La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 15 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5h7br8nb31/
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LA METROPOLE prix du numero tpnnt ' cinq centimes sotaumme uni: one penny hollande: vijf cent mntinent: dix centimes D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C. ABONNEMENTS: 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 sh. 23me ANNEE SAMEDI 15 AVRIL 1916 T " . , i No 105 LA GRANDE GUERRE ! L'ACCALMIE CONTINUE LES PERTES FRANÇAISES S Les Etats-Unis et l'Allemagne Le communiqué belge de jeudi soir dit: " Il Y a eu une faible activité d'artillerie à différents points sur le front, sauf près de Dixmude et de Reninghe, où le bombardement a été un peu plus actif "• L'interlude continue sur le front de Verdun. Aucune attaque d'infanterie ne s'est produite pendant toute la journée de jeudi. A l'ouest de la Meuse, il y a eu un bombardement continu de la colline 304 et du front Mort Homme-Cumiè-res. A l'est de la Meuse et en Woevre, l'activité d'artillerie fut modérée. Un des canons à longue portée français bombarda la gare de Novéant-sur-Moselle et le pont de Corny, au nord de Pont-a-Mousson. On observa que le feu éclata dans la gare. Entre l'Oise et l'Aisne, l'artillerie française fut active contre les organisations ennemies de Moulin-sous-Touvent et de Nampcel. La durée des opérations et l'inutile acharnement du Kronprinz déroutent un peu les prévisions des critiques militaires et l'on se contente maintenant dans les journaux d'enregistrer les échecs successifs des Allemands sans se livrer à des considérations hasardées sur les intentions de l'état-major germanique. Le général Corsi, dans la Tribuna, écrit : " La bataille se trouve encore en plein développement, mais si ses destinées immédiates sont incertaines, on peut dire encore une fois que l'offensive allemande, comme elle a été conçue primitivement, a fait faillite. Une décision pour les Allemands ne pourra plus venir désormais de la bataille de Verdun " Par derrière la bataille, qui s'étend sur un front de 20 kilomètres, relève le Corriere d'Italia, les Allemands entendaient affaiblir tout le front français et empêcher la défense de diriger son plus grand effort vers le point du front attaqué. Ce résultat doit être considéré complètement manqué, puisque non seulement les Français ont pu, grâce à la tactique du général Pétain, résister partout, mais ils ont pu concentrer de grandes forces dans la zone du Mort Homme et de Cumières et ils ont obligé les Allemands à un arrêt à l'ouest de la Meuse." A Paris, on continue cependant à croire que la présente accalmie présage un nouvel et frénétique effort de la part des Allemands. Plus cette accalmie sera longue, plus vive et plus acharnée sera sans doute la nouvelle bataille. On peut être certain d'autre part, que les Français ne négligent rien pour la recevoir dignement. Chaque heure du répit que leur laisse le Kronprinz est, comme on le pense bien, complètement utilisée pour rendre plus fortes encore des positions déjà formidables. Les communiqués officiels allemands prétendent que, pendant la période détendant du 21 février au 10 avril, les Français avaient perdu 35.876 prisonniers non blessés sur le front de Verdun. D'après des informations de source sûre, ces chiffres sont grossièrement exagérés. Les pertes totales françaises devant la forteresse, morts, blessés, manquants, prisonniers blessés et non blessés, n'atteignent pas de loin le chiffre imaginé par Berlin pour encourager les populations d'outre-Rhin. Un calcul établi sur des bases dont l'exactitude a été vérifiée Par tout le cours de la guerre indique lue le chiffre total des prisonniers français, non blessés et blessés (ces derniers Probablement en majorité) ne dépassent Pas 17.000, soit moins de la moitié de celui donné par les Allemands. Ceux-ci continuent donc leur système d'inclure ta prisonniers blessés dans leurs statistiques, et de doubler le chiffre réel obtenu de cette façon. Le communiqué britannique signale un raid allemand contre les tranchées de La Boisselle, après un violent bombardement accompagné d'obus lacrymatoires. Nos alliés expulsèrent l'ennemi, mais perdirent quelques prisonniers. Au nord-est de Carnoy les Allemands tentèrent trois- attaques nocturnes, mais furent repoussés avec pertes. Bombardements habituels et explosion d'une petite mine sur le reste du front. Sir Percy Lake télégraphie de Mésopotamie que le mauvais temps continue à contrarier les opérations britanniques contre Ivut. Un ouragan accompagné de torrents de pluie s'est déchaîné mercredi et les inondations sur les deux rives augmentent. Le général dément les exagérations du communiqué turc et affirme que les pertes totales, y compris les blessés sont loin en dessous du chiffre de trois mille. La presse anglaise fait preuve de quelque nervosité au sujet du Khartoum du Tigre et demande des mesures énergiques. Le correspondant du Time.'; à Washington, généralement très bien informé, télégraphie que la note allemande au sujet du Susse:x et des autres navires torpillés par les Allemands a fait aux Etats-Unis une impression déplorable. Elle est considérée comme non-concluante, impertinente et manquant de sincérité. L'explication du cas du Sussex est considérée comme spécifiquement faible. A en juger d'après la presse la note est, presque ouvertement, placée dans la classe des excuses accusatrices. Il y a cependant, de ci, de là, question d'une rupture immédiate, à moins que l'Allemagne ne force la note. Tout le monde est à présent d'accord, comme le correspondant l'a déjà dit à plusieurs reprises, qu'après avoir pesé les témoignages, une nouvelle note sera envoyée par les Etats-Unis. Des dépêches inspirées font ressortir que les fonctionnaires veulent faire entendre que cette note sera réellemnt définitive, et qu'ayant présenté à l'Allemagne un compte complet de tous ses crimes et toutes ses vaines promesses le président n'acceptera plus ni crimes ni excuses. Les critiques du président se moquent naturellement de ces intentions et s'attendent à ce que le monde en fasse autant. "Je crois qu'ils ont tort, dit le correspondant du Times, et que le gouvernement se rend compte à la fin combien est futile la prétention de prendre au sérieux les protestations allemandes". Mais ils ne souhaitent pas une rupture et le danger de guerre qui en résulterait. Ils savent que le pays ne désire pas cela et ils ne peuvent croire que l'Allemagne le désire. On fait ressortir, par exemple, qu'une guerre, ou même une rupture, remettrait à flot les navires allemands se trouvant dans les ports américains, et contrebalancerait ainsi le succès des sous-marins dans leur guerre au tonnage du monde. Aussi, avant d'aller aux extrêmes, désirent-ils donner à l'Allemagne l'impression que les Etats-Unis prennent les choses au sérieux et lui donner une nouvelle chance à la lumière de cette intention. Du moins cela semble être l'idée actuelle, bien qu'évidemment elle puisse encore changer dans l'une direction ou dans l'autre après que le président et ses conseillers auront étudié la note à la lumière des témoignages venant d'autres milieux et qui ne sont pas encore arrivés. Plus on étudie la note, plus elle déplaît. Il y a lieu de croire que certains des conseillers du président l'engageront à ne pas répondre par écrit, mais de se contenter de représenter verbalement au comte Bernstorff que la note n'est pas satisfaisante et qu'une rupture est inévitable à moins que l'Allemagne ne change sa politique tout de suite et se comporte autrement. On a l'impression qu'une nouvelle note produirait du ridicule et ferait croire que les Etats-Unis ne prennent pas les choses au sérieux. Les munitions en France % Le correspondant du Times à Paris publie d'intéressantes données statistiques sur le rendement des usines à munitions françaises. Si l'on représente par i la capacité de production de ces usines au ier août 1914, cette même capacité s'établit comme suit pour le 15 mai 1915, le n, 1 décembre 1915 et le 1er février 1916 : Douilles vides de 75 : 14, 29 et 30,5. Douilles vides pour canons lourds 8. 5, 35 et 44.1. Canons de 75 : 11 ,19 et 23.1. Poudre fabriquée dans les usines officielles : 1.8, 2.8 et 2.8. Poudre fabriquée dans d'autres établissements : 7, 17.7 et 23.3. Au premier février dernier, l'armée française possédait 23 fois plus de canons lourds qu'au début de la guerre. Un fabricant d'automobiles a monté en trois mois une usine qui fabrique 1.000 obus de 75 à l'heure. Non seulement les stocks de munitions ne sont pas affaiblis par la terrible dépense faite à Verdun, mais ils augmentent chaque jour. Ces chiffres sont rassurants. Mais ils montrent aussi, hélas, combien la France était mal préparée à cette guerre lors de l'agression germanique Statistiques de guerre — Le Marineblad, organe de la Ligue maritime, publie les intéressants détails suivants que nous reproduisons d'après la Wireless Press. Le ministre de la guerre austro-hongrois a déclaré que l'armée austro-hongroise a tiré au cours des dix-sept premiers mois de la guerre, un total de 15 milliards de cartouches et 12 millions d'obus. Ce premier chiffre représente cinq cents fois le nombre de cartouches employées par les Allemands pendant la guerre de 1870-71, tandis que le nombre d'obus est quatorze fois plus grand. Suivant le New-Y-nr? Wnrld, les chantiers de construction navale travaillent jour et nuit, à pleine pression, à la construction des navires de guerre. Depuis le début de la guerre, on a entamé et livré des navires de guerre dont le tonnage est plus grand que celui de toute la marine américaine. Cela signifie que dans un an, la flotte britannique sera 300 fois plus grande que la marine américaine, à moins qu'une partie ne soit détruite par les Allemands. Jusqu'au 1er mars 19K), 918 mines se sont échouées sur les côtes de Hollande ; de ce total, 484 sont anglaises, 58 françaises, 175 allemandes et 201 d'origine inconnue. La réforme horaire Après l'Académie des sciences de Paris, la commission du budget du Parlement français, appelée à donner son avis sur la proposition de M. Honnorat relative à l'avance de l'heure légale, s'est prononcée à la majorité contre cette proposition. D'autre part, l'Académie des sports communique cette décision : Dans la séance du ir avril, présidée par M. Hébrard de Villeneuve, l'Académie des sports a, sur la demande d'un de ses membres, examiné la question de l'avance de l'heure légale, actuellement soumise au Parlement. " L'Académie, poursuivant la mission patriotique qu'elle s'est imposée dans le but de vulgariser par tous les moyens possibles la pratique des sports, et notamment de la faciliter aux fonctionnaires, ouvriers et employés, se déclare favorable à toute mesure qui aurait pour effet, en avançant d'une heure la vie active quotidienne, de mieux utiliser la période de lumière du jour." La cloche de Nay Parmi les pronostics de tout genre qui ont trait à la' 'durée de la guerre, en voici un dont l'écho nous arrive de Nay, petite ville des Basses-Pyrénées et qui, aux approches de Pâques, à cette époque où les cloches parlent, semble intéressant à signaler.Déjà, à plusieurs reprises, on a constaté avec étonnement qu'après les grandes tourmentes de la guerre, quand passait dans l'air un souffle de paix, la cloche de la modeste église du pays avait fait une chute sans que se produisît aucune fêlure. Elle se détacha de son clocher trois mois avant la fin de la guerre de Crimée, trois mois aussi avant la fin des hostilités en 1871. Or, voici que ces jours derniers elle vient de tomber de nouveau, restant intacte, pour annoncer cette fois dans l'allégresse la paix glorieuse — à trois mois d'échéance ! Faisons, s'il le faut, à la cloche quelque crédit... LE CARDINAL MERCIER et la presse allemande Nous avons déjà parlé de l'incroyable c impagne de presse organisée en ce moment en Austro-Allemagne contre l'illustre Primat de Belgique, à l'occasion du voyage du cardinal Mercier à Rome et de la publication de la courageuse lettre de l'Episcopat belge qui a cloué au pilori les barbares d'Outre-Rhin. Comme on le pense bien, cette campagne a trouvé un nouvel aliment dans le mandement publié par l'éminent archevêque à l'oc asion du Carême de 1916 et qui lui a déj 1 valu la grossière lettre de von Bissing que nos lecteurs connaissent. Ce m mdement, la presse allemande n'a pas attendu de le connaître pour l'apprécier. Au surplus, elle ne le connaît pas encore, 1; gouvernement de Berlin n'ayant aucune hâte d'en autoriser la publication. Ou plutôt elle ne le connaît que par des ésumés... approximatifs. Mais cette i no-rance, à tout le moins relativ , ne paraît pas gêner du tout des gens que nous pensions—à l'époque où nous avions la bonté de les juger sur ce qu'ils affirmaient d'eux-mêmes—-plus férus de méthode et d'esprit critique. Le mandement r nferme on le sait, la phrase suivante : Imaginez une nation belligérante, sûre de ses corps d'armée, de ses munitions, de son commandement, en passe de remporter un triomphe 5 que Dieu laisse se propager dans les rangs les germes d'une épidémie, et voilà ruinées, sur l'heure, les prévisions les plus optimistes ! Le général von Bissing avait déjà relevé ce passage en écrivant dans sa missive insultante : " Vous tâchez d'agir effica-cëment en parlant de l'éventualité que la décision souhaitée par Votre Eminence peut être amenée par la propagation de maladies contagieuses Mais la Reichspost va plus loin dans la fantaisie interprétative. Elle traite, ou presque, le cardinal Mercier d'empoisonneur. Il faut lire ce morceau ,. La lettre de l'archevêque belge, dont la morale n'est pas très éloignée du celle des Borgia, montre clairement de qui émanaient, au début de la guerre, les excitations de la population fanatisée à la lutte des francs-tireurs en Belgique. Là où prévaut une morale aussi basse dans les cercles ecclésiastiques dirigeants, il n'j, a pas lieu de s'étonner des abominables atrocités commises par la foule fanatique. Cependant, il laut convenir qu'il n'est pas possible de relever le niveau moral aussi longtemps que la source du mal n'aura pas été tarie. Jamais la Reichspost ne comprendra qu'elle se couvre de ridicule en s'arrogeant le droit de juger (et comment ?) la morale du cardinal Mercier, et en essayant de ressusciter, à l'occasion de la dernière pastorale de Malines, la légende périmée et qui n'était pas même née viable, des atrocités belges. L'attitude de la Gentrums Parlement Iiorrespondenz, organe officiel du centre catholique, n'est pas sensiblement moins grotesque. Cet organe suppose charitablement que " l'équilibre mental du cardinal Mercier a été troublé par les horreurs de la guerre ". Le bon apôtre ! Il s'indigne toutefois contre l'archevêque, lequel " s'est montré publiquement l'ennemi de l'Allemagne ce qui lui paraît sans doute le comble de l'ingratitude. En revanche, il est tout sucre et tout miel pour le général vôn Bissing, qu'il remercie de sa longanimité à l'égard d'un prince de l'Eglise. Inutile de continuer ces citations. Cependant, écrit M. Julien Narfon, comme il faut être j uste, il nous plaît de reconnaître qu'il y a dans la presse catholique allemande un journal moins saugrenu que les autres, je dirais même plus raisonnable si l'on pouvait relever chez les autres quelque trace de raison. La Germania, de Berlin, s'exprime ainsi : Les catholiques allemands doivent garder la plus grande réserve dans cette affaire extraor-dinairement compliquée (?) et ils feront mieux de laisser la solution à Rome et au gouvernement allemand. Nous n'avons, jusqu'ici, pu prendre connaissance du mandement du cardinal. Voilà au moins un journal à qui l'ignorance des textes que l'on invoque contre le Primat de Belgique semble une raison suffisante pour suspendre son jugement. Il est vrai qu'il s'en remet. " à Rome et au gouvernement allemand " du soin de décider si le cardinal Mercier a, ou n'a pas, outrepassé ses droits. Et cela est d'un catholicisme un peu étrange. Hélas ! c'est, depuis la guerre, le moindre défaut de la presse catholique allemande de manquer d'orthodoxie. La fête du Roi A Manchester La colonie belge de Manchester a sous les auspices du Cercle des Belges, lete dignement l'anniversaire de son grand Roi. A 11 heures, dans la Basilique de Corpus Christi, \ arley street, un Te Deurn solennel fut chanté par Mgr Casartelli, évêque de balford. Une allocution patriotique fut faite par le P. Bernardin D'Hooghy, O.J.M. Le grand artiste, Dr. Hendrick Pyne organiste du Town Hall, tenait l'orgue pendant que les enfants du couvent de Notre-Dame chantaient au jubé. Aux premières places on remarquait M. Gallé, les vmpathique Consul de Belgique en uniforme officiel, accompagné de son secrétaire M. Ereraerts, M. De Myttenaere le tresorier du Cercle des Belges. Du côté des dames, il y avait Mmes Gallé, De Myttenaere, Fveraerts, Janssens, Branders, Mlle Coenen, et un grand nombre de Belges de toutes conditions ainsi que plusieurs soldats belges en congé. A 1 issue de la cérémonie, nous fûmes tous profondément touchés en entendant exécuter sur les orgues notre hymne na» tional ha Brabançonne. A 3 heures et demie de l'après-midi, une grande réunion patriotique avait lieu dans 1 immense salle de l'Université, gracieusement: mise a la disposition du Cercle par le vice-chancelier, Sir Henry Miers. Ce fut M. Gallé, consul et président d'honneur du Cercle des Belges, qui présidait cette imposante réunion. A sa droite, il avait Mgr Casartelli, Mme Mellaud, présidente M. De Myttenaere et M. Mellaud, conseiller ' municipal. A sa gauche, on remarquait le vice-président du Cercle, M. Van de Walle, député de Malines, le docteur Van Masuyck M.M. Sturbelle et Ereraerts. M. Gallé ouvrait la séance en présentant, en une petite improvisation en anglais, les deux orateurs : Mgr Casartelli et M. Van de Walle. M. Ereraerts à la demande du consul, donna lecture d'un télégramme de félicitations et de dévouement de la colonie belge de Manchester, à sa Majesté le Roi e signé " Gallé, consul de Belgique ". Un second telegramme fut lu, également par lequel M. De Smal de Lokeren, un des plus fervents membres du Cercle, offrait à Sa Majesté le Roi son septième fils, les six autres étant tous sous les armes. Ce fut par des acclamations enthousiastes des deux mille personnes présentes, que la lecture de ces télégrammes fut saluée. Mgr Casartelli, prenant la parole en français, dit alors ce que l'Angleterre et les pays alliés devaient au grand Roi Albert, qui, par sa lésistance héroïque, permit à la France et à l'Angleterre de se préparer à arrêter l'invasion inqualifiable. M. Van de Walle, vice-président du Cercle des Belges, dans un discours flamand et en tei mes élevés, pleins d'enthousiasme, rappela à ses compatriotes ce que la Belgique avait fait sous la conduite de son grand Roi, etque les Belges devaient de l'amour et de la reconnaissance à Celui qui pour nous représente la chère Patrie, et à cette noble et gracieuse Reine qui toujours se trouve a côté de son noble époux, lorsqu'il s'agit de soulager les pauvres soldats blessés, ou consoler les Belges restés au pays non occupé par l'ennemi. M. le Consul, prenant la parole, remercia les deux orateurs et promit aux Belges de se tenir toujours à leur disposition, chaque fois que pour n'importe quoi, ils auraient besoin de lui ; il invita tout le monde à se rendre après la séance au local du Cercle militaire et civil, où un thé serait offert à 1 occasion de cette belle fête nationale. Une partie de concert termina cette séance mémorable où tous les artistes, tant Belges qu'Anglais et qui avaient répondu gracieusement à l'appel de M. et Mme Mellaud, s'acquittèrent splendidement de leur tâche. Aussi, la présidente les remercia-t-elle de tout cœur au nom de tous les Belges présents. Après que la Brabançonne et le God save the King eussent été chantés par toute l'assistance, la séance fut levée à 6 heures. Tout le monde était d accord pour dire que ce fut un nouveau succès pour le Cercle des Belges qui a déjà tant fait pour ses membres et pour toute la colonie. A.B. L'Après-Guerre Sir G. "Vounger a demandé jeudi à la Chambre des communes si le Gouvernement se prépare a formuler une politique commerciale d'après-guerre, et dans l'affirmative, dans quel sens. M. Asquith, premier ministre, a répondu : Un comité du cabinet a été nommé il y a quelque temps pour s'occuper généralement de toutes les questions de reconstruction — y compris celles relatives à 1a politique commerciale et industrielle, — qui se poseront sans doute à la fin de la guerre. L'investigation détaillée d'aspects particuliers du problème sera effecuée par des sous-comités, au sujet des plus importants desquels nous sommes en rapport avec les Dominions.

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