La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 22 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j678s4kr3p/
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The NewspapT for Belgians LA MÉTROPOLE IONEi PENNY jJSuti t TU» OMÏ pIT: DIX C«HT«U PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux ! 43, Chaacery Lue, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. {3 mois 9 shf 6 mois 17 sh, 1 an ja *h« |25*B ANNEE JEUDI 22 AOUT 1918 Registtrei et the G. P. O. as m Nrwsfafer. No. 234 LA GRANDE GUERRE ILcnfianquemcnt du Chemin des Dames MANGIN CONTINUE I Dix mille prisonniers depuis dimanche I Mercredi midi. Uangin continue. Développant encore son àque, qui couvre maintenant un front de 25 omètres, il a fait hier un nouveau bond de atre kilomètres, portant le total de ses pri-iniers à' plus de dix mille et coupant les nmunications directes des Allemands entre von et Soissons. L'offensive est du reste pour ainsi dire contre depuis dimanche, et ne fut pas inter-npue dans la nuit de lundi à mardi puis-E le village de Vassens, au nord-ouest de irsain fut enlevé par une brillante attaque cturne. La poussée ne redevint cependant générale e mardi matin à 7 heures après l'organi-ion rapide du terrain conquis la veille. Elle ina des résultats plus brillants encore, par-ulièrement au point de vue des pertes in-[ées à l'ennemi. llalgré la résistance de ce dernier, les trou-i de la Xme armée française atteignirent, ■ leur gauche, la lisière sud de la forêt îurscamps, ainsi que les approches de Car-ont et de Caisnes. Au centre, elles poussè-it jusqu'aux .confins de Cuts (gros village ■ la route de Coucy-le-Château) capturèrent mbray, dans un massif boisé, et Bléran-urdille (sur la route de Blérancourt) et pri-it pied sur le plateau (160 mètres) qui cou-1 Vassens. iur leur droite elles enlevèrent les villages Vézeponin (devant Epagny) qui se trouve la route de Noyon-Soissons et, plus au I, avancèrent sur toute la ligne vers cette te, capturant Tartier, Crisy-en-Almont et ly-Courtil. Le nombre de prisonniers faits cette seule journée atteint le chiffre consi-able de huit mille, et sur certains points, amment vers Lombray, l'avance atteint s d'une lieue. Jn coup d'ceil sur la carte montre mieux : ne pourraient le faire les considérations plus savantes combien est importante «ration si brillamment menée par le vain-iur de Mérv-Courcelles. Les Allemands, en jt, s'accrochent désespérément aux confins d-est de Soissons, et l'avance des Français iiflanque, menaçant le communication de front sur la Vesle. ■s au nord, Mangin prend progressive-possession de tout le plateau qui sépare îe-Oise de l'Ailette et force donc les Alle-ls à accepter un combat inégal sur les dtés d'un massif où ils ne peuvent trou-e couverts avantageux et où ils combat-avec, dans le dos, une ligne d'eau dont assages sont bombardés incessamment. iemi est donc irrésistiblement refoulé sur tte et ce recul le place dans une position mement difficile, car si les positions fran. 5 peuvent ère portées sur cette rivière, enflanqueront dans une certaine mesure Mt allemand Noyon-Roye-Chaulnes au ouest et le chemin des Dames sur la capture de la ferme de Valpriez et nce à l'est de Tartier ont déjà porté les çais à quelques kilomètres à l'ouest du in de Laffaux, du fort de la Malmaison autres points historiques dont la cap-l'an dernier, précéda la prise par les aÇis de la célèbre crête qui. couvre la e du Cambrésis et du Laonnais. semble bien que l'état-major allemand 'as prévu les conséquences graves que Brait avoir pour lui une attaque de flanc ■Nord de Soissons, de même qu'il n'a pas BrÇu, lors de la première offensive de Foch, ■anger qui le menaçait sur son aile droite. présent^ en effet, la résistance alle-■^e manque de nerf et surtout d'appui d'ar-IsR': On signale il est vrai que des ren-Ks ont été débarqués en toute hâte derrière menacé, où ils avaient été amenés de ■ loin en camions automobiles, et aussi ■ a fameuse division des chasseurs bava- ■ conquit le Kemmel et qui se trou-■en, gne dans la région de Soissons, a été ■acee vers l'ouest, mais il est douteux que ■ ,'."Ures hâtives pourront faire échec au K len mûri et exécuté avec une sûreté qui W une préparation approfondie, dû au f f stratégique de Foch. ■V' ~'te front est comparativement cal-Be H', l'Avre, les Français après une IL ont; Pr's définitivement pos- ■ de Beuvraignes (sud de Roye). Dans Boni ?C-e 'U entre 'a Matz et l'Oise, ■barriait ^°° Prisonniers. Il y a eu des ■ ' ,ements réciproques dans les régions feurii'^r5' 6t Dreslincourt (nord de Ri-nidt- h renforcement de la ligne alle-■e 1t.ans secteurs rend évidemment Ban; '^Ue *ronta'e difficile ; l'essentiel ce-ML ,Cest lue presque partout, nous oc-K pCv Positions avantageuses et domi- [ "Ur 'e reste, nous pouvons attendre avec connance et patience les resuuais uu front mobile d'Oise-Aisne, qui ne tarderont pas à se manifester. Les Britanniques ont effectué lundi soir une opération, locale mais fructueuse, entre Vieux-Berquin et Oultersteene, sur la droite de la récente poussée dans ce secteur. Ils ont avancé leur lign^ vers la route qui relie ces deux localités et ont fait 182 prisonniers, ce qui porte le nombre total de leurs captures dans cette région à près de neuf cents. Sur la Lys, ils ont débouché de Merville, poussé à l'est de cette localité et sont entrés à l'Epi-nette, Vierhoek et La Couronne, évacués par les troupes de la VIme armée allemande du général von Ouast. Les Allemands ont vainement contre-attaqué à Chilly (Chaulnes) et au sud de la Scarpe (Arras). Au nord de cette rivière, les Australiens ont progressé quelque peu à l'est de Fampoux. Lundi, l'aviation britannique a descendu 13 appareils allemands, et quatre " saucisses ", et exécuté des attaques réussies sur le grand aérodrome allemand de Phalempin, au sud de Lille, les bassins de Bruges et la gare de Roisel. Les Autrichiens ont attaqué après un violent bombardement les postes italiens sur le Cornone, sur les pentes sud du Sasso Rosso, dans le massif d'Asiago. L'ennemi fut repoussé avec des pertes considérables. Les nouvelles de la Sibérie sont bonnes dans l'ensemble. L'artillerie britannique est entrée en action sur le front d'Oussouri, où les Tchèques avaient été refoulés, faute de canons. Le général Otoni, chef de l'expédition alliée, est arrivé à Vladivostock. D'après des .nouvelles de source suédoise, les socialistes révolutionnaires de gauche contestent ouvertement à Moscou, l'autorité du " gouvernement " bolchéviste, qui ne se maintient plus que par un régime de terrorisme forcené assuré par des bandes de gardes à sa solde. La haine de l'Allemagne ne cesse de croire et les paysans, rendus furieux par les exactions des Soviets germanophiles, refusent d'envoyer des vivres aux villes. La reine de Hollande a reçu mardi M. Co-lijn, ancien ministre de la Guerre, qui pourrait s'employer, croit-on, à constituer un cabinet. M. Colijn passe pour ne pas être germanophile.* La victoire et les laboratoires Le professeur A. Keith a déclaré iè 19 août dans une conférence à la British Soientific Products Exhibition, au King's Collège, que les méthodes modernes de traitement médical sont en majeure partie le résultat d'expérienceis et d'observations effectuées dans d'obscurs laboratoires. Ce ne sont pas les médecins dans ^ les hôpitaux qui découvrent les principes scientifiques sur lesquels leurs instruments sont basés, mais les physiciens et les autres étudiants de la science.La science ne sert pas seulement à sauver les vies mises en péril par la guerre, mais elle prépare aussi les instruments de destruction qui nous donneront la victoire. On a dit que les guerres étaient gagnées sur les gazons d'Eton (la célèbre collège anglais), mais à l'avenir elles seront gagnées dans les laboratoires du pays. Le professeur Keith exprima l'espoir que la guerre aura appris à la nation britannique que les acquêts le® plus importants qu'un pays puisse posséder sont de forts laboratoires, avec des hommes forts pour les diriger. Les politiciens et les hommes publics auront à se rendre compte de ce fait et c'est le devoir des millions d'hommes jouissant de la franchise de veiller à ce qu'ils aient cet état d'esprit. Quels moyens l'Angleterre met-elle à la disposition de l'enseignement scientifique dans les universités ? Lorsqu'on considère combien inadéquats sont les moyens de travail1 scientifique dans un grand centre comme Londres, on en est honteux. En Allemagne, 13 personnes sur 1.000 passent par l'es universités pour y recevoir un enseignement scientifique; en Angleterre, 5 seulement. L'Angleterre, le pays le plus riche du monde, est le plus pauvre dans sa négligence de la scierie. Ce fait doit être mis sous le nez des politiciens. Etats-Unis et Belgique La Croix-Rouge américaine et les Souverains belges Les souverains belges- ont reçu, lundi, au front belge, la délégation de la Croix-Rouge américaine, commandée par le major James Perkins, commissaire européen-La délégation était composée du lieutenant-colonel Bickwell, commissaire pour la Belgique; le major Daniel, M. Pierce, délégué pour la propagande en Europe; le capitaine Lee, délégué pour la propagande en Belgique ; et le major Van Schaidt, commissaire pour la Belgique-Le major Perkins remit à la reine Elisabeth un million offert par la Croix-Rouge américaine à la Croix-Rouge bel- Le roi Albert, remerciant, dit combien il appréciait l'effort des Etats-Unis. Le major Perkins exprima son admiration pour les grandes choses accomplies par la Belgique. Le major Perkins visita ensuite des secteurs du front belge et les organisations de la Croix-Rouge et déclara : "Très impressionné par les merveilleuses preuves de la résistance et de l'organisation du gouvernement et du peuple belges, nous considérons comme un pri-1 vilège de pouvoir aider la Belgique, exauçant ainsi le désir du peuple américain dont l'aide ne manquera jamais au peuple belge." v Il faut bombarder les villes allemandes Rome et l'Italie acclament aujourd'hui et couronnent d'Annunzio pour son vol héroïque sur la capitale autrichienne. Nous l'acclamons, nous aussi, car son geste fut beau. Il éclaira d'une lueur de noblesse cette guerre que, dès le premier jour, la barbarie allemande a rendue abjecte. Il nous ramena un instant aux luttes de jadi's où les adversaires, avant d'en venir aux mains se faisaient des politesses. Nous sommes à Fontenoy. "Les officiers anglais, raconte le général Pajot dans les Guerres sous Louis XV, saluèrent les Français en ôtant leuir chapeau. Les Français leur rendirent leur salut. Milord Charles Hay, capitaine aux gardes anglais, s'é-tant avancé hors des rangs, le comte d'Auteroche, lieutenant des grenadiers, ne sachant oe qu'il voulait, fut à lui : — Monsieur, lui dit Charles Hay, faites tirer vos genis. — Non, monsieur répondit le comte d'Auteroche, à vous l'honneur. Si l'aviation avait existé au dix-sep-tième siècle, les Anglais auraient volé dans le oiei de Paris et les Français dans le ciel de Londres pour jeter des petits papiers à leurs ennemis et se provoquer mutuellement à la paix. Mais Français et Anglais étalent alors ce qu'ils sont toujours : des civilisés capables, même en combattant, de se traiter courtoisement.Nous luttons, nous, avec des brutes n'ayant rien d'humain, avec des sauvages qui tuent pour tuer, détruisent pour détruire et satisfaire un répugnant sadisme, éprouver la joie ignoble de faire souffrir. Et c'est pourquoi il est à Craindre que l'histoire, en louant le geste de d'Annunzio comme elle loue celui ries Anglais et des Français de Fontenoy, rie le considère comme intempestif. Les Allemands ne le comprennent pas. Il faut, pour les faire réfléchir, bombarder lies villes allemandes. ▲ La lettre pastorale de Mgr Mercier Nous avons la satisfaction de faire savoir à nos lecteurs que l'admirable dernière lettre pastorale de notre grand cardinal a été reproduite en deux éditions, l'une française, l'autre flamande, et que l'on peut l'obtenir à raison de trois pence l'exemplaire aux bureaux de La Métropole Prière à ceux de nos lecteurs qu: s'étaient inscrits de vouloir bien nous faire parvenir le montant de leur con mande, avec les frais de poste. La restauration de la bibliothèque de Louvain Installation du comité international Le 26 août, quatrième anniversaire de l'incendie de la bibliothèque de l'Université de Louvain, il y aura une réunion au Havre de hautes personnalités des nations alliées pour la constitution définitive du Comité international pour la restauration de la bibliothèque. Le gouvernement belge recevra les membres de la réunion à un déjeuner, puis à la séance officielle au Grand Théâtre du Havre. Les orateurs seront M. Etienne La-my, secrétaire perpétuel de l'Académie française; M. Imbart de la Tour, membre de l'Académie des sciences morales et politiques; M. Benson, délégué du Comité anglais présidé par Lord Bryce; M. Van Dyke, délégué du Comité américain; Mgr Deploige, président de l'Institut supérieur de philosophie de louvain, et M. Poullet, ministre belge des Sciences et des Arts. —♦ Alsaciens-Lorrains dans l'armée allemande Les Allemands, dans un but de propagande facile à comprendre, affirment que les fils de la terre d'empire se comportent, au cours de cette guerre, en fidèles soldats du Kaiser. Le général Deimling, ancien commandant du XVe C. A. à Strasbourg, a même osé écrire un jour, dans la Strassburger Post, que " tous les Alsaciens-Lorrains avaient fait tout leur devoir sur tous les champs de bataille ". Mensonge ! ! Au cours de chacune de nos opérations offensives, depuis le début des hostilités, nous avons trouvé dans les postes prescrivant des mesures de rigueur contre les Alsaciens-Lor-rain, et ordonnant d'exercer sur eux une surveillance particulière pour les empêcher de déserter.Voici deux documents récemment capturés qui font ressortir une fois de plus la défiance des Allemands à l'égard de leurs sujets involontaires : 42e Division I. A. 162. Secret. 4 juillet 1918. M. 65 I. B. Le groupe d'armées du Kronprinz impérial signale qu'en raison des nombreux cas de désertion de la part d'Alsaciens-Lorrains, ceux-ci ne devront, sous aucun prétexte, être employés en première ligne pendant la durée des opérations en cours. En conséquence, la Division ordonne que tous les Alsaciens-Lorrains suspects, et les gens d'une autre origine n'offrant pas de garantie ^îffisante, soient, jusqu'à nouvel ordre, éloignés de la zone de combat. Les mesures les plus sévères devront être prises ; les régiments seront entièrement responsables du loyalisme des Alsaciens-Lorrains restés en première ligne. Afin que ce retrait du front ne semble pas être une récompense à l'infidélité, les hommes retirés seront employés à des travaux agricoles, service de garde, avec des gens dont on est sûr, etc. Faire connaître pour le 8 juillet : a) Par bataillon, le nombre d'Alsaciens-Lorrains se trouvant dans le régiment ; b) Le nombre d'Alsaciens-Lorrains pouvant encore être utilisés dans la zone de combat ; c) Appréciation sur la manière de servir des Alsaciens-Lorrains. BUCHHOLTZ. 42e Division I. A. 162 Secret. 8 juillet 1918. (Rectificatif à la pièce 65 I. B.)) En raison du grand nombre d'Alsaciens incorporés dans la Division, il ne peut être question de les retirer tous, et je consens à ce que ceux dont le loyalisme est au-dessus de tout soupçon continuent à être employés dans la zone de combat. On devra vérifier si oui ou non on peut compter sur ces hommes... Les Alsaciens-Lorrains ne devront être effectivement employés ni dans la zone des petits postes, ni dans la zone plus avant... Les Alsaciens retirés continueront à appartenir à leur régiment que les utilisera à des travaux de moisson, de fortification, de parc. Une surveillance rigoureuse s'impose. BUCHHOLTZ. a. En Autriche D'après le Laibacher Zeitung, lors du passage d'un train militaire en gare de Lai bach, le 1er août, les soldats qui étaient di rigés sur le front tirèrent par les fenêtres des wagons contre la ville. Le lendemain, 2 août, le même fait se reproduisit, mais aggravé, car, au passage du train, les soldats tirèrent sur la ville de véritables salves. Les habitants des maisons qui longent la voie ferrée sont effrayés et indignés de cette attitude inexplicable de la troupe. La police a entrepris des démarches pour qu'il soit mis fin à cette dangereuse indiscipline. Branting dénonce la responsabilité des socialistes allemands Pas de conférence internationale qui conduirait à un nouveau Brest-Litowsk M. Branting, dans le Social Demokra-ten d'aujourd'hui, proteste vivement contre l'interview de M. Troelstra, transmise à Stockholm par l'Agence Wolff. M. Branting écrit à oe propos : Le véritable obstacle d'une conférence internationale socialiste, c'est la majorité de la socialdémocratie allemande, qui refuse de discuter les questions gênantes, savoir la responsabilité du gouvernement allemand dans les causes de la guerre mondiale et l'application du principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, dès qu'il s'agit de nationalités opprimées par l'Allemagne. Contre, Ludendorff et de Hintze, poursuit M. Branting, les socialistes majoritaires allemands n'ont organisé aucune opposition; bien plus, ils ont voté les quinze derniers milliards pour continuer l'offensive allemande, au moment même où le parti militaire venait de chasser, en la personne de M. von Kuhlmann, jusqu'à ï'apparence même de toute politique pacifique. Et ce sont ces mêmes majoritaires allemands qui ont l'audace de demander aux socialistes français, dont le pays est envahi, de refuser les crédits de guerre ! Il est ridicule de présenter les mesures prises à Arkhangel et à Vladivostock par l'Entente comme étant de nature impérialiste, alors qu'on ferme complaisamment les yeux devant l'impérialisme véritable, celui qui règne en maître à Moscou, Kief et Hel-singfors.Dans sa conclusion, M. Branting indique que l'Internationale ne peut suivre la majorité socialiste allemande, qui est elle-même à la remorque de Hindenburg et de Ludendorff, et qui demande aux partis socialistes français et anglais de conduire leurs pays à un nouveau Brest-Litovsk. V Vol et recel Tous ls navires arrivant à Stockholm^de Pétrograde et de Finlande ont à bord des voyageurs porteurs de grandes valises, souvent munies d'étiquettes aux caractères officiels, qu'ils surveillent avec un zèle et des précautions extraordinaires. Il suffit de suivre un de ces individus pour constater qu'après une courte visite aux bureaux de la légation bolchevik, ces valises, déjà dépouillées de leurs étiquettes et des sceaux officiels, continuent leur voyage vers une des grandes banques de Stockholm. Ce ne sont pas des traités ou des documents mystérieux et chiffrés qui en sortent, mais des paquets de billets de banque russes, de vieux bilelts du régime tsariste ou des billets de 1.000 roubles émis durant le régime de Kerensky,immédiatement échangés contre des liasses de billets suédois. Il et difficile d'évaluer combien de centaines de millions ont ainsi, sous le régime bolchevik, trouvé leur voie de Pétrograde à Stockholm. Mais des personnes initiées aux affaires assurent que plus d'un milliard de roubles ont émigré de la sorte. On raconte que, par la main d'un cousin de Stockholm, un homme d'affaires de Pétrograde, nommé Zhavotovs-ky ,arrivé à Stockholm il y a seulement quelques mois, a passé quelques centaines de millions. Zhavotovsky a assuré le transport en Amérique du Sud, notamment en Argentine, d'une certaine quantité de ces millions. Dernièrement il quitta Stockholm en toute hâte pour s'installer avec sa famille à Copenhague et on assure que ce départ n'était pas volontaire, car les autorités suédoises étaient fort mécontentes de sa présence. En ces derniers temps, l'affluence des millions russes vers Stockholm a augmenté considérablement, chaque bateau apportant de 20 à 30 millions au minimum. Il semble que les hommes d'Etats bolcheviks, voyant venir la fin du régime qu'ils ont installé, s'inquiètent d'as, surer leur avenir. A Deux cent et dix kilomètres de rail en cent jours Le 15 août a eu lieu l'inauguration d'une ligne qui vient d'être créée sur le réseau du Nord français pour améliorer les communications entre la partie nord et la partie sud du réseau. Cette ligne, qui a nécessité la pose de 210 kilomètres de voie principale ou accessoire, a éé réalisée à double voie et outillée en vue d'un trafic intensif. Elfe comporte deux ponts importants et a entraîné la construction d'un tunnel de 365 mètres et de 909.000 mètres cubes de terrassements. La conception et l'exécution de ce travail, qui ont demandé moins de cent jours, fait le plus grand honneur à la commission du réseau du Nord français, aux sapeurs de chemin de fer, à l'entreprise Fouverolles et aux travailleurs auxiliaires dont la majeure partie était constituée par des mineurs du Pas-de-Calais.

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