La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 22 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hh6c24rn68/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. MARDI 22 JUIN 1915. No- 173. LA GRANDE GUERRE. ♦ LA SITUATION EN GALICIE. — UNE GRAVE DEFAITE RUSSE?—LES SUCCES FRANÇAIS AUTOUR DE SOUCHEZ—L'OFFENSIVE SUR LES HAUTS DE MEUSE—CHUTE PROCHAINE DE TOLMINO. — L'ETAT D'ESPRIT EN ROUMANIE. Tous les Teg&rds sont en ce moment fixés ! jur cette Galicie, qui, déjà si souvent, a été | ij théâtre de gigantesques batailles et où à ' présent se déroule encore une lutte considé-■ rable pour la possession de la forteresse de Lemberg. On ne se rend peut-être pas tout-à-fait compte de l'influence fâcheuse que I peut avoir -sur les campagnes ultérieures une I urave défaite de nos alliés russes, car dès lors [ (es Allemands tourneraient inévitablement des forces considérables contre les autres [ fronts, en particulier en France, et l'énergie du désespoir ainsi que le désir d'en finir les pousseraient à un effort qui tout en pouvant être fatal pour eux, aurait un contre-coup [ 1 fâcheux sur les Alliés dans l'occident. _ Confirmant ce que nous disions hier, les [ ^pêches annoncent, d'après des communi-| jijiiés allemands, que la position de Grodek, dernier rempart de Lemberg, a été forcé et jue l'ennemi poursuit les Russes en retraite, après avoir remporté sur eux "une victoire éclatante. La seule nouvelle que nous ayons ' de Pétrograde concernant les opérations dans ce secteur, c'est que les Austro-Allemands ont conduit leur offensive dans cette région avec des forces considérables, à l'aide de troupes récemment arrivées de Belgique, dans la direction de Rawa Russka et sut le front de Grodek. Bien qu'on eut pû croire récemment que les Russes s'étaient bien repris et offraient une résistance obstinée, ils auront dû céder devant le' nofnbre, mais le communiqué de Pétrograde n'est guère explicite à ce sujet. Nous aurons probablement, sous peu, un long . mémoire explicatif sur ce point. Cependant, au nord d-e Lemberg, les Russes ont réussi à arrêter les Allemands qui avaient brisé leurs lignes à Lubaczow ; par une charge étincelante lé général Volodchenko lança contre les Allemands," des hussards, des cosaques et des dragons, et l'ennemi, pris dé panique s'enfuit en désordre, laissant massacrer à peu près tout le 91e régiment d'infanterie. Les troupes de von Mackensen allèrent alors s'établir à quelques kilomètres en arrière, à Oles-zice, sur de nouvelles positions. En France, nos Alliés maintiennent, par contre, avec une admirable vaillance, les positions chèrement conquises dans l'Artois. Ici les opérations n'ont certes pas une moindre importance, car elles peuvent décider peut-être de l'évacuation complète du nord de la France et de la partie correspondante de la Belgique. Après avoir chèrement conquis le fond de Buval, obstinément défendu par les Allemands depuis le 9 mai dernier, les Français poussèrent leurs attaques en avant et progressèrent d'un kilomètre dans la direction du nord-ouest de Souchez. La lutte continue ici avec exaspération, et tout fait prévoir qu'un coup décisif sera bientôt porté. Sur les hauts de Meuse, où l'offensive a été repris, tous les gains qui avaient été faits dimanche dans la tranchée de Calonne ont été maintenus; en Lorraine, près de Reillon, les avantages obtenus ont été consôlidés et une nouvelle avance a mis les Français en possession de la première ligne de l'ennemi sur un front de 1500 mètres. Des patrouilles de reconnaissance ont avancé jusque Chagelles, Gondrexon et Les Remabois. Dans la région du Bonhomme, l'éperon du Calvaire de Bonhomme a été emporté d'assaut, et les troupes s'avancèrent jusqu'aux environs du village de Le Bonhomme. Dans la vallée de la Fecht, autres succès, et là les Français ont avancé jusque Metzeral, déjà évacué par l'ennemi "en vertu d'un plan concerté" comme dit Berlin ! Sur• l'Isonzo, où cependant la pluie et le brouillard ont grandement entravé les opérations, les Italiens ont consolidé leurs succès autour de Monte-Nero, où 'ils ont occupé les positions commandant les approches de Plezzo. Suivant des nouvelles provenant de correspondances particulières, la chute de la forteresse de Tolmino ne serait plus qu'une question de jours, et cet événement sera le plus important qui se soit déroulé jusqu'ici sur ce front: La victoire de Plava, permettant le développement de concentrations vers Gorizia, au sud et au nord de Tolmino, a d'autant plus de signification qu'elle s'est produite là où le général Cadorna avait le plus de liberté d'action pour organiser une, grande bataille ; et cette victoire démontre non seulement la supériorité stratégique des généraux italiens, mais également la ténacité de leurs troupes. En Roumanie, la situation se tend de plus en plus, et ressemble à l'état, d'esprit qui régnait en Italie avant la guerre. Tout semble tari9 croire que les Roumains prendront, dans un avenir rapproché, une attitude qui affermira encore les rangs des Alliés dans leur lutte •contre les Barbares. APPEL AUX MEDECINS. ^ Le Dr Clément Philippe, président de la Société belge de médecine en Angleterre et médecin du ministère des colonies à Londres, fait un urgent appel patriotique à ses confrères réfugiés en pays étrangers. Le gouvernement italien" vient de rappeler sous les drapeaux plus de 30 médecins italiens employés au Congo, et nos vaillants agents de la colonie sont à la veille de manquer de soins médicaux. Pour les conditions d'engagement, qui sont fort avantageuses, et toutes communications à ce sujet, s'adresser au Dr Philippe, Palace , Hôtel, Bloomsbury-street, London, W.C. 'V — Un obus allemand de 420, mesurant 1 m. 54 de hauteur, qui tomba dans la région de Verdun sans éclater, vient d'être placé dans la cour des Invalides, à Paris, où le public est admis à visiter le monstre. L'obus ne pèse pas moins de 950 kilos. Une pareille surprise sera réservée à nos concitoyens. Plusieurs obus du même calibre, en effet, qui se trouvent en possession des belges, seront exposés au musée de la Porte-fle-Hal dès que les Boches auront été chassés ùe Belgique. L'ARRESTATION DES JESUITES A ANVERS. DES INCIDENTS. A la suite de l'information que nous avons publiée, nous avons reçu, de très bonne source, les renseignements suivants:— ; Les autorités allemandes ont fait samedi, J 12 courant, au collège Notre-Dame, avenue des ; Arts, une descente et une perquisition. Le ( R. P. Ministre (le P. Boone), le R. P. Gérard ( Debruyn, et. le frère-portier ont été arrêtés sous prétexte d'avoir favorisé le départ de ( jeunes gens pour l'armée belge. Le même ( jour a été arrêté un père rédemptoriste, et quelques jeunes gens s'occupant de pàtro- ( nages (dont, paraît-il, M. De Hasque). Ils ont été conduits à la prison, et mis au secret. Lors du transfert à la prison, des manifes- j tations se sont produites dans le quartier « populaire de la rue de la Pélisse, adjacente. Une quarantaine de soldats, bayonnette au < canon, ont dû prêter main forte à la police -(secrète allemande). Heureusement tout s'est 1 borné à quelques bousculades. L'émotion à Anvers est considérable. La j situation y devient intolérable: les espions y ] circulent par centaines. La situation écono- ( mique reste également déplorable... ; D'autrepart nous lisons dans 1' "Echo Belge":— < Un gros incident vient de se produire. Les espions dont notre ville est infestée et infec- 1 tée par les soins du gouvernement allemand, pour toucher sans doute la prime à laquelle ' ils ont droit, avaient décidé de dénoncer les 1 jésuites de l'avenue des Arts sous prétexte ^ que ceux-ci avaient favorisé la fuite de jeunes Belges, aptes au service militaire. Le coup fut ' manigancé à la " Kommandantur." Un beau jour, des soldats en armes se présentent devant l'établissement des jésuites, font irrup- 1 tion, se ruent" dans les chambres des religieux { qui étaient encore tous au lit et les mettent 1 en état d'arrestation. Le bruit de cette nouvelle manifestation de la. Kultur parvint bientôt aux oreilles des nombreux habitants de la ' place de l'Ancien Canal et des environs. Et ; avant qu'il fut longtemps, l'avenue des Arts était noire de monde. Les jésuites, au nom- ; bre d'une bonne trentaine, allaient d'ailleurs bientôt sortir, encadrés de militaires. Ce fut-une ruée; une bousculade insensée et tout de suite des clameurs se firent entendre. On criait, on sifflait, bref un vacarme épouvan- ' table. Difficilement, au milieu de ce concours de monde, le cortège se fraya un chemin et l'on arriva... rue des Béguines. Parfaitement! Les "jésuites furent enfermés dans la prison tandis que les soldats boches s'occupaient de déblayer la rue encombrée de public. Evidemment tous les habitants étaient aux fenêtres et cela encore n'alla pas sans cris, sans huées, sans vacarme. Un charivari qui dut en dire long aux Allemands sur la popularité qu'ils ont su acquérir. Plus on y songe et plus il devient impossible qu'un seul sujet allemand se risque à habiter notre pays avant de très longues années. Il paraîtrait que quelques jésuites auraient été relâchés. Mais vous pouvez sans peine vous imaginer l'émotion, la colère, la nervosité que provoqua ce nouvel attenta à la religion catholique. " Gott mit huns ! " A LA "DEUTSCHE SCHULE." DE BRINN SE MARIE. Quel Anversois ne connaît, au moins de nom, le professeur de l'école allemande de la rue Quellin, Pilate de Brinn Gaubast, Canadien-français ou Français-canadien (on ne sait au juste et, vraisemblablement, il ne le sait pas lui-même), renégat distingué, qui vient de se montrer dans toute sa hideur à présent que les Allemands sont rentrés à Anvers, en maîtres—pour quelque temps. Jadis, c'était une façon de pédant assez'encombrant, mais qui ne faisait tort à personne, sinon aux écrivains, dont il analysait les œuvres dans " Le Méphisto " en une série d'articles filandreux. Ses élèves ® belges cependant ne le " gobaient " pas et il nous souvient d'un chahut organisé au Théâtre des Variétés un jour que, pour un cachet d'un louis, Pilate de Brinn Gaubast parla d'un grand classique français. Ce fut le chahut, un chahut fantastique, les cris, les coups de sifflets, les lazzis, un tapage d'enfer mené par tous les élèves (et les amis des élèves belges) de l'école allemande où, vraisemblablement, de Brinn Glaubast s'était conduit comme un Allemand. De mémoire d'habitué des "Variétés," où cependant les chahuts atteignirent parfois à l'expression la plus bruyante, on n'entendit un tel charivari. Dans la coulisse, le directeur Paul Jorge conviait, avec un sourire malicieux, le pédagogue-conférencier à revenir saluer le public. Ce qu'il fit une demi-douzaine de fois de suite, applaudi par l'élément boche, sifflé par l'élément belge et, finalement, couronné de lauriers par'les soins d'un jeune gamin allemand surgi de derrière un portant, avec une façon de couronne qu'il était allé, chercher, vraisemblablement, au magasin ' ' d'accessoires. Mais déjà à cette époque—et c'est à présent seulement que le fait nous frappe—les Boches lui étaient sympathiques et il était sympathique aux Boches. On peut se demander l'attitude qu'eût dès le début de la guerre ce membre de la colonie française qui vient de déposer son faux-nez et sa barbe postiche pour nous apparaître dans toute sa laideur. Nous avons dit qu'il était rentré rue Quellin derrière le Dr Ga-ster qui fut publiquement convaincu de faux témoignage. Joli monde, comme on voit, auquel les Anversois sont conviés à confier leurs enfants ! Et voici qu'aujourd'hui Pilate de Brinn Gaubast va, enfin, convoler en justes noces. Et qui époùse-t-il? Une Allemande. C'est le triomphe de sa carrière! Souhaitons-lui donc la grande naturalisation à bref délai. Il a bien mérité de sa nouvelle patrie. Car il est bien entendu, n'est-ce pas? qu'au jour de la victoire il sera compris parmi ceux qu'on priera de vider les lieux. Et vous verrez qu'il s'en acquittera certainement mieux que de l'édu< ation de nos enfants. M. CARTON DE WIART A LONDRES. UNE REUNION PATRIOTIQUE A LA " BELGICA." La société " Belgica," dont on ne peut assez ipprécier les services rendus aux réfugiés, fait nieux que de promettre. Elle tient largement ies promesses. La réception de M. Carton de Viart, minstre de la justice, et de M. Goblet l'Alviella, vice-président du Sénat, continue, le façon brillante, la série des réunions tenues i Londres depuis le jour où un grand nombre le nos .compatriotes se sont trouvés forcés de luitter momentanément leur Patrie. Les ocaux hospitaliers d'Hanover-square ayant >té jugés trop exigus pour l'importante assemblée qui fut tenue hier après-midi, à quatre îeures, c'est dans la grande salle de l'Ecole >olytechnique que la " Belgica " tint à recevoir ses' hôtes distingués. Tout ce que la colonie belge à Londres compte de personnalités marquantes se trouvait dans la vaste salle, tandis que sur l'es-rade avaient pris place: M. le ministre de Belgique Paul Hymans; M. Vandervelde, ninistre d'Etat; M. le consul-général Pollet, es députés Destrée, Standaert et Royer, ainsi lue les délégués des différents cercles établis i Londres. En ouvrant la séance, M. le président dit ju'il doit à la parfaite entente existant entre es Belges dé souhaiter la bienvenue aux hôtes le marque qui viennent honorer la tribune de a " Belgica." Le but de cette réunion, dit-il, ïst d'exprimer à ceux , qui conduisent nos lestinées notre reconnaissance et notre admi-•atian, et la réponse qu'ils donnèrent à l'en-lemi commun à l'heure du danger sortait du ïœur de tous les Belges. Après avoir rendu hommage aux qualités norales et intellectuelles de. l'honorable ninistre de la justice, unissant à la goguenar-lise^wallone la ténacité du Flamand, le président fait une allusion délicate0 et émue à .'arrestation arbitraire de l'admirable com-Dagne de M. Carton de Wiart, dont le seul •rîme était d'avoir trop aimé sa patrie et les riens. Le président de la "Belgica" s'adresse ensuite à M. le sénateur Goblet d'Alviella, plus /ert que jamais, dont l'ardeur et l'activité ne se sont jamais trouvés en défaut depuis les pénibles épreuves traversées par notre pays st qui s'en est allé porter la bonne parole dans ,ous les centres belges de la Grande-Bretagne. M. Carton de Wiart se lève ensuite et d'une voix prenante prononce un admirable discours qui aura mis du baume au cœur de Ceux que de longs mois d'exil ont quelque peu déprimés.Il est bon, dit l'honorable ministre, qu'entre Belges nous nous retrouvions et nous retrempions dans la «communauté de nos énergies et ie nos espérances, car tous les groupements représentés dans cette assemblée sont comme Lin morceau de la Patrie. Malgré les épreuves, jamais notre pays dispersé n'a vécu d'une vie plus rayonnante et plus intense. Belges du dedans qui souffrent de la présence d'un ennemi détesté, et vous, Belges, du dehors, dont les souffrances à l'étranger ne sont pas moins réelles, vos peines et vos cœurs se confondent dans les plaines de l'Yser où nos enfants combattent une lutte héroïque. C'est là que doit être notre pensée et que nous devons fortifier notre union .pour l'avenir ! Le délicat littérateur prenant ensuite le dessus, M. Carton de Wiart fait un tableau singulièrement évocateur* du théâtre de la guerre et dépeint, en poète, la plaine nue et sinistre sur laquelle pleuvent shrapnels et obus et qui servit de tombeau au meilleur de notre sang. Sur ce coin de terre sacrée que d'admirables vertus que nous devons encourager, et le levain qui pénètre nos braves petits soldats c'est la haine de l'envahisseur, c'est surtout l'honneur de servir sous les ordres de notre jeune Roi ! Puis, aux acclamations de toute l'assistance, c'est un- hommage vibrant et d'une mâle éloquence qui glorifie les qualités de notre glorieux souverain, lequel pas plus à l'Yser qu'à Hofstade, que dans la retraite d'Anvers n'a .voulu quitter d'un pouce sa chère armée. Il justifie cette parole de Des-chamel: "Son nom sera béni, tant que l'honneur fleurira au cœur des hommes." L'orateur consacre ensuite des paroles émues à la Belgique souffrante qui apparaît aux peuples comme la madone avec dans le cœur le glaive de toutes les douleurs mais confiante "dans l'immortelle justice. Malgré tout, dit M. Carton de Wiart, la population belge n'a pas cessé un instant de seconder nos vaillants soldats et est restée admirable depuis lors. " Le droit prime la force ! " Voilà la grande leçon que la petite Belgique a donné au monde et qui lui confère, à jamais, un prestige incomparable ! Après avoir donné des conseils fort sages à nos compatriotes, forcés de vivre à l'étranger, auxquels il recommande des qualités d'obéissance, de confiance et de patience, l'orateur, fréquemment interrompu par les applaudissements, après avoir proclamé que jamais les Alliés n'accepteraient' une paix qui ne muse-lerait à jamais le " chien enragé " allemand, termine de façon magnifique par des paroles d'espérance, disant que si nous savons garder notre patience les résultats dépasseront les espérances les plus optimistes Si chacun fait ce qu'il peut, de'nouveau le fer pourra servir à fabriquer le soc de la charrue et le monde revivra dans la saine atmosphère de la justice et du droit. M. le ministre d'Etat Goblet d'Alviella se leva ensuite, et en un .discours d'une jolie finesse parla des devoirs des Belges. Faisant allusion à certaines menées visant un remaniement ministériel et auxquelles il est inutile d'attacher plus d'importance, l'orateur compara le gouvernement, actuellement au Havre, au pilote d'un navire au service duquel on ne renonce pas au milieu de la tempête. Cette remarquable assemblée se clôtura de façon artistique, grâce au concours de Mme Feltesse, du théâtre de la Monnaie, qui chanta de façon superbe: "A Ceux qui glorieux sont morts pour la Patrie " et " En avant," deux récentes compositions de Xavier Leroux. AVIS AUX BELlita. LE MARIAGE DES REFUGIES EN ANGLETERRE. A. Les mariages entre Belges ou bien entre Belges et étrangers qui ne sont pas de nationalité anglaise peuvent être célébrés dans le: Royaume-Uni devant les autorités anglaises, dans les formes prescrites par la loi anglaise. Les unions ainsi contractées seront reconnues comme valables en Belgique si toutes les conditions de fond requises par la loi belge ont été remplies par le ou les futurs époux belges. Ces conditions de fond sont: lo le libre consentement des parties; 2o le consentement des parents ou à leur défaut celui du conseil de famille (voir plus loin) ; 3o la nécessité pour le futur d'avoir 18 ans révolus et pour la future 15 ans révolus ; 4o l'absence de liens de parenté ou d'alliance aux dégrés prohibés. ^ Sous ce rapport le mariage est prohibé à tous les 'degrés entre ascendants et descendants légitimes ou naturels et les alliés dans la même ligne; entre frères et sœurs légitimes ou naturels et alliés au même degré; entre oncle et nièce et entre tante et neveu. Le mariage entre beau-frère et belle-sœur, ou r bien entre tante et neveu, oncle et nièce, peut être autorisé par le Roi. Les intéressés doivent obtenir le consentement de leurs parents à l'union qu'ils se proposent de contracter; mais si ces derniers^se trouvent dans la partie occupée du territoire et qu'il n'y a pas moyen de communiquer avec eux, les mineurs de moins de 21 ans sont tenus dè recourir aux formalités prévues par la loi beige pour suppléer à ce consentement; ils doivent faire devant le consul de Belgique dans la circonscription consulaire duquel ils se trouvent, ou à la Légation de Belgique, et en présence de deux témoins majeurs dé l'un ou l'aatr#sexe, une déclaration sous serment attestant que l'ascendant est dans l'impossibilité de donner son consentement. Il en sera dressé procès-verbal et copie en sera remise au futur époux. Il y a lieu de noter que les Belges ayant quitté la Belgique depuis moins de six mois doivent, pour éviter que leur mariage ne puisse être considéré comme clandestin, faire publier les bans en Belgique. Si, par suite de l'occupation ennemie, la publication des bans ne peut être effectuée, il y a lieu pour les intéressés de demander dispense de la publication, soit à la Légation, soit-au Consulat de Belgique compétent. B. Pour les mariages mixtes entre Belges et Anglais, les formalités que les intéressés ont à remplir sont les mêmes que celles qui étaient exigées avant la guerre; ils doivent, avant de contracter mariage, obtenir de la Légation de Belgique à Londres un certificat attestant que toutes les formalités requises par la loi belge ont été remplies. Tous les militaires, en activité de service ou admis à la réforme, doivent, avant de s'adresser au Consul ou à la Légation, obtenir de l'attaché militaire de Belgique à Londres, India House, Kingsway, 3e étage, une autorisation écrite leur permettant de se marier. Cette pièce devra être transmise par l'intéressé à l'agent consulaire compétent à l'appui de sa requête. Dans les trois mois de leur retour en Belgique, les Belges qui se seront mariés en Angleterre, auront à faire transcrire l'acte de célébration de leur mariage sur les registres de l'état civil du lieu de leur domicile. Le certificat qui leur est délivré, au moment de la célébration de leur mariage, par les autorités locales (" marriage certificate ") doit être légalisé d'abord par le Home Office, puis par le Fofeign Office et enfin par la Légation de Belgique à Londres. Ces légalisations n'entraînent, aucun frais. La Légation peut se charger de l'accomplissement de ces trois formalités. A PROPOS DU GENERAL JOFFRE. Comme Bonaparte, lé général Joffre croit à la chance qui " est toujours de son côté." En 1394, il fut envoyé à Tombouctou pour venger la mort du général Bonnier et de ses hommes. En ce temps-là, Tombouctou était le Lhassa des tropiques, la ville mystérieuse par excellence. Quatre hommes seulement avaient pénétré dans ses murs. Joffre défit les Touaregs, qui possédaient la cité, y établit des réformes et y fit naître la prospérité et la sécurité. Dans cette expédition périlleuse le général courut un danger imprévu. Il fut piqué à l'œil gauche par un insecte venimeux. On craignit pour sa vue, et il lui fut ordonné de porter un bandage. Joffre s'y refusa, disant que, dans ces conditions, il ne pourrait commander à ses troupes. — Alors, il vous faut mettre des lunettes bleues, dit le docteur, ou vous deviendrez aveugle. Le général sourit, disant que le désert n'est pas un lieu où l'on puisse trouver ces instruments.L'œil s'enflamma de plus en plus, sans inquiéter le patient qui croyait à son étoile. Et violà qu'un jour, on lui apporte un paquet destiné à un soldat resté en arrière. 'Ce paquet continait—ô surprise!—une paire de lunettes bleues! C'est ainsi qu'il conserva la vue, pour le plus grand bien de la France de 1914, mais avec son œil gauche il ne voit pas très nettement les objets qui lui semblent recouverts d'un voile léger. — Une sentinelle allemande a tué un jeune homme de Bouchautshaven qui tentait de passer la frontière; un autre a été blessé. Leurs compagnons, dont quelques-uns étaient blessés, ont réussi à pénétrer en territoire hollandais.— Le bruit court que le directeur de la Centrale Electrique de Langerbrugge aurait été fait prisonnier pour avoir refusé de livrer des câbles aux Allemands. L AIDE JArUlNAIot. POUR LES BLESSES ET REFUGIES BELGES. Comme suite aux renseignements publiés sous ce titre à diverses reprises déjà dans la Métropole, d'après des communications reçues de Yokohama, nous désirons mettre soùs les yeux de nos lecteurs les indications suivantes qui nous sont transmises de Tokio. C'est la légation du roi au Japon qui a la direction du mouvement de généreuse sympathie qui s'est immédiatement manifesté pour la Belgique dans toutes les provinces de l'Empire du Soleil Levant. Sous les auspices de la légation, Mme la baronne d'Anethan, v^uve de l'ancien ministre de Belgique au Japon, et Mme Lemaire de Warzée d'Hermalle, épouse du secrétaire de la légation, les deux seules dames belges résidant dans la capitale, ont fontlé le " Belgian Relief Fund." Ces dames, avec le concdtirs de plusieurs dames japonaises, parmi lesquelles se trouvaient la comtesse Okuma, femme du président du conseil des ministres, la baronne Kato, femme du ministre des affaires étrangères, la princesse Oyama, femme du maréchal de ce nom qui occupe aujourd'hui une des plus hautes charges à la cour, et une quantité d'autres appartenant à différents rangs de la société, se sont- occupées de recueillir des sommes destinées à venir au secours des Belges, réfugiés et ceux résidant en Belgique, suivant les besoins les plus pressants qui seraient signalés. En outre, en collaboration avec l'ambassade de France, la légation instituait la Société de Secours aux blessés et malades des armées, belge, française et japonaise. Cette société était placée sous le haut patronage de Leurs Altesses Impériales les princes et princesses Kan-in, Higashi-Fusliimi et Nashimoto. Le comité d'honneur comprenait les personnages officiels les plus hauts placés. Cette société a terminé ses travaux. Elle a réuni près de cent et trente mille francs, dont les trois dixièmes ont été employés à l'achat d'objets destinés aux soldats belges et qui ont été envoyés à M. le ministre de la guerre au Havre. En même temps Mme de Warzée d'Hermalle, déjà citée, collaborait avec l'ambassadrice d'Angleterre à la direction de la section de Tokio du " Queen Mary's Guild " qui s'est occupé de la confection d'objets destinés aux Belges et Anglais éprouvés par la guerre. De nombreuses caisses âe. vêtements, produits du travail de ces dames, ont été envoyées en Angleterre et les Belges en ont eu leur large part. Le " Belgian Relief Fund," dont il est parlé plus haut, voyant le succès de son entreprise, résolut de se scinder pour pouvoir donner plus d'extension à son œuvre. C'est pourquoi les dames japonaises mentionnées plus haut formèrent une société distincte, connue sous le nom de "Japanese Ladies' Belgian Relief Society." Cette association est placée sous le haut patronage de Son Altesse Impériale la princesse Fushimi et la présidence de Son Excellence Mme la marquise Nabeshima. Les deux groupes continuent leur activité sous les auspices de la légation avec les résultats très encourageants. À la demande du " Belgian Relief Fund," M. Casteur, consul de Belgique à Kobe, a cherché à recueillir des fonds dans sa circonscription consulaire. Il a réussi à obtenir que 1' " Osakâ Asahi," un des principaux journaux japonais, ouvre une liste de souscription en faveur des Belges. Cette liste vient d'être close, et M. Murayama, le propriétaire du journal en question, en a remis le montant à la légation, soit plus de 75,000 francs. Jusqu'à présent le "Belgian Relief Fund " a Téuni plus de 36,000^ francs et la " Japanese Ladies' Belgian Relief Society" plus- de 88,000 francs, ce qui fait un total de près de deux cent mille frands qui a été réuni jusqu'à ce jour par les différentes comités travaillant sous les auspices de la légation belge à Tokio. En outre, de ce montant la légation a reçu et expédié aux intéressés beaucoup d'objets en nature, vêtements pour soldats et réfugiés, objets de pansements pour hôpitaux, etc. A cet égard on a éprouvé une certaine surprise à Tokio en lisant dans une correspondance datée de Yokohama le 23 février 1915 et parue dans la Métropole, quelques semaines plus tard que la Société de la Croix rouge du Japon avait offert au consul-général de Belgique à Yokohama Ï4 caisses renfermant des objets de pansement. Tout le monde sait ici que ces objets ont été donnés à la légation laquelle a fait envoyer les caisses les contenant au consulat en question, en vue de leur expédition en France par le port de Yokohama. Il est de même des dix caisses contenant du thé japonais donné par l'association centrale du thé au Japon, dont il est question dans la même, correspondance. Ce don aussi a été offert à la légation pour les soldats belges et n'a , été transmis au cons'ulat de Yokohama qu'en vue de son expédition en France. Les journaux de Tokio ont récemment rendu compte d'une réunion des Dames japonaises de la " Belgian Relief Association" qui a eu lieu à la Légation de Belgique. Plus de 150 dames étaient présentes, y est-il écrit, et y ont entendu des discours prononcés par le comte délia Faille de Leverghem, ministre de Belgique, la trésorière et la présidente de l'association, par M. 'Sugimura, corresponr dant du journal " Tokio Asahi," récemment revenu d'Europe et qui a été reçu en audience par le roi Albert, à l'effet de remettre à ,Sa Majesté un sabre ancien japonais, symbole d'honneur et témoignage de sympathie de la nation japonaise. Mme la baronne d'Anethan a aussi parlé et des projections lumineuses montrant les dévastations causées par la guerre en Belgique y ont été expliquées par M. Polain, vice-consul de Belgique. Une autre réuion du même genre a aussi eu lieu à la légation peu de temps avant. Y assistaient des répresentants des principaux journaux de la capitale et des membres de l'association " Belghi-Kwai." ' Des conférences sur les événements de Belgique ont été . données devant divers auditoires à Tokio par le ministre de Belgique et le personnel de la légation. IVIUINllt.UK BtLUÏ. DES 11,12, 13,14,15 ET 16 JUIN. LEVEE DE MILICE, 1915. COMMISSIONS DE RECRUTEMENT. Art. 10.—Après la. clôture des opérations, chaque Commission de recrutement lait parvenir au département da l'Intérieur la liste des hommes qui,ont été appelés à comparaître devant elle avec indication des décisions prises ou du motif de la non comparution. Elle y joint les déclarations de serment reçues par application de l'article 4 de l'arrêté-loi» déclarations qui doivent être dûment signées par les intéressés. Art. 11.—Les Commissions de recrutement sont autorisées à correspondre avec les autorités étrangères pour tout cc qui concerne l'exécution du présent arrêté. Elles 6'cntendent, le cas échéant, avec elles, pour toutes les mesures nécessaires i cette exécution. Art. 12.—Les décisions de la Commission de recrutement sont exécutoires nonobstant appel (article 35 loi milice). L'appel doit être adressé par écrit au ministre de 1 Intérieur dans les quinze jours de la décision t-i l'appelant a assisté à la séance, de la notification de la décision dans la cas contraire. . Les appelants désignés pour le service doivent laire parvenir leur appel par l'intermédiaire • du commandant du centre d'instruction où ils se trouvent. L'appel doit indiquer d'une manière suffisante celui qui l'interjette, l'adresse exacte de l'appelant, la décision attaqué© et ce qui motive l'appel. La notification do la décision doit, éventuellement, être jointe à. l'appel. Lo ministre de l'Intérieur instruit les appels et les fait parvenir à la Commission compétente visée par «l'article 7 de l'arrêté-loi du 1er mars 1915. . Ari. 13.—Pour les intéressés ne résidant pas dans la localité où siège la Commission de recrutement, un bon de transport sera joint à chacune des convocations adressées par la dit© Commission. En cas d'inaptitude. physique ou d'exemption, un bon de transport sera délivré pour le retour d'à l'inscrit au lieu de sa résidence. Chaque intéressé reçoit en outre une indemnité de fr. 1.50 et s'il lui est impossible de rejoindre le jour même le lieu de eu. résidence, il lui sera remis une,indemnité de logement du même impor^^ Ces sommes sont payées sur acquit, le jour de la t^Hce, par les soins de l'autorité^militaire. Art. 14.—Les membres civils des Commissions do recrutement seront indemnisés sur les bases de l'arrêté royal du 27 , février 1914 suivant états à déterminer ultérieurement. Toutefois, s'ils sont fonctionnaires, ils recevront les indemnités de vacation plus les irais de route mais non les frais d© séjour. Les officiers attachés à ces Commissions seront considérés comme se trouvant en mission à l'étranger et la circulaire ministérielle du 22 avril 1915, no. 68,570, pourra éventuellement leur être appliqué. Art. 15.—Est réputé réfractaire celui qui. tombant sous l'application de l'arrêté-loi, ne s'est pas fait inscrire dans lo délai fixé; il est recherché par la gendarmerie et astreint à un service actif de quatre ans. Le réfractaire dont le motif d'excuse a été admis par lo Roi est assimilé au milicien ordinaire. Dan6 ce cas son service est de même durée que celui du milicien. Art. 16.—Comme le réfractaire, le défaillant est recherché par la gendarmerie et astreint à un bcrvice actif de quatre ans, s'il n'a pas pu faire valoir de motifs d'excuse. Art. 17.—-Les Belges visés par l'arrêté-loi qui ont employé des moyens propres à faire naître ou à développer des mala: aies ou infirmités pour se faire exempter du service ou qui se sont mutilés ou laissé mutiler dans ce but, soit que leur exemption ait été admise, soit qu'elle ait été rejetée, seront punis d'un emprisonnement do 8 jours à 2 ans. A l'expiration de leur peine, ils sont mis à la disposition du ministre de la Gijerrc pour un terme de huit ans. Art. 18.—Si un milicien se trouve dans le cas d'être exclu du servie© militaire »par application de l'art icle. 22 de la loi sur la milice, il sera signalé au ministro de l'Intérieur. • Si le fait est découvert après les opérations des Commissions de recrutement, il est dénoncé au ministre de la Guerre. Art. 19.—Les Belges visés par l'arrêté-loi qui viendront séjourner en France à l'avenir seront tenus de signaler immédiatement leur présence au ministre de l'Intérieur. Art. 20.—Les hommes restés veufs avec un ou plusieurs enfants, de même que les divorcés aVec enfants ayant la rrardo de ceux-ci, seront assimilés aux mariée visés par, le paragraphe 4 de l'article 2 de l'arrêté-loi. Art. 21.—Les agents radio-télégraphistes oui sont à bord des bateaux de l'Etat belge faisant de. transports pour l'armée et qui sont visés par l'arrêté-loi devront comparaître devant la Commission de recrutement la plus voisine de leur port d'escale. S'ils sont reconnus aptes au service, ils seront incorporés au génie, compteront à l'effectif du dépôt de cette arme et seront placés immédiatement en congé sans solde à l'effet ' de continuer leur service sur les paquebots de l'Etat belge. Art. 22.—Les ouvriers des établissements de fabrication de l'artillerie belge qui ont des obligations de milice dérivant de l'arrêté-loi devront 6e présenter devant la Commission da recrutement no. 6. Ils seront incorporés à l'artillerie de la 6me division d'armée où ils compteront à l'effectif du dépôt et seront ensuite envoyés en congé sans solde séance tenante pour continuer à travailler aux établissements précités. Art. 23.-—Les agents au service de la Colonie et. séjournant actuellement en Franco ou dans la partie de la Flandre occidentale non occupée, seront incorporés sur pièces et considérés comme étant en congé sans solde. Art. 24..—Les sujets belges qui travaillent dans les établissements français fabriquant du matériel de guerre et des projectiles et porteurs d'une attestation du modèle A A seront assignés à l'infanterie et placés séance tenante en congé sans solde pendant la durée de leur séjour dans ces ateliers. I.a même mesure sera appliquée aux miliciens qui débarquent en France venant de Hollande ou d'Angleterre pour s'embaucher dans un dts établissements visés ci-dessus. Art. 25.—Si un milicien se trouve être le parent ou l'allié jusqu'au 4e degré d'un membre de la Commission de recrutement, il sera immédiatement dirigé sur la localité. Ja plus voisine où siège une autre Commissipn de recrutement. Art. 26.—Les membres des Commissions de recrutement veillent à ne pas déclarer aptes au service des hommes impropres à l'état militaire. En appliquant les tableaux des maladies donnant droit à l'exemption", les membres comme le médecin s'inspirent des commentaires annexée à ces tableaux. Il y aura lieu de remarquer, toutefois, que pour l'artilW.o de campagne le poids de l'hommo pourra atteindre 75 kilogrammes.Les recrues reconnues inaptes pour l'infanterie, mais aptes pour la cavalerie, devront avoir une taille comprise entre 1 m. 62 et 1 m. 70. Quant à. celles à désigner dans les mêmes conditions pour l'artillerie, elles devront avoir de 1 m. 66 à 1 m. 72. Art. 27.—En cas de doutes au sujet des infirmités ou maladies invoquées par un milicien ou s'il y a présomption grave que des moye.ns ont été employés pour les provoquer ou les a.ggraver. la Commission de recrutement peut ordonner la mis? en observation dans un hôpital militaire pendant un laps de temps qui ne dépassera pas auinz'e jours. On observera à cet égard les instructions de l'inspeeteurrgénéral du service de santé. Il sera statué ultérieurement sur leur cas comme sur celui des miliciens visés par l'article 6 de l'arrêté-loi. Le Havre, le 23 mai 1915. (A suivre.) AVIS. COMPAGNIE DU CONGO BELGE. Société à responsabilité limitée. SIEGE SOCIAL: MOBEKA-BANGALAS-CONGO BELGE. A raison des difficultés qu'il y a de réunir au siège administratif les documents nécessaires à l'établissement du bilan annuel, l'assemblée générale et statutaire qui devait être convoquée pour le 5 juillet 1915, est remise à une date ultérieure et sera annoncée régulièrement dès que les circonstances le permettront. — L' " Handelsblad " d'Anvers a été suspendu pour quinze jours à la suite de la publication d'un article sur la bataille de Waterloo ! ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UtiL Des ouvriers belges désirant travailler dans 1® Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges'' (qui sont les seules autorisées par le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois à conférer, surtout dans les industries agricole» et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau des postes de la localité. Des Belges se trouvent dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à Aldwych Skating Rink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.r.p PROFESSEUR C. Verbrugge et Madame, 81, Chee. de Malines, Anvers, et 3y, Grove End-road, St. John's Wood, ont la profonde douleur de faire part de la mort inopinée de leur cher fils Elie âgé de 14 ans. Le service aura, lieu mercredi 23 juin à lOh. du matin & l'église de " Pur Lady," Grove-road, St. John's Wood. NOUS mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employes qui ne visent qu'à leur escroquer de l'argent. Ne ve» ez d» cautionnement ou de garantie qu'avec les références les plui sérieusesl

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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