La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 16 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/kw57d2r92r/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE. VENDREDI 1<> AVRIL 1915. N° 106. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANCAIS. SUCCES AU BOIS DAILLY. AVANCE EN ALSACE. ' i i'ARlS' 15 avril.—Communiqué officiel de 15 heures: près de Lu Bosselle,' hotte artillerie lourde a ■ictnii'- copiplètémeiït .lés .tranchées et abris en-nerai> ii jSivjllcrs. . ■ ...... "ljArgouuev prè^'de Fontaines et Charmes, une -i.,® purement. locale de tranchée à tranchée a "uljeu à -nôtre-avintagé." - Np.tre supériorité sur jVimemi o'affinne de iilus an plus dans ce sec- Aus Eparges, l'ennemi a .bombardé nos positions, mais n'a pas attaqué. ' Au Bois "d'Aiily nos récents progrès nous ont -endus maîtres d'une portion de la principale tranchée allemande et au nord de cette tranchée •une bande de terrain longue de *100 mètres et rge de 100 mètres. Près de la .route d'Essey-Flirey, dans le Bois de Mortmare- la nouvelle tranchée que nous avons conquise est toujours entto*:i)às mains. p.Ô3 de Feyenhaye il y. a eu un bombardement sans attaque d'infanterie. Au Bois-le-Prêtré, après avoir conquis, le 13, ùne portion de la ligne ennemie, nous avons maintenu nos gains et arrêté une contre-attaque. ' ' i;u Alsace, au nord de la Louch, noufe avons avancé do 1500 mètres vers Schnepfenriethkopf, aù jud-ouest dé Metzerel.-—Reuter. PARIS, .11 avril.:—Communiqué officiel de 23 fcenres:— Près de Bar rv-au-B ac-n ou s .avons enlevé hier ioir une tranchée allemande que l'ennemi a re-pri.-e. Pendant la nuit nous nous sommes installés à proximité immédiate, dans une tranchée nouvelle. En Champagne, dans la région de Perthes, un détachement d'infanterie allemande a tenté de sortir des tranchées et a été arrêté sur place par notre feu. Aux Eparges, une contre-attaque a débouché hier soir de Combres. Elle a été immédiatement arrêtée par notre artillerie. Au Bois d'Aiily nous, avons élargi notre front et repoussé une contre-attaque. Au Bois de Mortmare nous avons fait des progrès à l'ouest, de notre ligne et repoussé deux mitre-attaques. Des prisonniers, un canon de trente-sept centimètres et beaucoup de fusils et munitions sont restés entre nos mains.—Reuter. VERSION AT.T.EMWhR BERLIN, 15 avril.—Le grand quartier-général publie le communiqué .suivant:— Sur le théâtre occidental de la guerre, entre la Meuse et la Moselle, ÏI n'y a eu hier que des engagements d'artillerie. A MarchèviUe, les Français subirent de fprtes rwtes après trois, attaques inutiles. "A l'ouest de la grand'route d'Essey à Flirey, la bataille pour une petite section de tranchée dura jusqu'à la nuit. Dans le Bois-le-Prêtre et autour, des attaques françaises échouèrent. Des divisions ennemies avançant contre nos positions au nord-est de Manonviller lurent repoussées par nos réserves, avec de fortes pertes. Pour 'e reste, il n'y a eu que les duels d'artillerie.—Wireless Press. RAID AERIEN EN ALLEMAGNE. UNE ATTAQUE A AIX-LA-CHAPELLE.AMSTERDAM, 15 avril.-—Le bruit court à Liège nue des aviateurs ennemis (Alliés) ont jeté des bombes sur la voie feîrée. d'Aix-la-Chapelle à Liège.—Central News. AMSTERDAM, 14 avril.--—Un télégramme de Kailsruhe dit que hier matin un aviateur hostile a survolé plusieurs endroits dans la partie sud de la Forêt Noire. Quatre bombes furent jetées à fcioc-kach.—;Reutçr. UN ZEPPELIN DETRUIT. AMSTERDAM,' 15 avril.—Le corespondant à ■'Ecluse du " Tèlegraaf " dit qu'un dirigeable, probablement un Zeppelin, s'enchevêtra dans des arbres près d'Aal.terburg, à 15 kilomètres de Tirle-mont. La machiné-fut touchée par des coups de ■u des Alliés et un.grand'nombre des membres ■ - l'équipage doivent .avoix.été tués.—Exchange. AMSTERDAM, 15 avril.—rD'après le correspondant du "Telegraaf" à l'Ecluse, les bruits au sujet d'un accident de-Zeppelin sont confirmés d'Eecloo. .... .:..v '••'est. à Aalterburg, à, 15 kilomètres de Thielt, le canal de Bruges À Gand, qu'un dirigeable s'einbarrassa dans, leà arbres,- après avoir été endommagé-dans un-combat-au-dessus des lignes des Alliés. ' Plu siê'urs hommes de l'équipage furent tués.— «euter. BOMBES AERIENNES SUR BRUGES. AMSTERDAM, 14 avril.—Le " Tijd " apprend 1 1' "Ecluse" qu'un Zeppelin fut canonné et f-K.l «iiunagé près d'Ypres, là nuit de lundi, mais ' vint néanmoins à rentrer à Thielt, où il •"•tterrit dans les lignes allemandes. IMwirnclie matin, quatre aéroplanes alliés sur-yolèî'Mit. Bruges, bombardant la ville de divers points. TTh aviateur lança des bombes, lundi d.trnior. sur les anciens docks de Bruges, et y oemolit deux maisons. Un cinquième sous-'""in est pasgé par Bruges jeudi dernier, venant "6 Gand, et se dirigeant vcrs'Zeebrugge.—Reuter. '-'ETAT DE SANTE DU GENERAL LEMAN ( "PARIS/ • Î t avril.—Ûn représentant du Matin" a interviewé la lille du général Léman, le valeureux défenseur de Liège. Mlle Léman, M', s'est réfugi.ée.&u Trçport, dément que les Jambes; de son pèrê aient été amputées. Le Èçiiéral a perdu un orteil.—-Central News. LA1 NOUVELLE ARME DES ALLEMANDS. . PARIS. 14. avril.—-Un prisonnier allemand a ^•claré qu'au cours de son service militaire il 'fyit reçu des instructions au sujet de l'usage a?s " Brandroèhre," la machine destinée, au c°urs d'une attaque, à asphyxier l'ennemi. Elle consiste en un bâton au bout duquel est fixé un tube en cuivre long d'environ 60 centimètres et " un diamètre de 5 centimètres. Ce tube est ■empli d'un mélange de graisse, d'huile et d'acide Su'phurique (?). Ait bout du tube se trouve une substance in-«amniable et un mécanisme de percussion que '0ri: manoeuvre à l'aide d'une petite chaîne après avoir fixé la " Brandroehre" dans une meurtrière, ""•Reuter. n r Vn^'dépêche de Salonique à la " Tribuna " "noiiço que deux personnages militaires arrivées ;il'est rlérlarent que l'intervention de la ";uui;iu'o est imminente. Le moral de® troupes •.^excellent. : ' RAID DU "Z9" EN NORTHUMBERLAND. IL JETTE 21 BOMBES. PEU DE DEGATS : UN BLESSE. NEWCASTLE, 15 avœil.—Le North Mail" raconte ainsi. 1© raid d'un Zeppelin au dessus de Nortbumberland et Tyxieside:— Le nord de l'Angleterre a été visité la nuit dernière «par un Zeppelin, qui au cours d'un vol de trente-cinq minutes au dessus de l'est du Northumberiand et Tyneside jeta des bombes avec cette conséquence qu'une personne fut légèrement blessée et qu'un dépôt de grains fut mis en flammes. L'incendie fut promptement éteint. Au cours du raid six bombes furent jetées à Blyth, huit à Bedlington, une à Benton, et cinq à Wallsend. Le dirigeable fut signalé en premier lieu à Blyth à huit heures, allant dans la direction da l'intérieur. De Blyth il suivit une course nord-ouest avec ce résultat qu'il apparut au-dessus de Choopington, un village de l'est du Northum-berland, où il jeta une bombe et blessa légèrement une personne. De ce point le pilote dirigea son navire dans la direotion du sud, et passa au-dessus de Bedlington, où il jeta huit bombes, sans faire de dégâts. Il continua ensuite au-dessus du côté est de la région minière, jetant des bombes à Hartford et Cramlington, où il descendit jusqu'à 300 mètres du sol. L'une des bombes frappa le sommet de Pillery Farm, et un incendie se produisit, qui fut promptement éteint. A 8 heures 25 il passa au-dessus de Dinoington Colliery et Benton Village, et à S heures 30 à Wallsend, sur la rive nord de la Tyne et à quatre milles de Newcastle. Une bombe fut jetee su>r la voie ferrée près de Wallsend, manquant de peu un train bondé de voyageurs de Newcastle, sur la ligne de Tyne-mouth.Une bombe fut également jetée sur Pedlington. Un éclat de projectile y blessa un homme au poignet. Lé Zeppelin poursuivit son raid vers Chop-pington, où cinq bombes furent lancées sur les maisons, dont plusieurs furent endommagées. A Wallsend, le bombardement continua: trois projectiles y éclatèrent, l'un traversant une maison de haut en bas, l'autre échouant dans la rivière, le troisième sur la voie ferrée du North-Eastern à Wallsend. Trois bombes tombèrent sur le chemin de fer électriaue de Wallsend, mais la vode ne fut que partiellement endommagée. Le pi'.ote du dirigeable, qui voulait probablement atteindre Newcastle, a manqué cette ville de (j kilomètres. Toutes les lumières furent éteintes dans le district- industriel de la Tyne, dès que le dirigeable avait été signalé. .Ce dernier ne pouvait donc que difficilement se guider dans cette région très peuplée. A Berkèley Farm, où plusieurs bombes éclatèrent dans les champs, le fermier découvrit deux cylindres en acier, de 4 à G pouces de diamètre et 18 pouces de longueur, enfoncés dans la terre à une profondeur de deux pieds. Il s'agissait de bombes incendiaires, ayant contenu du pétrole et du soufre, revêtues d'une couche de matière inflammable qui avait pris feu. La carcasse métallique était presque fondue par la chaleur intense dégagée par le projectile. Quatre incendies éclatèrent a Wallsend à la suite du raid, mais le feu fut rapidement éteint a l'aide d'extincteurs automatiques. Deux projectiles tombèrent dans le village de Benton. Une bicyclette y fut projetée à terre, et un homme atteint par un éclat de bombe. Deux bombes furent lancées à Hobourn, mais le dommage parait insignifiant. IJ,€n .f.Yfc de même à Annitsford et Killing-worth, villages situés entre Seaton Burn et Benton. Les dégâts matériels sont peu importants dans ces deux localités. j.^Le ville de Shields fut épargnée par le Zeppe- La ville de Newcastle échappa à l'attention du dirigeable. Le service des trams électriques y fut suspendu, et les lumières de la cité furent eteintes a la première alerte. Un grand meeting de recrutement avait précisément lieu sur la, place du marché à Blyth, lors de la venue du Zeppelin. De nombreux jeunes gens s'enrôlèrent immédiatement. Une bombe éclata en_ face de la poste de Dudley, village minier situé dans les environs. La plupart des carreaux furent brisés dans cette localité. LE "Z 9" EN MER. 4 SHIELDS, 15 avril.—L'équipage du chalutier " Grecian Prince " arrivé dans la Tyne aujourd'hui, raconte que, péchant la nuit dernière vers G heures 40 à 35 milles au nord-nord-est de la Tyne, les hommes du bord virent arriver lentement un Zeppelin de 120 mètres de longueur et qui descendit, à 50 mètres d'altitude. On distinguait parfaitement plusieurs des aéro-nautes, dont queiques-uns se promenaient sur la plateforme, paraissant faire des opérations avant de mettre le cap sur la terre, vers le W.S.W. Le Zeppelin, que portait le numéro 9, passa au-dessus du "Grecian Prince" et d'uu autre chalutier, le " Rhodesia," sans jeter de bombes. Le remorqueur "Jupiter" de Blyth rapporte également avoir rencontré le Zeppelin à quelques milles en mer. Le patron entendit d'abord le bruit des moteurs, puis aperçut la machine, qui volait si bas qu,'on crut qu'elle allait toucher la pomme du mat. L'aéronat se dirigea ensuite brusquement vers la terre. Le patron du remorqueur entendit distinctement le bruit des bombes et vit la lueur qu'elles provoquaient en explosant. A NEWCASTLE. NEWCASTLE, 15 avril.—Le Zeppelin fut signalé en premier lieu par un pilote au large de la côte de Blyth. Le dirigeable passa lentement au-dessus de cette dernière ville, et puis accélérant sa vitesse partit dans la direction du sud-ouest vers Newcastle, mais il manqua cette ville. Dès que le dirigea.blc fut signalé toutes les luminières furent eteintes et le sud-est de North umberiand fut plongé dans une obscurité complète.A Newcastle il n'y eut aucune émotion, mais par suite de l'extinction des lumières tout trafic fut arrêté. Les gares de chemin de fer furent temporairement fermées pour éviter les accidents. Les trams s'arrêtèrent subitement, le courant ayant été coupé à l'usine centrale, mais les gens prirent la chose du bon côté, s'amusant à retrouver leur chemin dans l'obscurité. LES DEGATS TOTAUX. Les dégâts totaux peuvent être résumés comme suit :— Incendie d'une meule de foin à Choppington; Incendie d'une maison à Seaton Burn; Dégâts à un vélo et blessures occasionnées au cycliste par un éclat métallique à Benton. Quatre incendies, promptement éteints, à Wallsend. Un mineur, nommé Muldon, légèrement blessé par un éclat de bombe sur la grand'route entre Bebside et Bedlington. Une pluie de flèches d'acier tombée dans le voisinage de Blyth, sans faire aucun mal. LE PAPE ET LES BELGES, j UNE LETTRE A SIEN- KIEWICZ. En réponse à. une dépêche adressée au j Souverain Pontife, Henri Sienkiewicz, le célèbre i auteur de " Quo Vadis," président du Comité gé néral de secours pour la Pologne, vient de recevoir du cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, la lettre suivante :— " Illustre M a Hre, "Au lieu de la réponse télégraphique habituelle, l'auguste Pontife m'a chargé de vous transmettre l'expression de ses sentiments de reconnaissance et d^'affectiqn paternelle que la lecture-de votre dépêche, si pleine d'expressions dévouées, au nom du Comité général de secours pour les victimes de la guerre en Pologne, lui a suggérés. " Vous connaissez toute l'étendue de la douleur du Saint Père devant le spectacle terrifiant des carnages et des ruines épouvantables qui sont les conséquences de l'horrible guerre actuelle. " Comme Vicaire de ce Dieu miséricordieux qui a aimé infiniment tous les hommes et qui à donné sou sang pour tous, il souffre des peines dè tous les combattants et il porte le deuil de toutes les familles. C'est d'un même amour qu'il chérit, sans distinction, tous les malheureux, et comme il l'a dit dans le dernier Consistoire, son cœur s'émeut encore plus à la pensée des souffrances de ceux de ses enfants qui sont le plus terriblement éprouvés par cette horrible catastrophe. Je peux, en soh nom, vous assurer que votre comité, en secourant les victimes de la guerre en Pologne, en accomplissant une œuvre si éminemment cnaritable, a vivement ému le cœur paternel de l'auguste Pontife. Dans ses enfants aimés de la Pologne, il ne voit pas seulement un peùplè plongé dans l'épouvante et dans la désolation, mais u reconnaît et il aime aussi des enfants particulièrement affectionnés et généreux, dévoués au Saint-Siège jusqu'au sacrifice. " Par conséquent, comme Sa Sainteté a donné des preuves d'attachement à la Belgique catholique, en lui envoyant une lettre d'encouragement et son offrande personnelle avec celle du Sacré-Collège, ainsi Elle est aujourd'hui particulièrement heureuse de pouvoir agir de tnême envers son peuple bien-aimé de la Pologne en vous faisant parvenir la même offrande en son auguste nom et au nom du Sacré-Collège, en exprimant l'espoir de voir s'alléger les malheurs de la Pologne et de la sentir réconfortée dans ses angoisses." En outre, Sa Sainteté renouvelle ses congratulations à votre comité de secours pour l'action véritablement charitable avec laquelle il soulage les enfants aimés de la Pologne catholique; et en témoignage de sa bienveillance paternelle pour toute la nation polonaise, à tous ceux qui vous apporteront leur appui et spécialement à vous et aux membres du comité, le Souverain Pontife envoie, du fond du cœur, sa bénédiction apostolique."Signé: P. Card. GASPARRI." LES BELGES EN SUISSE. "L'UNION PHILANTHROPIQUE BELGE" A GENEVE. GENEVE, 12 avril.—L'Union Philanthropique Belge à Genève, qui s'occupe de venir en aide aux- Belges nécessiteux résidant en Suisse et dans les zones de la Haute Savoie et du pays de Gex, a constitué, le 19 septembre 1911, une Commission de secours aux victimes directes et indirectes de la guerre. L'Union Philanthropique Belge a secouru dès le début de sa fondation de nombreux compatriotes nécessiteux, et depuis la constitution de sa Commission de secours elle s'est occupée des réfugiés belges accourus en Suisse et dans les zones franches limitrophes. Elle a pu aider avec ses propres moyens et avec les nombreux dons recueillis, près de 300 de ses malheureux compatriotes chassés du pays par l'envahisseur. Grâce à la générosité inépuisable de la Suisse, elle continue à distribuer," soit des secours en argent, soit des vêtements, linge, chaussures, etc. L'Union Philanthropique Belge, exclusivement composée de Belges, ne pouvait oublier les vaillants défenseurs de la Patrie. Eilo a donc organisé 1' " Œuvre du Paquet pour Soldats Belges" et elle a pu envoyer jusqu'à ce jour au directeur du magasin central d'habillement de l'armée belge à Calais, plus de 300 paquets de sous-vêtements cKauds pour nos soldats qui sont sur le front et dans les camps d'instruction. De nouveaux dons en vêtements continuent à arriver, et sous peu elle pourra faire un nouvel envoi. Nos ambulances ont également reçu de nombreux objets tels que couvre-pièds, bandes de pansement, charpie, etc. Le Comité de l'Union Philanthropique Belge est composé 3e : M. Ch. Nottebaert, représentant de commerce, président; Mme Léon Deconinckx, rentière, vice-présidents: MM. Em. Darge, négociant, secrétaire; J. Browers, fabricant, secrétaire adjoint; A. Huybrecht, fondé de pouvoirs du Crédit de la Suisse Française, trésorier; et J. Starck, directeur d'hôtel, trésorier adjoint. Pour tous renseignements, envois de dons, etc.,-prière de s'adresser au président, 4, rue de Hesse, Genève. ■ Parmi les membres d'honneur nous citerons: MM. P. De Wilde, professeur honoraire de l'Université de Bruxelles, Genève: Georges Lorand, député; de Bivort, rentier à Versoix ; et Francis Peter, juge aux tribunaux mixtes d'Egypte. HOMMAGE AU ROI ALBERT ET AU GOUVERNEMENT. Dans sa séance de lundi, le Conseil général de la Seine-Inférieure a volé la motion suivante:— "Le Conseil général de la Seine-Inférieure, réuni pour la première fois en session légale, depuis l'installation du gouvernement belge à Hainte-Adresse, se réjouit que le département ait été choisi pour donner l'hospitalité au gouvernement de la Belgique " Il adresse ses respectueux hommages au noble et vaillant roi Albert 1er. dont le département entier célébrait la fête il y a quelques jours. "Il salue le gouvernement et la valeureuse armée de la terre amie et fraternelle, de la terre de l'honneur et du droit." MORT DU BOURGMESTRE D'OSTENDE. Un des amis de M. Moreau communique au " XXe Siècle" une lettre où l'honorable échevin d'Ostende annonce la mort de M. Aug. Liebaert, bourgmestre, réfugié en Hollande, et décédé lit-bas.A NAMUR ET A LIEGE. AMSTERDAM, 14 avril.—A Namur, plusieurs habitants qui avaient arboré des drapeaux belges à l'occasion de l'anniversaire du Roi ont été mis à l'amende. Récemment, à Liège, une soixantaine de personnes ont été arrêtées sous l'inculpation d'espionnage.Beaucoup de trains de blessés sont passés par Liège. Plusieurs ont été dirigés sur Hambourg. —Central News. — Un message de Salonique annonce que lo Pape a lové le ban d'excommunication prononcé contre le roi de Bulgarie lors du baptême de fcon lils dans l'Eglise orthodoxe* COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. PROGRES DANS LA REGION DE LA PASSE D'USZOK. ECHEC D'UNE OFFENSIVE. PEïROGRADE, 14 avril.—Communiqué du grand quartier-général :— Dans la région de la passe d'Uszok, le combat continue. La nuit dernière, nos troupes ont fait de légers progrès et ont repoussé avec suocès des contre-attaques répétées de l'ennemi sur les hauteurs au sud de la. ligne Wolosate-Bukowec (respectivement à 8 milles au nord-ouest et à 30 milles au sud-est de la passe Uszok). Nous avons capturé environ un millier de prisonniers et deux mitrailleuses. Les tentatives faites par l'ennemi pour prendre l'offensive au sud de Koszio Moka, en Bukovine, sur la rive droite de la Prutil, et dans la région de Czernowitz, ont échoué. Le calme est complet dans les autres secteurs, sur tout notre front. Partout le dégel rend les routes très mauvaises. —Reuter. VERSION AUTRICHIENNE. AMSTERDAM, 14 avril.—Le communiqué suivant est publié aujourd'hui à Vienne :— • La situation n'a pas changé. Sur le front des Carpathes, dans la majorité des secteurs, il y a eu des engagement d'aTtillerie. Axi nord-ouest de la passe d'Uszok, toutes les positions occupées par les Russes ont été attaquées et capturées par les braves lUe et 26e régiments hongrois d'infanterie. En Galicie méridionale et en Bukovine, il n'y a rien à signaler.—Reuter. LA SITUATION DANS LES CARPATHES, PETROGRADE, 14 avril.—L'attaque austro-allemande en Bukovine, suivie par des tentatives pour forcer le Dniéster, sont considérées par les autorités militaires comme de simples ruses destinées à détourner des forces russes des Carpathes, où des combats décisifs sont en cours. D'importants combats se développent sur le front Bartfeld-Stryj. L'ennemi a été forcé de prendre la défensive dans la direction d'Uszok et. généralement parlant, la position de l'ennemi dans les Carpathes continue à rester défavorable. Une partie considérable de la principale crête des montagnes est tenue par les Russes" Les Austro-Allemands ne possèdent que des passes isolées et ils éprouvent de grandes difficultés à les conserver. Le caractère gigantesque du conflit est illustré par le fait qu'environ soixante corps d'armée (240.000 hommes environ) sont concentrés dans les Carpathes. Les Russes sont aidés par les récents combats sur le front occidental, où on reconnaît que les succès des Alliés ont le caractère d'une oï'tensive générale et ne permettent pas aux Allemands d'envoyer des " renforts à leurs corps serrés de près des Carpathes.—Central News. L'EFFORT RUSSE. UN RESUME. Paris, 11 avril.—Le "Bulletin des Années de la Képublique" publie un long historique rétrospectif de l'œuvre accomplie par la Russie après huit mois de guerre, historique établi sur le rapport et les documents officiels et qui précise la haute valeur et les succès de.l'armée de nos Alliés. Ce document expose que, dès le début de la campagne, l'état-major russe se proposa, par une intervention immédiate, de remplir lovalemeut les engagements que lui imposait l'Alliance et de retenir sur la frontière orientale le plus grand nombre possible de forces allemandes. Dès le commencement de la campagne, l'invasion de la Prusse orientale et de la Galicie plaça les Austro-Allemands dans une situation d'autant plus difficile, que notre victoire de la Marne leur interdisait alors le transport de forces importantes contre la Russie. L'activité ininterrompue de l'armée russe obligea l'état-major allemand à prélever, dans les mois suivants, à trois reprises, des corps d'armée sur le front occidental et à entreprendre, Sur le front oriental, des opérations d'une graude envergure. L'échec de ces opérations a été complet. L'idcc maîtresse du haut commandement allemand était, en effet, en venant au secours des armées autrichiennes, de prendre Varsovie afin de permettre au kaiser de proclamer l'autonomie polonaise sous l'hégémonie allemande. Or, la faillite de ce plan est aujourd'hui complète. Varsovie ne fut pas prise; les troupes russes opposèrent une inébranlable résistance aux furieux assauts des Allemands, auxquels ils infligèrent des pertes terribles en même temps que les armées autrichiennes subissaient défaites sur défaites et se voyaient contraintes, devant les progrès continus des Russes d'abandonner le territoire tout, entier de la Galicie. Après huit mois de guerre, le bilan des opérations sur !e front oriental se solde, d'une façon incontestable, à l'avantage de nos Alliés dont l'œuvre peut se résumer par les constatations suivantes :— lo. Dès le commencement des hostilités, l'armée russe tendit son effort à remplir, de la façon la plus loyale et la plus complète, ses | devoirs d'Alliée en sacrifiant ses troupes de cou- j vertùre pour attirer contre elle le plus grand I nombre possible de forces ennemies : 2o. Elle réussit à remporter des victoires décisives sur le second de ses deux puissants adversaires; elle écrasa l'armée autrichienne avant que les Allemands eussent eu le temps de transporter sur lo front oriental les forces prélevées sur le nôtre ; 3o. Dans les mois suivants, elle détermina, p;jr la persistance de son action, .l'état-major allemand à envoyer contre elle plusieurs corps d'année. Elle l'obligea, par là, à renoncer à toute offensive, depuis le 15 novembre sur le front occidental : 4o. Malgré ces transports, le^ Allemands et le.-, AutticHiens n'obtinrent, depuis lors, sur le front oriental, aucun résultat: nos Allies ont constamment déjoué le plan de Hindenburg; Varsovie est demeurée inviolable; les pertes terribles subies par les unités allemandes ont brisé pour longtemps leur effort off ensif ; oo. Simultanément, les Autrichiens ont subi de nouveaux échecs; Przemysl a succombé et toute la Galicie est aux mains des Russes; 6o. L'entrée en ligne d'un troisième adversaire, l'armée turque, n'a pas davantage ébranlé les forces des armées russes, et, sans prélever sur le front austro-allemand un seul soldat, le grand-duc Nicolas a réussi à remporter dans le Caucase, en décembre, des victoires décisives avec des troupes de seconde ligne. Les faits sont donc là pour établir, de la façon la plus péremptoire. que l'armée russe, après avoir résolu les difficiles problèmes que posaient' pour elle les huit premiers mois de la guerre, entraînée, et endurcie par une lutte acharnée, est. pleinement à même, aujourd'hui, de poursuivre ses opérations offensives dans les conditions meilleures que lui assure la belle saison et de s'acheminer avec nous,_ d'une marche sure, vers le but» final de la victoire commune. AU PAYS. LES MOUCHARDS BOCHES A BRUXELLES. AMSTERDAM, S avril.—1/ "Echo Belge" publie l'intéressante correspondance bruxelloise que voici:— Non contents de s'être emparés de l'administration provinciale, les Allemands viennent de mettre la main sur les services de la police bruxelloise. 1j&s aimables Teutons qui régnent dans notre bonne ville de Bruxelles s'étaient contentés jusqu'à présent d'exiger le salut de tous les policiers. Us viennent de trouver mieux: Le " lierr Président de l'Administration provinciale," qui remplace M. le Gouverneur Beco. a, exigé—et il a bien fallu se soumettre !—la présence constante d'agents judiciaires belges, rais à sa disposition exclusive pour faire le service de surveillance avec les agents secrets allemands. Ceux-ci sont extrêmement nombreux, chargés des "missions" les plus diverses; les uns font le service des tramways, les autres (ceux qui sont doués de grandes capacités), le service des cafés; d'autres, les églises—ils assistent à tous les offices!... Certains agents allemands font la, chasse aux marchands de journaux " prohibés." ce qui n'empêche pas nos braves " Brusseleers " de recevoir presque régulièrement une série- de journaux étrangers qui sont lus avec avidité, dans le plus grand mystère. Le gouvernement de Sa Majesté imperiale a autorisé la rentrée de toutes les Allemandes indésirables que la surêté belge avait prestement fait mettre à la frontière dès la déclaration de guerre. Et tenant à bien mâ'rquer sa satisfaction pour les services que ces amazones rendent à la noble Germanie, l'autorité allemande les a incorporées dans sa police. C'est cette police qui moucharde toute la population. Certains de ces tristes individus sont installés à Bruxelles depuis des années, ont épousé une femme belge, envoyaient leurs enfants dans nos écoles I L'un d'entre eux, un nommé C..., avait sollicité au début du mois d'août, un permis de séjour en disant: "Je suis Bavarois, déserteur allemand; je suis du pays de votre Reine et prêt à m'engager dans votre armée pour défendre votre pays qui est ma patrie d'adoption." On ne l'écouta pas, et on fit bien. C'était un agent secret allemand. Dès le 20 août, la femme Ç... se promenait en plein boulevard du Centre, au bras d'un officier allemand, en compagnie de son digne époux. Le lendemain, Monsieur était en uniforme et Madame attachée à la Kommandantur ! La plupart de ces espions se sont installés chez nous à la fin de l'Exposition de 1910. s'y sont établis et y ont fondé une famille. LES PATRIOTIQUES "TRAHISONS. ' PARIS, 12 avril.—M. Gérard Hârry écrit dans le " Petit Journal " :— Ce n'est pas un fait isolé, cette arrestation à Bruxelles de la comtesse d'Ursel, accusée d'avoir aidé des jeunes gens d'âge militaire à rejoindre notre armée à travers les lignes ennemies. Aux dernières nouvelles, une foule de nos concitoyens laïques et ecclésiastiques, s'étaient vu mettre la main au collet sous le même prétexte, et notamment M. Corbisier, chef dès bov-scouts, et l'abbé Cuylits, qu'on a condamnés à 1*8 mois de prison : le père Van Banbeke, directeur de l'école des Artâ et Métiers de Curegliem (2 ans de prison), été... Il y a mieux : le gouverneur général von Bissing vient de faire afficher, dans toutes les villes occupées, une prescription rendant la circulation de plus en plus difficile dans les provinces d'Anvers et de Limbourg, et les arrondissements de Verviers et de Tournai " parce que, dit-il, mon devoir m'oblige à empêcher les Belges d'âge militaire à quitter le pays pour aller s'enrôler dans les armées ennemies (!) avec l'aide d'un© population qui favorise leur fuite." Que déduire de tout cela sinon que le nombre est considérable de nos jeunes compatriotes qui, bloqués par l'occupation, osent tout, vont à travers tout, pour offrir leur vie à leur pays!... Voilà un réjouissant spectacle dont enragent les Cerbères casqués, et clont ils formulent eux-mêmes le candides aveu, en multipliant les obstacles semés sur la route de nos volontaires et en punissant avec tant de rigueur toute patriotique connivence à cet élan vers le drapeau. Un phénomène non moins significatif, c'est l'esprit dans lequel le Teuton sévit contre ces dévouements des nôtres à leur patrie. De même qu'il renverse toutes les notions ordinaires de l'humanité, il n'est pas un mot qu'il n'emploie à contre-sens de son acception normale. L'impayable von Bissing flétrit avec autant de mélancolie que d'indignation les citoyens et citoyennes soupçonnés d'aider notre jeunesse à aller combattre pour notre libération; il déoerne un brevet '•de loyauté" à tout Belge qui respectera l'interdiction de prêter main-forte au roi Albert. Moralité: Le jour où l'Allemagne sera envahie à son tour, l'Allemand qui ne se soumettra pas aux décrets des envahisseurs sera plus qu'un imprudent, il pourra être taxé de déloyauté et de trahison et sévèrement puni. A bon entendeur salut. "NOTRE JOFFRE." PARIS, 7 avril.—On lit dans le "Petit Journal " t Nous avons relaté ces jours derniers un audacieux exploit de nos aviateurs, accompli dans l'Est. Nos héroïques pilotes, bravant le danger, remplirent avec succès leur mission ; les appareils furent criblés de projectiles, les tendeurs brisés, les ailes déchirés, etc., mais ils purent rentrer sains et saufs. Le général Jolïre, au cours d'un récent déplacement sur le front, visita une section d'escadrille; il fit rassembler les pilotes et demanda quelques hommes de bonne volonté pour une mission périlleuse. Toutes les mains se levèrent. Le général n'en voulait que quatre: sitôt désignés, il leur donna ses instructions et leur souhaita bonne chance. Les quatre pilotes, dont le capitaine Gérard (décoré après la bataille de la Marne, et cité à l'ordre du jour le mois dernier) saluèrent le général en chef et, précipitamment, allaient faire ieurs préparatifs de départ. Le général qui savait les dangers auxquels, stoïquement allaient s'exposer les braves soldats, s'écria: "Eh, bien! on part comme cela! Est-ce que les enfants qui s'en vont à l'école n'embrassent pas leur père avant de partir ? " Les quatre pilotes se retournèrent et virent le général, qui leur ouvrait les bras. NOUVELLE VICTIME DES PIRATES. GRAVESEND, 15 avril.—Le vapeur " Ptarmi-gan," do la General Steam Navigation Company, a été torpillé au large du bateau-phare Noord-hinder.Onze membres de l'équipage sur vingt-deux ont été recueillis et sont attendus ici ce soir. SAISIE DE CHALUTIERS HOLLANDAIS. YMUIDEX, 15 avril.—Les armateurs ont reçu avis par télégramme (pie des navires de guerre allemands ont ^aisi quain> chalutiers d'Ymuiden, les '• Nicholaas," "Een," "Twee" et " Rynland," ofc los ont conduits v- ^"^Haven.—Reuter. UN ESPION BELGE? ARRESTATION A PARIS. PARIS, 15 avril.—Le "Matin" raconte qu'un soldat belge (?) du nom de Pierre Bayens a été arrêté à Paris pour port illégal de la médaille militaire. Une perquisition effectuée à son domicile amena la découverte de correspondances étrangères, d'un uniforme et d'un ouvrage militaire allemand. Sur les indications de oette correspondance, lèa autorités découvrirent que Bayens avait fait récemment do mystérieuses visites dans la .'région de Nancy et de Pont-à-Mouseon. Des commissions d'enquête envoyées çn province ont établi quo le prisonnier avait visité récemment divers ports navals, dont- Cherbourg: et Toulon, où, déguisé en garçon de. café, il avait cherché à entrer en communication avec des soldats et des marins. Plusieurs témoins ont'été entendus et leurs déclarations furent particulièrement graves. A la suite du résultat de cette enquêté, Bayens est prévenu d'espionnage et les documents relatifs à son cas ont été transférés par les autorités civiles aux autorités militaires.—Kenter. Note.—Nous reproduisons cette dépêche ;soua réserves. UN CROISEUR AUXILIARE ALLEMAND COÛLE. BUENOS AYRES, 15 avril.—Les journaux publient des détails au sujet de l'engagement au cours, duquel le croiseur auxiliaire britannique " Orama " coula le croiseur -auxiliaire allemand " Navarra." L'action, qui fut de peu de. durée, eut lieu, rapporte-t-on, le 11 février, au large de la côte chilienne, dans le Pacifique/ L'équipage du "Navarra" fut sauvé, et..-dé-barqué aux îles Falkland.—Re.uier, LES BELGES EN ANGLETERRE Les bureaux militaires belges acceptent des engagements pour la durée de. la guerre dans les services d'infirmiers et d'ambulanciers. Ne sont pas acceptés, les Belges de 18 à 25 ans tombant sous l'appel de l'arrêté-loi;: du 1er mars, fixant le contingent pour 1915. à moins qu'ils ne soient porteurs d'un certificat émanant de l'un des médecins de la commission médicale belge pour le Royaume-Uni. les déclarant inaptes au service des annes combattantes.. De nombreuses fêtes de bienfaisance ont déjà été organisées jusqu'ici par la " Belgian.Artista' Alliance," qui a mis sur pied pour dimanche prochain à deux heures et demie au Mile End Empire Théâtre un concert ayant réuni dés éléments de tout promier ordre. Parmi les artistes qui prêteront leur concours désintéressé à la fêté, qui se donnera en faveur des réfugiés belges-, citons : MM. George Robey et Harry l'ate, Miss Violet Essex, M. De Vlieger, violon ce i te ; .M. .1. Bol, de l'opéra flamand d'Anvers ; M. Bresou. ' du théâtre de Gand; 'MM. Dua et Goossens, dé l.v Monnaie; .l'excellente danseuse Eélyne. Ycrbist, qui vient d'obtenir un triomphe au Coliseum, etc., etc. Des places sont en vente au bureau de location du théâtre. UNE FETE PATRIOTIQUE A BRESKENS. Le comité belge des réfugiés bourgeois avait organisé à l'occasion de .l'anniversaire du Roi une fête patriotique dans la salle de l'hôtel " Stoombootveerhuis,'1 qui à--cet effet avait été coquettement décorée. Les couleurs hollandaises et belges s'y mariaient gracieusement et encadraient les portraits du roi Albert, de la reine Elisabeth et de la reine Wilhelmine. ... La salle était archicomble et la cérémonie fut rehaussée par la présence du président d'honneur, M. le bourgmestre Vau Zuyen, et des autorités hollandaises, civiles et militaires; Le fête commença par le " Wien Neerlandseh Bloed." suivi de la "Brabançonne," exécutés magistralement sur le piano par le talentueux artiste M. Mahieu, lauréat du conservatoire de Bruges. Le vice-président. M. Louis Willemsens, monta ensuite à la tribune, et prononça avec une émotion profonde une vibrante allocution en l'hon iieur de notro admirable souverain. Le discours fut souvent inte-Trompir par lef applaudissements frénétiques de l'assistance, e l'enthousiasme alla à son coinble lorsque l'orâ. teur, dans une péroraison émouvante, agita le: sentiments de fidélité, d'attachement, et d'espé rauce. L'interprétation des différents numéros . du programme mérite le plus vif- éloge. MM. Paul Vermeulen, J. Claeyssens et Leen Rog'geband se firent applaudir dans divers chanté et . monologues; Mme Louis Willems.ens, Mlles Poncelel, Destroye, Cordemans, "Coenaerts et Derop se dépensèrent sans compter: Mlle Mariette Gl-aeyssens, si ravissante, obtint le .plus vif succès avec " Gamine," et Mlle Alice Lorent déclama avec un art parfait "Armé visschers." Fête réussie en tous points, manifestation cl-ardent patriotisme et de profond attachement a a Famille Royale et à la Patrie, dont tous les assistants concerveTont le souvenir . le plus réconfortant.— On annonce la mort au champ dHiouneui de Mr. W. G. C. Gladstone, représentant libéral à la Chambre des Communes, petit-fils du célèbre homme d'Etat, ancien attaché, à l'ambassade britannique à Washington. Il était âgé de trente ans. AVIS AUX BELGES.—L'agence Albert Sersie, 8, Little St. Andrew-sfcrect, Londres, W.C., 6e chargu toujours d« faire Tenir des personnes, de? bagage , ainsi que de transmettre toutes correspondance et en îap-!>ortcr réponse, cela pour toutes les partie? envahies de 1.» Belgique et du Nord dn la France. Ronfeig;nement5. gratuit-; bureau ouvert de 9 à 12 et de 2 à 6 heures. Seule maison loDctionnant depuis le début de te: guer.fr. Référencés sérieuses. ■ ■ .- . ■■■..- -. - JEUNE dame 13 e lere parlant espagnol donne l<yons conversation française.—Ecrire, .35, bturgeon-road, Kcnnington, S.13. Alrnc. jj. Q. J —Tout habitant de cette viiie cmpioyë 4U& L'INDUSTUIE DO CAOCTCHODO. est instamment, prie de s'adresser aux bureaux "d» u VICTOR. TYRE CO., Ltd ; 15. Oarterct>strect. Westminiter. "VTOUS mettons vivement nos compatriotes e'n il garde contre certaines agences • de placement d'employés, qui no vieent qu'à leur escroquer d«î l'argsnt. Ne Tcrscz d« cautionnement ou de garantie qu'arec références les plus .^éricuseâ ! ON demande commencement juin bonne belge expérimentée; reférenoes exigées; eoins nonveau-né.— Ecrire immédiatement: de Terschneren. 21, Qucen's-gardens, London, W. NAISSANCES. Met Mme. Lefever de Cau,v ont l'honneur de vous annoncer l'heureuse naissanoe d'an âls Albert. Tupbridgo Wells, 2, Beetring-road. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard." Tendu ches tous les marchands do journaux au prix d'un penny. Nous concilions vivement k nos amis de s'abonner au prix de 3sh. 3. pa-mois pour le Roya.ume-Uni et 4sh. 4 pour l'èt'raffgei. et do nous adresser le prix de l'abonnement en un- mandat. T.e tarif des annonce e;t de 9ri. la ligne pour le ""Livre d'adresses des exilés." payable d'arance, et polir tout .aiitro publicité, lo tarif du " .Standard." Nous *von; ouvert Un bureau dans l'immeuble du "Standard," Iflcctstreet. 132-4, EX'., ouvert des 2 à (S heure.;. E» cas'de demande par ccrit, joindre deux timbres d'un t>cnny-

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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