La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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22 December 1914
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s.n. 1914, 22 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dj58c9s336/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. MARDI 22 DECEMBRE 1914.' Na 356. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. UN BEAU BULLETIN. PROGRES PARTOUT. PARIS, 21 décembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— Rien d'important ne s'est passé hier en Belgique, sauf quelques progrès dans la région de Lombaertzyde et de Saint-Georges, et vers le sud-est de la ferme de Kortakker (au sud-est de lîixschoote), l'occupation de quelques maisons à Zwartetem, au sud de ZiUebeke, et le bombardement par l'ennemi de l'hôpital d'Ypres. De la Lys à l'Aisne, nous avons enlevé un bois près de la"route d'Aix Noulettes-Souchez, et nous occupons ainsi les premières tranchées allemandes entre cette route et les premières maisons de Notre-Dame de Lorette (au sud-ouest de Loos). L'ennemi a bombardé Arras. Notre artillerie lourde a réduit au silence à plusieurs reprises l'artillerie ennemie au nord de Carnoy, qui est à l'est d'Albert. Notre artillerie démolit les tranchées allemandes et réduisit en pièces deux canons d'une batterie établie près d'elles (sud-est de Carnoy). fille prit également un avantage marqué sur l'Aisne et dans le secteur de Reims. En Champagne, dans la région de Prosnes de Perthes et de Beauséjour, comme dans l'Argonne, nous avons fait des gains appréciables sur tout notre front, particulièrement au nord-est d<o Beauséjour, où nous avons gagné douze cents mètres des tranchées ennemies. Bans le bois de la Grurie, nous avons fait sauter quatre sapes minées, et nous nous sommes établis dans les excavations que nous avons pratiquées. Entre l'Argonne et la Meuse, il y a eu des progrès sur tout le front, notamment dans la région de Varennes, où le marais de Cheppes a été laissé derrière nous sur une distance de 500 mètres, et dans la région de GeTcourt-Béthin-:ourt.Sur la rive droite de la Meuse, nous avons ?agné du terrain sur la crête à deux kilomètres •iu nord-ouest de Brabant et dans le bois de Con-senvoye.lïnno. dans les hautes de Meuse, nous avons fait de légers progrès dans le bois des Chevaliers, au nord-est du fort de Troyon. LA NOËL DU GENERAL JOFFRE. •BERLIN, 21 décembre.—Un ordre aux armées, signé par le général Joffre, trouvé sur un officier français dit:— Pendant trois mois l'ennemi a fait de nombreuses attaques sans réussir à briser nos lignes. Partout il a été victorieusement repoussé. Le moment est arrivé de profiter de la faiblesse qu'il a montrée. Après nous être renforcés en hommes comme en matériel l'heure de l'attaque est arrivée. Nous avons tenu les forces allemandes en échec et il est à nous maintenant de Mbérer notre patrie de l'envahisseur. Soldats ! Plus que jamais la France compte sur votre courage, votre énergie, et votre désir !e conquérir à tout prix. LA BATAILLE DES FLANDRES. LE SORT DE DIXMUDE. AMSTERDAM, 20 décembre.—Le correspondant du " Telegraaf " à l'Ecluse contredit la nouvelle d'après laquelle les Alliés auraient atteint Middelkerque. Télégraphiant en date d'hier, le correspondant . dit'— Une violente canonnade a été perceptible pendant toute la* journée. La violente bataille sur i'Yser et à Lombaertzyde continue. J'apprends < iu'il y eu aussi des combats à Keyem et à Jiessen, au nord et à l'est, de Dixmude, ce qui signifierait que les Allemands ont évacué Dix-mude.Il n'y a toujours pas de confirmation du bruit que les Alliés auraient occupé Roulers.—Reuter. ATTAQUE GENERALE. AMSTERDAM, 21 décembre.—Le " Telegraaf " dit que la nouvelle d'après laquelle les Alliés auraient occupé Roulers n'est pas confirmée, mais ajoute que les forces françaises et anglaises se sont rapprochées de la ville. Des événements très importants sont attendus sous peu, et les habitants des villes de la côte occupées sont très nerveux. L'attaque des Alliés est maintenant générale.— Central News. UN "LANDTAG " BELGE 1 AMSTERDAM, 21 décembre.—Sous la pression <ics autorités allemandes, les neuf provinces Iwilges ont envoyé des représentants à Bruxelles qui ont tenu dans la capitale, samedi dernier, une session d'un soi-disant "Landtag." Un télégramme de Bruxelles, via Berlin, dit que cotte Diète délibéra au sujet de la contribu-! ion de gubrre de -180 million-s de francs qui doit «■tro payée au gouvernement allemand en douze a-comptes mensuels. • Les représentants décidèrent d'émettre des bons du trésor garantis par les neuf provinces. Un groupe de banquiers à la tête duquel se trouve la Société générale entreprend d'avancer la somme. 1-e gouverneur général allemand déclara que toutes les marchandises réquisitionnées seraient payées au comptant si les à-comptes étaient • ôgulièrement soldés.—Reuter. LE KAISER RETAPE. AMSTERDAM, 21 décembre.—Un télégramme de Berlin annonce qu'un - communiqué officiel oublié par le grand quartier-général déclare que l'Empereur d'Allemagne est complètement "établi, et est reparti pour le front.—Reuter. L'ancien correspondant de l'Exchange Tele-graph Company télégraphie à ce propos «l'Amsterdam* :— Quoiqu'on annonce que la Kaiser soit complètement rétabli, on peut douter du fait. Ses médecins étaient fortement opposés a son départ de Berlin en ce mom-ènt,- mais les chefs du département militaire insistèrent .pour qu'il passât la: Noël avec ses troupes au front, en. vue de les impressionner èt de les encourager. Comme Sa Majesté céda aux pouvoirs militaires avant la guerre, ainsi elle en fit autant aujourd'hui, contre l'avis très ferme de ses conseils médicaux. En quittant Berlin, le.Kaiser avait l'air très pâle et très malade; il paraissait avoir beaucoup vieilli. Son départ se fit dans le silence le plus absolu, et il n'y eut de démonstration d'aucune sorte. On ne dit pas à quel front le Kaiser s'est rendu. — Une dépêche de Berlin, qu'il faut accueillir avec réserve, dit qu'au cours de l'entrevue des monafques Scandinaves le roi de Danemark proposa que tous les navires marchands Scandinaves ussent accompagnés de navires de guerre, ce qui T'iidrait l'examen par les navires de guerre de puissances belligérantes superflu ou impossible. On ignore si cette proposition a été adoptée. LA VIE A ANVERS. PENIBLE MESAVENTURE DES ALLEMANDS. LES REQUISITIONS. ANVERS, 9 décembre (par courrier).:—La nouvelle du jour, qui fait sensation ici, surtout clans les milieux officiels et dans ce que reste du monde maritime, est le camouflet infligé par le gouvernement hollandais aux Allemands qui voulaient faire transiter frauduleusement par les voies d'eau des Pays-Bas les grains " réquisitionnes " à Anvers. Ceux-ci comprennent rien moins que 150,000 tonnes, dont 78,000 tonnes de froment et 72,000 tonnes d orge, épautre, avoine et maïs. Quoique le peuple belge meure de faim, nos oppresseurs résolurent d'envoyer en Allemagne oet enorme stock de céréales. Ce transport étant impraticable en ce moment par voie de terre, ils conçurent l'idée de les expédier par des bateaux du Rhin de 700 à 1000 tonnes et comme il lallait pour cela emprunter l'Escaut hollandais, le canal d Hansweert et le Rhin hollandais, donc les eaux d'un pays neutre, ce qui est interdit par les conventions internationales, ils employèrent le truc suivant. Les grains furent affrétés pour Baie, et tous les papiers de bord furent libellés en conformité avec cette destination illusoire, constituant donc de véritables faux. Deux bateaux réussirent à traverser ainsi sans encombre les eaux hollandaises. En route cependant, line habile manœuvre fit baisser l'eau d une des écluses rhénanes, ce cas de " force majeure " justifia le transbordement des grains sur wagon, soi-disant pour continuer le voyage vers Bâle—et les céreales prirent la direction d une ville allemande : le tour était joué. Il réussit si bien que, cette semaine, quatre elevateurs et vingt-cinq équipes de débardeurs se mirent au travail pour remplir dix autres bateaux du Rhin. Deux de ceux-ci quittèrent le port avant-hier. Mais une surprise désagréable attendait les Allemands à Hansweert. Le truc eta.it eventé, le faux fut établi par les autorités hollandaises et le passage des grains 1 réquisitionnes à Anvers par les ceaux neutres des Pays-Bas fut carrément refusé: les bateaux durent revenir â Anvers. Les Allemands sont furieux, parait-il, mais les Anversois rient. J'enregistre comme des " bruits " qu un échange de notes aigres-douces a eu lieu ' entre Berlin _ et La Haye, mais je constate comme "faits" que depuis cette aventure les Allemands ont considérablement renforcé leur service de gardé à la frontière nord de la Belgique et qu'ils ont concentré en Campine tout un corps a armée, dont le quartier-général est à Herenthals. ?.our r.€Ste, tout est calme à Anvers, dont les habitants vivent dans une véritable prison. Sans doute pour faire honneur aux promesses de la Commission intercommunale, qui garantissait aux rentrants leur pleine liberté d'allures, les Allemands ne délivrent plus, et sous aucun prétexte, aucun passeport pour la Hollande. Seuls quelques Hollandais réussissent, au prix de grandes difficultés, à eu obtenir. Tous les chemins, même les plus insignifiants, conduisant à la frontière, sont clôturés par du fil de fer ba^ belé^ et gardés par des sentinelles. Ceux qui essaient de forcer la consigne risquent tout simplement leur peau. Jusqu à présent, cinq Belges ont été tués en jouant ce jeu dangereux. Il suffit qu'une sentinelle à la frontière voie courir un homme pour qu'elle lui tire dessus, sans la moindre sommation. Fort heureusement, elles tirent si mal ! n'y a évidemment aucun danger direct pour ceux qui se trouvent ici, sauf que leur sort est incertain. Cela n'empêche pas que je continue à déconseiller vivement à tous ceux qui n'ont pas un besoin urgent de rentrer à Anvers, d'y retourner. Loin de dénoter un manque de patriotisme, ce conseil constitue un utile service rendu aux hésitants. C'est là du reste le sentiment des quatre cinquièmes de la population actuelle. Que faire d'ailleurs à Anvers? Augmenter le nombre des sans-travail? Rendre plus malaisé encore le problème déjà si difficile du ravitaillement? L'activité industrielle et commerciale est nulle ; le port est mort, les banques sont fennées, le numéraire est rarissime. Tout Anversois qui ne séjourne donc pas ici facilite la tâche des autorités écrasées sous le poids des réquisitions. Celles-ci continuent en effet à être énormes. En voici, textuellement transcrit, le " relevé officiel " : 1. La ville d'Anvers doit soigner pour le logement et la nourriture des officiers, dans des hôtels de premier ordre. Les officiers sont au nombre de 120 à 130. 2. La ville d'Anvers doit fournir le logement aux soldats. Ceux-ci occupent les casernes. Lorsque celles-ci seront insuffisantes, la ville d'Anvers devra fournir encore d'autres locaux, avec des lits en nombre suffisant. 3. La ville d'Anvers doit fournir des écuries pour les chevaux. 4. La ville d'Anvers doit fournir les denrées nécessaires pour la nourriture des soldats, dans les proportions suivantes (les chiffres se rapportent à la ration journalière; le premier est le total pour les 17,000 hommes de la garnison, le second est le chiffre par tête):— Pain: 12,750kg. (750gr.). (a) Viande: 8500kg. (500gr.) de viande fraîohe ou salée; 3400kg. (200gr.) de viande salée ou do lard fumé; 3400kg. (200gr.) de conserves de viande. (b) Légumes: 2125kg. (125gr.) de riz, orge ou gruau d'avoine; 4250kg. (250gr.) de pois, fèves, lentilles ou farine: 1020kg. (60gr.) d'autres légumes; 2550kg.' (150gr.) de conserves de légumes; 25,500kg. (150(%r.) de pommes de terre. La moitié des quantités indiquées pour les légumes ou les conserves de légumes plus 750gr. (12v500kg.) de pommes de terre, ou les 2/3 de ces quantités plus 500gr. (8500kg.) de pommes de terre. Eventuellement pourront être fournis comme légumes: 3400kg. (200gr.) de nouilles (" nudeln " dans le texte); 20,500kg. (1200gr.) de carottes, etc.; 20,500kg. (1200gr.) de choux; 1530kg. (450gr.) de choucroute. Les légumes et la choucroute ne doivent pas être fournies (sic) dans les proportions indiquées ; on fournira, soit la moitié des quantités indiquées plus 750gr. (12,750kg.) de pommes de terre, ou les 2/3 de ces quantités plus 500gr. (8500kg.) de nommes de terre. (c) 425kg. (25gr.) de sel. (d) Café: -125kg. (25gr.) torréfiés (sic); 510kg. (30gr.) nçi) torréfié; 400kg. (17gr.) de sucre. Au lieu de café: 400kg. (17gr.) de sucre et 51kg. (3gr.) de thé. (e) Articles de cantine: 8500 bouteilles vin rouge ou blanc, 85,000 cigares, 255,000 cigarettes, 1700kg. de tabac, 2125kg. de fromage. En dehors de ces quantités, il y a lieu de fournir du beurre, saindoux, cacao, etc. 5. La ville d'Anvers doit fournir la nourriture nour 3500 chevaux: 21,000kg. d'avoine, 8750kg. de foin, 6125kg. de paille et 10,500kg. de paille de litière. Pendant ce temps, le peuple d'Anvers, revenu dans sa cité pour y vivre, selon la pittoresque expression de M. Franck, " des jours meilleurs," crève de faim I — Sir Henry Howard, ministre plénipotentiaire de Sa Majesté britannique près le Saint-Siège, est arrivé à Rome. — L'Académie des inscriptions et belles-lettres de Paris a élu, comme correspondant étranger, le P. Delahaye, bollandiste à Bruxelles. LES BALLES DUM-DUM. SEPTIEME RAPPORT DE LA COMMISSION OFFICIELLE BELGE D'ENQUETE. NOUVELLES ATROCITES. La Commission (officielle belge) d'enquête sur la violation des règles du droit des gens, des lois et des coutumes de la guerre publie, en supplément du "Moniteur Beige" des 17, 18 et 19 décembre, son septième rapport, dont nous publions, par tranches, le texte complet. En voici la première partie :— LE HAVRE, le 5 décembre 1914. A Monsieur Carton de Wiart, Ministre de la , Justice. Monsieur le Ministre,—La Commission d'En; quête, dans son deuxième rapport,, vous a signalé que des balles, expansives ont été abandonnées par les troupes allemandes sur le champ de bataille de Werchter, et que des certificats médicaux constatent que des soldats belges ont été atteints car des balles de ce genre. L'armée allemande, opérant en Belgique, a continué à faire usage de balles prohibées. La Commission d'enquête croit devoir reproduire quelques documents qui en fournissent la preuve et que nous choisissons parmi les certificats qui nous sont parvenus : EMPLOI DE BALLES EXPLOSIVES POUR FUSIL ET PISTOLET PAR L'ARMEE ALLEMANDE DANS LE COMBAT LIVRE A WERCHTER, LE 25 AOUT 1914. (1) "Nous soussignés, docteurs en médecine, au 4me régirent des lanciers, déclarons avoir donné des soins après le combat du 26 août 1914, à Werchter, à un soldat du oe régiment des lanciers; le blessé portait à l'avant-bras gauche une plaie dont l'étendue et l'aspect nous font croire qu'elle ne peut provenir que d'une balle explosive, aucun shrapnell n'ayant été tiré par l'ennemi au cours de l'action engagée contre les lanciers. Fait à Ranst, le 27 août 1914. " Dr Attichaux. " Dr Van de Maele. " Vu : Le colonel, adjoint d'état-major, " commandant, Gillain. "Les balles explosives ci-jointes pour fusil et pistolet, ont été ramassées à Werchter sur la position abandonnée par l'ennemi le mardi 25 au soir. " Le commandant, adjoint d'état-major, " Dubois." EMPLOI DE BALLES DUM-DUM, A LUBBEEK, LE 10 SEPTEMBRE 1914. (1) Le 10 septembre 1.914, j'ai été appelé à donner mes soins au carabinier cycliste Leurs, blessé dans un service de patrouille près de Lubbeek. Deux faits contraires aux coutumes de la guerre sont à signaler: 1. Le soldat Leurs était frappé d'une balle dum-dum. Le membre inférieur gauche était complètement déchiqueté depuis les malléoles au milieu de la cuisse; les fragments d'os sortaient des chairs. Une amputation du membre était indispensable pour sauver la vie du malheureux. Grâce à l'arrivée d'une auto-mitrailleuse belge, venue à notre secours, je pus ramener le blessé au village de Rhode-Saint-Pierre, où M. le Docteur Derymaker a pu constater avec moi l'état et la gravité des blessures. Wyneghem, le 2 septembre 1914. Le médecin de bataillon de 2e classe, attaché à la Ire compagnie de Carabiniers cyclistes, Docteur Léon'Pierre. N.-B.—-Un deuxième carabinier cycliste", le soldat PietU>, qui faisait partie de la même patrouille, a été tué par une même balle et enterré 13ar mes soins, route de Tirlemont. à -Louvain. Le Major commandant le bataillon cycliste, E. Siron. EMPLOI DE BALLES DUM-DUM, LE 4 SEPTEMBRE 1914, AU COMBAT DE CAPELLE-AU-BOIS. (2) Monsieur l'Inspecteur Général,—J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que, le 4 septembre 1914, le soldat Lowie, Alphonse-Joseph, du :>e régiment de chasseurs à pied, 1er bataillon, 'Je compagnie, a essuyé, de la part d'une patrouille allemande, deux balles dum-dum; la première lui a fracassé la bouche, la seconde, reçue dans la cuisse gauche, y a occasionné un trou de la grandeur d'un poing. A côté de cela, cet homme avait reçu dans les fesses, plusieurs autres balles, qui avaient provoqué des lésions normales, c'est-à-dire un petit orifice d'entrée de la grandeur d'une cigarette. Le médecin de bataillon, chef de service au 3e chasseurs à pied. Docteur Couvreur. Vu et certifié conforme: J'ai vu cet homme quelques instants après qu'il avait été blessé et ai relaté (fans mon rapport sur le combat que la blessure à la figure (j'ignorais celle.de la cuisse) provenait certainement d'une balle expansive, ou, en tout cas, d'un projectile non admis par les règles de la guerre. Cette blessure à été occasionnée par une patrouille allemande, le 'I septembre 1911, à 6 heures du matin,, à 600 mètres au sud de l'ccluse de Capelle-au-Bois. Le commaudant de la Compagnie. A Monsieur l'Inspecteur Général du Service de Sauté, attaché à la Maison du Roi. SAISIE DE BALLES DUM-DUM, AU COMBAT DE NTNOVE, le 26 septembre 1914. (3) Quartier-Général à Gand, le 26 septembre 1914. Monsieur le Ministre,—J'ai l'honneur de vous envoyer ci-jointes des cartouches à balle du modèle dit " dum-dum," saisies sur le Ober-leutnant hanovrien von Hadeln, fait prisonnier à Ninove, par mes troupes, le 29 courant. Le pistolet de cet officier, jeté par lui peu avant sa capture, n'a pu être retrouvé. Le lieutenant-général, gouverneur militaire, Ces cartouches, actuellement encore en ' la possession de la Commission d'Enquête, ont été soumises par elje à l'examen d'un expert. Celui-ci a fait le rap'port suivant:— " La boîte à étiquette verte que vous me présentez (20 Patronen, no. 403 fur die Mauser, selbstlade Pistole, Calibre 7, 63) devrait contenir des cartouches pleines. Elle contient un râtelier sur trois de balles expansives dum-dum extraites de boîtes spéciales à étiquettes jaunes. Ces balles sont rendues expansives dans la fabrication et il n'est pas possible de les rendre telles à la main. " Anvers, le 28 septembre 1914. "V. Rousse aux, " Armurier-expert." (1) Séance de la Commission d'enquête du 31 août 1914. (1) Séance de la Commission du 23 septembre 1914. (2) Séance du 23 septembre 1914. — Un collaborateur du "Petit Parisien" a été reçu en audience par le cardinal Gaspari, secrétaire d'Etat du Saint Siège. Le cardinal Gaspari a protesté hautement contre les affirmations de ceux qui représentent le Saint-Siège et la presse catholique en Italie, à Rome surtout, comme prenant le parti de l'Autriche et de l'Allemagne. "Le Saint-Siège et la presse qui suit nos directions, observent et garderont la pluo abs^'ue neutralité. Ceci, pour des raisons supérieures qu'il est très facile de comprendre..."- COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. LA BATAILLE DE LA VISTULE DEUX COMPAGNIES ALLEMANDES ANEANTIES. PETROGRADE, 20 décembre.—Communiqué officiel de l'état-major générai:— Une série d'engagements, qui ont pris un caractère serieux à certains endroits, à été livrée hier sur la rive gauche de la Vistule le long du front entre les deux rivières Bzura et Ravka. Deux compagnies allemandes, qui traversèrent le Bzura, près du village de Oukhovo, au moyen d'un point qui était à moitié.brûlé, furent, aussitôt attaquées par nos troupes et complètement anéanties. Cinquante survivants furent faits prisonniers. Une action est également signalée dans la région d'Opotchno. La situation en Galicie n'a pas subi de modification importante. A certains points nous avons fait des contre-attaques, capturant des prisonniers et des mitrailleuses. Dans la région de Przemysl les Autrichiens ont essayé une sortie en force considérable, mais ils éohouèrent avec des conséquences lamentables pour eux, car, étant pris sur leur flanc par nous, ils furent mis en déroute, perdant un grand nombre de prisonniers. L'ECHEC DE LA TACTIQUE ALLEMANDE. RESUME DES OPERATIONS RUSSES. PETROGRADE 21 décembre.—Le " Messager de l'Armée," journal semi-officiel, donne le résumé suivant des opérations.de guerre:— En Prusse orientale, dans la région des lacs de Masurie, il n'y a pas de changement Dans le district de Mlava, nos troupes, poursuivant l'ennemi de très près, l'ont forcé à une retraite hâtive vers Soldau. Il n'y a pas eu d'incident notable sur la rive droite de la Vistule, si ce n'est une tentative de l'ennemi de jeter une partie de ses forces de la rive gauche de la Vistule sur la rive droite, mais cette tentative fut vigoureusement repoussée par notre artillerie, et nous capturâmes ses pontons. . Sur la rive gauche de la Vistule, l'action sur le Bzura se poursuit. Ici, les Allemands font des efforts désespérés mais vains contre nos positions.En Galicie occidentale, la bataille sur la rive gauche du Dujanetz continue. Ici, l'ennemi a essayé de prendre lé village de Rudka à la pointe d'i la bayonétte, mais il fut repoussé par une contre:attaque, au cours de laquelle nous prîmes 1000 prisonniers. Une seconde attaque contre ce village lui coûta de nouveau 200 hommes. A Przemysl, au cours d'une sortie non couronnée de succès par la garnison, nos troupes, forçant les défenses em fil de fer barbelé, prirent un ouvrage défénsif, où elles capturèrent une demie compagnie d'hommes avec une mitrailleuse. —Reuter. EN PRUSSEJffilENTALE. UN DESASTRE POUR L'ARMEE ALLEMANDE ? ROME, 21 décembre.—Le correspondant à Pétrograde du "Messagero" télégraphie que l'armée allemande opéraut au nord de la Vistule a été complètement défaite, et est rejetée dans la Prusse orientale. Le même correspondant annonce que les nrisonniers allemands et autrichiens se trouvant, en Russie sont au nombre de 250,000.—Central News. LA VICTOIRE (?) ALLEMANDE EN POLOGNE. COPENHAGUE, 20 décembre.-—Une dépêche privée de Berlin annonoe que la population attend anxieusement des détails de la prétendue victoire du général von Hindenburgen Pologne. On sait par les journaux que l'état-major russe dément la victoire allemande et le public commence à avoir des doutes au sujet de ce qui se passe. Le Kaiser a envoyé a la grande duchesse Louise à Karlsruhe, un télégramme, faisant la-louange du général von Hindenburg. ajoutant: " A Dieu seul revient toute la gloire."—Central News. LES AUTRICHIENS AVOUENT L'AVANCE RUSSE. AMSTERDAM, 20 décembre.—Itc communiqué officiel suivant a été publié à Vienne:—— Dans les Carpathes, hdeT. l'avance des troupes ennemies dans le district de Latoruza a été repoussé. Au nord-est de la passe de Lupkow de grandes batailles se livrent. Notre attaque sur le front Krosoo-Zalcliczyn a gagné du terrain partout. Dans la vallée de Biala nos troupes ont avancé vers Tuchow. La bataille du bas Duganetz se poursuit. Les Russes sont arrivés récemment avec des forces considérables en Galicie. En Pologne (tu sud' nous avons atteint le Nida.—Reuter. AMSTERDAM, 21 décembre.—La "Nord-deutsche Allgemeine Zeitung" dit:—Le résultat final de la bataille formidable de la Pologne no peut encore être entrevu, mais les communiqués officiels donnent une certaine idée de l'importance des événements sur le champ de bataille de l'est. Sans entrer dans les détails, il est évident que de terribles coups ont été frappés dans le nord de la Pologne et dans la Galicie occidentale.— Central News. RENFORTS RUSSES. AMSTERDAM, 21 décembre.—Un correspondant de guerre du " Berliner Tageblatt" dit qu'il sait d'un prisonnier de guerre que des renforts Russes de Kiew ont débarqué récemment du train à la station précédant immédiatement celle d'Immberg et ont avance, en évitant Przemysl.— Central News. — Le "Temps" annonce que la guerre finie, après la victoire décisive des Alliés, on ouvrira en France une souscription populaire de 5 centimes à 1 franc maximum, qui aura pour but d'offrir un objet d'art, une fleur de France, à la reine des Belges et à la grande-duchesse de Luxembourg. Un album aux armes des deux pays, contiendra les noms des personnes ayant souscrit. — Par décision ministérielle, M. Waltz, dit Hansi, interprète stagiaire de l'armée territoriale française à titre temporaire dans la 21me région, e^t nommé officier interprète de troisième classe pour la langue allemande. EN BELGIQUE. ♦ ; CE QUE VALENT LES PROMESSES ALLEMANDES. Le 18 octobre dernier, M. Louis Franck, président de la Commission intercommunale d'Anvers, sur " invitation " de l'autorité allemande, demanda à M. Montens, administrateur de la Société des chemins de fer vicinaux, de rétablir le service, notamment sur les lignes de Thourout, de Hamme, de Tamise. M. Franck, dans sa lettre, disait textuellement:— " L'administration allemande déclare que le matériel de votre compagnie ne sera ni retenu, ni réquisitionné." Et la pièce était contresignée: " Der Komman-dant von Antwerpen: von Bodenhausen,. général-major."M. Montens s'efforça donc de faire circuleï. les. trams vicinaux, mais dès le 28 novembre, les autorités militaires allemandes se mirent à réquisitionner du matériel et à désorganiser le service à leur avantage. Un des dirigeants se rendit alors à la " Kom-mandantur" pour lui rappeler les termes de la lettre de M. Louis Franck, le 18 octobre. — Cette lettre n'existe pas pour nous ! lui fut-il répondu. — Mais elle est contresignée par le général von Bodenhausen, insista le délégué des Vicinaux. — Nous ne le connaissons pas. D'ailleurs, sa signature sur cette pièce ne lui donne aucune valeur. L'Anversois partit sans parlementer davantage, puisque cela n'aurait servi à rien, mais son front était lourd de pensées, car il n'ignorait pas que " Der Kommandant von Antwerpen, von Bodenhausen, général-major," dont la. signature était ainsi protestée par son subordonné, n'avait pas quitté Anvers. ' Toujours le système des " chiffons de papieir " donc 1 UNE SINGULIERE TAXE A GAND. Dans sa séance du 7 décembre dernier le conseil communal de Gand a voté à l'unanimité un impôt à charge des absents réglé—d'après un journal local paraissant sous la censure allemande—comme suit:— (a) Deux francs par jour d'absence à charge du chef de famille qui paie plus de 25fr. et moins de 40fr. de principal sur les contributions personnelles.(b) Cinq francs par jour d'absence à charge du chef de famille qui paie plus de 40fr. et moins de lOOfr. La femme mariée paie 0.50fr., l'enfant 0.25fr. par jour d'absence. (e) Dix francs par jour d'absence au chef de famille qui paie plus de lOOfr. La femme mariée paie lfr., chaque enfant 0.50fr. par jour d'absence. Par chef de famille l'on entend un père de famille, une mère veuve et les célibataires majeurs. La taxe qui n'est pas payée le jour échu est augmentée de 5 pour cent. Les édiles de Gond font donc le ieu des Allemands en cherchant à obtenir que les habitants de cette ville viennent se mettre aux ordres de l'envahisseur. Cette "taxe sur la dignité" ne sera pas oubliée.... ATTAQUE DESJ)ARDANELLES. BOMBARDEMENT PAR LA FLOTTE DES ALLIES. ATHENES, 20 décembre.—J'apprends do souroe excellente que la flotte des Alliés a bombardé dimanche les forts intérieurs des Dardanelles. Les détails manquent.—Exchange Correspondant. EXPLOITS D'UN AVIATEUR RUSSE. PETROGRADE, 20 décembre.—En Prusse orientale un aviateur a effectué un raid audacieux au-dessus de Stallupoenen. La gare fut complètement réduite en ruines et une partie considérable de la ligne de chemins de fer l'ut détruite par les bombes de l'aviateur. Un aéroplane autrichien armé d'une mitrailleuse venant de Cracovie attaqua les pos tions russes par derrière, mais ni les bombes ni les balles ne firent d'effet. Des appels imprimés adressés aux Russes par 243,000 "camarades" furent jetés promettant un bon traitement, ' du tabac et du rhum. Ou cours d'une seconde expédition l'artillerie russe descendit l'aeroplane et tua l'aviateur. L'avion est tombé entre les tranchées russes et autrichiennes.—Central News. DANS LE CAUCASE. PETROGRADE, 21 décembre.:—-Communique officiel de l'état-major des années opérant eu Caucasie :— Les combats contre les Turcs, qui avaient concentré des forces considérables dans la direction de Van se développent â notre avantage. Nous avons repoussé une attaque, de nuit, faite par l'ennemi près du village d'Alagrez, où L'ennemi eut un grand nombre de tués.—Reuter. LES BELGES EN ANGLETERRE Au cours dlune conférence avec projections lumineuses sur la guerre donnée au Salisbiiry Hôtel par MM. Bréfont-Vinçhent et Waleran Meeûs de Vcrton, ce dernier a exposé le but précis que poursuit le " Comité de Secours immédiat aux éprouvés de la guerre," rue Joseph II, à Bruxelles, et Paul-street, 2, à Londres, dont il est le fondateur. La distribution de secours immédiat à la grande masse des miséreux de la guerre, a été organisée eu Belgique par les soins du "Grand comité national de secours et d'alimentation." La distribution des vivres de toute nature a été reglée par ce comité, de façon administrative; mais la voie administrative se prête difficilement aux cas particuliers, moins nombreux, peut-être, mais non moins intéréssants que les cas généraux. Du reste ce n'est pas toujours le secours en argent qui doit être envisagé, mais, également la façon do donner à ceux auxquels la mendicité répugne et pour lesquels les plaies morales sont aussi vives que les plaies physiques. Ce fut là le but du comité de secours immédiat, que M. Meeûs de Verton fit éloquemment ressortir au moyen d'exemples frappants. • • » M. Arthur B. Malden, F.R.C.S., commencera lundi 28 décembre prochain, au Cinématographe Polytechnic, Regent-street, une série de causeries avec projections cinématographiques au sujet de la Belgique. Ces causeries seront données tous les après-midi à 2 heures 30 et tous les soirs à 7 heures 30. » * • M. A. J. Witteryck vient de publier chez MM. Simpkin, Marshall, Ilamilton, Kent and Co., Stationers' Hall Court, 4, Londres, une petite brochure, résumant'en une dizaine de leçons, un cours de flamand à l'usage des Anglais. Cette brochure, dont l'intention fort louable se devine, est conçue d'une façon toute classique et très objective, et rendra certes de nombreux services, indirectement, à nos comnatriotes flamande MONITEUR BELGE DES 17, 18 ET 19 DECEMBRE. MINISTERE DE LA GUERRE. ARMEE. PROMOTIONS. Par arrête royaL du 21 norembre 1914, l'arrêté royaJ d* 26 septembre 1914, relatif aux promotions d»ns l'armce, parues au Moniteur des 20. 21, 22, 23 et 24 octobro 1914, est rapporté Par arrêté royal du 21 novembre 1914, les nominations ci-après indiquées ont lieu dan» l'armée de campagne, saroir : DANS L'ETAT-MAJOR GENERAI». Lioutenant-général.—Lo gcneral-major Scheerc. Gcnéraux-mcjors.—Les colonels: Ilagemana, Couturiaux, Jacquet, Meieer, Orth, Dossin, Bernheim, Pety de Thozée. DAIS8 LE CADRE SPECIAL D'ETAT-MAJOR. Lieutenants-colonele.—Les majors: Baltia, Coppojans. Majors.—Les capitaines commandants: Van Caulaôrt, T«r-monia.DANS L'INFANTERIE. ColoneLs.—Lea lieutenants-colonels: Dolmaere, Leïobux», Sulis, I-ambert, Van Rolleghom. Lieutenants-colone'-s.—Les majore: Graif, Coquels, Dewin-ter, Petry, Loront. Majora.— Les eapitaines-tonimandaute: rlfl Ilolloçne, Populaire, Vanniesbecq, Chevalier de Meulenaer, Coùty, Momb^ch, Cleirens, lloornaert, BuLsseret. Olaerts, Donicw, Munaut, Delcourt, Ruquoy, Gheur, Goraerts, Foertev, déchargé de son emploi; Reines, Leclercq. déchargé de son emploi; Hublet, décharge do son emploi; De Callatay, Bremer, Wambérsy, l'remereur, déchargé do eon emploi; Panhuye, Vaudcnhove, Préaux. DANS LA CAVALERIE. Colonel'.--Les licutcnants-oolonels: Morcl, Comt« d« Jonghc d'Axdoje, aido de camp. Lieutonants-colonela.—Les majors: Joostens, Foure;-.. Majors.—Lea oapitaines-*-omniandante: ILllebrand, Del-biUTo. déchargé de eon emploi; llagelsteen, déchargé de 60D emploi, et Jooris, déchargé de eon emploi. DANS L'ARTILLERIE. Colonel.—Le lieutonant-oolonel Le Roy. Lieutenant-colonel.—Le major Van Acker. Majors.—Le.s capitaines-commandants:* Van Berer, Lecocq» t'Ser.rteTens, Reynaert, Tiïkens, Làureys, Thonard, Laureyn, Comyn, Bovins, Joostens. DANS LE GENIE. Majors.—Les oapitaines oommandants: Jamotte, Thirifay. NOMINATION DANS L'ARMEE DE CAMPAGNE. Par arrêté royal du 21 novembre 1911, lo colonel d'état-major Wielemans, M.-F.-E., fom-chei d'état major général do l'armée, est nommé général-major. ARMEE. NOMINATIONS. ' Par dispositions ministérielles prises en exécution de l'arrêté royal du 15 août 1914. sont commiseionnés eu qualité d'ofticic.rs auxiliaire, savoir: En qualité d'officier auxiliaire d'artillerie.—Timmorroant. En qualité d'officiers auxiliaires du génie.—Gérard, Chaudoir, Glaudot. En qualité d'officiers auxiliaires du corps des transports— Hasselmans, Mortroux, Mestriet. sous-lieutenan;. <ie la gard<> civique; De Vedelocr, Van Gyseghcm. Dcclercq, Petit. Wartcl, Laçage, Duby, Dt-lhaise, Lespagr.ard. Pinseh. Scholl. En qualité d'officiers auxiliaires d'administration.—Comte de Briey Prince de Croy, Comte de la Barr-, Gillard. Par dispositions m nlstérielles prises en exécution de l'arrêté royal du 15 août 1914, sont commissionnés. savoir: En qualité d'officier auxiliaire du génie.—Deladrler. En qualité d'officier auxiliaire du corps des transporte.— Comte de Liedekerke. En qualité do vétérinairo auxiliaire de 3e classe.—Iscren-tant.(A suivre.) POUR LES PAUVRES PETITS D'ANVERS QUI N'ONT PAS EU DE SAINT NICOLAS. £ itéport 57) l O M', et Mme Léon Hesseis 0 1 O Marie-Madeline d'Anvers 0 1 ù H. et A. di Martinelli et Mme Léon de Hasquo o 5 0 A.M.P., d'une femme anglaise aimant les enfants 0 12 <» Famille Kettenmy 0 5 0 The cliiklren of St. Michael's Church Sunday School, Bude 4 0 0 LE LIVRE~D ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindra le montant aux ordres, s.r.p. LE DU. DAUWE habite Waxham-road, 7, South Croydon. LOUISE TIMMERMANS cherche mari, Fer - _nand_Remacle.—Ecrire: 10,_Harvey-street, Folkfstone. Madame lambert d'hobokkx, et famille, réfugiés en Hollande. 79, Hintermerstraal, Boio-le-Duc, désirent, nouvelles ïamihes: M. cl Aime ijucaim»'. ruo des Architectes à Anvers, et Al. et Mme Ad. Neut, avenue Cogels, Anvers. MATTÔN, EUGENE, demande nouvelles Victor Matton.—Ecrire: Queen Mary's Ward, Dyko-road Hôpital, Brighton. ON beinaaide nouvelles de Re;né Darimont, de Verviers.—Ecrire : Lea. 31, Sumner-road, Iiarrow. ROSI El?., AIME, de Frasnes-lez-Buissenal est ^ ^ prié d'envoyer eon adresse, 4, Mitre-street, Aid gâte. SERAIS neconnaissant à qui me donnerait nouvelles ou adresso Henri NauwehierLs de Moll et lamille J^ B._Desmet, AnTcrs. «Ecrire Bureau journal, Cocneu. SERAIS neconnaissant à qui me donneirait nouvelle». Papeteries Anvercoises Duficl et Fabriquc.s f'jblos. Fila Electriquee, Buysinghcn. F.u. bur. jourra! t oeuen. \ AUX REFUGIES.—N'envoyez des cor-respondanecs, paguels, ioœmca d'argent, etc.. ne f*it"« venir dco personnes do- Belgique, que par l'intermédiaire d'une Maison pouvant vous offrir des référencés et garantit 3 rcellemeut scriouies. ALBERT SERSTE et Oie.. 8, Littlo St. Andrew-btreet, Upper St. Maitin's-lau*. Bureau de 9 â L0ND0N, YV.C. Ranroignemcnl.i C heures. Gratuite. peuvent vous len fournir ot se chargent de toutes ces corn-mh&iou ; à îles prix réellement modérés. LA PREMIERE MAISON s'étaut occupée avec succès do c*s irii.'.s-ions do confiance. CHITEK10N (Gerr. :îS44). tous les soirs à 8h. 30. M. LIBEAU et Mlle DIEUDONNE dans LE MARIAGE DE MLLE BEOLEMANS. MATINEES. MERCREDI et SAMEDI à 2h.30. Prix spôcialemont réduit*. _ Parterre 1«. LES 13 SIX ES i: KM Y (Le Wygmael, demanderu bons chauifeub et- aiuâtours belges. T.rs autres ouvriers des USINES REMY réfugiés soit en Angleterre. w>it eu France, sont priés de faire connaître leur adresse à Monsieur Evrard. 2, Queen Anne-buildings, Bald>vin-alrcct, Bri-t°L II pourra probablement les employer. DE FABRIEKEN REMY VAN WYGMAE1 ▼ragen goede Belgische r-tokers en ajusteurs. IV audere werklieden der FABRIEKEN REMY die in Englainl ofwel in Fraukn-k verblijven. ziin verzoeht hun adres te doen kennen aan Mijnhçer Evrard, 2, Queen Annc building.-, Baklwin-stroet, Bristol. Hij zal ze vaarichijnlijk kunnvu-eebruiken. • ÏECONS l5 A ÙT(5M O BILIS M E eif FRANÇAIS ■À et FLAMAND à la British School of Motorinu, Ltd. — S'adresser à 5. Coventry-street._ Piccadilly-circus, London, W. ON DEMANDE belge connaissant la fabrien-tion d'yeux de poupées.—Ecrire bureau du journal. M. Rodr. Tjikadoe bïïbbër plantage, n.v~ Siège Social: AMSTERDAM. A l'assemblée générale du 16 décembre 1914, le bilan et; le compte de profits et pertes de cette société ont été approuvés et le dividende arrêté à 5 p.c. Ce dividende est payable à partir du 16 décembre 1914 contre coupon No. 5: à AMSTERDAM, au siège social, 103, Iveizersgrach:, par Fl_l. 25. à GENEVE, chez MM. Chenevière et Co., au change du jour à LONDRES, chez MM. Bunge et Co., 33-4, Bury-strect, B.C., au change du jour. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION. DECES. ON. nous prie d'annoncér le décès de Madame Maurice Ortmans, née Julie Mbrren. survenu le 19 décembre 1914 à Ealing, W.; nillhouse, Montpelicr-road. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans le " Standard," rendu clic.', tous los marchand? do journaux au, prix d'uu penny. Nous conseillons vivement à nos «mis de s'abonner au prix do 3sh. 3 par mois pour le Royaume-Uni et 4sh 4 pour l'étrancer, et do nous adresser lo prix do l'abonnement, en un maudat. l-o tarif de^ r.nnoncos est de 9d. la lig.io -pour le ' Livre d'adre«;.-8 des exiles," payable d'avance, et pour tonte autrr publicité, le tarif du " Standard." Nous avons ouvert un bureau dans l'immeuble du " Standard," Fleet-f-treet, T32-4. E.C., ouvert do 2 À 6 heures. En cas de demanda par "Éorit irvin(tr« timhtM /Vnn wnni

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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