La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 01 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/862b854f2v/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES IONE FENWY cmg casTias S0ïlv„_. VIJF CBST g 3 me annee Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 ib„ • 1 A «U . O «.«I» 1A .1. SAMEDI 1 JUILLET 1916 No. 182 I LA GRANDE GUERRE LE bombardement britannique 205,000 PRISONNIERS AUTRICHIENS I LA COOPERATION ITALO-RUSSE L bombardement du front allemand ^nute la ligne tenue par 1 armée bri-Le entre Ypres et la Somme se L et a endommage en de nom-endroits " les tranchées ennemies, décharge intermittente de fumée et de a provoqué l'activité de 1 artillerie de ersaire qui a ainsi été forcée de ré-Iles positions de ses batteries, mais, loue celles-ci soient nombreuses et lent bien fournies de munitions, tiative continue à rester aux mains l'artillerie britannique dont le volume feu est certainement supérieur de loin Lui qui lui est opposé. A l'abri de te activité, et malgré le mauvais état 'terrain détrempé par les pluies, 1 in-terie anglaise allonge la série de ses ips de main contre les tranchées alle-ndes de première ligne. En plusieurs Iroits, celles-ci ont été trouvées vides, d'autres au contraire, voisines de L d'observation importants, elles ient bien garnies. Chaque fois, les imands, surpris et démoralisés par tense bombardement, ont subi des tes sérieuses et se sont fait prendre prisonniers et du matériel. iprès quoi les Anglais se sont retirés c leur butin avant l'arrivée des ren-ts envoyés de la seconde ligne, cou-nt quelquefois leur retraite en repous-t des contre-attaques. !es coups de main sont un fait nou-ii dans l'activité qui règne en ce mont sur le front britannique,et ne se préitèrent pas lors de l'offensive de sep-ibre dernier; d'autres faits nouveaux it l'étendue considérable du front nbardé et l'emploi intensif de mor-:s de tranchée à projectiles de gros ca-|e dont l'effet, paraît-il, est considé-ile. Contrairement à ce qu'affirment communiqués allemands,les décharges | gaz et de fumée par les Anglais ont nné de bons résultats, bien supérieurs celui des obus lacrymogènes employés r l'ennemi. Répétons encore, cependant, qu'il con-nt d'attendre avec calme le développent des événements sur l'aile gauche de ligne alliée dans l'ouest. L'an dernier canons anglais tonnèrent plus d'un is avant la bataille de Neuve-Chapelle quoique l'artillerie britannique soit au-ird'hui infiniment plus nombreuse, plus ssante et mieux munitionnée, il ne it pas oublier que les Allemands n'ont i perdu de temps pour renforcer de te les façons leur organisation défen-notamment poi^r bétonner leurs nchées et pour construire de nombreux «khaus. Quoi qu'il arrive cependant, il 'certain que les événements de ces six "liers jours entre Ypres et la Somme laissent pas d'inquiéter les Allemands. 1 en trouve la preuve dans les plus ré-"s écrits des écrivains militaires alle-Ns, qui cherchent visiblement à ras-fleurs lecteurs en affectant de croire s le bombardement anglais était prévu en continuant à sous-estimer la valeur t armée britannique et de son comman-îment qui, dit l'un d'eux, le major Mo-du Berliner Tageblatt, ne possède ; et ne possédera jamais la valeur opé-i Y l°perativen W ort) pour expulser sjjHemands du nord de la France et de 1 ®e'gique. L'avenir se chargera de jntrer la futilité de ces affirmations. ^ erdun, les Allemands ont abandon-Provisoirement leurs attaques sur la " °ite de la Meuse pour tourner de 'l!U:au leur attention sur les défenses JÇaises au nord de Chattancourt. '1 après-midi, après un violent bom-,ement étendu à toute la région com-* entre le bois d'Avocourt et la cote 1( 1 s 'ancèrent une forte attaque con-(,/;:e dernière position. Ils furent com-; ( ent rePoussés. A l'est de la Meuse, fille .C0nten^rent de faire donner leur J'^ans les secteurs de Fleury, de En W,tre> et du bois de Chenois. rter ' e> 'es Russes viennent de rem-près Un n.ouvei et éclatant succès, s tr une v've préparation d'artillerie, rési^P<iS général Letchisky malgré î s ance désespérée de l'ennemi, en levèrent trois lignes successives de tranchées entre le Dniester et la Pruth et attaquèrent tout le front le long de l'Ozer-tovetz, de la Czerniava et de la région de Kuty, à l'est de Kolomea, dont on peut dès à présent attendre la chute. Les Russes ont capturé à cette occasion 221 officiers et 10.285 hommes, ce qui porte le nombre total de leurs prisonniers depuis le 4 juin à 205.000 hommes. Dans le saillant de Lutsk, près de Lie-nievka (sud-est de Kovel) les combats continuent, mais n'ont encore conduit à aucune décision. Sur le front nord, Hin-denburg se contente toujours de faire fonctionner son artillerie et d'entreprendre des reconnaissances en force régulièrement repoussées par nos alliés. Chose très importante, les Autrichiens reconnaissent dans leur communiqué que malgré tous leurs efforts, ils ont dû se retirer vers Kolomea. Les Italiens également continuent à avancer et ont maintenant repris près des deux tiers du terrain que l'offensive autrichienne leur avait fait perdre, et ont capturé 650 prisonniers. On ne croit pas, à Rome, que les Autrichiens auront le temps de se retrancher assez fortement pour s'opposer avec succès à la continuation de l'offensive. D'autre part, Vienne signale de violentes attaques italiennes sur le front de l'Isonzo inférieur, le plateau de Doberdo et la tête de pont de Go-rizia, qui pourraient conduire à des développements très importants. Dans les milieux militaires romains, on explique cette victorieuse offensive par l'habileté du général Cadorna, la haute valeur de ses troupes et aussi par la fatigue incontestable qui règne dans les rangs ennemis. Ce sont en effet, du côté autrichien, toujours les mêmes troupes qui, depuis quarante jours, luttent contre les effectifs italiens renouvelés et qui, enfin, ont dû céder devant l'élan de l'infanterie italienne.L'offensive russe n'a peut-être pas obligé le haut commandement austro-hongrois à transporter sur le front nord les troupes destinées à opérer la trouée dans le Trentin, mais l'a certainement. empêché de disposer de ses réserves stratégiques pour continuer l'offensive sur le front italien. Cette constatation a une haute valeur pour l'économie générale de la guerre austro-hongroise, puisqu'elle tend à prouver que la monarchie danubienne ne dispose plus d'effectifs suffisants pour s'opposer à un effort simultané de l'Italie et de la Russie. La victoire italienne prouve donc l'excellence de la formule du front unique et signifie le déclin irrémédiable de la puissance des armées austro-hongroises. Un soulèvement sur lequel la presse germanique observe un prudent silence vient d'avoir lieu au Monténégro. Le Bosnice Post, organe officieux du gouvernement bosniaque, , paraissant à Sarajevo, publie en effet à la date du 20 juin une proclamation du général Weber, gouverneur autrichien à Cettigné. Dans cette proclamation, le général Weber accuse le général Radomir Vechovitch, ancien ministre de la guerre monténégrin et ancien gouverneur de Scutari, d'avoir avec deux de ses frères, fomenté l'insurrection au Monténégro en attaquant les troupes impériales et en tuant l'officier autrichien envoyé par le général Weber pour le surveiller. Dans sa proclamation, le général Weber somme le général Vechovitch de se constituer volontairement prisonnier dans le délai de cinq jours, faute de quoi son père et son troisième frère déjà arrêtés seront pendus. L'arrondissement de Ko-lachine et la plus grande tribu monténégrine,celle des Vassoyevitchi, qui ont pris part au soulèvement, ont été frappés des plus graves peines. Un mandat d'arrêt a été lancé contre le général Vechovitch et ses deux frères et leurs têtes ont été mises à prix : 50.000 couronnes sont offertes à qui les livrera. On croit que les fugitifs sont cachés dans les montagnes de l'Albanie. L'appel sous les drapeaux La visite médicale Depuis l'annonce de l'appel prochain des Belges sous les armes, beaucoup de nos compatriotes sont dans une situation difficile. Ils voudraient être fixés le plus tôt possible sur leur cas particulier. Rentreront-ils dans la catégorie des appelés? Se-ront-ils aptes au service? Quand seront-ils appelés? Ce sont là autant de questions qu'ils voudraient voir résoudre le plus tôt possible. Pour ce qui concerne les catégories et les dates d'incorporation, nous devons attendre, évidemment. Mais il n'en est pas de même de la visite médicale, qui pourrait fixer ceux . de nos compatriotes qui ont des doutes sur leurs aptitudes. Ne pourrait-on permettre aux hommes tombant sous l'application de l'arrêté-loi en préparation de se présenter dès à présent devant la commission médicale pour obtenir, éventuellement, un certificat d'exemption? Ce travail fait, dès à présent, serait autant de gagné pour les futures opérations.Nous soumettons ces réflexions à la bienveillante attention de M. le Ministre de la guerre. Le Canada et la Belgique En réponse au télégramme de remerciement que le Ministre de Belgique avait prié le Haut Commissaire pour le Canada d'adresser à S. A. R. le Duc de Connaugt à l'occasion de l'arrivée du Gothland M. Hymans vient de recevoir le message suivant que le Premier Ministre du Canada lui a fait parvenir de la part du Gouverneur Général du Dominion : Au nom du Gouvernement et du peuple canadiens, je prie Votre Excellence de transmettre au Gouvernement et au peuple belges l'expression de notre profonde gratitude pour votre message. Le splendide et ferme courage, le dévouement et l'héroïsme dont le peuple belge a fait preuve au milieu des épreuves sans nom et des souffrances dont cette guerre l'a accablé ont servi de stimulant à tous les alliés. Et le peuple canadien regarde comme un privilège de pouvoir apporter quelque soulagement à ceux qui ont perdu leurs foyers et leurs moyens d'existence par suite de la tyrannie d'un ennemi dont le triomphe sera d'ailleurs de courte durée. Le Gothland est le sixième navire ravitail-leur chargé de vivres envoyé du Canada à la Belgique occupée. Il doit être arrivé en ce moment à Rotterdam. La récolte en Allemagne Le Berliner Tageblatt publie une interview de M. von Batocki, interview au cours de laquelle le dictateur de l'alimentation a fait des déclarations suivantes : Les prévisions concernant la récolte ont été très optimistes au printemps, à cause de la température favorable qui régnait alors, mais la fraîcheur au mois de mai qui, dans les régions un peu élevées, a amené des gelées fréquentes, l'a ramenée à de plus modestes proportions. La situation des céréales reste cependant fort bonne ; si un temps propice se maintient on peut compter sur une récolte moyenne. La récolte du foin semble devoir être très avantageuse. Si le temps favorise les regains il semble qu'on pourra remédier à la disette actuelle. L'office de ravitaillement a fait de son mieux pour remédier à la disette de pommes de terre, mais la consommation a augmenté, par suite de la disette des autres denrées. Enfin M. von Batocki a déclaré que 'a généralisation de la cuisine collective était très souhaitable, mais que malheureusement les municipalités et aussi la population ne s'y résignaient qu'à grand peine. La Roumanie et l'offensive russe Deux réunions ont eu lieu au Club conservateur démocrate et au Club conservateur Filipesco pour célébrer la prise de Czerno-witz. Au Club Filipesco, le président annonça que les deux groupes conservateurs réaliseront leur fusion définitive dans le courant de la semaine prochaine. A l'issue de la réunion, une manifestation s'organisa et parcourut les rues de Bucarest. Devant la légation russe, les manifestants s'arrêtèrent longuement et poussèrent les cris répétés de : " Vive les Alliés ! Vive l'armée victorieuse !" Service obligatoire pour les étrangers "amis" La question des étrangers, tant ennemis qu'amis, résidant en Angleterre, a fait-jeudi, l'objet des délibérations de la Chambre des Communes. Au cours de son discours, M. Samuel, ministre de l'Intérieur, a fait les déclarations suivantes : Pour ce qui regarde la position des étrangers amis par rapport au service militaire, il y a un nombre considérable de sujets des gouvernements alliés vivant dans ce pays-ci qui sont d'âge militaire, et depuis l'adoption du service obligatoire en Angleterre, le sentiment s'est grandement développé que ces hommes devraient servir, ou bien dans l'armée de leur pays d'origine ou dans l'armée de leur pays d'adoption. En ces circonstances, des arrangements ont été faits avec les gouvernements de la France et de la Belgique d'après lesquels tous leurs nationaux résidant en ce pays et qui doivent le service militaire DEVRONT retourner en France ou en Belgique (la partie inoccupée, N. d. I. R.) en vue de s'acquitter là de leurs devoirs militaires. Il y a également à Londres, Leeds, Manchester et autres villes un grand nombre de jeunes gens aptes de nationalité russe qui ne font aucune sorte de service militaire, alors que les jeunes gens anglais autour d'eux sont forcés de servir dans l'armée britannique.Sur ma proposition et sur celle d'autres, le War Office a consenti à ce que ces jeunes Russes soient mis en mesure de servir dans l'armée britannique, PAR UN RECRUTEMENT VOLONTAIRE, puisqu'ils ne pourraient jamais, on le comprend, être forcés de servir. Pour ce motif ces hommes sont donc invités à s'engager dans notre armée et un nombre considérable s'est déjà engagé. Il reste encore un nombre considérable d'étrangers qui ne semblent pas pressés de faire quoi que ce soit au service des pays alliés, ou dans l'armée russe, et je propose de faire comprendre à ces hommes que s'ils ne peuvent prouver qu'ils ont droit à une exemption de service militaire pour l'un ou l'autre motif, on attendra d'eux soit qu'ils offrent leurs services à l'armée anglaise, soit qu'ils retournent en Russie pour y remplir leurs devoirs militaires. Je propose d'établir un tribunal spécial pour examiner les réclamations présentées par ces hommes. Le colonel Yate.—Seront-ils déportés s'ils refusent de s'enrôler ? M. H. Samuel dit qu'en effet c'est là ce qui arriverait. Le tribunal recevrait cependant des instructions pour examiner avec la plus grande sympathie les cas des réfugiés politiques. * * * Cet arrangement est le même que celui conclu entre la Belgique et la France pour ce qui concerne les déserteurs de ccs pays. La France remet au gouvernement belge les déserteurs ou réiractaires belges arrêtés en France et vice versa. Il est évident que l'Angleterre ne pouvait décemment conclure un arrangement - de ce genre ou procéder à l'arrestation de nos réfractaires avant d'avoir elle-même le service obligatoire. Aujourd'hui, la situation est différente. Il est non moins évident que l'Angleterre n'a rien à voir dans l'application du prochain arrêté-loi appelant sous les armes les Belges jusqu'à 40 ans. Ceci reste l'affaire du gouvernement belge et rien que du gouvernement belge. Ce n'est que dans le cas de Belges récalcitrants qu'elle sera priée par le gouvernement belge de les rechercher, de les arrêter et de les remettre entre les mains des autorités militaires belges ainsi que le fait la France. On remarquera que l'accord n'est conclu jusqu'ici qu'avec les gouvernements belge et français et non avec les autres pays qui sont en guerre avec les puissances centrales au même titre que la France et la Belgique. Il est donc de toute justice qu'un accord semblable soit conclu avec les gouvernements russe, italien, serbe, etc. Les renforts russes affluent Le correspondant de guerre du Berliner Tageblatt sur le front russe télégraphie : Les Russes font des efforts désespérés pour maintenir leurs positions sur le front de Volhynie contre les Allemands qu'ils redoutent. Ils ont jeté dans le combat de nouveaux et importants renforts de leurs meilleurs régiments ; ces renforts, destinés à combler leurs vides qui sont sérieux, ont accru de façon notable la supériorité numérique qu'avaient les Russes lors de leur contre-attaque contre les Autrichiens. Le général de Falkenhayn et l'offensive On écrit de Stockholm : Un officier suédois qui rentre d'Allemagne a entendu raconter à Berlin, par des personnes très bien informées, certains curieux détails sur l'offensive allemande contre Verdun. Vers le 15 février, Guillaume II avait prié le général de Falkenhayn d'envoyer quatre corps d'armée au maréchal Hindenburg qui déclarait que ce renfort permettrait de prendre Riga et de briser le front russe. Le général de Falkenhayn s'y refusa et demanda l'autorisation d'attaquer Verdun. Guillaume II hésita encore quelque temps par crainte des pertes énormes qu'occasionnerait, lui disait-on, cette attaque. Il eut à ce propos une très vive discussion avec le général Falkenhayn au château de Pless. falkenhayn, au cours de cette conversation s'engagea à prendre Verdun en quinze jours et assura que grâce à l'artillerie lourde les sacrifices seraient peu considérables. Après l'échec de la première attaque contre Verdun, Guillaume II paraît avoir songé un moment à disgracier Falkenhayn. Celui-ci ne fut sauvé que par l'intervention du général de Lyncker, du cabinet militaire de l'empereur. Lincker demanda à l'empereur de permettre à Falkenhayn de poursuivre 1 attaque contre Verdun. Dans ces conditions, on ne saurait s'étonner de la persistance du chef de l'état-major. Son avenir et sa carrière sont actuellement en jeu. Il veut réussir à tout prix à prendre Verdun. En prononçant, à la fin de mai, le discours que l'on connaît au quartier général du maréchal de Hindenburg, l'empereur tenait essentiellement à faire sentir sa défaveur au général de Falkenhayn. La situation de ce dernier serait assez gravement compromise. Toutefois, il est possible que les nécessités militaires empêchent pour le moment sa disgrâce. L'effort japonais L'ambassadeur du Japon, au cours d'une mission qu'il remplit à Lyon, en compagnie de l'attaché militaire et de l'attaché naval de l'ambassade, a prononcé les paroles suivantes, qui soulèveront d'enthousiastes applaudissements : " Le Japon a pris les armes pour la même cause que les Alliés. Il s'efforce de les aider par un travail de tous les instants ; il intensifiera son effort s'il le faut. Le Japon est confiant dans l'issue de la lutte engagée contre la barbarie. Cette lutte ne peut se terminer que par le triomphe de la cause que défendent les Alliés pour la justice et la liberté des peuples." Un reporter a demandé à l'ambassadeur, S. E. M. Matsui, de bien vouloir préciser sa pensée. Il a fait les déclarations suivantes : Ce que je puis vous dire, c'est ce que j'ai vu au Japon vers la fin de l'année 1915, alors que je remplissais les fonctions de vice-ministre des affaires étrangères. *' A cette époque, je reçus la visite de l'ambassadeur de Russie et nous nous mîmes d'accord sur tout un programme intéressant la défense nationale de son pays. " Des arrangements très précis furent signés concernant la fourniture à la Russie d'une quantité importante de canons, de munitions, de fusils. " Ce que je puis vous affirmer c'est que tous les hauts fourneaux, toutes les aciéries du Japon sont mobilisés pour la Russie. Nous fabriquons des canons de tous calibres, canons lourds et moyens, et au fur et à mesure de leur achèvement, nous les invoyons en Russie. " Sur le terrain économique, comme l'a déclaré le baron Sakatani, le Japon est prêt à coopérer avec les Alliés dans la lutte contre l'emprise allemande." L'anglais tel qu'on le parle Un jour, au Havre, un " castar " belge avait fait la connaissance d'un " tom-my " anglais; ils s'étaient promis de se retrouver journellement, afin d'apprendre, l'un le français, l'autre l'anglais, par un échange de conversation. Le lendemain, ils se rencontrent juste au moment où passe, roide comme un piquet, un quarter-master-sergeant de l'armée anglaise; les deux nouveaux amis saluent, et le Belge, qui connaissait le flamand, demande à l'Anglais : — Wat is dat? L'Anglais comprend parfaitement " What is that? " et répond : " It's a quarter-master-sergeant ", ce qui se prononce " Kouôtemahsteusâhdj'nt ". — Comment? — " Kouôtemahsteusâhdj'nt. " — Kou... kou... kouâ... Non, j'y 1 e-nonce, c'est trop difficile, l'anglais tel qu'on le parle. Et Castar et Tommy ne se revirent plus.

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