La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 16 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8911n7zk93/
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LA MÉTROPOLE IONEiPENNY -BOUT. CINQ CENTIMES HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT ) A^LONDRES Bureaux : 43, Ch&ncery Lane, W.C.2 — Telephoae : Holbern 212. ABONinsmarr 1 mois ^3 ih. ;*3£moi«J8g«iL 24mb ANNEiii JEUDI 16 AOUT 1917 No. 228 LA GRANDE GUERRE Préparatifs français ? La Chine declare la guerre ■ La srrève générale en Esnasne l La iigne britannique en Flandre qui ■avait été légèrement enfoncée par l'en-Inemi il v a quelques jours a été rétablie ■au delà de la Steenbeek, à l'est de la ■voie ferrée de Thourout. Ce ruisseau a ■été souvent déjà le théâtre d'assauts ré- ■ pétés de l'ennemi qui cherchait à s'éta- ■ blir sur la rive occidentale en couvrant ■ temporairement ses têtes de pont par un ■barrage de mitrailleuses qu'il dirigeait ■ des fermes en ruines en ^ace de Lange-Imark. Des détachements britanniques ■ ont rejeté les avant-postes allemands au ■ delà du ruisseau et dans cette région la ■bataille continue avec des fortunes di- ■ verses. I Ailleurs sur le front des Flandres les ■actions d'infanterie ont été stationnaires ■sauf pour les affaires des postes avan-Bcés. L'artillerie allemande reste très ac-|tive; pendant plusieurs nuits consécutives elle a bombardé les positions fran-Içaises et britanniques de l'est de l'Yser là l'aide d'obus au gaz et les positions de ■ Bixschoote avec de l'artillerie lourde et |des mitrailleuses. [ Autour de St-Quentin il y -a eu de vio- ■ lentes batailles et le côté le plus carac-|téristique de ces combats c'est la part |qu'y ont prise les aviateurs et cette mé- ■ thode -de combat semble devenir de plus |en plus populaire. Pendant la nuit les ■Allemands avaient réussi à occuper en-|viron cinq cents mètres de tranchées ■dans les lignes avancées de nos alliés |mais, malgré les effovts les pluis obstinés, |ils n'avaient pas réussi à pénétrer plu^ ■loin. Les Français ,se mirent aussitôt à ■l'ouvrage pour reprendre le terrain per-|du; des aviateurs volèrent très bas au-Idessus de l'infanterie qui attaquait et non |seulement tinrent l'artillerie au courant l.de la position exacte des troupes mais ■ maintinrent un feu nourri de mitrailleu-|ses sur les tranchées ennemies. Au mo- ■ ment où se produisirent les contre-atta-|ques ennemies des escadrilles entières |survolèrent les rangs ennemis et donnè-Irent une aide précieuse à l'infanterie. ■ Après 36 heures de combat les Français |avaient repris tout le terrain perdu. Le communiqué de Berlin parlant du ■front français en Champagne remarque |que l'activité d'artillerie a augmenté de ■ façon considérable d'ans oe secteur; il en ■est de même du secteur de Verdun où à ■côté de l'augmentation dans le tir d'ar- ■ tillerie, des renforts considérables ont |été amenés. Commentant ces préparatifs ■les journaux allemands, comme le Lo ■fealanzeiger, remarquent que jusqu'ici ■ '"ennemi" n'.a jamais réussi à faire |des événements décisifs de ses petits ■succès du début. Il n'y a pas de dt*ute, ■dit la Tageszeitung,que du côté français |'l y a des préparatifs d'offensive sur une ■grande échelle et simultanément il faut ■compter sur une reprise des opérations |en Flandre. Un feu considérable d'ar- ■ toilerie est maintenu incessamment sur les ■ jyois fronts, sur l'Aisne, à Verdun et en ■ nandre, ce qui indique que ces attaques ■ Peuvent être attendues sous peu. Ces at-■aques, ajoute la Gazette de Voss, peu-■vent, il est vrai, donner à l'ennemi la ■Possession d'une partie de tranchée mais ■ cela ne doit pas nous effrayer ni nous ■'nqméter. Au contraire, nous serons re-■Çonnaissants au haut commandement de ■ armée parce qu'il a réussi, par- une rné- ■ thode de défense qui a été bien éprouvée ■Pendant plusieurs mois, à maintenir la ■ °foe de nos troupes contre de telles of- ■ ensives et à leur donner l'énergie pour ■ IJ11"5 propres attaques, même quand ■ e'es cédaient à, l'ennemi des portions de ■ Positions qui avaient été abattues par le ■ eu. enr,emi et qu'il est impossible de ■PrT ^arCe 1u'e^es ne donnent aucune B.^ns la région d'Ocna Grozesti les ■fin'6ntes batailles ne sont pas près de | lr' 'a contre-offensive roumaine com-I e e 'e 12 août continue et nos alliés village de Slanic et ont dé-|S(iN, 'ennemi des hauteurs à environ I P kilomètres au sud-ouest de Grozesti I ans 'a région de Focsani, l'ennemi après une préparation d'artillerie lança plusieurs attaques dans la direction de Marasesti et dans la direction du Doaga,, mais toutes les attaques furent repoussées par les troupes russo-roumaines. Comme nous l'avons fait prévoir la Chine a formellement déclaré la guerre à l'Allemagne et à l'Autriche-Hongrie le 14 août à dix heures du matin. Cette déclaration est faite en vue de maintenir la sainteté du droit international et de. protéger la vie et les propriétés du peuple. Cette déclaration aurait été faite officiellement il y a quelques mois s'il n'y avait pas eu l'intrigue allemande de la resl auration du pouvoir monarchique qui a si lamentablement échoué. L'or allemand n'a pas eu d'effet en Chine pas plus qu'ailleurs; la campagne sous-marine allemande qui a révolté l'opinion publique en Chine ainsi que l'appel du président Wilson aux neutres ont préparé la voie pour la mesure qui vient d'être prise. La situation est calme en Espagne; la grève générale qui apparaît de plus en plus comme un mouvement ouvertement révolutionnaire a donné lieu à quelques collisions entre les ouvriers et la police, mais à Barcelone et à Madrid, la proclamation de la loi martiale a produit d'excellents effets. Tous les journaux ont réapparu grâce à la collaboration de soldats-typographes agissant sous les ordres de leurs chefs. La distribution des vivres à la population pau- j vre se fait sous la surveillance du gou- [ vernement. n—n La Conférence de Stockholm L'Exécutif du Labour persiste L'Exécutif du Labour Party a tenu une longue séance mardi. Il a accordé tout d'abord un vote de confiance en M. Henderson. Il a décidé ensuite de recommander à la Conférenoe du Labour qui s'est ajournée à mardi prochain de persister dans sa décision d'aller à Stockholm, d'exprimer le regret que le gouvernement anglais ait l'intention de refuser des passeports, et de décider de lui faire des représentations à ce sujet. L'Exécutif propose que le Labour envoie 24 délégués, dont 8 de l'Exécutif, 8 du Comité parlementaire du congrès des Trade-Uniions et 8 à désigner par la Conférence, à la condition bien entendu que la minorité en envoie io (4 par l'I.L.P-4 par le B.S.P. et 2 par la Fabian Society). On sait cependant que La minorité a émis la prétention d'envoyer à Stockholm autant de délégués que la majorité sans doute pour pouvoir faire au moins autant de bruit qu'elle devant les " amis allemands ". Huysmans et Branting ont télégraphié que le Bureau organisateur de Stockholm acceptait que la Conférence ne fût que " consultative Evidemment. L'essentiel pour les Boches c'est qu'on " fraternise ". Après l'affaire Henderson il n'y a pas de doute que la conférence de mardi ne confirme son premier vote. La question des passeports est mise en vilaine posture par le fait que 1ers de l'affaire de Miss Hobhouse l'an dernier les " conseillers légaux " du gouvernement, qui viennent de se prononcer contre le départ des Stockholmistes, avaient décidé que cette-pro-boche, puissamment soutenue par de grosses influences, n'avait commis aucun délit en allant conférer à Berlin avec le ministre Zimmermann et en venant ici calomnier les Belges et la Belgique. A la suite de ces faits, un nouvel article de la loi sur la défense du Royaume rendit condamnable le fait de visiter des pays ennemis, mais non celui de conférer avec des sujets ennemis. Les autorités anglaises sont victimes aujourd'hui de leur inexplicable mansuétude à l'égard de Miss Hobhouse. Le Pape et la paix allemande On annonce officiellement que le Pape a non seulement offert sa médiation aux belligérants, mais que, dans une note officielle, il leur a fait connaître des propositions concrètes qui, d'après lui, pourraient servir de base à la paix. Le texte de cette note, qui a été reçue à Londres dès samedi soir, ne sera, dit-on, publié qu'aujourd'hui, sans doute à la demande du Vatican lui-même, qui aura fixé un délai tel que la publication du document pontifical puisse être simultanée. Quel que soit le contenu de la note papale, il faut rendre hommage au Père de l'Eglise de ses intentions humanitaires, qui se sont du reste déjà manifestées depuis trois ans dans de très nombreux domaines. Comme chef de la Catholicité, le Pape souffre des maux immenses que la guerre inflige à l'humanité souffrante et son plus vif désir est d'en voir la fin. On peut regretter cependant que son zèle paternel ne soit pas mieux inspiré et que la forme que prennent ses efforts pacifistes se manifeste souvent d'une façon qui ne les rendent profitables ni à la cause âe la paix, ni à celle des catholiques dans le monde. Quoiqu'il appartienne à tout membre de l'Eglise d'exprimer son opinion en pleine liberté sur les actes du Pape qui ne relèvent pas de son Haut Ministère, il ne nous convient pas de discuter ici les raisons qui ont influencé et influencent encore la politique extériëure du Vatican. Il est infiniment probable que le Pape est desservi, sous ce rapport, par son entourage — il suffit, à cet égard, de rappeler l'affaire von Gerlach — et qu'il est fort mal renseigné sur beaucoup d'événements importants. Les peuples de l'Entente et en particulier la Fiance, toujours privée de représentation officielle auprès du Vatican, portent une part de la responsabilité dans cet état de choses. Mais ce-lui-ci ne saurait expliquer ni excuser les tendances manifestement inclinées vers les Centraux de' la Secrétairerie d'Etat, la germanophilie avé ée de l'Osservatore ro-mano et les injures de la Civiltà cattolica à l'Entente. Il semble bien que ces influences aient eu une part importante dans le dernier acte diplomatique du Pape. Nous n'allons pas discuter le fend de la note, puisque nous n'en connaissons pas encore le texte, mais nous sommes bien forcés de critiquer la forme dans laquelle elle se présente et le moment où elle est lancée. L'une et l'autre portent la marque de l'Austro-Allemagne. Il est de toute évidence, en effet, que si le Pape présente des propositions concrètes aux belligérants, elles sont appuyées sur des faits et que ces faits ne sont pas venus du côté de l'Entente. Dès lors, leur origine doit être cherchée du çôté des Centraux et spécialement du côté de Vienne ; la note du Pape revêt donc, sous des apparences, la forme de propositions de paix préliminaires offertes par les Centraux à l'Entente par l'intermédiaire du Vatican. Ce qu'on sait des propositions confirme entièrement ces vues. La formule " Ni annexions ni indemnités " (et l'on sait comment l'Allemagne officielle l'interprète au regard de la Belgique) et surtout la " liberté des mers " et la restauration du libre-échange en face du bloc de la Mitteleuropa sont caractéristiques à cet égard. D'autre part, le moment choisi par le Pape, c'est-à-dire celui où l'Autriche vient de reconquérir la Galicie et où la Russie est temporairement paralysée, est distinctement favorable aux Centraux. Une paix conclue en ce moment signifierait le retour au statu quo, l'Allemagne militariste toujours debout et maîtresse de l'Autriche, de la Turquie et de la Bulgarie, la Pologne attachée à son char, la fin de la Russie comme grande puissance, la reconnaissance de l'invincibilité de la Prusse et par conséquent de l'impossibilité d'une Allemagne démocratique. La paix du monde serait plus que jamais à la merci de Berlin et nous marcherions droit à une nouvelle guerre, dont la Belgique serait de nouveau la première victime.Si c'est à ce prix que les catholiques du monde entier veulent la paix immédiate, qu'ils le disent. Mais nous sommes sûrs de leur réponse, (Voir suite, 3e page, je colonne). La séparation administrative LA PROTESTATION DE LA VILLE D'ANVERS Nous avons reçu le texte de la protestation contre la séparation administrative envoyée par le Collège des bourgmestre et échevins et les membres du Con seil communal d'Anvers au président de l'administration civile (allemande) de la- province d'Anvers. Nous sommes heureux d'acclamer cet énergique document, parfait dans le fond comme dans la forme, et dont les auteurs se sont abstenus des idéologies fausses que nous avons cru devoir critiquer dans le manifeste Franck et consorts.Anvers, le 6 juillet 1917. Monsieur le Sénateur, Vous avez défendu à l'administration communale d'Anvers de discuter la question de la séparation administrative, soit au sein du Collège, soit au sein du Conseil, en disant que " les administrations communales autonomes ont à limiter leur activité à l'expédition des affaires d'administration communale, et que toute tentative de leur part pour évoquer à elles la connaissance des affaires de l'Etat se heurterait à une opposition énergique. Pour éviter tout malentendu, lè bourgmestre a jugé opportun de ne pas porter à l'ordre du jour une interpellation relative à !a séparation administrative, interpellation qui avait été annoncée en séance du Conseil communal le 6 juin Ï91?- Mais l'article 21 de la Constitution nous donne le droit incontestable de nous adresser, dans la forme qui convient, à l'administration supérieure, pour lui faire connaître notre opinion au sujet de questions d'intérêt général. Nous désirons faire usage de ce droit constitutionnel en oe qui concerne la décision prise par le Pouvoir occupant de couper le pays en deux, et de représenter cette mesure de sa politique comme une satisfaction donnée aux Flamands. En tout temps l'administration d'Anvers a pris la défense des droits de la langue flamande. Il y a plus d'un demi-sièole que la langue flamande a été proclamée la langue officielle de la commune ; aucune réforme importante n'a été projetée en cette matière par le gouvernement ou par le pouvoir législatif sans que notre Conseil communal n'ait fait connaître son sentiment. Toujours il s'est prononcé dans un sens favorable aux Flamands. Mais nous ne pouvons nous rallier à la séparation administrative. En Flandre comme en Wallonie, cette mesure a rencontré l'adhésion d'un petit groupe d'hommes, auxquels personne ne reconnaît le droit d'agir au nom de nos populations et qui n'ont reçu à cet égard mandat que d'eux-mêmes. Dans la protestation de MM. Franck et consorts adressée au chancelier de l'Empire, les représentants légaux dte tous nos arrondissements flamands — en tant que ceux-ci sont encore accessibles, ont au contraire développé, de façon décisive, les motifs pour lesquels notre peuple est hostile à cette politique, que l'empire allemand qualifie d'ailleurs de garantie pour lui-même. Leurs collègues de sentiments flamands qui se trouvent à l'étranger se sont prononcés dans le même sens. Tous sont d'avis que l'autorité occupante va au delà de son droit lorsque, au lieu de respecter les lois du pays, elle fait fi des voies constitutionnelles jusque dans leur fondement, crée deux capitales, institue deux séries de départements ministériels, déplace les limites des provinces, disp>ose des mandats existants sans le consentement des électeurs, en un mot agit en notre temps de gouvernement populaire et dan® notre pays libre comme si la Belgique était devenue, par le fait de l'occupation, un Etat absolutiste où la volonté de l'administration est toute-puissante et dispose à son gré des lois et des institutions.Nous nous rallions unanimement à cette manière de voir; c'est de la part des séparatistes un acte impardonnable à l'égard du peuple flamand de représenter la séparation administrative comme un article du programme flamand. On peut en tous temps et dans tous les pays trouver des opinions individuelles en faveur de toutes les solutions imaginables. Mais il n'y a pas un seul programme de nos grandes associations flamandes, il n'y a pas une profession de foi sur laquelle nos mandataires ont été élus par un de nos corps politiques qui comporte la séparation administrative. Nous considérons cette mesure comme pernicieuse ,pour l'existence de notr0 pays, comme favorable à nos ennemis, comme étant en contradiction avec toutes nos traditions et nos intérêts les plus élevés. Quoique la Belgique n'ait pas l'unité de langue, elle n'est pas une création arbitraire de la diplomatie, dépourvue de base historique. De tout temps Flamands et Wallons ont au contraire travaillé et vécu dans nos contrées dans le cadre d'organisations publiques uniques; dès le moyen âge les trois grands fiefs qui ont essentiellement constitué notre pays, le Comté de Flandre, le Duché de Bra-bant, et la Principauté épiscopale de Liège, étaient bilingues dans leur population; plus tard les Pays-Bas méridionaux ont conservé le même caractère; cela n'a pas empêché le droit des deux langues d'y être respecté de la façon la plus complète. Cette même égalité de droits, ces mêmes conditions favorables au développement de notre vie populaire en flamand peuvent être réalisées par la Belgique moderne, et nous voulons les voir réaliser pour le pays flamand, mais par notre propre parlement, sans immixtion étrangère et sans attenter à l'unité de la Patrie. Si Anvers sie considère avec fierté comme la ville ayant les sentiments les plus flamands du pays, elle n'en est pas moins fière d'être comme port et comme centre artistique un des organes les plus puissants de la Belgique entière et de ne le céder en patriotisme à aucune autre commune. Ce patriotisme comprend, dans les liens de la même affection cordiale, tout le pays et tous nos compatriotes, Wallons et Flamands sans distinction, et il se sent profondément blessé par un telle mesure que la séparation administrative. Nous qui connaissons notre population et qui avons le droit de parler en son nom nous pouvons vous certifier que nos sentiments sont partagés par la généralité de nos concitoyens. Aveugles ceux qui ne voient pas qu'un peuple a d'autres intérêts que ceux d'ordre linguistique, quelque grands et respectables que puissent être ceux-ci. Séparés les uns des autres, Flamands et Wallons deviennent si faibles qu'ils ne comptent plus parmi les peuples. Unis ils forment un Etat qui, quoique petit de territoire, a su mériter le respect du monde, et a encore un rôle à jouer dans l'humanité libre. Nous vous prions, Monsieur le Sénateur, de transmettre à l'administration supérieure nos griefs contre les mesures dont il s'agit. Suivent les signatures de tous les membres du Collège et de$' conseillers communaux se trouvant à Anvers. n—n Ces doux Allemands Deux nouvelles exécutions en Belgique Les Nouvelles, de Maestricht, rapportent que l'athlète bien connu M. van Renter-gem, de Gg,nd, qui avait été récemment condamné à mort par les Allemands pour " espionnage a été traîné à travers les rues principales de la ville jusqu'à l'endroit de l'exécution, à l'aide d'une chaîne de 15 mètres de long. La garde de soldats qui en avaient la charge l'insultèrent grossièrement et lui çrachè-rent à la figure. L'infortuné, qui fut exécuté à Audenaerde (c'est donc, vraisemblablement, dans les rues de cette ville qu'il fut traité de la sorte), subit son sort avec courage et sans proférer un mot de plainte. Les Allemands ont aussi exécuté à Anvers, M. Frank, un négociant bien connu en tapis d'Orient.— Reuter. M. Frank, dont il est question dans cette dépêche, semble devroi être M. Gabriel Frank, de la rue Van Dyck, à Anvers, dont les sentiments patriotiques nous étaient bien connus. Le 4 juillet, les Allemands ont enlevé de force à Charleroi de nombreux civils, surtout des étudiants, pour les envoyer aux travaux forcés vers le front français.

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