La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 20 March. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/k93125rd4w/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY —«. CIIQ CEMTIMM VIJF CEHT DIX CEITIMB PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT 1 mois, 3 «h. ; 3 mol», 9 ih. 04MB ANNEE MARDI 20 MARS 1917 No. 79 LA GRANDE GUERRE Serieuse retraite allemande [le front Cambrai=St-Quentin-La Fère-Laon » La nouvelle politique russe L'avance britannique, à la suite de lamelle Bapaume et actuellement Péron-Je sont tombés, a été poussée beau-toup plus loin qu'on aurait pu se le figuier d'après le communiqué de samedi. E11 effet les lignes anglaises se trouvent en ce moment à quelques kilomètres de Cambrai. Cette avance s'est faite en 24 heures de temps, sur un front d'environ -2 kilomètres et à certains endroits sur i'ne profondeur de 16 kilomètres, s'étendant du sud de Chaulnes jusqu'au voisinage d'Arras. Au cours de cette période, ioutre Péronne, Nesle et Chaulnes, nos [alliés ont capturé encore une soixantaine de villages. Dans le communiqué aucune mention n'est faite de prisonniers, 'ce qui signifie que l'avance britannique s'est faite presque sans coup férir et que te recul allemand s'est fait avec habileté et dans le plus grand calme. Cela confirme en même temps l'hypothèse que iles lignes ennemies, dans Bapaume et [sur la crête dominée par cette ville, n'étaient tenues que par un mince rideau de troupes d'arrière-garde, destiné à masquer le recul général. ; Du côté des Français l'avance sans être moins grande n'en jest pas moins importante. Au nord de l'Avre la cavalerie française est entrée à Nesle aux acclamations des habitants; au nord de Lassigny une avance a été faite sur une [profondeur de plus de vingt kilomètres pns la direction de Ham. Plus au sud la cavalerie et des détachements légers suivant la vallée de l'Oise ont occupé Noyon. Entre l'Oise et Soissons toute la première ligne allemande, ainsi que les villages de Carlepont, Morsain et Nouvion-Vingre ont été capturés. Sur le plateau au nord de Soissons les troupes françaises parvinrent à prendre pied et occupèrent Crouy. La direction principale de l'offensive anglo-française dans la vallée de l'Oise1 menace la partie la plus vitale de la ligne allemande et si elle est poussée assez loin elle ira frapper la ligne de communication avec l'Allemagne. La contrée qui se trouve entre la- ligne actuelle des Alliés et la frontière de Belgique est entrecoupée de forêts d'une étendue considérable qui aux premières périodes de la guerre offraient d'excellentes occasions pour des manœuvres habiles; si la marée de la guerre retourne vers les Mennes le pays boisé offrira encore Jne fois des facilités pour une campagne le marche et de manœuvre. Il est ce-Kndant à craindre que les Allemands 1 aient préparé les forêts qui se trouvent e plus près de la zone fortifiée pour une ongue défense. Cependant si le général Nivelle réus-'t à rejeter les Allemands au delà de la '?ne où ils comptent s'établir fermement, In peut s'attendre à ce que la nature de a lutte soit complètement modifiée et |U une série de batailles en terrain ou-eft viennent rompre la monotonie de la '"erre de tranchées. En attendant la situation militaire est Mn d'être claire, si l'on s'en rapporte ® renseignements qu'on possède jus-|uici. Le résultat que les Allemands emblent avoir cherché c'est une situa-lon très identique à celle qui a suivi la ^traite de la Marne et de l'Aisne en 9'5, mais avec cette variante que la -traite de l'Aisne fut étroitement pourrie et qu'aucun des deux adversaires " ret'ra de grands avantages techni-IJ,'S sur l'autre quand le contact entre * deux s'établit. Dans le cas actuel les .mands ont essayé d'attirer les An-,'l's et les Français vers une zone nou-e"e et bien préparée qu'ils auraient dû PProcher sous le feu des ■ canons alle-'ands, sans avoir eux-mêmes des don-ees pour leur artillerie et où le matériel >Urd aurait dû être amené avec toutes )rtes de difficultés. Mais la poursuite ST'aise et française pourrait bien frus-er ce plan. En tout cas la ligne actuelle des Aile-fonds entre Arras et Reims-, s'ap- puyant sur Cambrai, St-Quentin, La Fère et Laon, offre des avantages tactiques dont les Allemands tâcheront probablement de tirer le plus de profit possible.Le calme se rétablit peu à peu à Pé-trograde. Le manifeste du Tsar annonçant sa décision définitive d'abdiquer le trône fut publié vendredi soir dernier. Le gouvernement russe s'est mis fébrilement à l'ouvrage,car,comme dit l'ancien adage : Il ne sert à rien de vaincre si l'on ne sait faire usage de la victoire. Dans un télégramme adressé aux représentants russes à l'étranger le nouveau gouvernement, après avoir donné un sommaire des événements définit ainsi la politique nouvelle de la Russie : " Le gouvernement qui assume le pouvoir en ce moment de la plus grave crise extérieure et intérieure que la Russie ait connue dans le cours de son histoire, a la pleine conscience de l'immense responsabilité qu'il' prend. Il s'appliquera en premier lieu à réparer les erreurs écrasantes qui lui ont été léguées par le passé, à assurer l'ordre et la tranquillité dans le pays et enfin à préparer les conditions nécessaires de sorte que la volonté souveraine de la nation puisse se prç-noncer au sujet de son sort futur. " Dans le domaine de la politique étrangère le cabinet se tiendra à l'esprit les engagements internationaux signés par le régime déchu et fera honneur à la parole de la Russie. Nous cultiverons soigneusement les relations qui nous unissent aux autres nations amies et alliées et nous avons la confiance que ces relations deviendront même plus intimes et plus solides sous le nouveau régime établi en Russie qui est résolu à se laisser guider par les principes démocratiques du respect dû aux petites et aux grandes nations* à la liberté de leur développement et à la bonne entente entre nations. " Mais le gouvernement ne peut oublier pendant un seul instant les graves circonstances extérieures dans lesquelles il assume le pouvoir. La Russie n'a pas voulu la guerre qui trempe le monde de sang depuis près de trois ans. Mais, victime d'une agression préméditée, préparée il y a longtemps, elle continuera, comme par le passé, à lutter contre l'esprit de conquête d'une race de pilleurs qui vise à établir une hégémonie intolérable sur ses voisins et à soumettre l'Europe du vingtième siècle à la honte de la domination du militarisme prussien. " Fidèle au pacte qui l'unit indissolublement à ses glorieux alliés la Russie est résolue comme eux à assurer au monde, à tout prix, une ère de paix entre les nations, sur la base d'organisation nationale stable, garantissant le respect pour le droit et la justice. Elle luttera à leurs côtés contre l'ennemi commun jusqu'à la fin, sans cesser et sans faiblir." Des révolutionnaires pacifistes qui prononçaient des discours contre la guerre furent mal reçus par les ouvriers et les soldats qui les auraient lynchés s'ils en avaient eu l'occasion. La reprise du travail s'organise rapidement et l'on espère que les fabriques pourront rouvrir leurs portes dans quelques jours. o—o La modération recommandée aux Allemands A propos de l'accord économique entre l'Allemagne et la Suisse! qui doit être renouvelé le 1er avril prochain, les Dernières Nouvelles de Munich appellent l'attention des commerçants allemands sur la nécessité de s'abstenir de toute propagande politique en Suisse. Dans de trop nombreux cas, en effet, des Allemands, faisant des affaires en Suisse, se sont livrés à des manifestations maladroites qui ont causé au commerce allemand un tort considérable. L'observation de la neutralité stricte est la première condition pour regagner le terrain perdu. La main-d'œuvre belge en France L'action du gouvernement belge Aux jours les plus sombres de l'invasion, lorsque les populations de Belgique fuyaient éperdues devant la soldatesque incendiaire et féroce, après la retraite d'Anvers,- dès que le gouvernement belge fut installé au Havre, l'une de ses premières préoccupations fut de grouper les exilés, de les seconder, de rendre leur présence en France utile à la cause commune des Alliés. Le ministère de l'Industrie et du Travail se chargea de cette difficile mission. Les débuts de l'Office national belge du Travail furent pénibles. Rien n'existait, personne n'ayant prévu un cataclysme aussi complet que celui qui frappe la Belgique. On ne possédait aucune indication si sur le nombre ni sur l'âge ni sur les métiers ni sur la résidence nouvelle de ceux qui, dans leur épouvante, s'étaient éparpillés par la France entière. Partout, heureusement, l'élan de générosité des populations et des' pouvoirs publics les avait sauvés de la faim. Il fallait procéder à un recensement très difficile, relever les courages abattus, stimuler les énergies, rendre à tous la confiance et l'amour du travail qui distingua toujours les Belges. L'Office national belge du Travail a fait tout cela avec succès, on peut le dire. A l'heure actuelle des services fonctionnent régulièrement en France et des représentants du ministère de l'Industrie et du Travail parcourent les régions où les Belges sont occupés. Réduire le nombre des chômeurs par une recherche -méthodique des inoccupés et par leur mise en rapport avec les employeurs réclamant de la main-d'œuvre, est, aujourd'hui encore, l'une des formes les plus importantes de l'activité de l'Office. Grâce à la collaboration de la Bourse belge du Travail (Sainte-Adresse) et des bureaux établis à Paris et à Londres, des centaines d'hommes et de femmes ont été mis en état de gagner leur vie en effectuant des travaux utiles soit à la vie économique, soit à la défense nationale ; plus de mille ouvriers mineurs, notamment, sont maintenant occupés, grâce à l'Office, dans des charbonnages français. L'accomplissement d'une pareille tâche, qui paraît si simple en temps ordinaire, se complique singulièrement pendant la guerre. Il faut, en effet, non seulement trouver le travail nécessaire, mais encore obtenir les passeports qui permettent les déplacements, réunir les fonds pour faire face aux dépenses du voyage, assurer l'hébergement et le ravitaillement des familles, etc. Toutes ces difficultés ont été victorieusement surmontées.En 1916, alors que le gros du travail de placement était accompli, plus de 600 cas ont encore été traités par l'Office. Afin d'encourager l'esprit de prévoyance au sein des populations exilées, une Caisse d'épargne belge a été instituée par le gouvernement du roi Albert. Malgré les entraves, résultant de l'éparpillement des réfugiés, 1.459 versements ont été effectués en 1916, sur 942 livrets, formant un total de 210.667 francs. Les retraits ont atteint la somme modeste de 5.653 francs. Mais, parmi les Belges occupés en France, il en est dont les familles restées en Belgique souffrent de privations ; il faut donc aider ceux qui désirent faire parvenir quelque argent aux leurs ; par l'intermédiaire de la Commission for Relief in Belgium, l'Office a transmis en Belgique occupée 2.394 versements, représentant 531.075 fr. 45. „ L'activité de l'Office s'est exercée aussi dans le domaine de l'enseignement professionnel, qu'il subsidie et' encourage. La loi sur la réparation des accidents du travail française étant appliquée aux ouvriers belges travaillant en France, les agents de l'Office se sont efforcés d'en instruire leurs compatriotes, de les éclairer, de les mettre à même de profiter des avantages que la législation française leur confère. Ils y sont parvenus, en grande partie, en examinant les cas particuliers qui leur étaient soumis. Des exemples concrets sont mieux compris que des textes de loi hérissés de termes techniques. Mais c'est surtout dans le vaste et délicat domaine des conflits et contestations entre patrons et ouvriers, que l'activité de l'Office a eu l'occasion de se déployer avec succès. Les réfugiés étaient, le plus souvent, ignorants des coutumes françaises, des habitudes de travail locales et n'en appréciaient pas toujours l'importance. De là, des contestations entre les autorités civiles ou militaires françaises et des Belges. L'intervention de l'Office aplanit, presque toujours, les difficultés et en évita le renouvellement grâce à des sages conseils et à une propagande éclairée faite parmi les réfugiés. Enfin, la collaboration ^de l'Office et des tribunaux belges des sursis militaires, a donné les résultats les plus heureux, au point de vue de la défense nationale. MM. Ad. Breyre et Vandermierden assument, depuis le début, la direction de cet important service. NOS CAMPS D'INSTRUCTION Il est souvent question, parmi nos compatriotes qui ont des fils ou des parents à l'armée, des camps d'instruction. On s'en occupe un peu plus naturellement depuis que les recrues des groupes désignés par l'arrêté-loi pour le service actif en ont pris le chemin afin de s'initier au rude métier des armes.Evidemment tous ces camps ne se ressemblent pas. Leurs installations diffèrent. Ils se ressentent toujours un peu des conditions géographiques et clima-tériques des départements français où ils sont établis, du voisinage des centres de population, etc. En général, cependant, on peut bien dire que la vie y est normale et que nos recrues n'ont pas trop à se plaindre. Un de nos " married men " qui-se trouve depuis peu au camp de ... donne même à ce sujet des détails assez rassurants. Nous les extrayons d'une lettre qu'il adresse à une personne de sa famille et que celle-ci veut bien nous communiquer, à seule fin de mettre un peu de baume sur les plaies qu'ont laissées des séparations douloureuses et de calmer les inquiétudes qui pourraient s'y ajouter : ( " Je ne suis nullement mal logé, écrit-il entre autres, et d'après ce que j'entendais raconter à Londres et ailleurs, avant mon départ, je m'attendais à pire. " Il est vrai que je n'étais pas là pendant les grands froids de février dernier. C'était terrible, m'a-t-on dit, et on en a beaucoup souffert : — Mais enfin, ajoutait le camarade qui m'en parlait, qu'était-ce encore en comparaison de ce qu'on enduré les Anciens, qui en sont, eux, à leur troisième hiver dans les tranchées et dans la boue ! " Les officiers et les sous-officiers qui, à ce qu'on prétendait, rendent la vie si dure aux pauvres recrues sont au contraire bons et paternels. " Cela ne veut pas dire, bien entendu, que l'exercice soit une chose des plus agréables, ni que l'on y fait ce qu'on veut. Il faut plutôt ouvrir l'œil, car à la moindre incartade on vous ramasse et si cela se répète trop souvent on vous fourre au bloc. Dame ! puisqu'il n'y a pas moyen de devenir soldat autrement, il faut bien passer par là. Puis, on se dit que c'est pour nettoyer notre pays de la présence de ces sales Boches et cela vous remonte. " N'empêche qu'après une journée d'école du soldat, de peloton et d'autres écoles — on se lève à 6 heures, ce sera bientôt à 5 — je suis moulu. Le ressort anglais le plus élastique, le matelas !e plus moelleux ne pourraient me procurer la sensation délicieuse que me donne ma paillasse, le soir venu, quand je puis me jeter dessus ! " Mais on me dit que c'est le début. Dès que je serai entraîné, il paraît que cela ira comme sur des roulettes. Et puis, il n'y a pas à dire, depuis que je suis ici, ma santé est excellente. "Quant à l'ordinaire, tranquillise-toi: si tu pouvais goûter à ma gamelle, tu ne regretterais pas les " puddings " et les " mutton chops " de B... C'est substantiel, suffisant et de bonne qualité. Un petit extra est toujours le bienvenu, s'entend; mais on peut fort bien s'en passer. " Ce qui nous fait plaisir aussi, c'est qu'on s'occupe de nous. Le colonel est un homme juste et bienveillant et on l'aime beaucoup, le major aussi. Je t'ai déjà dit, du reste, que tous nos supérieurs sont bons pour nous. " On m'a même dit que, quelques jours avant mon arrivée, lorsque ces terribles froids sévissaient, le lieutenant-général de S... de M... était venu visiter le camp. C'est l'inspecteur général de l'armée belge et il aura certainement été voir les autres centres d'instruction également pour savoir comment les soldats s'y trouvaient. " Maintenant, je suis sûr que tu vas penser que je t'écris tout cela pour te consoler. Eh bien ! non, c'est l'exacte vérité. " Mais j'ajouterai, pour te prouver que je te dis les choses comme elles sont, qu'il ne faut pas en conclure que le cafard ne nous vient jamais ! On l'a quand on pense à la séparation, à ceux que l'on a quittés. Nous sommes ici bon nombre de " married men " dans ce cas. "Je ne dis pas que ce soit toujours drôle pour les autres non plus... Mais il semble que le cafard s'en prend plus spécialement à nous. Ca commence généralement par la photographie... Une fois que l'on se met à tirer celles que l'on a en poche et à les regarder, ça y est... On est pris! " Le seul moyen de réagir, c'est de penser que maintenant l'on est sans reproche. Tu sais que je n'aime pas beaucoup les phrases. Mais tout de même, rien ne vous remonte, dans ce cas, comme de pouvoir se dire que l'on est un bon Belge, et que, plus tard, lorsque nous rentrerons chez nous, si Dieu la permet, nous pourrons porter la tête haute parce que nous aurons fait notre devoir. ' ' Voilà certes un langage réconfortant. Au surplus, peut-être pourrait-il être — nous ne voulons même pas en douter ! — celui de toutes nos braves recrues, autant " married men " que les autres. 0—0 Hindenburg cèderait-il la place à Ludendorff ? D'après des informations recueillies parmi les personnalités qui accompagnaient M. Gérard, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Berlin, il serait probable qu'un mouvement eût lieu dans les plus hauts grades de l'armée allemande. Les prochaines opérations militaires de l'Allemagne seraient faites sous les ordres du général Ludendorff, qui remplacerait Hindenburg dans ses fonctions de généralissime de l'armée active. Le maréchal Hindenburg garderait toujours son titre de généralissime, mais il céderait effectivement le commandement à son chef d'état-major. 0—0 Le spiritisme et la guerre Le P. Coubé fait en ce moment à l'église de la Madeleine, à Paris, devant un public nombreux, une série de conférences sur les doctrines spirites. Récemment, il cita à ses auditeurs un fait dont il avait été témoin : une table tournante lui avait prédit que la guerre finirait entre le 1er juillet et le 1er août prochains par une grande victoire des Alliés. Cette révélation était d'importance ; aussi, un rédacteur du Matin s'est-il rendu chez le P. Coubé, qui a bien voulu répondre à ses questions touchant cette expérience essentielle. — Je dois vous faire remarquer tout d'abord, dit-il, que mes conférences ne sont qu'une réfutation de la doctrine spirite. Je m'efforce de dissuader les fidèles qui m'écoutent de se livrer à ces pratiques. Elles sont dangereuses et ne peuvent, en fin de compte, que procurer des désillusions. — La table tournante vous a cependant donné une réponse nettfe et précise ? — Oui. L'expérience a été faite dans des conditions très sérieuses et devant témoins. La table a répondu d'une façon parfois troublante à nos questions. Malgré cela je reste sceptique sur la réalisation de la prophétie. Je m'explique : spirites et catholiques sont d'accord sur la réalité des faits ; les -tables tournent et répondent,c'est indéniable. Mais quel agent les meut ? Les spirites affirment que c'est un esprit intelligent et libre, l'eprit d'un mort, ami. Les catholiques disent aussi que c'est un esprit, mais c'est celui que l'Ecriture appelle l'esprit du mal, l'esprit moqueur ou démon. Dès lors, comment pourrais-je avoir foi en ses paroles ? je n'ai aucun point de repère pour démêler dans ces prédictions l'erreur et la vérité. Là est le danger, sur lequel j'attirerai l'attention de mes auditeurs dans ma prochaine conférence.— Avez-vous posé d'autres questions à la table ? — Je lui ai demandé si la prophétie qui veut que Guillaume II soit le dernier des. Hohenzollern sur le trône d'Allemagne se réalisera. La table est entrée dans une grande fureur et n'a pas voulu répondre. J'ai renouvelé trois fois sur un ton impérieux la même demande. La table, exaspérée, n'a pas répondu. C'était peut-être un guéridon made in Germany ! □□□□□□□□□□□□□□□ AVIS NOUS AVONS DECiDE DE REDUIRE LE PRIX DE L'ABONNEMENT POUR L'ETRANGER A'3 SHILL. PAR MOIS A DATER DU 15 MARS □□□□□□□□□□□□□□a

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