La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 February 1915
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNEE. SAMEDI 6 FEVRIER 1915. N°- 37. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. TRANCHEE REPRISE.' aviateurs allemands en belgique. l'AJUS, 5 février.—-Communiqué officiel de 15 Jicurcs:— En Belgique, les aviateurs allemands oiit t'ait preuve d'une grande activité. I.e communiqué d'hier soir a signalé la capture d'une des tranchées de l'ennemi à l'ouest de la route d'Arras à Lille (au nord d'Ecurie). Cotte tranchée a embarrassé les troupes occupant ic terrain gagné par nous il y a quelques à l'est de cette route. Nous la fîmes sauter •ivec une mine, et immédiatement après un dé-; tellement de zouaves et d'infanterie iegere l'Afrique s'est fermement établi dans la position ' Toupies Allemands se trouvant dans la tranchée capturée furent, ou bieh tués, ou bien faits Pf Votreartillerie a réduit.au silence les batteries de' l'ennemi près d'Adinfcr (au sud d'Arras), Pozicrés (au nord-est d'Albert) et Hom (nord-ouest de Péronne), aussi bien que dans le secteur de Bailly (au sud de Noyon). Il n'y a rien de nouveau a signaler dans le district de Perthes. Dans l'Argonne, une attaque isolee a eu lieu a Bagatelle. A cette attaque, qui s'est terminée pour nous par la perte de 100 mètres de tranchees, nous répliquâmes par deux contre-attaques de notre part, qui, non seulement nous tirent regagner ces cent mètres, mais nous permirent de capturer du terrain au delà. Dans les Vosges, il y a eu des engagements d'artillerie. .Sur le restant du front, on ne signale rien. VERSION ALLEMANDE. AMSTERDAM, 5 février.—Communiqué officiel du grand état-major:— Sur le front occidental, il n'y a eu que de petite duels d'artillerie. Quelques attaques françaises sur nos positions au nord-ouest de Perthes n'ont pas réussi. Sur la frontière de la Prusse orientale, une nouvelle attaque russe au sud de Memel fut repoussée.l>e violentes attaques russes contre notre position nouvellement conquise à l'ouest de Bolimow echouèrent également. Lo nombre de ^prisonniers capturés depuis le 1er février est de 25 officiers et d'environ 6000 hommes.—Central News. le roi et le tsar. UNE MISSION RUSSE AUPRES DU ROI ALBERT. LE HAVRE, 4 février.—Le prince Koudacheff s'est rendu la semaine dernière au grand quartier générai de l'année beige jiour, présenter au Roi Albert le prince Youssoupoff, général-major à la suite de S. M. l'empereur de Russie, et son adjoint, M. le comte Golenistcheff Koutouzoff, gentilhomme de la Chambre. Lo prince Youssoupol'f était chargé de remettre ù notre Souverain des décorations pour les troupes belges, des décorations en témoignage de h'dmiration du C.zar et de la Russie pour leur x.teur: il a apporté aussi la médaille militaire ■ ilia l'Empereur de Russie a conférée à la reine Elisabeth pour reconnaître la bravoure qu'Elle a inoutrée en exerçant son œuvre de charité jusque sous le feu de l'ennemi. I " ^oi a retenu à déjeûner le Prince Kouda-chsff et les envoyés du Czar. II a conféré la grand croix de l'Ordre de la Couronne au prince Youssoupoff et la croix de chevalier de "Ordre de Léopold " à M. le comte Golenistcheff Koutouzoff. HOMMAGE AU CARDINAL MERCIER ET AU PEUPLE BFLGE LE HAVRE, 4 Çévrier.—il. le baron de Broqueville a reçu la belle lettre que voici:— " Beauvais, le 11 janvier 1915. "J'ai écrit le (J, à S. Em. le cardinal Mercier pour lui dire mon respect et adhérer à sa lettre. J'aurais voulu faire lire toute sa lettret dans ma cathédrale. Mais je ne l'ai pas et n'ai pu la trouver. Je me permets de m'adresser à vous pour l'avoir. "Vous m'obligeriez de dire à S. M. le roi Albert que j'approuve entièrement l'acte du car-'iinal, que je condamne les atrocités allemandes ' que je souffre, comme si j'avais l'honneur d'être Belge, du martyre atroce auquel la Belgique est soumise. "Veuillez agréer, monsieur le président du conseil, l'hommage de mon plus sympathique respect. "Signé: DOUAIS, " évêque de Beauvais." DOUZE MILLE SOLDATS TYPHIQUES A ANVERS. AMSTERDAM, ô février.—Des télégrammes de la frontière belge disent que des trains entiers <>3 soldats allemands malades passent journellement par Louvain et Verviers en route pour l'Aiemagne. Une grave épidémie de fièvre typhoïde a éclaté dans les casernes de Roulers, et elle ' détend rapidement. Les conditions hygiéniques sont très mauvaises ' parmi les troupes allemandes du sud" de la Belgique. à cause du fait que l'eau potable est prise dans les rivières où des cadavres ont séjourné pendant plusieurs semaines. A Mons la moitié de la garnison allemande est ; l'hôpital et .à Anvers, rien moins que 12,000 soldats souffrent de la typhoïde.—Exchango PROPOSITION DE PAIX. AMSTERDAM, 5 février.—Herr Blitz, l'auteur 1 •d'emjmd, de Radebeul (Dresde), a adressé aux journaux de pays belligérants et neutres une lettre contenant une proposition de paix. Le "Nieuwe Rotterdamsche "Courant " estime 0Ue c'est un remarquable symptôme que le censeur allemand ait laissé passer cette lettre.— 1 Central News. —7 Le sénat argentin a voté à l'unanimité un crédit de 100,000 pesos pour soulager la misère en Belgique. — Une quarantaine d'ambulanciers belges a passé par la Suisse revenant d'Allemagne. A la frontière allemande les autorités suisses s'en sont occupées pour les remettre à la frontière 1 rançaise. ,, T^L Cecil Harmswortb. sous-secrétaire du 1 a.dément, succède à M. Ellis Griffith, K.C., démissionnaire.M. Keii Primrose, sous-secrétaire au ministère uîs affaires étrangères, succède à M. Francis LA BATAILLE DE SUEZ. QUATRE ATTAQUES. les turcs battus. LE CAIRE, ô février.—On publie un communiqué officiel sur les opérations dans la région du canal de Suez. Il sS trait aux opérations de la nuit du>2 au 3 à minuit et dit:— Le poste de Toussoiin fut attaqué à 3 heures du matin par l'infanterie ennemie. . En même, temps, une. tentative déterminée, sous le couvert du feu de plusieurs mitrailleuses, fut faite, en vue de traverser le canal sur des pontons et des radeaux. L'ennemi s'avança au lever du jour. Son artillerie bombarda Toussoun et Serapeum.^ Nos batteries, ainsi que plusieurs navires de guerre, répondirent. Après une série de combats et une contre-attaque de Serapeum, l'ennemi se retira. Au cours de ces engagements, nos troupes ont capturé 8 officiers et 232 hommes. L'ennemi abandonna de nombreux cadavres en face de nos positions. Lo navire de guerre "Hardinge" fut atteint de deux obus, et dix marins y furent blessés. Nos autres pertes' sont de "deux officiers et lî» hommes tués et 58 blessés. Quelques victimes appartiennent à l'artillerie de campagne égyptienne dont l'assistance a été particulièrement précieuse. Au eoa.cadère d'Ismaïlia, l'ennemi se retrancha a l'aube à 700 mètres de nos positions. Deux bataillons nous accueillirent par une fusillade. 1/0 tir continua avec des interruptions pendant la journée, mais il ne se produisit aucune attaque d'infanterie et nos pertes furent nulles. A El Kantara nos avant-postes furent attaqués. L'ennemi fut îefoulé, perdant -1 tués et 25 blessés et 36 prisonniers non blessés restèrent en nos mains. Une attaque partielle du sud se produisit plus tard, mais l'ennemi fut arrêté dans son élan à 1200 mètres de notre position, et abandonna huit tués après le combat. Nous eûmes 24 blessés. Les forces totales do l'ennemi paraissent atteindre 12,000 hommes, avee six batteries. Mais l'invasion de l'Egypte s'est bornée jusqu'à présent à la capture de nombreux prisonniers turcs amenés au Caire. La conduite des troupes, britanniques, hindoues et é^vptie^nes. fut evceUente.—Peuter. Note.—Le navire " Hardinge " est un transport de 6250 tonnes. Toussoun est. au centre du canal de Suez, et Serapeum à 25 kilomètres au sud. DOUZE MILLE TURCS A L'ATTAQUE. PARIS, 5 février.—Le correspondant au Caire du "New-York Herald" télégraphie que la victoire britannique sur le canal de Suez fut importante.Les Turcs avaient amené douze mille hommes et six batteries d'artillerie. Ils commencèrent l'attaque mardi, par une tentative de traversée du canal près de Toussoun. L'infanterie avança, sous le couvert de la grosse artillerie et de mitrailleuses. Lé détachement de pontonniers ayant atteint les rives du canal vers le soir, entama la construction d'un pont de bateaux, mais les batteries anglaises et le feu de plusieurs canonnières eurent tôt fait de disperser les Turcs, qui s'enfuirent après une vigoreuse contre-attaque. La déroute fut complétée le lendemain. Tout le matériel pour la construction d'un pont sur le canal fut abandonné sur le terrain.—Central News. L'EXPEDITION CONTRE L'EGYPTE. ROME, 4 février.—Suivant le correspondant/ du Caire du " Secolo," un officier turc fait prisonnier déclare que les forces turques marchant contre l'Egypte comprennent 90,000 hommes, ainsi que 2Qi000 Bédouins. Les troupes durent abandonner leurs pièces de 30cm. et ne purent amener que leurs batteries de 15cm. Il ajouta que le corps principal se trouve actuellement à Moyaharah, à 35 kilomètres du canal de Suez. Les Turcs emportent de l'eau dans les rccipients d'étain, mais la quantité est insuffisante et l'eau n'est guère potable.—Central News. les finances belges. DECLARATIONS DE M. VANDE VYVERE. Nous avons publié récemment une note de l'agence Wolff au sujet de l'état des finances belges. Cette note, très pessimiste évidemment, présentait la situation sous un jour sombre. Le " XXe Siècle" a interrogé a cet sujet M. le ministfe Van de Vyvere qui lui a fait les déclarations suivantes :— L'agence Wolff se montre aussi mal informée nue pout certaines nouvelles de la guerre, lorsqu'elle prétend que la Belgique se trouve dans l'impossibilité de payer les coupons de la Rente. La Belgique n'a pas cessé une minute de payer les coupons de la Rente et. de faire face ■x toutes ses obligations. Que des communes ne puissent payer momentanément les coupons des lots et emprunts de villes, vraiment, l'agence Wolff nous la baille belle ! Est-ce que les Allemands ne se sont pas emparés en de nombreux endroits des ressources communales? Est-ce que, d'autre part, ils n'ont oas imposé nos communes de charges telles que out leur actif actuel y a passé sans tenir compte les emprunts que nombre d'entre elles ont dû îffectuer pour y satisfaire? Mais nos communes ont toutes des ressources, îlles possèdent des régies et les coupons des em-mints communaux seront payés en excellente nonnaie le jour où elles auront recouvré leur liberté, c'est-à-dire - lorsque les forces Alliés luront chassé les Allemands du territoire. Au 31 juillet notre Dette s'élevait à six mil-iards, déclare l'agence Wolff. Il y tout d'abord une légère erreur, notre Dette ,'élevait non pas à six, mais à cinq milliards—un le moins, cela vaut la peine. L'actif, représenté surtout par des valeurs de ïhemins de fer, serait très inférieur à ce chiffre. \Tous avons toujours éva ué à près de trois mil-iards la valeur intrinsèque de nos voies, des errains sur lesquels elles sont établies, de nos ocomotives et de nos wagons, de nos bâtiments. Mais l'agence Wolff et les financiers allemands lui l'ont inspirée semblent avoir oublié que nous ivons aussi le formidable outillage économique le nos ports, de nos voies, de nos canaux, représentatifs certes de quelques milliards aussi. L'agence Wolff estime à trois milliards les ruines provoquées par la barbarie allemande en Belgique? Elle est là en dessous de la vérité. K notre avis—et nous possédons des renseignements précis—c'est à six milliards au moins qu'il îaut estimer les conséquences du désastre de la ïuerre portée par l'Allemagne dans nos contrées, is'il y a ruine pour l'instant les Allemands sont— 3-st-iï nécessaire de le dire?—les auteurs de cette ruine passagère. Et ce sont les Allemands qui paieront les pots cassés! Oui! dans le monde entier, les Belges, et les Alliés et tous les neutres aussi, l'espèrent ardemment, dis plus, en ont la conviction n m tonde ! l'allemagne est-elle religieuse? Il est encore quelques personnes qui s'imaginent que, dans la guerre actuelle, il faut distinguer entre le peuple allemand et la classc militariste qui le régit. Ces personnes, hypnotisées par tout ce qu'on leur a serine autrefois sur la " puissante organisation " des catholiques teutons, croient que les nouveaux Barbares constituent un peuple essentiellement religieux et digne, à ce titre, d'une certaine considération. Les braves gens qui, de très bonne foi, tiennent encore ce langage, feront bien de lire un 'Meading article " publié il y a quelques jours dans le "Tijd," le grand organe catholique hollandais, et signé d'une des lumières de la jurisprudence des Pays-Bas, le Dr van Gor-kum, qui est lui-même un des catholiques les plus éminents parmi nos voisins du nord. Cet article a provoqué, nous écrit-on, en Hollande, et surtout parmi les catholiques hollandais, dont beaucoup sont germanophiles, une vive sensation. Et il y a vraiment de quoi. Le Dr van Gorkum, en effet, ne s'attache rien moins qu'à démontrer que l'Allemagne moderne est dans un état avancé de décadence morale, et qu'on ne peut nullement lui apposer l'étiquette de peuple religieux. L'éminent catholique hollandais montre pai des exemples frappants—pour employer ses propres paroles—que " la vieille Allemagne chrétienne et romantique est ensevelie aujourd'hui pour la plus grande part sous la poussière du charbon et la fumée des fabriques," et qu' " il y a une négation consciente et croissante de la moralité générale " avec, en outre, du "paganisme moderne" et l'affirmation de plus en plus véhémente des principes du matérialisme le plus, grossier. Ces * affirmations se retrouvent dans les œuvres de tous les écrivains allemands contemporains et dans les ouvrages de tous les étrangers ayant vécu en Allemagne et qui, par ailleurs, ne cachent pas leur admiration pour le pays qui leur a donné l'hospitalité. L'épithète d'athéisme et d'anticléricalisme ne saurait p'us s'appliquer légitimement à la France. Tous ceux qui sont au courant des phases récentes de son histoire savent quel magnifique renouveau spiritualiste et même nettement catholique s'y est manifesté en ces dernières années sous la direction des Bourget. des Bazin et des Barrés. Dans tous les milieux, le facteur moral supérieur du catholicisme est hautement apprécié, et il n'est plus de bon ton. aujourd'hui, d'y professer les idées de Voltaire. Parallèlement, l'Allemagne s'est déchristianisée. Malgré son ardent amour pour sa patrie, lo célèbre Treitschke, lui-même est forcé de le constater et, dès 1895, effrayé par le développement parmi les classes ouvrières (donc à la base de la nation), du paganisme moderne, sous son aspect le plus grossier, il pouêse un cri d'alarme qui n'a, hélas, guère trouvé d'écho ! Un auteur américain, M. Price Collier, observait il y a quelques mois encore combien les goûts littéraires de l'Allemagne, autrefois si naturels et si sains, sont devenus morbides et se sont tournés vers les éluçpbrations malsaines des Sudermann, des Gorki, des Oscar Wilde, et il notait aussi " un accroissement général de l'immoralité." . Faut-il rappeler d'autre part comment un Ernst Haeckel; qui rabaisse la race humaine à l'animalité la plus basse, est considéré clans son pays—et là seulement—comme une lumière du monde; faut-il attirer l'attention sur la propagande moniste, inspirée du matérialisme le plus vulgaire et secondée par des hommes comme Ostwald; faut-il insister suites scandaleux progrès de l'homosexualité révélés de la façon retentissante que l'on sait, par Maxmilien Harden, sur la fréquence croissante, attestée par les statistiques, de la syphilis et de son effroyable cortège, sur le malthusianisme, défendu—et exploité—jusque dans la chaire professorale? Le prince do Bulow, ancien chancelier de l'Empire, le confesse lui-même, non sans tristesse : " Nous manquons, dit-il, du sens général du bien. C'est une caractéristique germanique que de subordonner lo bien aux intérêts les plus étroits." Et les évêques catholiques eux-mêmes, que disent-ils, que disaient-ils hier? Il suffit pour en avoir une idée, de reproduire un passage caractéristique de la lettre pastorale de l'Epis-copal allemand, lue dans toutes les églises de l'Empire à la occasion de la Noël de 1914. Ce document porte la signature des cardinaux de Munich et de Cologne, des archevêques de Fribourg, Bamberg, Gneisen et Posen, des évêques de Breslau, Trêves, Strasbourg, Wurzbourg, Rottenbourg, Kieler, Re-gensbourg, Metz, Augsbourg, Mayence, Eich-stadt, Passau, Fulda, Ermland, Parderborn, Speyer, Munster, Limbourg, Osnabruck, et autres prélats de notoriété moindre. On peut y lire ces passages vraiment caractéristiques:—"Cette culture a considérablement pénétré dans notre pays, cette super-culture, non chrétienne..., malsaine en son ensemble, avec son vernis extérieur et sa corruption interne, avec sa grossière recherche de la jouissance et du plaisir, avec ses sur-hommes aussi arrogants que ridicules, avec sa déshonorante imitation de la littérature et de l'art étrangers contaminés et même des plus honteuses extravagances des modes féminines. "Cela est la plus grande faute de notre peuple, la nôtre. Et cela réclame pénitence et expiation. La culpabilité d'une nation entière ne peut être expiée que par la pénitence et la conversion radicale de la nation entière... " Que conclure de tout cela, sinon que l'Allemagne, loin d'être essentiellement religieuse, se voit entraînée au contraire par ses instincts les plus bas, que l'Etat ne fait rien contre cette marée matérialiste (s'il ne l'a pas favorisée) et que la minorité religieuse est impuissante pour endiguer son scandaleux débordement?Mais d'où provient ce phénomène? Certains philosophes prétendent que l'Allemagne n'a jamais été religieuse; que, de même que sa "Kuitur" n'est qu'un vernis recouvrant une indéracinable barbarie oricûnella^ les allemands annoncent le blocus europeen ! ! UN AVIS AUX NEUTRES. BERLIN, .j février.—L'Amirauté publie lu déclaration suivante:— Toutes les eaux entourant la Grande-Bretagne et rirelande et toutes les mers anglaises sont, par la présente, déclarées "zone de guerre." A partir du 1S février, tous les navires de la marine marchande enemie dans ces eaux seront détruits (sic) et il ne sera pas toujours possible d'eviter tout danger à leurs équipages et à leurs passagers. La route maritime par le nord des Shetlands et l'est de la mer du nord et sur une distance de trente milles (marifis) le long de la côte des Pays-Bas ne sera pas dangereuse. Ces mesures du gouvernement allemand sont dignes d'être notées par les pays neutres comme contre-mesures contre les méthodes anglaises, qui sont contraires au droit international, et elles aideront à rapprocher le commerce maritime neutre de l'Allemagne. Le gouvernement allemand annonce son intention longtemps à l'avance, de sorte que le commerce maritime neutre et celui de l'ennemi puissent prendre en conséquence les mesures nécessaires.—Wireless Pres6. la reponse anglaise. UNE SITUATION NOUVELLE. LONDRES, 4 février.—Le Foreign Office a publié cette nuit la déclaration suivante :— Le nouveau décret allemand soumettant au contrôle gouvernemental tous les blés et farines nous oblige à assimiler toutes futures importations de ces vivres en Allemagne, à des fournitures virtuellement consignées au gouvernement lui-même ou aux autorités subalternes. Une nouvelJe situation est créée par ce fait, et, il est probable que si nos prévisions quant à la destination et à la cargaison du "Wilhelmina" se réalisent, que la cargaison de ce navire sera amenée devant un tribunal des Prises, afin que la nouvelle situation créée par le décret allemand pûisse être examinée et qu'une décision, soit prise en conséquence. Il n'est pas ouestion d'agir contre le navire. Les propriétaires du navire seront indemnisés pour tous délais évefituels, et les expéditeurs des marchandises pour toutes pertes subises à la suite de l'intervention britannique. Il est faux, comme on l'a dit dans les journaux, que les neutres ne seront plus indemnisés à l'avenir dans des cas similaires. Les pratiques existantes seront maintenues jusqu'à nouvel ordre. L'intention évidente du gouvernement allemand de couler les navires marchands à l'aide de sous-marins, sans égard à l'équipage ni aux civils, et plus encore le récent attentat contre un navire-hôpital, nous fait envisager la nécessité de représailles-plus sévères contre le commerce allemand.On reconnaît que si une décision de ce genre j devait être prise, on aura soin de ne pas infliger de pertes aux navires neutres qui auraient pris la mor avant un avertissement éventuel. L'EFFET . SUR LES NEUTRES. Dans une interview au correspondant berlinois des " National Tidende " le Dr von Bethmann-Hollweg, chancelier de l'empire, s'élève contre la prétention de M. Winston Churchill de considérer l'Allemagne comme une forteresse et de l'affamer. Le blocus naval allemand (?) est la réponse à ces agissements. En Angleterre on considère évidemment l'annonce de ce blocus (?) comme une ridicule fanfaronnade, l'Allemagne n'ayant què ses sous-marins pour réaliser sa menace. Dans les pays neutres, cependant, surtout aux Etats-Unis, au Danemark et en Hollande, on s'en émeut vivement, et on considère qu'elle constitue une violation brutale du libre commerce neutre. On se demande notamment en Hollande comment les services avec l'Angleterre seront assurés, si le pavillon hollandais ne protège plus les navires dans la mer du Nord. SOUS-MARINS ALLEMANDS A ZEEBRUGGE. AMSTERDAM, 5 février.—L'agence Vaz-Diaz annonce l'arrivée de plusieurs sous-marins à Zee-brugge. On s'attend à ce que cette base navale soit utilisée pour une série d'attaques contre l'Angleterre et les transports britanniques. Un train est arrivé à Liège avec 910 soldats allemands grièvement blessés de la région de La Bassée. Un homme a été condamné à 1000 marks d'amende pour avoir insulté l'Empereur allemand.—Central News. les voleurs allemands pris la main dans le sac. UNE RESTITUTION AU GOUVERNEMENT BELGE. LE HAVRE, 4 février.—Le " XXme Siècle " raconte cet incident peu banal de la guerre d'apaches menée en Belgique par les soldats du Kaiser :"— Le gouvernement français vient de faire remettre à M. Carton de Wiart, ministre de la justice, une somme de 324 francs, représentant la somme d'argent que le soldat allemand Kurt Liebender avait volée, au mois d'août 1914, à un habitant inconnu d'Onhaye, petit village de la vailée de la Meuse. Le coupable, qui a fait des aveux, a été condamné à mort le 11 novembre dernier par le conscd de guerre français. Il est probable quo le gouvernement belge priera le ministre d'une des puissances neutres présents à Bruxelles de vouloir faire les recherches nécessaires en vue de remettre cet argent à son légitime propriétaire. sentiment religieux n'est, chez son peuple, qu'une étiquete dissimulant mal son paganisme invétéré. D'autres—et les deux causes sont peut-être concommitantes—assurent que l'incroyable prospérité purement matérielle dont l'Allemagne jouit depuis 1870 a tourné la tête aux sujets du nouvel empire. Ceux-ci, bouffis d'orgueil, excités par des " penseurs " comme Treitschke, Nietzschke, von Bernhardi et d'autres, se sont imaginés qu'ils étaient de* venus les maîtres du monde, qu'ils ne devaient plus de comptes à personne, que le monde de la matière enfin offrait à leurs instincts une conquête assez digne de justifier leur existence. Cette matière, qu'ils ont glorifiéç, les a submergés à leur tour. Privés de tout soutien moral, ils sont retournés aux aspirations étroites de la brute jouisseuse et grossière. Et leur fol orgueil matérialiste, après avoir terrorisé l'Eurasie, est en train de préparer leur tombeau. COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. , PROGRES EN PRUSSE ORIENTALE. la bataille des carpathes. PETROGItADE, 4- lévrier.—Un communiqué publié par l'état-major du quartier-général dit:— En Prusse Orientale nous avons fait des progrès dans le district de Lasdened sur lès deux rives de la rivière Soheskoupa Sur la rive gauche de la Vistuîe, la bataille continue avec acharnement sur le front Borgi-mow-Volia-Schidlooska. L'ennemi., "sur un secteur de sept verstes, a mis en action sept divisions et une centaine de batteries, dans le but d-'enfoncer nos lignes. Ce front a été réduit à une verste. La contre- attaque russe a commencé dans la nuit du o février^ sur tout le front.Un combat désespéré à la baïonnette a eu lieu,, et les Russes ont forcé l'ennemi à reprendre la défensive. Près de Borgimow, nous avons capturé deux lignes de tranchées ennemies. L'ennemi a été repoussé de Goumine. Après un combat opiniâtre les Russes^ ont occupé Volia et Schid-looska. L'ennemi a seulement occupé une distillerie.La bataille continue avec la même violence. Dans les Carpathes les rencontres se développent sur toute la ligne de la passe de Dukla aux hauteurs de Vishkoff. Dans la région de la rivière Labortch, nous avons avancé, capturant 2000 prisonniers et dix mitrailleuses. Dans la passe de Foukholka et dans la passe de Beskid, pendant ces derniers jours nous offrîmes une résistance héroïque, et repoussâmes les attaques à la baïonnette. Le ;} février, il fut décidé de se retirer sur de nouvelles positions. Dans ce district l'ennemi se trouve en force considérable. Les tentatives faites par l'ennemi pour avancer dans la passe de Vishkoff aux environs de Taie-taroff sont restées sans résultat. L'ennemi a subi de grandes pertes. tarnow evacue. LA NEIGE. AMSTERDAM, 4 février.—Un télégramme de Berlin dit quo le Bureau de la Presse Hongroise à publié le télégramme suivant:— Les Russes ont bombardé Tarnow (Galicie Occidentale) avec de puissants mortiers, et nous avons évacué la place. Une bataille décisive a lieu dans la région de Dukla. La pression des forces russes s'opère dans la direction de la passe de Dukla et des passes environantes. La bataille qui se livre dans les Carpathes est renoue uilfici e par a présence d'une épaisse couche de neige.—Reuter. le taxe sur les absents. L'AVIS DU "TEMPS." PARIS, 2 février.—Le " Temps," dans un long artic.e, s'occupe de la taxe extraordinaire du décuple des contributions établie par le général von Bissing sur les Beiges absents. Il qualifie le plan de cette taxe "d'idée monstrueuse." Il montre qu'elle a pour but de iorcer les Belges à rentrer en Belgique pour rendre une certaine activité "économique au pays en vue de pouvoir ensuite mieux le pressurer. Le "Temps" apprécie comme suit la valeur légale de cette odieuse mesure, prise, hélas, sur l'initiative de certaines municipalités belges, Gand notamment, initiative d'ailleurs brisée par la députation permanente:— " Ce chantage abominable, dit le " Temps," ne trompera personne, car la mesure serait inapplicable en fait. Il ne se trouverait pas un tribunal en Belgique pour autoriser régulière- j ment la saisie de biens privés afin de couvrir le payement d'un impôt illégal et inconstitutionnel. La mesure décrétée par le gouvernement général ; allemand constitue, en effet, une violation manifeste du régime fiscal belge et de la Constitution qui ne permet pas de porter atteinte à la liberté individuelle en assignant aux citoyens une résidence forcée. " Cette mesure constitue de plus une violation flagrante du règlement concernant les lois et coutumes de la guerre établi par la conférence de La Haye. C'est un principe généralement admis en droit international par toutes les nations civilisées, que le fait de l'occupation n'implique pas la soumission d'un territoire à la souveraineté de l'Etat occupant. En territoire occupé, l'administration ennemie doit être strictement limitée aux actes rendus indispensables par les nécessités de la guerre. " Le règlement élaboré par la conférence de La Haye fixe comme règle le maintien de la législation et des institutions qui existent régulièrement au moment de l'occupation. I! en résulte que l'envahisseur peut user des ressources existantes de l'Etat pour assurer l'administration générale des territoires occupés, mais qu'il ne peut créer par sa seule volonté des charges nouvelles qui ne découlent pas logiquement des lois fiscales en vigueur. Au surplus, la prétention des autorités allemandes de s'approprier la moitié des ressources provenant de cette taxe sur les absents i prouve que l'Allemagne est résolue à ne tenir aucun compte de Téngagement pris solennellement par elle de ne plus exiger de nouveaux sacrifices des Belges après le payement de la contribution r-m guerre de 480 millions, près d'un demi-niilliard, qui leur a été imposée. "Le procédé allemand, procédé qui tient du banditisme le plus éhonté, apparait ici dans tout son cynisme. Le gouvernement belge, qui seul représente l'autorité légale en Belgique et qui seul peut y créer, avec l'approbation du Parlement, des charges nouvelles, ne manquera pas de dénoncer énergiquement aux neutres l'odieuse spoliation que les autorités allemandes s'apurè-teiit à commettre contre les citoyens d'un pays qui n'a pas cessé de constituer un Etat indépendant. II paraît douteux que les puissances ; n.out-r.<? toutes h."uVinent intéressées »U ,r,°intien 1 des règles oui récissent la société' des Etats et 1 dont l.i responsabilité morale est engagée par les* conventions de La Haye Qu'elles ont signées, demeurent indifférentes en présence d'un tel acte de spoliation." — Le gouvernement espagnol donne un démenti formel au bruit suivant lequel l'Allemagne aurait formulé une protestation contre le commerce en articles de contrebande effectué entre l'Espagne et les Alliés. — Les chefs rebelles sud-africains Kemp et Bezuidenhout et le soi-disant " prophète " van Rensburg se sont rendus à Upington aux autorités avec 43 officiers et 486 " burgers." — Un télégramme de Berlin dit que le Kaiser visitera aujourd'hui Wilhelmshafcn pour y faire imp- irLRno^.tinrx LES BELGES EN ANGLETERRE On demande de suite des soldats belges régulièrement réformés pouvant servir de garçon d'nôtel. Il leur sera fourni gratuitement un logement et de la nourriture, ils toucheront en outre un salaire d'environ £18 par an. S'adresser au Bureau militait1© Belge, 10, Finsbury-squarc, London, E.C. Aanstonds gevraagd regehnatig liervormde Bc«-gische soldaten kunuende dienen als hôtel jongens. Kostelooze inwoon en voedsel worden hun nt het hotel verscliaft; bovendien zullen ze als loon ongeveer £18 per jaar ontvangen. Zich te wendon tôt het Beigisch Krijgsbureel, 10, Einsbury-square, London, E.C. Ceux do nos abonnés où lecteurs qui désireraient encore recevoir des exemplaires de la lettre pastorale de son Eminence le cardinal Mercier sont priés de nous le faire savoir eu ajoutant à leur demande deux pence par exemplaire.* * * La " Belgian Artists' Alliance," qui s'est déjà imposée par do nombreux succès, organise pour dimanche demain, à 2 heures et demie, au Pavillon Théâtre, un grand concert pour lequel a été composé un programme de choix. Parmi les participants citons: Mme. Kathelync Bliyne, Mme. Odile Hendrickx, MM. Bouilliez et Dua, tous trois de la Monnaie, le répute violoncelliste Maurice Dambois et le jeune violoniste Kallmann. Citons encore: le chanteur Bol, les artistes anglais Sherman et Fanny Waxman. Un causerie de M. Herman Landau terminera, cette fête. » * * La Compagnie des Chasseurs cyclistes de Bruxelles vient de passer dans le 'service de l'armée belge, et est attachée à la ligne d'étapes. Le capitaine-commandant Dieudonné. est autorisé à recruter parmi les anciens gardes civiques de nouvelles recrues de manière à compléter l'effectif de sa compagnie. Les gardes civiques licenciés qui seraient disposés à prendre un engagement dans cette compagnie, sont priés de s'adresser au capitaine-commandant Dieu-donné, à Grande Synthe (France, Nord) qui leur fera parvenir les renseignements nécessaires. L'excellent maître Léon Rinskoff, que connaissent tous ceux qui depuis des années fréquentent la reine des plages, s'est dit que puisque ses auditeurs habituels n'auraient pas d'ic-i quelque temps l'occasion de venir à lui il était fort naturel que l'orchestre du Kursaal d'Ostende allât tout simplement à eux. Et voilà comme quoi l'on vit jeudi soir, à l'occasion du concert organisé dans la vaste salle du Queen's Hall par le cercle Esperanza, Léon Rinskoff conduire, avec sa maîtrise habituelle, une phalange orchestrale de tout premier ordre. Pour évoquer Ostende on ne pouvait mieux faire que de mettre au programme: la "Mer," et l'oeuvre puissante de Gibson fût rendue avec une réelle conscience artistique par ces musiciens que les vicissitudes de la guerre"avaient éparpillés de tous côtés. L'orchestre rendit aussi fort bien les " Noëls_ Populaires Liégeois " de Joseph Jongen et les airs dans lesquels Théo Ysaye a su mettre toute l'âme wallone. Ce fut pour le nombreux public un véritable régal que d'entendre le maître du clavier Arthur De Greef détailler avec un art infini les "Variations symphoniques " de César Franck et les "Fantaisies sur de vieilles chansons populaires flamandes " de sa composition. On fit a De Greef un succès triomphal et les rappels succédèrent aux^ rappels. Une jeune cantatrice, Miss- Flora Woodman, conquit tout de suite l'auditoire par la façon aussi charmante que personnelle dont elle chanta l'air de la "Fauvette" de Grétry et la "Procession-' de César Franck. Le choix même de ces morceaux prouve pour le goût artistique de la cantatrice, à laquelle on fit "un succès aussi juste que mérité. La princesse Clémentine de Belgique, qui assistait au concert, en compagnie de sa- dame d'honneur, ne lut pas la dernière à encouragei les artistes par ses applaudissements. LES ZEPPELINS A BRUXELLES. LE HAVRE, 4 février.—Le hangar des Zeppe-lins, que les Allemands ont construit à la plaino d'aviation de Berchem-Sainte-Agathe, menace ruines. Le sous-sol étant marécageux les fondements ont fléchi. Tous les ouvriers belges oui; cté renvoyés et remplacés par des ouvriers teutons. Le hangar en attendant est gardé par des canons et des mitrailleuses. Dimanche 10 janvier, le Zeppelin est allé faire un voyage. ' J e navire aérien est revenu vers le 17. , Les Allemands redoutent beaucoup la venue au fameux capitaine anglais qui a failli détruire le hangar d'Etterbeek. Lors de son raid il a tué en effet, sept soldats allemands. Cette nouvelle a ete soigneusement cachée aux Bruxellois, mais eUeaflnipar être connue tout de même. LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 P6DO0 la ligne.—Joindra lo montant aux ordraa, s.v.p. JVX* ^NSSENS, assureur, d'Anvers est prié de laâro connaître son adresse à l'Assurance Naja le. Société Anonjmc, actuellement à Sas de Gand (Holland), Hôtel de Zwaan. SEBASTIEN MAI1U, du 1er reg. des lanciers! near Bristol^16606111, * Uorton H<*PÎtal, Chipping Sodbury, "VTOUVELLES CONDITIONS. — COURRIER 11 VERMOTE informe militaires porte gratuitement leurs lettres toute la Belgique et rapporte réponse aussi gratuitement. Pou. cirils, 2dh payables lors remise lettre et 2sli lors remise réponse. Aucun détail guerre. Départ tous dix jours. Envoyez tos lettres pour Belgique. 4. Priory-gardenu. Polkestone. Cl OUTURE.—Mme SUZANNE, 31, Baker-ski y W., iniorme lee dames belges et françaises qu'elle Tient d'engager dans ses (Alons. MADAME IRMA, ex-vendeuse do la Maison Uirscb et Cie., de Bruxelles, qui sa tient à leur disposition tous les jours do 10 à 6 heures Prix très modestee. 'Phone, Mayfair 1960. KINGSWAY THEATRE. Tel.. Ger. 403ÏL Ce jour à 2b. 30. Ce soir à 8.30. Deux dernières représentations spéciales D'ARTISTES BELGES. CARLO LIT EN dans LE CLOITRE, d'Emile Vcrhaeren. ON Demande bonne belge et catholique polir 3 enfants, ainé 3 ans, excellents certificats exigés 50 francs gages.—Ecrire ou «e présenter mardi,.9, entre lh. 'i et 3h. i.—Ctessc. X. do L., Madrid Hotel, CromTTcll-rcï. 147, Londres. ON demande garçon de bureau, nationalité belge parlant français, flamand et anglais préférence ancien militaire blessé et réformé.—Ecrire arec références Périer, 4, St. Mary-axe, London, E.C., avant 10 lévrier. Inutile de 6c présenter. T FIAN .tiS" " " Mademoiselle Alitto van Hombeeck, de Borohom. An ver--, avec Monsieur Frite Al. Beukere, ingénieur, do Schiedam, Hollande. DE JÈS. LES familles Ulens et De Raedt, d'Anvers, ont la profonde douleur de faire part du décès de Madamo Henri Uiens, néo Alice-Marie de Raodt, leur regretté épouee, mère, 6<eur et belle-sœur.—3 février 1915.—Bulmer, St. Oeorge'E-road. St. Ma,rgaret'son-Tha.mea, Middlesex. LA METROPOLE paraît chaque matin, sauf le dimanche, dans lo " Standard," vendu chez tous lei marchands de journaux au prix d'un penny. Nous conseil» Ions vivement à nos fimis de s'abonner au prix de 3sh. 3 paf mois pour le Royaume-Uni et 46h. 4 pour l'étranger, et da nous adresser le prix de l'abonnement en un mandat. I^> tarif des annonces est de 9d. la ligne pour le "Livri d'adresses des exilés." payabb d'avance, «t pour toute autr » publicité, le tarif du " Standard." Noua avons ouvert un bureau dans l'immeuble dn " Standard," Pleet-stroet, 132-4 B.C.. ouvert de 2 à 6 heuren. En caa de demande u <crii, joindre deux timbres d'un f*ony.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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