La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1017 0
12 January 1917
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 12 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nk3610ww3h/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES I ONE PENNY ■ CINQ CEHTIME» i*K?ï «nF ■ VIJF CENT ■ïtAew': dix centime» H ' Bureaux : 43, Ghancery Lane, W.C.—Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 ch. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ah. 24ME ANNEE VENDREDI 12 JANVIER 1917 No 12 . |r A. GlïABÎIJE <3HCT3ES3Et,m3Eï ■ SONDAGES DANS L'OUEST CONSTANTIN CEDE H Renforts ennemis ■ Il ne se manifeste en ce moment que Hrès peu d'activité sur les fronts de ■ouest, tant du côté' britannique que du Hôté français. Cela ne veut cependant Ras dire que l'on ne fait rien et que le Halme le plus plat règne dans les lignes. temps ne se prête pas a des opéra-Bions d'une certaine envergure, mais il Rermet cependant de petites expéditions Hde reconnaissance et des " sondages Hans les lignes ennemies. A ce sujet le Mommuniqué officiel de Paris ne signale H|ue des tirs intermittents d'artillerie au Kord de la Somme, dans les régions de Kouchavesnes et Cléry, et en Argonne Hans le secteur du Four de Paris. I Sur le front britannique les " sonda-Hres " se sont faits sur une échelle plus ^Étendue; c'est ainsi qu'à l'est de Beau-Hnont-Hamel une section de tranchée en-Hiemie fut capturée et consolidée, en mê-Hne temps que 140 prisonniers étaient ra-Hoenés; une autre expédition fut faite Ht l'est de Loos et une autre à Armen-Hières. Un grand nombre de soldats enne-Hnis furent tués, une mitrailleuse détrui-Hte et d'autres dégâts occasionnés aux Hléfenses ennemies. D'autre part d'inten-Hsc bombardements ont été exécutés Hlans le voisinage de Les Bœufs, des Hjeux côtés de la vallée de l'Ancre, con-■tre les tranchées ennemies devant Le Stars et les batteries dans le voisinage Hde Gommecourt ; un feu de pilonnage fut ■pirigé contre les positions ennemies sur ■le canal de La Bassée, à l'ouest de ■Ploegsteert et dans le voisinage d'Ypres. I Autour de Riga la bataflle continue à ■faire rage; des détachements russes ■après un combat désespéré s'emparèrent ■de la position ennemie entre le marais de ■Tirul et la rivière Aa et avancèrent sur Bine distance de 1.600 mètres dans la direction du sud. Des attaques ennemies ■contre les forces russes occupant des po-■sitions à l'est du village de Kalnzem (à ^■huit kilomètres au sud-ouest du lac Ba-■bit) furent arrêtées par l'artillerie et des Hantre-attaques. I Depuis le 5 janvier les Russes ont cap-Hturé en fait de butin dans cette région canons lourds, 11 canons de campa-■gne, 11 affûts, deux projecteurs et une ■grande quantité d'armes et d'équipe- ■ ments variés, sans compter un bon mil-Hlier de prisonniers. 1 En Roumanie la droite russo-roumai-■ne, au nord de Focsani, ne se replie que Blrès lentement et non sans infliger à l'en-■nemi de sérieuses pertes. Dans les pas-I sages de montagne plus au nord encore, ■ le prolongement de cette droite se main-■jient, et c'est toujours le point capital. ■ Le chemin de fer qui de Focsani remon-■e 's Sereth et se dirige sur la Bukovine maintenant trop rapproché des fronts ■adverses pour être utilisé par aucun des ■deux adversaires. Celui qui de Galatz ■passe par Tecutchin et Biolat peut être ■menacé demain. La seule ligne utilisable, ■ en cas de retraite vers le nord, est celle I je Galatz à Jassy directement par Bio-I t. A ce point de vue, Biolat est un ■nœud réellement important. Mais, si la ■retraite doit s'opérer à l'est, vers le ■ nith, toutes ces lignes, même la der- ■ re, deviennent sans intérêt. Et si ■ nous voyons la retraite prendre le che- ■ m|n de l'est, du Pruth, nous pourrons ■*,Conclure que les Russes renoncent ■ en ^ment'^ toute rePr'se d'offensive ■ Quant aux opérations militaires les Al- ■ emands prétendent avoir pris pied sur ■ d nve gauche de la Putna, d'où les Rus-■^ durent battre en retraite derrière la ■/eth. Avec les 550 prisonniers captu- ■ tot |3U Cours cette bataille le nombre ■ /' ■ ,Russes capturés pendant les 6 ■ ermers jours s'élève à 1.450. Sur tou- ■ a |ongueur du front il y a eu des at- ■ îUes e* des contre-attaques sans ré-I i.3''' Particulièrement intéressants. ■ » JJara't définitivement établi que les ■f.P'es allemand et austro-hongrois ne ■J1Vent compter sur aucun secours ve- ln! de Roumanie, au point de vue des » dans les Balkans vivres. Le dictateur des vivres en Hon grie, le baron Kurty, dans ses effort! pour persuader le pays à accepter ses prochaines restrictions des vivres commi une nécessité patriotique a autorisé ls publication de la déclaration suivante : I est inutile d'attendre du froment d< Roumanie au cours des mois prochains 11 est également très incertain combier de froment on pourra obtenir de Rou manie à la fin de 1917. Il est prudent d( faire des économies comme si nous n'at tendions rien de Roumanie. Dans les Balkans il semble que l'en nemi ait reçu certains renforts, car ur régiment bulgare qui vient de la divi sion de la Dobrudja a apparu sur l'aile gauche de l'armée alliée. ûes prison niers déclarent que d'autre^ renfort! vont encore arriver; un régiment autii chien qui avait été stationné à Ka'Uan deli est parti également dans cette di rection. Le but de ces mouvements es très probablement d'aider le roi Con stantin et de l'encourager dans sa résis: tance. De plus le nom de von Falkenhayr a depuis quelques jours disparu des corn muniqués allemands et l'on suppose que c'est lui qui dirigera le nouveau mouve ment offensif dans les Balkans. Entre temps le roi Constantin a remi: sa réponse aux délégués de l'Entente e suivant une dépêche de l'agence Reutei il accepte toutes les demandes de l'ul timalum allié. Comme l'exécution de: mesures des Alliés demandera encore ur certain temps, ce sera là encore un gair pour les plans traîtreux que .couve le ro de Grèce. M. Briand, en remettant à M. Shart ministre des Etats-Unis à Paris la ré ponse des Alliés à la note de M. Wilson a également remis à l'ambassadeur uni note dans laquelle le gouvernement bel ge, tout en notifiant son entière adhé sion à la réponse commune des Allié; désire exprimer ses sentiments de grati tude aux Etats-Unis pour les généreux services rendus à l'infortunée populatior de la Belgique envahie et la grande sym-pathie montrée en toutes occasions pai la nation américaine à l'égard de la Bel gique par suite de la singulière positior de ce pays, obligé d'aller en guerre pai la violation de sa neutralité. Le baror Beyens, ministre des Affaires étrangè res, était présent à l'interview. La crise ministérielle russe SA SIGNIFICATION La disparition de Rasputine, écrit ur correspondant du Daily Chronicle, ; déjà eu un effet salutaire sur la vie politique russe. La chute de M. Trepoff semble compléter la tendance commencée avec le renversement de son prédécesseur Stuermer et signifie probablement la victoire définitive .des éléments progressistes et anti-allemands représentani la Douma, l'armée et la nation, sur 11 camarilla étrangement influente des proallemands.La preuve cependant sera dans 1< choix que le prince Galatzine fera parm ses ministres; le gouvernement sera jugt surtout si M. Protpopoff, ministre de l'Intérieur, dont la Douma se méfie reste au pouvoir. Le prince Galatzine appartient a une des plus grandes et des plus célèbres familles nobles de Russie. Au cours d'ur discours à la Douma il avait demandé è brûle-pourpoint au président s'il avail plein pouvoir d'exécuter des réformes. M. Trepoff, dit-il, a-t-il des garanties que les " forces obscures " n'interviendraient pas? Nous n'avons pas peur de l'ennemi extérieur, avait-il ajouté. Ce que nous craignons c'est une catastrophe interne et ses conséquences. De ce discours on conclut que la politique du nouveau " premier " suivra exactement les mêmes lignes que celles de la majorité progressiste dans la Douma. Son entrée en fonctions peut donc êtfe considérée comme une grande victoire pour la Douma et pour l'armée. La Belgique torturée ne pardonnera jamais " L'abîme de haine est sans fond Mais veuillez donc comprendre, Excellence, qu'en persécutant ainsi les classes 1 ouvrières de cette malheureuse Belgique dont tout le crime fut de défendre sa neutralité, comme le roi de Prusse lui-même lui en avait fait un de'1 ir ; veuillez donc comprendre que vous allez creuser entre l'Allemagne et la Belgique un abîme de haine sans fond, que rien ne pourra com-' bler dans l'avenir pendant des générations ' et des générations. Les petits-enfants de ; nos enfants répéteront sans fin les souffran-1 ces endurées par leurs parents pendant ces jours terribles. Entre votre nation et la ; nôtre, ce sera une haine inextinguible. Ce sera la continuation de la guerre après ' la paix. : Ainsi s'exprime la protestation du syndicat des ouvriers chrétiens. On a pu voir que les ouvriers socialistes ont manifesté à l'égard de leurs " camarades " allemands la même répugnance. Enfin, s'il est vrai que Jean Bary s'est tué après le réquisitoire de M. Masson, député de Mons, on voit par là quels sentiments animent la Belgique tout entière. C'est pourquoi nous déclarons que la pression actuelle exercée sur le gouvernement belge pour essayer de srauver certains Allemands d'origine en les représentant comme des patriotes est une tentative criminelle. Que l'on prenne garde aux vengeurs qui se lèverons nombreux. Que le gouvernement songe au danger 1 qu'il ferait courir à la paix publique en investissants de fonctions officielles par : exemple, et au mépris des droits des Belges plus authentiques et plus méritants, des " patriotes qui viennent de paraître " et qui ; ont peut-être souscrit en 1913 au don du t milliard de guerre offert à l'Allemagne par les " patriotes allemands " Il ne s'agit pcfcnt de vènir nous dire aujourd'hui que M. X est un bon Belge, s'il est de ' notoriété publique que, hier, M. X. plaçait 1 en bonne place, dans un salon d'apparat... le î buste du Kaiser. Il ne s'agit pas de dire que 1 M. Z. est un bon Belge, qui " nous " a introduit en " République Argentine ", si ce bon , Belge organisait, annuellement, dans son village des environs d'Anvers, une fête à l'occasion de... l'anniversaire du Kaiser. La règle absolue, qui ne peut souffrir d'exception que sur preuves et après enquête faites en Belgique, est qu'un Allemand reste toujours un Allemand. Ce propos n'est pas ' de nous, il est d'un Allemand, le consul Ahler, naturalisé anglais et condamné par : son pays d'adoption. 1 Que " les puissances obscures " de chez nous méditent ces lignes. Léon XIII et le Kaiser 1 Comme on demandait à Léon XIII quelle impression il avait reçue d'un entretien que lui avait imposé Guillaume II, il répondit : C'est un jeune homme Opiniâtre et vain dont le règne finira far des désastres. Lui, déjà grisé par son omnipotence, ne 1 voyait rien, n'entendait rien et se consi-' dérait comme l'homme du Destin, chargé par Dieu " d'organiser " l'univers. | G. Lenotre. La Folie du Kaiser. dans les Lectures pour Tous. La neutralité territoriale de la Suisse La Gazette de Lausanne, estime que de 1 très fortes raisons militaires éloigneront l'Allemagne d'une violation du territoire ' suisse, et elle ajoute : ' A côté de ces raisons militaires qui sont en l'espèce, les premières à considérer, il y a aussi des raisons morales. L'Allemagne traîne comme un boulet la violation de la neutralité belge, dont elle n'est pas parvenue, malgré des efforts presque surhumains, à se justifier devant la conscience universelle. Au début des hostilités,elle a solennellement 1 renouvelé l'engagement de respecter notre territoire ; elle nous a confié la garde de ses prisonniers, le soin de ses intérêts diplo-: matiques en Italie. Il est résulté de ces faits • une situation qui ferait paraître une violation de notre territoire plus monstrueuse encore que l'invasion de la Belgique. Si dans les milieux informés et responsables on est unanime à déclarer qu'aucun fait nouveau dans la situation générale ne justifie les appréhensions de nos voisins, on est non moins unanime et ferme dans la volonté de défendre notre neutralité contre qui que ce soit. POUR LES NOUVELLES RECRUES NOTES D'UN BLEU Nous continuons la publication des notes d'un rappelé qui pourront être utiles aux recrues des groupes II, III et IV, appelées à "marcher" le mois prochain : Nous avons quitté le rappelé au moment où,ses emplettes faites et ses adieux terminés, il s'est rendu au bureau de départ ^et y a fait connaissance avec la vie militaire et avec... la gendarmerie. Il lui a été recommandé de se munir de divers objets et surtout de veiller à ce que les objets " apparents " (gants, écharpes, tricots et jersey), soient de couleur sombre en harmonie avec le khaki ou le gris bleu des C. I. C'est vers 2 heures que de la gare de Waterloo partent les " convois " de soldats. Une recommendation importante c'est d'opérer des yeux une rapide sélection entre partants et aussi entre gendarmes et d'essayer d'occuper un compartiment où le mélange des genres soit le plus réduit possible. Il importe, pour autant que cela puisse se faire, de choisir ses compagnons de voyage. . D'expérience personnelle le gendarme convoyeur est, la plupart du temps, un bon garçon. Ancien policier, ou soldat, son poste de gendarme auxiliaire en Angleterre prouve d'ailleurs qu'il sait comment arriver à occuper les petites niches abritées que l'armée ménage aux débrouillards et il serait étonnant qu'un homme aussi averti ne soit pas aussi un homme complaisant. C'est au cours du voyage, vers le port d'embarquement que — grâce au convoyeur, si quelquë londrès a réveillé en lui les facultés d'un brillant causeur — que, disons-nous, le futur soldat fera connaissance avec les trois maximes qui sont à la fois la base et l'ornement de la vie militaire. Les voici, dans l'ordre de leur importance philosophique et pratique : 1. Tire ton plan. Se dit dans toutes les circonstances où l'égoïsme de l'un désire suggérer à l'égoïsme de l'autre que tous les moyens sont bons, pourvu que les intérêts d'au-trui n'en soient pas visiblement lésés. 2. On les aura ! Phrase consolatrice qui sert à compenser quantité de petites déconvenues. L'homme avisé fera bien de ne pas répondre par: " Oui, on les a déjà, à Bruxelles (ou, à Bucarest, ou à Belgrade, ad libitum) ". Cette réponse,quoi qu'exacte n'est pas réglementaire et surtout pas diplomatique. 3. On ne s'en fait pas ! Voilà la philosophie réelle du soldat. Elle réunit en quelques mots le fatalisme oriental, le stoïcisme anglais, le courage tranquille du Belge, la vaillance patiente du français. En ces six mots se résument toute la grandeur et toute la simplicité de ce qu'on a convenu d'appeler : le moral de la troupe. Nous y reviendrons plus tard. C'est en devisant de ces choses — non pas de la façon où nous le faisons ici, mais, si on peut dire, dans le vif, in anima vili — que les heures passent et que l'on arrive, à la nuit noire, dans le port d'embarquement. Ici, un autre convoyeur mène la " troupe " jusqu'à une salle d'attente — en passant, un instant, sous l'une de ces tours dont le sommet est soit une grue, soit une lampe-à-arc, et dont la base ne rappelle que de loin les édicules auxquels l'empereur Vespasien a donné son nom. La salle d'attente est fort bien installée. Rappelons une fois pour toutes que ces appréciations sont rétrospectives, vues du côté civil, elles peuvent différer. On y trouve une série de lits de camp, dans le cas où le départ est reculé ou remis. En outre, un réfectoire fort propre où, moyennant 7 d., on vous fournit du pain, du " plata ", du beurre, des confitures, des pickles et du thé. Ici déjà se montre l'utilité du couteau de poche dont nous parlions tout à l'heure, car les couverts brillent par leur absence. Puis, le repas fini, on passe par le service de la Sûreté, on remet toutes les pièces d'identité que l'on possède, et on touche une solde dé l'oute, qui arrive comme la manne dans le désert. Puis, comme complément du repas 00 reçoit (toujours pour les 7 d-) un demi-pain, une boîte de plata et un morceau de cheddar, si bon, que le souvenir en reste comme une oasis dans un désert de rata ! Cette cantine, due à la générosité de quelques Belges et où se dévouent des soldats inaptes, est une de ces institutions discrètes et si efficaces, où la générosité civile supplée à la rigueur parcimonieuse de l'armée. Ces dernières provisions doivent servir pour le lendemain. Puis, les heures passent à écrire des actes, à relire des journaux de la semaine précédente et le départ arrive. On monte a bord, où le gendarme convoyeur s'empresse de " tirer son plan " et de trouver une cabine bien chaude. Les hommes eux, ne s'en font pas: "'On les a! " et ils s'arrangent tant bien que mal à s'étendre, qui nous une banquette, qui près des chaudières, qui, à 1 abri du vent, qui sous une bâche, qui sur un rouleau de cordages... Onze heures. Un coup de sirène, et en route pour la France. Good-bye Piccadi'lly. Farewell, Leices- [ter Square... La volonté belge Déclaration de M. Vandervelde NewvYork, 8 janvier. — Dans une interview avec le correspondant parisien du World, M. Emile Vandervelde, ministre d'Etat belge, a déclaré que le peuple belge était uni contre une paix faite par Berlin. Les Belges demandent le retour du territoire occupé, une compensation complète pour les dégâts faits par les envahisseurs et des garanties contre une rwpétition du crime commis contre le bien-être de la Belgique M. "V andervelde déclare en outre : D'après des enquêtes clandestines que j'ai été à même de faire parmi les chefs du peuple en Belgique occupée depuis ia publication des propositions de paix allemandes je crois que le peuple belge est en complet accord avec son gouvernement dans l'attitude que celui-ci a adoptée au regard de la ne te du Chancelier. Il ne doit y avoir aucune annexion — si la paix qui suit la guerre doit prévenir d'autres guerres. C'est là une des raisons pour laquelle il serait futile de commenter les suggestions de sources allemandes d'après lesquelles les Allemands sont disposés à abandonner !a Belgique en échange du Congo belge. Le correspondant du World dit que M. Vandervelde parla en termes de la plus chaude sympathie de la note de M. Wilson et que le ministre déclara : II n'y a pas de plaintes au sujet de l'action de votre président parmi le peuple belge. Nous croyons que M. Wilson a agi entièrement dans l'esprit de l'humanitarisme et que les démarches qu'il a faites aideront plutôt' qu'elles ne feront tort à notre cause. Une comparaison des vues exprimées par les Alliés et par nos ennemis suffira, je crois, pour convaincre les Etats-Unis de l'insincérité de l'attitude allemande et de l'impossibilité de discuter ses présentes propositions. Il est très possible, cependant, qu'à mesure que le besoin dé paix, que je crois très grand, se prononcera, l'Allemagne mettra en avant des propositions plus raisonnables. Il deviendrait alors nécessaire pour nous d'examiner de telles futures offres d'aussi près que nous l'avons fait pour celles déjà formulées et déclinées. M. Vandervelde déclara que la confiance du peuple et des soldats belges en le roi Albert et en le gouvernement belge est complète. Il conclut comme suit : L'esclavage incroyable, brutal, que les Allemands organisent en œ moment en Belgique et contre lequel notre gouvernement a élevé la voix, n'a servi qu'à accroître l'horreur de nos compatriotes pour une paix imposée par Berlin. — Times.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods