La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 01 March. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4j09w09v1b/
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TUA "FAD AI rr■ 4 LA MÉTROPOLE IONE PENNY I .onnf CINQ CENTIMES 'am IARDE : VIJF CENT ■hROSt* DIX CENTIME PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holboro 212. ABONNEMENT | 1 mois, 3 sh. : 3 mois, 9 sh. 251" ANNEE VENDREDI 1 MARS 1918 No. 60 LA GRANDE GUERRE Il Bolchévistes et socialistes allemands I Le Japon occupera-t-il la Sibérie \ il Bombardement aérien de Trêves ■ Les Allemands n'avancent plus sur la ioute de Pétrograde et on ne signale au-Kun mouvement au delà de Pskoff dans la direction de lia capitale. Par contre,les ■étachements de von Eichorn ont encore ■oussé un peu vers le nord au delà de ■orpat, où ils capturèrent " deux régiments en retraite ■ En Ukraine, la marche vers Kieff se ■oursuit avec une grande rapidité. Les troupes du général von Linsingen, poussant au sud de Jitomir, ont atteint Ber-ditcheff, situé à moins de cent kilomètre-, de la capitale; tout fait donc prévoir que la Rada bourgeoise qui se trouve dans les fourgons des " libérateurs ■burra bientôt être installée sur les rui-Sies du Soviet rouge. A Kremenetz, au sud de Doubno, les Allemands ont cap- Buré l'état-major et un commandant d'armée, un état-major de division et Heux cents hommes. ■ Les Allemands ont refusé carrément de rétablir l'armistice. D'après une dépêche de Pétrograde à l'Exchange Tele-graph Company, le général Hoffmann a ;|ait répondre à Krylenko que l'avance ■îemande continuerait jusqu'à ce que la paix serait signée " et ses stipulations iïfxécutées " aux conditions dictées par l'Allemagne. Les Russes qui croient que la signature de la paix arrêtera tout de suite le développement de l'emprise militaire allemande se font donc probablement des illusions. 11 est évident que, sous couleur d'assurer ou de vérifier la piise à exécution des conditions de paix, les Allemands pourront fort bien établir leur " police " partout — et l'on sait ce que cela veut dire ! ■ Les nouvelles " négociations " de Brest doivent, avoir repris. Le baron von ■em Bussche a annoncé mardi au Reichs-®ag que la délégation russe " comprenant Trotsky et Joffe " devait arriver à Brest mardi soir ou mercredi matin. Les délégations allemande, autrichienne et ■ongroise s'y trouvaient déjà assemblées et les Turcs avec leurs nouveaux ■mis les Bulgares devaient y arriver également mardi. Jusqu'à présent, cepen-iiant, on ne sait rien sur ce qui s'est feassé à Brest, mais il n'est pas difficile de le deviner, puisque les Russes devaient signer le traité qui consacre leur ■échéance endéans les trois jours et le ■ratifier endéans des trois semaines. ■ La nouvelle réunion ne sera donc qu'une simple cérémonie qui se réduira à l'apposition de, signatures ; pur un nouveau scrap of paper ac-■ompagnée, peut-être, de quelques dis-Ijcours invitant les Alliés à suivre l'exemple de Pétrograde. Autant en emporte le vent ! Il est possible toutefois qu'après F signature du traité, von Kuhlmann donne une petite fiche de consolation aux IRusses en leur annonçant qu'il ne fera pas occuper Pétrograde I Mais même cela n'est pas encore du tout certain,. Une déclaration parue d'ans la presse du " conseil des commissaires jfu peuple " et transmise jeudi par les [Stations de T.S. F. du " gouvernement lusse " confirme que les Allemands ont refusé l'armistice à la Russie et que >eurs détachements continuent à avan-cer; cette déclaration fait un nouvel ap-ïpel à la résistance: "Notre plus grande ■Force est l'étendue de nos territoires. détachements ennemis sont toujours ■F*s faibles. L'ocoupation de Reval, de (Pskoff et même de Pétrograde lui-même, est encore fort lointaine, ne peut en ■ucune façon décider de la destinée de la ■^évolution. Le gouvernement du Con-■eiJ Peuf et, au besoin, doit être éva-■" "• Si la menace contre Pétrograde ■augmentait, le gouvernement du conseil 1er}dra a Moscou, ou dans toute au-i|re ville de la Russie". La déclaration »ont;eque "les impérialistes alle-Knds ne veulent pas la paix, " mais T ^nglement immédiat de la révolution I'-^ ouvners et des paysans " et il re-mande l'union et la patience. _ • ne ^u.tre proclamation révolution-I lr', officielle celle-là et émanant du Co mité central exécutif du conseil des com 1 missaires du peuple, publiée le 27 févrie: ! et transmise par l'agence Reuter, renfer me un passage plus caractéristique en j core : "La Révolution, dit-elle textuel lement, est dans le plus grand péril Unissez toutes vos forces, et puisse li sang répandu dans cette lutte inégali retomber sur la tête des socialistes aile mands qui permettent que les ouvrier: allemands soient mis au rang des Caïn: et des Judas.'' Les Bolchévistes se voient donc enfii forcés de reconnaître publiquement la fo lie de leurs appels aux socialistes di Kaiser et de les excommunier avec éclat Il est permis de croire que si ceux d'en tre eux qui ne sont pas des agents aile mands déguisés en Russes n'avaient pa: entretenu il y a six mois d'aussi stupide: illusions, ils auraient épargné à leur pay: la catastrophe qui l'accable aujourd'hui Mais, pour Dieu, que cette expérieno profite aux socialistes de l'Entente, q<u ne sont que trop portés à accepter pou agent comptant tout ce qui vient d'au tre-Rhin ! La déclaration du vicomte Motono : la Chambre japonaise est très favorable ment commentée par toute la presse al liée. Les journaux anglais font ressorti que les derniers développements dans 1: situation russe, impliquent comme ils 1 font une extension versr l'est de l'influen ce allemande qui pourrait très bien al 1er jusqu'à la Russie asiatique, fait naî tre un très sérieux danger pour le Japon L'occupation de Pétrograde mettrait le Allemands à moins d'un mois de rout de Vladivostok; en cinq semaines, il pourraient mettre la main sur tous le centres vitaux de la Sibérie, avec de immenses stocks de vivres et ses riches ses minérales. Des décisions prompte et des mesures vigoureuses s'imposen évidemment. Le Japon a prêté une aid navale puissante aux Alliés, d'abon dans la mer de Chine, puis dans le Ps oifique, l'océan Indien et même la Me diterranée, mais, à cause des difficulté de transport principalement, son effor sur terre s'est manifesté uniquemen dans la capture de Kiaochau. L'armé japonaise est prête à marcher et il fan espérer qu'elle empêchera l'Allemagn j d'étendre sa maîtrise au chemin de fe ! transsibérien, même si elle doit p>our cel occuper temporairement la Mandchouri ! et la Sibérie, et faire la garde de l'Ou ral. On croit savoir qu'un accord parfa: a été conclu récemment sur toutes ce graves questions entre le Japon et le Alliés et quie ses résultats ne tarderon pas apparaître. Le front occidental n'enregistre qu des coups de main et rien n'indique l'irr minence d'une offensive allemande su une large échelle. Par contre, la lutt ! aérienne est plus vive que jamais. Mai di, l'aviation britannique détruisit treiz avions allemands et en descendit deu autres. Trêves fut bombardé à nouvea de nuit et des pilotes qui allèrent jete des bombes sur un aérodrome près d j Metz descendirent un Taube qui pré tendait les attaquer. ] Le général Allenby signale u/ne activ té de patrouilles sur un large front a nord de Jérusalem et à l'est de Jérichc La cavalerie britannique a atteint un p< ! tit port turc sur la mer Morte, ainsi qu le gué de Mandesi, à quinze kilomètre de l'embouchure du Jourdain. A 120 k lomètres de Médine, des troupes arabe ont refoulé un détachement de méhar: ennemis. La statistique des pertes sous-marine pour la semaine dernière est la plus mai vaise depuis la fin de décembre. Eli comprend 14 navires de plus de 1.6c tonnes, 4 de moindre tonnage et 7 ch; lutiers. Le navire-hôpital Glenart Castle a é1 j torpillé mardi matin à son départ du che | nal de Bristol. Il n'y avait pas de p: ! tients à bord; jusqu'à présent on n'a d nouvelles que de 38 personnes sur le 200 qui se trouvaient sur le bateau. C Hertling parle L'invasion de la Russie au non de l'humanité Le comte Hertling, suivant le nouve extrait de son discours en notre posses ( sion, a dit que les buts de guerre de l'Ai lemagne furent, dès le début, la défens de la Patrie. "Notre guerre, mêm agressive en action, est défensive comm but- Je dis cela, maintenant, afin qu': n'y ait pas d'erreur au sujet de nos opé rations dans l'Est." Le seul but de no tre avance est de sauvegarder les fruit de la paix avec l'Ukraine, elle est un réponse aux appels urgents des popula tions à la protection contre les atrocité et les dévastations de la Garde Roug ^ et autres bandes. (L'Allemagne humani [ taire, quoi, comme en Belgique, pa exemple !) Nous ne pouvons pas nous établir ei ' Esthonie (mais les agents allemands ei ont fait l'Etat d'Estland) ou en Livonie mais nous désirons après la paix vivr< en bons termes avec ces Etats. Pour c qui est de la Courlande et de la Lithua ' nie, je n'ai pas besoin d'en rien dire au jourd'hui. C'est une question de permet tr,e aux populations de ces pays de déci der de leur sort. Nous ne voulons pa ' laisser troubler notre joie die la pan avec la Russie par les messages provo cateurs par sans-fil qui sont constam ' | ment envoyés de par le mondie. (Le com ; ; te Hertling a, comme on voit, le triom 1 phe tranquille. Il y a de quoi.) Les négociations de paix avec la Rou manie commencèrent hier à Bucarest e: présence du secrétaire d'Etat pour le Affaires étrangères. Il est bon de rap peler à ce sujet que nous ne négocion pas seuls, mais bien comme champio de nos fidèles alliés l'Autriche-Hongrie la Bulgarie et la Turquie. Mais nou cherchons une paix amicale. La nouvelle de la paix avec l'Ukrain a, dès l'abord, provoqué un malaise e Pologne, j'espère cependant qu'en te nant compte des conditions ethnograph s ques un compromis pourra être obtenv ; Pour le règlement des frontières il ne se 5 ra demandé (délicieux !) que ce qui es s nécessaire à l'Allemagne au point de vu s militaire. Les perspectives de paix sur tout 1 ' front oriental sont donc en vue et spé cialement les neutres se demandent si 1 j porte est ouverte à la paix générale Mais, les chefs, de l'Entente ne sembler Ipas vouloir entendre. L'Entente lutt pour l'acquisition dé territoires autr ^ chiens pour l'Italie, pour le détachemer de l'a Palestine, de la Syrie et de l'An \ bie de l'empire turc. L'Angleterre chei £ che à arrondir ses énorme® possession coloniales. En face de cette politique agressive 1 l'Entente ose continuer à représente a l'Allemagne militaire, autocratique et irr e périaliste comme coupable d'avoir trot ~ blé la paix. Par un système de mensor ges et de calomnies, elle incite ses pei s pies et les neutres contre les puissance ( centrales notamment par le spectre d l'invasion des neutres. ft # # Il n'y a pas d'autres commentaires ~ faire à cela qu'un haussement d'épai ' les- C'est trop maladroit pour qu'on 6 réponde. Cette Allemagne qui, par se écrivains multiples, ses hommes d'Eta e ses Dernburg, ses von Tirpitz, son r< x de Bavière, réclame les territoires de 1 u Belgique, de la Hollande, de Briey, d r Longwy et d'une partie énorme de 1 6 Russie, fait déclarer par son chancelle I que ce sont là des calomnies allemande que ce sont là des calomnies de l'Enter te. L'Allemagne, repue par la créatio d'Etats détachés de la Russie et subo: donnés à l'Empire, reproche aux autre e des visées annexionnistes. Elle a réalis s en grande partie son programme pange: maniste préparé de longue main et el. s reproche aux autres de ne pas entre s ; sur la bases des gages qu'elle possèdk en pourparlers de paix. Nous ne parlerons pas de l'innocenc de l'Allemagne dans la guerre. C'e: e décidément trop absurde, o i- ; torpillage est d'autant plus infâme qi é les Allemands se sont engagés à respei ter les navires-hôpitaux qui naviguer 1- ! tous feux allumés et constituent donc ur e proie facile pour les bêtes à face huma s ne qui commandent les sous-marins a e lemands. Pour les enfa&ts belges 1 Le service d'émigration vers la Suisse ' La presse bruxelloise teutonisée publi ce qui suit : Il est constitué à l'Œuvre de 1'" Ha billement des Orphelins de nos soldat 2 | et de nos mutilés sous la protectio: 2 | du gouvernement belge et après entent 1 avec l'autorité occupante, un service d'émi gration des enfants belges vers la Suisse. - I Pour pouvoir être admis à participer au se s I jour, les enfants doivent être âgés de moin a. de 13 ans 15 jours, et partir pour toute 1 durée de la guerre. Les voyages peuvent comprendre tous le 3 j enfants, sans exception. Les parents désireux de faire partir leur enfants, auront à remplir les formalités sui r vantes : 1. Signature d'un engagement pour les en fants présentés de les laisser partir jusqu'; la fin des hostilités, et dégagement absolu d responsabilité pour l'œuvre et ses organisa teurs ; 2. Remise d'un certificat d'état-civi des enfants; 3. Dépôt décrois photographie identiques sur papier non cartonné ; 4. Re mise d'un certificat médical attestant, que le - 1 enfants ont été vaccinés et n'ont aucun gej me de maladie contagieuse; 5. Remise d'ui certificat de bonne conduite de l'école fréquen 3 tée par les enfants. Les enfants admis à participer à un voyag sont pourvus, à Bruxelles, d'un brassard dé livré par l'œuvre, d'une carte d'identité, e sont sous une surveillance spéciale organisée Les groupes sont conduits à Liège et de 1, en Suisse, où ils sont reçus par une délégatioi du gouvernement belge, soumis à une inspec tion médicale aux fins de déterminer leur lie ^ de séjour en raison de leur état physique, e s sont habillés de neuf pour le voyage vers 1 destination qui leur est désignée. Jamais un des enfants n'est abandonné s 1 lui-même, et la désignation du séjour est fait 1 suivant les besoins de l'enfant et l'espri > d'éducation de ses parents. s j Toutes les formalités à remplir vis-à-vis d gouvernement allemand sont faites par l'œt e vre qui a déjà obtenu que les enfants voyage n raient en trains chauffés [sic) et sous la cor 1 duite d'infirmières belges ou françaises. Il est spécialement recommandé pour le de l~ part de vêtir les enfants chaudement, mai avec leurs effets usagés en raison de ce qu'il seront pourvus de tout le nécessaire à leu t arrivée à destination. e O o e M. Balfour et la Belgique a M. Balfour a prononcé mercredi au Communes un excellent discours1 en répon t se aux critiques de l'action diplomatiqu e du gouvernement anglais et par la mêm ocoasion il a analysé de façon magistra t le le discours du comte Hertling. 1- Commentant le passage de ce demie ayant trait à la Belgique, il a déclaré Quelle est la déclaration du comte Her ling qui a l'approbation de M. Holt? La vo •> ci : " Par tous ies moyens, restaurer la Be r gique ; nous ne désirons pas y rester, mai i- nous devons veiller à ce qu'elle ne devienn i- pas le tremplin de machinations ennemies." Quand la Belgique fut-elle le tremplin d machinations ennemies? (Applaudissements La Belgique fut la victime, non l'auteur d ces crimes. Pourquoi doit-elle être punie parce que l'A lemagne est coupable? (Applaudissements Nous connaissons l'espèce de choses que 1 à comte Hertling a en tête ; nous savons ce qu i- l'Allemagne entend toujours quand elle pari Y de liberté économique et de sécurité de se frontières. Elle entend toujours imposer que que entrave commerciale à un faible voisi .' ou s'approprier quelque territoire pour rer H forcer sa frontière (Applaudissements). a e a Belges et Français tiennent r malgré tout __ Paris, 27 février.— Au cours d'une ir terview au Petit Parisien, M. Eugèn Motte, ancien député et maire de Roi baix, revenu de sa captivité dans le tei ritoire occupé du nord-est de la France décrit de la façon suivante la situatio ' dans le district de Roubaix et en Belg que : „' "La situation est elevenue impossibl au point de vue matériel ; les œufs s ,e vendent à 25 francs la pièce et la viar ,t de de 35 à 40 francs le kilogramme. "Les Allemands ont enlevé tous les v vres et tous les outils et leur arrogance ~ qui avait diminué, a repris depuis qu :e les Alliés se sont vus menacés par le maximalistes. Malgré tout, cependan it le moral des Belges et des Français s e trouvant dans ces territoires se soutier i- et leur patriotisme ardent, leur courag 1- et leur confiance n'ont jamais faibli.-Rcutcr. Contre le Conseil des Flandres La procédure contre les traîtres î Des informations parvenues en Hollande au sujet des conditions dans lesquelles fut décidée l'arrestation des pseudo-ministres fla-g mands du dérisoire " Conseil de Flandre ", il ^ résulte que, le 7 février 1918, la Cour d'appel e de Bruxelles a tenu une assemblée générale, toutes les chambres réunies ; des 48 magistrats composant cette Cour, 46 étaient présents ; les deux absents sont malades et alités. s Fais qui mérite mention, la grande majo-a rité des conseillers de la Cour de Bruxelles sont des Flamands, le ressort de cette juridic-s tion s'étendant à deux provinces flamandes, Anvers et Brabant, et à une province wallon-s ne, le Hainaut. A l'unanimité des 46 membres présents, la Cour a enjoint au Parquet d'ouvrir unç instruction contre les " activistes " signataires ^ de l'affiche placardée sur les murs de la capitale et dans le reste du pays pour proclamer l'autonomie de la Flandre, j La Cour d'appel a estimé que les actes du pseudo " Conseil de Flandre " constituent : r. L'attentat dans le but, so.it de dé-s truire, soit de changer la forme du gouvernement; tout au moins le complot 1 pour arriver à l'une de ces fins. 2. Le délit d'immixtion dans les affaires publiques. 3. L'attaque méchante et publique t contre l'autorité constitutionnelle du Roi, les droits ou l'autorité des Chambres, la k force obligatoire des lois, la provocation 1 à désobéir. Le Parquet confia, alors, l'instruction de J l'affaire à M. le juge Bilaut ; M. Holvoet, 1 procureur du Roi, et M. Cornil, substitut, fu-rent chargés de procéder à l'arrestation des prévenus résidant à Bruxelles. 1 o o e t L'Allemagne et les petites nations u L'exemple du Luxembourg Dès les premiers jours de la grande guerre, un grand nombre de Luxembourgeois, outrés de la double violation de la neutralité du grand-duché du .Luxem-s bourg et de la Belgique, prirent du ser-s vice dans les rangs de l'armée belge. r Ces vaillants soldats de la liberté font paraître, depuis quelque temps, un journal du front intitulé : Le Bulletin des Luxembourgeois de l'armée belge. Le numéro de février 1918 de cette petite feuille contient un : "Bout de dialogue à la ^ Chambre des députés à Luxembourg ~ (séance du 18 décembre 1917)" qui mérite la reproduction. La voici : M. Prùm. — Nos douaniers et gendarmes ont-ils le droit de prendre aux fraudeurs, quand ce sont des soldats allemands, les mar-1 chandises qu'ils veulent frauder? M. Kaufman, ministre d'Etat. — Oui, quand ils sont en uniforme. (Les douaniers et les gendarmes. N. d. 1. R.). Mais si un officier allemand est là, ils doivent remettre le sol-s dat à cet officier. e M. Marck. — Et alors le gendarme est arrêté.e On voit, par là, ce que vaut, aux yeux ) de l'envahisseur, la liberté et le droit des e peuples. Toutes les lois doivent fléchir devant le bon plaisir militaire. Et pour-~ tant l'Allemagne avait promis, solennel-f, lement, de respecter toutes les préroga-e tives des autorités luxembourgeoises ! e o o 1" ' Les massacres de Dinant n ■ t_ Mme Carton de Wiart, femme du ministre belge de la Justice, a fait, le 23 février 1918, à la Société de Géographie, à Paris, une conférence sur la " Belgique envahie ". Un journal parisien rend compte, en ces termes, de la manière dont la conférencière évoqua les horreurs de Dinant : e En janvier 1915, Mme Carton de Wiart, au ,_ prix de difficultés inouïes, put se rendre à Dinant. On venait de procéder à l'exhup-iation de 700 cadavres de malheureux civils exécutés ' sauvagement par la soldatesque allemande. n Mme Carton de Wiart se trouva dans un local de " Soupe populaire ", devant un public de femmes. Elle leur demanda : " Quelles sont e celles d'entre vous qui ont perdu un, père, un e mari, un fils, un frère dans ces massacres?" i- Une femme lui répondit dans un sanglot: " Demandez-nous plutôt quelles sont celles qui n'ont perdu personne..." Sur 127 femmes présentes. deux seulement se levèrent. e 0 0 s Swoboda arrêté en Suisse ^ Raymond Swoboda, qui fut soupçonné I d'avoir mis le feu au transatlantique La 'l'ou- lt; 1 raine, en 1915, vient d'être arrêté à Berne. e ! L'enquête ouverte a établi que Swoboda — s'appelle en réalité Albert Eschewid et est un I officier allemand.

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