La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1321 0
12 November 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 12 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m61bk17r4n/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

"LA METROPOLE," the înfltteritiaî Belgian news-psper qow enjoying the hospitality of fgfot Staa&arlS waa Tetnoved to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction with this paper thomands of refugees frorn Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Beîgian news in their own laaguage. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNÉE VENDREDI 12 NOVEMBRE 1915. Nu- 31 G. LA GRANDE GUERRE. LZS ALLIES EN SERBIE—AVANCE FRAN CAIiE.—QUE VA-T-IL SE PASSER?- UNE GUERRE DE POSITIONS ?- L'AIDE italienne. — la marei germanique arretee en russie -LES perspectives de l'hiver.- TRiiVE SUR LE FRONT FRANÇAIS.- LA TRAGEDIE DE L' "ANC0NA." Pu communiqué officiel français donne de: nouvelles satisfaisantes sur les opérations dei Alliés en Serbie et <m Bulgarie méridoniales Il appert que les troupes britanniques, renfor eées par une nouvelle division, occupent l! région au nord de Doiran, s'étendant en formi l'éventail vers Strumnitza, où des renoontTei )nt eu lieu entre patrouilles bulgares et air rlaises. Les attaques des Bulgares contr* ïrivolak prouvent combien l'avance Irançaisi rar l'autre côté de la Corna les inquiètent jes Français occupent maintenant la régioi le Metaent, Kamendol et Debrista, protégean' «fficacement les routes vers Bâbouna. Le; ;rains d'approvisionnement circulent à Ghev ;eli et Gradsko. On attend le général anglai; ilunro venant du front des Flandres, qu irendra le commandement supérieur dès force; iritauniques. La reprise de Vélès sign^ée hier est démen ie, mais on apprend que les Serbes attaquent 33 positions bulgares de Katcshanik, qui cou rent Uskub, dans l'intention de reprendr* ette ville. D'autre part l'occupation d< îetzent par les Français a établi des conimu-ioations sûres avec les Serbes combattanl ans la région de Babouna, de sorte que la ituation de Monastir s'est améliorée. D'après le communiqué allemand, l'avan« ermanique continuerait au sud de la Morava ccidentale, avec capture de 4000 prisonniers erbes (y compris les blessés). Les Bulgares liraient traversé la Morava sur plusieurs oints. Des Turcs seraient envoyés de Kus-aidiil contre les Français. La " Tribune de Genève " apprend de Buca-est que " ".le bulgare de Stroumitza sérail ncerclée les Alliés. Une bri^. > bulgare serait enveloppée. Des înforts quotidiens français arrivent à Doiran t progressent sur la voie ferrée. Un journaliste autrichien venant d'Albanie infirme la formation de bandes albanaises pai :8 Autrichiens ; leur plan ' serait l'occupation e Prizrend, de Tebovo, de Monastir en Serbie, 'Antivari en Monténégro; leurs forces son! valuées à 60,000. Les^ pertes bulgares depuis la guerre sont de 300 à Palanka et à Zaecar, 31,000 à Knashe-atz et à Nish, de 28,000 à Vélès. Les effectifs bulgares, avec toutes leurs ré-îrves mobilisées, s'élèveraient à 560,000. Le Vardar a été évacué par Les Bulgares isqu'à Vélès; ils ont été poursuivis par les lliéset l'artillerie lourde bulgare dirigée con-se Monastir a été perdue complètement dans t bataille de Babouna. Il reste cependant à savoir ce qui se passera sus le sud de la Serbie lorsque les Germanô-iulgares auront progressé suffisamment vers j> sud pour venir en contact avec les forces «rbo-ALiées. Il est certain que ces progrès e peuvent être que lents: d'une part, grâce !a résistance héroïque des Serbes, de l'autre race au terrain très difficile. En outre, les uvahisseurs, qui auront traversé la majeure artie du massif montagneux, et auront enduré !s privations d'une guerre balkanique, verront îrtainement leur condition physique générale éteriorée. Par contre, ils disposeront d'un ombreux matériel. On doit doDC espérer que S Alliés, qui, d'après le correspondant à étrograde du Corriere délia Serà,'"on!'déjà ébSïïjué à ce jour 150,000 hommes à Salonique, cesseront la concentration d'eSectifs suffisants 'pu ïé'ulement pour mettre un terme à l'inva- S3$s encore pour la refouler. Malheur-'isement il est n^gible que dans ces cqndi-iMs les Germano-Bulgares se contentexït de ieiendre leur butin, et que les AMig^-oieiit ionirontés, sur ce front-là, comme sur lès *utres, avec une guerre de positions. Cette 'wntualité est à prévoir et elle mettrait pendant. un certain temps 'es populations de la werbie 5ur même pic que celles de la Bel-S'Qie, du nprcj français, et de la Pologne, mais, comme nous l'avons dit souvent, elle ne donnait pas aux Centraux la décision qu'ils tw'cbent, Celle-ci ne peut survenir avanta-;Seusoment que sur le front occidental, et elle ^Wpare inéluctablement en faveur des r ^tendant, les Serbes se préparent sage-11 il toutes les éventualités. Le gouvernent du roi Pierre a quitté Mitrovitza, et s'est nif -r)ro,v's'onnement à Krushevo, à 25 kilo-p Jc's ® ''ouest de Prilep. Quant à l'armée du nord, conformément aux vues des ' '«s, elle se retirera s'il le faut, toujours en jmi)Httant, à travers l'Albanie, vers Scutari \o ïazz?' 011 ell« pourra être ravitaillée sans ,P r'e difficultés, par les Italiens, qui conteront donc aussi à la défense de l'héroïque e«te nation. , j,es n°uvelles de Russie .restent excellentes, ' j)araï' définitivement acquis que les Atteint ?,nt. abandonné toute nouvelle tentative ou Riga. A l'ouest et au sud-r och.ock (ouest de Riga) ils ont, de leur irm'6 aV6U' evacué lo terrain boisé transat ! T I?arai.s Pal" le3 Les Russes aonjfi Uire Olting, les combats du secteur de i„l„ ac" (ouest de Dvinsk) diminuent de n. n<:e' mais au nord de Kolki on se bat tou-"nocaVec ar<^e"ur- Nos alliés ont percé les £«es ennemies au sud de Budka, capturant ad »n8e' avançant dans les bois situés au 'Ion'-- iS£int prisonniers. Sur la rivière irisp"a i , tranchées autrichiennes furent Il ASf + 6j ?ontre"attaques repoussées, liv, 6 '.roP tôt pour dire ce que se passera en Tenrli-1^1 81 Russes seront capables d'entre-'rintem une jttensive d'importance avant le le la mS" ■ 18 un fait certain, c'est lUi(s ■■ aîee 2'errrlanj(iue est arrêtée, aue nos rando« pouvoir se préparer à loisir à des Jand« et comme les Alle-"sss f.'t ' .m"011! beaucoup du terrible hiver toi™?'1 LSJ10"'pas atteint le seul objet ^hilatio'n^de"^^^^^11* 1sa!?^ NOUVELLES DU PAYS. On mande de Liège à Amsterdam qu'il y a - une quinzaine de jours une partie du fort de - ' Marchovelette a sauté. Les Allemands . maniaient des explosifs quand l'accitleut (?) , s'est produit. Dix-huit officiers et hommes furent tués, et • cinquante bles&és. * * » Il paraît que le porrt de Zeebrugge, que les Allemands voulaient transformer en. base navale, est complètement envasé par suite du manque d'hommes pour opérer les dragages ; I nécessaires. s Le port restera inutilisable pour très longtemps.* * * ^ Un correspondant de la " Belgique," de Rotterdam (3 novembre) assure que le nommé ' Bauermeister, marchand de cigares à Anvers, 1 est attaché à la " Civilverwaltung," et fait les | fonctions de mouchard au service de la " Kommandantur." II file les Anversois " sus-5 pects," Il y a dix à parier coptre un que ce | Bauermeister, tombé un jour chez nous en ne sait comment, et qui, en peu d'années, avait ' réussi à faire fortune chez-.nous, était " sub-' sidié " avant la guerre par le service d'espionnage de Steinhauer (Potsdam). Il fera bien de ? nouer ses paquets avai^t le retour des Alliés à Anvers ! ' * * * L'autorité allemande en Belgique a prolongé jusqu'au 31 décembre le délai pour les protêts et autres actions conservatoires d'inté-, rêts. L'arrêté royal relatif au retrait des fonds , déposés dans les banques, reste également en vigueur jusqu'à cette date. Tandis que , jusqu'ici les prorogations successives du mora-torium n'avaient été que d'un mois, la der-| nière en date porte sur deux mois et les déten-, f teurs l'effets à l'échéanc; du 31 décembre 1915 seront tenus de faire connaître avant cette date , aux tirés, qu'ils possèdent ces effets entre leurs i mains. Si l'effet est domicilié, c'est la personne domiciliée qui doit être avisée. S'il est à payer dans la résidence du tiré, c'est la personne domiciliée qui doit être prévenue. La : preuve de ces avis doit se trouver indiquée sur l'effet ou être fournie par un récipissé de lettre recommandée, A défaut de cet avertissement, les détenteurs d'effets ne pourront réclamer aucun intérêt à partir du 1 janvier 1916. Ces prescriptions valent également pour effets tirés sur soi-même. Ces dispositions ne s'étendent pas aux étapes, mais seulement aux territoires du gouvernement allemand en Belgique. LA TERREUR EN BELGIQUE. LE TRAVAIL FORCE. Le "Telegrâaî" apprend de la frontière belge que le gouverneur militaire de la province du Hainauit a annoncé que M. Leinoir (?) ingénieur a été condamné à cinq ans de prison, deux autres personnes à un an, trois à quatre mois, six ouvriers à six mois et quatre-vingt et un autres à huit semaines pour avoir refusé d'exécuter un travail forcé. * * * Le " Tyd " apprend de Belgique que la peine de mort prononcée contre la comtesse Jeanne de Balleville, Mme Thulliez et M. Séverin par les tribunaux allemands a été commuée eu travaux forcées à perpétuité. * * ■* Suivant une correspondance de New-York adressée à un de nos grands confrères du matin, M. de Leva], conseiller juridique belge auprès de l'ambassade américaine à Bruxelles sera transféré à La Haye. Cette décision''fait suite aux intrigues aile-^mandés organisées aufirè? dw^mimstète-d^s affaires étrangères à Washington après l'assassinat. de Miss Cavell. Suivant la version allemande M. de Levai aurait rapporté 1' " affaire Cavell " de façon incorrecte. LES PRESSES DU. " TELEGRAAF" .. SABOTEES PAR LES ALLEMANDS. AMSTERDAM, 8 novembre.—Au cours de cette nuit, dit le correspondant particulier de 1' " Echo de Paris," une des grandes presses du journal le "Telegraaf" a été sérieusement endommagée. Il n'est pas improbable qu'on së trouve en présence d'un cas de sabotage de la part des Allemands, qui voulaient ainsi entraver la publication de ce journal, dont les tendances pro-aUiées sont bien, connues. Les pressés étaient encore en parfait état hier soir. On mande de Tokio que de nombreux Allemands ont été expulsés du Jaoon, où ils achetaient, en grandes quantités, du matériel de guerre. Le général Gouraud, arrivé à Rome pour remettre la Légion d'honneur au général Cadorna, a été reçu en audience par la reine-mere Marguerite et M. Salandra." de la campagne orientale se présente pour eux sous les plus sombres couleurs. Il y a une trêve sur le front occidental, dans laquelle on peut voir, peut-être, l'influence de l'approche de l'hiver Les détails publiés sur le torpillage de T" Ancona " dépassent encore en barbarie et en inhumanité le massacre du "Lusitania," et excitent dans tout le monde civilisé, et particulièrement aux Etats-Unis, une vive indignation.ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans la Royaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées pa.r le gouvernement britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre d'emplois h conférer, surtout dans les industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité Des_ Belges se trouvant dans les asiles de réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourses du Travail qui sont établies dans ces asiles; j d autres Belges résidant à Londres, à la Bourse NOS PRISONNIERS DE GUERRE EN ALLEMAGNE. il Le sous-comité anglais, par exemple, a estimé qu'il valait mieux faire sa propagande lui-même dans toute la Grande-Bretagne sans l'aide de sous-comités régionaux ; en Hollande au contraire, il y avait une série de comités créés par nos compatriotes qui récoltaient des fonds et envoyaient des colis de nourriture et de vêtements à nos prisonniers en Allemagne. Ces comités continuent à travailler ainsi que par le passé, avec leuf autonomie, en ce qui concerne leur propagande dans le pays où ils sont installés, comme pour la façon dont ils sollicitent le public, et dont ils administrent les fonds qui leur sont confiés. La seule chose qui leur ést demandée, c'est de se conformer pour leurs expéditions aux instructions et à la' ligne de conduite générale qui, par l'inter-I médiaire des sous-comités centraux, leur sont indiqués par le comité central du Havre. Telle étant l'organisation intérieure, il s'agissait de régulariser le travail d'expédition des colis en Allemagne, et, en évitant le gaspillage et les doubles emplois, de faire en sorte que chaque prisonnier nécessiteux dans n'importe quel camp fût également secouru. Pour obtenir ce résultat, la manière la plus simple et la plus pratique était que chaque sous-comité central, pût pour lui et ses comités régionaux s'occuper exclusivement de certains camps déterminés, et c'est oe qui fut admis par l'unanimité de ceux qui étaient affiliés à l'organisme central du Havre. Il fut dès lors convenu que le sous-eomité central belge pour la Suisse, qui a lie titre de " Comité bernois d'assistance aux prisonniers de guerre," et qui a son siège 1, rue de l'Arbalète, à Berne, prendrait soin de tous les prisonniers nécessiteux des camps de Senne I, Senne II, Senne III, Minden, Dôberitz; que le sous-comité central belge pour l'Angleterre, qui a son siège à Londres, E.C., 4, London Wall-avenue, et qui a le titre de " Relief for Belgian Prisoners in Germany," aurait à sa charge les prisonniers nécessiteux des camxjs de Munster in W. I, Munster in W. II, Munster in W. III, Munsterlag.er (Hanovre), Gottingue, Alte» Grabow; que le comité central belge pour la Hollande, qui a son siège à Maestricht, s'occuperait des camps de Bohmte, Darmstadt, Fried-richsfeld, Gùstrow, Erfurt, Hameln, Merze-burg, Soltau. Le camp de Soltau ayant une très considérable importance et comportant une série de camps auxiliaires, il n'était pas possible que les comités hollandais, qui sont cependant nombreux (car il y en a à La Haye, Amsterdam, Breda, Rosendael et Tilbourg), s'en occupassent à eux seuls, et des pourparlers furent engagés avec l'agence de renseignements de Bruxelles et la Cantine du soldat prisonnier pour que ces deux importants organismes qui fuient créés à Bruxelles contribuent à l'assistance de ces camps et consentent à entrer dans l'organisation générale esquissée par le comité central du Havre. Il est en effet désirable pour lé bon fonctionnement de l'œuvré que tous les organismes qui s'occ»pent d'assistance aux prisonniers belges s'entendent de façon à répartir d'une façon équitable et régulière entre tous les nécessiteux belges les ressources dont ils disposent. Aussi est-il certain que, mus par l'esprit de patriotisme qui anime tous les comités, une entente complète et .fructueuse intervienne à très bref délai. Pour ce qui concerne le sous comité de Paris, qui a son siège 29, rue d'Astorg et qui a le titre d' "Œuvre belgê du prisonnier de guerre," il a pris à sa charge tous les prisonniers nécessiteux de camps de Holzminden, Ohrdruf, Wit-torferfeld, Celle, Gardelegen, Parchim, Schnei-demuhle, Wahn. En dehors du sous-comité de Paris, il s'est créé à l'intervention du comité central du Havre d'autres -organismes en France; à Nancy, la " Sté de Bienfaisance " a îondé dans son sein une œuvre d'assistance aux prisonniers belges, 3, rue de l'Abbé Gridel, et a pris à sa charge les camps de Gutersloh, Salz-wedel, Torgau; et la "Sté belge de bienfaisance du Suc(-ouest," dont le siège est à Bordeaux, 11, rue Ste Eugénie, a décidé de s'occuper des prisonniers nécessiteux du camp de Giessen. Enfin, à Nice, est actuellement en voie de formation, le comité d'assistance des Alpes Maritimes, qui a l'intention de récolter des fonds et de les envoyer au comité central afin qu'il les répartisse entre les sous-comités qui s'occupent d'envoyer des paquets de nourriture et de vêtements à nos malheureux compatriotes.L'Algérie même n'est pas restée s®ns s'émouvoir du sort de nos compatriotes et on vient d'y jeter les bases, à l'initiative de nos amis de La Haye, d'un comité qui s'occupera de récolter des fonds et de les envoyer au Havre pour aider au ravitaillement des prisonniers belges en Allemagne. Afin de faciliter autant que possible le travail d'expédition, de diminuer le nombre des correspondances entre le comité central et les divers sous-comités et d'alléger ainsi la besogne administrative, il est à souhaiter que les personnes qui désirent faire parvenir des colis de vivres ou de vêtements à des prisonniers belges en Allemagne s'adresserait directement à celui des sous-eomités indiqués ci-dessus qui a dans son lot le camp où est interné le ou les prisonniers qu'elles désirent favoriser. De cette manière les colis seront expédiés plus tôt, effectueront plus rapidement le trajet et seront délivrés à leurs destinataires dans le laps de temps le plus court. Comme toutefois ce ne sont qu«- les caanps les plus importants qui ont été distribués et qu'il y en a encore un grand nombre contenant seulement quelques prisonniers belges, qui jusqu'ici n'ont été affectés à aucun sous-comité, le comité central du Havre a pris les mesures nécessaires pour faire parvenir à ceux de nos compatriotes nécessiteux qui se trouveront dans ces camps, les vivres et les vêtements nécessaires. Pour les demandes d'envois à faire à ces prisonniers, il y a donc lieu de s'adresser directement au comité central du Havre. L'ALLEMAGNE BATTUE. Nous avons déjà parlé du sensationn article de la "Tribune" de New York, qui produit aux Etats-Unis une énorme impre sion, et dans lequel ce journal très sérieux très modéré prédisait la défaite inéluctable < l'Allemagne. Nous croyons-utile de revenir sur c article, notamment sur la comparaison tr juste et très saisisn'ite que lait son autei entre la guerre actuelle et la guerre de séce sion aux Etats-Unis, parallèle qui méri d'être mieux connu. Après quinze mois d'une lutte sans préc dent, dit la " Tribune," quel est celui qui par de paix? (Allusion aux dernières entrevues c Kaiser avec Mr. Gérard, l'ambassadeur d1 Etats-Unis à Berlin.) Nous sommes à mêmes, nous Américains, ; juger sainement de la valeur des succès mil taires de l'Allemagne et ce par notre prop: expérience. Lors de la guerre de sécession, des val: queurs furent pendant plusieurs mois les vai: eus. Comparez les résultats allemands avt ceux qu'obtinrent les confédérés, et toutes pr portions gardées, vous constaterez que la siti ation est essentiellement identique. Se Tepo tant en arrière, il est facile de voir que 1< Sudistes étaient perdus d'avance s'ils ne pa venaient à s'assurer une victoire décisive si le champ de bataille. Inférieur en popùlatio et en ressources, bloqué par mer, le Sud éta voué à la défaite sauf s'il parvenait à détruii les armées des nordistes. L'Allemagne eit l'Autriche sont inférieur! en populations aux Alliés. La richesse et 1< ressources de l'Angleterre, la France, et 1 Russie sont incomparablemenit plus grand* que les leurs. Le pouvoir maritime anglais détruit le commerce de l'Allemagne et bloqu ses .ports, alors que pour les Alliés la mer lei apporte jusqu'à leurs lignes de bataille, tout* les ressources de l'Amérique, de leurs coloni« et du reste du monde. A Antietam et Gettysburg les confédéré cherchèrent à frapper le coup décisif. Ils r réussirent point. Sur la Marne et au coui de la dernière campagne russe les Allemanc firent un effort semblable et ne réussirer pas davantage. Le plus évident et le plu significatif des faits dans l.a situation mil taire actuelle est que l'Allemagne se saigne mort. Continuant son argumentation le collaboré teur de la " Tribune " fait remarquer que l'A lemagne, en combattant sur trois fronts sub. une tension terrible, absolument hors de pn portion avec celle subie par chacun de ses ac versaires. Saigner l'Allemagne à blanc peut demanda un an ou deux, mais le procédé esit appliqu de façon sûre et inéluctable. La "Tribune" nous prévient que chaqu petit succès balkanique sera suivi de tentJ tives d'emmancher des pourparlers de pals Elle les compare aux efforts frénétiques fait par les pacifistes américains en 1864. Seul une faiblesse inattendue chez les Alliés peu empêcher l'inévitable. L'auteur termine en commentant von Berr hardi. N'oublions pas, dit-il, que Bernhardi nous prédit avec une inexorable logique que si l'A! lemagne ne parvenait pas à" triompher d'u: de ses ennemis avant qu'ils soient tous prêts elle était perdue. Or en dépit de succèi locaux, l'Allemagne n'a pu décisivemen vaincre aucun de ses adversaires. Plus qu jamais, ils se dressent devant elle, plus fort? plus nombreux, mieux armés, implacables L'Allemagne arrive maintenant à sa dernièr carte, à son dernier effort pour s'assurer 1 victoire, mais cet effort ne se fera pas sur 1 champ de-bataille. Là, la paHie est jomVo e elle.l'a perdue. Cet effort se résoudra en con férences, en négociations de paix, en poux parler?, en combinaisons variées par l'entre mise- des neutres. Et si enfin, cette ultim tentative éçfioue, nous verrons le confli changer de caractère et un gsprft nouveau-manifester du Rhin à la Vistule. Conclusion.—Prenons-patience et jouon serré? UNE HEROÏNE BELGE. Une bombe criminelle lancée sur Furnes di haut d'un avion allemand, vient de mettri tristement fin à une existence qui, depuis le: débuts de la guerre, fut toute de dévouemen et de sacrifice. On sait, qu'en dépit d'une pluie de fer et d< feu essuyée à différentes reprises la vaillant! population de Furnes et de nombreux village! limitrophes s'est Tefusée à quitter la région elle est résolue à mourir, le cas échéant, dan! les ruines plutôt que d'abandonner les vieille; et fières demeures ancestrales que, de père er fils nuls, à l'exception d'eux-mêmes n'habi tèrent et dont la pittoresque et savoureuse physionomie archaïque explique bien l'amoui que ces pathétiques maisons flamandes inS' pirent. Cédant toutefois aux pressantes sollicita, tions des autorités civiles, la plupart des familles s'étaient décidées à se séparer momentanément des enfants; ils avaient donc été envoyés à quelques kilomètres de Furnes, dans des baraquements édifiés en plein champs, à ■l'abri pouvait-on croire, de tout bombardement homicide et où, les infortunés petits .trouveraient dies femmes au cœur d'or et d'\m« abnégation sublime, pouT remplacer les mères absentes. C'est sur ces baraquements sacrés qui n'abritaient que des têtes blondes et des héroïnes qu'un "Taube" a, jeté samedi un engin meurtrier. La bombe est tombée sur la partie de l'établissement destinée à l'administration de la colonie; ses victimes, de ce fait, ont été limitées. Elle a tué une héroïne entre toutes, Mlle Pauline Van Hée, riche bourgeoise de Furnes, et a blessé deux dames infirmières canadiennes: Miss Saunders et Miss MacLean, au moment où -ces courageuses femmes préparaient, dans la cantine de oes écoles irnpro visées, le repas des enfants. Une dame. Miss Taylor, qui prodigue, elle aussi et depuis longtemps déjà tous ses efforts aux soldats et à la population a, fort heureusement échappé à ce nouveau crime des Aile- LE CRIME DE M. PRUM. LA CONVERSION D'UN CATHO sa- LIQUE GERMANOPHILE (1). et i La cause première de l'arrestation de M Emile Prûm, chef du parti catholique luxerr ft bourgeois, est sa fameuse lettre à M. Mathia Erzberger, député au Reichstag et leader d 11 centre catholique allemand. s" Cette lettre, qui a eu un retentissement mor te dial, est le plus terrible et le plus calme de réquisitoires contre l'Allemagne et surtou é- contre l'attitude méprisable des catholique le allemands envers leurs coreligionnaires belge u surtout. -s Très modérée de ton, elle a frappé le sinistr ErzbeTger en plein visage. En attendant qu le nous puissions révéler dans leurs détails ie i- étranges manœuvres cil Belgique du député d .e Centre avant la guerre, résumons les reproche que lui adresse M. Prum à lui et aux journau: i- du Centre. i- Cela servira à l'édification de ceux qu 'c furent les amis de M. Erzberger et de ceux qu 3- se font peut-être encore des illusions sur 1 i- façon de penser du Centre. r- Et cela ne seTa pas inutile, car ainsi qu îs nous l'avons signalé ici même, c'est nous, ca r- tholiques belges, qui serons en butte aux solli ir citations allemandes en vue d'une paix pré n. maturée. Notre devoir patriotique nous or it donne en conséquence d'exposer sous leur vra ■e jour la triste mentalité du Erzberger, l'en voyé allemand près du Saint-Père et du part ,s qu'il dirige. ■s M- Prum, qui^ fut de tout temps un ,ger a manophile, a plaidé auprès de M. Erzberger li ,s cause catholique allemande. Il l'a conjuré di a mettre fin à la campagne d'odieux mensonge é dirigée par lès catholiques allemands contr [r les^ catholiques belges. Il lui a reproché ains lg qu'au Centre de partager les idées de nationa ,s lisme nietzschéen et de n'être plus par consé quent le parti des WindhoTst et des Eetteler :S Et ce reproche il le justifie par les écrits menu e de M. Erzberger et par les déclarations de: ,g journaux du Centre. s " L'Allemagne, soutenez-vous, dit M. Prum it , un derniers articles que vous avez pub liés, ne peut plus tolérer qu'un Etat indépen • dant séparé de la Manche .sa frontière occiden taie. Il ne faut pas que l'armée allemande ai a subi en vain de si grandes pertes, et vous pré conisez l'annexion définitive de la Belgique e L_ coniséquemment du Luxembourg à l'Allemagne, i . Dans votre dernier article du ' Tag ' voui ' emettez vous même cette effroyable assertion:— t ' plus impitoyable et Plus cruelle est la guerre, e i- plus elle est humaine parce que de cette façoi [. elle aboutit plus vite à une fin satisfaisante.' " M. Prum s'étonne que ces vues des écrivain: r militaires allemands soient portagées par ui é catholique et que celui-ci excuse par consé quent les abominations commises en Bel e gique, abominations sans but militaire. I i- fait remarquer que la hain.e allemande rendn :• impossible une réconciliation tout comme se; s tentatives récentes de rapprochement de; e Polonais. Sous le couvert du catholicisme t après ses campagnes antipolonaises éehouèren' piteusement. ~ ."^u lien d'&ssumer ce devoir qui répond s bein aux vieilles et glorieuses traditions de l'an a cien centre, vous voulez, M. le députe entasse: _ encore les ruines sur les ruinés et même détruire la ville de Londres. N'e'stimez-vouf 1 donc pas qu'un jour la réconciliation de l'Aile » magne avec^ l'Empire britannique deviendra un-t ; glorieuse nécessité? N'oubliez pas pourtant en t votre qualité de catholique etde représentant de; e catholiques allemands de quelle façoij hospitalière l'Angleterre a reçu et continue de recevoii > les victimes du Kulturkampf allemand. " Entra tant d'exemples, ne citons que celui-ci: s les Jésuite3 allemands bannis de votre pays onl t trouvé dans l'Empire britannique leur champ r, d'action le plus considérable ; ils administrent r avec un succès des plus féconeis l'archidiocèse 1 de Bombay aux Indes." " M. Prûm fait remarquer qu'en tant que ~ catholique il n» lui convient pas à M. ~ Erzberger d'attiser les haines populaires et jj de se rallier ainsi aux vues allçipwds le plus , en contradiction, avec les enseignements-die l'Eglise et de ses chefs les plus vénérés».'l'Il lui rappelle son article du No. 30 du "Ta'gs' 3 année 1915 où Erzberger écrit :— " A la guerre, la plus grande absence de scrupules, si l'on y va intelligemment, coïncide en fait avec la plus grande humanité. Quand ou est en situation d'anéantir Londres par un prc>-cédé que l'on a, cela est plus humain que de t laisser un seul de nos camarades allemands , perdre son sang sur le champ de bataille, car ; une lelle cure amène la paix au plus vite. L'hési-' tation et la temporisation, la sensiblerie et les j égards sont d'impardonnables faiblesses. Une action décidée et sans scrupules, voilà la force, ; et la victoire suit." ; Ainsi parlent les catholiques allemands ! ' M. Prûm défend alors la cause de la Bel-; gique odieusement calomniée dans les organes 1 catholiques allemands en vue d'attiser la haine ' des troupes. Il cite les lettres des careiinal 1 MercieT et de I'évêque de Na'mur, les | assassinats de prêtres, les souffrances souvent ; ignobles par leur sadisme qui leur furent imposées.Il faut chercher le cause des atrocités commises en Belgique dans une campagne acharnée, dont l'histoire ne nous offre aucun ' exemple, menée par la presse allemande contre le peuple belge. " Les feuilles catholiques d'édification, dit M. Prum, s'y sont tout particulièrement distinguées. Qu'on feuillette, par exemple, la collection du ' Léo,' journal du dimanche pour le peuple allemand, édité oar la ' Bonifazius Gesellschaft ' de Paderborn, et qui est répandu en Westwhalie, à plus de 100,000 exemplaires. Ce qu'on v raconte des francs-tireurs belges, histoires dont pas une ne repose sur la vérité, et dont pas une ne pourrait être démontrée confine à l'incroy-ablç. . . . C'est ainsi que dans son numéro du douzième dimanche après la Pentecôte, il annonce que dés avant la guerre cinq Allemands auraient été blessés en Belgique (il y aurait eu ainsi des blessés avant la bataille), percés à coups de couteau de cuisine, aveuglés à coup de fusil: un boucher allemand à Bruxelles aurait été décapité et mis en morceaux, un autre commerçant écartelé tout vif- On termine naturellement ces histoires par des menaces: la Belgique payera cher de pareilles atrocités." Ainsi parle la presse catholique d'Allemagne.* # * Tel est l'ouvrage de M. Prûm qui a motivé la poursuites de M. Erzberger. Celui-ci ne se plaint pas des termes de l'ouvrage. Le LES TRANCHEES D'ATTILA SUR LA CHEPPE, Elles existent encore, en Champagne, non loin de Souain et de Perthes-les-Hurlus, dit M. G. Lenotre dans le " Temps," on s'y rend, de la station de Suippes, en une heure de s marche, par le chemin qui traverse le village , de Bùsêy-le-C'hâteau et le hameau de la Cheppe. La tradition de la grande victoire qui, en l'an 451, sauva la civilisation naissante, s subsiste encore dans le pays; jusqu'à ces der-^ niers temps, quelques touristes archéologues g faisaient, chaque été, l'excursion de la Cheppe pour y visiter le Camp d'Attila. Ce qui se e passe, actuellement, en cet endroit, absorbera e et effacera sans doute, pour longtemps, le sou-5 venir lointain du grand drame qui, il y a J- quinze siècles, s'est joué là. Le succès de la s seconde représentation sera tel qu'on en, ç oubliera la première. Les sages assurent que l'Histoire sé répète; } et de fait, certaines symétries donneraient à 1 penser que grâce à ses légendaires et nom-1 breux " tournants," elle repasse quelquefois par du déjà vu. Rien ne ressemble plus à l'invasion de 1914 que la marche des armées d'Attila, telle que* nous l'a, contée Amédée Thierry, d'après les récits des contemporains. Même arrogance chez les Barbares, persuadés comme leur chef, qu'ils sont les instruments d'un dieu vengeur résolu à châtier les vices des peuples latins; même convoitise de butin; mêmes procédés _ de terreur systématique; mêmes Tafl.es j d'otages"; presque même stratégie gueT-3 rière. Attila préconisé " l'attaque brusquée." 3 II inspire à ses hordes le mépris de l'ennemi 3 qu'elles auront à combattre:— i " La première blessure, la poussière seule, - les accable !" dit-il dans l'une de ses hàran- - gues. Mêmes étapes encore vers le cœur de la . Gaule: Tongres, Arras, Saint-Quentin, Laon, s Reims. Tout fuyait ou se disposait à fuir de-5 vant cette " tempête de nations," que précédait l'incendie et que suivait la famine, , " Chacun se hâtait de mettre ses provisions, - son or, ses meubles à l'abri; les habitants des - petites villes couraient se réfugier dans les ^ grandes. , . On n'aurait qu'à copier textu-. ellement certain passages dès chroniqueurs du t cinquième siècle pour tracer un tableau ressemblant de l'invasion présente. On rencontre s même dans leurs récits des phrases telles que J celle-ci, qu'on croirait empruntée aux relations t des récents malheurs de Louvain ou d'ailleurs : "Le pillage commença; il s'opéra dans tous , les quartiers avec une sorte d~e régularité et t d'ordre; les chariots en station recevaient le . butin enlevé des maisons." S'il y a quelque . différence, elle §st toute en faveur d'Attila et [ de ses Huns, car—Paris et Troyes en furent t des exemples—ils se détournèrent devant la 5 prière d'une femme et l'admonestation d'un ; prêtre. Le torrent s'étendit ainsi jusqu'à la Loire. > La Gaule semblait perdue quand, à l'appel d'un généralissime éminent, elle reprend subitement courage. Le nom d'Aétius " qui vaut à lui seul une armée," suscite un singu-■ lier entraînement iiatriotique; les Bourguignons, les Normands, les Poitevins, les Bretons mêmes accrurent se ranger autour de ce chef acclamé; les Visigoths arrivent de Toulouse-, suivant leur roi Théodoric. En voyant l'ardeur qui se manifeste de toutes parts, Aétius sent pénétrer en lui quelque chose de la confiance qu'il inspire. Les narrations du temps nous décrivent son quartier général, entouré de licteurs et de gardes, et dont les vestibules sont encombrés d'officiers, de magistrats et ,4'évèquçs,;^ ; _,ïl„afyT a ,pbesflin,,ç!s_;i;app<?ten comment, dès qu'il eut posement assemblé ses forces et combiné sa manœuvre, Aétius enraya net l'invasion des Huns qui s'en rentournèrent par où ils étaient venu.-, talonnés de près par l'arniée gà.ûlqisé, faillirent se perdre dans les , :.™*r$is .de Sàint^Gpiid!-"éL..;.afbrQ(;h^rent enfin sur là* rite droite de 'là vesle, entre Reims et l'Argonne, résolus à livrer un suprême combat —qui fut décisif, en effet. ce que M. Prûm lui reproche d'avoir adopté ' une attitude en opposition avec le Pape ! M. Prûm est en outre poursuivi par le procureur général du Luxembourg pour avoir " exposé l'Etat à des hostilités de la part d'une puissance étrangère " ! Mais jusqu'ici M. Prûm n'avait pas été arrêté.^ C'est à la suite de la campagne de la. catholique " Gazette populaire de Cologne," que le chef du parti catholique luxembourgeo'is-est sous les verrous. (1) Paris, Bibliothèque des ouvrages documentaires, 16 rue Alphonse Daudet, 2 frs. ANNONCES. 9 pence la. ligne.—Joindre le montant aux ordres, s.v.p. Prière de s'adresser directement à nos bureau*, 104 Shoe-Iane, au premier. DENTISTRY.—VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Quellin), con.-ultaitione tous les jours de 2.30 à 6 heures.—Oxiord-street, 351. Téléphone, 2732 Mayfair. DLLE., bonne famille, désire faire coutures - en échange logement, nourriture et petite rétribution.— Kcrire B. B., bureau du journal. DLLE. belge, bonne famille, demande place bureau, meilleures références.—Ecrire M. M., bureau du journal. FEMME de chambre, servante et domestique de maison, ce dernier sachant servir la. table, demandes pa.r famille bel^o résidant à la côte sud. d'Angleterre. Bcn.3 certificats requis.—Ecrire ou 6a. présenter, 15, Belmont-road, Twickenham. LES LECTEURS qui pourraient nous fournir un numéro du Standard du 1er octobre dernier nous feraient grand plaisir.—Merci d'avance. REEDUCATION PROFESSIONNELLE des SOLDATS BELGES BLESSES.—Atelier de Vannera de Ewel.—Paniers en tous genres, malles et valises on osier - -Les articles sont visibles et les commandes reçues au dépôt, '24. Kennington-road, S.E. AIDEZ NOTRE ŒUVRE PAR VOS ACHATS. QAMEDI à 10 heures auront lieu en l'église Kj c3>tholique St. Mary, Holly-place Hampçît^ad^ les funérailles de Monsieur Emile Picard, Avocat à Liège, ancien conseiller provincial pour le canton de lierre, décédé lo 10 novembre, 17, M&resheld-gardens. STREATHAM PARK.—Young married courte vrisb to reoeive guest in their weli furnifhed home; nmsic, billiardfl—Firland," 18, Clairview-road (Thrale-road), S.W. Translation office.—briush business men or companies intending to open brancb offices in Belgium or France, aiter the war, mav havr> their i>rospei -tuse»s, technical circulais, etc., translated into Prom h or Dutch, by experienced graduates; v«ry moderate terras. Information on Belgian busines-s p£»33ibilitws ma y be obtained

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Add to collection

Periods