La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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27 September 1917
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s.n. 1917, 27 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2804x55b5c/
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LA MÉTROPOLE | ONEfPENNY CIHQ CENTIMES Ribs: VIJF CENT pKEKT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT] A^LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 2Ï2. ABONmaanT 1 mois 8 «h. s 3 mois, 8 sa. ANNEE JEUDI 27 SEPTEMBRE 1917 No. 270 CX QR.ABJPE aUESKE L'ARGENTINE ROMPRA Le Soviet et l'armee russe I Succès britannique dans l'Est-Africain Malgré que le gouvernement argentin soit déclaré satisfait de la réponse du nvernement allemand à-propos des Lœuvres du chargé d'affaires alle-and, le comte Luxburgj la Chambre des Sputés n'en a pas jugé de même. La iponse du gouvernement de Berlin était ■rivée, par un hasard des plus extra-binaires, au moment où la Chambre apprêtait à se prononcer au sujet de ncident. Les députés ne se laissèrent Utefois pas impressionner et votèrent ir 53 voix contre 18 en faveur de la [pture des relations avec l'Allemagne. Ce vote a été pris après une séance iimée. Les radioaux présidentiels a-jient proposé de nommer une commis-su parlementaire composée de cinq sé-[teurs et de cinq députés, représentant lis les partis, dans le but d'arriver à le décision unanime. Les conservais étaient d'avis que l'explication al-mande était inacceptable et qu'une rup-re des relations diplomatiques s'impo-it. Les radicaux étaient divisés, les is étant en faveur du maintien d'une utralité bienveillante à l'égard des liés, tandis que les autres préféraient le attitude d'expectative, mais sans dé-jrer que l'Argentine était satisfaite de réponse de l'Allemagne. Les radi-ïix dissidents et les socialistes étaient i faveur d'une rupture des relations et, rame le montre le vote, la majorité d'e Chambre était du même avis- Comme vote de cette résolution n'est que la prmation de la résolution votée au Snat, le gouvernement argentin a la ain forcée et ne pourra faire autre-ent que sanctionner la décision des repentants du peuple argentin. L'opinion publique est loin de se cal-er; des préparatifs se font dans la oa-Itale pour tenir une grande démonstra-in publique en faveur de la rupture des lations avec l'Allemagne. Entre temps, la grève des chemins de F continue et prend des proportions de p en plus grandes. D'après certaines pications, la grève serait encouragée ir des agents allemands, car on a reçu, ; source sûre, un télégramme disant |e le consul allemand1 à Santa-Fé en-page les grévistes et a de fréquentes Revues avec eux. Le gouvernement proposé aux grévistes de soumettre la "traverse à l'arbitrage à condition «ne reprise immédiate du travail. Les mpagnies de chemins de fer se sont clarées disposées à accepter la propo-N- La Chambre a voté le projet de 1 Pour la réglementation du travail aux froins de fer, établissant un comité panent d'arbitrage pour traiter tou-s les questions qui peuvent s'élever !'rf les compagnies et les ouvriers et [pécher ainsi la possibilité de grèves. ■'Malheureusement, les ouvriers n'ont ls accepté l'arbitrage proposé par le luvemement et ce dernier a décidé de ^placer les ouvriers par des soldats. , autres troupes sont consignées dans F casernes. Les grévistes ont essayé tmpêcher un train de partir vers Men-et les soldats ont tiré sur la foule, lant et blessant plusieurs personnes, deux femmes. Une autre rencontre Pelante eut lieu à Cordoba, où deux justes furent blessés. e mouvement anti-allemand continue s Étendre dans les républiques sud-terjcaines. A Montevideo (Uruguay), a"irme qu'avant la fin de la semaine gouvernement proposera à la Chambre rupture des relations diplomatiques C( 1 Allemagne, en signe de solidarise l'Argentine. L atta're ^ Luxburg a également causé Jr sensation dans le Paraguay, Lux-[s étant en même temps le représen-u 'Pratique de l'Allemagne auprès i R.araguay. L'ancien président de j, ePuWque, Senor Schaerel, qui est f >er®anophile, a donné sa démission , natenr, parce qu'il est en désaccord L a P°litique internationale du gou-Ln,ent- Le ministre de l'Intérieur | également donné sa démission. En Russie, M. Kerensky est rentré du grand quartier général'. Les organisations militaires du front sud-ouest, d'accord avec le Soviet de Kieff, ont refusé de remettre à la commission chargée de l'enquête de l'affaire Korniloff les généraux Denekin, Markov et autres partisans de la contre-révolution et ont décidé de les attraire devant un tribunal militaire révolutonnaire. Les négociations de la commission d'enquête avec les organisations n'ont donné aucun résultat si ce n'est que ces dernières ont remis toute action pour une semaine dans le but d'arranger la dispute. Le Soviet de Pétrograde vient encore de faire des siennes • Il demande,en effet, la dissolution des "bataillons de choc", sous prétexte qu'il est inadmissible que des soldats s'arrogent "le droit de mourir pour la liberté", alors que ce droit appartient à tous les soldats, que les bataillons de choc mettent l'armée russe dans la position d'une armée qui refuse de défendre la liberté et que ces mêmes bataillons diminuent la capacité de l'armée en créant d'une part une catégorie d'e héros et d'autre part une masse de soldats sans conscience. La Conférence démocratique qui devait se tenir le 25 septembre a été remise de plusieurs jours, par suite de l'absence de plusieurs délégués. Le Soviet a en même temps informé le gouvernement qu'il s'oppose à tout remaniement du Cabinet avant que la Conférence ne se soit réunie. L'Alliance des Cosaques a décidé de ne pas assister à la Conférence, qu'elle ne considère que comme une réunion de parti. En Afrique orientale, les troupes britanniques opérant en collaboration avec l'armée belge ont remporté quelques succès sérieux. Les forces allemandes é-taient distribuées sur trois secteurs : le nord de la vallée de M'bemkuru, la vallée de Lukeledi, au sud-ouest de Lindi et Mahenge. Sous la pression des troupes britanniques, l'ennemi a évacué Miham-bia, dans le premier secteur, et a battu en retraite vers Mpingo. Le 21 et le 23 septembre, sous la menace d'un mouvement encerclant, un groupe ennemi considérable établi à N'dessa, au sud de Mihambia, dut battre en retraite vers le fleuve M'bemkuru. Dans cette zone, qui manque d'eau et qui est couverte d'épais baillis, les mouvements des Alliés sont plus ou moins entravés. Dans la zone de l'ouest, des combats se livrent à M'ponda (sur le Luwegu, au sud de Mahenge) et au nord des hauteurs de Ligamba, tandis que des troupes belges s'aprochent de Mahenge et des comunications de Mahenge vers Mgangira et de Liwale. Dans la zone d'Ypres, sur le front ouest, une forte contre-attaque allemande, qui avait réussi à pénétrer dans les positions britanniques, fut repoussée et la ligne originale fut rétablie. o—o Lord Derby et la guerre Les Allemands se battent bien Lord Derby, ministre anglais de la Guerre, a assisté lundi soir au dîner inaugural du Club des officiers canadiens à Folkestone. Le colonel C. A. Smart, en souhaitant la bienvenue au ministre, déclara qu'on peut dire, d'après ce que lui assura Lord Derby, que la dernière offensive a été un succès incontestable et"*qu'on approche du but. Le ministre, dans sa réponse, se défendit de donner l'impression que l'on pourrait défaire les Allemands sans beaucoup de combats, de douleurs et de misères. Certains disent que l'ennemi est démoralisé et ne se bat pas bien-Cela n'est pas vrai1. L'ennemi se bat bien au front et iil y a encore beaucoup de choses à surmonter. Le Boche se bat bien, mais nos soldats se battent mieux encore et ce fait doit supprimer tout sentiment de dépression. I La réponse de l'Allemagne au Pape L'avis de M. Carton de Wiart Le Havre, 25 septembre. — Le ministre belge de la Justice dit au sujet de la réponse des Empires centraux au Pape : " De tous les spectacles extraordinaires de la guerre l'audace et le manque de scrupules de cette déclaration n'est pas le moindre. Je reste confondu lorsque je pense que la Puissance qui rédigea cela est la même qui, après avoir juré de protéger la neutralité de la Belgique, viola toutes les lois dans la personne de notre pays." — Reuter. Note. — Cette déclaration contraste avantageusement avec celle de l'Osservatore ro-mano, le porte-voix officiel du Vatican, qui se déclare satisfait de la réponse de l'Allemagne. o—o Les "otages" coloniaux On sait que le 29 juin 1917, par ordre du gouverneur général de la Belgique occupée et sous le prétexte fallacieux de représailles, une vingtaine de notabilités belges du monde colonial et financier furent arrêtées à Bruxelles et transférées en Allemagne, où elles sont retenues comme otages. Ces citoyens, sauf M. le * comte John d'Oultremont, grand maréchal du palais, rapatrié depuis peu, sont toujours détenus au camp de Holzminden. Des détails nouveaux, relatifs aux circonstances de l'arrestation des otages, sont parvenus. Il en ressort que les victimes ont accepté, d'un cœur ferme, l'infortune qui les frappe. C'est ainsi qu'à la dernière minute, les agents du gouverneur général ayant offert à certains prisonniers de leur faire subir un examen médical qui leur fournissait la chance d'échapper à la déportation, mais à la condition de se voir remplacer par d'autres Belges qui seraient alors envoyés en captivité en leur lieu et place, tous refusèrent. M. le comte John d'Oultremont, âgé de plus de 70 ans, malade et alité, dédaigna les faveurs de l'ennemi et préféra partager les souffrances de ses concitoyens ! M. Omer Lepreux, directeur de la Banque Nationale de Belgique, autorisé^à rentrer à Bruxelles pour assister aux funérailles de sa sœur, a dû, après la cérémonie, rejoindre le camp d'internement. o—o Le ministre d'Espagne à Bruxelles rappelé Madrid, 25 septembre. — Un décret royal a été publié rappelant le ministre d'Espagne en Belgique. — Reuter. Note. — Le ministre d'Espagne à Bruxelles est le marquis de Villalobar dont l'esprit chevaleresque et les hautes qualités d'esprit et de cœur lui ont valu la sympathie reconnaissante de tous les Belges. Le marquis de Villalobar a été, dans l'œuvre de charité entreprise par Sa Majesté Alphonse XIII, un auxiliaire de tout premier ordre. Il présidait notamment la Commission de ravitaillement hispano-hollandaise. Nous ignorons ce qui peut avoir provoqué le rapgel du ministre d'Espagne en Belgique, et si ce rappel est définitif. o—o Les troupes de Korniloff envoyées sur le front Le Times apprend de Pétrograde que toutes les troupes du général Korniloff ont été envoyées au front. Les généraux prisonniers Denikine, Erdel-li et Markov ont été amenés à Pétrograde. Le train qui conduisait en exil MM. Ma-nouilov, Badmaiev et Mme Viroubova a été arrêté en Finlande et les prisonniers internés à bord de l'ancien yacht impérial, VEtoile-Po-laire, à Helsingfors. Le général Gourko, qui devait être exilé, reste détenu jusqu'à ce que l'enquête ouverte sur son compte ait été terminée. o—o Chez les Boches Les musées seront fermés cet hiver On mande de Leipzig à la Voix du Peuple de Mannheim que les autorités ont décidé que les musées seront complètement fermés cet hiver. Nouvelle réduction de l'éclairage à Berlin Le Berliner Tageblatt annonce qu'on réduit de nouveau l'éclairage à Berlin. Cette réduction ramène l'intensité de l'éclairage au cinquième de ce qu'elle était avant la guerre. o—o La manière boehe Pétrograde, 24 septembre. — Des ouvriers lettons qui se sont échappés de Riga rapportent que les Allemands ont fusillé six membres du comité exécutif du Soviet local qui refusaient de prêter leur assistance à la construction de travaux militaires. — Reuter. Les Belges en Afrique allemande Mouvement enveloppant vers Mahenge Le Havre, 25 septembre. — Communiqué officiel du ministère des Colonies : En Afrique orientale, le succès de la manœuvre exécutée par le lieutenant-colonel Huyghe a été de plus en plus clairement démontré au cours des combats entre les forces belges et les forces allemandes défendant les approches de Mahenge. Le mouvement enveloppant exécuté avec succès par les Belges nous permit de capturer deux mitrailleuses et d'importants dépôts de munitions ; en outre, trois officiers européens et une demi-compagnie de soldats indigènes furent faits prisonniers. — Reuter. Le communiqué officiel anglais du 25 septembre dit entre autres : Les forces belges s'approchent de Mahenge et des communications de Mahenge vers Mgangira et Liwale,du Nord. Dans chacun de ces secteurs l'ennemi est serré de près et des pertes appréciables sont infligées à ses troupes.Le Pape, la paix et Hindenburg Milan, 24 septembre.— D'après des informations directes du Vatican, le texte définitif des réponses allemande et autrichienne à la note papale ne répond que d'une façon incomplète aux sommaires ,de ces réponses, qui avaient été transmis au Pape à l'avance. Les parties de ces réponses qui a-vaient trait aux questions spécifiquement territoriales mises en avant par le Pontife furent supprimées peu avant la publication, sous la pression du commandement militaire suprême. Le Giornale d'Italia apprend que, tandis que le cardinal Gasparri ne cache pas son pessimisme au sujet de l'opportunité d'une nouvelle action en ce moment, Benoît XV, d'un autre côté, est sur le point de faire des démarches verbales auprès des gouvernements impériaux par le canal des nonces à Vienne et à Munich, afin de savoir si ces gouvernements approuvent ses propositions particulières relatives à la reconstitution de la Pologne et de la Belgique et quelle est leur attitude envers le problème de l'Alsace-Lorraine.— Daily Chronicle. La Deutsche Tages Zeitung dit que le maréchal Hindenburg a mandé le comte Westarp, chef des conservateurs, afin de discuter la question belge avec lui. Le comte Westarp s'est rendu au quartier général dans ce but. Le journal considère cette entrevue comme étant de toute première importance.o—o Le Kaiser est inquiet Les corps constitués les plus divers de l'Allemagne se répandent depuis quelque temps, manifestement à l'instigation des organes gouvernementaux, en protestations innombrables adressées auKaiser,au maréchal Hindenburg et au docteur Michaelis, contre les tentatives faites par le président Wilson pour semer la désunion en Allemagne. Aux assurances de loyalisme transmises par la Chambre de commerce de Stuttgart, le Kajser a répondu par le télégramme de remerciements suivant : " Pour cette fidélité louable, cette résistance aux tentatives de séduction outrageantes de l'ennemi, celui qui table sur l'infidélité et le manque d'honneur du peuple allemand ne connaît véritablement ni l'âme ni l'histoire de notre peuple. Il bâtit sur du sable quand il projette de saper la force allemande invincible par la puissance des armes. Dans la lutte pour la liberté et le droit, l'Allemagne confiante en Dieu ne cédera pas jusqu'à l'établissement d'une paix heureuse et honorable." o—o . Le prince Hindenburg ? Amsterdam, 24 septembre. — Une défiche de La Haye dit que le Kaiser a décidé que le 2 octobre, soixante-dixième anniversaire d'Hindenburg, les instituteurs de toutes les classes allemandes, quel que soit l'âge des élèves, devront faire des discours montrant les services qu'Hindenburg a rendus à la patrie. Même les plus jeunes élèves devront subir ces panégyriques, à la suite desquels des collectes seront faites au profit du fonds Hindenburg en faveur des blessés. De nombreux journaux désapprouvent cette façon de transformer Hindenburg en un demi-dieu, alors, disent-ils, que le véritable "sauveur" de l'Allemagne est Ludendorff. On dit que le Kaiser, à cette occasion, accordera à Hindenburg le titre de prince.—: Exchange. Noble conduite des Flamands en Russie Le correspondant berlinois du Nieu-we Rotterdamsche Courant, revenant d'un séjour à Pétrograde, décrit ses impressions de Russie en une série d'articles envoyés de Bergen (Norvège). Un de ces articles, daté du 22 août, paru dans le numéro du 24 suivant (Ochtend-blad), révèle les efforts faits par les Belges-flamands, établis là-bas, pour maintenir l'esprit de l'armée à la hauteur des grands principes animant les Alliés. Le fait est étrange et beau; il mérite en tout cas d'être signalé : des Flamands entravant en Russie les1 progrès de la désorganisation militaire et de la propagande pacifiste ! En juillet dernier, à Peterhof, durant les sessions du Congrès des Conseils d'ouvriers et soldats de Russie, les cadets organisèrent une manifestation patriotique, naturellement sans armes. Des troupes Bolsjewski — manifestation caractéristique de l'état d'esprit de l'armée — chargèrent les cadets à la baïonnette, en blessant plusieurs, jetant les autres à Aa rivière. Or, pour parer au retour de tels incidents, on jugea opportun de dépêcher aux Bolsjewski des Flamands qui, établis en Russie et travaillant dans des usines russes, ont appris la langue du pays. Lesi ouvriers wallons, se tirant d'affaires en usant du français, ne sentirent jamais la nécessité d'apprendre le russe et ne pouvaient, par conséquent, être employés à la même tâche. Les Flamands se mirent donc en campagne munis de photographies de propa-, gande représentant les misères endurées dans leur pays. Ils pénétrèrent dans les régions de la sédition des Bolsjewski et montrèrent simplement les images qu'ils apportaient. Une image ! C'est l'argument par excellence pour le soldat russe, qui la dévore des yeux, s'asseoit pour mieux la comprendre encore. Et puis viennent les paroles ; on satisfait les curiosités. L'esprit d'équité du soldat russe reprend le dessus.- Il se révolte contre les brigands qui ont tant de choses atroces sur la conscience ! La sympathie pour le peuple belge est forte et profonde chez le Russe... C'est ainsi que la propagande spontanée de nos Flamands a produit des miracles. Les murailles des casernes se sont couvertes de tableaux pro-be1ges que tous les journaux ont reproduits. La Prava de Lénine même (aujourd'hui suspendue) en fut touchée; on a tenu à ce sujet une réunion et la proposition de publicité ne fut rejetée qu'à une petite majorité. Bref, le Russe a compris qu'il doit aussi se battre pour la libération de la BelgiqueCes Flamands d'ailleurs sont au danger, s'ils sont à l'honneur, car il est téméraire de rappeler des égarés au devoir... Bien des propagandistes russes, assure le correspondant, ont payé chèrement une telle audace. 0—0 L'entente nécessaire Daps son article de fond du 18 septembre, le Temps, considérant les problèmes que pose pour les Alliés F état de décomposition de la Russie, conclut en ces termes : Devant l'éventualité de problèmes aussi «graves, les plus graves peut-être qui aient surgi depuis la bataille de la Marne, nous croyons qu'il faut avant tout se concerter et s'unir. Nous demandons que le nouveau cabinet, appuyé sur tous les partis politiques, examine la situation et exprime devant la nation un sentiment clair. Nous demandons que les gouvernements de l'Entente tiennent au plus tôt la conférence que la crise du ministère français les a contraints d'ajourner. Nous demandons enfin que le président des Etats-Unis, qui personnifie l'une des plus puissantes forces dressées contre l'autocratie prussienne, soit informé et consulté comme les autres alliés. Jusqu'ici, le président Wilson a manifesté l'intention de conduire la guerre, comme la diplomatie américaine, indépendamment de l'action militaire et diplomatique des puissances de l'Entente. Espérons qu'il se décidera à se lier plus étroitement à ces dernières pour constituer entre elles, grâce à l'autorité morale et matérielle dont il dispose, le ciment sôlide dont elles sentent avoir besoin. o—o

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