La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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09 January 1917
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s.n. 1917, 09 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9882j6938f/
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LA MÉTROPOLE IIDNE- PENNY CINQ CENTIME» OIT; _ VIJF CENT m*'- DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Ruk>»iiy ! 42». Ch&ncerv Lane. W\C.—Telenhone: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; S mois, 9 ah. Etranger : 1 mois, 4 sh, * 3 moisu Ï.8 asHs, KM"": DIX CKBllM-plîIBE1 ' ^ ■ piME ANNEE MARDI 9 JANVIER 1917 No. 9 LA GRANDE GUERRE D^rtînn* russes en Roumanie Il |\ DE LA CONFERENCE DE ROME Manœuvres traîtresses de Constantin » - —— |os alliés russes n'ont pas laissé se luire les différents mouvements enne-isans réagir fortement. Par une atta-I de surprise dans la vallée de l'Oitoz ■Russo-Roumains ont capturé des ■chées et ont fait en même temps Lues prisonniers. Une autre réac-ion tentée à Kapatunu à environ 16 ki-lètres au nord-ouest de Focsani eut lr résultat le rétablissement des posi-| alliées sur la ligne originale. En Le temps des détachements russes ïant l'offensive ont atteint la ligne Raspitsa (un lac se trouvant à 5 kilo-fres à l'ouest de Focsani) à Hengu-ii (à 6 kilomètres et demi de Ras-Ba).Bes attaques ennemies contre des dé-Biements russes sur le cours inférieur iBuzeu furent repoussées. A l'exception de quelques duels d'ar-ferie près de la Haute Chevauche jfete 285) et sur le Mort-Homme, et de Hques rencontres à la bombe dans les teurs de la Fille Morte et de la crêie (, au nord-ouest de Verdun il n y a s eu d'événements intéressants sur le nt français. La Conférence des Alliés à Rome s'est minée dimanche soir. -Les pourpar-s ont été marqués par une franchise iolue, un désintéressement caractéris-ue, une concorde parfaite et un es-t de détermination pour conduire la erre de telle façon qu'elle puisse avoir lidement pour résultat la réalisation s nobles buts exigés par la civilisait! et les sentiments humanitaires des itions combattant du côté des Alliés. Un communiqué officieux publié a ome dit : Avec la deuxième réunion te-ie cette après-midi la Conférence des liés a été clôturée. A la conclusion de ses travaux elle a lté une fois de plus l'accord parfait s Alliés sur les diverses questions disses et il a été décidé d'effectuer une Ordination plus étroite de tous leurs forts. * En Grèce la situation n'est guère sa-«faisante et s'il faut croire les nouvel-s qui arrivent de Paris les événements •orraient prendre une tournure plutôl rave. M. Diomède, un émissaire de M. Ve-izelos a fait au Temps de Paris des délations compromettantes pour le ro onstantin et sa camarella pro-alleman-Suivant M Diomède la politique de Nralité du roi Constantin n'a jamais r autre chose qu'un pro-germanisme lct'f et qu'en ce moment l'armée royale 'attend qu'un ordre du roi pour atta lier les Alliés. M. Diomède dénonce également 1< Rejoué à la cour et dans l'armée grec ue par le major von Falkenhausen, at M>è militaire allemand à Athènes c est le major allemand qui est l'inspira leiJr des manœuvres pour empêche: entente entre le gouvernement grec e Alliés et notamment celles qui on a'' à la démobilisation de l'armée et 1< retfait de l'artillerie. L'envoyé de M ^nizelos s'est déclaré convaincu qui 'ar®ée grec attaquerait les Alliés et qu( r°i faisait tout ce qui était en lui poui Nparer cette attaque. ^ armée grecque, dit-il encore, pour ta" fournir 75.000 baïonnettes et 3.20c Potiers, outre l'artillerie avec 1.20c 0l)Us Par canon et 180 mitrailleuses.L'ar j lourde, livrée aux Bulgares peu rs estimée à 180 canons. D'autre par ar®ée nationale accumule rapidemen des munitions, des armes et des équipements qui lui parviennent régulièrement. Des précautions ont également été prises quant au ravitaillement en vivres qui son suffisants pour six mois, malgré le blocus des Alliés. En même temps le roi Constantin organise des meetings de réservistes pour protester contre la tyrannie des puissances de l'Entente et pour exiger une déclaration de guerre contre la France et la Grande-Bretagne à moins que certaines clauses de la note ne soient immédiatement retirées. " L'annexion immédiate " de la Belgique Amsterdam, 7 janvier. — Une dépu-tation de pangermanistes de Franfort-sur-l'Oder a envoyé une pétition au Chancelier demandant l'annexion immédiate de la Belgique à l'Allemagne. Ils déclarent : Nous désirons faire ressortir les demandes de l'instinct populaire sain. Le peuple et l'armée ne comprendraient jamais Ja reddition de la Belgique. Cinquante mille de nos meilleurs hommes ont acheté ce pays du meilleur sang allemand, qui imbibe tout le pays. Nous tremblons à la pensée de ce qui arriverait des pierres tombales de nos héros si la populace beige était à même de mettre la main sur elles, car nous connaissons les Belges maintenant. La pétition qui porte onze signatures, a été répandue dans toute l'Allemagne par l'Union pan-germaniste. Dans un salut de nouvel-an à un fonctionnaire de Coblence, l'amiral von Tir-pitz dit : " Pour 1917, que les Flandres soient notre devise et notre solution."— Exchange. Jean Bary se serait suicidé Les Nouvelles de Maestricht du 5 janvier publient l'information suivante que nous reproduisons sous réserves : On annonce que Jean Bary s'est suicidé. Il aurait été appelé à comparaître devant une réunion de députés et de sénateurs pour donner les raisons de son étrange conduite. Là, après avoir entendu ses explications, M. Masson, l'éminent avocat, député de Mons, armé de te collection complète de la Belgique Indépendante, aurait prononcé contre lui un réquisitoire cinglant et écrasant. Trois jours après, Bary se faisait justice à lui-même, non sans avoir écrit une lettre navrante, où il se défend d'avoir jamais été vendu aux Boches, avoue son égarement et demande pardon à son pays et à ses compatriotes. Il laisse une veuve et deux petits enfants. Libération de M. Emile Prum : D'après un télégramme de Luxembourg à la Gazette de Francfort, M. Emile Prum, bourgmestre de Clervaux (Grand Duché de Luxembourg), aurait été mis en liberté : après quatorze mois de captivité. M. Emile Prum, bien que sujet d'un pays neutre et indépendant, fut poursuivi devant un Conseil de guerre allemand, pour avoir ! dénoncé, dans une brochure dédiée à ses coreligionnaires d'Allemagne, les crimes commis en Belgique par les troupes allemandes. Le conseil de guerre siégeant à Trêves condamna M. Prum, contre tout droit et en viola-t tion de la souveraineté du Luxembourg, à ; trois années de prison. Manifestation au Portugal pour la continuation de la guerre Une manifestation du Comité national de propagande politique a eu lieu le 1er janvier. ' Des manifeste sont été distribués en faveur > de la continuation de la guerre et engageaient la population de Lisbonne à aller présenter au président de la République ses vœux pour le triomphe de la grande cause que défend le Portugal, aux côtés des Alliés, contre la barbarie allemande. Notre politique intérieure I Certains amis Des amis nous font quelquefois, dans les termes les plus sympathiques, part de leur étonnement au sujet des critiques que nous formulons contre d'anciens amis politiques. Nous disions "anciens" amis politiques parce que nous n'admettons pas que, sous le couvert d'une ancienne solidarité, on songe à exiger de nous que nous couvrions les incartades de ces messieurs,ni que nous en partagions la responsabilité. La guerre a bouleversé les anciennes sympathies, elle a créé dans tous les partis des divisions profondes, elle a éclair-ci fort heureusement certaines situations, séparé par un fossé infranchissable certains amis, rapproché certains adversaires.Voilà le fait actuel, dans toute sa sincère simplicité. Inutile ici de se payer de mots, de faire de l'inutile hypocrisie : i' y a des gens qu'il faut jeter par-dessus bord, si l'on veut conformer ses actes ses paroles. Inutile sinon de se faire gloire du nom Belge ni d'applaudir le; commis-voyageurs en gloire nationale, Ne rien dire? Se taire? Que jamais, Nous tenons à ce qu'on sache que nou: ne voulons pas partager certaines compromissions. Un exemple : Un petit pa pier hebdomadaire qui ne manque aucu ne occasion d'excuser adroitement l'Ai lemagne et d'attaquer la France sournoi sement vient d'avoir cette trouvaille Pourquoi nous, Belges, nous plain drions-nous de l'invasion de la Belgique est-ce que les Italiens n'ont pas en\ali les Etats Pontificaux? Nous résumon: en cette phrase un article laborieusemen insidieux et mauvais. Le papier dans le quel il a, été déposé est un papier catho lique qui, sans doute, justifiera demain les déportations belges par les captivité de Ninive et de Babylone. Nous le demanderons à nos amis Avons-nous encore avec les " politi ciens " de ce papier une attache quel conque? Peut-on exiger de catholique qu'ils soient dupes des manigances d cette feuille qui, sous le couvert de pré cher l'amour du prochain, cherche uni quement à éviter à l'Allemagne les ms nifestations de la juste colère des Bel ges? Sinistre duperie que tout cela. Libre à ceux qui veulent être dupé de l'être. Nous n'en sommes pas. Nous pourrions multiplier ces exerr pies si un sentiment de pudeur patrioti que ne nous en empêchait. Qu'on le sache donc, ce n'est jamai sans de sérieuses raisons que la Mètre pôle prend, dans certains cas, positio contre d'anciens amis. Nous aurons l'oc casion, plus tard, de dire pourquoi. Après l'entrée des Belges à Tabor La prise de Tabora, dans l'Est africai allemand, par les troupes belges a libéré u certain nombre de sujets des Etats allié qui y étaient retenus prisonniers par le Allemands. L'un d'entre eux, le Révérend E. F. Sp< ton, principal du Collège de St.-Andre' à Zanzibar, a fait part à un correspondar de l'Agence Reuter du traitement cruel dor lui et ses compagnons avaient été victime L'attitude des Allemands changea cependan quand les troupes belges, dans leur marc! en avant, ne furent plus qu'à 50 miles c Tabora. " Les Belges, raconte le Révérend E. ] Spanton, se conduisirent admirablemer envers les Allemands à leur entrée à Taboi et leur attitude offrit, à cet égard, un gran contraste avec la façon dont les Allemanc nous avaient traités. Un officier belge n dit : " J'ai vu mon père, ma mère et mi frères massacrés dans les Flandres et rr sœur outragée ". On peut difficilement : faire une idée de la difficulté avec laquel un tel homme, placé dans de semblablf circonstances, peut refouler ses véritabl< sentiments. La carte de graisse ou de beurr à Bruxelles La création d'une carte de beurre viei d'être décidée dans l'agglomération bruxe loise. Les habitants auront à choisir ent une carte donnant droit à du lard et c saindoux et une carte donnant droit à c beurre. Le cumul des cartes est interdit. L'Allemagne et Anvers Déclaration de la Ligue navale Il y a quelques jours, la Gazette de la Croix publiait un mémorandum secret, voté à l'unanimité par la Ligue navale allemande, dans une réunion tenue le 17 juin, signé par le grand amiral von Koester, président de la ligue, et adressé au chancelier impérial et au Conseil fédéral allemand. Il est intéressant de citer des passages de ce document, qui donne des preuves nouvelles de l'avidité germanique et des intentions de l'Allemagne sur la Belgi-5 que, au moment présent. Selon ce document, la restauration de la Belgique dans sa situation d'avant la 1 guerre constituerait un très grave péril pour l'Allemagne. Le mémorandum continue : La clef de l'avenir de l'Allemagne se trouve donc là, car rien d'autre que la Belgique sous l'influence politique et militaire de l'Allemagne ne fournirait la possibilité de menacer efficacement l'empire des îles britanniques en permettant à la flotte de créer pour l'Angleterre des risques qui ont été le but définitif de sa construction. Si les côtes de Flandre avaient été en notre pouvoir avant la guerre et leurs approches militairement organisées, l'Angleterre n'aurait 5 jamais osé lancer ses armées en France. Il n'aurait jamais été possible de diriger le commerce anglais sur la Tamise sans trouble ni, au moyen de barrières et par l'emploi de forces relativement minimes, de fermer à notre commerce la porte occidentale de la mer du Nord. Il n'était pas nécessaire pour cela que nous prenions le Havre ni même Calais ou > Boulogne. Ce que nous occupons mainte-i nant sur la côte suffit entièrement à notre s objectif. t II suffit de mentionner que la position mi-litaire de la Belgique, avec son flanc ap-puyé sur la France, cette voisine incommode et vaine, aurait une valeur inappréciable ' pour nous. Donc, on voit que la domination militaire et politique de l'Allemagne sur la Belgique ;. est une nécessité imposée par la situatior i- géographique, les considérations des force; [_ militaires et le groupement politique de: puissances, aussi bien que par la volonté destructive de la Grande-Bretagne à l'égaré f de l'Allemagne. Le retour à la situation politique antè 1_ rieure de la Belgique Équivaudrait à uni 1- défaite dans cette lutte affligeante. Plus loin, le mémorandum traitant di commerce allemand après la guerre, fai ;s les remarques suivantes dont l'intérê n'échappera à personne : j_ Au point de vue économique, la Belgique avant la guerre, était un anneau presqui indispensable dans la chaîne du commerci is maritime allemand. Anvers était deveni 5. pour l'industrie rhénane, thuringienne e ,n sud-allemande, un port d'exportation, don la place pourrait être prise par nos ports d la mer du Nord seulement au prix de con sidérables sacrifices de temps et de frets L'intention exprimée par nos ennemis uni: de continuer à faire du tort au commerci ® de l'Allemagne dans le monde entier, mêmi après la guerre, se brisera à beaucou] [n d'égards sur les lois de fer gouvernant no n tre commerce et notre circulation. Toute -,s fois, on doit considérer comme certain que ls dans l'avenir, tous les obstacles admnistra tifs douaniers possibles seront placés sur no tre route. Cela se fera sentir spécialemen en Belgique, sur nos vieilles maisons d'ex w portation allemandes en Angleterre et ei rt France, sur nos lignes transatlantiques dans l'intérêt desquelles il était de la plu s- haute importance de faire escale à Sout t, hampton et Cherbourg. ie A ce sujet, Anvers, politiquement et écc le nomiquement dépendant de l'Allemagne, es le seul port pouvant les remplacer, car le p passagers anglais et français aimant le it voyages sur des navires rapides et commc ra des ne seront pas dissuadés d'employer d [(j rapides navires allemands allant vers l'Es caut. le D'Angleterre les passagers iront via Fies es singue, de France directement, et peut-êtr la le port de Flessingue est-il destiné à joue se pour Anvers un rôle analogue à celui d je Cuxhaven pour Hambourg. es es Von Bissing Amsterdam, 7 janvier. — Des avis d Bruxelles disent que la santé du générE von Bissing s'est tellement affaibli qu'il aura probablement à démisionne du gouvernement général de 'ki Belg: que. Il se trouve maintenant à Wiesba nt den par permission spéciale du Kaiseï ;1_ On croit qu'il ne retournera pas en Be re gique. lu On mentionne comme son successeï; lu le nom du général von Plessen, l'aide d camp du Kaiser. — Exchange. Contre l'intolérance Nous avons insisté à diverses reprises sur l'impérieuse nécessité pour les Belges de professer la tolérance, c'est-à-dire le respect des opinions d'autrui. Le R. P. Hénusse, dans une conférence aux officiers de la division d'armée à laquelle il appartient en qualité d'aumônier, a insisté avec force sur cette idée qu'avant la guerre " on n'avait pas compris chez nous que rien ne peut prévaloir contre le grand devoir de patriotisme qui consiste dans l'union, l'union sur le terrain sacré de l'intérêt du pays ". Notons le développement de cette pensée : " Les croyants, dit le P. Hénusse, n'avaient pas compris de façon pratiqué, que le grand intérêt religieux se confond avec le plus large sentiment patrial, aux yeux d'une religion qui a pour dogme fondamental et suprême la charité sans distinction de Juifs et de Samaritains et que, par conséquent, bien des concessions faites au nom et au profit de l'entente fraternelle, au lieu de mettre en péril l'intérêt spirituel, le servent, au contraire, de façon sûre et profonde. " Les politiciens n'avaient pas compris qu'une politique de parti ne déroge ni n'abdique parce qu'elle consent une transaction en vue du bien général, puisque chacun des partis politiques ne s'est formé que par I l'ambition de promouvoir mieux que les partis rivaux ce bien commun et de mieux mériter, par là, de la patrie. " Les classes et les races n'avaient pas compris que ce qui favorise et développe la vie profonde des unes et des autres, ce n'est point lîétat de lutte mais l'effort de rapprochement, ce ne sont point les exclusions mais les échanges, ce n'est point la séparation mais la fusion, et que s'il faut travailler à maintenir l'union qui fait la force, il faut tendre en outre à une perfection plus haute et s'efforcer de produire l'unité qui fait la vie ". Cette conclusion s'est imposée à beaucoup d'esprits pendant la guerre, mais ceux qui ont fait cette guerre ont compris mieux que personne la fragilité des obstacles auxquels se heurtait la réalisation de cette unité : " Le libre-penseur, remarque le P. Hénusse, s'est rendu compte que sa foi inspirait au croyant les pus belles attitudes morales ; le croyant a reconnu que son idéal pouvait élever le libre-penseur à la hauteur des situations les plus délicates. L'un et l'autre se sont aperçus qu'ils sous-évaluaient leur [ adversaire et que ni la grâce n'était l'illusion futile, ni la nature la misère absolue que l'on semblait croire respectivement." Ces communes valeurs, le P. Hénusse les montre frappantes dans le cardinal Mercier et le bourgmestre Max et il constate que ce qui se passe en grand dans le cas illustre 1 eîu cardinal catholique et du bourgmestre ; incroyant se reproduisit mille fois, en plus ; obscur, partout. Preuve, remarque l'éloquent conférencier, que le sentiment national est chose si haute et si large que rien ne peut em-, pêcher les'Êmes les plus distantes,par ailleurs, ; de se rencontrer là et d'y fraterniser sans : arrière-pensée dans la communion d'héroïsme. 1 " La barrière d'intransigeance qui sépa-t rait les croyants des autres, dit le P.Hénusse, t nous apparaîtra aussi factice, la guerre termi-î née,que cette digue de terre qui court de Nieu-port à Ypres et nous tient éloignés depuis deux a.ns de tous ceux que. nous aimons." s Patriotique espérance qu'il dépend de î chacun de nous de réaliser. Pour nous, nous - sommes décidés à n'épargner à cette fin > aucun effort et nous continueront à accueillir avec joie tous les concours loyaux qui s'offriront pour l'accomplissement de cette gran-1 de tâche. ; Découvertes troublantes En fouillant les archives de la guerre et de 1 la marine, l'éminent historien Charles de La , Roncière, conservateur des imprimés à la 5 Bibliothèque nationale de Paris, ar fait une série de découvertes vraiment troublantes : tanks, aéroplanes, sous-marins, torpilles; il a retrouvé tous ces engins de guerre,que nous t croyons si nouveaux, au dix-septième et s même au seizième siècle ! s Le tank ? Un ingénieur du roi Henri III, Agostino Ramelli, l'invente dès 1588 : c'est e un grand chariot voûté, clos et bien fermé, où deux ou trois couples d'arquebusiers sont postés à des meurtrières ; le propulseur de cette automobile est à l'intérieur, où e un homme actionne au moyen d'une mani-r velle deux aubes latérales à palettes mordant e le sol. L'aéroplane ? C'est la machina volans, portant six hommes et quatre pièces d'artillerie que, dans une lettre du 14 mars 1648, le Père Marsenne décrit à Helvétius. e Le sous-marin ? Quatorze ans plus tôt, en 1 1634, le même Père Marsenne avait donné e maints détails sur cette " patache allant r dans l'eau ", construite en cuivre, avec des hublots pour la vision et des ventilateurs ayant prise d'air à la surface, se guidant à la boussole, et pourvue de tarières pour percer les vaisseaux ennemis. Enfin, à La Rochelle, Richelieu connut les premières torpilles anglaises, " globes r d'artifices qui sont entre deux eaux et qui, e venant à toucher quoi que ce soit, se crèvent et enlèvent tout ce qui est dessus."

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