La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 January 1917
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s.n. 1917, 06 January. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pk06w97d3z/
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LA MÉTROPOLE Buvez le THÉ LIPTON Si vous désirez le meilleur thé adressez-vous à lit firme qui le plante. LIPTON LTD Agences et filiales dans tout le Royaume-Uni. OÏSÈE PENNY fROMT: CIHQ CENTIME! rlOLLAHDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIME) PARAISSANT PROVISOIREMENT A. LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lame, W.C. - Téléphoné : Holborn 212 ABONNEMENTS : 1 mois» 3 sh, ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 8 mois, 12 sfc. p24ME ANN3E SAMEDI 6 JANVIER 1917 No. 6 ■,A OBANDU GUERHB I L'avance ennemie vers Focsani ■La Dobrudja n'est pas encore évacuée Les troupes britanniques sur le Rufigi ■L'avance ennemie continue toujours K Roumanie avec des progrès marqués, fans le dernier communiqué de Berlin ■est dit que le secteur de Milcovu, à jpel, de distance à l'ouest de Focsani, a Lté capturé; un peu auparavant l'ennemi avait réussi à traverser la Sereth à KL de la tête de pont. ■Le Milcovu est le fleuve qui sépare les ■tiennes principautés de Moldavie et | Valachie et ce secteur est la prolon-jjtion du système permanent de fortifi-I Btions connu sous le nom de " lignes I ij la Sereth ". ■Cette capture remettra probablement I «scène l'armée roumaine qui, comme I Son a dit, était allée se reposer et se ré-I Buiper derrière la Sereth. Elle est for-lé à l'action et ce sera, il faut le croire, Pin honneur. uel terrain s'offre à ses manœuvres nsives et dans quelles conditions lui -t-il possible d'en user, voilà bien importe aujourd'hui. Hxs conditions extérieures de la ba-I [taille ne sont-elles pas les seules que I Missent atteindre nos recherches ? (Quant à deviner la tactique et l'effectif elles mouvements des troupes qui vont ■ïécuter, à de pareilles distances et Bans une situation aussi difficile, qui Kmc en aurait l'inutile et vaine préten- ■A'i centre de la bataille, entre l'ar-■ mée de l'archiduc Joseph engagée dans I la montagnes de Moldavie et le groupe larmano-turc combattant en Dobrudja, II maréchal von Falkenhayn marche ■■oit sur la Sereth. Groupées en un fais-léan redoutable de l'ouest à l'est, les di-Bsions de von Morgen, de Krafft von I Blmensigen, de von Kaehne s'articulent »n une puissante charnière avec l'armé» du Danube. Malgré des alternati-■p quotidiennes, tantôt accrochés ici, HntAt repoussés là, les Allemands n'en ^■ancent pas moins avec ensemble. Les ■ici déployés dans une plaine sans dé-et profonde d'au moins vingt j1''. Routes rares, ce qui nuit aux I Bfoports lourds, mais par contre ter- ■ " idéal pour la cavalerie. ■Des ruisseaux qu'un bon cheval prend B"s son galop, quelques rivières cou-■" de gués nombreux. En outre, suivit la remarque d'un connaisseur avisé ■ ce pays, cette année la saison en Rou- a été particulièrement douce. Ain-I i à Sinaïa, sur le versant des Alpes ^fcnsylvaines, il n'y eut encore que peu Bn«ige, quand, certains hivers, la tem-• Brature s'y maintenait pendant des Bis entre 5 et 20 degrés sous zéro. i B^'une après l'autre, la ligne défensi-i B la Prahova et de la Jalomitsa, Bb du Buzeu, malgré les débordements ^■sonniers de cette rivière, n'ont pu ■tr un terme à la poussée ennemie, i- B!tre>- de la voie ferrée Cernavoda-Bu-: H' (viHe), les Allemands peuvent ali-Bnter toutes leurs attaques au débou-,t ! He des hautes vallées qui descendent de 1*1 BCrête frontière. Aussi, finalement, la s I Br,et'1 demeure jusqu'à nouvel ordre la àj Ve.barrière capable, tout au moins en 1 ■"jupe, d'écarter le danger qui menait I 'a Bessarabie. '' ' K jU'"°n noter en passant que la Rus-< Sud ne partage pas le caractère ■®atérique des régions situées au nord-11 m1 Ainsi> dans le secteur septentrio-I K 0i commande le général Rousky, la I ■pérature en hiver descend à 40 de-I HT S0Us 'a glace. Ici, au contraire, 4 1 W* .^e fr°id sont, le plus souvent, I Maximum. ^ ! B?''£ne de la Sereth est dominée par les •5 penses de Focsani, positions artificiel-[ i^1 suppléent au manque de défenses , Entre la muraille de Transyl- I et ,'e Danube s'ouvre une large s ■ e béante. Les organisations défen-1 K' f'f" ^c^umann sont là comme un Brrrif: verrou tiré en travers du che-r I 'S' Ce verrou devait résister à une f Kt ,russe' descendue du nord, sans I '.n'en sera-t-il pas incapable en ■ 11 une attaque allemande, montant du sud. Il suffira d'en retenir qu'un formidable groupement d'artillerie hérisse cette large passe. Les canons s'y trouvent réunis en nombre, puissant et de tous les calibres. Les plus grosses pièces sont sous cuirasse. Il va sans dire que l'attaque d'une pareille ligne exige de l'ennemi des moyens balistiques supérieurs. Dès lors, routes rares, voie ferrée unique et sans embranchements locaux, autant d'inconvénients dont souffre l'envahisseur et qui sont, en dernière analyse, les meilleurs atouts encore dans les mains des nôtres. Sans aucun doute, les conditions de transport en 'Bukovine, seule voie pai où puissent venir les régiments russes transposés des autres parties du front: sont-elles lentes et de faible rendement. C'est bien là que réside la vraie cause de tout le mal. Par contre, la Sereth forcé, le commandement ennemi pourrait utiliser la ligne Buzeu-Focsani et le chemin de fer Galatz-Tecuciu, l'un l'autre portant les troupes austro-allemandes contre la Bessarabie. Avec, à la base, la voie ferrée Buzeu-Braïla-Galatz. l'envahisseur disposerait ainsi de moyens d'action écrasants en face des disponibilités russo-roumaines. La question esi moins de savoir s'il y a des troupes et du matériel à notre disposition, que de demander comment on pourrait les mettre en jeu avec le plus d'à-propos. Conclusion : la tête de pont de Focsani est donc pour le moment le poin délicat de la défensive russo-roumaine, Dans la Dobrudja les Russes, après avoir abandonné la tête de pont de Ma cin pour se retirer sur Braïla n'ont pas encore complètement évacué la province et gardent une légère bande de terrair au nord, en face de Galatz. En Moldavie l'ennemie se réclame d< plusieurs succès, mais suivant Pétrogra de tous ces succès ont été vains. Ce fu' particulièrement le cas dans la vallée d< Trotjus, près du centre de la longue frontière de Moldavie où six attaques suc cessives n'ont produit d'autre résulta que de fortes pertes pour l'ennemi. En Afrique oreintale les troupes britan niques ont pris l'offensive au sud de: crêtes d'Uluguru et ont pris d'assaut le: lignes ennemies dans la vallée de Mge ta; la poursuite a été continuée dans la direction du Rufigi et le 3 janvier le; troupes se trouvaient à 18 kilomètres ai nord-ouest de Kibanbawe. Une autre colonne, faisant un long détour à traver: une contrée difficile, a atteint le Rufig et s'est établie sur les deux rives di fleuve. Des forces ennemies considérables sont massées sur la bas-Rufigi e dans la vallée. Dans la zone occidentale des opérations l'ennemi subit une forte pression dans la direction de Mahenge. Le "Livre orange" hollandais On télégraphie d'Amsterdam à l'Agenct Central News que le ministre néerlandai: des Affaires étrangères vient de publier ur livre orange traitant de la période de juille' à décembre 1916. Il parait que le gouvernement des Pays Bas fait des objections contre des change ments survenus dans l'attitude des belligé rants à l'égard du commerce et de la navi gation neutres, changements survenus pa: l'ordre en conseil britannique, le décre' français du 7 juillet et la réponse en dat( du 22 juillet de l'ordre allemand sur le; prises. Le gouvernement néerlandais considéré que ces différents ordres ne sont pas strie tement en accord avec le droit des nations et se réserva le droit de protester dan: l'avenir. L'Allemagne rejeta l'offre des Pays-Bas de soumettre à un tribunal d'ar bitrage le cas du vapeur Medea et refus; de soumettre le cas du Emdyk à une com mission internationale d'enquête. Quant à l'affaire du zeppelin Z-19, contre lequel des coupj de feu furent tirés pen dant qu'il survolait le territoire hollandais le gouvernement néerlandais a conclu avec le gouvernement allemand un accord suivant lequel le feu ne sera plus ouvert er territoire hollandais contre une aéroneî qui fait des signaux de détresse et prouve son désir d'atterrir. Pour qu'on n'oublie jamais Histoire vr&ie Ce matin-là, c'était le matin tumultueux de l'invasion. Nous étions, au journal dans un état d'extrême nervosité aggravée par l'absence de nouvelles et par le harcèlement des gens en quête d'informatio? is. Des amis de la Métropole encombraient sans cesse nos bureaux, habitués de la maison entrant chez nous comme chez eux,anciens collaborateursqui retrouvaient tout d'un coup le chemin de la " boîte ". C'est ainsi que nous vîmes apparaître un ami, un Belge apparenté à un Allemand forcené. Celui-là ne venait pas aux nouvelles : il en apportait. Quelle aubaine ! Il faut savoir que le matin même, le bourgmestre d'Anvers avait fait afficher sur les murs de la ville, la nouvelle que l'armée allemande avait traversé le Lim-bourg hollandais. Notre homme, non seulement venait confirmer la chose, mais nous apportait* cette nouvelle effarante que les Allemands approchaient de Hasselt ! Et comme nous exprimions notre surprise et nos doutes, il ajouta : " Notre ' agent de Hasselt vient de nous demander ce qu'il devait faire avec nos dépôts." On reproche souvent aux journalistes de donner vent à toutes sortes de calembredaines. Que serait-ce s'ils publiaient tout ce qu'on leur raconte ? Nous ne fîmes donc pas usage pour notre édition qui allait sortir de ce " canard car, comme chacun le sait aujourd'hui, c'en était un. Dans la même matinée, cet homme que l'on n'avait plus vu au journal depuis plus de dix ans, revint une seconde fois. Maintenant, les Allemands étaient, non seulement à Hasselt puisqu'on n'avait pu obtenir de communication téléphonique avec l'agent de la firme, mais à Diest où à St-Trond. Cela devenait inquiétant. Enfin notre homme revint une troisième fois : les Allemands étaient à Heyst-op-den Berg ! ( Ces nouvelles étaient pour nous incontrôlables, mais nous trouvâmes bizarre le . zèle, que tout d'un coup, ce monsieur manifestait pour le journal. Et si vous le voulez bien nous allons vous l'expliquer. Les armées d'invasion, aidées de tous les espions et par tous les Allemands de Belgique, cherchaient par tous les moyens à semer la panique dans le pays, panique qui aurait pu se communiquer à l'armée belge. ; Le monsieur dont nous vous parlons ; ne pouvait, à lui seul, faire certes, autant de mal que le pouvait un journal dont l les éditions spéciales se succédaient. Voilà : pourquoi, il avait retrouvé, tout d'un coup, i le chemin d'un journal où il n'avait plus mis les pieds depuis dix ans. 1 Ce monsieur, avons-nous dit, était 1 i apparenté à un Allemand forcené, i Voulez-vous, maintenant, tirer la conclusion que comporte cette histoire ? Manigances Enregistrons, à titre documentaire, toutes les démarches, conversations, réunions qui se font ou se projettent chez l'ennemi. D'abord les présidents des parlements ennemis se réuniront le 18 jan-1 vier à Berlin. Puis le comte Andrassy a déclaré au parlement hongrois que le président Wil-son était en possession des conditions de la paix allemande. D'où fureur de la Gazette de Cologne. Puis les souverains ennemis se rencontreront à Vienne. Puis on aurait promis à Berne d'être le siège de la Conférence de paix. Puis l'empereur d'Autriche aurait - : adressé au Pape une demande d'intervention en faveur de la paix. Puis... Le bâton de maréchal L On sait que les maréchaux de France portent un bâton comme insigne, du moins ' depuis François 1er. Ce bâton " long de vingt pouces", comme le spécifiait l'ancien protocole est recouvert de velours bleu de roi. Il a été orné, selon les époques, de fleurs de lys, d'abeilles ou d'étoiles. Ce bâton est terminé à chacune de ses extrémités par un cercle d'or. Sur l'un, on lit le nom du maréchal ; sur l'autre, ces mots : Terror belli. Decus paris. A PROPOS DES DEPORTATIONS LE FAUX DE LA "GAZETTE DE L'ALLEMAGNE DU NORD" La Gazette Générale de l'Allemagne du Nord (n. 356 du 24 décembre 1916, 2e édition), sous prétexte de représenter quelle est l'exacte opinion des travailleurs belges déportés en Allemagne, publie onze lettres émanant prétendûment d'ouvriers belges, toutes datées de l'époque 19-27 novembre 1916. -Les auteurs de ces lettres, qui ne sont naturellement pas désignés, se répandent en témoignages de satisfaction sur les soins demt ils sont l'objet, sur les égards que l'on a eiis pour eux dans le voyage, surtout sur la nourriture. A les en croire, les déportés ne seraient ni plus ni moins que suralimentés!... Ils racontent qu'ils ont à manger des œufs, des tartines (quatre par jour) avec du beurre, de la graisse, des poissons, du lard, des saucisses, du café au sucre, des pommes de terre autant qu'ils veulent, des légumes, des tranches de viande, des harengs saurs, des rollmops, du potage et du bouillon, des côtelettes de porc, de la bière, des épinards, du veau, du bifsteack, du jambon, etc. L'un d'eux dit que pour 45 pfennigs, les ouvriers ont " au restaurant soupe, pommes de terre et légumes " en si grande quantité que l'on en doit laisser dans l'assiette." Cette seule énumération, qui fait ressembler le séjour des ouvriers belges en Allemagne, et la situation en général de l'ouvrier dans ce pays, à un paradis de Mahomet, suffirait déjà à elle seule à indiquer la véracité de ces prétendus témoignages. C'est décidément " trop beau " pour être vrai. Il suffira d'ailleurs pour se faire une opinion définitive, de rapprocher ces déclarations d'un passage de la lettre dt maréchal von Hindenburg au chanceliei (27 septembre 1916), confirmée encore un mois après par une nouvelle lettre dt maréchal. Ce document a paru dans la même Gazette de l'Allemagne du Nord du 17 novembre 1916 (ire édition). On y lit que : Il est impossible que nos ouvriers resteni à la longue productifs si on ne réussit pas à leur distribuer équitablement une quan tité de graisse suffisante. Tant du bassir houiller de la Ruhr que du Siegerland (près de Cologne) et que d'autre bassins industriels, on m'informe que l'on n'est pas encore parvenu à obtenir une distribution de graisse suffisante, quelque peu équitable, Dans le Siegerland il paraît que, depuis des mois, on ne dispose que d'une quantité de graisse tout à fait dérisoire. Entre l'opinion officielle du maréchal, communiquée par le chancelier impérial à tous les gouvernements fédéraux de l'Empire, et les lettres anonymes publiées à la même place un mois après, mais se- rapportant à la date de publication du document officiel, le lecteur intelligent choisira. On doit même aller jusqu'à douter de l'authenticité matérielle des lettres. La Norddeutsche les reproduit dans leux " texte (français) original " et en traduction allemande. Or, le texte français est rempli de termes et de tours de phrases absolument étrangers à la manière de s'exprimer des Belges de langue française et dont beaucoup sont, par contre, la translation littérale d'idiotismes 'allemands.On relève, par exemple, ceci : Nous avons ici le temps de voir le beat-Dusseldorf (das schône Dtisseldorf). Nous avons aussi une cuisinerie en émai (ein Emaille Kockgeschirr). D'autre part, les lettres sont agrémentées de fautes d'orthographe que ton porte à croire artificielles, car elles son! tout autres que celles que commettern en Belgique les personnes peu instruites, Du reste, les mêmes lettres, émanan: soi-disant d'ouvriers peu lettrés, renferment, à côté de ces fautes d'orthographe, des expressions de style relevé or scientifique invraisemblables de leui part. Exemples : Ne vous faites pas dilution sur mor sort. Je suis déjà tout accoutumer (ur ouvrier belge aurait dit : " Je suis déjà tout habitué "; les gens du peuple n'emploient pas le mot allusion [illusion?]) Je me plai très bien en Allemagne, bon nés gens aimables et prêtes à vous rendri service quand ils peuvent vous le faire. Robert et mois couchons dans une chambre spéciale. Je tiens le gouvernement du tout et Robert m'aide dans ma tâche' (Allemand : ich habe die Leitung). On a du chauffage central partout où l'on se rend (cantine, stall de repos)... Il y a de l'ouvrage, mais en compensation, il y a argent et nourriture excellente ; les gens du peuple n'emploient pas les mots " com-t pensation " et " stall de repos "). Nous avons m (!) également des saurets fumée, des rollmops, des pladeis fumée ah ah ah, et une sauce excise (! !). J'ai fait la connaissance d'un traceur de Waudrez auquel je travaille avec lui (un illettré dirait " que- je travaille avec lui). Cet illettré dit plus loin, en termes de style classique : Nous avons deux tartines de pain très nourrissant. Un autre de ces illettrés parle de " fauteuils et de divans ". Enfin, voici le bouquet : dans une lettre d'un ouvrier qui serait de Bruxelles, le prétendu texte originel, français, dit : Notre arrivé c'est bien passer, nous habitons dans une superbe maison où il y a un grand concert, mais pas comme dans la Hoogstraete, un concert dans le genre des environs de la place de Brouckère. Le fabricateur de cette pièce ne sait pas qu'aucune personne de langue française à Bruxelles ne se sert du mot " Hoogstrate " pour désigner la "rue Haute " bien connue. Ces exemples suffisent pour démontrer qu'il s'agit ici d'un truquage fort maladroitement exécuté. Voilà à quelles puérilités indignes de gens sérieux, mais bien dignes de gens peu sincères, le gouvernement allemand a recours pour essayer de tromper l'opinion publique en Allemagne et en pays neutres sur les conditions de la déportation des ouvriers belges. Le port d'Anvers L'appropriation des darses Après la construction des hangars aux quais n. 78 à 82, terminés en 1914, la continuation des travaux d'appropriation des quais des bassins du Nord avait prévu l'érection de deux groupes de hangars métalliques au quai nord de la deuxième darse; 1 un aux n. 99 et 100, l'autre aux n. 101 et 102. L'adjudication respective de ces deux entreprises ' avait eu lieu vers la fin juillet I9I4> à la veille du grand cataclysme qui est venu arrêter net la vie économique an-versoise.A cause de la déclaration de guerre et de l'interruption des communications, une société du Hainaut, qui avait soumissionné au taux le plus favorable, n'a pu passer à l'exécution des travaux et une autre a obtenu, le 16 juin dernier, conformément à 'a jurisprudence belge, l'annulation de son engagement. L'appropriation des quais des darses est ainsi arrêtée depuis bien des mois. Le Collège, considérant que, après la conclusion de la paix, la brusque augmentation du nombre des travaux à exécuter de toutes parts fera probablement hausser dans de fortes proportions le prix des matériaux et de la main-d'oeuvre, a décidé de rechercher si, en vue de la reprise des affaires après la cessation des hostilités, il ne conviendrait pas de construire maintenant, dans des conditions relativement favorables, les hangars qui auraient dû être en-tamés en 1914 et d'examiner, en outre, !a question de l'adjudication des hangars sud de la troisième darse. Les commissions des travaux publics et des finances, après avoir discuté cet objet, ont décidé de solliciter l'avis de la Commission du commerce et celle-ci, convaincue de la nécessité d'être, au Port, entièrement prêt pour l'époque de la conclusion de la paix, a émis l'avis qu'il convenait de procéder sans retard aux adjudications destinées à réaliser l'outillage complet (hangars, grues, etc.) du quai nord de la deuxième clarse, du quai sud de la troisième et du quai 97/98 du bassin-canal. Le Collège s'est réallié à cet avis. On 1 procédera donc aux adjudications nécessaires : seuls, les ateliers établis en Belgique depuis trois ans seront admis à concourir. Le coût de la première entreprise à réaliser est évalué à environ 1 million 500.000 francs. Cette dépense sera régularisée à l'aide d'un crédit à inscrire au budget de ; l'année 1917

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