La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 February 1918
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s.n. 1918, 06 February. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jw86h4dt3v/
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The Newspaper for Belgiana LA MÉTROPOLE Il ONE PENNY L,t. cinq centimes KniLANDE: viJF cent KrriNENT : dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureau* : 43, Ch&ncery L&ne, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT ; 1 mois, 3|sh. ; [3 mois, 9 sh. 25«" ANNEE MERCREDI 6 FEVRIER 1918 No. 37 LA GRANDE GUERRE I Curieuses coïncidences Echec des greves allemandes I Nouvelle "crise" à Brest-Litovsk j y a dans cette guerre des coïnciden-I troublantes. M. Léon Daudet faisait jarquer l'autre jour que le premier nbardement sérieux de Paris par les : chines volantes allemandes s'est pro- ; t entre la première comparution de ; vy devant la Haute-Cour et l'ouver-: du procès Bolo en conseil de guerre. >st en effet pour le moins significatif î depuis deux ans, les Gothas n'ont jais attaqué la capitale de la France rs qu'ils, bombardaient plus de cin-inte fois l'Angleterre dans le même ips. C'est que l'Allemagne entretenait jours, grâce à ses Almereyda, ses o, ses Malvy, ses Caillaux, l'espoir conclure une paix séparée contre ngleterre. Mais voici M. Clemenceau pouvoir; les traîtres sont démasqués, politique plus vigoureuse s'annon-i; aussitôt, la Wilhelmstrasse donne ■ instructions nécessaires au grand ■artier général... ■De même, il est significatif que* la fin ■<. grèves berlinoises coïncide avec de ■uvelles menaces allemandes contre la ftssie. Car le fameux " mouvement ré-Butionnaire ' ' dont • toute la presse so-■liste inter-alliée chantait monts et Brveilles a fini lamentablement en eau ■ boudin après une piteuse carrière d'un ■i plus de huit jours. 1848 se renou-■e toujours : il suffit aux hobereaux ■issiens de faire claquer leur cravache lur que les plus fougueux disciples de ■rl Marx rentrent leurs griffes, fassent ■beau comme autant de toutons et lê- J lent humblement la main qui les frap- ■Jne dépêche officieuse de Berlin da-K de lundi après-midi dit que, d'après ■ dernières nouvelles, le nombre de gré-Btes dans l'agglomération berlinoise a (niinué. Un grand nombre d'usines sont ■nouveau en plein travail, telle la gran- ■ fabrique Borsig, dans le faubourg de kel. Dans les grosses usines d'arrne-■nts la proportion de grévistes variait Bdi entre 20 et 25 pour cent seulement, pn s'attendait à une nouvelle diminution I la grève pour mardi, et dans les mi-Px bien informés, on la considère, dès Bràsent comme terminée. tes nouvelles privées reçues d'Amster-|m par les journaux anglais confirment itte impression. Le nombre des grêles, disent-elles, avait déjà com-Incé à décroître samedi, et la mise en gueur du règlement militaire appelant Ïs les drapeaux ceux en âge militaire frappant les autres de sanctions gra-P, a sapé à la base un mouvement in-■culé, dépourvu de cohésion, mal diri-I !*t considéré avec froideur par toutes ■ organisations ouvrières officielles. En l'iande, on, estime que la grève est un l®c complet.On y croit cependant qu'ed-laura pour effet de faire comprendre Ux ouvriers allemands qu'ils vivent sous ■système qui équivaut à une dictature i'taire. Mais les gens qui pensent cela lyonnais sent rien de l'Allemagne ni du «actère allemand. A l'exception d'une l>'e minorité, les ouvriers allemands, Ps chauvins et plus intéressés que per-, gnr' à une victoire allemande, se trou-,m '"ort bien de leur asservissement et firent parfaitement à l'aise dans leurs Psmes abjects. La grève a prouvé qu'il Bpeut-être à l'heure actuelle en Alle- et surtout à Berlin et à Ham-un demi-million d'ouvriers qui ■ une idée claire de la liberté. Le reste ■ un troupeau qu'on mène du bout du C'est tout. La seule victime de ■f115. est le député socialiste minori-'tmann, condamné à cinq ans de H^sse plus deux mois de prison. On ■enge ainsi sur lui de sa participation ■,a mutinerie " de la flotte, après ■ on n'osa par l'arrêter, le Reichstag ■ en session-. Cette fois,- il est frappé V e dos, et aucun de ses "collègues" eu le courage de demander . ' u.f jugé selon une procédure moins 0trFiaire Pt- • j. piliquer... Quant aux grévistes, le ventre creux, la bourse vide, l'oreille basse, privés de leur chef, ils rentrent docilement dans leurs ateliers sans avoir, comme leurs camarades autrichiens, été entendus par leurs maîtres et sans même avoir reçu comme fiche de consolation la moindre promesse d'émancipation politique... Parallèlement, une nouvelle crise a éclaté dans les négociations de Brest-Litovsk; les principaux représentants dés Centraux à la -Conférence, y compris le comte Czernin, le baron Kuehlmann, M. Radoslavoff et Talaat Pacha, ont été appelés à" Berlin? où sont arrivés pour leur donner les ordres nécessaires le maréchal Hindenburg et son fidèle second, Luden-dorff. Il y aurait, disent des correspondants de presse anglais dans les pays neutres, des "indications" que les Austro-Allemands sont "ennuyés" de lia "lenteur" des discussions qui n'ont donné jusqu'ici aucun résultat. La presse allemande manifeste sa mauvaise humeur avec ce touchant ensemble qu'inspire le chef d'orchestre de la Wilhelmstrasse et parle en termes voilés d'un "ultimatum" aux Bolchévistes. Comme nous l'avons dit hier, la pierre d'achoppement de la Conférence est 1' "attitude" de Trots-ky au sujet de l'Ukraine. Il ne prétend pas que les négociateurs de Kieff participent à la Conférence et ceux-ci sont ouvertement soutenus par les Centraux. Dans les milieux politiques allemands, dit l'Exchange Telegraph Company, on parle ouvertement d'une rupture de toutes négociations avec le "gouvernement" de Pétrograde et même de "mesures militaires".Maintenant il est possible qu'il y ait une part de vérité dans tous ces bruits. Mais il paraît cependant étrange que ce soit exactement au moment où se terminent les "grèves' de Berlin, autorisées pédant une semaine, puis coupées net par l'emploi de lia force, que l'Allemagne montre les dents à la Russie. Et, à la réflxion, on ne peut se défendre de l'impression que l'Allemagne joue un jeu très fin. Il se peut que Trotsky soit sincère et surtout que certains de ses adeptes — ou si l'on préfère — de ses dupes, le soient; mais sa qualité de juif allemand, son nom de Bronstein et la façon dont il a manigancé le coup d'Etat de novembre" contre Kerensky avec l'aide d'agents et 1 d'or allemands, le rendent profondément suspect. L'hypothèse que tout ce qui se passe entre Pétrograde, Brest et Berlin est une comédie savamment réglée, reste toujours possible, voire plausible. Trotsky, de connivence avec la Wilhemstrasse, | se rend d'abord maître du pouvoir; deu- j xième stage, il désorganise complètement la défense russe; -troisième stage, il ouvre les négociations de paix. Mais un jeu trop franc peut le brûler et il vaut mieux essayer d'y intéresser le socialisme allié. D'où réaction. Bronstein proclame la libre disposition des peuples et fait appel à la grève générale. Les .Centraux "marchent" tout de suite, d'abord les Autrichiens, puis les Allemands- Mais la "révolution sociale" fait long feu chez l'ennemi. Dès lors, Bronstein est "couvert", il a tenté de soulever les peuples centraux, il a échoué, il est menacé d'un ultimatum, il cède sur toute la ligne. Et l'affaire est dans le sac... Thèse, hypothèse, mélange de vérité et d'erreur, l'avenir débrouillera l'énigme. Provisoirement, continuons à observer froidement et prudemment ce qui se passe à l'orient et ne comptons que sur nos canons pour faire triompher la justice. La guerre civile sévit toujours en Finlande. Les Blancs ont mis le siège devant Ulleaborg et l'on s'attend à la chute de la ville. Le gouvernement suédois a envoyé en Finlande une expédition navale pour rapatrier ses- nationaux. Une bonne partie de l'armée roumaine s'occupe à battre et à désarmer les troupes u „1 ..u/ •„.4.^ „ „ A/f^u : .r> Le charbon belge en Hollande Nouvelle protestation Le gouvernement néerlandais ayant eu connaissance des projets de l'Allemagne, qui se proposait d'exporter en Hollande le charbon saisi en Belgique, se refusa à prêter la main à ce marché honteux. La presse hollandaise félicita son gouvernement à l'occasion de ce beau geste. S'il est vrai, dit en substance De Tele-graaf, d'Amsterdam, du 23 janvier 1918 (édition du soir), que l'initiative de la protestation émane de notre ministère, il semble résulter cependant, du mémoire de M. le ministre Posthuma, qu'une quantité notable du charbon livré par TAllemagne, vient de Belgique. Or, dit la rédaction du Telegraaf, nous sommes informés, en ce moment même, que la situation créée par la disette de charbon est très grave. Même à Liège, située si proche du bassin houiller, la disette est grande et on a effroyablement souffert du froid. Argentine et Belgique On sait que le président de la république Argentine, lors de la réception de M. Mélot, le nouveau ministre de Belgique, a prononcé des paroles fort élogieuses au sujet de la Belgique, "dont la cause est aussi la cause de l'indépendance du droit des nations". Le grand journal argentin La Prensa, qui a toujours observé une attitude indépendante à l'égard des partis politiques, commente comme suit le discours du président Irigqyen : Nous pouvons faire nôtres ces nobles paroles adressées au peuple belge qui, jamais, ne fut plus digne du respect de tout homme et peuple libres. Joignons nos souhaits à ceux du peuple argentin, toujours prêt à se rebeller contre l'esclavage, pour la restauration de l'héroïque nation et déclarons notre contentement à les voir exprimer avec tant de clarté et de beauté. L'opinion argentine, en ce cas, se rallie au président. On essaie de nous faire croire que les socialistes allemands pourraient un jour imposer à leur gouvernement une attitude plus conciliante. Tentative néfaste ! Le jour où les socialistes allemands en seront là, ce n'est pas par amour de la démocratie qu'ils céderont. Ce sera que l'Allemagne n'en pourra plus. Gardons-nous alors de nous laisser prendre aux larmes d'attendrissement des Camille Huysmans de tout acabit qui viendront nous dire: "Voyez comme nous avions raison." La vérité la voici : Les socialistes du Kaiser ont eu toutes les occasions de désavouer leur gouvernement depuis trois ans. Au lieu de cela, qu'ont-ils fait? Au début- trahir l'Internationale en se faisant les diplomates du Kaiser auprès des frères belligérents ou prêts à le devenir, pour les engager à la trahison, pendant la guerre. Ils ont voté tous les crédits de guerre et maintenant ils marchent d'accord avec les pacifistes des pays alliés dont la seule et répugnante préoccupation est de sauver l'Allemagne à tout prix. Souvenez-vous ! Le jour où les social-démocrates agiront sur leur gouvernement, c'est que celui-ci sera disposé de jouer avec eux la comédie de sauvetage de l'Internationale qui est allemande et rien qu'allemande. bie. • A Galatz, elle a "capturé" cinquante oanons russes. Rien sur les fronts que de petits raids. Des troupes américaines sont en ligne en Lorraine. Les aviateurs autrichiens ont de nouveau bombardé Venise, Padoue, Trévise et Mestra. ? Des agents "royalistes" ont provoqué une mutinerie militaire à Lamia (Grèce) ; elle a été rapidement étouffée; cent cinquante arrestations, dont celles de MM. Skoloudis et Lambros, ont été opérées à Athènes, où la Chambre est fermée. Le sous-marin britannique £-14 s'est perdu dans les Dardannelles en essayant :n„- i„ Les neutres ravitailleurs Appel des socialistes belges à la Suède Copenhague, 2 février— Le Socialdc mohraten suédois (organe de M. Bran-ting) a reçu l'appel suivant du Parti c vrier belge, au nom des socialistes belles ; , Nous appelons l'attention de nos camarades suédois sur le fait que les exportations de la Suède vers l'Allemagne, comparées à celle vers les pays alliés, augmentent tous les jours, et que soixante-cinq pour cent de l'acier employer par les armées allemandes pour la fabrication de ses canons et de son matériel de guerre provient de minerai suédois. Sans cette aide effroyable, le Kaiser ne serait pas à même de continuer ses attaques. Chaque tonne de minerai que la Suède expor-te^vers l'Allemagne prolonge la guerre et le martyre de la Belgique. Nous supplions la Suède neutre et démocratique d'empêcher le militarisme allemand d'obtenir de la Suède un surcroit de puissance. Nous connaissons les difficultés de votre ravitaillement et les devoirs de votre neutralité. Nous avons décidé de vous aider, pour que vos négociations à Londres puissent aboutir à^un heureux résultat. — Exchange. Stockholm', 2 février.— Le Dagens Nyheter déclare-qu'un accord commercial a été signé mercredi dernier entre la Grande-Bretagne et la Suède et qu'il sera publié dans quelques jours.— Reuter. r\ i"\ L'Allemagne et£la Belgique Un aveu du "Vorwaerts" Le Vorwaerts, bien que rédigé par les socialistes favorables au gouvernement, revient de temps en temps au franc-parler. En voici un exemple qui pourrait bien être la raison de la saisie que signale une dépêche : L'Allemagne admet le principe : "Pas d'annexions ", mais ensuite, en vertu du " droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ", elle se propose de diviser la Belgique en une Belgique flamande» et une Belgique wallonne. Elle a l'intention d'adosser la première à l'Allemagne et de mettre la côte flamande dans le rayon d'influence de la puissance germanique. C'est là une solution qui n'obtiendra jamais l'approbation de l'Angleterre tant que, pour reprendre les termes de la prophétie pangermaniste, " elle ne sera pas à genoux et ne demandera pas grâce ". De même, les conditions et modalités de l'évacuation des territoires occupés en France peuvent éveiller chez nos adversaires de légitimes soupçons. Puisque le chancelier jugeait convenable de parler de ces " conditions et modalités ", il pouvait les définir de façon précise. Il aurait dû tout au moins déclarer que cette formule ne dissimulait aucune convoitise visant Briey et Longwy. Dans l'armée La nouvelle tenue pour l'arrière Les autorités militaires ont décidé que les militaires' stationnés à l'arrière porteront une tenue différant essentiellement dans la forme de oelle des troupes au combat. On applaudira, certes, à cette mesure encore que l'on ne doive manquer de faire des réserves quant à la couleur khaki <fe la tenue die l'arrière peu en rapport avec la coupe des vêtements. Si l'on a eu en vue de "civiliser" en quelque sorte les éléments de l'arriére, dont beaucoup sont très dignes d'estime, i fallait, nous semble-t-il, ne pas permettre que l'étranger hausse les épaules en s'imaginant que telle est désormais la tenue de nos soldats. Voici comment est cette ienue pour les officiers : Casquette molle avec cocarde et insigne de l'unité ou des services, Capote, pardon, pardessus coupe raglan droit avec parements de 18 centimètres de hauteur, fendus sur toute la hauteur le long de la couture externe de la manche. Fente dans le dos jusqu'à 1? ceinture. Tunique comme pour le front, pantalon retroussé laissant voir la chaussette khaki et dégageant le soulier jaune. En hiver, col en fourrure de petit gr' de 20 centimètres de largeur. Telle est, du moins, la"description que nous pouvons faire d'après la tenue d'un capitaine du 4e lanciers rencontré à Londres. o—o — Le roi de Grèce se rendra au front macé- Retour d'un héros Le général Léman à Paris Le Matin de Paris (2 février) consacre à l'arrivée du héros de Liège dans la Ville-Lumière, les lignes suivantes : Le général Léman, le héros des forts de Liège, celui de qui la magnifique défense demeure et demeurera vivace dans toutes les mémoi-moires au même titre que les plus brillants faits d'armes enregistrés par l'histoire, est arrivé hier à 10 h. 30 à Paris, venant de Suisse, où il se trouvait depuis le 19 décembre, date de sa libération. Sur le quai de la gare de Lyon, le général, qui, en cours de route, a reçu à différentes reprises des marques de respectueuse admiration, ainsi qu'en témoignent les innombrables bouquets cravatés aux couleurs de la Belgique et de la France que l'on descend du wagon, est reçu par les représentants des gouvernements français et belge. Sur le quai, les honneurs sont rendus par un piquet de soldats belges, tous blessés de guerre et encore en traitement dans les hôpitaux. A peine descendu de wagon, le général serre les mains qui se tendent vers lui et, s'avan-çant, dit d'une voix ferme ces quelques mots : — Je ne sais quelles paroles prononcer pour s exprimer ce que je ressens en me trpuvant en terre de France, ni pour dire combien je suis 1 heureux, en revoyant devant moi des uniformes français ^t des uniformes des soldats de mon ' pays. Devant eux, ma pensée associe aux luttes de I'Yser les combats héroïques de Verdun et cette admirable victoire de la Marne, qui fut le prélude de la grande victoire finale dont la certitude est dans mon cœur et dans les vôtres qui battent à l'unisson du mien. Aux paroles de bienvenue que lui adresse le général Pollacchi, le général Léman répond : — Le salut de la nation française me va droit au cœur. A tous ceux qui tour à tour viennent le saluer, le général, inlassable malgré sa visible fatigue, répond de même, toujours en associant dans ses remerciements les deux drapeaux et en affirmant avec sa belle foi de patriote et de soldat sa confiance en l'avenir. Mais voici qu'un officier de l'armée belge s'approche à son tour. Le général ouvre les bras. Par deux fois les deux hommes s'étrei-gnent et, tandis que le défenseur de Liège contient difficilement son émotion, sur les joues de l'officier on voit couler deux larmes. Venu du front hier, devant y repartir demain, ce dernier est le médecin de régiment Léman, le fils du général. Une autre entrevue émouvante suit aussitôt : celle du rapatrié et du général Bertrand, qui a repris le commandement de la division Léman. ^ Le glorieux soldat n'oublie personne. En se rendant .dans le salon de la gare, il passe devant les soldats belles. — En vous revoyant, leur dit-il, mon cœur bât la charge. Et à l'un d'eux, qui fut son élève à l'Ecole de guerre, il tend les bras : — C'est toi ! fait-il avec une touchante bonhomie. Et comment vas-tu donc, mon garçon? Et par ces simples mots on perçoit que, pendant toute sa longue captivité, le général Léman a vécu par la pensée toutes ses heures auprès de ces vaillants. Dans le salon, le baron Gaiffier, ministre de Belgique en France, prononça une allocution où il ragpela les exploits du général et lui apporta l'expression de la gratitude de toute la patrie belge. Le héros du fort de Loncin se défend de mériter les éloges qu'on lui adresse. S'il a fait quelque chose, affirme-t-il, c'est moins à lui qu'il faut en savoir gré qu'à ceux qui se trouvaient à ses côtés et l'ont soutenu de leur vaillance. Avant de monter avec sa fille et le lieutenant W. Houck, qui, prisonnier également, fut pendant trois ans en Allemagne attaché à sa personne, dans la voiture qui le conduit à l'hôtel où il a élu provisoirement domicile, le général Léman nous accorde quelques minutes d'entretien : Excusez-moi, nous dit-il, si en ce qui concerne mon séjour en Allemagne j'ai pris la décision d'observer le silence. Lorsqu'il • m'est arrivé de m'en départir, on a travesti ma pensée... Et puis, vous comprendrez que j'ai besoin de repos. Mais, cependant, ce que je tiens que l'on sache, c'est qu'en Suisse j'ai été admirablement traité par tous et que je rends publiquement hommage à la Croix-Rouge, que je ne saurais trop louer. » * * /Le héros de Liège a été reçu lundi après-midi par M. Poincaré, président de la république française, qui lui a remis le grand cordon de la Légion d'honneur en reconnaissance de sa défense héroïque de la cité ardente. o—o Joffre retournerait en Amérique Un correspondant du Daily Mail annonce que, dans l'exposé qu'il a fait" devant la commission militaire du Sénat au sujet de l'organisation de l'armée américaine et de l'immensité des préparatifs faits par les Etats-Unis, M. Baker, ministre de la Guerre, a parlé de là venue d'une mission franco-anglaise aux Etats-Unis, mission qui, au nombre de ses mpmhrpc mm nt-onrlro! f In —1 T ..

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