La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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06 October 1917
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s.n. 1917, 06 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/h98z893c14/
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LA MÉTROPOLE ■ ONE PENNY m . CINQ CENTIMES ■Sîïinf VIJF CENT KFNT': DIX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chaneery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. ANNEE SAMEDI 6 OCTOBRE 1917 No. 279 LA GRANDE GUERRE I Victoire britannique en Flandre NE ATTAQUE DE SURPRISE Le Pérou et l'Allemagne ir Douglas Haig, avec une perspicacité qui ait honneur, vient de faire un de ces coups surprise que l'ennemi n'oubliera pas de I On sait qu'au cours de toute cette selle l'ennemi n'a pas cessé de réagir violent dans l'espoir de recapturer tant au [de Zonnebeke qu'au sud du bois du Po-ne les positions qu'il avait perdues vers jlieu de la semaine dernière. Bien loin de lisser impressionner par ces contre-atta-ifaites avec la coopération d'éléments re-du front de Riga, Sir Douglas Haig et excellents lieutenants ont fait une nouvelle qui a coûté jusqu'ici 3.000 prison-5 à l'ennemi. n des principaux obstacles qui s'offre à aliés dans les Flandres c'est la crête qui nd, sur une hauteur moyenne de 50 mè-au-dessus du niveau de la mer entre Pas-ndaele et Gheluvelt. A vrai dire ce n'est une crête mais une languette sinueuse sur laine des Flandres, prenant approximati-ent la forme de la lettre S, avec une bou-upplémentaire au bout inférieur, dans les rons d'Inverness Copse, sur la route de kin, à environ sept kilomètres d'Ypres. Le ain ne s'élève pas régulièrement de la ne vers le sommet de la côte, mais s'en-bupe de collines, de vallées peu profondes le petits éperons qui sont d'une valeur ex-ne en ce moment. Depuis la fin du mois uillet les attaques britanniques successives livré à nos alliés toutes ces approches une je, et les ont amenés lentement mais sûre-ît jusqu'aux défenses plus élevées situées delà. Au début ils se trouvaient en face 'extrémité nord de la côte, à Passchendae-et en trois avances de l'ancien saillant près, ils capturèrent la crête d'Inverness ise et de Tower Hamlets, et, plus au sud, înèrent les troupes au pied de l'élévation à inebeke et au bois du Polygone. Au nord ïonnebeke la ligne se courbait vers Lange-ck laissant à l'ennemi non seulement la lie nord de tout le terrain élevé mais en-; l'éperon qui part de là dans la direction ^angemarck qui comprend le tertre connu s le nom de Abraham Heights sur la route St-Julien, ainsi que le village de Gravens-1, un peu plus bas à quelques centaines de res au nord.A Zonnebeke nos alliés étaient Jre dominés par le carrefour de Broodsein-sur le sommet situé à un kilomètre plus ntre Broodseinde et Gheluvelt, l'étroite de de terrain élevé que l'ennemi gardait Me défense avancée après la perte du bois Polygone, était une ceinture ininterrom-de taillis et d'endroits boisés, entrelacée «tits ruisseaux. Sa partie la plus épaisse se ivait à l'est du bois du Polygone où les dé-de forêt étaient abondamment pourvus de railleuses et son accès était rendu doublent difficile par le cours du Polygonebeek et obscurs tributaires. Comme dans la .région Reutelbeek au sud du bois du Polygone, le "n est mou et incertain même par temps et par mauvais temps il est à peu près im-sable. De Broodseinde à Passchendaele les roches de la crête se trouvent dans un ter-[ouvert tacheté de fermes en ruines. Il n'y 't aucun village impartant. Passchendaele • le plus grand. Sur la route de Wervicq passe par Passchendaele le long de la ' de Broodseinde il y avait des hameaux Kerselaarhoek, Nieuwemolen, Molenaar-Ihoek; les pentes à l'est étaient couvertes luttes allemandes, dépôts et champs de tir ; fanons britanniques ont refoulé tout cela \'est, mais à leur place il vint des abris béton. °ilà en quelques traits la région où se sont '"niées les dernières opérations britanni-F- Malgré que le temps dévînt plus défavo-^ 1 Par suite du vent et de la pluie, l'atta-f ™ectuée sur une étendue de plus de 12 piètres, entre la voie ferrée d'Ypres à Sta-J 't les I"ower Hamlets, livra à nos alliés ,f !'s objectifs qu'ils avaient en vue, et les j u,s maîtres de la crête principale jusqu'à ' P01"1 s'tué à mille mètres au nord de 0 seinde. L'assaut fut donné par des con-pnts anglais, australiens et néo-zélandais, r attaque fut commencée à 6 heures du ma-i Vers midi tous les objectifs étaient at-^ ' Au nord de la route d'Ypres à Menin f ataillons anglais prirent d'assaut le ha-I ^ , Polderhoek et le château de ce village Jwrent l'ennemi des nombreuses fermes L' 15 cette région. Ees Australiens cap-U|rent ^olenaarelsthoek et nettoyèrent les iule"1! SUl 'a route de Zonnebeke à Broods-leu Zélandais prirent Gravenstafel et V ^a,uc^e 'es Anglais arrivèrent jusqu'en L[lK ''e Poelcapelle. Ces premiers objectifs E< ' "s/^feints l'avance fut reprise ; des trou-t ?'?es Pr'rent les villages de Reutel et '" eindhoek et s'emparèrent du terrain élevé dominant Becelaere. Les Australiens capturèrent Broodseinde et s'établirent au delà de la crête, à huit kilomètres à l'est d'Ypres. A gauche de l'attaque les Anglais s'emparèrent de la grande partie de Poelcapelle et se rendirent maîtres de la ligne de leurs objectifs à l'est de Poelcapelle. Suivant des informations données par des prisonniers allemands, au moment où l'attaque britannique se déclanchait, les Allemands avaient opéré une forte concentration en vue d'une contre-attaque qui devait les dédommager de leurs insuccès précédents ; cinq divisions allemandes se tenaient prêtes quand se produisit le barrage britannique, et les soldats ennemis qui échappèrent au barrage furent achevés par l'artillerie. A la suite de ces pertes les contre-attaques ennemies se firent avec prudence et les deux réactions qu'il tenta au cours de l'après-midi furent brisées avant d'atteindre les lignes britanniques. Trois nouvelles contre-attaques, faites au sud-est du bois du Polygone furent repoussées. Les pertes britanniques, déclare Sir Douglas Haig, sont très légères. Sur le front français la situation est calme. L'ultimatum du Pérou à l'Allemagne présenté à la suite du torpillage du Lorton n'ayanj: pas encore été présenté par le ministre péruvien à Berlin, le gouvernement du Pérou a ordonné la présentation immédiate de l'ultimatum. Il y aura donc un certain délai avant qu'on ne sache à quelle période l'ultimatum expirera. En Russie M. Kerenskv a décidé de s'affranchir de la pression du Soviet pour constituer un ministère de coalition. A ce point de vue M. Kerensky s'appuie sur une des premières propositions qui avaient été votées par le Soviet. o—o Le blocus complet Le désespoir au Danemark " Vous l'avez voulu ! " peut-on dire aux gouvernements des pays neutres, qui, par souci de ne pas déplaire à leurs amis les profiteurs, ont toléré que ceux-ci vident leurs pays de matières premières et de nourriture pour secourir l'Allemagne. La Grande-Bretagne, par l'organe du Director of the War Trade Department, vient d'avertir les exportateurs pour la Suède, le Danemark, la Norvège et la Hollande qu'ils ne peuvent plus compter sur la continuation des arrangements antérieurs. Même les paquets postaux tombent sous l'application des nouvelles dispositions. Toutes les exportations sont étroitement contrôlées. * * * Ces mesures et celles déjà prises par les Etats-Unis ont déjà provoqué la cessation du travail au Danemark, cessation qui menace de prendre de grandes proportions. Le gouvernement a décidé d'intervenir pour soutenir la classe ouvrière. Il a déposé un projet prévoyant une dépense de 12 millions de couronnes.— Reuter. o—o - Le coût de la guerre en Russie Le ministère des Finances a publié un exposé de la situation financière de la Russie où il montre que les dépenses causées par la guerre, s'élevant le 14 septembre à 41 milliards, sont actuellement augmentées par les exigences de l'augmentation des salaires, ce qui contribue à l'accroissement de la valeur des matières premières et des articles manufacturés et augmente la cherté de la vie. Le ministère adjure la population d'ajourner toute réclamation jusqu'à la fin de la guerre. o—o Dirigeables contre sous-marins On télégVaphie de Rome que l'ingénieur Usuelli a fait à Milan une conférence sur l'emploi des dirigeables contre les sous-marins.Le conférencier a expliqué l'efficacité du service de surveillance par dirigeables de petites dimensions sur les côtes. Ces dirigeables sont supérieurs dans ce rôle aux hydravions ; ils possèdent le maximum de liberté de mouvement, peuvent naviguer à très petite vitesse, ont un large champ visuel et leur tir de bombes est très précis. Le nouveau type de dirigeables italiens constitue une menace permanente pour les sous-marins. Pour lire au Vatican Le danger de la paix Un discours de M. Churchill Dans un discours qu'il a prononcé mercredi au lunch de l'Aldwych Club, M. Winston Churchill, ministre des Munitions, a déclaré entre autres : Nous entrons en ce moment dans la phase la plus dure de la guerre, nous entrons dans la période où les convulsions des nations seront les plus intenses. Ce n'est pas le moment de parler de paix. Il est temps de parler de — (Une voix : De représailles !) — de volonté britannique, de puissance britannique et de devoir britannique ! (Applaudissements). Voici ce qui se présente actuellement. L'Allemagne chancelle peut-être sous l'effort des armées britanniques, mais elle n'est pas encore-renversée ; elle en a assez, c'est évident, sous la pression de cette force terrible, la condamnation concentrée des quatre cinquièmes de la population du globe. Mais quoiqu'elle puisse être désillusionnée et châtiée, la clique militaire prussienne tient toujours dans son étreinte maléfique toutes les ressources des peuples allemand, autrichien, bulgare et turc et si la guerre devait finir demain, si une paix boiteuse devait être en toute hâte négociée parmi les nations, ce même • militarisme prussien est le système dont les auteurs pourraient prétendre qu'il a sauvé l'Allemagne de l'invasion et de la défaite, et qu'il a permis à l'Allemagne de résister au monde entier armé contre elle. Au lendemain d'une pareille paix, il serait loisible aux chefs allemands d'aller à leur peuple et de lui dire : "Là, et là seulement est le salut de votre pays — efi restant à nos côtés, aux côtés de nos Junkers, de notre Hin-denburg, de notre Kaiser. C'est en restant à nos côtés que vous avez échappé au désastre ; restez à nos côtés plus fermement encore, et, la fois prochaine, la victoire sera complète." Et il leur sera loisible, au lendemain d'une telle paix, de venir à nous et de nous dire : " Vous avez fait la paix; soyons amis; unissons nos mains dans une étreinte fraternelle. Respectez un adversaire digne de vous, cultivons de bonnes relations diplomatiques et commerciales." Je déclare que c'est l'opinion de chacun de nous à la fin de trois années de guerre et après quatre campagnes dévastatrices, à ce grave et terrible moment de notre histoire, que dans n'importe quelles circonstances nous n'accepterons une solution de cette espèce. (Applaudissements.)Si cette guerre devait se terminer par une paix boiteuse, l'Angleterre ne se reposerait jamais sous un tel arrangement. La Grande-Bretagne n'y acquiescerait jamais. Il n'y aurait jamais cette bonne volonté grâce à la-, quelle seule un monde dispersé pourrait exister. Chacun dirait : " Cette affaire doit être terminée." La seule question serait: " Quand? " y o—o La nouvelle note du Pape Rome, 3 octobre.— Le Corriere d'Ita-lia, organe catholique important, dément que le Pape ait envoyé une nouvelle note aux puissances de l'Entente, mais ajoute qu'il est exact que le Saint-Siège a communiqué aux puissances de l'Entente les réponses reçues des empires centraux.L'Osservatore romano, organe du Vatican, sans faire aucune allusion à la prétendue seconde note papale, répète son démenti formel de l'existence de la "communication verbale" que l'Allemagne aurait faite au Saint-Siège au sujet des conditions auxquelles elle restaurerait l'indépendance de la Belgique- La Tribuna apprend officieusement que le Vàtican a récemment remis à l'envoyé britannique auprès du Vatican, le comte de Salis, le texte officiel des notes des puissances centrales, pour communication aux puissancès de l'Entente.— Reuter. ■■■■■■■■■■■■■■fi La paix boiteuse De quoi demain serait-il fait s'il était possible qu'une paix boiteuse vînt s'asseoir, essoufflée, sur les décombres de nos villes détruites? Un nouveau traité draconien serait aussitôt imposé à notre lassitude et nous tomberions, pour toujours, dans la vassalité politique, morale et économique de nos ennemis- Industriels, cultivateurs, ouvriers seraient à la merci de rivaux triomphants, et la patrie humiliée s'affaisserait dans le découragement et dans le mépris d'elle-même. R. POINCARE. (Lectures pour Tous, octobre 1915.) LA CORRUPTION DES CONSCIENCES L'AFFAIRE BOLO PACHA M. Malvy accusé de traîtrise ! Une lettre de M. Léon Daudet au premier ministre Un grave et orageux débat a eu lieu jeudi soir à la Chambre française. Sur l'interpellation présentée par M. Poncet (socialiste) air^sujet de l'affaire Bolo vint se greffer une autre interpellation présentée par M. Malvy (l'ancien ministre de l'Intérieur démissionné à la suite de l'affaire du Bonnet rouge-Almereyda) à la suite d'une lettre adressée par M. Léon Daudet, directeur de l'Action française (nationaliste-royaliste), à M. Painlevé, président du Conseil, accusant M. Malvy de faits extrêmement graves. A la demande de la Chambre, M. Pain-levé donna lecture de cette lettre. Elle accuse M. Malvy de haute trahison. L'ancien ministre, pendant ces trois dernières années, aurait livré à l'Allemagne divers secrets et aurait voulu entrer au Comité de guerre pour livrer à Berlin le plan d'attaque du chemin des Dames. La Sûreté générale aurait participé aux troubles de mai et son chef, M. Leyma-rie, aurait également trahi. M. Malvy protesta longuement et avec énergie contre ces accusations. Il révéla que plusieurs députés avaient collaboré et touché au Bonnet rouge et fit dévier le débat. M. Viviani, à propos du chèque Hu-de'lo, blâma le second bureau du grand état-major. M. Painlevé défendit ce bureau.M. Malvy attaqua avec amertume le ■ministère de la Guerre. M. Painlevé fit appel à l'unité. A la reprise de la séance, M. Poncet interpella sur l'affaire Bolo, demandant que les journaux qui avaient touché fussent poursuivis et critiquant la facilité avec laquelle Bolo et Mgr Baudrillart obtenaient des passeports pour la Suisse et l'Espagne, alors qu'on les refusait aux socialistes désireux de se rendre à la Conférence internationale syndicaliste de Berne. MM. Ribot et Sembat défendirent Mgr Baudrillart. M. Painlevé annonça que la justice serait saisie de l'affaire Daudet et que si celui-ci ne prouvait pas ses accusations endéans les 48 heures, il serait poursuivi en vertu de mesures à prendre contre les "calomniateurs de la France"- Le débat se termina par le vote par 350 voix contre 3 d'un ordre du jour de M. Bokanowsky exprimant la confiance au gouvernement de frapper à la fois les traîtres et les calomniateurs. Bernsdorff aussi fournissait l'argent New-York, 3 octobre.— M. Merton Lewis, sous-attorney (procureur) général de l'Etat de New-York, annonce qu'il va envoyer les preuves à Paris que le comte Bernsdorff a fourni Bolo d'argent.— Reuter. Bernsdorff, l'ex-ambassadeur allemand à New-York et l'un des grands corrupteurs de consciences, a été pris la main dans le sac plusieurs fois, la plus récente révélation prouvant qu'il a réclamé à nouveau de son gouvernement de l'argent pour subsidier les menées pacifistes aux Etats-Unis. "Comment j'eus besoin de l'argent de Bolo" Paris, 4 octobre.— Le Journal publie un long article de M. Charles Humbert intitulé : Comment j'eus besoin de l'argent de Bolo, dans lequel il dit que le Journal était sur le point d'être vendu à un acheteur qui désirait le démettre comme directeur et arrêter sa campagne patriotique. M. Humbert conclut en disant que son seul but — et chacun le croira certainement — était de servir son pays. L'enquête commence Le Journal dit que l'examen de Bolo, jeudi, dura vingt minutes. Bolo se contenta de nier les faits contre lui et ne donna aucune information. Il semblait surtout préoccupé de dépister ses interrogateurs. Le Matin dit que Bolo a protesté éner-giquement de ses intentions patriotiques en disant que cela explique qu'il ait mis une partie de sa fortune à la disposition de M. Humbert. Le Matin dit aussi que l'expert financier commis à l'examen des livres de Bolo pour connaître l'attribution des 10 millions de la Deutsche Bank a trouvé que 5.500.000 francs furent payés à M. Humbert, un million à une fabrique de munitions des environs de Paris et le reste à une compagnie de navigation espagnole, qui se proposait de transporter du minerai espagnol en Angleterre. Bolo, Margulies, Almereyda ? M. Clemenceau, dans l'Homme enchaîné, croit qu'il y a une connexion étroite entre les affaires Bolo, Margulies et Almereyda. Le Gaulois croit savoir que lors de l'interpellation sur l'affaire, M. Painlevé déclarera à la Chambre que le désir du gouvernement est que La situation soit clairement exposée et justice rendue immédiatement.Le correspondant romain du Petit Parisien dit que le commandeur Cavallini, dont le nom a été mentionné dans l'affaire Bolo, a sollicité la constitution d'un jury d'honneur, composé de deux représentants de la presse italienne et de deux amis personnels auxquels il soumettra les documents nécessaires. Les documents américains M. Merton Lewis, sous-procureur de l'Etat de New-York, dit que Bolo parvint à faire passer les 8 millions en France par l'intermédiaire de MM. Morgan and Co. et d'autres banques. Il ajouta qu'ensuite de l'enquête faite à la requête de M. Jusserand, ambassadeur de France, le résultat serait concrétisé par une masse de documents comprenant la reproduction de chèques, d'écritures de banques, etc., prouvant que l'argent venait de Bernsdorff. Bolo aux Etats-Unis Hearst et Jules Bois Une dépêche Reuter de New-York, 4 octobre, dit que M. Lewis, procureur général de l'Etat de New-York, a déclaré que Hearst, le plus grand propriétaire de journaux de l'Amérique, germanophile notoire, assista à un dîner offert par Bolo à New-York en mars 1916. Parmi les autres convives se trouvaient Adolf Pavenstedt, qui agissait en qualité d'intermédiaire pour le transfert de fonds allemands aux banques américaines, le capitaine Boy-Ed, attaché militaire naval allemand, depuis lors expulsé de la façon que l'on sait, le capitaine von Papen, attaché militaire allemand, qui subit le même sort, et M. Jules Bois, littérateur-conférencier français, payé par Bolo. Avant ce dîner, William Randolph Hearst avait reçu Bolo chez lui. Quant à la preuve que la Wilhelm-strasse transmit à Bolo, par sans-fil et par l'intermédiaire du comte Bernsdorff, de l'argent du "fonds des reptiles", le morceau fut mangé par un certain Hugo Schmidt, l'agent de New-York de la Deutsche Bank. Schmidt remit à M. Lewis 8 télégrammes en code échangés entre lui et le ministère allemand des Affaires étrangères à Berlin, en mars et avril 1916, pendant que Bolo se trouvait aux Etats-Unis. Ces télégrammes autorisaient Schmidt à placer à la disposition du comte Bernsdorff plusieurs millions déposés dans des banques américaines à son compte à la Deutsche Bank. Dans ces dépêches, Bernsdorff était appelé Charles Gledhill et la Wilhelmstra&se signait William Foxley. (On sait que fox signifie renard.)Le correspondant new-yorkais du Daily Telegraph dit que Jules Bois reçut mille dollars (5.000 francs) de Bolo. Jules Bois logeait à l'hôtel Biltmore. Il était très répandu dans le grand monde et donnait des conférences dans les salons intitulées : L'âme de la France. M. Choate, ancien ambassadeur américain à Londres, en présida une dans un hôtel de la cinquième avenue. D'après M. Le-(Voir suite je page, 4e colonne)

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