La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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05 November 1914
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 21ME ANNÉE. JEUDI 5 NOVEMBRE 1914. N°- 309. COMMUNIQUES OFFICIELS BELGES. LA RETRAITE DE L'YSER. 10,000 MORTS. LES COMBATS DE LA LYS. LE HAVRE, 3 novembre.—Communiqué de l'état-major général belge au minister beige de la guerre:— L'évacuation par les troupes allemandes de la rive gauche de l'Yser entre Nieuport et Dix-mude a continué aujourd'hui- Quelques détachements seulement ont été signalés cet après-midi entre Tervaete et Avers-tijk et Kerkertte, mais il paraît n'y avoir aucune batterie de ce côté du fleuve, et aucun mouvement de troupes n'a été noté sur la rive droite de l'Yser. Les nombreux cadavres, blessés, canons, etc., abandonnés sur le terrain évacué par l'ennemi, de même que les dires des prisonniers, justi- j fient la conclusion que le 12me et le 3me corps d'armée de réserve ont été sévèrement atteints par les récentes luttes sur 1 Yser. Un officier allemand même confessa que les Allemands avaient perdu là 30,000 hommes, dont 10,000 morts. L'inactivité des corps d'armée en question pendant ces deux derniers jours peut réallement être attribué à leur état. Sur le front où le 13me corps d'armée de la réserve est stationné, les troupes alliées ont . commencé aujourd'hui une vigoreuse offensive, débouchant simultanément de Dixmude, Knocke, et Nordschoote. Entre Bixschoote et Zonnebeke, la situation demeure inchangée. Ces deux villages sont tenus par les troupes alliées. La 37me brigade de la Landwëhr est signalée entre Poelcapelle et Zonnebeke. Plus loin vers le sud, le 27me corps d'armée de réserve occupe Becelaere et Gheluwe. Sur sa gauche se trouvent la 6me division de la réserve bavaroise et le 15me corps d'armée de l'active qui s'étend jusqu'à Hollebeke. Entre oe dernier village et Warneton, sont le ^6me corps d'&rmée bavarois et la 25me division d'infantefie du 13me corps d'armée. Dans toute la région comprise entre Zonne-bel& et la Lys, de violents combats ont eu lieu hier, et les troupes alliées ont maintenu leurs positions, excepté aux approches de Messines. Cet après-midi l'offensive fut reprise avec succès par les troupes alliées. Au sud de la Lys, on ne signale aucune action importante. L'HEROÏSME DES BELGES. " UN VERITABLE DESASTRE." LE HAVRE, 4 novembre.—Communiqué du quartier-général publié à 11 heures 15 :— Des détachements de troupes alliées ont poussé en avant aujourd-hui vers Lombartzyde et l'Yser au dessous de Schoorbakke, l'ennemi occupant maintenant ces districts. De l'artillerie hostile a fait son apparition vers Westende et vers l'est et le nord de Schoorbakke, et de faibles arrière-gardes sont en garnison à Bruges (?), et tiennent les fermes et les approches au delà de Styvekenskerke. Ce matin une colonne presque continue de toutes armes marchait vers l'est de Leke à Thourout. Aucun corps de troupes important n'a été signalé à l'est de l'Yser, mais il y a eu plusieurs wagons de Thourout vers Roulers et Deynze. Il est confirmé que l'heroïque résistance de nos troupes sur l'Yser, jointe à l'heureuse intervention de détachements de forces alliées, ont causé des pertes si considérables à l'ennemi que l'arrêt dans ce district constitue un véritable désastre. Au sud de l'Yser, l'ennemi a du rendre du terrain devant l'offensive des Alliés, à l'est de l'Yser et de l'Yperlée. Entre Bixschoote et Zonnebeke, la situation est inchangée. Entre Zonnebeke, Wytschaete, et Messines, des troupes amis, malgré de furieuses attaques hostiles,, ont maintenu 'leurs positions. Dans la région d'Armentières, et au sud de la Lys, il y a eu une canonnade intermittente. »• LA RETRAITE COMMENCEE ? AMSTERDAM, 4 novembre.—On entend distinctement le son du canon à Gand, et tout indique que les Allemands se retirent sur tout le front Bruges-Thielt. Leurs pertes ont été énormes, car il y a cinq mille blessés à Roulers seul. Des aéroplanes anglais, français et allemands survolent continuellement cette ville.— Central News. BLANKENBERGHE EVACUE. AMSTERDAM, 4 novembre.—D'après des avis de Gand au "Nieuws van den Dag," les habitants de Blankenberghe et d'autres endroits de la côte ont reçu ordre d'évacuer oes localités.— Reuter. GRAND INCENDIE A ANVERS. AMSTERDAM, 4 novembre.—On mande de Rosendael à 1' Algemeen Handelsblad " que de vives lueurs ont été aperçues la nuit dernière au-dessus d'Anvers où un grand incendie semble avoir éclaté. — Des ofïjciers belges arrivés mardi à Paris raoontent qu'il est certain que le Kronprinz est mort. Tous les drapeaux allemands flottaient en berne à Bruxelles, dimanche dernier. V COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. CONTRE-ATTAQUES VICTORIEUSES. PARIS, 4 novembre.—Communiqué officiel de 15 heures:— Sur notre aile gauche, dans le'nord, la situation n'a pas changé depuis hier. L'ennemi s'est rétiré sur la rive droite de l'Yser. Nous avons repris Lombartzyde. Sur- la rive gauche le l'Yser les Allemands tiennent actuellement une tête de pont à mi-chemin entre Dixmude et Nieuport. Ils ont en outre abandonné des prisonniers et dés blessés ainsi qu'une grande quantité de matériel, y compris des caaions, qui furent embourbés par l'inondation. Entre Dixmude et la Lys l'action continue, avec des alternatives d'avance et de retraite, mais dans l'ensemble les Alliés ont fait d'appréciables progrès. Entre la Lys et la région d'Arras, il y a eu des canonnades et des actions de détail. Entre la région d'Arras et l'Oise, nous avons avancé vers l'est de Quesnoy-en-Santerre, aussi loin que la hauteur de Parilliers. Dans le centre, l'attaque allemande, qui s'était développée sur la rive droite de l'Aisne, dans la région de Vailly, et qui avait causé la perte par les Alliés des pentes inférieures au nord de Vailly et de Chavonne, n'a pas continué.Pendant la journée d'hier, une contre-attaque par nos forces nous mit en possession une fois de plus d'une partie du terrain perdu. Une violente canonnade et de vigoureuses attaques par les Allemands ont été repoussées sur les hauteurs du Chemin des Dames et autour de Reims. Aucun fait d'importance ne s'est passé, ni entre Reims et la Meuse, ni dans la Woevre. Sur notre aile droite, en Lorraine, il n'y a rien de nouveau à signaler. Dans la Prusse orientale, les Allemands ont passé à la défensive. Le Russes progressent à certains points le long du front, avec succès. En Pologne, les troupes russes ont occupé Szadek, Lasçk, et Rospraza sans rencontrer aucune résistance sérieuse. A l'est de Kielce, les Allemands se retirent sur Wloszcowa et Andreiff. Les Autrichiens, repoussés au sud-est de Kielce, ne maintiennent plus que léurs positions au nord de Sandomir. Sur la San inférieure, des engagements favorables aux Russes ont eu lieu à Rozwadow et à Nislco. Les Russes continuent à traverser le fleuve. L'état-major du quartier-général allemand a été transféré à Czenstochowa, près de la frontière de la Silésie. TERRAIN REGAGNE. PARIS, 3 novembre.—Communiqué officiel de 23 heures:— Les seules informations reçues ce soir ont trait à la région au nord-est de Vailly, où nous avons contre-attaqué et repris la ferme de Metz ; et à la région de Four de Paris-Saint-Hubert (dans l'Argonne), où une attaque allemande a été repoussée, et où, de même, nous avons gagçé du terrain. LA BATAILLE D'YPRES. L'ECLUSE, 3 novembre.—La bataille de l'Yser est gagnée par les Alliés, mais l'effort allemand se porte maintenant sur la région d'Ypres. L'ennemi a essayé de prendre la ville 4'assaut, mais il a échoué. Son infanterie a été repoussée vers l'est, et son artillerie, après avoir reculé, a entrepris maintenant un bombardement à longue portée, mais son tir est mal réglé et les obus tombent devant la ville. La ville est partiellement évacuée. Les avant-postes des Allemands et des Alliés sont à portée de voix. On peut se parler de tranchée à tranchée. Les cadavres d'Allemands ne se comptent pas. Nos ambulanciers ont ramené des centaines de blessés à l'arrière, parmi lesquels beaucoup de jeunes gens de seise et de dix-sept ans. D'après des reconnaissances effectuées par les aviateurs belges, les Allemands auraient transporté leur quartier-général de Thielt à Gand. Ils continuent à se concentrer à Zee-brugge, et à fortifier la ligne Zeebrugge-Anvers. On dit qu'ils ne délivrent plus de passe-ports pour quitter la Belgique, même aux sujets neutres. De violents combats ont toujours lieu dans la région boisée comprise entre Ypres et Roulers. Le mouvement des Alliés est appuyé par des trains cuirassés envoyés d'Ypres. "NOTRE SITUATION EST BONNE," DIT LE GENERAL JOFFRE. PARIS, 4 novembre.—On annonce officiellement que le général Joffre a envoyé le télégramme suivant au grand-duc Nicolas:— "J'ai reçu avec grand plaisir toutes les nouvelles de la marche victorieuse de l'armée russe au cours de la dernière quinzaine, et de la nouvelle avance qui a 'été effectuée, près de la frontière allemande. Je desire adresser à Votre Altesse imperiale mes plus cordiales félicitations. " De notre côté, nous avons arrêté les diverses attaques des Allemands, et par une action énergique et persistante, nous cherchons à détruire les forces de l'ennemi qui nous sont opposées. "Notre situation est bonne, et nos efforts combinés conduiront bientôt, je l'espère, au succès final. ' '—:Ex change. — La Grèce ayaût annoncé son intention d'occuper l'Epire, la France lui a répondu qu'elle n'y faisait au-cune objection, la Russie a déclaré accepter solidairement les décisions de la Grande-Bretagne et de la France. L'Allemagne et l'Autriche acceptent les assurances de la Grèce, et l'Italie de son côté et en réponse a la Grèce, occupe Valona. IMPORTANTE DECISION. LA REUNION DES CHAMBRES BELGES REMISE. (Correspondance de la " Metropole.") LE HAVRE, 4 novembre (par dépêche).—Le conseil des ministres, réuni aujourd'hui sous la présidence de M. de Broqueville, ministre de la guerre et chef de cabinet, a décidé de ne pas réunir la Chambre et le Sénat au Havre le 10 novembre, comme il avait été annoncé. Aucune décision formelle n'a encore été prise au sujet de l'ouverture de la prochaine session du Parlement belge. RAID ALLEMAND SUR YARMOUTH. LA NAUFRAGE DU D5. LONDRES, 3 novembre.—Le secrétaire de l'Amirauté publie le communiqué suivant:— .Ce matin tôt une escadre ennemie tira sur F '' Halcyon," canonnière garde-côte occupée à surveiller, et lui blessa un homme d'équipage. L' "Halcyon " ayant signalé la présence de ces navires, différents mouvements navals furent effectués, dont le résultat fut qu'ils s'enfuirent rapidement et, quoiqu'ils furent suivis par les croiseurs légèrs, ceux-ci ne purent entrer en action avant le crépuscule. Le navire allemand formant l'arrière-garde, en se retirant, lança un certain nombre de mines, et le sous-marin D5 fut coulé en touchant un de. ces engins. Deux officiers et deux hommes qui se trouvaient sur le pont du 90us-marin navigant en surface, furent sauvés. 11 ne s'est rien passé d'autre pendant la journée dans nos eaux territoriales, sauf que la flotille de canonnières a été à même d'appuyer l'aile gauche belge. Le bombardement d'Akaba a déjà été signalé. NOUVEAUX DETAILS. Il appert de bruits circulant à Douvres et à Dunkerque que quatre cuirassés et quatre croiseurs allemands avaient quitté Kiel mardi matin. , Leur objectif est peu clair. Ils n'essayèrent pas sérieusement de bombarder la côte anglaise de l'Est, encore que quelques-uns de-leurs obus tombèrent presque sur la plage de Yarmouth, et la pose de mines n'exige pas un tel déplacement de forces. Toujours est-il qu'à l'aube une flotille de chalutiers péchant à 8 milles au nord-est de Lowestoft aperçut à l'aube des navires de guerre navigant à feux éteints et sans pavillons. Ils les tinrent d'abord pour des cuirasses anglais. Mais ils furent bientôt détrompés et prirent la fuite en abandonnant leurs chaluts, sans être attaques. Vers 10 heures, cependant, entre Lowestoft et Yarmouth, une autre flotille fit la même rencontre, qui fut moins heureuse. Le chalutier " Fraternal " fut coulé par une mine, assez lentement cependant pour que d'autres bateaux de pêche purent sauver son équipage; le " Copious " coula très vite et son équipage de neuf hommes se noya. Quelques minutes plus tard, le D5 arriva, poursuivant l'ennemi. Le chalutier " Homeland " lui signala qu'un des navires allemands avait jeté des mines, mais le sous-marin ne put les éviter en allant porter cet avertissement à d'autres submersibles, et sombra à son tour. L' " Halcyon " qui donna l'alarme, fut également pris de court, son équipage ne se doutant guère de rencontrer l'ennemi si près de la côte anglaise. On lui tira immédiatement dessus. Les Allemands déchargèrent une centaine de coups, mais ils tiraient très mal. Seuls la passerelle et un des mâts portant les antennes de T.S.F. furent touchés. Une escadre anglaise poursuivit alors les Allemands, mais elle ne put les joindre qu'à la fin dU jour, et ils s'echappèrent à là faveur de l'obscurité. Le sous-marin D5, construit en 1911 et jaugeant 550 tonnes, avait un équipage de 15 hommes, et était commandé par le lieutenant Godfrey Herbert. HUIT PRINCES ALLEMANDS SERAIENT MORTS. AMSTERDAM, 3 novembre.—Suivant les journaux de Berlin huit membres de la famille impériale allemande seraient morts sur le champ de bataille. Ce sont: le prince Max de Hesse, neveu de l'empereur, trois princes de Lippe, un prince de Waldeck, un prince de Reuss, et deux princes de Meiningen. Six d'entr'eux étaient âgés de dix-huit à vingt-deux ans.—Reuter. L'AUTRICHE DEMANDERAIT LA PAIX? LONDRES, 4 novembre.—Le correspondant à Pétrograde du " Daily Call," le nouveau journal illustré de Londres, annonce que le gouvernement russe est informé de ce que l'Autriche serait très hereuse de retirer son épingle du jeu, à condition de pouvoir traiter directement avec la Russie, sous l'approbation de la Grande-Bretagne et de la France. — La presse allemande constate les pertes énormes eii officiers faites paT l'armée allemande. Un décret de l'Empereur permet à tous ceux qui ont reçu une éducation supérieure de devenir officiers, après trois mois de service. — Les socialistes suisses ont demandé au président de la Fédération d'émouvoir les nations neutres à intervenir entre les belligérants. — M. Max, bourgmestre de Bruxelles, a été transféré par les Allemands dans une ville de Silésie, située à 70 kilomètres de Breslau. — Le Japon a fait savoir à la Turquie qu'en cas de guerre russo-turque, il participera aux opérations de concert avec la Russie. — Le Tsar, accompagné au ministre de la guerre, a quitté Tsarkoé-Selo mardi après-midi, vingtième anniversaire de son accession au trône, se.rendant sur le front BOMBARDEMENT DES DARDANNELLES. GRAVES DEGATS. LONDRES, 3 novembre.—Le secrétaire de l'Amirauté publie la communication suivante:—Une escadre anglo-française a bombardé à grande distance les forts des Dard&nnelles le 3 novembre à l'aube. Les forts répliquèrent, mais aucun navire ne fut atteint, et les Alliés ne souffrirent aucune perte, un seul projectile seulement tombant le long d'un bord. Le dommage matériel effectué ' aux forts ne peut être estimé, mais une grande explosion, accompagnée de nuages denses de fumée noire, fut visible du fort de Holles. SEPTANTE OBUS. ATHENES, 3 novembre.—Le bombardement des Dardannelles ce matin dura d'abord quinze minutes. Il fut ensuite interrompu, mais reprit plus tard et se prolongea jusqu'à dix heures. Le bombardement fut effectué principalement par l'escadre anglais, qui lança septante obus. LA TURQUIE ET L'EGYPTE. LONDRES, 4 novembre.—Un télégramme expédié lundi dernier d'Alexandrie annonce que sur la frontière Turco-Egyptienne se trouve concentré un corps de chameaux au nombre de 1000 environ. Dans l'état-major il y a dix officiers allemands; neuf officiers allemands, accompagnés de sous-officiers et de marins ont déposé des mines d'observation dans le port d'Alexandretta. L'objet de l'attaque semble être Ismailia du côté ouest du canal de Suez à soixante kilomètres de Port Said. L'EGYPTE FIDELE. ROME, 3 novembre.—Le " Giornale d'Italia " publie une interview de Hussein Pacha, premier ministre et régent d'Egypte, dans laquelle il a déclaré que les Egyptiens comprenaient très bien que leur intérêt était la préservation de la paix et de la tranquillité de l'Egypte. Hussein Pacha ajouta que ce serait offenser les officiers que de douter de leur loyauté, car plusieurs d'entr'eux s'étaient engagés dans l'armée anglaise. LES ETRANGERS RETENUS EN TURQUIE, SOFIA, 2 novembre.—Le ton de la presse turque est devenue extrêmement belliqueux. Le " Tanin " parle de la revanche prochaine des opprimés, et dit que l'heure du salut approché. Le Gouverneur de Pera annonce qu'aucun sujet étranger ne pourra quitter la Turquie sans s'être mis- en règle avec le trésor. Cette mesure s'applique spécialement aux sujets des puissances de la Triple Entente, dont un grand nombre comptaient partir la nuit passée.—Reuter. INVASION DE L'ASIE MINEURE. PETROGRADE, 4 novembre.—On annonce officiellement que le quartier-général de l'armée du Caucase rapporte ce qui suit :— Nos troupes ont passé la frontière et ont refoulé les avant-gardes turques. Après quelques combats elles ont capturé Zirvine, Kara Kilissé, Pas-sinska, Akty, Butak, Korun, Myssoun et Arzar. Les Tutcs se sont retirés avec pertes, abandonnant leurs morts. Kara Kilissé, ou Kilissa, est à 30 kilomètres à vol d'oiseau de la frontière russe. Elle se trouve au nord du lac Van, et à l'est d'Erzeroum.— Reuter. L'AMBASSADEUR S'EN VA. LONDRES, 4 novembre.—L'ambassadeur de Turquie à Londres a eu une longue entrevue avec Sir Edward Grey, et a reçu ses passeports. L'AVANCE RUSSE. CAPTURE DE CANONS ET DE NOMBREUX PRISONNIERS. PETROGRADE, 3 novembre.—L'état-major du général-en-chef a publié le communiqué suivant :— Sur le front de la Prusse orientale les Allemands se sont mis partout sur la défensive. Nos troupes ont avancé dans certains districts en ont capturé deux canons, un projecteur électrique, et des prisonniers. Au delà de la Vistule, dans la région au nord-ouest de la rivière Pilitza, nos troupes avançant sans engagements considérables ont occupé Schadek, Lask, et Rosprza. Plus loin au sud-est de Kielce, les Autrichiens ont tenté une résistance très obstinée, et perdirent trois canons, cinq mitrailleuses, et 1500 prisonniers. Us ne tiennent plus leurs positions que sur le cours inférieur de la rivière Opatowk. Sur le cours inférieur de la San, nos troupes continuent à traverser vers la rive gauche de la rivière, et ont pris le village de Malcen et une partie d'une position fortifiée vers le nord de Rozwadow, capturant deux canons et des mitrailleuses. Dans la région de Nisko une bataille déses-perée se poursuit. Nous y avons fait 250 prisonniers. Sur le reste du front il n'y a pas de modifications essentielles à rapporter. — Les Japonais ont commencé l'assaut du fort Iltis, le plus puissant de ceux qui défendent Tsingtao. Le bombardement l'a presque détruit et continue toujours. Les Allemands ont coulé la cale flottante, et le croiseur autrichien " Kei-zerin Elisabeth," que se trouvaient dans le port. LA REDDITION D ANVERS. LE TRAITE DE CONTICH. (Correspondance de la " Metropole.") ANVERS, 1er novembre (par courrier, via Roosendael).—Je suis à même de publier un récit circonstancié de la reddition d'Anvers et un résumé du traité de reddition signé à Contich :— Après avoir siégé toute la nuit de jeudi à vendredi et croyant que le gros de l'armée avait terminé sa retraite "puisque" les ponts de bateaux avaient sauté à 6 heures du matin, le comité des notables chercha vainement la retraite du général Déguisé, gouverneur de la forteresse. Celui-ci était dans le fort Ste Marie, chose que l'on ignorait. Après de longues hésitations il fut décidé d'envoyer une délégation de parlementaires au quartier-général allemand. Elle agit de son propre mouvement et ne crut pas devoir attendre plus longtemps, bien qu'il soit certain que douze heures de plus auraient pu sans doute ^faciliter la retraite de notre armée. Cette délégation partit à 8 h. en auto dans la direction de Bercnem-Vieux-Dieu. Elle comprenait MM. Franck, Devos, Ryckmans et le consul-général d'Espagne et était accompagnée de deux agents cyclistes. A Berchem, elle ne put .continuer tant le bombardement de oe faubourg était intense. L'auto fila donc par la porte de Wilryck, dans la direction de Contich. Les parlementaires durent enlever eux-mêmes les fils de fer barbelés qui barraient la route. Arrivés à Contich, les Allemands leur bandèrent les yeux, remplacèrent le chauffeur par un chauffeur allemand et les agents cyclistes par deux soldats qui montèrent sur le marchepied.Après une demi-heure de trajet, l'auto arriva à Malines, auprès d'un général allemand qui ne( voulait rien entendre. La délégation obtint qu'on l'envoyât au grand quartier-général. Celui-ci se trouvait à Thieldonck. Ce fut le consul-général d'Espagne, qui fit les " présentations." Quand les délégués affirmèrent sur la foi du serment que le bombardement était inutile puisque la ville était vide, on ne voulut pas les croire.. On craignait manifestement un piège d'autant plus que la délégation n'avait pas rencontré le parlementaire allemand envoyé à Anvers. Celui-ci était entré en ville par Berchem. Ceux qui l'ont vu disent que son étonnement était certes mêlé d'une grande part de crainte tant le silence de la ville était effrayant. Revolver au poing, il questionna chaussée de Malines M. Georlette, consul du Brésil, et demanda notamment si nos soldats n'étaient pas cachés dans les caves et dans les maisons. A l'hôtel de ville on s'étonna qu'il n'eût pas rencontré la mission anversoise. Il s'en fut chez le gouverneur, M. le baron Gaston van de Werve, et le questionna au sujet des dispositions de notre armée. Le gouverneur, lui, déclara ne pouvoir donner aucune indication à ce sujet. Enfin, le parlementaire allemand revint à Contich, où les conditions d'un traité furent débattues. Le général commandant l'armée assiégeante hésita longtemps, disant que des civils n'avaient pas qualité pour traiter; que c'était là, dans l'histoire militaire, un fait sans précédent, que la mission devait obtenir au préalable la reddition ou le silence des forts avant minuit, etc. Comme il commençait à se faire tard, la commission obtint que la visite des forts se continuerait jusqu'au samedi à midi, ce qui fut accordé. Successivement, les forts se firent sauter, nous assure-t-on, mais nous n'avons pas de détails sur ce que firent chacun des commandants des forts et ouvrages. Nous • devons donc sur oe chapitre observer la plus grande réserve. Nous déclarons du reste, rapporter tout ceci, d'après une personne digne de loi mais qui ne fait que nous dire ce qu'on lui a raconté. Cela sera l'affaire du conseil de guerre de rétablir les faits plus tard dans leur pleine exactitude.Quoi qu'il en soit, nous avons lieu de croire que la généralité des ouvrages de fortifications gui tombèrent entre les .mains des Allemands etaient détruits et les pièces mises hors d'usage. Le traité qui fut signé à Contich porte dans ses grandes lignes que les propriétés privées seront respectées; que, vu l'absent»de la popu-lation, les portes des maisons resteraient fermées et que les fenêtres ne devraient pas être éclairées ; que les civils seraient respectés, c'est-à-dire que les gardes-civiques ne seraient pas faits prisonniers, non plus que les jeunes gens en âge de mihce, a condition qu'ils ne tentent pas de s'enrôler dans l'armée Txilge ; que la police serait faite par des Belges portant le brassard national: que le drapeau allemand flotterait sur l'hôtel de ville et sur, la cathédrale; que les prêtres ne seraient pas molestés et que les offioes, sonneries de cloches auraient lieu comme d'habitude ; que les cabarets' fermeraient à 9 h. et ne débiteraient pas d alcool; que toutes les armes, même les revolvers des agents de police, seraient remises; que la ville pourvoirait à la subsistance de l'armée d occupation et paierait un mark par soldat, 2 mark par sous-officier, 8 mark par officier! unaque homme a droit à 5 cigares et a du vin mais il paraît que depuis peu les soldats se contentent de biere. Tel est le traité de Contich. Nous laissons chacun libre d en apprécier la valeur. L'après-midi même du vendredi les Allemands entrèrent en ville, marquant par leur attitude qu ils n etaient pas rassurés du tout. Ce fut en effet, le canon du fusil en avant et prêts à faire feu qu ils s'avancèrent, mettant aussitôt des canons a tous les carrefours et répétant le jeu du cortège de la "Juive," dans lequel ils excellent, pour faire croire qu'ils ont de nombreuses troupes. Ils tentèrent aussitôt de jeter un pont de bateaux sur le fleuve, mais ce pont se rompit a plusieurs reprises. Pendant ce temps leur artillerie placée sur : le quai et les promenoirs bombardait la rive gauche et notamment le vieux fort de la Tête de Flandre et le Yacht Club. Le soir, le gouverneur, baron van de Werve, était prié de se constituer prisonnier, place de la Commune "entre les deux jardinets." Il trouva la un général qui, ignorant le traité de Contich, arrêta le gouverneur et le pria d'aller loger a • . . 1 hôtel Wagner. Le baron van de Werve obtint toutefois de rentrer chez lui, où les autres otages furent envoyés. C'étaient le : P. De Bruyn, des jésuites, les sénateurs Van Peborgh, Leclef, Van der Molen, le commandant behepens, des pompiers, et M. Cupérus. Le lendemain les otages étaient mis en liberté. * * * Ce jour là, samedi donc, à 6 heures du matin le général Werbrouck se présentait en parlementaire à la rive gauche. Conduit à l'hôtel de ville il y apprenait la signature du traité et signait oelui-ci pour confirmation. Enfin, peu après, le général Déguisé avec le général Maes et le commandant Mamet -se constituaient prisonniers au fort Ste.-Marie. — La crise ministérielle s'est dénouée en Italie. Le baron Sonnino prend le portefeuille des affaires étrangères, et M. Carcano celui des 1 finances. Les autres ministres restent à leur ! poste» — Le roi Georges, accompagné d'une petite ; suite, s'est rendu hier à la plaine de Salisbury, < où il a inspecté les troupes du premier contingent ] canadien. ' DERNIERE HEURE. L'AVANCE TRIOMPHALE DES RUSSES. PETROGHADE, 4 novembre.—Communiqué Dfficiel de Fétatr-major du général-en-chef :— L'ennemi a été repoussé à Biala et à Lyck. Nos troupes ont capturé Bakalarjevo, où ils ant trouvé des armes et des munitions ainsi qu'une compagnie avec ses armes en faisceaux. Les Allemands ont également été repoussés de PrzedboTso. Les Autrichiens ont été refoulés au-delà de Kielce qui a été occupé et où nous avons fait 300 prisonniers et pris un grand nombre de mitrailleuses. Le même jour, sur le front Kielce-San-iomirz, nous avons remporté un succès décisif. L'ennemi s'est retiré en hâte, et nous avons occupé Sandomirz. Dans la région au sud de Kieloe nous avotns fait pendant le semaine dernière 15,000 prisonniers dont 200 officiers ; nous avons capturé plusieurs douzaines de canons et de mitrailleuses.LE BOMBARDEMENT DES DARDANELLES ROME, 4 novembre.—TJn télégramme de Salo-Qique dit que le bombardement des Dardanelles par la flotte anglo-française continue de la façon la plus efficace, tandis que la réplique des forts turcs ne cause aucun dégât, les navires de guerre se trouvant hors de portée des canons turcs. • Dans la mer Egée, on attend avec anxiété la résultat de la lutte.—Reuter. LES BELGES A LONDRES. Sa grandeur Mgr. De Wachter, vicaire-général de Son Eminence le cardinal Mercier, primat de Belgique, recevra dans les salons du Cercle International Catholique, à l'hôtel Salisbury, Salisbury-square, Fleet-street, le jeudi, 5 novembre, 1914, à 8 heures du soir. Son Eminence le cardinal archevêque de Westminster a consenti d'honorer la réunion de sa présence. Les dames et les messieurs sont cordialement invités. (Toilette de ville.) * * * Mlle. Adelaide Parker organise vendredi soir à 8 heures, au Central Hall, à Westminster, et sous le patronage de Son Excellence le ministre de Belgique, un concert au profit du fonds de secours belge. Mlle. Parker s'est assurée la collaboration de Mlles. Marie Brema, Gwendoline Gower, soprano, et Edith Scruby, harpiste ; de MM. Eric Stroan, ténor, Ernest Bertram, basse, Lionel Tertis, violoniste, et Gabriel Gordon Cleather. L' " Iron and Steel Institute " met à la libre disposition des ingénieurs et métallurgistes belges st français la bibliothèque et le salon de lecture de ses bureaux, 22, Victoria-street, Westminster, S.W., ouverts tous les jours de 10 à 5 heures, hormis le samedi et le dimanche. * » * Afin de mettre en relations directes les membres des familles belges séparés du fait de la guerre, 1' " Union Franco-Belge," établie à balais, engage les réfugiés en Angleterre, de lui adresser, sans retard, tous renseignements les concernant, en indiquant lisiblement leur nom, prénoms, profession, adresse au moment de l'émigration, et leur adresse actuelle. Ecrire à M A.. Robbe, directeur de 1' " Union Franco-Belge " boulevard International 3, Calais (France), et joindre à la lettre un coupon-réponse de 25 centimes. Cette œuvre est purement philantropique et ne comporte aucun autre frais. c APPRENEZ L'ANGLAIS car plus tard il vous sera util# en Belgique. Le meilleur moyen c'est de lire le STANDARD qui contient la MÉTROPOLE. ^ ^ LE LIVRE D'ADRESSES DES EXILÉS. 9 pence la ligne.—Joindre le montant anz ordres, 8.v.p. DE NAEYER, PHILIBERT, dem. nouv. de sa femme Henriette Coolens, ea mère Louise jLaurvssena ït sa sœur Maria de Naeyer et de son mari et eniant£>— roste^ restante, Isottingham. T A N-b SENS, GEORGES, Mme. demande nouvelles mari ambulancier armée belge.—Ecrire" rue Brederode, 12, Amsterdam. T A FAMILLE Ch. Cnoops serait très recon- A-J rainante à ceux qui pourraient donner des nouvelles le leur fils llene, brigadier volontaire venait du fort 5 redoute 9, Edeghem.—22, Alwyne Mansion, Wimbledon, pics Londres. MADAME DEMANET, d'Anvers, recherche son chauffeur Géorgie Georgola, avant trouvé pour lui aonne place dans famille anglaise.—Prière d'écrire de suite. 79, Church-road, Hove, Brigliton. V^N BOECKEL, JEAN, actuellement Amster- <Lim, ruo Brederode, , 12. demande nouvelles mère et sœura habitant Bruges. 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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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