La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1166 0
20 October 1918
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 20 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mk6542kd0m/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Tht Newipaptr for Belglans LA MÉTROPOLE ONE PENNY DIX CENTIMES Rlnp. VIJF CENT ffir". DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Burem: 43, Cktneery Laae, W.C.2 — Telephoaa : Holbarn 212. (3 mole f shi 6 mois 17 «b, l [an 3a ah, 125"* ANNEE DIMANCHE 20o|ET LUNDI 21 OCTOBRE 1918 Rifistmrmà mI tfi Cf. F. O. m M Mêwtpaptr. No. 293-4 1 x. Q-TRi« AljffPB I Nouveaux succès en France ■ Gand et Tournai menacés I L'empire des Habsbourg s'effondre ... An ^«,^1 llT^oK^in o\r o rvrrvrfrPQÇf^ bamedi midi. i situation générale a peu changé au point ,e qui intéresse le plus directement les B, c'est-à-dire au point de vue die la délice de villes importantes. Nous tenons ikerberghe, et, avançant directement le de la côte, nous sommes devant Zee-» oit les Allemands continuaient encore après-midi à effectuer des destructions et issus de laquelle les aviateurs britanni-furent accueillis par un feu très nourri, pendant le chemin de fer Bruges-Zeebrug-vest plus utilisable pour les Allemands, ne disposent plus pour leur retraite la route que suit le canal Léopold, par [wegfee, Oostkerke et Moerkerke. Ils ne eut donc avoir laissé sur le petit bout de Jteo ùils défendent encore, à Zeebrugge, stet Knocke, que des effectifs très faibles, iblement quelques détachements du gé-Aux dernières nouvelles dont nous dispo-les Alliés occupent les maisons de Bru-situées à l'ouest du canal maritime et du il Bruges-Gand, mais on ne peut pas en-dire qu'ils ont libéré la ville. i tâche principale dans la journée de ven-lipour notre armée a été d'occuper en for-'immerise territoire compris entre l'Yser, (te et Je canal maritime. Au sud de ce I, sur la ligne Ostende-Oudenburg-Ettel-n-Jabbeke-Varssenaere et plus à l'est le [de la route Bruges-Courtrai, nos troupes rencontré une forte résistance, surtout l'est entre Oostcamp et Ringebeek, où : se heurtèrent à une position bien défen-,toute hérissée de mitrailleuses et couver-ir d'épais barbelés. rs la fin du jour, cependant, nos soldats sirent à forcer le canal Ostende-Bruges sud-ouest de Bruges et avancèrent rapide-it vers le nord. Ils donnèrent bientôt la nànos détachements établis le long de la de sorte que dans la 9odrée un front con-le était établi au-delà de la route Blanken-ghe-Bruges, parallèlement au chemin die Bruges-Zeebrugge. L'occupation de toute côte jusqu'à la frontière hollandaise sui-maintenant, espère-t-on, d'autant plus idement que le canal maritime ne peut mquer d'être bientôt forcé à son tour. ?ar contre, une situation du plus haut in-ft se développe entre Bruges et Courtrai. innée franco-belge a brisé la résistance en-nieà l'est d'Oostcamp, entre Wynghene et ieit et à l'est d'Oostroosebeke. Vendredi jr, les Français avaient dépassé Thielt de s de trois kilomètres sur la route d'Aeltre M'est de Marialoop ils avançaient dans la (ction die Dentei^ghem et de Deynze. Parlement les Anglo-Belges continuent à nfiltner dans lia vallée de la Lys au nord-est tarlebeke et malgré les conditions déplora-8qui doivent régner à cette époque de l'an-tsur les bords marécageux de cette rivière, "M dépassé Oyghem. Cela signifie que la lne commence à prononcer un vaste saillant tre Bruges et Courtrai, saillant qui s'avance Mement vers Gand. Il faut évidemment "tendre à une forte résistance sur le canal !a Lys entre Deynze et Eecloo. Cela n'em-wpas que Gand soit dès à présent mena-■ C est là un résultat considérable dont l'im-Hance est trop évidente pour que nous y Sl5fon s longuement. L'Université von sang peut fermer ses portes ! L occupation de Roubaix et de Tourcoing !* 'armée Pluimer ne laisse à l'ennemi June seule ligne de retraite : celle de Tour-et cette noble ville belge peut, à son ÎJri être considérée comme menacée. Sa •wance n'est pas éloignée. D'autre part, lïanee de sept à huit kilomètres réalisée * 'es Britanniques à l'est de Douai compte à enflanquier Valienciennes. La bou-^ comprise enre l'Escaut et la Sensée jus-'1 la route Douai-Denain est presque com-"ment évacuée. A Marquette, les Alliés pont qu'à sept kilomètres de Denaiira, qui '. Menacé tout, aussi étroitement du sud à J-Saint-Amand. La retraite allemande le 8 de l'Escaut est en vo.ie d'achèvement. ! 1ue ''es Allemands reculent ainsi °diquement entre la mer et la Sensée, : arrr|ees alliées continuent à exercer une |.j-Creuse pression de l'ouest à l'est dans la ^IOn générale du Canal Oise-Sambre. ^" manœuvre n'a donné, jusqu'ici, que «rcfUfU'tatS teetiques, parce que l'ennemi, L6 ' n'a Pas rompu le combat, mais u,5 °PP°se au contraire urne vive résistance ji fu'' sans aucun doute, de protéger l'éva-Q,f'n de son, matériel. te 'ProSrés considérables ont néanmoins ,çom™pH's sur tout le front. Les Alliés ,Wa\.etab1is sur la ligne Bazuil-Ribeauivil-^'Snv, eapur^unt 1.200 prisonniers et L,":ln' une avance de -trois à quatre kilo- i -J -- L O cinq kilomètres sur un terrain extrêmement favorablement à la défensive et puissamment fortifié. La grande forêt d'Audigny a été conquise et le canal a été atteint à Hannappes, Verly et Nozal, à trois kilomètres seulement de Geusei Ce succès a forcé les Allemands à se retirer dans l'angle Oise-Serre. L'ennemi a reculé de neuf kilomètres au nord de la rivière sur la ligne Féry-Surfontaine-Nouvron-Ca-tillon et son mouvement de retraite continue dans la direction de Guise et de Vervins. Dix villages ont été libérés et quinze cents prisonniers comptés. L'armée Gouraud a également fait des progrès intéressants. Elle a traversé l'Aisne des deux côtés de Vouziers et s'est établie sur les côtés de la rive orientale sur un front de cinq kilomètres. Plus à l'est les Franco-Américains, dievant une très forte résistance, avancent entre Olizy et Grandpré, dans la partie boisée du défilé nord de l'Argonne. Les Britanniques appuyés par des Américains, ont poursuivi leur offensive entre Le Cateau et Bohain. Ils capturèrent les villages de Wassigny et de Ribeauville et sont entrés dans Bazeul et firent 1.200 prisonniers ce qui porte à plus de 5.000 ceux capturés depuis jeudi.Sur la frontière serbo-bulgare, les Alliés ne sont plus qu'à 80 kilomètres du Danube. La pacification de la Bulgarie se poursuit rapidement. Les troupes allemandes avant de quitter le pays se livrent au pillage et font beaucoup de dégâts. L'Autriche s'effondre de plus en plus. Le gouvernement germano-magyar, incapable de résister à la poussée nationaliste des peuples qu'il opprime, a dû se résoudre à prendre des mesures et l'empereur, dans le meilleur style de Joseph II vient de publier un rescrit adressé à ses "peuples loyaux" et annonçant que conformément à leur volonté, l'Autriche deviendra un état fédéral dans lequel chaque race formera un état national autonome. Cette solution ne préjugerait pas de la formation d'un état polonais. Trieste et son territoire recevront une "position spéciale". Le gouvernement a été chargé de préparer immédiatement tout pour cette reconstruction. En atendant, les institutions existantes doivent subsister "pour sauvegarder les intérêts généraux de pays". A la suite de cette décision, Burian a naturellement donné sa démission. Il est évident que les peuples opprimés ne se laisseront pas leurrer par de telles promesses, arrachées à d'absolutisme autrichien par les victoires des Alliés. La Hongrie le comprend si bien que sous la direction du comte Karolye elle se prépare, elle-même aussi, à se séparer de Vienne. Les jours de l'empire des Habsbourgs sont comptés. ♦ Le général Werbrcuck Urne agence officieuse belge nous annonce que le général-major belge Wer-brouck, in'tenné en Hollainide, a transmis au haut commandement de l'armée belge les félicitations et lia vive admiration des Belges séjournant à Zwole (Hollande), pour les brillants succèsi remportés par les troupes du roi Albert. ♦ La note à payer Une esltimation publiée par le Daily Mail : Une somme préliminaire de dépense de 600 millions sera nécessaire pour l'agriculture. Il faudra environ 50.000 chevaux. Le matériel enlevé des usines est évalué à 362 millions 500.000 francs. Destruction d'ouvrages d'art, 455 millions.Salaires et profiter perdus, 80 milliards-. Il fau'ti 250.000 tonnes de zinc, 60.000 tonnes die minerai d'e plomb, 40.000 tonnes de cuivre, 17.000 balles de cotom, plus de 300 millions de francs de bois et pour 26 milllions de francs de bois d'étan-çcunnnage.+ La France et l'Australie dans l'après-guerre Le commerce de l'Allemagne avec l'Australie, si important avant la guerre et qui était appelé à un développement plus grand encore, subit un arrêt qui pourra lui devenir fatal. Cet arrêt va être mis à profit par la France, qui va, 'la paix une fois signée, supplanter l'Allemagne dans oe pays. Une interview de M. Mathieu, membre de la mission française en Australie, permet d'espérer un accroissement considérable des exportations et des importa- finnp iirûf» rnitrt' En Argentine Mettons fin au scandale Sous le titre de "Grande victoire belge... en Argentine", la Métropole du1 24 mai a fait connaître les mesures — un peu (tardive, il es(t vraii — prises par unie importante société belge établie à Bue-nos-Ayres en vue de se séparer définitivement des Allemands, qui comptaient bieni n'en sortir que d'unie façotn momentanée.La colonie belge et les Alliés cint poussé uin soupir de soulagement en voyant ^nfin expulser leis Hirsch et les Oster de la Société de Minoteries et d'Elévateurs à grains. , Mais la1 besogne d'épuration n'eslt pas terminé'e et il y a d'autres victoires, plus importantes, ,à remporter. Ce que tous Les Belges d'Argentine réclament impérieusement, c'est l'inscription sur la liste nofce de la Maison E. A. 1 Bunge et J. Born. Sesi dirigeants, les Herren Hirsch et Oster, en ont fait le centre de l'influence allemande dans l'Amérique du Sud; partout et en tout ils contrecarrent l'action des Alliés. Il faut que cela finisse et que lé gouvernement belge prenne enfin contre cette maison les mesures adoptées depuis bien longtemps ipar les gouvernements britanniques, français et américain. Lesi résolutions de la Conférence économique de Paris ne doivent pas feslter lettre morte pour nous. "Les Alliés interdiront à leurs nationaux et à toute personne résidant sur leurs territoires tout commerce avec 1, 2, 3 les personnes, maisons de commerce eti socitétés dont les affaires sont contrôlées en tout ou en partie par des sujets ennemis, ou soumises à l'influence de l'ennemi et qui seront inscrites sur une liste spéciale." C'est dair et net. Si les intéressés belges de la maison Buinge et Born n'omit pas su ou n'ont pas voulu se débarrasser de leurs Boches, -tiant pis pour eux; mails le bon renom de lia Belgique exige que l'an, cloue au pilori ceux qui la compromettent par leurs agissements. Il ne faut pas que nos industries, dont la prospérité future dépendra de nos traités de commerce, risquent de pâltir parce que quelques gros commerçants anver-soi's cint cru nécessaire de donner une piètre idée de leur patriotisme à nos alliés. Il faut que Ceux-ci sachent que le patriotisme des Belges1 du terroir est d'une autre trempe que celui de ces genis-llà.Dieu merci, nos héros de l'Yser et nos martyrs de Belgique l'ont assez prouvé ! Le peuple belge \out entier a montré, montre et saura montrer sa réprobation pour ceux qui n'oint pas fait maison nette pendant la guerre. Le peuple ;a rendu son verdict : les Bunge et Born sont condamnés; il n'attend plus que le prononcé du jugement-♦Bon voyage ! Et ne revenez plus Les banques boches de Bruxelles déménagent.Ainsi disparaissent des pays alliés les organismes de drainage de l'argent étranger dtestiiné à combler le trou1 que faisait dans rencaisse allemande l'octroi de crédits sur crédits. Nous espérons que les financiers internationaux qui ont contribué à l'établissement de la Deutsche Baink et de la Dresdner Bank à Bruxelles ne recommencer on! t pas impunément ce petiit jeu1. La "Diskon,tb" établie à Anvers ne tardera pas à suivre. Ainsi disparaîtront à jamais de Belgique les "trois D", agents de l'impérialiilsme, du militarisme et H11 nanioermanime hoche's. La hat&illÊ dës FUn^r<>s DANS OSTENDE LIBERE Les mesures du gouvernement belge Communiqué belge Le Havre, 18 octobre. — Communiqué officiel du grand quartier général : Ce matin, à l'aurore, nos troupes en coopération avec les troupes françaises reprirent leur avance. Au nord les divisions belges atteignirent la ligne générale Ostendè-Oudenburg-Ettelghem-Varssenaere-St-André - St-Michel. Dans lia direction de l'est elles rencontrèrent une forte résistance. Après un combat acharné elles atteignirent les confins à l'est d'Oost-camp et de Rieubeek où elles se trouvèrent devant une position hérissée de mitrailleuses et couverte de réseaux de fils barbelés. Sur leur droite les divisions françaises prirent Hoolthoek et progressèrent dans la direction de Marialoop. eVrs le sud les divisions belges s'emparèrent de Oostroosebeke. Vers la fin du jour et après un combat des plus violents poussant en avant jusqu'à un point situé à 1 kilomètre et demi de cette localité. Près de 200 prisonniers ont été pris depuis hier. Dans sa marche vers Bruges notre division de cavalerie captura 304 prisonniers, 2 canons, 2 wagons de munitions d'artillerie 7 mitrailleuses ainsi que des wagons de munitions complets, avec leurs attelages. Communiqué de l'armée des Flandres La situation dans la région de Lille Le Havre, 18 octobre. — Communiqué officiel du grand quartier général : La journée a été marquée par une résistance acharnée de l'ennemi sur la ligne Bruges-Oostcamp - Wynghene-Thielt-Oostroosebeke. Nous parvînmes néanmoins à briser cette résistance à l'est d'Oostcamp entre Wynghene et Thielt et à l'est d'Oostroosebeke. A l'ouest de Bruges l'armée belge fit une avance considérable et traversa, en plusieurs endroits, le canal Bruges-Ostende, en s'avançant vers le nord. Son infanterie a occupé Oostcamp et a atteint les confins de Bruges. La seconde armée britannique fit également des progrès au sut! de la Lys et traversa, en plusieurs endroits, le chemin de fer Courtrai-Mouscron. Dans la soirée elle occupa les villes de Roubaix et Tourcoing. Au isud de la Lys le pays n'a subi aucun dommage et est bien cultivé. Néanmoins les Allemands en quittant ont déporté un grand nombre de civils en-dessous de 40 ans. Tourcoing et Roubaix n'ont pas subi de dégâts. La population de Tourcoing se monte à 60.000 et celle de Roubaix à 65.000 habitants. Les autorités municipales exercent leurs fonctions et possèdent des vivres pour une quinzaine. De nombreux endroits ont été minés notamment les stations de chemin de fer et les ponts et de nombreux dépôts de munitions ont été trouvés. — Reuter. Le Roi à Ostende Du vice-amiral Sir Roger Keyes : Jeudi matin la situation militaire entn Nieuport et Ostende était obscure ; il était incertain si l'ennemi avait quitté la côte ou non. Jusqu'alors aucun incendie n'avait été allumé par lui ni à Middelkerke ni à Ostende. Une division de destroyers assistée d'avions reconnut la côté. Ils arivèrent en face d'Os-tende vers 11 h. du matin, heure à laquelle ur de nos avions descendit sur la plage où une grande foulle d'habitants était assemblée. Je me dirigeai dans le port en chaloupe ei débarquait à 11 h.30 et fut l'objet d'une grandi réception. L'ennemi, à ce moment, n'était pa' loin de la ville et la batterie légère à Le Coc ouvrit le feu sur nos bateaux, deux obus tom bant sur la plage près de la foule excitée de; habitants. Une grosse batterie de quatre canons dans la direction de Zeebrugge ouvrit alors le fei sur nos destroyers et, comme il semblait qut la présence d'une force navale pouvait abou tir au bombardement d'Ostende, ou tout ai moins à ce qu'une partie des projectiles tom bât sur la ville où ils pouvaient causer la morl de civils se promenant dans les rues, il fut dé cidé de retirer les forces navales afin de ne donner à l'ennemi aucune excuse pour bon' barder la ville. Je me retirerai par conséqueni et les destroyers furent fortement bombardé' jusqu'à l'est de Middelkerke. Quatre motor launches furent laissés à Ostende comme patrouille intérieure, les habitants craignant !( retour des Allemands. Le Roi et la Reine des Belges exprimèren lr désir de visiter Ostende par mer ou par air En raison des difficultés d'accostage et '!( l'incertitude de la situation, ils firent le vo'.a ge à bord du destroyer Termagant, battant pa villon belge au mât principal. Le plus an cien officier de la patrouille de motor-laun ches à Ostende qui avait été renforcée par de; motor-launches français nous fit savoir qui tout avait été tranquille pendant quelque heures. Leurs Majestés purent par conséquent débarquer et se rendre à l'hôtel de ville. Elles furent reçues partout avec un enthousiasme indescriptible. Elles retournèrent à Dunker- que vers 10 h. du soir. # * * Le Roi et la Reine sont demeurés environ trois heures à Ostende. Leurs Majestés ont débarqué au pier ouest entre lequel et le Viu-dictive, les Allemands avaient coulé un vieux steamer ainsi que quelques autres bateaux plus loin. On s'occupe é enlever ces obstrue tion. Les deux piers étaient couvert de moii-de. En débarquant, le Roi fut reçu par le bourgmestre et conduit en triomphe à l'hôtel de ville où des discours furent prononcés, saluant le retour de la Belgique à la liberté. Le Roi-Soldat On annonce que le roi Albert avant d'entrer dans Ostende à bord d'un destroyer anglais en compagnie de la Reine avait suryoié la ville en aéroplane tandis qu'elle était en-oore occupée par l'ennemi. La situation à Ostende Les Beiges capturent une " grosse Bertha " Front belge, 17 octobre. — D'un témoin oculaire. Le premier alliés qui arriva à Ostende par la voie des airs est un aviateur français. Quoique les Allemands étaient encore en ville il atterrit mais se blessa. Aussitôt les habitants coururent à son secours et le cachèrent. Vers trois heures l'ennemi évacua Ostende après avoir fait sauter la gare maritime et les carrefours. A 3 h. 30, le commandant De Bre-mac er, du génie belge, piloté par le capitaine Jaumotte, atterrit sur la plage où ils furent acclamés par la population et reçus ensuite à l'hôtel de ville, par le ff. bourgmestre. Un major angrais arriva ensuite par la mer de Dunkerque. Dans le courant de l'après-midi le Roi et la Reine débarquèrent d'un contre-torpilleur et furent acclamés frénétiquement par la population. La ville a relativement peu souffert. Partout des drapeaux tricolores sont arborés ; le Kur-saal est intact. Les Allemands ont cependant tout enlevé et il n'y a plus un morceau de fonte en ville. Une pièce d'artillerie de 380 mm. tirant notamment sur Dunkerque a été prise à Leugenboom. En Belgique libérée Contre les naturalisés et les fils d'Allemands En vue de la réoccupation du territoire national le gouvernement s'est occupé de toutes les mesures destinées à assurer l'ordre public et la sécurité des armées opérant sur le sol belge. Il arrêta notamment les règles nécessaires pour mettre à la disposition des autorités locales et des parquets les forces de police ils auront besoin pour rétablir aussitôt que possibles les services territoriaux de Gendarmerie.En outre la longue occupation par les forces allemandes rend indispensables les mesures rigoureuses destinées à empêcher que des éléments ennemis ou suspects demeurent mêlés à la population belge à l'insu des autorités légales. Aussi l'arrêté-loi du 12 octobre 1918, publie au Moniteur le 19 octobre, renforcé pendant la durée du temps de guerre les mesures de police qui, en vertu de la loi du 12 février 1897 peuvent être prises à l'égard des étrangers. Dans les quinze jours qui suivront l'entrée ! en vigueur de l'arrêté-loi, les étrangers, les Belges par naturalisation, le «citoyens nés ; d'un étranger, qui ont acquis la natio-lité belge par option, ou par effet ; de la loi et dont la nationalité d'origine est ! celle d'un état ennemi devront sous sanction de peines de police se faire connaître à l'administration communale de leur résidence. Les étrangers ne pourront résider en Belgique que lorsque autorisés par le ministre de la Justice; dans ce cas un permis de séjour toujours révocable leur sera délivré à l'intervention des services de sûreté publique dépendant du ministère de la Justice. L'arrêté-loi du 12 octobre prévoit aussi que les étrangers, les citoyens d'origine ennemie qui ont acquis la nationalité belge, de même que les personnes n'ayant pas de domicile fixe ' en Belgique et celles que leurs relations avec l'ennemi rendent suspectes pourront être contraints à s'éloigner des localités où leur présence pourrait être dangereuse, à habiter dans une localité déterminée et même être internés. Ces mesures, analogues à celles prises dans les autres pays belligérants, permettront d'em-pecher que par l'action d'agents ou espions que l'ennemi laisserait derrière lui, des entra-1 ves puissent être apportées au prompt réta- I Voir suite, 7e i>aee, -se colonne.)

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods