La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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07 November 1917
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s.n. 1917, 07 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bz6154fq28/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY mOilT! CINQ CENTIMES HOLLANDE : VUF CENT SorriHENT : DIX CENTIME* PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné : Holborn 212. ABONNEMENTS 1 mois 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. 24mh ANNEE MERCREDI 7 NOVEMBRE 1917 i i No. 311 LA GRANDE GUERRE Les Allemands passent le Tagliamento ILES RENFORTS ARRIVEN1 Les américains ont eu le baptême de feu : Avant de partir pour Rome, M Lloyd George a eu une entrevue ave Sir Douglas Haig et le général Pers hing, avec lesquels il s'est entretenu ai sujet des dispositions à prendre pou l'envoi des troupes et des munitions su le front italien. Parlant du départ des premiers mi Lstres, le Matin déclare que les confé [rences qui vont avoir lieu à Rome se front la continuation de celles tenues ; Londres. L'offensive austro-allemande ajoute le journal, a soulevé dans uni Horme urgente, une question qui n'a ja mais été résolue, notamment celle de h [création d'un conseil de guerre interal Eé auquel sera soumis la question de: cffljtingents. C'est précisément cette unité de commandement que possèdent le: puissances centrales qui leur ^ perme d'entreprendre une pareille variété d'of pensives et de transférer des division: entières d'un théâtre d'opérations à ur autre. D'autre part l'offensive alliée î feté entravée et même arrêtée dans sor 'développement par suite de l'absenct 'd'une unité similaire d'action et de l'uni-|té de front. Il est cependant essentiel que les Alliés soient capables de faire des plans communs pour la conduite de guerre. Un des buts du voyage des chefs de cabinet, explique encore le Matin, c'esi de se rendre compte des faits et d'adopter les mesures nécessaires pour réagii contre la propagande fatale des émissaires austro-hongrois parmi les Italiens qui, d'après l'aveu du général Cadorna lui-même, a été la cause de la faible résistance de certaines unités militaires. Il est essentiel, dit le journal, que les forces de l'Entente ne soient pas brisées par cette propagande. Ces machinations doivent être vaincues avant qu'elles ne deviennent réelles. Voilà les raisons pour lesquelles, conclut le Matin, ces conversations vont avoir lieu à Rome- Entre temps les communiqués officiels sont plutôt vagues dans leurs détails au sujet des opérations militaires sur le 'font italien. Suivant le bulletin de Rome l'ennemi qui a réussi à amener sur la rive droite du Tagliamento, au nord de Pin-®no, où il avait récemment capturé la te de pont des Italiens, augmente sa pression contre l'aile gauche des armées italiennes. Le communiqué allemand ajoute que les troupes austro-allemandes ont commencé leur avance dans la direction fe l'ouest. Ce mouvement allemand au-juel le général Cadorna devait certainement s'attendre, s'il compromet la sécu-ité des troupes se trouvant sur la rive Iroite du Tagliamento met gravement en langer les troupes italiennes qui battent ® retraite au nord, cédant à la pression 'Mrichienne de la Pusterthal. Ces trouas, si elles en ont l'occasion, ne pourrit battre en retraite que le long de la 'allée de la Piave. Quant au passage du lagliamento lui-même, qui n'était qu'une 'remière ligne d'arrêt, il n'est, dans les erçnes classiques, "qu'une éventualité I® a toujours occupé les chefs de l'àr-et le maintien de la ligne n'a jamais ^ une partie essentielle de leurs plans". La lutte actuelle se résume à une cour-e de vitesse entre les canons lourds en-'®rais et les renforts des Alliés. L'enne-"i en particulier 'es Autrichiens, a con-entré de fortes troupes à environ huit omètres derrière Le Tagliamento, mais » canons lourds sont encore en route, un autre côté les premiers contingents Iritanniques sont arrivés en Italie en rou-E Pour les fronts et ont été reçus de fa-enthousiaste par la population. Jr les fronts de l'ouest, la situation généralement inchangée ; dans le sec-tUr de Gavrelle et de Loos il y a eu des aids> de même qu'en Flandre, à Holle-e et à Reutel. Au sud-est de Poel-aMle la ligne britannique a été légère-®ent avancée. Sur le front français en %ique et en Haute-Alsace, il y a eu s duels d'artillerie. Un raid ennemi ntr€ ]es ,avant-postes dans la haute fo-de Coucy a échoué. Le duel d'artille-reste violent dans la région de Cor- Selon un communiqué du général Pers-: hing, les troupes américaines en France ont eu leur baptême du feu : trois 1 soldats américains ont été tués, cinq r blessés et douze capturés à la suite d'une reconnaissance allemande. Avant l'aurore les Allemands firent un raid dans le saillant d'instruction et isolèrent le saillant par un puissant barrage. Les pertes de l'ennemi sont inconnues, i En Palestine les succès britanniques se développent; au nord de Beersheba : les troupes anglaises sont en contact avec l'ennemi. i L'offensive actuelle se fait avec la coopération d'une flottille de monitoirs et de contre-torpilleurs opérant devant Gaza, qui prennent les positions turques d'enfilade et bombardent les communications à l'arrière de l'ennemi. Malgré les difficultés du terrain sablonneux les tanks prennent une part prépondérante i dans la bataille. Le nombre total des pri-i sonniers dépasse actuellement les trois i mille. o—o La fete du roi à Londres La Ligue des patriotes de Belgique Sous le haut patronage de la légation de Belgique, la Fête du roi Albert et la commémoration de la victoire de l'Yser seront célébrées le samedi 17 courant, à 3 heures de l'après-midi, aux Connaught Rooms, Great Queen's Street (Kingswav). Des orateurs réputés y prendront la parole. i L'éloquent député de Bruxelles, M. Albert De-vèze, lieutenant de l'armée belge, viendra par permission spéciale du ministre de la Guerre ! prononcer un grand discours patriotique. Une cérémonie artistique de haute tenue suivra la partie oratoire. On y entendra notamment le maître Arthur De Greef. La colonie belge toute entière est invitée à cette manifestation. Il y aura également des places réservées à 1 et 2 shillings. Les jeunes filles désirant vendre les pro- ! grammes, sont priées de s'inscrire dès maintenant chez Mme C. Philippe, Palace Hôtel, Bloomsbury Street, de n à 1 heure. o—o Un attaché commercial à Londres . Nous apprenons que le principe de la création j d'attachés commerciaux auprès de nos grandes légations est adopté par le gouvernement. Cependant, on se bornera pour l'instant, à ne tenter l'expérience qu'à Londres. On met en avant pour ce poste très difficile et qui réclame une compétence universelle, plusieurs noms, dont celui de M. De Barsy, jeune fonctionnaire des Finances, passé depuis peu aux Affaires étrangères. Nous ne croyons pas, cependant, que M. De Barsy, qui ne connaît, paraît-il, pas l'anglais, sera le candidat de M. de Broqueville. Le Brésil et les Boches Il faut souligner la progression lente mais j inexorable de l'étranglement allemand par les ' Amériques. Après les Etats-Unis qui, d'abord plutôt indifférents, se montrent de plus en j plus durs, le Brésil entre S son tour dans la danse. Des démonstrations populaires d'une grande violence viennent d'avoir lieu à Rio contre les maisons commerciales allemandes et de grands dégâts ont déjà été faits. Des démonstrations anti-allemandes sont aussi signalées de Curitiba et de Sao Paulo. Les Allemands, qui démolissent tout en Belgique, sont ainsi justement pavés de retour. Ces démonstrations vont forcer le gouvernement à des mesures draconiennes. Un message du président au Congrès en date du 2 novembre propose déjà les mesures suivantes : " r. — Annulation des contrats de travaux publics,, obtenus-par les Allemands avant la déclaration de guerre. " Prohibition de toutes nouvelles concessions de terrain à des Allemands. "3- — Contrôle des banques allemandes, annulation, si nécessaire, de leurs licences, extension de ces mesures aux firmes commerciales allemandes. "4. — Internement des suspects allemands."Le Comité des Affaires étrangères de la Chambre a déjà autorisé le gouvernement à annuler les contrats avec des Allemands. A la suite du torpillage au large de St-Vincent de deux navires brésiliens, dont l'un est un ex-navire allemand, on déclare que le gouvernement demandera des représailles, par exemple la confiscation pure et simple de l'avoir des banques allemandes au Brésil. La Belgique a droit à un traitement spécial Paroles de M. Sonnino, ministre des affaires étrangères italien Nous avons reproduit le 30.octobre, d'après le Times, l'analyse du discours de M. Sonnino relatif à la note papale et à la Belgique. Les officieuses Informations belges (n. 502, 31 octobre) publiées par le gouvernement belge, publient sur ce même sqjet la note suivante sous les titres ci-dessus : Au cours de la séance de la Chambre italienne du 25 octobre 1917, marquée, lors du rappel par M. Sonnino de la visite du roi d'Italie au roi des Belges, par une manifestation de sympathie enthousiaste, à quoi participèrent députés et public, en faveur de la Belgique, le ministre des Affaires étrangères a dit, entre autres, tandis qu'il commentait la note du Pape (Corriere délia Sera du 26 octobre 1917) : Comparer la question belge et ses remèdes à celle résultant d'une autre offense et des dommages commis au cours d'une guerre légitimement et loyalement faite, c'est sanctionner d'une façon solennelle ce nouveau droit de violence et d'outrage. Pendant toute la guerre, la Belgique se présente à nous — et devra ainsi être considérée lors du traité de_paix—dans une situation particulièrement différente de celle des autres Etats et territoires et mérite, de là, un traitement spécial. Dans le cas de la Belgique, il ne s'agit pas de territoires occupés en conséquence des changements variés et fatals d'une guerre loyalement menée selon les règles fondamentales du droit militaire, universellemnet reconnu même par les populations les plus sauvages. Il ne s'agit pas de dommages résultant des destins divers d'armées loyalement conduites ; dans le cas de la Belgique, il y a eu violation ouverte, spécifique, flagrante, scandaleuse de toutes les lois de guerre et de.paix, de tous les principes les plus élémentaires et les plus fondamentaux non seulement du droit international, mais de la bonne foi entre les hommes, du respect dû à la parole solennellement et librement donnée. D'où, mettre sur le même pied la question de la Belgique et la restitution et l'échange des autres territoires de l'un ou l'autre des belligérants occupés pendant les hostilités, c'est altérer la vérité des faits, c'est confondre des situations diverses, diminuer injustement les raisons sacrées de droit et de moralité publique qui militent en faveuf~de la Belgique. Il est intéressant de voir reproduite in-extenso cette critique de la note papale par les Informations belges et de considérer, au regard de la question des indemnités, la thèse si juste du baron Sonnino. Jusqu'à présent, comme on sait, le gouvernement belge n'a pas encore répondu à la note- papale. o—o L'affaire Daudet Un non-lieu Avions-nous raison de considérer les perquisitions contre I''Action française comme une misérable tentative de discréditer Léon Daudet, l'accusateur de Malvy? Le juge d'instruction a rendu un non-lieu et a remis les papiers dans les perquisitions. Ainsi se termine la triste comédie ordonnée pour des raisons politique en pleine guerre. On donne pour raison d'intervention qu'un ancien membrë de la ligue d'action française serait parvenu à faire croire à un ministre qu'il y avait réellement complot. -o—o—— Où. l'on revoit M. Caillaux ami dé l'Allemagne L'affaire du "Bonnet rouge" Deux nouveaux incidents se sont produits dans l'affaire du Bonnet rouge. L'un concerne la remise à Almereyda d'un document confidentiel important, relatif à Salonique, par un souscripteur d'une somme importante dans les fonds du Bonnet rouge et qui serait, prétendon, un ami de M. Painlevé. Le second incident est la citation adressée à M. Caillaux de comparaître comme témoin devant le capitaine Bouchardon, chargé des enquêtes Bonnet rouge et Bolo. Le correspondant du Times à Paris rappelle que, pendant le procès de Mme Caillaux, M. Caillaux versa 40.000 francs au Bonnet rouge, qui devint pour la première fois quotidien à cette époque au lieu d'hebdomadaire. Le Times dit aussi que les relations de M. Caillaux avec Almereyda doivent avoir continué dans la suite, car lorsque ce dernier mourut en prison, un des rédacteurs du Bonnet rouge télégraphia à M. Caillaux pour l'informer de la mort de " notre ami " Almereyda.M. Caillaux sera entendu mardi par M. Bouchardon. La " Noël des Petits Pauvres " d'Anvers NOTRE PREMIERE LISTE PARAITRA DEMAIN Nous publierons dans notre numéro de lemain notre première liste de souscrip-ion pour l'appel que, pour la quatrième ois sur la terre d'exil, nous lançons en aveur des petits pauvres d'Anvers. En adressant notre généreuse obole à es déshérités de la vie, à ces petits qui l'ont rien fait à personne pour souffrir îs privations qu'ils endurent, nous avons oulu prouver à ceux que nous avons îissés là-bas au pays que notre pensée st toujours avec eux et que dans nos lisérés mêmes nous estimions devoir artager avec eux ce qu'il nous reste. Au lendemain du jour où nous venons £ célébrer nos chers et glorieux morts t à l'heure ou plus que jamais nos cœurs t nos aspirations s'en sont allées vers la 'atrie,sachons vouloir que,grâce à nous, u jour de Noël, un peu de chaleur ayonfle dans les foyers de nos humbles îaisonnées et que dans les yeux de nos etits brille cette joie que donne à l'en fant pauvre un vêtement chaud ou un modeste jouet. Comme les années précédentes, les dons que nos lecteurs voudront bien nous adresser iront à tous les petits malheureux sans distinction de religion ou de parti, qui, d'ailleurs, existent moins que jamais pour nous dans les circonstances présentes. Les résultats de nos souscriptions précédentes ont prouvé que l'on ne s'adresse jamais en vain à la générosité de nos compatriotes qui sauront, s'il le faut, prélever sur leur nécessaire pour aider ceux qui ont faim et qui ont froid. En nous faisant parvenir sans retard leurs dons, quelque modestes qu'ils soient, nos lecteurs et amis auront à cœur de voir notre quatrième souscription dépasser en importance et à mesure que les misères deviennent plus cruelles, les sommes recueillies au cours de trois années d'exil. EN MARGE DU COMMUNIQUE! La bataille des Flandres La liaison des troupes belges et françaises 17 ~ -l l „7 _ _ _ _ , 1 tm . r Front belge, 31 octobre.— D'un témoin "oculaire" belge: C'est le 27 octobre, on le sait, que les troupes belges oijt pris pied dans la presqu'île de Luighem. Avant tout, il fallait savoir ce qu'il y avait dans les tranchées allemandes. Pour l'apprendre, le caporal Jean Lenaerts et les carabiniers Corneille Vandenbroeck et François Pasteleurs partirent en barquette sur l'inondation où ils risquaient la mort. Ils le savaient. Ils racontent pourtant placidement leur exploit et sont principalement d'accord pour déclarer : " Nous avions chaud surtout, à force de ramer ". La rive ennemie explorée, ils firent signe à leurs camarades que conduisait le sous-lieutenant Maurice Antoine. Celui-ci dépêcha des patrouilles et entra en liaison avec un détachement français commandé par un officier portant un nom bien flamand : Van Demele-broeck.Une de ces patrouilles était conduite par le sergent Verhaegen ; c'est elle qui fit 21 prisonniers à la ferme des Nénuphars, à l'est de l'étang Blankaert. Voici le récit du sergent : " J'avais visité plusieurs ouvrages à l'ouest sans trouver personne ; je m'engage sur les passerelles allemandes ; j'arrive sur l'autre rive et atteinds la ferme. Je dispose six hommes autour des tranchées et avec le septième j'entre dans l'abri, tenant mon browning d'une main et de l'autre un drapeau belge qui devait permettre aux Français de nous reconnaître. Le feldwebel est pris d'un saisissement; mais voyant mon browning braqué sur lui, il lève les mains. J'entends des voix tout près de là et m'élance au milieu des Allemands ahuris. " Diable, ils sont bien une vingtaine. Je pousse Un cri de ralliement ; mes camarades aussitôt bondissent au-dessus du parapet. L=; Boches sont désarmés en un clin d'oeil, la re doute est explorée. En route maintenant. Je fais trotter mes prisonniers pendant neuf cents mètres." — " Je commençais justement à m'inquié-ter au sujet de Verhaegen, interrompit le liej-tenant Antoine ; j'ignorais qu'il avait poussé si loin, quand j'aperçus la masse grise des prisonniers. A la jumelle j'aperçus Verhaegen à leur tête. A-t-il été surpris? Sert-il de bouclvr vivant à une patrouille ennemie? " Mais non. Lui seul porte un fusil. Alor^ huit Belges ont prit vingt-et-un Allemands. Pas de doute. Il fallait voir la tête du feldwebel quand il s'en rendit compte. C'était un étudiant de Leipzig qui devait être nommé officier. Dans ses poches, voisinant avec des photos obscènes, il possédait un plan de Bruxelles sur lequel les théâtres, les cinémas et les maisons closes étaient soigneusement indiquées. Il portait la croix de fer, ainsi que cinq de ses hommes, des héros apparemment. Entre temps, le sergent Guillaume Mellebeek faisait de son côté neuf prisonniers à la ferme de La Pie." Sur la route de Woumen Les opérations pendant la nuit du 29 au 30 octobre ne furent pas moins fructueuses, mais elles eurent un autre caractère. Après une violente préparation d'artillerie, trois dé tachements de carabiniers se sont lancés à l'assaut des tranchées ennemies de la route de Woumen, les ont nettoyées et ont ramené des prisonniers ainsi qu'un nombreux matériel.Ils avaient traversé un kilomètre du " No man's land ", terre boueuse coupée de ca naux débordés et parsemés de trous d'obus, en portant des passerelles pesant trois cents kilos Grâce à la précision des tirs de notre artillerie, dont on n'entend que faire l'éloge, ils avaient pu se rapprocher jusqu'à 75 mètres des tranchées allemandes. " Vingt secondes après l'heure indiquée, me dit le lieutenant Fernemont, mes homm -s étaient dans les ouvrages ennemis et cueillaient quatorze prisonniers. Pendant que j'ec plorais les environs, une ombre s'avança-. L'homme ne répondant pas à mon appel, je l'abattis d'un coup de révolver ; c'était l'officier allemand qui venait voir ce qui se passait dans sa tranchée." " Quand mon détachement sauta dans la ligne allemande, me raconta le lieutenant Van Duggenhout, nous y trouvâmes un blessé, qui me déclara que les gradés s'étaient défilés au moment où ils nous avaient vus. " Voilà les Anglais, crièrent-ils, cachez-vous, car ils massacrent tout le monde ". " Dans un abri se trouvaient un autre blessé et six hommes ; dans un deuxième, une demi-douzaine d'Allemands refusèrent de se rendre et furent occis à coups de grenades." — " Pour ma part, déclare enfin le lieutenant Lossau, je n'ai pu faire de prisonniers. Nous n'avons trouvé que des cadavres dans les tranchées de. premières ligne. J'ai poussé jusqu'à la deuxième ligne ; il n'y avait personne. Je suis revenu au bout d'une heure et demie.— Et quelle est votre impression, deman-dai-je, quand vous vous trouvez dans les tranchées allemandes? — Celle d'être chez nous, tellement nous les connaissons bien par les photos de nos aviateurs qui nous sont communiquées." Les Belges sont rentrés de ces expéditions avec d'énormes quantités de matériel et de munitions. Au retour les prisonniers portaient les lourdes passerelles et les soldats du génie les encadraient, la pipe au bec. Les hommes restés en première ligne, qui avaient pu suivre les phases de l'assaut grâce au clair de lune magnifique, reçurent avec enthousiasme leurs valeureux camarades. Les raids à Dixmude r 30 octobre. Les raids continuent avec succès sur le front belge. Il y en a eu trois encore dans la nuit de dimanche à lundi. Au nord de Dixmudè, un groupe s est emparé d'une ferme, ou plus exactement de ses ruines entourées de retranchements; il y a capturé vingt-trois prisonniers et une mitrailleuse, ainsi qu'un-impor-tant matériel. Ailleurs, un autre groupe a nettoyé " la tranchée d'Andrinople " devap'. Dixmude, ramenant des prisonniers dont un sous-onicier. Sur la route de Woumen, au sud de Dixmude, un troisième groupe a enlevé la garnison de seize hommes occupant une redoute et a poussé jusque dans la deuxième ligne aile mande. Le raid sur la tranchée d'Andrinople n'a pas ete exécuté par des volontaires choisis mais par une compagnie désignée d'un régi-ment. Les hommes ont été admirables d'audace. Le colonel a félicité chaleureusement le commandant Scharff, les lieutenants Behae-gel, Godin et Wustefeld, sans oublier leurs braves. Parmi ceux-ci, il faut citer spécialement le caporal Kemelhage, âgé de quarante ans, père de quatre enfants et volontaire de guerre. Exempt de service pour maladie depuis une semaine, ce vaillant s'était senti'sou-(V°ir suite je page, 4e colonne)

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