La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 06 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ks6j09x498/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY cihq centime! anitasde: vïjf cent Sit: dix centimes PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: 212 Holborr ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etrancrfir : 1 mois. 4 sh. : 3 m nia. 12 sh 2 3 me ANNEE MARDI 6 JUIN 1916 No. 157 LA GRANDE GUERRE APRES LA BATAILLE NAVALE 18 NAVIRES ALLEMANDS COULES I LES CANADIENS A ZILLEBEKE I Un nouveau communiqué de 1 Amirau-L britannique réduit à leurs justes proportions les prétentions allemandes au sujet de la bataille navale du Jutland. Il établit d'une façon péremptoire, à la lumière de renseignements complets, que les pertes allemandes sont plus lourdes que celles des Anglais, non seulement, comme nous l'avons fait ressortir hier, relativement, c'est-à-dire en proportion du tonnage total des deux flottes, mais même absolument, c'est-à-dire navire [pour navire et tonne pour tonne. Il est évidemment difficile de connaître exactement les pertes allemandes puisque, selon son habitude, le haut commandement de Wilhelmshafen, à la différence de Whitehall, déguise la vérité. " Il semble cependant y avoir les raisons les plus fortes pour supposer ' ' que les pertes allemandes atteignent dix-huit navires, dont deux cuirassés de ligne, deux croiseurs de bataille du type Dreadnought le plus puissant, deux des croiseurs légers [les plus récents (le Wiesbaden et l'El-bing) ,un croiseur léger du type Rostock, le croiseur léger Frauenlob et au moins neuf contre-torpilleurs et un sous-marin. Le communiqué donne un aperçu historique fort clair de la bataille. La gran-[ de flotte anglaise prit contact avec la flotte allemande de haute mer le 31 mai à 3 heures 30 de relevée. Les avant-gardes engagèrent un combat vigoureux, au-i quel prirent part des croiseurs de bataille, des cuirassés rapides et des navires auxi-! liaires, avec fortes pertes de deux côtés. [ Lorsque cependant, le groupe principal [ de la flotte anglaise vint en contact avec la flotte allemande de haute mer, un laps L de temps très court suffit pour contrainte cette dernière, qui avait été très sé-[vèrement pénalisée, à chercher refuge ! dans ses eaux protégées. Cette manceu-[vre fut rendue possible par la faible vi-I sibilité et le brouillard et quoique la gran-I de flotte fût à certains moments à même de prendre momentanément contact avec ses adversaires, aucune action continue ne fut possible. La poursuite fut conti-| »uée jusqu'à la nuit noire, et, tandis que IJellicoe avec le gros de la grande flotte, ayant refoulé l'ennemi sur sa base, re-f tournait sur les lieux de l'action principale pour achever les navires ennemis rendus impuissants, ses contre-torpilleurs continuaient la poursuite en pleine nuit et effectuaient une attaque couronnée de succès. Le lendemain, 1er juin, à midi, 1 Jellicoe retourna à sa base située à 400 milles de distance et le 2 juin au soir il ; «tait prêt à reprendre la mer. On annonce officiellement que 4 officiers furent sauvés du Queen Mary, 5 ! ^d'Invincible et tous, sauf un, du War-\rjw, ce qui porte le total des pertes des ctats-majors à 333. Les équipages de sept navires perdus ont disparu au complet. ! P°ur cinq autres il y a 41 survivants, dont 6 blessés. Le critique naval du Daily Telegraph rÇsume comme suit les résultats essentiels de la bataille : Quant à la situation générale, quels que soient les espoirs que les Allemands aient nourris pour intervenir dans la contrôle allié 3 voies maritimes de communication du "onde, ces espoirs doivent être abandonnés, probablement pour toute la durée de l'été. Le | Mouvement des troupes et leur approvision-nement par mer se feront même av-ec ine Pus grande sécurité que par le passé. De itette façon l'action navale contribuera di-:jec'ement à la force des armées alliées dans Ii divers théâtres de la guerre. .Quant à la situation dans la mer du Nord e s'est particulièrement améliorée. Il y a e certitude à peu près complète que pen-11 'a saison des vacances la côte est ne ?''ra pas de visites des croiseurs alle-.. fjs- L'escadre rapide de la flotte alle-J1 ' après l'expérience de mercredi, ne çAP'us en état de faire la moindre ex-Norj°n vers la rive anglaise de la mer du r« W 0ulTe> quoique les forces navales bri-|,n l!lu,es ne relâcheront pas leur surveil-rTir,' Y'g'lante, la possibilité d'une tentative ■noin'e t*''nterventi°n dans le blocus, du " en ce qui concerne les navires de sur- j tace, peut etre négligée pour le moment. Quant au risque d'invasion, il a toujours été minime. Pour le moment la menace n'existe plus et l'on peut même dire, avec une certitude complète' qu'un raid est hors de question. La bataille de mercredi réagira sur les conditions existantes dans la mer Baltique. Les forces navales allemandes ne peuvent pas être en état d'entreprendre durant les semaines à venir des opérations d'offensive dans la Baltique et ainsi la bataille de la mer du Nord aura contribué à garantir davantage la sécurité de l'aile droite de l'armée russe qui s'appuie sur le golfe de Riga. Les Allemands poursuivent leurs efforts contre la position de Vaux, au nord-est de Verdun. Repoussés au nord du fort, dans la fosse qui fait partie de ses défenses extérieures, ils ont essayé samedi et dimanche de le tourner par le sud-est, mais sans aucun succès jusqu'à présent. Une puissante attaque déclanchée samedi soir vers huit heures dans le ravin situé entre Damloup et le fort réussit d'abord à porter l'ennemi dans les tranchées françaises avancées. Une contre-attaque l'en expulsa aussitôt. Une seconde attaque, plus molle, échoua dimanche matin sous le feu de barrage des 75. Une troisième, dimanche à 3 heures de relevée, dirigée cette fois contre les pentes du bois Fumin, au nord-est du fort, fut arrêtée par le feu des mitrailleuses. Il semble résulter de ces actions que les Allemands possèdent maintenant un appui précaire au nord, au sud-est et au nord-est de la position, mais le fort lui-même est fortement tenu et les communications de sa garnison avec l'extérieur, quoique menacées, ne sont pas en danger. En outre la garnison est appuyée par le feu des forts de Souville, de Mou-lainville et de Tarannes, situés au sud de la route d'Etain. Néanmoins, il n'y a pas à se dissimuler que la situation est toujours sérieuse. Les Allemands, qui voient arriver, dit-on, la fin de leurs réserves, paraissent décidés à effectuer un dernier effort; ils disposent d'une artillerie lourde formidable, non seulement par le calibre, mais par la rapidité du feu et, malgré les pertes énormes de l'ennemi, il faudra tout l'héroïsme français pour le contenir. La situation devant le saillant d'Ypres est expliquée par le communiqué anglais. Il appert qu'après un violent bombardement les Allemands ont réussi à refouler les Canadiens vers Zillebeke sur un front de 3 kilomètres et une profondeur de sept cents mètres entre Hooge et le chemin de fer Ypres-Menin. Les Canadiens contre-attaquèrent le lendemain , et réussirent graduellement à reprendre à l'ennemi " une grande partie " du terrain perdu, infligeant de fortes pertes à l'ennemi. On confirme officiellement de source anglaise que les généraux Mercer et Williams, de la troisième division canadienne, qui inspectaient des tranchées pendant le bombardement sont " manquants On peut en inférer que les Allemands ont lancé leur attaque au moment précis où des officiers supérieurs se trouvaient en première ligne et il est permis de croire que ce n'est pas là l'effet du hasard. Les attaques autrichiennes sur la Posi-na ont échoué et le centre italien un peu , en arrière de la ligne Arsiéro-Asiago tient t ferme depuis cinq jours. L'artillerie russe est très active sur le front oriental sud défendu par les Autrichiens et le communiqué de Vienne annonce qu'il y a des indications d'après quoi " des attaques d'infanterie sont imminentes ". Le général Sarrail a promulgué l'état de siège à Salonique et dans la zone d'occupation grecque en Macédoine. Tous les ' bureaux officiels grecs ont été occupés j mnua militari et le préfet de police ainsi que les officiers de la gendarmerie grecs , ont été expulsés. Ces actes nécessaires < sont évidemment la conséquence de l'at- ; titude du gouvernement grec à l'égard 1 des Bulgares. 1 Le rappel des Belges Voici le texte du communiqué officiel belge publié au Havre, annonçant le rappel des Belges de 18 à 40 ans. Le gouvernement belge a décidé jeudi, à l'unanimité, que tous les Belges, mariés ou célibataires, de 18 à 40 ans, se trouvant à l'étranger ou dans le pays non envahi et qui seront reconnus avoir les aptitudes nécessaires, seront appelés à servir le pays, soit dans les rangs de l'armée, soit dans des industries intéressant la défense nationale. La répartition se fera en tenant compte des professions, de l'âge et des conditions de famille des Belges, et aussi des besoins des pays alliés où ils se trouvent établis. Un arrêté-loi est en préparation. Ajoutons à ce communiqué officiel qu'une commission a été constituée, qui entrera immédiatement en fonctions, en vue d'élaborer cet arrêté. Elle est composée de MM. les ministres Berryer, président ; Cooreman, comte Goblet d'Alviella, Hel-leputte et Renkin. La durée de la guerre Le duc de Portland, parlant à Notting-ham devant un comité local pour l'épargne pendant la guerre, a déclaré qu'il était plus que jamais convaincu de l'importance du mouvement et il ajouta que les autorités considéraient que cette guerre serait d'une durée considérable ; de même elles n'avaient aucun doute au sujet du résultat final aussi longtemps qu'on pourrait compter sur l'appui du pays. Il était impossible à dire, ajouta-t-il, combien de temps les hostilités dureraient et il était de la plus grande nécessité que toutes les classes pratiquent l'économie. J'espère, continua le duc, que tout le pays sera d'accord pour coopérer à la grande tâche et qu'il se rendra compte de la nécessité vitale de ce que M. Lloyd George a appelé les balles nécessaires pour gagner la guerre. Avant que la guerre ne soit terminée, je crois qu'il est possible qu'on ait besoin du dernier homme et du dernier shilling. Lorsqu'il y a six mois on demanda son opinion à Lord Derby au sujet de la guerre.il répondit : "Voyez la carte ". Pour ce qui concerne la ligne britannique, je crois, dit en terminant le duc, que si la carte a été modifiée, c'est plutôt dans un mauvais sens, mais il ne faut pas qu'il y ait une politique de Wait and see. Les traîtres Nous lisons dans le Belgische Dagblad, de La Haye : Le sieur Kimpe, conducteur des ponts et chaussées de Lierre, ex-rédacteur de la Vlaamsche Post de Gand, fonctionnaire de l'Etat belge, a donné, suivant la Gazette de Foss du 30 mai, à Berlin, devant les membres du Reischtag, une conférence au sujet du mouvement flamand. Ce fonctionnaire belge a déclaré entre autres qu'il n'y aurait " plus de place dans une Belgique restaurée, pour la Flandre opprimée. Ce fonctionnaire, qui est du même poil que ces autres " fonctionnaires belges le barde René De Clercq et le Toone Ja-kob, aux pieds légers, mérite la même distinction que le gouvernement belge a décernée à ces deux derniers, c'est-à-dire l'ordre... de la botte. Et puis ! croient-ils vraiment qu'on les suppliera de rester. Qu'ils s'en aillent ! L'Allemagne devient pessimiste Le journal Der Tag publie un article le l'espion Bachem, directeur de la Gazet-'e populaire de Cologne, dans lequel on lit : Même pour les puissances centrales victorieuses et surtout pour l'Allemagne, qui porte le poids le plus lourd, la guerre est très dure. Les champs de bataille sont irrosés du sang de notre jeunesse, et plus :jue jamais on sent le vide terrible qui se fait dans tous les domaines de notre vie. Il n'est point étonnant que partout en Allemagne commence à se manifester une jpinion pessimiste sur notre situation. La grande responsable de cet état d'esprit, ;'est la presse allemande, qui mésestima :oujours la force et la valeur de nos enne-nis. Nos journaux allemands sont respon-:ables du pessimisme qui grandit d'un jour 1 l'autre, de même que de l'optimisme )éat, non moins dangereux, qui précéda 'esprit de dépression actuel. Contes de la guerre Les Pâquerettes Cette nuit-là, la relève n'arrivait pas. Dans la tranchée, où tout le monde était prêt à partir, on s'impatientait, et même on s'inquiétait, car les heures passaient ; bientôt le jour allait paraître et, alors, c'était le danger inévitable d'être découvert, lorsqu'on serait là-bas, sur la route, d'être bombardé, voiré mitraillé par l'ennemi, aux regards duquel la nuit ne cacherait plus les soldats fatigués. Et les heures passaient, la relève n'arrivait pas. Enfin un bruit sourd de pas dans le boyau, un cliquetis d'armes : ce sont eux ! Et un à un les fantassins arrivent dans la tranchée. Les corps de garde se passent la consigne, les sergents se chuchotent le mot d'ordre, les officiers à mi-voix donnent leurs derniers commandements. Mais cette fois-ci l'on a traîné trop longtemps ; déjà l'orient s'éclaire. Un mot court de bouche en bouche, traduisant l'angoisse des coeurs : le jour ! Les hommes se hâtent, ils se précipitent dans le boyau en une longue file. Mais le jour grandit avec une effrayante rapidité. " Ils vont nous voir", pense chacun et rien que cette idée augmente dans les esprits la violence de la ruée aurôrale. Aussi se défile-t-on au plus vite. Le pavé couvert de branches d'arbres, de mottes de terre, de morceaux de fonte et défoncé par les projectiles, semble bien long.... Enfin on oblique dans la prairie, dans la vaste plaine verte.... Quand j'y arrivai à mon tour, je ne pus m'empêcher de m'arrêter. Qu'elle était belle, cette mer de verdure,' fraîche, s'é-maillant des mille cœurs blancs et jaunes des marguerites et des primevères ! La brume matinale la recouvrait comme d'une gaze légère et les vapeurs émanant du sol gras et humide montaient chargées de parfum. Oh ! l'exquis et délicat parfum de l'aurore, celui qui n'appartient en propre à aucune fleur, celui qu'exhale la nature, quand au matin d'été le soleil la caresse de ses premiers rayons. Tout le monde semblait jouir de cette minute délicate et, la préoccupation troublante d'être atteint par l'ennemi s'étant évanouie, tous avaient cessé de se presser et marchaient à présent d'un pas aisé dans l'herbe, où déjà scintillait la rosée. Chacun semblait surpris et ravi par le charme discret de cette aurore, et lorsque les premiers rayons du soleil vinrent s'épanouir en large nappe d'or et de gaieté sur la plaine fleurie, les cœurs débordèrent et l'on se mit à chanter ! Puis, le charme agissant toujours, tous presque en même temps, sans savoir pourquoi, tous ces hommes rudes qui revenaient du combat se penchèrent et cueillirent de leurs mains calleuses les primevères aux fleurons jaunes ou les marguerites naïves et ils en ornaient le canon de leur fusil ! Quel constraste ! Ces fleurs candides, perles de glace et fruits de paix, plantées dans le trou noir d'instruments de mort et mêlant leur parfum à l'âcre odeur de la poudre brûlée.... Mais l'on marchait toujours, et toujours plus gaiement. Les distractions du cantonnement de repos 3 hantaient toutes les cervelles, et l'on ^'interpellait, on criait, avec des projets d'avenir, la joie d'avoir échappé au danger : " S'ils nous avaient vus, hein ? Presque rien ! " Puis on riait au souvenir de la course pressée de l'heure précédente... " Bah ! pourquoi se presser maintenant ? Nous avons bien le temps ! " Et chacun souriait et marchait pendant que là-haut, au bout des fusils noirs, les petites pâquerettes ouvraient leur grand œil jaunopet blanc tout étonné et semblaient se dire : " Où allons-nous ?..." Stelio. Un zeppelin colossal On mande de Romanshorne à la Thurgauer Zeitung qu'un zeppelin géant fait actuellement ses essais. Sa forme est peu différente de celle des zeppelins actuels, il a une longueur de 240 mètres et cube 54.000 mètres, il pèse 400 quintaux et possède 7 moteurs très puissants. Ce zeppelin géant est armé de mitrailleuses, de canons, d'appareils pour lancer les bombes et les torpilles ; il pourrait atteindre la hauteur de 5.000 mètres et son rayon d'action serait très considérable. Ce zeppelin kolossal a survolé dimanche dernier le lac de Constance. Les annexionnistes en Allemagne Le comité central du parti national-libéral a tenu dimanche une assemblée à Berlin, au cours de laquelle son chef, le député Bassermann, qui est un des plus déterminés partisans de la politique de conquête, a parlé sur les buts de la guerre et les revendications allemandes. _ L'assemblée a pris, à l'unanimité, les résolutions suivantes, conformes aux propositions de son leader : Le comité central du parti national-libéral affirme de nouveau que des garanties nécessaires à sa sécurité militaire, économique et politique ne peuvent être données au peuple allemand sans des agrandissements de territoire à l'est et à l'ouest et l'accroissement des colonies. Cette sécurité, qui ne doit pas reposer seulement sur des contrats mais encore sur la force de l'Allemagne, est particulièrement nécessaire à l'égard de l'Angleterre, l'ennemie principale de l'Allemagne. Le comité se déclare d'accord avec la fraction nationale-libérale du Reichstag et reconnaît, comme elle, la grande valeur du sous-marin, qui est la meilleure arme qu'on puisse employer pour vaincre l'Angleterre rt pour hâter la fin victorieuse de la guerre. Le comité prie la fraction nationale-libérale du Reichstag d'intervenir avec la plu< grande énergie, afin que le gouvernement fasse pleinement usage de la liberté qu'il s'est réservée dans sa note à l'Amérique. II est à craindre, en effet, que les Etats-Unis ne remplissent pas les conditions énoncées dans cette note. Le comité déclare de nouveau qu'il approuvera tout gouvernement qui poursuivra avec énergie la politique d'annexion. Il déplore qu'on emploie la censure à l'égard de la presse allemande et qu'on cherche par la contrainte à fausser l'opinion publique. Le gouvernement, représenté par le chancelier et le ministre des affaires étrangères, doit assumer la responsabilité de toutes les mesures prises par la censure militaire, car ces mesures sont, en réalité, suggérées par les dirigeants. Sur la question des vivres, l'assemblée a adopté la résolution suivante : Le comité central invite la fraction nationale-libérale du Reichstag à porter toute son attention sur le problème de l'alimentation, vu l'exaspération croissante de la population et l'importance de cette question pour l'issue de la guerre. Il faut surtout éviter que la situation critique du peuple à ce sujet ait une influence défavorable sur le moral de l'armée. Le "New York Herald" Le New-York Herald vient de célébrer son 83e anniversaire en publiant un numéro de 128 pages. "•'Fondé le 5 mai 1835, par le père de M. James Gordon Bennett, qui est actuellement le seul propriétaire de cette colossale entreprise, il a pris un développement dont la presse américaine seule peut fourni? des exemples. Il est aux Etats-Unis l'organe des indépendants ; il n'appartient à aucun clan politique ni groupe financier. C'est ce qui a fait la force et le succès de ce grand et volumineux journal, qui ne se vend que 15 centimes. On peut dire que le Herald fait partie intégrante de l'histoire de la nation américaine. C'est lui qui, dès 1837, le premier, employa la gravure pour illustrer ses textes ; c'est à son esprit d'initiative que l'on doit le service des bateaux allant au-devant des vapeurs pour recueillir en haute mer les nouvelles ; c'est lui aussi qui, avant tout autre, comprit l'utilité des câbles transatlantiques et de la télégraphie sans fil. Le numéro d'anniversaire rappelle comment l'explorateur Henry Stanley fut envoyé par M. James Gordon Bennett dans le cœur de l'Afrique à la recherche du docteur Li-vingstone ; puis l'histoire tragique de l'expédition de la Jeannette, envoyée par le Herald au pôle Nord. Un chapitre anecdo-tique très curieux est celui qui relate comment le Herald, lors de la guerre de Sécession, publia le premier raid de John Brown ; le bombardement du fort Sumter ; le combat entre le Monitor et le Merrimac ; la bataille de Gettysburg, où, détail peu connu, F.-C. Chapman, le reporter du Herald, afin de bloquer ses confrères, commença par câbler la Bible pour occuper le fil jusqu'au moment où son article fut prêt à être transmis, ce qui permit au Herald d'être le seul journal de New-York à publier cette victoire sensationnelle ; la marche de Sher-man à la mer, la défaite de l'amiral Cervera à Santiago ; la bataille navale de Dewey à Manille, des faits inédits sur la guerre de T870, etc. Au point de vue humanitaire, le Herald a joué pendant cette même période un rôle prépondérant à New-York et surtout en Irlande, à l'époque de la grande famine, et en Italie lors du tremblement de terre de Messine.

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