La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1365 0
19 September 1915
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 19 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gx44q7rr2c/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

" LA MÉTROPOLE," the influential Belgian news, paper now enjoying the hospitality of Site Jgtan&arî', was removed to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices. Through its appearance in conjunction vvith this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Belgium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22ME ANNÉE. DIMANCHE 19 ET LUNDI 20 SEPTEMBRE 1915. Nos- 262 — 263. LA GRANDE GUERRE. UNE PERIODE STRATEGIQUE IMPORTANTE.—LA BATAILLE DE VILNA.— LA QUESTION DES MUNITIONS.— UN BEAU SUCCES DU GENERAL IVANOFF. — ATTAQUE ALLEMANDE REPOUSSEE A PERONNE—SUR LE FRONT ITALIEN. — L'ACCORD BUL-GARO-TURC NE SERAIT PAS SIGNE. —ANARCHIE A ANDRINOPLE. "Des critiques militaires, dit une note officieuse publiée à Pétrograde, sont d'avis qu'une priode stratégique d'une importance tout à • [, exceptionnelle a commencé sur les fronts -liges du nord et de l'ouest. Tout porte à roire que les actions désespérées entreprises sur ces fronts par de gros effectifs prendront je caractère d'une bataille générale telle qu'il . ne s'en est plus produit depuis la bataille de Varsovie." Cette note, évidemment inspirée, est des plus intéressante. Elle donne en effet à entendre que les Russes ne poursuivront pas indéfiniment leur mouvement de retraite, qu'ils s'organisent activement en arrière pour résister à un moment donné-et pour présenter le combat aux Austro-Allemands à l'heure qu'ils déter-• mineront, sur les positions qu'ils auront préparées et dans des conditions qui leur seront ' évidemment le plus favorables. Il est difficile de dire dans quelle mesure l'afflux de matériel de guerre qui doit nécessairement se porter par toutes les voies possibles vers la Russie contribuera au choix de cet instant, mais il est évident que l'enVoi de navires par le passage du nord-est (au nord . la Sibérie), la menace de l'Angleterre de priver la Suède de charbon si elle continue à arrêter le commerce russe; et la création, au Japon, de 1200 usines de munitions avec 100,000 ouvriers constituent des faits significatifs à cet égard ! En attendant, la situation militaire reste bonne. Les progrès des Austro-Allemands continuent à présenter le double caractère d'une grande lenteur ét d'une certaine indécision, et il n'est pas impossible que la marée teutonique soit bien près d'être étale, sans qu'elle ait réussi à atteindre son objectif. . Dans la partie nord du front, la bataille dont l'enjeu paraît être la possession de Vilna se poursuit avèc une grande violence. Les Allemands tentent un* effort vraiment énorme pour forcer les positions russes et pour déterminer par des attaques latérales, l'abandon d'un saillant dont la possession est indispensable à leur sécurité. Nos braves alliés cependant, restent iné-:branlables et ont infligé à l'ennemi des pertes wrribles. Le communiqué de Pétrograde dit que les cadavres allemands gisent en tas devant les barbelés ! Un examen attentif de la carte montre, il est vrai, que les Austro-Boclies ont fait quelques progrès, mais ceux-ci sont en tous cas hors de proportion avec les sacrifices qu'ils ont exigés. Plus que jamais, l'armée russe reste la grande tueuse d'Allemands qui contribue merveilleusement à diminuer les réserves, désormais très limitées, des Kaiserlick-s. Au sud-est d'Orany, les Allemands ont repoussé les Russes vers Radun, petite ville qui se trouve à environ 70 kilomètres de Vilna et à moins de 39 kilomètres du chemin de ter Vilna-Lida, lequel fait partie du grand réseau latéral Lemberg-Riga dont, comme nous l'avons déjà dit. les Allemands recherchent ardemment la possession. Rien ne dit cependant à l'heure actuelle qu'ils y parviendront. . Au sud des marais de Pripet, la situation du général ïvanoff s'est encore améliorée et ce ■'{inducteur d'hommes, qui a déjà infligé aux Autrichiens tant de cuisantes défaites, vient de •lonner une nouvelle preuve de son génie tac-liaue. ,, Engageant une action générale entre Rovno et Kovel, sur un front de près de cent kilomètres, il battit llennemi à plate couture et le . força à une retraite en désordre. Dans cette région, les troupes du prince Léopold de Bavière, qui furent déjà soumises à une si rude épreuve durant Varsovie, dont on leur avait représenté la prise comme l'objectif final de leurs efforts, ont très évidemment besoin de repos. Depuis quinze jours, elles n'ont plus avancé d'une pouce ! Il est évident, dans ces conditions, que la bataille de Vilna a une grande importance stratégique. Aussi doit-on en attendre des nouvelles avec un vif intérêt.... Le communiqué français d'hier après-midi est plus intéressant que d'ordinaire. Outre les canonnades et combats de grenades habituels, principalement en Artois, autour de Roye, entre l'Oise et l'Aisne, dans la région de Berry-au-Bac, en Champagne et dans les Vosges, il signale, dans le secteur de Péronne, un engagement que paraît avoir été assez mouvementé. Après avoir fait sauter une très forte mine, les Allemands lancèrent une attaque d'infanterie qui, dans leur pensée, devait avoir raison des Français démontés. Mais ceux-ci ne se donnèrent pas même la peine de les repousser à l'arme blanche; ils firent simplement entrer en jeu leur fameux " 75 " qui repoussa , brillamment,l'attaque et isola si bien certains déments de leur base que les " poilus " I n'eurent qu'à se donner la peine de faire des prisonniers ! C'est là, certainement, le triomphe de ce merveilleux canon dont on ne saurait chanter assez haut les mérites ! Sur le front italien, on ne signale que des petits engagements locaux dans la partie montagneuse du front. Un peu de terrain fut conquis brillamment dans le haut Isonzo. Sur le plateau de Carsie, ce sont les Autrichiens qui furent à l'attaque, mais leurs deux tentatives n'eurent aucun succès et se terminèrent par la perte de prisonniers. U est intéressant de signaler que, d'après Plusieurs sources concordantes, l'accord bulgaro-turc n'aurait pas encore été signé, la Porte ayant demandé des éclaircissements sur Ul* point secondaire. 11 paraît que la nouvelle de la cession du territoire sacré aux " infidèles" aurait produit une détestable impression parmi la population Musulmane d'Andrinople. et- que cette ville serait en proie à l'anarchie. NOUVELLES DU PAYS. Un journal hollandais a annoncé que l'Université de Gand reprendrait ses cours au mois d'octobre. Au ministère des sciences et d?s arts, à Bruxelles, écrit l'un des correspondants de 1' " Echo Belge," on ne sait rien de cette réouverture possible. On assuré, au contraire, que l'université ne sera pas ouverte avant la fin de la guerre, pour les raisons sui- , vantes:—lo. Près des trois quarts des élèves sont au front; 2o. la plupart des professeu-s ont quitté le pays ; 3o. l^s étudiants étranger?, qui sont en majorité, sont tous rentrés dans leur pays d'origine et ne peuvent revenir à Gand; 4o. il n'y a pas de communications entre la Flandre orientale et le reste du pay= Quant à remplacer les professeurs belges par des " doktors " allemands, c'est une fumisterie, les collègues de F. W. von Bissing étant :u capables de se faire comprendre, surtout s'ils parlent français. Leur accent suffirait à faire rire aux larmes leurs élèves jusqu'à la fin de l'année scolaire. Les mêmes raisons existent pour que l'université de Liège reste également fermée. De plus, le gouverneur général, assisté de quelques renégats, a décidé de transformer l'université française de Gand en université flamande6' et le changement ne pourra pas s'opérer en un laps de temps aussi court. ! C'est ce qu'ont fort bien compris les journaux | allemands d'Allemagne. Quant aux universités de Bruxelles et de : Louvain, leurs recteurs sont d'accord pour ne pas les ouvrir avant la fin de la guerre, : e j voulant pas favoriser les étudiants qui ne remplissent pas leurs devoirs militaires. # # * Ordre a été donné par M. A'on Bissing à toutes les " Kommandantur " du pays de ne plus permettre aux Hollandais de quitter le pays, pour y revenir peu après. Il'faut, dit le texte gouvernemental allemand, que les sujets hollandais restent en Belgique ou en Hollande à leur gré, mais ne voyagent plus entre leur mère-patrie et le pays occupé par nous et où ils ont leurs occupations. # # # L'autorité allemande a organisé ces jours-ci de grandes chasses aux poules d'eau sur les étangs de Rouge-Cloître, près de Bruxelles. Le braconnage, d'autre part, sévit. Et on le comprend un peu. Les braconniers viennent de porte en porte vendre les perdreaux à 0.90 fr pièce, les lièvres à 2.75—ce qui met en rage quelques chasseurs qui ont dû déposer leurs 7 ou 8 fusils de chasse et qui payent 7000 francs par an pour leurs chasses ! On ne voit pas encore étaler de gibier muni d'étiquette officielle. Celui-là est le gibier vendu au profit des officiers-tireurs. Sans doute, ceux-ci rentrent-ils toujours bredouilles et le gibier lui-même se moque-t-il de leurs coups de fusil ! Le jour anniversaire du combat d'Orsmael-Gussenhoven une manifestation patriotique imposante a eu lieu sur la tombe du capitaine commandant Knapen, du lieutenant comte van der Burght et des vingt et un cavaliers tombés pour la patrie en défendant les ponts de la Cette. Un service a été célébré à l'église, bondée d'une foule endimanchée, singulièrement émue et recueillie, au cours duquel une " Brabançonne " fut chantée sur des paroles glorifiant le combat. Vendredi dernier, il n'est pas arrivé de poisson à Bruxelles. Aussi, les rares paniérs qu'on a pu faire parvenir sur le marché se sont-ils vendus à un prix très élevé. Les cer-vettes valaient 2 francs-le kilo, lès soles i2 francs !' Aucun Vatel... boche ne s'est en tout cas passé l'épée à travers l'estomac ! * # •*. Nous lisons dans les journaux publiés dans la Belgique occupée une liste des personnes condamnées à Namur ces temps1 demi ers. En voici un aperçu : Hubert Nivarlet, ,de. Bar.vaux, (Condroz) : trois mois de prison pour offensés' à un vétérinaire de l'armée allemande; — M. Charles Moxhon, avocat: un mois de prison parce que ses deux fils se sont rendus en Hollande sans demander l'autorisation à la " Kommandantur"... et n'en sont pas revenus; MM. Smets, teinturier, et Tchakemy, tailleur, sont condamnés à 8 jours de prison et à une amende de 100 marks pour avoir fait fermer des magasins le 21 juillet, jour de la fête< nationale. Gilbert Tricot et Joseph Lantenoy sont frappés de deux mois de prison. Motif: avoir bousculé deux soldats allemands et les avoir insultés. OSTENDE ET LA COTE BELGE. La quatrième liste des réfugiés d'Ostende a paru, contenant 500 noms et adresses. Cette liste est vendue au prix de 6 pence (0.75fr.). Les trois listes précédentes peuvent encore être obtenues au même prix chacune. Afin, de publier une liste générale des réfugiés de la côte belge, Bruges compris, les intéressés sont priés de communiquer leurs adresses en Belgique et à l'étranger. La publication de ces adresses se fait gratuitement. S'adresser à MM. Everaert et Simoens, Harley College, Bow-road, E. London. AVIS A NOS CORRESPONDANTS. Nous tenons à rappeler aux personnes qui nous écrivent pour nous demander des renseignements que nous ne pouvons donner suite à leurs lettres si celles-ci ne sont accompagnées de deux timbres d'un penny pour la réponse. AVIS. Les étudiants réfugiés qui désirent obtenir leur admission ou réadmission à l'University College, Université de Londres, doivent adresser une requête écrite au Recteur avant le lundi 27 septembre. Toute demande doit contenir des informations complètes concernant les études suivies antérieurement en Belgique. — A Heyst-sur-Mer, un colonel allemand et son ordonnance se sont suicidés pour ne pas aller au front. ENCORE UN PROPHETE. M. Serge Basset l'a vu k Milan, et cet homme inspiré lui a dit qu'il était parvenu, grâce à la Kabbale, à pronostiquer l'issue de la guerre. Ses prédictions se rapprochent, en beaucoup de points, de celles du colonel Har-rison. Celui-ci a-t-il étudié la Kabbale? Le prophète milanais a-t-il eu connaissance du travail du colonel américain? Bornons-nous à reproduire, sans commentaires et à titre de document, l'extrait suivant du "Petit Parisien":— La guerre déchaînée par l'ambition du Kaiser entre dans sa phase terminale. Au mois de novembre, les derniers grands coups seront portés et février 1916 verra la signature des préliminaires de paix. En ce moment se livrent dans l'invisible les suprêmes combats entre la lumière et les ténèbres. Saint Michel tient le dragon au bout de sa lance et il va le transpercer. Le mois en cours ne sera marqué, du côté des Français, par aucun grand événement. Pied à pied, ils continueront à refouler l'envahisseur et à préparer la grande reculade allemande. Les Russes poursuivront leur retraite pendant quelques jours. Les Allemands annonceront deux victoires sur eux et ce seront des mensonges. L'abandon de Varsovie aura été la plus grande habileté du grand-duc Nicolas. Et après avoir paru se dérober, les Russes reviendront avant la . fin du mois sur l'envahisseur avec la violence d'un cyclone qui brise tout sur son passage. C'est en septembre que se fera entendre la voix du Destin. Les Allemands livreront une terrible bataille sur le confin belge, en même temps que, pour donner le change, ils lanceront un fantôme d'armée sur l'Argonne et l'Alsace. Pendant cette bataille que je vois ensanglantant les plaines pendant une dizaine de jours, on apprendra la chute de Constantinople forcée par les Alliés. Le Sultan disparaîtra dans la tourmente. Son fils aîné le remplacera et répudiera solennellement toute, alliance avec l'Allemagne sans sauver, cependant, la domi> nation de l'empire ottoman en Europe. Constantinople deviendra russe et le traître Enver pacha sera pendu avec ses complices. A la fin de septembre, un attentat sera dirigé, par trois de ses généraux contre Guillaume II, qui sera blessé au visage et au flanc droit ; mais cet attentat demeurera caché jusqu'à la conclusion de la paix. On croira que le Kaiser va mourir. La suprême justice le réserve à d'autres expiations. Il abandonnera le commandement des armées et, pendant quelques jours, les choses iront mieux pour les Allemands. Cependant, les destinées s'ont en marche, et octobre entendra craquer sur sa base la colosse vermoulu... Après un nouvel effort désespéré des grands chefs allemands sur les lignes françaises, les clairons de la panique sonneront pour l'envahisseur. Partout il jettera ses yeux avec angoisse, et tout son être frémira. L'immense déluge russe s'avancera, balayant sur sa route les tronçons d'une armée disloquée, décimée et hurlante de peur. On comprendra alors la valeur de la tactique russe en apprenant combien de milliers et de milliers d'Allemands ont été tués dans les alternatives de recul et d'a-yance des armées du Tsar. Et Guillaume II s'arrachera les cheveux quand on lui dira qu'à huit jours d'intervalle les Russes ont pénétré sur son territoire et les Français se sont établis sur le Rhin. Pendant ce temps, l'Italie victorieuse sans arrêt, sans connaître un seul jour de revers, aura pénétré dans Trieste, conquis le Trentin et elle menacera Vienne. Heureuse nation : elle étendra sa main puissante sur la Dalma-tie. La modération seule l'empêchera de jouir d'e tout ce que lui auront mérité l'habileté cle ses chefs et l'héroïsme de ses soldats. Je vois, à Raguse, flotter les étendards de la maison de Savoie ét l'archiduc Eugène se jeter aux-pied?, de Victor-Emanûel pour implorer sa clémevcr'. François-Joseph sera mort quelques jours auparavant frappé d'apoplexie en apprenant la série de défaites qu'on lui avait cachées. -iEn novembre, l'armée russe poursuivant sa marche irrésistible sur Berlin, Guillaume II s'humiliera et demandera la paix. Alors, voyant abattu ce monstre d'orgueil, les petits Etats, jusque-là ses flatteurs ou ses complices, se retourneront contre lui. Us le chargeront de malédictions et tous voudront se ruer à la curée. A leur triomphe les alliés ne voudront admettre que la seule puissance orientale qui, sortant décidément du gouffre infernal des Balkans, aura tendu les mains vers le drapeau de la Justice et de la Liberté. Les autres peuples, consternés, se tairont dans la douleur et l'accablement. La Grèce proclamera à ce moment la république. Les conditions de paix imposées à Guillaume II auront été si dures qu'il en profitera pour adresser un appel à son peuple. Son langage artificieux accusera encore les nations alliées de se refuser à la paix. Ses fidèles alliés essayeront de galvaniser l'Allemagne moribonde. Ce seront les dernières convulsions de la bête. Echecs sur échecs, catastrophes sur catastrophes... Guillaume II alors abdiquera pour ne pas signer son ouvrage: la déchéance et la ruine de l'empire. Il s'enfuira, moité fou, en Amérique. U y mourra déchiré par le remords, objet d'horreur et de dégoût, dans de perpétuelles sueurs de sang. COMITE POUR LA DEFENSE DES INTERETS NEERLANDAIS A ANVERS. Le ministre hollandais des affaires étrangères porte à la connaissance des intéressés que le comité local institué en vue de régler les conflits survenus au sujet des dettes pour loyer et de l'emmagasinage de mobiliers appartenant à des sujets néerlandais établis à Anvers, cessera de fonctionner à partir du 1er octobre. M. B. Wynperle, président du dit comité, résidera encore quelque temps à Anvers après le 1er octobre pour liquider les affaires en cours ou qui pourraient encore se produire. Les lettres destinées, dans ce but, à M. Wynperle, doivent être adressées au consul-général de Hollande à Anvers, par l'intermédiaire du département des affaires étrangères à La Haye. — Devant Waelhem les Allemands ont creusé une série de tranchées cimentées des plus confortables, avec dortoir, infirmerie, etc. UNE REVUE EN PLEINE GUERRE ! Résultat de la collaboration de quelques soldats du 14e de ligne—nous écrit un " poilu" belge—elle nous vient des tranchées, toute parfumée de gaieté et d'héroïsme. Elle fut jouée de nombreuses fois, à La Panne, sous le titre de " C'est Kollos-sale," dans ce dernier coin non souillé du sol sacré de notre Patrie et obtint, tant de la part des officiers que de celle des soldats, le plus grand succès. La voici imprimée. Le produit de la vente comme celui des collectes faites aux séances, sera intégralement versé à la Croix-Rouge de Belgique.ï>i plusieurs de nos vaillants soldats contribuèrent à nous donner l'ensemble où le ton joyeux se marie agréablement à la note cocardière, il n'est pas difficile de reconnaître qu'un style domine et que le tout fut revu par une main habile qui donna à l'ensemble, en même temps qu'une unité inattendue pour une œuvre née dans de telles circonstances, une belle tenue littéraire. Et quoique j'aie reçu défense de l'auteur de prononcer son nom, qu'il me soit permis cependant de dire qu'il appartient à cette ville de Liège, à qui plusieurs lois il envoie un salut ému et où le 2 août 1914 il abandonna la t-oge pour prendre rang comme soldat volontaire dans ce 14e dont il nous chante maintenant les exploits... i Le Fusil au poing, la chanson aux lèvres Nous partons un jour, pour le grand combat; Les grands, les petits, les forts et les mièvres, Tous disaient : " S'il fatt-t mourir, on mourra.*' Nous étions joyeux en partant là-bas Pour le grand combat ! La revue comporte un prologue et deux actes, pendant lesquels le Gompère, journaliste anglais, qui a voulu voir de près les soldats belges au front, est initié à toutes les péripéties de la campagne, à toutes les joies, à toutes les espérances et... à tous les embêtements des soldats. Nous ne pouvons commenter faute de place. Citons seulement les titres des scènes: "Le fourrier amoureux," "Le marchand de journaux," "L'ancien," "Les Corvées," "Les tanks à pétrole,"*" Le sceptique," " Les distributions," "lia visite médicale," "Les médaillés," " Nos Souverains," " Les ordonnances," "L'indifférent," "Le Boche," "La vie chère," " Les Taubes," " Notre artillerie," "* Les gaz asphyxiants," " La nouvelle alliée," " Les mécontents," " La défilo mande." Puis vient l'apothéose.: Cri d'énergie et d'espoir! " C'est Kolos-sale," revue militaire du 14e de Ligne, vendue deux francs au profit de la Croix-Rouge de Belgique. Pour la recevoir franco envoyer un mandat de ls. 7d. à M. A. Hoornaert, à l'Association typographique, rue de Valenciennes, No 5, à Calais. LES ORIGINES DE LA CROIX-ROUGE. La Convention de Genève est une des plus pures gloires du XIXe siècle. Elle nous reporte à ce moment de l'histoire où, pour la première fois, on proclama que le soldat cesse d'être un ennemi du moment qu'il est blessé; que les hommes mis Ihors dç combat, à quelque nationalité qu'ils appartiennent, doivent être9 entourés des mêmes soins et eue les ambulances sur les champs de bataille doivent être inviolables. Actuellement nous ne pouvons nous représenter un autre ordre. de choses; il n'en était pas ainsi il y a soixante ans. Henri Dunant, un Suisse qui donna des soins aux blessés pendant la guerre austro-italienne, révolté de la manière barbare dont dii traitait k's victimes de cette guerre, publia ses impressions dans une petite brochure intitulée: Un Souvenir de Solferino. Cet opuscule, traduit en toutes les langues européennes, eut un immense retentissement. " Je souhaite, écrivit Emile de Girardin dans les ' Débats,' que ce livre soit lu attentivement, surtout par ceux qui aiment la guerre et qui la défendent." Le général Dufour, dans une lettre adressée à Dunant, disait: " Il est bon de divulguer des faits comme ceux que vous rapportez; ils montrent combien de larmes et de souffrances coûte la gloire militaire. Nous sommes accoutumés à ne voir que le côté brillant de la guerre et à fermer les yeux sur ces conséquences funestes." " J'ai lu avec un profond intérêt votre livre, écrivit Victor Hugo à Dunant; je sympathise avec vos nobles aspirations et je vous envoie mes félicitations cordiales." Fort de ces encouragements, Dunant entreprit un voyage dans toute l'Europe. Il s'entretint avec les principaux hommes d'Etat, et obtint qu'en 1863 trente-six représentants de différentes puissances furent envoyées à Genève à un congrès ayant pour but de chercher le moyen d'introduire un peu d'humanité dans la guerre. Le 22 août 1864, les membres de ce congrès signèrent la fameuse Convention de Genève. Le promoteur de cette noble institution, Henri Dunant, lui consacra sa vie et sa fortune. L'œuvre qu'il avait créée grandissait de jour en jour; la Croix-Rouge se propageait dans le monde entier—et l'on oubliait de plus en plus l'homme de cœur, courageux et modeste, qui l'avait lancée. On ne se souvint de lui qu'en apprena-nt par un journal que Dunant, parvenu à un âge avancé, était tombé dans le dénuement le plus complet et venait d'entrer dans un asile de vieillards. Cet entrefilet rappela sur le fondateur de la Croix-Rouge l'attention du monde entier, et, le 8 mai 1896, jour du soixante-huitième anniversaire de sa naissance, il reçut des télégrammes lui apportant de tous les coins du monde des félicitations et des élogés. La direction de la Croux-Rouge russe lui envoya un don de mille roubles et lui assura une pension viagère de mille roubles par an. Ainsi efficacement assisté. Dunant se remit activement à l'œuvre. En 1897, il signa avec la baronne Berthe de Suttner un appel aux peuples d'Orient en faveur de l'arbitrage, et en 1901 le prix Nobel pour la paix, d'une valeur de 140,000 francs, fut partagé entre lui et Frédéric Passy. Ce fut la dernière joie de sa vie. LE DANGER ALLEMAND. LA GUERRE SALVATRICE. Le professeur Niermeyer continue très courageusement, dans le " Telegraaf " d'Amsterdam, à montrer aux Hollandais où se trouve, pour eux, le grand danger :— D'après l'influent historien allemand Treitschke, dit-il, les petits Etats ne sont, à l'époque actuelle, autre chose qu'un Tési-du de l'ancien temps, sans raison d'être. Il est dans la nature des choses qu'ils disparaissent; ils sont destinés par le sort à être incorporés dans les grands États. On a, principalement ces dernières années, pu entendre de nombreuses modulations sur ce thème. De même que les étudiants de Berlin se pressaient autour de la chaire de Treitschke, il a fait aussi beaucoup d'adeptes après sa mort. A nous, qui ne sommes pas dans la mentalité de guerre, il est peut-être permis de faire quelques remarques au sujet de ce système, en ce qui concerne les petits Etats. En tout premier lieu, cette remarque: si les petits Etats sont condamnés à mort, cela a été un bonheur pour l'Allemagne que cette sentence n'ait pas été chose faite avant cette guerre. En effet si la petite Belgique neutre ne s'était pas trouvée entre la France et l'Allemagne, 1a. France n'aurait pas en l'occasion de fortifier dix fois plus sa frontière le long de l'Allemagne que sa frontière le long de la Belgique. Le plan militaire allemand n'aurait pas pu compter longtemps à l'avance forcer la porte belge—fermée insuffisamment si l'on ne prête pas attention à des interdictions formulées sur le papier—et trouver ainsi un accès aussi facile vers la France. Nous.ne voulons pas démontrer ici tout ce que le monde doit aux petits états, également dans les temps modernes. Nous ne voulons pas non plus montrer que la valeur particulière de la civilisation en Europe repose précisément sur le travail d'échange des nombreuses civilisations de peuples, qui pourraient encore travailler d'une façon plus belle si chaque nation pouvait se développer librement. Nous ne voulons pas davantage parler des singulières expressions au sujet de la domination des mers, qui avant d'.être exercée par Berlin ( !) fut exercée par Gênes, Venise, le Portugal et la Hollande. Nous voulons seulement rappeler aux admirateurs allemands du " grand," admiration qui est arrivée à une expression caractéristique, lorsque en 1913 on a inauguré le monument monstre d'e la bataille de Leipzig, que le "grand" et le "petit" sont des concepts relatifs. Il est tout à fait dans l'esprit de Treitschke que ses chefs intellectuels contemporains aient félicité le peuple allemand lors du déchaînement de la guerre mondiale, qui doit faire de l'Allemagne une grande puissance. L'Empereur peut avoir proclamé que l'épée lui a été mise de force au poing et chaque Allemand peut avoir dit après lui que la guerre a été imposée à l'Allemagne, cela n'empêche pas que le peuple allemand a dû entendre de la bouche de ses hommes d'état et de ses savants, d'une façon générale, qu'il était heureux que les ennemis de l'Allemagne l'aient forcée à la guerre. La série de brochures " Zwischen Krieg und Frieden " a été accompagnée d'un " Geleitwort," sous lequel se trouvent les noms de deux hommes qui sont comptés parmi les ornements de la science: Karl Lumprecht et Frantz von Liszt. Il commence^ comme suit:— " La conscience patriotique se répand à travers le pays allemand et la parole grave de Treitschke au sujet de la guerre, pareille à une scfarce de guérison pour le peuple, a de nouveau-été mise en honneur. La. guerre a jeté de la table le jeu de patience filandreux dés diplomates et elle fait rouler à sa place sur le champ de bataille, les dés de fer. La force courageuse des stratèges qui sont à notre tête à l'heure décisive, a fait retentir une seule voix dans l'empire tout entièr. Enfin, voici * l'action qui sauvé.'" Voilà la glorification de la violence à laquelle " la. pacifique Allemagne a été forfcée contre son désir." Cette opinion au sujet de la guerre que l'on dit ne pas vouloir, mais vers laquelle on tend néanmoins les mains, parce qu'elle apporte l'action qui sauve, ne pouvait être exprimée, qu'en Allemagne. C'est cet état d'esprit qui constitue le plus grand danger pour le cours de notre civilisation. CHIRURGIE MODERNE. Au cours de la séance de mardi à l'Académie de Médecine, à Paris, le professeur Pierre-Marie a présenté une série de cent localisations de projectiles obtenues par M. Infroit, chef du laboratoire central de radiographie de la Salpêtrière, grâce à sa méthode radiologique où la radiographie se combine avec un repérage en quelque sorte automatique. Sur les cent cas en question, quatre-vingt-quatorze ont permis l'extraction du projectile; dans cinq autres, la localisation étant précisée, l'opérateur a estimé que le bienfait de l'intervention chirurgicale ne compensait pas les dégâts éventuels; dans un se"ul cas le projectile n'a pas été retrouvé. Cette statistique est d'autant plus intéressante que les corps étrangers qui avaient pénétré dans l'organisme des blessés étaient des plus variées ; outre des balles, des shrapnels, des éclats d'obus, l'opérateur a Tetrouvé une boucle de pantalon, un bouton double en cuivre provenant d'une bretelle de fusil, des fragments de couteau et jusqu'à une pièce de 5 francs ! Cette pièce de 5 francs, qui se trouvait dans la poche d'un soldat blessé le 6 septembre 1914, fut introduite dans son abdomen par le choc d'une balle. La radiographie spéciale de M. Infroit en précisa exactement la position dans les chairs, et elle fut extraite avec succès, en juin 1915, par M. Gosset. Mentionnons encore un cas particulièrement typique: un shrapnel enlevé du cœur même, exactement de l'oreillette droite. — Les communications entre Anvers et Bruxelles sont rétablies par train, ainsi que nous l'avons dit. Ce sont les Boches qui remplissent toutes les fonctions de chefs de gare, gardes, etc. LA BELGIQUE DEVANT L'HISTOIRE. C'est en frissonnant qu'on parcourt lesi 'euillets du livre que vient de publier M. Kenri Davignon sous le titre: " La Belgique et 'Allemagne." Ce livre est. un réquisitoire terrible contre e peuple qui s'est jeté sur nous le 4 août 1914; .1 est débarrassé de toute littérature, de toute phraséologie. C'est un bloc documentaire inattaquable, d'une puissance souveraine, destiné à écraser à jamais le germanisme et à le rendre éternellement odieux aux yeux de la postérité. Désormais, si même notre existence, comme Deuple, devait se terminer demain, notre îause est instruite et entendue; le faisceau de preuves accumulées contre l'Allemagne a jagné notre procèfe devant l'Histoire. Cet ouvrage, composé de documents irréfutables, reste le plus "formidable des châtiment® 30ur l'Allemagne, qui en supportera l'écrasant fardeau à travers le temps; il est comme la flétrissure indélébile, imprimée au fer rouge sur le flanc de ce peuple. Dans les pièces présentées par M. Henri Davignon, et qui sont d'ordre multiple, on trouve l'exposé du droit de la Belgique^ à l'in-lépendance. " Les nati-ons," dit l'auteur lans une introduction incisive, " l'ont reconnu en 1830, lorsqu'il jaillit du mouvement spontané et irrésistible d'un peuple né pour la liberté. Elles lui ont imposé en 1839 un statut rigoureux de neutralité absolue. Elles l'ont garanti contre toute atteinte en 1870 et se sont, à nouveau, solennellement engagées à sn respecter le caractère et les obligations en 1907." On voit aussi comment la Belgique accueillit la menace et la violation effective de son droit par la plus forte des puissances qui lui su avaient assuré l'inviolabilité, quels préceptes de prudence et de sagesse elle avait rappelés à ses populations désarmées.^ On découvre enfin, parmi toute une série de manifestations effroyables, par quel système de cruautés, d'injustices et de violations des lois de la guerre et de la simple humanité, l'agresseur a établi un joug sur un pays prospère et convoité. De cet exposé lumineux, tangible, palpable, découlent quatre faits majeurs qui dominent tous les autres, comme les sommets des montagnes dominent les plaines vallonnées qui les entourent : lo. La Belgique, en résistant à l'Allemagne, n'a accompli que son devoir; 2o. Dès le premier moment de l'invasion, l'Allemagne a appliqué à notre pays un système complet de terrorisme; 3o. L'armée allemande s'est mise délibérément et effectivement en marge des lois-de la guerre ; 4o. L'Allemagne, après avoir écrasé la Belgique pour obtenir le passage, a fait de l'occupation une exploitation abusive et oppressive.La documentation du livre de M. Henri Davignon est de deux espèces: D'une part: les éléments décisifs fournis par la diplomatie; d'autre part, les photographies prises au hasard des villes détruites et des assassinats collectifs. Et ici apparaissent tragiques cauchemars: Dînant, Louvain, Termonde, Ta-mine, Andenne, Aerschot sous leurs mines effroyables et leurs hécatombes de victimes innocentes, avec leurs amoncellements de chair humaine où se confondent, dans l'atroce promiscuité de la mort, en un mélange de sang et de boue,- fèmmês, Adultes, vieillards, enfants-... Cé' livré, que hdùS"n'avons • parcouru vju'en frémissant, doit devenir, dès notre retour au pays libéré,-un " manuel d'histoire" à l'usage de la jeunesse, pour chaque de nous, il doit être aussi un "livre de chevet." Il faut qu'il n<5ûs'èrtsèighé la hàinë'^côinme le veut notre grand Emile Verhaeren. Dans notre cas, la haine- est sacrée; la haine est sainte-.- Iiaissons l'Allemagne de toute la force de notre âme martyre, régénérée et forte; haissons-là impitoyablement, sans répit ! C'est le seul moyen de ne jamais oublier S3S forfaits. — D'après ce qu'apprend le " Politiken " de Copenhague, 100,000 tonnes de munitions sont en route à travers la Sibérie, à destination de l'armée russe. — La "Gazette de Voss " constate avec mélancolie, que c'est à peine si les clous enfoncés font de rares taches sur le Hindenburg de bois. On remarque à peine quelques emplâtres sur ses bottes, quelques stoppages sur sa gigantesque tunique. On a dû augmenter la garde autour de la statue pour qu'on ne vole pas les clous d'or! ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans le PvOyaume-Uni sont informés que les " Board of Trade Labour Exchanges " (qui sont les seules autorisées par la gouvernment britannique de présenter des ouvriers belges aux patrons anglais), ont un grand nombre -d'emplois à conférer, surtout dans le industries agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de postes de la localité. Des beiges se trouvant dans les asiles d© réfugiés à Ixmdres peuvent s'adresser aux Bourse» du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse du Travail à Aidwych Skating Rink. ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres. s.v.p DENTISTE,Y.—VICTOR COTILS, d'Anvers (rue Quellin), consultations tous les jours de 2.30 à 6 heures.- Oxford-str^et, 351. Téléi>hone,_ 2782 Mayîair. Met Mme GEDEON GÈUARD-DENÎSTY, de • Châtelineau ou les personnes qui connaîtraient leur adresse en Angleterre sont priées don informer M. Horace Denisty, interné belge génie, baraque No. 1, camp d'Ilarder-wyk. Hollande. _ ON demande pour bonne maison réfugiés, lemms de chambre.—Se présenter 78, Onslow-gardens, South Kensington.London. ■VTOTJS mettons vivement nos compatriotes en i* garde contre certaines agences de placement d'employés, qui ne visent qu'à leur- escroquer de l'argent. N.-> versez d« cautionnement ou de garantie qu'avec les références les plui sérieuses. ' ' * ' ' ' CORRESPONDENCE. mUitary hœpitals and carriers and many am- tary .off State and the Govcrnor-Genera], ad- rides as they think wise and necessary; nor is Home, Abbassia. From the fixst, perhaps BALFOUR REPROVED *— — —— —■ bulance flotillas and trains, and 400 hospitals vised no doubt by their respective Councils, there reason to suppose that any body of re- thousands of men used the home daily. The GAME FOR WOUNDED. in the British Isles. In response to our appeal have agreed to its being debated as a matter of sponsible opinion exists in India which would two reading-rooms, recreation-room, and lec- L. s-aai o c.v,-.o.ii nrootioai T-wrvlitino T'Vint. tho wn.r lias pvercispd wish to challenîre that riffht.. Whatevor mav ture hall were iisuallv filled. somp+imps nvpr- /-itt<r»*r i -vr nrT/-(/-mr(mT^iT rm

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods