La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1918, 08 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2fb76/
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The Newspaper for Btlgiant LA MÉTROPOLE ONE PENNY CIHQ CEHTini fflÎDï: VIJ» CENT $nwn: dix cihtimo PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Ghancery Lane, W.C.2 — Telepkoae : Holkorn 212. {3 mois 9 sh: 6 mois 17 sh. 1 an 32 sh. 2ôu' ANNEE MERCREDI 8 MAI 1918 No. 128 LA GRANDE GUERRE I Un échec en Palestine [/ACCALMIE SUR LE FRONT I La "vieille équipe" et ses alliés Mardi midi. L'acclamie sur le front occidental persiste el 6 seules actions offe nsives signalées part les «muniqués ont été entreprises à notre ini-jative. Les Britanniques ont effectué diman-je Soir une opération secondaire réussie en-,ela Somme et l'Ancre, au sud-ouest de Mor-mcourt. Malgré une forte opposition de la art de l'ennemi, dont les pertes furent lour-ffii ils poussèrent leur ligne sur un front con-idérable, capturant 200 prisonniers, deux mi-Bilieuses et un mortier de tranchée. D'après te correspondants de guerre, ce succès revient «fois de plus aux Australiens. Leur avance irait de 850 mètres sur un front de deux kilomètres et demi. L'opération fut entreprise L bombardement préliminaire, et les Aile-Lds furent complètement pris par surprise [ Des combats locaux eurent lieu dimanche Lr près de Locon et dans les environs de la Eawe, où les positions britanniques furent Améliorées. Les Français repoussèrent des Eaids ennemis au sud de Locre. [ L'activité d'artillerie a été assez considérable sur tout le front, pendant la journée de mardi. Au nord de la Lys, les obus anglais illumèrent plusieurs incendies derrière les lignes annemies. Sur le front français proprement dit, les Al imands, après un violent bombardement, ten-èrent d'atteindre les lignes françaises au sud. «est de la ferme Anchin, Us échouèrent com-feement et laissèrent de nombreux mort-»r le carreau. Les Français répliquèrent par u coup de main assez important au nord de /livre (ouest de Reims). Après un vif engage-nent, au cours duquel ils infligèrent de forte? ertes à l'ennemi, ils rentrèrent dans leurs lignes, rapportant un matériel de guerre consi-érable.D'autres raids réussis furent entrepris l'ouest de Hangard, au sud-est de Noyon et ans la région d'Abancourt (Lorraine). L'ar-Ilerie a été surtout active dans la vallée de Avre. D'après certaines indications, la nouvelle oL msive allemande se déclenchera dès que les irconstances atmosphériques seront favora. les. Les Allemands doivent avoir terminé «rs préparatifs et n'attendent que le signal our partir. Le mauvais temps a presque corn ■ lètement arrêté les opérations des aviateurs) : il n'est pas impossible que l'ennemi profite ice fait pour tenter un coup de surprise, il rouvera en tout cas les Alliés préparés à le 'revoir de la façon qui convient. Un communiqué de l'Amirauté dit que, pen int la période 29 avril-5 mai, des "continus de la force aérienne " établis à Dunker. ie, entreprirent des opérations de bombarde-ent contre Ostende, Westende, le môle, les >rtes d'écluse et la base d'hvdroplanes de eebrugge, ainsi que contre les navires enne-is dans le voisinage. Des " buts " directs irent obtenus sur le môle et la base d'hydro-anes,ainsi que sur les bassins de Zeebrugge. 'est la première fois depuis fort longtemps, oyons-nous, que Westende est signalée dans genre d'opérations. Une dépêche de Berlin dit qu'à l'occasion ! " la défense magnifiquement assurée con-6 la tentative anglaise de blocus et de débar-'ement à Zeebrugge et Ostende " le Kaiser décoré de nombreux officiers. La Gazette de «s croit pouvoir affirmer que les pertes des l'emands au cours du raid furent de huit °rts et seize blessés, mais d'après le corres-'ndant du Telegraaf à la frontière leurs per. r atteignirent le chiffre de 300, dont 70 «s, et les dégâts au môle sont tellement endus que mille Belges y sont déjà forcés lx travaux de réparation nécessaires. Les Britanniques ont subi un échec sensi-e en Palestine, et l'on doit considérer leur conde expédition à l'est du Jourdain contre chemin de fer du Hedjaz comme terminée, I reste avec des captures en prisonniers et en atériel pleinement équivalentes, sinon supé-SUres, aux pertes subies, de sorte qu'il ne 1Ura't être question d'une défaite, comme la esse ennemie ne manquera pas de le clai-inner. ' se rappelle que la première expédition aversa le Jourdain à El Ghoranïyah le 2*2 ®rs> avança à travers la région montagneuse II ^fend les approches du plateau désertique a limité duquel court le chemin de fer, par fs°rge du Wadi Shaib, captura Es Sait et arcHa contre Amman, station du rail. Celle-,"ait si fortement défendue que quoique 700 'sonniers aient été pris aux Germano-Turcs, général Allenby crut prudent de se retirer, " d'assez près par l'ennemi. Celui-ci atta-e la tête de pont d'El-Ghorranyieh le n 'ï'1 mais fut énergiquement battu. ^ Anglais ne perdirent pas de temps pour 8aniser une seconde expédition, plus consi dérable, croit-on, que la première. La marche sur Es Sait reprit le 30 avril et le 1er mai les troupes montées australiennes occupaient le village, capturant 33 Allemands et 317 Turcs. Une brigade montée fut envoyée vers le nord pour surveiller le gué du Jourdain à Jisf-ed-Damieth, afin d'empêcher l'arrivée de renforts ennemis de la direction de Séchem, mais cette précaution échoua devant le nombre des effectifs ennemis qui traversèrent le fleuve et refoulèrent la colonne britannique en lui prenant neuf canons. Le flanc gauche de l'expédition se trouvait ainsi découvert, cependant Es Sait résista à toutes les attaques. Le général Allenby doit toutefois avoir été informé de l'arrivée de nouveaux renforts turcs probablement ^ envoyés de Damas et supérieurs aux effectifs dofit il pouvait disposer lui-même, car il refusa et rompit le combat et se retira le 3 mai sur le Jourdain, maintenant ses têtes de pont par de forts détachement de couverture. Le retraite paraît s'être effectuée en bon ordre et sans pertes sensibles.Le butin de toute l'expédition comporte 930 prisonniers,dont 42 Allemands et 45 officiers turcs, 29 mitrailleuses, six camions et une voiture-automobile, mais quoique ces chiffres soient satisfaisants, ils ne compensent pas l'échec de l'entreprise dont le but était évidemment de couper de façon permanente le chemin de fer du Hedjaz et d'avancer cers le nord le long du rail. Il semble que le général Allenby n'ait pas disposé d'effectifs suffisants pour faire face à la situation et que le nouveau dictateur militaire de la Turquie, le général Liman von Sanders, fasse preuve de plus d'énergie que son prédécesseur. Ce qu'il y a peut-être de plus regrettable dans toute l'affaire c'est que l'échec de Palestine servira de nouveau de prétexte à des campagnes politiques et ne contribuera pas à rendre la vie plus commode au gouvernement de M. Lloyd George. La camarilla de la " vieille équipe " ne désarme pas, et elle se sert habilement des événements sur les fronts pour poursuivre ses manœuvres. Elle a trouvé de précieux alliés dans les officiers supérieurs de la vieille école, aujourd'hui dégommés, qui ne peuvent digérer la retraite du général Robert-son et l'accession du général Foch au com-. mandement unique. L'échec de Palestine coïncide avec une nouvelle manoeuvre dont l'instrument est cette fois le major-général J. Maurice, ancien " directeur des opérations militaires " au "grand état-major impérial ". Dans une lettre à la Daily Chronicle, le général Maurice attaque violemment M. Lloyd George et M. Bonar Law au sujet de certaines déclarations aux Communes relatives à des faits militaires. Il prétend : 1. que l'affirmation de M. Bonar Law que la dernière extension du front britannique ne fut pas discutée par le Conseil de Versailles, et que les affirmations de M. Lloyd Versailles; 2.que l'armée britannique en France était considérablement plus forte le 1er janvier 1918 que le 1er janvier 1917 ; et que la proportion de troupes blanches dans les expéditions de Mésopotamie et d'Egypte, sont "incorrectes Le général Maurice prétend que ces affirmations " incorrectes " provoquent le mécontentement de l'armée et sont de nature à attaquer son moral. Il voudrait que le Parlement ordonnât une enquête sur ces points. Nous croyons que MM. Lloyd George et Bonar Law n'auront aucune difficulté à s'expliquer. En attendant l'opposition déguisée faite au gouvernement avec la collaboration d'officiers supérieurs mis à la retraite pour des raisons bien connues n'est pas de nature à faciliter la tâche des hommes d'Etat qui poursuivent la guerre dans des conditions difficiles.o o Les vendus Ce qu'on en pense en Belgique Passant sous silence— et pour cause — la sanglante " justice " des Allemands en Belgique occupée, un journaliste bruxellois teu-tonisé s'est élevé contre le rétablissement de la peine de mort en Belgique. Il a reçu notamment d'une " furie incarnée et qui se dit femme " une lettre où se trouve : J'ai lu votre article de ce jour et, pour la guillotine, si elle est rétablie en Belgique, j'espère que vous serez un des premiers à y mettre votre tête. Et comme avec joie je ferais marcher le déclic... o o — M. James Gordon Bennet, propriétaire du New-York Herald., vient de mourir à Nice 1 à l'âge de 77 ans. La religion et les ouvriers On peut suivre actuellement, dans la presse anglaise, une discussion intéressante entre membres du clergé à l'occasion des "convocations" annuelles. Une ' des questions à l'ordre du jour est celle de savoir si le clergé peut soutenir les vues du Labour Party. C'est sous une autre forme, une question semblable à celle qui surgit aux début du mouvement démocrate-chrétien en Belgique. On sait quelles avanies furent faites à des précurseurs tels que l'abbé Pottier, l'abbé Daens, voire même au R. P. Rut-ten, mis à l'index par les ultra-conservateurs.Et pourtant ! Etait-il bien chrétien de se désintéresser des humbles? Oh, sans doute, on s'y intéressait, on consentait notamment à leur faire la charité. Mais si les aspirations légitimes de ceux-ci vers plus de justice avaient été écoutées et soutenues, auraient-elles dégénéré en cette haine de classe inspirée par l'Allemand Karl Marx? On l'a trop oublié : Jésus-Christ est né dans une étable. Il a marqué par là son amour spécial pour les petits et des déshérités. Ceux qui enseignent sa doctrine doivent plus que jamais s'en souvenir. Mais il n'est pas nécessaire pour, cela qu'ils songent à faire des revendications ouvrières un instrument politique. Nous sommes, croyons-nous, arrivés à un moment où la religion doit cesser d'être mise au service d'intérêts temporels et très matériels. Peut-être faudra-t-M que l'on prêche un peu moins la résignation à ceux qui n'ont rien. Cette résignation est trop souvent dérisoire au regard de tant de chrétiens très honorés et dédaigneux de leurs humbles frères. Car nous sommes tous frères, n'est-ce pas, ainsi qu'on nous le répète au prône ? Hélas, on ne le croirait guère ! Et la plus fraternelle des communautés ne paraît pas toujours être celle de la communauté des fidèles. Quelles fureurs le R. P. Rutten ne dé-chaînait-il pas parmi les "chrétiens" quand il fustigeait dans ses sermons retentissants de la Semaine-Sainte les mauvais riches? Et si les braves prêtres qui n'ont pas osé suivre le mouvement, si Mgr Doutreloux, évêque de Liège, qui poursuivit de sa rancune l'abbé Pottier, avaient mieux connu certains "chrétiens" qu'ils considèrent comme les assises de l'Eglise, auraient-ils eu pour les revendications ouvrières ce cruel dédain? Ah ! les Pharisiens et les marchands du Temple ! Ah ! les grimaciers au cœur d'airain qui ne sont chrétiens que pour jouir de la protection d'une communauté d'où le Christ les rejette. Voilà, en partie, la crise religieuse. Dans le monde rénové de demain, l'idée chrétienne, qui est la substance même de notre civilisation et de nos progrès, prendra un essor nouveau à la condition unique que religion et politique seront désormais deux choses distinctes. La guerre actuelle, nous l'avons dit et répété, a, plus qu'on ne l'aperçoit généralement, une portée religieuse. Les chrétiens qui, par une vieille déformation, aroient encore que la disparition du Ho-henzollern criminel serait un coup malheureux porté au sacro-saint principe d'autorité et de hiérarchie, doivent se préparer au retour à des principes plus conformes à la vraie doctrine qui reste et restera la doctrine féconde et généreuse : "Aimez-vous les uns les autres." Ceci domine tout, ceci est l'essence même de la Loi et il est inconcevable vraiment que l'accessoire ait pu prendre le pas sur le principal. Le jour où nos prêtres se pencheront plus vers les petits, il y aura une grande joie au ciel et plus de paix sur la paix. o o L'intervention du Japon On mande de Tokio au Times : M. Rentaro Mizuno devient ministre de l'intérieur. Il recueille la succession du baron Goto qui, lui-même, succède au vicomte Motono au ministère des affaires étrangères. Le baron Goto annonce qu'il continuera à suivre la politique du vicomte Motono, ce qui doit être interprété comme signifiant que le Japon est prêt à intervenir en Sibérie. Toutefois, il doit non seulement avoir mandat des puissances, mais encore avoir absolument les mains libres. En marge de la misère universelle Les politiciens Nous notions hier le cas de ces politiciens professionnels qui font distribuer aux soldats ou aux femmes de soldats les secours ou les cadeaux qu'ils ont reçus d'autrui, avec... une carte ou une mention : "De la part de M. le ministre." Ces prooédés révoltants sont encore dépassés par tel autre ministre qui fait, chaque fois qu'il rend un service, dresser la fiche du malheureux qu'il & obligé ! Pendant que, du soldat sur le front de bataille jusqu'au civil qui, à l'arrière, mange ses dernières économies, nous luttons tous, seul le politicien dans cette affreuse aventure dresse ses batteries pour nous asservir demain. Le pays? Nos préoccupations? Nos misères ? Nos sacrifices ? Qu'importe au politicien absorbé dans la contemplation ravie de son nombril? o o La guerre et le droit Nos fiers magistrats Notre compatriote, M. Firmin Van den Bosch, juge aux tribunaux mixtes d'Egypte, qui défend la cause belge dans ce pays avec une belle ardeur, a adressé à la Gazette des tribunaux mixtes d'Egypte une lettre au sujet de la noble attitude de la magistrature belge dans l'affaire Tack, Verhees et Borms. Après l'exposé des faits, le distingué magistrat termine : Ces faits, je ne veux pas les commenter avec mes émotions de patriote, mais j'ai l'honneur de les soumettre à la conscience juridique, à l'esprit d'indépendance et de solidarité de ceux qui ont pour fonction d'assurer le régne du Droit. Tout seront, asns nul doute, animés d'un double sentiment : l'indignation contre cet en-casernement du prétoire qui prétend faire du Droit éternel et sergent-fourrier de la force passagère; et l'admiration pour les membres de ce corps judiciaire qui, du Premier Président de la Cour de cassation au plus modeste juge de paix, ont, dans une atmosphère de servitude, défendu si nettement et si exemplairement, au prix de leur liberté et de leur pain, la dignité de nos fonctions communes. La question d'Alsace-Lorraine à|la Diète saxonne A la Diète de Saxe, le député Gtien-ther ayant parlé de l'Alsace-Lorraine, le ministre de l'Intérieur a répondu : Aucune proposition ou projet précis ne furent déposés au conseil fédéral au sujet de la situation constitutionnelle de l'Alsace-Lorraine dans l'Empire. Les expériences faites avec la forme actuelle du gouvernement des pays de l'Empire ne furent pas favorables. Le gouvernement saxon avait déjà, en 1911, fait des objections et la suite a confirmé qu'il avait eu raison. On ne sait pas encore comment la question sera réglée. En tout cas VAlsace-Lorraine restera indissolublement attachée à l'Empire dont le caractère fédéral sera maintenu. Une polémique engagée en Allemagne en ce moment au sujet des provinces bal-tiques, qui, selon certains, seraient annexées à la Prusse, selon d'autres à l'Empire. Les partisans de l'annexion à la Prusse proposent de dédommager la Saxe sur la Lithuanie et la Bavière sur l'Al-, sace. D'où un regain d'actualité pour la question d'Alsace-Lorraine. 0—0 La famine dans le Tyrol Selon des télégrammes d'Innsbruck, la famine règne dans presque tout le Tyrol. A une réunion des représentants des classes moyennes à Innsbruck, on a déclaré que si la situation ne s'améliorait pas très prochainement, une catastrophe serait inévitable.Le gouverneur du Tyrol a dit que le pays souffrait terriblement par suite de la guerre et il a annoncé que, comme il était évident que Vienne n'était pas en mesure de remédier au mal, il avait été décidé d'envoyer une députation à Munich, Berlin et Budapest pour implorer l'aidé de l'Allemagne et de la Hongrie. o o — On annonce de Rome la mort du sénateur prince di Camporealo, beau-frère du prince de Bulow. Le prince di Camporealo s'était montré nettement hostile à l'intervention italienne.—- Le maréchal vicomte French d'Ypres, vient d'être nommé, par le roi d'Angleterre, vice-roi pour l'Irlande. Des Belges à Zeebrugge Odieux traitement allemand Dans la relation de l'attaque de Zee-'3ru§'8'e P31" la marine britannique publiée par un quotidien hollandais, ce journal s'indigne du sans-gêne avec lequel l'envahisseur expose la vie des citoyens belges : Que l'on se représente le port de Zeebrugge sous ce terrifiant feu croisé des canons, écrit l'auteur de la relation. Or, dans les bassins se trouvent des dragueurs tels que la Oost-Friesland, la Flandre, la Blankenberge et la Bavière; le soir venu, les bateliers et les gardes allemands quittent le bord et des civils, .travailleurs forcés, prennent la garde sur les dragueurs comme sur les allèges. On se demande quel fut le sort de ces hommes sans défense? Il n'a pas été possible, jusqu'ici, d'obtenir une réponse précise à cette question.o o Injures allemandes aux déportés belges Sous lie titre : "Types d'aujourd'hui. — Le déporté", le Bruxellois, organe de la "Kommandantur" de la capitale belge, rédigé par des Allemands et quelques scribes à leur solde, publie, dans son numéro des 21-22 avril 1918, un article qui débute ainsi : Lorsqu'il y a deux ans, l'autorité occupante, lasse de voir traîner dans nos rues, les mains en poches, l'air apache, la cohue des fainéants indigènes, expédia au travail tous les. lœrikke, traîne-la-savate, propres à rien, va-nu-pieds, rôdeurs de barrière, etc., la presse alliée hurla : " C'est infâme! " et nos patriotards qui entretiennent ces oisifs, grognèrent : " C'est criminel ! " Lorsque l'Angleterre envoya nos (sic. N. d. 1. R. ) réfugiés travailler à ses munitions, la presse de l'Entente ne souffla mot et nos patriotards se tinrent cois. Il n'est point nécessaire de rappeler, pour l'édification du monde qui sait à quoi s'en tenir, que les travailleurs belges ont été réduits au chômage par l'administration allemandte; il est même inutile d'attirer à nouveau l'attention sur la déportation très récente des élèves de Mons qui n'étaient pas, qui ne pouvaient être les "va-nu-pieds" et les "rôdeurs de barrière" dont parle le Bruxellois; mais ce qu'il importe de retenir c'est que la presse sitpendiée, inspirée par ses maîtres allemands, ajoute l'insulte au martyre et injurie bassement les ouvriers belges dont la réputation de travailleurs laborieux n'est plus à faire. L'imputation dirigée contre l'Angleterre dépasse les bornes du ridicule; c'est par milliers, en effet, que les Belges ont franchi la frontière et se sont présentés dans les usines de guerre de la Grande-Bretagne pour coopérer volontairement, d'un cœur joyeux, à la libération de leur Patrie ravagée et martyrisée par l'Allemand. o o L'affaire du "Bonnet rouge" La cinquième audience n'a pas apporté d'élément nouveau. Aussi bien les affirmations de Mme Dollie, déclarant que si l'histoire du change des billets belges était exacte, elle le saurait; la déposition de l'amie de Marion, Mme Baux, rapportant les conversations de celui-ci et de Duval, ne provoquent pas d'incident. Et si les déclarations de la dactylographe de Marion, Mme Lewis, sont plus intéressantes, en ce qu'elles font connaître qu'en janvier 1915 Duval tenait des propos germanophiles et que les documents que le témoin a eu à copier ont une importance réelle au point de vue du procès, il est certain que le rapport du capitaine Bouchardon en a parlé longuement. La déposition de M. Paix-Séailles qui a donné à dactylographier ces documents. Il déclare qu'il les tenait du capitaine Mathieu. Ils disaient l'état précaire de l'armée d'Orient au printemps de 1916. M. Paix-Séailles les communiqua à diverses personnalités politiques et à plusieurs journalistes. Le témoin reconnaît avoir fait taper quelques exemplaires1 à la machine à écrire. M. Henry Maumoury, directeur honoraire à la préfecture de police, est venu confirmer les faits tels qu'ils ont été contés par M. Leymarie et les représentants de la section économique du deuxième bureau au ministère de la Guerre.

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