La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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13 September 1916
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s.n. 1916, 13 September. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bc3st7fs0n/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY .BOUT: CINQ CENTIME! HOLLANDE : VIJF CENT MUTINENT : DIX CENTIME! PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois. 12 II 23me ANNEE MERCREDI 13 SEPTEMBRE 1916 No. 266 LA GRANDE GUERRE La signification de Silistria Mouvement offensif dans les Balkans CALME DANS L'OUEST La campagne en Orient est entree dans une nouvelle phase qui fera changer de caractère les opérations entreprises jusqu'ici dans les Balkans. L'occupation de Salonique par les forces des Alliés, décidée par M. Briand et qui a déjà eu les conséquences qu'on sait, vient enfin déranger les plans de l'ennemi, qui avait cru par des intrigues de toutes sortes immobiliser les Alliés et ainsi garantir la sécurité de ses derrières.Comme l'annonce le communiqué ce sont les troupes britanniques qui les premières ont quitté la grande base pour commencer l'offensive; elles ont passé la Struma à deux endroits différents. Le premier passage *s'est effectué à Neo-bori, un village situé à cinq kilomètres au nord de l'embouchure du fleuve, immédiatement au sud du grand lac Ta-chino ; le deuxième a été opéré au nord de ce même lac au nord-ouest de Seres, c'est-à-dire à seize kilomètres de la voie ferrée de Seres à Drama- Ici' plusieurs villages, dont Gudeli, Orjiak, Levoljen et Karadzakoy, sont tombés aux mains des troupes britanniques; l'ennemi qui s'attendait probablement à l'attaque s'y était fortement retranché et ce ne fut qu'après une résistance obstinée qu'il abandonna ses positions et battit en retraite.En même temps une vive activité d'ar-illerie s'est manifestée autour du lac )oiran où les batteries françaises ont lombardé avec succès les positions bulgares situées entre le Vardar et le lac i)oiran. A Florina, près du lac Ostrovo l'ar-née serbe, après une judicieuse préparation d'artillerie, a procédé à une attaque et a rejeté les Bulgares en désordre le leurs positions, tandis qu'à Paleoè-iori et à Emboria ils durent également îvacuer toutes leurs positions. , En Roumanie la situation du front du aord et de l'ouest reste excellente. A Dorna Watra, dans le coin extrême sud les Roumains ont opéré leur jonction avec les Russes qui se sont emparés de plusieurs nouvelles passes; dans la vallée du Maros Supérieur l'ennemi continue sa retraite ; au sud de Zibin (à cinq kilomètres au sud de Hermannstadt le centre roumain s'est emparé du village de Helimbar (Schellenberg), tandis que dans la vallée de Streithu, à l'ouest de Merisor (à 18 kilomètres au nord de la passe de Vulcain), plusieurs attaques ennemies ont été repoussées. Dans la Dobrudja les opérations continuent. Jusqu'ici la chute de Turtukan et de Silistria ne semble pas avoir matériellement avantagé l'ennemi, ces deux ailles, deux vieilles forteresses bulgares, ''ayant qu'une importance stratégique secondaire. L'effet que l'ennemi y a cherté, c'est de relever l'enthousiasme mori-tand en faveur du nouvel emprunt de guerre allemand et en outre d'influencer Grèce qui se trouve à un carrefour décisif et que l'Allemagne cherche à ef-'rayer par des succès éclatants. L'aspect stratégique de la Dobrudja *'ait à tous points de vue favorable à l'ennemi depuis que les besoins du front Macédoine permettaient une concen-Iration de forces adéquates pour une )rÇ>mpte offensive. La frontière ouverte figeait une défense active, tandis que a nature du terrain, les mauvaises communications et la distance de la base usse en Bessarabie devaient retarder ;°nsidérablement l'arrivée du contingent jusse expédié au secours des Roumains, je premier contact des Russes avec les Roumains s'est opéré le 4 septembre, e à laquelle l'assaut de Turtukan 'était déjà développé, assaut facilité par ,a faible distance entre le Danube et la Entière bulgare. g Suivant un communiqué officieux de Ucarest les troupes d'attaque se comptaient de 25.000 Allemands, 40.000 égares et 10.000 Turcs, qui ne trouant devant eux qu'une garnison de •, ' ■ 25.000 Roumains. Au point de vue tactique la position pour la défense était défavorable par suite de la présence du fleure, très large à cet endroit, qui empêchait les communications avec l'arrière.Il faut donc se méfier de l'importance que donnent les Allemands à la perte subie par l'armée roumaine, car comme nous disions déjà plus haut, la capture de Turtukan ne sera guère d'un grand avantage pour l'ennemi. Sa situation sur le fleuve qui rendait la ville impropre à une défense sérieuse, la rend de même impropre à l'établissement d'une base d'offensive, tandis que son occupation par l'ennemi sera probablement très brève par suite des bombardements qui ne se feront pas attendre de l'autre rive; les mêmes considérations s'appliquent à la forteresse " de Silistria, une ancienne forteresse du " quadrilatère " turc. Dans le sud-est de la Dobrudja la situation n'est pas encore très claire. Bucarest a annoncé la défaite des troupes ennemies qui occupaient Dobric et suivant des nouvelles officieuses les Russes avancent le long de la côte où ils restent en contact avec la mer et où ils menacent d'enflanquement l'avance ennemie. En somme on peut espérer que les revers initiaux de cette campagne secondaire pourront être contrebalancés par d'autres succès plus intéressants et plus importants. L'évacuation de Varna après un formidable bombardement par la flotte russe, ainsi que la retraite de la droite bulgare après une opération identique à Baltehik sont déjà d'heureux présages.Sur le front britannique de la Somme l'ennemi s'est borné à deux contre-attaques sans autre résultat que la perte d'une centaine de prisonniers et à des opérations de patrouilles. Le nombre des prisonniers capturés à Ginchy s'est augmenté de 200. Sur le front français de la Somme il n'y a eu que des bombardements.En Grèce la situation reste stationnai-re. Le roi Constantin a appelé son fils a Athènes en vue d'une consultation de famille. Le chef des révolutionnaires a publié dans un journal une lettre ouverte au roi exhortant le souverain à sauver le pays en éloignant ceux qui se sont mis entre le roi, son peuple et une grande partie de son armée. En outre le mouvement de défense nationale s'étend. Des officiers de Chalcis et d'Athènes sont arrivés à Salonique, et de nouveaux volontaires sont arrivés de Mitylène. La garnison de Verria aurait également adhéré au mouvement révolutionnaire. La rentrée du Reichstag La Germania croit savoir que le Reichstag se réunira pour une séance de pure forme. Nous croyons savoir, écrit le journal catholique, que la séance commencera par un discours du chancelier sur la situation présente, puis que le secrétaire d'Etat Helffe-rich fera un assez long exposé de la situation économique. Après quoi, les partis feront connaître leur opinion. On ne sait pas encore si tous les partis bourgeois s'associeront pour faire une déclaration commune, ou si chacun prendra la parole à son tour. ' Le Reichstag s'ajournera ensuite jusqu'à novembre pour commencer alors l'examen du budget. Ce programme n'est pas du goût du Berliner Tageblatt. L'organe radical croit que le Reichstag aurait bien des questions à poser au gouvernement, notamment sur le point de savoir ce que sont devenues les résolutions votées au sujet de la censure. Il espère que le Parlement ne manifestera pas, pour s'ajourner, la hâte que la Germania lui prête. — De Pétrograde : Le ministère des finances, achevant ses travaux d'élaboration d'un programme de tempérance à l'issue de la guerre, s'est exprimé en faveur de l'adoption du projet de loi élaboré par la Douma sur l'introduction en Russie de la tempérance pour toujours. Un nouveau vol en Belgique Un prêt forcé de 600 millions Amsterdam, n septembre. — "L'Echo Belge annonce que les Allemands ont saisi 600 millions de francs de la Banque Nationale de Belgique, contre un reçu promettant la restitution du montant deux ans après la conclusion, de la paix, et le paiement d'un intérêt de 4 pour cent. La levée récente du moratorium en Belgique par von Bissing n'a eu pour but que de faire affluer l'argent dans la caisse des banques, et le montant des sommes servira à alimenter le cinquième emprunt. Les Alleriïands dégarnissent la frontière belge Amsterdam, 11 sept. — L'évacuation du village de Putte-frontière par les Allemands a causé, dit le Maasbode une grande excitation et un grand enthousiasme parmi les Belges. Vers 12 heures 30 alors que l'habituelle relève de la garde de Putte devait avoir lieu, un adjudant vint annoncer que si la relève n'avait pas eu lied endéans les deux heures, la garde serait supprimée. L'adjudant fut ensuite dans le corps de garde, en enleva les papiers, ferma la porte à clef et partit avec ses hommes. Peu après un officier arriva et enleva le téléphone. Ensuite le drapeau allemand qui flottait à la frontière fut amené. Deux heures après les guérites des sentinelles furent enlevées par un camion et Putte-belge est actuellement libre de soldats, excepté la visite de temps à autre de patrouilles venant de Stabroeck. On croit que la suppression du poste de Putte a pour objet d'éviter les désertions. Les mêmes mesures ont été prises graduellement à Beiduinenhof, Huibergen, Es-schen et Platluis. Le port de Brème et le blocus Herr Achelis, président de la Chambre de commerce de Brème, a accordé récemment une interview à un reporter de la Gazette de Voss. Ce fut naturellement la situation du port qui fit tous les frais de l'entrevue. Comme la sévérité du blocus de nos côtes a été augmentée par l'extension arbitraire de la Grande-Bretagne de la liste des produits de contrebande, déclara Herr Achelis, notre activité commerciale d'outre-mer a diminué, de sorte que le tabac est devenu le seul article qui soutienne notre commerce extérieur. Par la fondation du Nederlandsche Over-zee Trust et ensuite par la prohibition allemande de l'importation du tabac cette branche de notre commerce a également été paralysée. Notre navigation a cessé par suite de la guerre mais nos armateurs s'occupent pour une partie du commerce de la Baltique._ Après avoir parlé de l'entreprise commerciale par sous-marin, Herr Achelis poursuit : Les affaires d'exportation de Brème ont complètement cessé. Nous ne savons pas si les marchandises que nous avons exportées avant le début de la guerre sont toujours à notre disposition, ce qu'il en a été vendu et si nous en aurons de l'argent. J'espère bien que nos colonies nous seront rendues après la guerre, mais je doute que l'Allemagne _ reconquière jamais ses marchés de l'Amérique du Sud. Voilà pourquoi notre commerce ne trahit pas de vitalité du tout en ce moment, mais nos marchands étaient prudents avant la guerre, et il faut espérer qu'ils survivront à la guerre avec leurs réserves. Nos chantiers navals sont très occupés non seulement avec les commandes pour la guerre, mais aussi avec celles pour la paix. Parlant ensuite de la période transitoire de la guerre à la paix il exprima l'espoir que les diplomates allemands obtiendraient de si bonnes conditions que la période transitoire serait de très peu de durée; il croyait en outre que les milieux autorisés reconnaîtraient la nécessité pour l'Allemagne d'avoir un trafic d'exportation et la nécessité, lors de la conclusion de traités de commerce, de laisser ouverts à la " concurren" ce pacifique " les marchés étrangers. Notre point de vue, conclut Herr Achelis, c'est que l'Etat doit fortifier par tous les moyens possibles nos relations commerciales d'outremer.Où l'orgueil va se nicher ! La Berliner Mittagzeitung, célébrant le retour du Deutschland, s'écrie : " Nous avons exploré le globe terrestre du Nord au Sud ; nous avons voyagé dans l'air et sous les mers, et il ne nous manque plus maintenant qu'à trouver le moyen de frayer notre route à l'intérieur du globe, à la manière des vers, pour explorer son noyau." Il ne leur reste plus que " la manière des vers " ; c'est leur suprême idéal ! Quand nous disions que leur orgueil les mènerait à la folie ! Le plan de Falkenhayn Les dernières informations reçues de Berlin au sujet du renvoi du général von Falkenhayn permettent de constater le désaccord qui règne dans les hautes sphères militaires allemandes. Le général von Falkenhayn aurait, assure-t-on, proposé un changement complet des plans de guerre jusqu'ici suivis par l'état-niajor, mais le Kaiser a rejeté avec une véritable indignation le nouveau projet soumis à son approbation. Celui-ci peut se résumer ainsi : Le général von Falkenhayn prédisait la défaite complète des Bulgares sous les attaques convergentes des Alliés qui, lancées du nord et du sud, rompraient forcément les communications avec la Turquie. Il convenait donc de céder à l'inévitable et d'abandonner immédiatement toute campagne dans les Balkans. Falkenhayn proposait ensuite de resserrer le front austro-allemand à l'est en abandonnant une plus grande partie de la Galicie et en se retirant sur une ligne qui, passant par Bielostock et Brest-Litovsk, se serait rabattue au sud le long de la rivière Bug. Ces mesures devaient être suivies d'un raccourcissement de la ligne sur des positions défensives établies d'Orsova à Dorna-Vatra.En ce qui concerne le front occidental, Falkenhayn conseille l'évacuation immédiate des régions occupées du territoire français et l'organisation d'un nouveau système de lignes de défense allant de Nieuport à Longwy au long de la frontière franco-belge et se poursuivant ensuite de la frontière franco-allemande jusqu'en Alsace. La transformation de la campagne allemande en une stratégie purement défensive sur des fronts dont l'étendue serait très diminuée paralyserait, dit le général Falkenhayn, les forces alliées et leur rendrait impossible de briser la résistance des Austro-Allemands, à moins d'y employer un nombre indéfini d'hommes et de prolonger la guerre pendant dix ans encore. Persister dans le plan de campagne en maintenant l'extension des fronts serait, conclut Falkenhayn, courir à un désastre. Mais le maréchal Hindenburg déclara que le nouveau plan était de l'enfantillage et une lâcheté indigne de l'Allemagne. Sur quoi le Kaiser, adoptant l'avis d'Hin-denburg, rappela Falkenhayn. Le " silencieux " Hindenburg La Gazette de Francfort prévoyait récemment et elle admirait d'avance la nouvelle méthode qu'Hindenburg devait inaugurer dans ses communiqués militaires. " Du fait, disait-elle, que Hindenburg est généralissime doivent résulter des changements d'organisation auxquels il faut nous attendre pour les jours prochains. Nous serons très peu informés. Hindenburg se tait jusqu'à ce qu'il ait vaincu. Et c'est fort bien ainsi. Des nouvelles de toutes petites entreprises, la mention des succès de chaque aviateur ne sont qu'en apparence bienfaisantes pour le pays. En réalité, elles fatiguent. Elles tuent l'intérêt et éveillent des désillusions." Il est très vrai, et nous le voyons par les récents bulletins allemands, qu'Hindenburg et son porte-parole officiel Ludendorff gardent un silence prudent^sur les opérations qui ne tournent pas à l'avantage de nos ennemis. C'est probablement sur leur conseils que les Austro-Hongrois déclarent n'avoir " rien, à signaler sur le front de Transylvanie ". Mais Hindenburg ne se tait pas toujours et il y a même un"détail nouveau que les communiqués antérieurs 'à sa nomination avaient passé sous silence et qu'il se plaît à relever. Ce sont les noms des généraux qui n'ont pas été particulièrement heureux dans leurs opérations. C'est ainsi que dans un communiqué récent, daté de Berlin, nous lisions la phrase suivante : " Les vaillantes troupes des généraux von Kirbach et von Fassbaender ont disputé chaque pouce de terrain à l'ennemi... Guillemont et le Forest sont entre les mains de l'adversaire ". On voit qu'Hindenburg, le silencieux, recouvre la parole quand il s'agit de jouer un tour à d'anciens camarades. Gageons que von Kirbach et von Fassbaender se seraient volontiers passés de cette publicité. Le service obligatoire pour la jeunesse allemande Le Vorwaerts écrit que les écoles d'instruction supérieure en Allemagne semblent devenir de plus en plus des bureaux de recrutement. Ainsi, l'administration des écoles professionnelles à Nordhausen a décidé, sous menace de punition, que chaque élève âgé de 16 ans doit se soumettre à une visite médicale afin de prendre part, en cas d'aptitude, aux exercices de la " Jugend« rocht " (corps pour la jeunesse). A cet effet, l'administration se base sur un arrêté de l'administration militaire du ne corps à Kassel qui n'a cependant pas été publié. Un grand nombre d'élèves n'ont pas voulu se soumettre à la visite médicale. Sir Ernest Shackleton retrouve ses compagnons Il s'agit des vingt-deux membres de l'expédition antarctique anglaise que son chef, Sir Ernest Shackleton, avait dû abandonner le 24 avril 19x6, dans une caverne de glace de l'île de l'Eléphant, et pour lesquels les plus graves périls étaient à redouter. Rappelons les circonstances dramatiques de cette expédition qui avait quitté l'Angleterre en 1914, à bord du navire l'Endurance, et qui était parvenue dans l'Antarctique en décembre de la même année. Dès le 5 janvier 1915 l'Endurance était entourée par les glaces dans la mer de Weddel et elle dérivait, entraînée par les bancs qui la cernaient, jusqu'au mois d'août 1915, où elle s'échouait. Deux mois plus tard, le 27 octobre, la malheureuse Endurance, incapable de se dégager, et pressée avec une force inouïe par les glaces en travail sous l'action du printemps, était dans la situation la plus critique : les chocs des glaçons avaient» crevé sa coque qui n'était plus qu'une épave, lorsqu'en quelques secondes la glace souleva le bateau et le coucha sur le flanc comme une bête mortellement blessée. L'équipage assiste impuissant à l'agonie de son navire, après en avoir extrait tout ce qui peut en être sauvé. Et, dès lors, les tribulations les plus tragiques se succèdent. Shackleton essaie de traverser les glaces avec des attelages de chiens, mais, il est obligé bientôt d'y renoncer. Il s'installe alors dans des camps à proximité du squelette de l'Endurance. Le ix avril, la glace est enfin, rompue et deux canots sont lancés à la mer, recevant toute^ l'expédition. Mais ces canots sont bientôt pris en dérive par la banquise qui les entraîne vers le Sud, jusqu'à l'île de l'Eléphant où ils arrivent le 15 avril. Les membres de l'expédition sont presque dépourvus de tout. L'île est un bloc de glace. Aucun espoir de secours. Pour nourriture, il n'y a que des phoques et des pingouins. Alors Shackleton décidé qu'il laissera sur 1 île de 1 Eléphant, dans une caverne creusée par eux, vingt-deux hommes de son expédition, tandis que lui-même, avec cinq hommes, sur le seul petit canot restant, ira chercher aide et assistance à la Géorgie du Sud, à 100 milles de là. Il se met en route le 24 avril. Les tempêtes ne cessent pas de faire'courir à son mauvais canot les plus graves dangers. Enfin il arrive à la Géorgie du Sud. Est-ce le salut ? Pas encore. Il trouve bien là un baleinier norvégien sur lequel il s'embarque pour regagner l'île de l'Eléphant, mais ce baleinier ne peut franchir la formidable barrière de glace. Les naufragés sont emmurés par elle dans leur île. Shackleton revient alors sur ses pas. Au prix de mille difficultés, il arrive aux îles Falkland, d'où "il gagne l'Argentine. Là on met à sa disposition un navire avec lequel il repart "pour l'Antarctique. Inutile effort Cette nouvelle tentative est vouée au même échec que la précédante. Et Shackleton revient en Argentine. A peine arrivé, il reçoit un navire plus puissant que les précédents, qu'on a équipé pendant son absence, et, au début du mois de juillet, il s'élance pour la troisième fois à la recherche de ses vingt-deux compagnons. Dieu merci ! Ce troisième effort a été enfin couronné de succès. Une dépêche adressée par Sir Ernest Shackleton au Daily Chronicle lui fait savoir qu'il a retrouvé ses vingt-deux compagnons. Son admirable énergie aura eu sa récompense ! Les attaques en masse L'Allemagne vient d'avouer, par la disgrâce de Falkenhayn, son échec devant Verdun —- l'échec de ces attaques en masse, tant vantées par le grand état-maj or et passées en dogme. Il n'est pas sans intérêt de noter comment la méthode était déjà appréciée au dix-huitième siècle. " La meilleure infanterie allemande est celle qui se tire de Bavière, d'Autriche et de West-phalie, et la meilleure cavalerie vient de Brunswick, de Juliers et de Frankénthal. L infanterie aussi bien que la cavalerie fait mieux en pleine campagne que dans des défilés des pays couverts. Ils ne se soucient pas de faire des détachements ou de petits corps de leur grosse armée. Ils aiment à être ensemble et à marcher d'un pas grave et lent pour être en état de percer leurs ennemis. S ils sont repoussés à leur première attaque, ils paraissent consternés et étonnés comme des gens qui reviennent d'une extase, incertains s'ils doivent retourner à la charge ou prbndre la fuite. " De nos jours, leurs officiers font vite cesser, revolver au poing, cette incertitude : cela met fin à l'extase de n'avoir pas réussi, selon le mot très justement employé par l'auteur anonyme de l'Espion turc dans les Cours des princes chrétiens, qui parut en 1710. L'extase : l'admiration que l'on avait de sa force et l'étonnement stupide de n'avoir pas réussi.

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