La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 17 March. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/610vq2t30c/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS. PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 32MB ANNÉE. MERCREDI 17 MARS 1915. N°- 76. COMMUNIQUES OFFICIELS FRANÇAIS. PRISE ET REPRISE DE SAINT- ELOI. SUCCES PARTOUT, PUIS, 15 mars.—Communiqué officiel <ie 23 heures:— La journée a été marquée par de nombreuses actioDS favorables pour nous. Dans la région de Lombaertzyde, notre arfcil-l«ric a efficacement bombardé les ouvrages ennemi les Allemands ont essayé de reprendre e fortin que nous leur avons enlevé dans la nuit du 11 au 13 : ont été repoussés, laissant une cinquantaine de morts sur le terrain. Nos pertes soni insignifiantes. Au sud d'Ypres, l'armée britannique, que l'attaque allemande avait obligée à se replier au-(idlà de Saint-Eloi, a repris le village et la presque totalité des tranchées voisines, malgré plusieurs contre-attaques de l'ennemi. Au nord d'Arras, une attaque très brillante de notre infanterie nous a permis d'enlever d'un seul bond trois lignes de tranchées sur l'éperon de Xotre-Dame-ue-Lorrette et d'atteindre le robonl du plateau. ^ous avons fait une centaine de prisonniers, panni lesquels plusieurs officiers et sous-officiers, détruit deux mitrailleuses et fait exploser un dépôt de munitions. Plus au sud, dans la région d'Ecurie, Roclin-cour;. près dfl la route de Lille, nous avons fait sauter plusieurs tranchées allemandes et empêche l'ennemi de les reconstruire. Dhus la région d'Albert, près de Caraoy, les Allemands ont fait sauter une mine sous une de nos tranchées et en ont occupé l'entonnoir; nous .es en avons chassés. Ils s'y sont reinstallés, niais une nouvelle contre-attaque nous a permis do reconquérir la position. 'Nous nous y sommes maintenus depuûs lors et nous avons réussi à remettre eu état toute notre organisation défensive. v Dans la vallée de "l'Aisne, près de Vassens, au nord-ouest de Nouvron, nous avons pris sous notro feu deux compagnies allemandes qui ont subi do très fortes pertes. Eu Champagne nous avons réalisé de nouveaux progrès; nous avons, gagné du terrain dans les bois au nord-est de Souain; au nord-îueat de Fertiles' nous avons repoussée deux BOûtrc^attaques eu avant de la croupe 196 au nord-est de Alesnil et élargi dans ce secteur nos boitions. Nous avons fait de3 prisonniers et jris uii lance-bombe. Eu Argonne, l'activité a été très grande depuis lier. Dans la région de Bagatelle deux contre-ittaques ennemies ont été repoussés, nous avons lémoli un blockhaus, nous en avons occupé 'emplacement, et nous nous y sommes mam-enus.Entre le -Four-d>e-Pàris et Bolante l'ennemi i tenté deux nouvelles contre-attaques qui ont ichoué comme les trois premières. A Vauquois notre infanterie a prononcé une ttaque qui J'a rendue maîtresse de la partie iuest du village. Nous avons fait de nombreux irisonniers. Au Bois-le-Prêtre. nord-ouest de Pont ,à fousson, les Allemands ont fait sauter à la mine luatro do nos tranchées avancées qui ont été empiétement détruites. Ils y ont pris pied près l'explosion. Nous avons reconquis les eux premières et la moitié de la troisième. Entre le Bois-le-Prêtre et Pont à Mousson, au aut de Dieupt, l'ennemi a prononcé une ttaque qui a été repoussée. NOUVEAUX PROGRES. PARIS, 16 mars.—Communiqué officiel de 15 eures :— L'armée belge a consolidé les résultats obtenus ar elle ces derniers jours. L'année britannique, après avoir repris Saint-loi, a aussi recapturé les tranchées situées au iid-o'uëat du viLàge, et a forcé l'ennemi à wicuer les tranchées au sud-est, qui avaient été empiétement démoliés par l'artillerie. En Champagne, nouveaux progrès au nord-est e Souain. Dans le Bois le Prêtre, nous avons repris aux llomaûds le reste des tranchées capturées par hier matin, ou. pour être plus précis, leur te pour leurs organisations défensives a été nfiplèiement démoli par des explosions de mine. Sur les pentes méridionales du grand Reichac-îrkopf, l'ennemi nous enleva une tranchée hier iatin. Nous l'avons reprise en faisant de nom-reux prisonniers. VERSION ALLEMANDE. BERLIN. 16 mars.—Communiqué officiel du ■and quartier-général :— Dans le théâtre occidental de la guerre, la posi-cn anglaise sur la colline près de Saint-Eloi, ;>ur la possession de laquelle nous avons com-îttu hier, est entre nos mains. Sur les pentes méridionales des collines de tirette, au nord-ouest d'Arras. les combats con-îuent pour la possession d'un éperon avancé. Eu Champagne, plusieurs attaques échouèrent >us notre feu. avec fortes pertes. Au nord de Beauséjour, nos troupes ont pris usieurs tranchées aux Français. Bans i'Argonne et sur ses pentes est, des en-igernents. ont eu lieu, qui continuent encore. Bans .les Vosges, les combats continuent tou-urs ;i certains endroits. " ins le théâtre oriental de la guerre, sur les ?ux rives dc .l'Orzye, au nord-est de Prasnysz, les tisses attaquèrent et turent repoussés partout. La bataille de Gednorozee fut spécialement vio-ntc. Nous fîmes deux mille prisonniers. n'y a rien à signaler au sud de la Vistulc.— ircless Press. ALLEMAGNE PLEURE LE " DRESDEN." AMSTERDAM. 16 mars.—La perte du Dresden'' a été un coup terrible pour l'AlIe-lagne. Elle ne fut connue qu'aujourd'hui dans ;s. sphères de l'Amirauté. L'amiral Tirpitz esita d'en publier la nouvelles. Le "Dresden;" avec le " Karlsruhe," était le wmer espoir de l'Allemagne en haute mer. L amiral a envoyé un télégramme au Kaiser ou[,mi faire connaître le désastre. La réponse e l empéreur était conçue en termes remar-uablement amers. Les Allemands sont particulièrement humiliés ai' 'a nouvelle que le " Dresden " hissa le rapeau blanc.—Exchange. LE "BLOCUS : ANGLAIS, WASHINGTON, 16 mars.—Le texte de l'ordre %,v« - britannique a été reçu icij et a été lu un vif intérêt par les autorités, qui disent lls y ont chen-hé en vain le mot " blocus." kIi-iI * Pr°bablc qu'une noté de demande sera «wpc >i la Grande-Bretagne, demandant dans ly-oro Tncsure oa a l'intention de retenir le com-_ o neutre, et pendant combien de temps les s-nioHz_es retiendront de» marchandises non nattés a confiscation.—Ileuter. COMMUNIQUE ANGLAIS. LES ALLEMANDS PERDENT 17,000 HOMMES. LONDRES, 16 mars.—Le Press Bureau public la dépêclxo suivante du feld-maréchal. commandant les forces britanniques en France, eû date d'hier :— 1. Dopais mon dernier communiqué du 11 mars les opérations dans le voisinage do Neuve-Chapelle ont continué. La ligno capturée pai nous les 10 et 11 à l'est de ce village a été consolidée et tenue, malgré des efforts répétés de l'ennemi pour la reprendre. 2. Pendant la nuit du 11 au 12 et à la première heure du 12, plusieurs contre-attaques à l'est de Neuve-Chapelle opt été repoussées, et soixante prisonniers ont été capturé^. 3. La même nuit une entreprise habilement exécutée à l'est d'Armentières a provoqué la capture par nous du village de L'Epinette, avec faibles pertes. La possession de ce village avance notre ligne dans ce secteur de ISOO yards, sur un front de 800 yards. 1. Les combats dans le secteur de Neuve-Chapelle ont été violents le 12. Une forte contre-attaque par les Allemands dans l'après-midi fut repoussée, et 612 prisonniers de plus furent pris. 5. Les Allemands continuèrent à effectuer de petites oontre-attaques pendant la nuit du 12 au 13, et pendant toute la journée du 13. Dans aucun cas, ils ne réussirent à recapturer aucun terrain perdu par eux. Le 14, les combats se réduisirent, principalement à l'artillerie. 6. Les prisonniers entre nos mains, faits depuis le 10, sont au nombre de 1700, dont 30 officiers. D'après le nombre de morts comptés sur le terrain, le total des pertes allemandes au cours des opérations du 10 au 13, sur le front de Neuve-Chapelle, ne peut être beaucoup inférieur à 17,000 ou 18,000. 7. Pendant la soirée du 11, l'ennemi enleva duelques-unes de nos tranchées au sud de Saint-Eloi, après un bombardement très violent et l'explosion d'une mine. La plus grande partie de ces tranchées fut recapturée ce matin (15). Les combats continuent. 8. Le corps des aviateurs a obtenu de nouveaux succès ces derniers jours, malgré que le brouillard ait gêné a certain mortients les opérations. Le 12, les croisements de tramways à Don et à Douai ont été bombardés et endommagés, et le 13, nos aviateurs ont fait sauter un train à Don. LE SUCCES ANGLAIS A SAINT-ELOI.UNE BRILLANTE REVÀNCHE. PARIS, 16 mars.—M. Marcel Hutin décrit dans 1' " Echo de Paris " l'action des troupes britanniques à Saint-Eloi. Dimanche à la fin du jour, dit-il, l'année du duc de Wurtemberg, fortement renforcée par des troupes de Gand et de Liège, s'avança en formations compactes sur le village de baint-Eloi, occupé par les Anglais. L'attaque s'effectua après un violent bombardement de cette localité ainsi que d'Ypres. Devant la fureur de l'attaque et de la menace d'être enveloppés de toutes parts, les occupants des tranchées de Saint-Eloi, soumis à une averse de plomb, cédèrent du terrain pendant un certain temps, mais durant la nuit du secours arriva à nos Alliés, et avec leur héroïsmo et leur sang-froid coutumiers, ils se précipitèrent sur leurs assaillants et effectuèrent une contre-attaque qui leur permit de regagner une partie du terrain perdu. Hier, avec une obstination bien britannique, ils reprirent tout le village de Saint-Eloi, qui avait précédemment échappé à leur étreinte, et se rendirent maîtres en même temps de presque toutes les tranchées situées en dehors du village. Voilà une brillante revanche! Voilà quelque chose qui donnera sans doute à réfléchir aux Allemands, dont les bulletins des jours précédents se réjouissaient certainement de la recapture temporaire de Saint-Eloi, d'autant . plus qu'il était nécessaire de donner quelque compensation au public allemand pour le sévère échec qui avait été infligé à la vanité germanique à Neuve Chapelle. En vingt-quatre heures, avec un sang-froid indomptable, les Anglais réussirent à reprendre Saint-Eloi, tandis que les troupes du prince Ruprecht de Bavière se trouvaient toujours sous le coup de la victoire anglaise de Neuve Chapelle. —Excnange. LE CHEMIN DE FER AIX-LA-CHAPELLE-—TONGRESNOUVELLE VIOLATION DE LA CONVENTION DE LA HAYE. LA PREMEDITATION ALLEMANDE Nous avons annoncé que les allemands sont activement occupés à préparer la nouvelle voie ferréo directe d'Aix-la-Chapelle à Tongres par Visé et la vallée du Geer. Ils réalisent ainsi le projet qu'ils étaient essayaient depuis longtemps à imposer au gouvernement belge et dont celui-ci put, grâce à l'énergique et tenace opposition des Liégeois et des Verviétois, de retarder d'année en année l'exécution. Mais ils emploient dans la réalisation de leurs plans, des procédés .qu'ill est bon de souligner. Ils abîment des propriétés, abattent des arbres, démolissent des maisons, creusent1 des tranchées, établissent des remblais et vont en un mot, à travers tout sans demander aucune u.utorisation aux propriétaires, sans aucune évaluation ni expertise des dégâts occasionnés ot surtout sans aucune indemnité. Cette façon d'agir est en contradiction formelle avec les stipulations de la Convention de La Haye signée par l'Allemagne, qui exige qu'aucun tx>rt ne soit occasionné volontairement aux civils sans dédommagement, et ^ avec l'ordonnance signée par le gouverneur général Bissing pour établir la contribution de guerre de 480 millions, où il est expressément et formellement déclaré qu'aucune réquisition ne pourra plus avoir lieu sans paiement au comptant. Les Allemands continuent donc, comme ils 3nt commencé, et depuis le plus grand jusqu'au plus petit, à manger leur parole ! Ils commettent aujourd'hui de véritables vols et des actes :le spoliation caractérisés en disposant de biens }ui ne leur appartiennent pas et en en diminuant la valeur sans suivre aucune des règles existant en la matière et qui ont précisément [jour but de garantir les propriétés. Mais le fait qu'ils ne reculent pas * établir j cette voie ferrée dans ces condi';ons prouve ! bien l'intérêt puissant qu'ils y Attachent De même, le fait qu'ils avaient voulu imposer : La création voila des années déjà au gouvernement belge d'une ligne qui avait, pour eux un si grand, intérêt Stratégique, établit à n uveau qu'ils, avaient, prémédité depuis longtcûxpj la vioLafciaa Ue la neutralité de 1* Beigxqœ. 1 COMMUNIQUES OFFICIELS RUSSES. PROGRESS PARTOUT. CONTRE-ATTAQUES REfOUSSEES PETROGRADE, 15 mars.—Communique officiel de l'état-major du grand quartier général :— En Pologne septentrionale, sur tout 4e fron dans la région de Przasnysz, du chemin de fe de la Mlawa à la rivière Orzec et sur la riv< gauche de celle-ci, nous avons progressé aprè: avodr combattu sur toute le ligne. Les contre attaques allemandes ont été partout repoussées Les canons d'Ossowiec ont mis hors d'usag< plusieurs batteries de siège de gros calibre s< •trouvant à portée des forts. En Pologne occidentale, sur la rive gauchi de la Vistme, il n'y a pas eu d'engagements. ^ Dans les Carpathes, d'une manière générale, i n'y a pas de changement; les attaque; autrichiennes, dans le direction de Buligrocl, e les attaques allemandes, sur la hauteur 992, prè: de Kosziowa, ont été repoussées. En Galicie orientale, nos troupes ont repousst l'ennemi dans la région au nord d'Obertyn. Il y a eu un duel d'artillerie à PTzemysl.— Reuter. LE CALME A VARSOVIE. PETROGRADE, 16 mars.—La nouvelle donnéi dans un télégramme de Berlin au " Svenska Dag blad," d'après laquelle des mesures seraient prise: pour évacuer Varsovie, est dénuée de tout tonde ment. Les Russes n'ayant pas eu l'intention d'aban donner la place auparavant, ils le feraient d'au tant moins aujourd'hui, après les récentes série: d'échecs infligés aux armes allemandes. Le calme le plus absolu règne à Varsovie, oi les affaires suivent leur cours normal. Toutes le: institutions militaires et les hôpitaux travaillen comme d'habitude.—Reuter. PRISE DE MALKOWICE. PETROGRADE. 1 ô mars.—La prise des posi tions ennemies à Malkowice, près de Przemysl, es: considérée comme très importante dans les circle: militaires, car elle permettra aux Russes de s'ap procher très près des ouvrages extérieurs de h forteresse. Sur le front Omuleff-Orjitz-Przasnysz, où l'en nemi conserve une attitude expectante, les Russes et les Allemands sont si près les uns des autres, que de grandes masses de troupes ne peuvent plus se mouvoir librement.—Reuter. LES FORTS DU BOSPHORE. ATHENES, 15 mars.—D'après des informa tions de Constantinople, les Turcs s'occupent fiévreusement à fortifier le Bosphore. Ils ont déjà placé de gros canons sur les hauteurs de Canlindja et de Scutari. Le comité des Jeunes-Turcs se prépare à dé fendre Constantinople jusqu'à la fin.—Exchange. LE CHOIX DU SULTAN. LAUSANNE, 15 mars.—Une dépêche de De deagatch dit que le Sultan, pressé par Talaal Pacha de quitter la capitale, répondit avec violence: "J'aimerais mieux être prisonnier des Alliés à Constantinople que des Jeuues-Turcs à Kénia."—-Central News. INCIDENT TURCO-GREC. AMSTERDAM, 16 mars.—Un télégramme de Constantinople dit que le capitaine Kriezis, attaché naval de Grèce, qui avait été récemment insulté en pleine rue par un agent de la police secrète turque, a finalement quitté la capitale ottomane.—Reuter. LES REPTILES ALLEMANDS. AMSTERDAM, 16 mars.—Il y a quelques jours la " Gazette de Francfort " annonçait dè Roine que le " Temps " de Paris avait suggéré que l'Italie pourrait recevoir la cosse et qu'on pourrait lui accorder des concessions sur la frontière de la Tunisie-Tripolitaine. L' " Algemeen Handelsblad" qui avait reproduit cette information, déclare aujourd'hui que le "Temps" n'a jamais parlé d'une semblable compensation.—Central News. LES GROS CANONS ALLEMANDS. PARIS, 16 mars.—Le " Matin " apprend d'Amsterdam que les Allemands ont installé quelques uns de leurs gros canons à Snaeskerke, sur la ligne Ostende-Thourout, et à Ypres et Leffinghe sur la ligne Ostende-Nieuport.—Exchange. POUR LES SOLDATS REFORMES. LE HAVRE. 13 mars.—On lit dans le " Courrier de l'armée " (belge) :— A la demande de divers lecteurs, nous croyons utile de fournir quelques précisions au sujet de la situation des soldats réformés à la suite de blessures ou de maladie. Une allocation journalière de 2 fr. 50 est accordée aux soldats belges réformés régulièrement qui séjournent en Angleterre ou en Hollande et dont la conduite à l'étranger ne laisse pas à désirer. Les soldats belges réformés résidant en France sont hospitalisés au Dépôt des Réformés du Havic. L.'indemnité de 2 fr. 50 ne leur est pas allouée personnellement, comme elle représente le prix de revient moyen de la journée d'entretien au dépôt du Havre. D'autre part, une circulaire ministérielle du 8 mars stipule, pour lever les doutes- qui sont nés concernant l'exécution de prescriptions antérieures :— lo. Que tous les militaires proposés pour la réforme qui sont èn situation de se faire admettre à leurs frais, en France ou à l'étranger, dans un sanatorium privé ou de se faire soigner dans une famille qui déclare par écrit vouloir les héberger à titre gracieux, doivent être immédiatement envoyés en congé sans solde, jusqu'à nouvel ordre, s'ils en expriment le désir; 2o. Que tous les militaires proposés pour la réforme qui sont en situation d'exercer un métier ou une profession et qui trouvent un emploi capable d'assurer leur subsistance, doivent jouir de la même faveur. Pour obtenir éventuellement du travail, ils peuvent adresser directement une demande au Comité de patronage du Dépôt des réformés belges à Sainte-A dresse. Les militaires proposés pour la réforme et envoyés -sur leur demande on congé sans solde n'auront en aucun cas droit à l'indemnité de 2 fr. 50 accordée aux réformés séjournant en Angleterre ou en Hollande. — Le jr-zne fils du baron Delbeke. ancien ministre des Travaux publics, âgé de vingt ans, qui -faisait partie de la Compagnie des mitrailler «s de son régiment, est tombé glorieusement dovani l'ennemi, le 21. février dernier., il LA DESTRUCTION DU "L6" A OVERHEYSEN. VINGT-HUIT WAGONS EMPORTENT LES DEBRIS DU | ZEPPELIN. RECIT D'UN TEMOIN, (Correspondance de la " Metropole.") , BRUXELLES, S mars (par courrier).—Tout , le monde a lu ici une communication du 5 " General Gouverneur" au sujet du Zeppelin, qui traversa la partie occupée du pays jeudi dernier. Le vent était violent, dit cette communication, 5 et en cherchant à atterrir le dirigeable,^ 6 est * accroché à quelques branches d'arbres. " Pour plus de facilité" (sic) les autorités ont juge pre ; férable de faire réparer le mastodonte en Allemagne, et pour cela de le "démonter. ' ^ Comme de coutume ce communique allemand > est inexact. J'ai eu la bonne fortune de m'en - réndre compte personnellement. ' Vendredi matin, 5 mars, j'ai quitté Bruxelles pour des affaires. Descendu à Tirlemont, je con-! tinuai la route à pied dans la direction de Saiut-Trond, lorsque j'entendis parler de la chute ■ d'un " Zeppel'air," comme disent nos paysans, à Overheysen. Ce n'était pas à une demi-heure de ma route et le spectacle promettait d'être réconfortant pour , un bon patriote, aussi fus-je vite sur les lieux. De fait, devant moi gisaient les débris tordus ! du monstre aérien. Les compagnies de Land-5 sturm requises pour écarter le public des lieux de la catastrophe n'étaient pas encore arrivées. Seuls quelques officiers et quelques soldats accourus en auto étaient sur les lieux. Je pus dont; voir de près et entendre à de nombreuses ' reprises, la leçon qu'on avait apprise oux soldats : " Keine Tote ! " (Pas de morts). Les paysans avaient peine a réprimer leurs ' sourires narquois; ils savaient trop bien ce qui ' s'était passé. Aussitôt après l'accident les sauveteurs avaiont été quérir un fermier un peu plus loin et avaient réquisitionné tout le luminaire de la ferme; le paysan avait dû éclairer la mystérieuse besogne. Après quoi—de peur , qu'il ne parlât sans doute—on l'avait emmené, i Où! 3e n'en sais rien: on disait que c'était en Allemagne. C'était se débarrasser d'un témoin , gênant après avoir fait disparaître les restes des victimes. Peine inutile, car voici ce que vis: l'accident , s'est produit dans une prairie des environs d'Overheysen. C'est en partie sur les arbres qui est tombé le Zeppelin. J'ai compte dix-huit grands arbres brisés ou fortement endommagés, et dans le sol la nacelle avait creusé un trou de plus d'un mètre de profondeur! C'était la destruction complète de l'appareil, quô je ne pourrais mieux comparer qu'au lendemain de l'incendie de l'exposition de Bruxelles. J'ai eu la bonne fortune samedi de voir en gare de Tirlemont les restes informes du dirigeable qu'un train emportait en Allemagne. Toutes les pièces portaient le No. 6 et étaient chargées sur vingt-huit wagons. La grande hélice avait été portée par quinze hommes. La nacelle reposait sur deux wagons-trucks. Les causes de l'accident? Inconnues jusqu-ici ce m e semble ! Dans 1 s pays, plusieurs prétendent avoir vu un aéro allié survoler le Zeppelin. Défions-nous, cependant, de ces dires populaires complaisamment colportés et trop facilement crus. Attendons la vérité ! Au reste, le principal, je l'avais sous mes yeux: la perte d'une grosse unité dans la flotte aérienne allemande. LA NEUTRALITE DE LA BELGIQUE L'OPINION D'UN SOCIALISTE ALLEMAND. M. Kurt Eisner, ancien directeur du "Vor-wârts" et un des publicistes les plus autorisés du parti socialiste allemand, vient de reconnaître en ces termes le droit de la Belgique de se défendre :— "On sait que l'Allemagne s'efforce depuis des mois de prouver au peuple allemand et au monde entier, par la publication de prétendus ' actes secrets,' que la Belgique aurait elle-même violé sa neutralité et que l'Allemagne, par suite, n'aurait commis aucune violation du droit des peuples en envahissant son territoire. On a fouillé les documents secrets belges pour prouver que la Belgique avait elle-même abandonné sa neutralité et que par suite et contrairement à la déclaration franche et courageuse du chancelier, le •l août, aucune violation du droit des gens n'aurait' été commise. Mais, en réalité, tous ces documents secrets prouvent uniquement que la Belgique et les garants do sa neutralité, la Franco et l'Angleterre, savaient depuis longtemps qu'en cas de guerre l'Allemagne serait forcée par des raisons militaires d'envahir la Belgique. La réseau de chemins de fer stratégiques, que l'Allemagne avait créé vers la frontière belge, ne peu-vait pour personne avoir un but secret. Si la Belgique a cherché alors à se protéger en invoquant l'appui d'autres puissances, non seulement cela ne constitue pas une violation de sa neutralité, mais cela répond plutôt aux devoirs de la neutralité." M. POULLET A L'ECOLE BELGE DE LA HAYE. M. Poullet, Ministre des sciences et des arts, a rendu visite à l'école belge de La Haye, Koningin Emmakade, 119, où U a été reçu par les directeurs Dr. I. Gunzburg et Me !Th. Percy. Après s'être fait expliquer, par ceux-ci l'origine de l'école, et les difficultés inévitables qu'une telle organisation rencontre à ses débuts, il fût heureux d'apprendre qu'actuellement toutes ces difficultés étaient vaincues. M. le Ministre visita successivement les cinq classes de la section primaire, les deux classes de la section moyenne, et les quatre classes des humanités modernes et latines. Dans les classes inférieures M. le Ministre fût subir à plusieurs élèves un interrogatoire, se fit montrer les cahiers de classes, et assista à la récitation et aux chants de plusieurs morceaux patriotiques. Il s'intéressa aussi tout spécialement au sort des enfants dont les villages avaient été détruits et de ceux dont le pères font actuellement partie de notre vaillante armée. Dans les classes supérieures le Ministre, après s'être également rendu compte du progrès des é èves t ansmit à ceux-ci au nom du Gouvernement belge et de ses collègues du Havre les sentiments de confiance que permet la situation actuelle dos armées Alliées. M. le Ministre remercia les directeurs du dévouement dont ils ont fait preuve et des brillants résultats obtenus grâce aussi à la collaboration expérimentée du Corps professoral. Le jugement de M. le Ministre des Sciences et des Arts sera certes un stimulant pour tous ceux qui se sont dévoues à» l'œuvre et conformé ment aux vœux exprimé par le Ministre, ils " continueront, dans la voie qu'il se sont tracée." La. visite commencée à 9 heures et demie se termina ï- midfc> LA GUERRE EN FLANDRE. •— UNE LETTRE DU FRONT. Un des nos amis nous communique la lettre suivante, qui lui a été envoyée par un .lancier de la section des mitrailleuses:— Comme je vous l'ai promis, je vais continuer mon récit. Je ne vous donne que les détails qui peuvent vous intéresser. Après avoir changé de tranchées, je vais du côté de et ; cette fois les tranchées sont formées par la berge du canal devant nous; l'eau s'étend à plusieurs kilomètres. Seules j quelques clôtures et les arbres dépassent, quelques murs aussi, derniers vestiges d'habitations détruites. Comme toujours, les mitrailleuses ont le plaisir d'aller en grand'garde. .Nous partons donc pour le poste aquatique No. 1, le plus en avant. On s'y rend la nuit en barquette, et l'on reste 24 heures les pieds dans l'eau derrière un mur à moitié détruit. Il est vrai qu'on nous a donné des bottes en caoutchouc qui ont l'avantage do vous garder les pieds secs, mais par contre sont très froides et déchirent terriblement les chaussettes. Après un jour de piquet, nous sommes revenus à notre petit poste, mais comme il avait gelé la nuit, il y eut plusieurs cas de pieds gelés dans notre groupe. Après quatre jours de repos, nous sommes retournés aux tranchées, mais c'était notre tour d'aller à la Maison du passeur. Pour y aller nous chargeons la mitrailleuse sur notre dos à ; nous allons à R , de là à N et de là à la fameuse maison. Jusqu'à N , à part le bombardement continuel de la route, rien de bien intéressant. Mais là commence le calvaire. Il faut partir à travers champs où aucun chemin n'est tracé, où l'on enfonce dans la boue jusque mi-jambe, et où l'on tombe continuellement, par suite de l'obscurité dans des trous d'obus. Le jour il n'est pas un homme assez osé pour s'aventurer dans ces parages, balayés. par les mitrailleuses et les canons. La nuit, les fusées éclairantes rendent le passage aussi dangereux; aussi devons-nous à chaque^fusée nous abriter ou nous coucher dans cette glaise infecte et cette progression par bonds est navrante, jo vous assure. Nous voici à la Maison du passeur. Pas besoin de vous dire que de la maison il no reste rien, sauf _ quelques briques. Mais c'est dans les tranchées derrière que nous allons. Devant nous il y a le canal, ici plus d'abri; rien que des tranchées boueuses où on ne peut se tenir debout; la seule position est assise ou couchée, mais il fait tellement sale ! Je tombe le premier de garde; j'inspecte le paysage; j'aperçois une petite tranchée à cinquante mètres en avant; là il y a un observateur Boche ; on m'a averti de surveiller ce point, et je surveille. Vers 10 heures je vois distinctement une ombre qui s'avance en rampant: j'epaule; paf; l'ombre s'évanouit; pendant des heures j'entendis râler, ainsi que mes compagnons et le matin je vis avec plaisir que j'en avais supprimé un. Le lendemain soir un de mes copains en supprimait un à la même nlace. Mais la seconde nuit se passa et l'on ne vint lias nous relever. Le matin, nous trouva toujours au même poste, et depuis la veille au soir nos vivres étaient épuisés et nos gourdes vides. Nous passons donc la journée dans l'attente; nous sommes bombardés feraie. Deux copains sont tues. La nuit rien de nouveau, et Ion ne vient pas nous relever; tous nous avions faim; la plupart avaient la fièvre, mais il fallait rester: nous restons donc encore une journée jusqu au soir.^ Finalement, le lieutenant envoie un homme chercher des remplaçants, car déjà un camarade s'est évanoui de soif et à une heure de la quatrième nuit, on vient nous relever. Comment nous sommes arrivés à Ii je n en sais rien. Mais la nous nous sommes couches dans une cave et le lendemain on s'est, releve tout mangés de vermine. C'est oo que j ai eu de plus ' dur à souffrir pen- ,H -, caînPagne, et je vous assure que ce n était pas drôle. J'ai été ainsi pendant un mois alternativement à l'eau à et R , mais jamais je n ai eu de pareilles souffranees à endurer.... LES "ARGUMENTS" DU P. B0UV1N, S.J. UN DESAVEU DE ROME. Le " Tijd " d'Amsterdam du 4 mars publie la note romaine suivante "de source autoriséo " adressée, au P. Ludwig Bon vin, S.J., par ses supérieurs de Rome, à la suite de son activité de polemiste pro-allemând aux Etats-Unis, discutée l'autre jour par un de nos plus émiiients collaborateurs religieux:— " Fn , ,articie Paru rlâns hî 41 Katholisches woehenblatt" de Chicago, et signé P. Bouvin S.J., a été reproduit dans la " Kôlnische Volks-zeitung du 11 janvier 191o et a été depuis l'objet de beaucoup d'articles et de réfutations dans la presse catholique de divers pays. Cet article, d'alluro théologique, donne une réponse affirmative et sans restriction aucune à la question suivante: L'invasion de la Belgique par les Allemands était-elle justifiée par la morale ï II prétend établir oette réponse sur la doctrine de théologiens et de moralistes catholiques. "Nous autorisons "De Tijd" à déclarer que cet article a paru sans avoir été soumis à la censure ordinaire des supérieurs de l'ordre auquel appartient le P. Bouvin; bien plus, que sa publication est contraire aux règles formelles de la Société de Jésus et qu'elle ne rend nullement la doctrine de. l'ordre. Il est utile d'y ajouter que l'auteur de cet article, qui n'est connu que par oue'oues écrits sur la musique sacrée, ne semble pas précisément en situation pour traiter des questions de théologie morale." Ajoutons que la thèse du P. Bouvin, a fait l'objet, dans le "Tijd" du 25 janvier, d'une réponse cinglante de la part d'un des membres belges les plus distingués de la Société de" Jésus. Le désaveu formel de ses supérieurs, que nous espérons voir reproduit par la presse américaine et notamment par le " Katholiches Wochenblatt " de Chicago, mettra fin, sans donte, à l'activité de ce jésuite trop zélé et qui ne sait pas mémo traduire ses moralistes... , — D'après le " Petit Journal," le terminus de la Compagnie générale transatlantique pour ses services de New-York sera temporairement transféré du Havre à Bordeaux, probablement en vue de soulager le port du Havre encombré par le trafic intense avec l'Angleterre — L'Angleterre paie actuellement une somme de 2 millions 150,000 francs pour la location des divers navires servant d'asi'e aux prisonniers de eruerre allemands. Le nombre de ces prisonniers se repartit comme suit: 1397 à bord de 1' " Ascania," 1132 à bord du " Scotian," 1242 à bord du " Lake Manitoba," 2300 sur le " Saxonia," 1575 sur le " Ivernia " et 1200 sur le " Roval Edward"; les frais d'installation ont varié de 25,000 à 37,000 francs par navire, sans compter les frais d'entretien des prisonniers. — Un certain nombre de notables brésiliens, et parmi eux les principales autorités, ont fondé une ligue à Rio de Janeiro, en vue de faire de la propagande en faveur des Alliés. — Depuis le 1er mars, une nouvelle relation dire<îie est établie entre Anvers et Cologne, viâ Moll et Gladbacli. Cette ligne avait été endommagée par les troupes belges lors des combats de Moll et d'Acrschot et plusieurs ponts avaient été | démolis. ARMEE BELGE. LA CLASSE DE 1915. L'arrêté-loi dont nous avons publié le texte à paru au "Moniteur," des 26, 27, 2« février et des 1, 2, 3, 4, 5 mars. D'ici quelques jours nous publierons les in struotions ministérielles réglant l'application rie oet arrêté-loi. MONITEUR BELGE. DES 26, 27, 28 FEVRIER ; 1, 2, 3, 4, 5 MARS. ARMEE. —Lea lieutenants Bo7y, Leynen, Van llo/ et Droischç «In Corps des transporte eont commissionnca comme c»i>italnc.-on second d'infanterie. —Le eapitaino A. E. M. Daneart est nomme adjudant major. --Le sons-lieutenant payeur Dejongh paso dan* lce cadi'v actifs des officiera d'infanterie. —Le cénôral-major Andringa est • rappelé à l'actiritc. —La démission du lieutenaut de réscryo Saey est acceptée. MINISTERE DES COLONIES. —Est nommé dans l'ordre de la Couronne M. (joranraon, capitaine do steamer de lro classe. Ktst nomme dans l'ordie royal du Lion, M. Bal, lieutenant do la force publique. DES 6, 7, 8, 97Ï0 ET 11 MARS. JUSTICE MILITAIRE. Par arrête du 4 février et, par modification do l'arrêté du 8 fe Trier 1915, un conseil de guerre eu œt institué près des armées anglaise et française opérant Belgique. ORDRE DE LA COURONNE. Par arrêté royal du 27 février, M. lo Comte do Laiaing est nommé Grand Cordon de l'Ordre de la Couronne. CORPS DIPLOMATIQUE. Par un arrête royal en date du 27 férrier 1315. M. t« Baron d'Erp, cet, sur 6a demande, mis en disponibilité. Par un arrêté royal en date du 28 iémer 1915, il. Jules Van dru Ileuvel, Ministre d'Etat, ancien Mûmtre. de la Justice, Membre de la Cour d'arbitrage de La Ilayo. Professeur à l'Université de Louvain, est nommé Envoyé Extraordinaire et MiaLîtro Plénipotentiaire eu miiôiûn spéciale auprès de Sa Sainteté Benoit NV. Par nn arrètô royal en date du 28 lévrier 1915, M. PacJ Ilyirian-ô, Ministre d'Etat, Membre de la (Ibambro de-Représentante, est nommé Envoyé Extraordinaire et Minlfotrn Plénii/otontiaire en mission spéciale auprès de Sa Major-'•> le Roi Georges V. Par un arrêté royal dn 1er mare 1915, M. le Oheralk do Waepenacrt, Consul Général ot Ministre de Krlgiqno * La llavano, est, sur sa demande, mis eu disponibilité pour motifs de santé. MINISTERE DES COLONIES. ACTIONS DECLAT. Par arrêté royal du 26 férrier, la Croix Militaire di Chevalier do l'Ordre de Léopold est décernée au eons-L-e., tenant Terlindon, R.-G.-&-M., tué U l'ennemi, le 4 ortobr" 1914, au oombat de Ki&jegnies, à la frontière du (^onço e-do l'Est. Africain allemand, comme témoignage public de la Patrie reconnaissante. Par arrêté royal du 26 février, il. Duhaut, IL. chef e!e fection do lro claeso à la Compagnie des Chemins de fer ri'* Congo Supériour aux Grands Laes Africain», blessé grièvement en service commandé, au combat d'Altiertrille (Conp-belge) le 22 octobre 1914, est nommé Chevalier de l'Ordre df Léopold. AVIS OFFICIELS. BLOCUS DE L'AFRIQUE ORIENTALE ALLEMANDE. Lo blocus de la côto de 1"Afrique Orientale allemande a et» établi par la flotte britannique à partir do la nuit dû 28 février au 1er mars 1915. Le blocus s'étend sur tonte );i côte, aansi que sur les îles à partir du 4 degré 41' de latitud'. sud jusqu'au 10 degré 40* do latitude sud. Ijch navires neutres ont eu, pour quitter la, zono bloqué'-un élai de quatre Jours à partir du moment où le bfccur a commencé. LA TAXE SUR LES ABSENTS UN NOUVEL ARRETE DU GENERAL VON BISSING. LE HAVRE, 14 mars.—On écrit de Bruxclle* au " XXme Siècle " :— An début de ce mois, le gouverneur von Bissing a fait publier au Moniteur prussien qui se publie à Bruxelles un nouvel arrêté relatif à l'application de la taxe décuplo sur les contribu tions personnelles des absents, inspiré par T "heureuse" initiative de l'administration communale de Gand. L'arrêté nouveau charge les administrations communales de dresser la liste îles absents et d'indiquer les motifs de leur absence. Sont dispensés du paiement du décuple:— Les militaires et les agents de l'Etat abeenta à raison de leurs fonctions; Ceux dont les immeubles sont détruits ou inhabitables ; Ceux dont les immeubles son t occupés par des administrations civiles ou militaires. Les rôles doivent être dressés ppur le 15 mars Un recours, que l'on pense être de trois mois, est ouvert. Les Allemands sont vraiment trop lions.... voici ceux dont les immeubles ont été détruits exempts de la taxe! Le comble c'est qu'on eut essayé de faire pajwr ceux-là aussi! LE LIVRE D'ADRESSES DESEXILES. 0 panee î* ligne.—Joindre fe montant aux ordree, a.v^. MKEYNDERS, soldat kiterne en Hollande, • baraquo Willem Oldcbroek (Gueldre), ferait leixm najgfa.n t a qui lui enverrait un dictionnaire anglais. BliJREAU de i\ ALBERT SERSTE andTcÔI „ , » S, Littlo St. Andrc*r-6treet, .6 heures. 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Pour renseignement,*, s'adresser à l'Office do Brevets d'Invention do M Ch. Assi, Ingénieur-Conseil, 41 à 47 rue o c. Martyrs, Parie. Liege.—Tout habitant de cette vilie employé dans L'INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC est Instamment prié de c'adrcsser aux bureaux d* 'i VICTOR TYRE CO.. Ltd.. 15. Carteret-streot. Westminster. Nous mettons vivement nos compatriotes en garde contre certaines agences de placement d'employer., qui ne visent qu'à leur escroquer do l'argent Ne versez d.» cautionnement ou de garantie qu>vec ies référenced les plus ■érieuses I NAISSANCES. LE I.j mars. M. et Mme. Eugène Questiéi Laureyssens-Vau Merhaeghe, d'Anvers, font part, de l'heureuso naissance d'uno lille qui a reçu lo nom do Jeanne Elisabeth.—Abnry, Chislehuret. DECES. LUNDI, i 5 mars, est décédée à l'âge de :!(> ans Madame François do Oannart d'Uama.le, née ljimn.i Faabinder.—Claremont. Crescent-road, Enfield. onsieur alfred eyben et7;nuïllc ont la profonde douleur do faire part du décè» ek> Ipui regretter ei<outc. mère aïeule et bisaïeule Madame Alfred Jvrbeu née Jeanne Torfu. pieusement, dcoédce dart;:. s* 71,, *wi«ï. Io lo mars 1915.—CD. Cicaccnt-tond, Croad. En<l 1 /Jclrex',

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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