La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 27 March. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/416sx6526h/
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LA MÉTROPOLE 1NE PENNY cuq ckktih1m ïijf cïiit " niT CEHTIMB» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Ghancery Lane, W.C.2 — Téléphone: Holboj-n 212, ABONNEMENT 1 mois, 3 sh. : 3 mois, 9 a1-:. MARDI 27 MARS 1917 No. 86 LA GRANDE GUERRE - r.Ai.Mr. nANS i.'oijf.st Lnaces contre Rétrogradé 1 I.'&MF.HIOIIE SF. PRF.PARE [nouvelles qui nous parviennent du occidental permettent de cro're que Lion ne s'est pas beaucoup modi-hevant les lignes britanniques il y des attaques à la bombe dans le voi-,e de Beaumetz-lez-Cambrai et des 'à l'ouest de Croisses ainsi qu'au est de Loos; à l'ouest de Hulluch jid ennemi contre les postes avan-iritanniques échoua. [côté français l'offensive continue h Somme jusqu'à l'Aisne, malgré Rigoureuse défense ennemie. Entre Lme et l'Oise l'ennemi fut rejeté L l'importante position de Cas-Issigny-le-Grand-orête 121, d'où LnTtenta une violente contre-atta-Li fut repoussée. Au sud de 1 Oise loupes françaises pénétrèrent à p'u-rS points dans la forêt inférieure de ty et atteignirent les confins de F o-Wy et de Coucy-le-Châteap. Au nord îoissons les Français ont repousse : contre-attaques dirigées contre le [ Vregny-Margival. Dans la région bonne et sur le front de Verdun il tu de vifs duels d'artillerie, sans ac-d'infanterie.1 situation en Russie n'a Pas îus" i subi de modification, mais le peu-erend de plus en plus compte que le ur le plus important dans toute la lion c'est la lutte contre les enne-de l'extérieur. Ce sont surtout les ire militaires qui se rendent comp-s dangers qui peuvent surgir de ce Grâce à la grande majorité dans Ile l'armée a pris part à la révolu-c'est elle en somme qui commande lion publique qui .en ce moment pas encore très sensible à 1 idéal du ouvrier et que la plate-forme soie laisse relativement indifférente, plupart des chefs ont pris comme iremière considération la conclusion ieuse de la guerre. Cependant 'a et l'armée demanderont assez bien nps pour récupérer leur discipline [1er les relations intérieures après éruption sociale. On sait maintenue les Allemands feront un effort ne pour prendre avantage de la on au point <le vue militaire. Des ■s ont été retirées du front fran-t il est probable que si la retraite nde continue sur une ligne encore :ourte un nombre considérable de s sera libéré dans le but de por-coup de surprise contre Pétrogra-: grand-duc Nicolas a quitté Tiflis attendu sous peu à Pétrograde. irtis extrémistes ont essayé d'obte-démission de généralissime des ar-'usses, mais il est probable que la n finale dépendra des soldats qu1 ;rent le grand-duc comme l'âme mée. M. Kerensky, ministre de ice, qui jouit d'une grande popu-a mis sa propre démission dans la îi et comme la Russie vit dans une surprises, on ne sait pas très bien eur de qui la balance s'inclinera. >ect de Pétrograde est redevenu • La foule dans les rues est plus que d'habitude; on ne trouve la u'en qualité de prisonniers.La pro-1 d'abolir la peine de mort, pro-dans un manifeste du gouverne-rovisoire, a fait sortir pas mal de e leur cachette. Tous les ouvriers mitions rentrent tout doucement e et la majorité de ceux qui étaient 'autres entreprises travaillent ac-ent à toute pression. L'ordre est lu par de fortes patrouilles de les trains et les voitures circu-tnme en temps normal, t au danger militaire qui mena-ipitale et dont nous parlions plus - ministre de la Guerre a publié >clamation dans laquelle il met le ir la menace militaire. "L'ennemi oncentre journellement sur le u Nord des renforts, des muni-des vivres. Pétrograde et ses s regorgent d'espions. Il est dif-' df^mncniier les traîtres Qui se cachent partout et cherchent à couvr leurs néfastes opérations parmi toute les classes de la société, toutes les pre fessions et tous les commerces. Citoyer et soldats ! Faites attention et soyez si vos gardes. Le danger est grand. N méprenez pas la police du contre-espiot nage pour des agents secrets employe par l'ancien régime. Ces derniers r sont d'aucun usage pour le gouverm ment qui gouverne en conformité avec volonté du peuple. Le gouvernement r peut souffrir qu'il y ait des influences si crêtes au travail parmi vous." Des nouvelles rassurantes continuel cependant à arriver des tranchées russ< où les soldats se disent prêts à continue la lutte contre l'ennemi commun. U grand meeting de soldats sur le front c Riga, auquel assistaient le général Dm trieff et des délégués de la Douma r< solut à l'unanimité de mettre en œuvi tout les efforts pour la défense du pay En Amérique le peuple attend avt calme lo décision du Congrès qui doit ; réunir prochainement. Le gouvernemei fait des préparations actives pour ur guerre défensive et offensive. Aucur décision au sujet de l'envoi de troupe en Europe n'a encore été prise. Parn les propositions qui ont été soumises a président se trouve, dit-on, un proji d'emprunt aux Alliés de cinq milliarc de dollars, ou vingt-cinq milliards c francs. o—o La valeur respective du franc et du mark en Hollande Le 28 février dernier, à Maestricht, c : donnait 42 florins du billet français de ce: 1 francs et 40 fl. 60 cent, seulement du bill allemand de cent marks (nominalement 1: francs). La Hollande est pourtant un d ! pays, et Maestricht une des villes, où I mark est le moins déprécié, en raison d'écha ges commerciaux encore considérables. Le même jour, on donnait 34 fl. 30 cen du billet belge de 100 fr. de la Banque N tionale. Les 80 marks, qui corresponde! nominalement à ce billet, ne valaient cepe: dant, on peut le déduire du chiffre cité pli haut, que 32 florins et demi. C'est-à-dire qu'aux yeux des comme çants hollandais le mark de l'Allemagne co: quérante ne vaut même plus les vingt-cir sous de la Belgique assujettie. o—o La question de l'Alsace-Lorrain Un radiogramme allemand s'étonne qi M. Wilson ait parlé de l'Alsace-Lorraine cor me d'un pays opprimé. Le radiogramn déclare que l'Alsace-Lorraine appartena à l'Allemagne dès 1870, et que c'est sa pr priété en justice et en équité. Cela prouve uniquement que l'Allemagi a une façon très spéciale de comprendre droit et la justice. Les Européens modem et les Américains d'aùjourd'hui ne se so cient pas de ces titres invoqués par le pa: germanisme doctoral. La seule chose q compte, c'est que l'Alsace-Lorraine est et : sent française. Le jour où elle a été arrachi à la France, ses représentants ont solennc lement protesté contre la prétention c l'Allemagne de réserver l'Alsace-Lorraine la colonisation par les immigrés d'Allemagn et de soumettre ces territoires à un régin de brutalités et d'exceptions. Ces représeï tants ont témoigné devant le monde que li Alsaciens-Lorrains étaient non des Allemanc mais des citoyens français annexés par force à l'Allemagne et qui, sans distinctic de langue ni de dialecte, attendent imp; tiemment l'heure du retour à la Franc Pendant la guerre même, de multiples coi damnations et un véritable régime de te reur se sont abattus sur ces malheureux provinces. 0—o La République Argentine et la pai De source officielle, on dément formell ment les bruits qui ont couru d'une initiath de la République Argentine en faveur c la paix. Ces bruits, déclare-ij-on, sont absolumei dénués de fondement. I L'inquisition militaire à Gand L'inspecteur d'étape von Schickfus, général d'infanterie, a fait afficher sut les murs de la ville de Gand un arrêté qui prescrit les mesures suivantes : | t. Une liste, portant les noms de toutes les personnes habitant la maison, devrs être apposée à l'extérieur de chaque immeuble habité. La liste sera placée à rue, auprès de l'entrée en un endroit apparent Cette liste sera d'une écriture lisible, rédigée en flamand ou en allemand, sur bon papier, et protégée contre toutes les intempé-r ries. :S 2. La liste doit porter les noms, prénoms »" âge (lieu et date de naissance) de chaqut s habitant ; elle, doit toujours être aisémem ir lisible et, dans le cas de changement par ar e rivée ou départ, être corrigée ou refaite i nouveau. L'exactitude de la liste doit êtn , garantie par le sceau et la signature de \i ' police belge; 'le sceau et la signature-doi vent être apposés sous la dernière inscrip tion. '3. La liste doit être dressée par le pro e priétaire de la maison ou son chargé d< :- pouvoir et, à leur défaut, par l'administra tion communale. j. 4. Sont responsables de l'exactitude de U liste : la police locale, le propriétaire, 1< s concierge et tous les occupants de la mai ;r son ; pour les immeubles inoccupés, la po n lice locale. le 5. Les militaires et fonctionnaires aile i- mands ne doivent par figurer sur la liste 4- 6. Les contraventions sont punies d'uni •e amende de 1.000 marks au maximum 01 d'un emprisonnement de trois mois, poui autant que des peines plus sévères n'ajen :c pas été prévues par la loi. Ce document porte la date du 19 fé vrier 1917. >e „ _ . 0—0 ie i ;s Les Belges de 40 ans II t D'après un journal bruxellois, organi u 1 officieux de la " Kommmdantur ". ur ;t avis, daté du 12 mars 1917, du chef dt '•s " Meldeamt " du Grand-Bruxelles, an 'e nonce que, " en vertu d'un arrêté di gouvernement général efi dite du 2; février 1917, le contrôle des " Meldeàm ter " s'étendra aussi, à l'avenir, au) citoyens belges nés pendant la périodi allant de 1877 à 1884 inclusivement, ou ei 1900 ". >n Amende ou prison pour ceux qui m se seront pas présentés à temps à l'inscrip st tion. :5 o—o 3S re Hommage au cardinal Merciei L'Académie des sciences morales e ^ politiques de France a décerné le granc ' prix d'Audiffret au cardinal Mercier, ei lt reconnaissance de son ardent patriotis -j. me et en témoignage de chaleureuse 1S sympathie pour la Belgique. o—o Le Kulturkampf en Belgique 'q Des dépêches de Hollande signalen que Mgr Legraive, coadjuteur du cardi nal Mercier, a été condamné à neuf moi g de prison en Allemagne po.ir nv >ir don né asile pendant une nuit à un Françai invalide. Le chanoine Allaer, directeur spiritue le du séminaire de Malines, a été condam né 3 huit mois de prison en Allemagm > pour un " crime " similaire. Trop lâche pour s'attaquer de fron le à notre grand cardinal, le général voi le Biss'ng continue sa guerre mesquim ss aux collaborateurs du Primat de Belgi -1- que. ï- o—o—— .e Les crimes allemands en Franc< se Une dépêche de Paris à l'Exchangi , ~ dit que 300 femmes, enfants et vieillards ^ sont morts de souffrances, de froid, di J brutalités et de faim dans la période pré ,g cédant, immédiatement la retraite aile !_ mande. ;s A Chauny seul, 150 victimes furen 1s enterrées sans cercueil dans un coin di la village et des décès surviennent tous le: n jours parmi les réfugiés actuellemen l~ sous la protection française. J Les vieillards qui meurent témoignen J de leur satisfaction du retour des leur: sg à la France. Tous les habitants déclarent que 1: grande mortalité est due à l'obligatior dans laquelle ils furent placés de se pré X senter tous à l'inspection allemande, pa: une température extrêmement froidi des heures durant. A Chauny, ô.ooc '0 personnes subirent cette torture pen [e dant laquelle* 3 personnes moururen dans la rue et 30 moururent 'a nuit d< it pneumonie, congestion pulmonaire e pleurésie. LA FLANDRE VASSALE LES TRAITRES FLAMINGANTS Les sept larrons du " Conseil des Flandres" Nous avons dit (Métropole du 15 mars que la Gazette de Foss avait cité comm faisant partie de la délégation du "Conse des Flandres" qui est allée sacrifier à Berli la Belgique sur l'autel du flamingantisme les sieurs Vanden Broeck, Dumon.Verheer Zack et Vernieuwe. Nous avons identifié Zack avec le notair Pierre-Louis Tack et Vemieuwe avec 1 1 directeur général de M. Helleputte, c i nous avons dit qu'il y avait à Anvers u 1 Vanden Broeck du Nederduitsche Bon (Ligue bas-allemande). Toute dissimulation a du reste dispar à l'heure actuelle. Les fameux " délégués ' : au nombre de sept, se sont en effet fai photographier pendant leur séjour Berlin et les feuilles illustrées allemande 1 reproduisent complaisamment ce group d'individus redingotés et hauteformisés qi le parapluie sur le bras, donneraien exactement l'impression du comité d'un " chochete " de " vogelenpik " s'il n'étai accompagné de la face sévère d'un... ofï : cier allemand paraissant faire partie d'u 1 régiment de uhlans ! Le Nieuwe Rotterdamsche Courant iden tifie six des traîtres -comme étant les sieur Dumon, Prof., Lambrichts, Tack, Varide Broeck, Dr. Verhees et Vernieuwe. Nous avons déjà parlé de Tack et d Vernieuwe, tous deux professeurs à l'Un versité von Bissing. Tack a épousé un Allemande. 1 Voici encore quelques détails sur 1< 1 autres. Le " professeur " Lambrichts est orig t naire du Limbourg hollandais. Aval ! la guerre,' il donnait des leçons partiel lières et " plaçait " des actions de socii ^ tés caoutchoutières pour la banque Halli de la rue de Namur. Il était arrivé en c< 1 dernières années à se pousser à la prés dence du Katholieke Vlaamsche Bond, c Bruxelles, Le " Dr. " Verhees est Emile Verhee directeur au ministère de l'Industrie < du Travail, chef du service des pensior r et délégué par M. Hubert à toutes les a t semblées et congrès de mutualistes. D j temps de Hecq, il collabora pendant c j longues années au Journal de Bruxelle organe officieux du gouvernement, où si ; articles à tendances nettement germani philes n'étaient pas sans être quelqui fois remarqués. On lui permit notammei de défendre l'idée de l'entrée de la Be gique dans le Zollverein ! Verhees assi t tait régulièrement, comme représentai des catholiques belges, ajtx assembléi ^ générales des catholiques allemands. envoyait ses enfants à l'école allemanc s de la rue des Minimes. Aucun de s< fils en âge de milice ne fait partie de l'a 1 mée belge. Le Nieuwe Rotterdamsche Courant d ; que Vanden Broeck est " très probabl ment " Jef Vanden Broeck, avocat à Ai t vers et " une des lumières " du Nede 1 duitsche Bond (Ligue bas-allemande) c î cette ville. " Des loisirs prolongés et manque de bière à Anvers l'auront sax doute amené au Bierebond du Chancelii impérial ", ajoute, non sans ironie, noti 1 confrère germanophile. Certains journaux hollandais ont cr pouvoir identifier le Dumon de Berli > avec le fameux entrepreneur Victor Di ^ mon de Blankenberghe, qui prit une grande part aux travaux conçus par M. c Smet de Nayer et notamment au port c Zeebrugge. C'est là une erreur absolu* 1 M. Victoi; Dumon, dont le patriotisrr éclairé est au-dessus d'un pareil souj çon, a quitté la Belgique en septembi 1914 et, après avoir résidé quelque temp t à Croydon (Londres), il s'est mis à la di: ; position du gouvernement belge pour ei treprendre avec le plus grand succès, st , le front, des travaux considérables. 1 Sur une photographie parue dans le su] plément illustré du Lokalanzeiger et ri produite par la publication hollandais : Panorama, on reconnaît Verhees, Tac, > Lambrichts, Vanden Broeck (d'Anvers Dumon et Vernieuwe. Ouant au se] t tième traître, ce rt'est autre que... Ai ; guste Borms, d'Anvers — ou plutôt c t Merxem — toujours chevalier de l'ordi de Léopold et plus que jamais professeï à l'Athénée royal d'Anvers... par la grâce du gouvernement belge ! La Gazet van Brussel fait remarquer ) que sur les sept " délégués cinq sont e des catholiques, seuls Tack et Vernieu--1 we appartenant à l'opinion libérale. 1 Le fiasco de Gand !• D'après un article récent du baron von Bissing, fils du gouverneur général alle-e mand de la Belgique occupée (Belgischer e Kurier, 27 février 1917), le nombre des t étudiants inscrits à l'Université pseudo-ri flamande fondée à Gand par les Alle-ï mands, n'atteint pas le chiffre de 120. D'après la Gazette populaire de Cologne u (1er février 1917), l'Association des étudiants ne compte que 60 membres, t C'est un échec piteux pour la pseudo-à flamandisation de cette université, réa-s lisée contre le vœu de la population fla-e mande patriote. Afin de masquer sa ii déconvenue, la presse allemande prétend t que ce chiffre est satisfaisant, puisque, e avant la guerre, l'Université de Gand ne t comptait pas plus une 400 élèves, wallons compris. a Ceci est absolument faux. Il y avait en réalité à Gand en 1914 un millier d'étudiants, dont au moins 900 Belges. La re-s vue allemande Der Belfried le reconnaît n elle-même dans son numéro de janvier ï9'i7 ^ . e Si l'on ajoute,à ces données que les Al-l_ lemands n'ont pas nommé jusqu'à pré-e sent moins de 49 professeurs, on voit qu'il y a à l'Université pseudo-flamande en moyenne un professeur pour deux ou "s trois élèves. Ce que les Allemands décorent du titre i" pompeux d'Université flamande n'est donc 't dans la réalité qu'un médiocre Institut J" ou se donnent, aux frais des Belges, des leçons particulières à quelques rares jeunes gens pour le profit exclusif des professeurs ;s et l'intérêt de la politique allemande. :e Une déclaration du Vaderlandsche Vlaamsche Bond S, Le comité du Vaderlandsche Vlaamsche ■s Bond, constitué de Flamands réfugiés aux Pays-Bas, a fait la déclaration sui-u vante relative au voyage à Berlin des le délégués des groupes aktivistes de Bel-S; gique : ;s- Les Aktivistes ne représentent rien. Le ). peuple flamand n'est pas avec eux. La guer-re a réveillé le sentiment patriotique le plus ardent chez tous les Belges. Tout le monde . connaît à présent la ligne de conduite qu'il doit suivre : collaborer à la délivrance du pays et garder purs sa confiance, sa force tt et son courage. :s Tel est le mot d'ordre du Roi. Ceux qui se ti comportent autrement ne seront pas sui-le yis. que ce soit pour la lutte dans le domaine :s linguistique ou politique. Ils affaiblissent ou trahissent le pays. Notre association s'oppose à de telles manœuvres. Des compatriotes d'opinions les plus diverses, no-' 't tamment des hommes d'affaires qui ne s'oc-2- cupaient pas de politique jadis, voient au-1- jourd'hui le danger au cas où cet acte de y- folie gagnerait les masses. Ils savent que [e la Belgique devra faire montre d'énergie Le et d'union au moment où cette paix sera is' signée, qu' changera la face du monde. Et c'est à une telle époque qu'on parlerait de séparation ou qu'on soulèverait des discus-'e sions linguistiques ? C'est insensé. Heureusement, le nombre de ces sots est insi-u gnifiant. Si des journaux hollandais ne n leur accordaient autant d'importance, per-j_ sonne ne s'occuperait de ce petit groupe. 'L'âme de la nation se trouve à l'Yser. Il faut plaindre le chancelier allemand d'avoir dû recevoir de tels hôtes, qu'on aurait laissés dans la rue, chez nous, même en temps de carnaval. e p e L'instructeur japonais de >s l'armée chinoise Le général japonais Aoki, qui vient d'être nommé instructeur en chef de l'armée chi-ir noise, a fait son école de guerre à St-Cyr, en France ; il parle et écrit parfaitement le )- français. ;- Il a quitté Pékin vers 1910 et est depuis ;e lors commandant de la place de Port-Arthur. <i, c'est «n grand ami de la France et sa no-\ mmatien comme chef organisateur de l'ar-mée chinoise éliminera définitivement les instructeurs allemands. De plus, la maison Krupp, qui jusqu'ici fournissait la plus grande partie des armes e et canons de l'armée du Céleste Empire, sera îr sans doute évincée à l'a Vf^nir nar 1a francAf

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