La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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29 November 1918
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s.n. 1918, 29 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/707wm14n1c/
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The Newspaoer for Bel&rians LA MÉTROPOLE I .BELGIQUE : DIX. CENTIMES ANGLETERRE : ONE PENNY HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT : DIX, CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holborn 212. A f 3 mol» w «h Abonnement* ft mou ah i tn ja 26-» ANNEE VENDREDI 2è NOVEMBRE 1918 Registered at ' . G. P. O. , u a Newspafer No. sa««uAR La libération de la Belgique Discours à l hôtel de ville de Bruxelles Comment fut sauvee la tour de Roulers Un hommage à nos troupes du génie De notre correspondant, le 17 novembre. Lorsque les troupes françaises eurent libéré Roulers, des civils vinrent\les prévenir que les Boches avaient miné laNgrande tour et qu'on s'attendait à la voir saufer d'un instant à l'autre. Le commandement français fit immédiatement évacuer les alentours et un cordon de troupes fut établi autour du Clocher à un rayon d'environ deux cents mètres. Neuf hommes et un sergent du génie belge reçurent pour mission d'entrer dans la tour et de tenter le sauvetage de l'édifice. C'était une mission peu enviable. Nos hommes prirent un cordial cognac pour se donner de l'estomac. Les Boches, passés maîtres dans l'art de détruire, avaient disposé cinq chambres de neuf torpilles chacune, à différentes hauteurs, réglées pour sauter à un quart de seconde d'in-tervale à commencer par la chambre supérieure «jjp façon à raser complètement l'édifice. On peut imaginer les sensations die nos hommes lorsque faisant lentement l'ascension du clocher ils trouvaient à chaque'chambre le fil conducteur montant toujours. Enfin, lorsque vers le sommet de la tour la dernière cham-tre fut trouvée et que le mandron qui devait régler l'explosion fut coupé (il avait encore pour trente minutes), le petit sergent du génie s'assit et dit : — J'ai soif ! Au bas de la itour, lorsqu'on eut vu sortir nos soldats, le vieux do)'en accourut. — Elle ne sautera (plus, Messieurs. — Non, mon vieux, elle ne sautera plus. J'ai soif ! Le vieux prêtre se? jeta "à genoux sur les marches de son église et se mit à prier, sans doute pour remercier le Seigneur de lui avoir envoyé neuf petits Belges pour sauver son temple. Personnellement, il ne remercia pas les soldats. A l'hôtel de ville de Bruxelles Le jour de son retour le roi Albert a voulu donner un témoignage particulier de sa sympathie à la capitale eit aux institutions communales de la ville de Bruxelles en rendant une visite officielle à l'hôtel de ville. Le bourgmestre et le collège, auxquels s'étaient joints les édiles des communes dy GrancLBruxelles, onlt reçu le Roi et les princes — la Reine, fatiguée, n'ayant pu les accompagner — dans le majestueux décor de la Salle Gothique. On remarquait dans l'assistance M. Brarad Whitlock, très entouré ; MM. le marquis de Villalobar et van Vollenhoven ; le cardinal Mercier; MM. Ernest Solvay, Bé-i w, Woeste, de Favereau, plusieurs des nouveaux ministres. De nombreux offteiers anglais français, et américains «'étaient joints ; aux invités. M. le bourgmestre Max a adressé, à nos Souverains le discours suivant : Discours de M. Max ' "Sire, Lorsqu'en 1914, tout au début du mois d'août, le Roi eut la bonté de «l'appeler au-! près de lui, le jour même où, se mettant à l;a ! tete de son armée, il allait partir .pour le quar-: tier général, j'entendis de sa bouche des pa-! rôles qui laissèrent en mon esprit une ineffa-1 Çable impression. Qu'il me -soit permis de les ; repéter publiquement. "La Belgique, me disait le Roi, entre d'an-s une guerre où pour ®lle nul intérêt matériel n'est en jeu. Seul un | intérêt moral lui fait prendre les armes. C'est . Pour la sauvegarde de son honneur qu'elle va se battre. Qu'avant tout le souci de l'honneur soit donc le guide de tous ceux qui, par leurs actes, peuvent engager le pays devant le jugement de l'Histoire." | ^'oble langage. Il éclaire de la lumière la | Plus vive toute la conduite du Roi. D'autres diront quelle fut sur l'armée l'in-j nuence de ce grand exemple. Je puis attester | la population civile y puisa la vigueur morale sans laquelle la Belgique eût infailliblement succombé sous le poids de ses souffran-1 ces." | Le bourgmestre parte ensuite du spectacle lm?uvant du matin, de la foule acclamant le °j> saluant en lui l'image vivante de ia : Puissance du Droit et l'idée morale au siècle °u nous sommes. De cet enthousiasme, ajoute M. Max, le ! , ' a_ura vu avec joie quelle part allait vers I " Reine. 1 Et le bourgmestre dit le rôle de dévouement, e tendresse maternelle de la Reine pendant ï la guerre. 11 termine ainsi : "Sire, Ie n'ai fait ici que traduire des sentiments lui sont ceux de toute la population. Au nom du conseil communal, auquel ont tenu à se joindre les bourgmestres, je remercie le Roi d'avoir bien voulu, le jour même de sa rentrée dans Bruxelles, se rendre à l'Hôtel de ! Ville avec les princes et la jeune princesse, dont nous saluons la présence à 'ses côtés. Cet empressement nous touche au-delà de toute expression et la signification n'en échappera pas à nos concitoyens. Il témoigne de l'intérêt que notre souverain accorde aux institutions dont nous sommes les organes et, par cela même, nous dicte des devoirs auxquels nous promettons de ne jamais faillir." Ce discours, prononcé avec une mâle énergie, fut entrecoupé de vifs applaudissements. Après que M. Solyay eut pris la parole au nom du Comité communal, le Roi, après avoir rendu hommage au Comité communal, s'adressa de la façon suivante à M. Max : Discours du roi Mon cher bourgmestre, Combien je suis heureux de vous revoir, et surtout de vous revoir ici, chez vous, dans cet hôtel de ville qui est le symbole de )a liberté et où vous avez été, pour tous, un exemple. Vous avez combattu pied à pied, sans transiger avec le devoir, !e front haut, fièrement comme il convient à un citoyen belge. Quel souffle patriotique et quelle dignité dans les proclamations que vous faisiez placarder sur les murs de la capitale ! Nous avons été émerveillés, de l'autre côté des lignes, quand nous avons lu ces superbes protestations où tout notre peuple s"'exprimait par vous et que. chacun de nous aurait voulu pouvoir signer. Et vous aussi, M. Lemonnier, vous avez bien mérité de la Patrie. Je vous félicite cordialement. Vos noms à tous deux ennoblis par la prison, font désormais partie du patrimoine de Bruxelles. Honneur à vous tous, messieurs les- éche-vins et conseillers, qui êtes demeurés inébran-lablement au poste, qui êtes restés fidèles aux traditions de nos vieilles communes, qui avez fait revivre en vous les plus belles époques de notre histoire nationale, celles où, rebelles à toute loi qui n'était pas la leur, les magistrats communaux n'hésitaient pas à prendre le chemin de la captivité et même de l'écha-faud, plutôt que de trahir les intérêts ou de forfaire à l'honneur de la cité. La Belgique doit se féliciter d'avoir en quelque sorte pu maintenir, par l'action tutélaire des autorités communales, l'exercice de sa souveraineté à côté de l'autre, la maudite, qui cherchait sa mort. Honneur aussi aux habitants de la capitale qui furent dignes de leurs vaillants magistrats. Mes pensées ont été constamment auprès d'eux pendant ces quatre années d'exil. Ah ! quelle joie j'éprouvais quand, sur le front de l'Yser, ou bien encore et surtout parmi les héros—ils sont nombreux ici les vôtres !— que j'avais l'honneur de décorer, je pouvais serrer la main, loyalement tendue, d'un enfant de Bruxelles. Nous parlions alors "de notre ohère ville, de son bon moral, des vives revanches que son esprit pétillant exerçait -ans trêve sur l'ennemi, de sa résistance opiniâtre et aussi de ses souffrances : et laissez-moi vous la dire, nous étions alors tous deux émus, pro-fondérrjent.Messieurs, Je suis heureux de revoir avec vous notre hôtel de ville, de parcourir ces salles où l'âme de la cité a vécu au milieu de vous, a bravé l'oppresseur, orgueilleuse et ardente. Le discours du Roi a été très vivement applaudi. Le Souverain s'est entretenu ensuite avec plusieurs personnalités, notamment M. Brand Whitlock et le cardinal Mercier, puis il s'est montré au balcon, où les cris de la foule l'appelaient. Le roi Georges à M. Max Bruxelles, 25 novembre. — Le roi Georges a adressé un télégramme au bourgmestre Max à l'occasion de la délivrance de Bruxelles, dans lequel Sa Majesté dit qu'à l'heure, du triomphe pour la cause sacrée du droit c'est un très grand plaisir pour lui de recevoir te salut de la ville de Bruxelles. "Au nom du peuple anglais, Sa Majesté remercie la ville pour les paroles généreuses qui lui furent adressées et conclut : "La souffrance et l'héroïsme des braves habitants de Bruxelles Jurant ces longues années de guerre seront commémorées à jamais. Je me réjouis avec la Belgique à la libération de Bruxelles d'une aussi cruelle tyrannie."M. Solvay, ministre d Etat Après sa visite à l'hôtel de ville de Bruxelles le Roi a rendu visite au grand industriel Solvay, président-créateur du Comité national. Au cours d'un entretien qui se prolongea assez longtemps, le Roi a rendu hommage (Voir suite, 3e page, 3e colonne.) La Belgique nouvelle Le Roi, dans son, beau discours du Trône a proposé les points suivants à l'attention des Belges et du gouvernement : Elections après les préliminaires nécessaires ; Suffrage universel à 21 ains; Loi sur le rapatriemerat rapide de tous les Belges; Collaboration die commissions de "compétences", véritablès conseillers d'Etat, avec les ministres; Amélioration des condition^ physiques, morales et intellectuelles de liai classe ouvrière, hygiène sociale, lutte contre l'alcoolisme ; Séparation de la religion et de ia politique;Ici, le Roi exprime en termes clairs et précis une idée fréquemment défendue dans ce journal : "La pratique de la religion, qui a été pour les croyants un grand réconfort aux joutis des épreuves douloureuses, n'a jamais été dans l'armée un obstacle à la camaraderie; comment, dès lors, des divergences dans ce domaine pourraient-elles être une source de dii.visibtiis dans la vie civile et politique ? Les lois et leur exécution doivent concourir à faire de ces principes une réalilté." Ravitaillement coninué par les organismes existants ; Réoutillage et réapprovisionnement par le Comptoir national rattaché ,aiu ministère des Affaires économiques ; Réparation intégrale et rapide des dommages de guerre; Alliance loyale du capital et du travail pour la conquête des marchés étrangers ; Egalité des languies nationales ; Création d'une université flamande; Répression des menées activistes; Réforme de l'organisation judiciaire; ABANDON DE LA NEUTRALITE IMPOSEE; Préoaution contre die futures agressions ; Mise ie>n valeur du Congo belge ; Etude des questions extérieures ; CONVENTIONS COMMERCIALES AVEC LES ALLIES POUR OBTENIR L'ACCES LARGE ET FACILE DE'DE-BOUCHES NOUVEAUX ET ASSURER L'AVENIR DU PORT D'ANVERS. (En dehors de l'Allemagne.) Ordre sanis soumission forcée et sans contrainte extérieure ; Union des cœurs et des volontés ■ * * * Les points soulignés firent l'objet d'études et d'articles nombreux dans ce journal. Nous ne récrimlnierons pas sur les oppositions qui nous fument faites dans certains oas. Le vieil esprit ne pouvait nous pardonner ce qu'il considérait parfois comme digne au moinis de l'excommunication. Revenons à des idées plus saines et plus fraternelles. Tirons logiquement de cette guerre les leçons qu'elle comporte.Nos anciennes querelles ont trop profité à l'ennemi. N'oublions pas qu'il est toujours là, que la défaite ne l'a pas changé et que si nous voulons assainir l'atmosphère empoisonnée par quaitre ans de séjour des Allemands en Belgique, nous devons demeurer vigilants. ♦ Quand circuleront les trains Paris-Bruxelles ? Des renseignements pris à l'Agence des chemins de fer belges à Paris, ill résulte que la circulation des trains entre Paris et Bruxel!?s pourra être rétablie vers la fin de ce mois. Divers itinéraires sont étudiés en ce moment, celui où les voies ont le moins souffert obtiendra naturellement la préférence. Sans doute, les premiers trains passeront-ils par Lille ; nous pourrons, dans quelques jours, renseigner complètement nos lecteurs. Les proclamations d'Hindenburg irritent les dirigeants bavarois .M. Eisner, président du gouvernement bavarois, a élevé une protestation contre les récentes manifestations du maréchal Hinden-burg qui, di't-il, sont de nature à troubler de la façon la plus grave les futures négociations de paix et qui constituent une immixtion malheureuse et déplacée de l'ancien feld-<maréchal dans le domaine de la politique. U n'est plus temps d'essayer de détourner sur l'étranger ennemi la haine amas. 9ée par le peuple allemand ! Pour les enfants pauvres d'Anvers Les étrennes de la victoire Nous avons pris 1a résolution d'ouvrir, celtlte année encorç notre souscription traditionnelle en faveur des étrennes des enfants pauvres d'Anvers. L'armistice, en effet, n'apporte aucune aide pratique aux malheureux. La satisfaction morale n'apporte pas un morceau de palin à ceux qui en manquent. C'est pourquoi nous osons espérer que notre souscription sera au moins aussi élevée que la précédente. Nous avons reçu à ce jour : CINQUIEME LISTE Report £ 87. 8.10 Lloyd Royal Belge 10. o. o De la cagnotte de quelques Belges établis à Richmond 1. o. o Pour le bonheur et la prompte guérison de Lisette 5. o Total £ 98.13.10 ♦ Ces messieurs sont à Bruxelles On nous a imposé, pour les servees de presse, ainsi que nous l'avons signalé maintes fois, des fonctionnaires qui ont mis 'tout en œuvre pour que des journalistes professionnels et sans emploi ne puissent prendre leur... place. Nous avons dû nous accomoder J.i régime et, à vrai dire, après quatre ans, il -dommençait à marcher. Mais est venue la libération du territoire. Du coup, ces messieurs n'y sont plius. Fini le communiqué belge, finies les communications officielles et ce, en 1111 moment où, précisément, le besoin s'en fait sentir. Nous aurions dû recevoir le texte exact du discours du Trône, samedi dernier au moinis. Nous ne l'aivons eu, en anglais et par Reuter, que lundi..., presque en même temps que des journaux d'Anvp,s qui le publiaient ! Voilà uin lâchage que dès journaliste--n'auraient pas commis..., MM. les fonctionnaires ! Nous n'avons pas, nous, lâché notre publication pendant quatre ans, malgré que nous n'avons cessé d'y perdre de l'argent. Le gouvernement saisit-il la différence ? ♦ 278 rois et princes allemands déchus et en exil Les abdications et les détrônements qui sont actuellement au grand complet en Allemagne ne comprennent, d-'après les calculs d'un journal allemand, pas moins de 278 personnes. La Bavière vient en tête avec 39 personnes, dont le roi et la reine, 15 princes," 16 princesses, 5 ducs et une duchesse. La Prusse envoie en exil 33 personnages royaux : le Kaiser et la kaiserin, 20 princes et 11 princesses. Le Brunswick figure au bas de l'échelle des réfugiés, avec seulement te oouple ducal et ses trois enfants. Mais ce sont les petits Etats allemands qui sont le plus richement pourvus de personnages royaux. Ainsi, les deux petites principautés de Reuiss, qui ont été gouvernées jusqu'à présent par d'eux branches de la même famille, et dont la superficie équivaut à peine à la trentième partie de la Prusse, exilent 36 personnes. La principauté de Lippe, qui a 20 milles carrés de plus que tes deux Etats de Reuss, possède une famille royale de 24 personnes. Mais 1e cas te plus extraordinaire est celui te la toute petite principauté de Sohaumburg-Lip-pe, qui ne couvre qu'une superficie de 130 milles carrés et possède exactement un prince par 5 milles carrés, 1e prince régnant, 17 princes et 7 princesses. , * Le roi d'Angleterre en France S. M. le roi George, accompagné par tes prinoes de Galles et Albert ont quitté mercredi matin, à 9 heures 25, par train sp'rial, la gare de Victoria, partant pour la France. A Douvres, le groupe royal1 a été reçu par le maire entouré des autorités civiles et militaires, avant de prendre place à bord du destroyer Broke. Une flottille de destroyers, ainsi que des dirigeables et des aéroplanes firent, durant la traversée, escorte aiux augustes vovagours. Le roi d'Angleterre et sa suite sont arrivés à Boulogne à 12 heures 55, d'où il sont Darti en automobile pour Montreur! Après l'armistice Le dernier contingent des U-boats Le dernier contingent de U-Boats est arrivé à Harwich, mercredi matin, ©e qui porte le nombre de pirates, actuellement îendus, à 114. Certains se trouvent encore en réparation dans tes chantiers navals allemands et arriveront dès qu'ils seront en état de prendre la mer. Parmi tes sous-marins internés se trouve te U-41, un très beau spécimen de la classe des croiseurs, et te U\ -150 tant de la division internée à Harwich est qui est du tout dernier type ; mais te res-sans grande valeur. "On" dirait qu'on les a laissés dans un coin pour que tes enfants puissent jouer avec!" disait un marin du vaisseau Firedrake. A l'un d'eux, on donna 1e nom de Caterpillar — chenille — à eduse de sa sale 'Couleur verte, et un sous-marin, splendidement camouflé fut baptisé Trifle A bord de l'un dés U-Boats, le personnage 1e plus important paraissait être le Limonier. Des ofïïoiers se trouvaient à bord pour la pure forme, mais ne paraissaient être que des zéros en chiffres. Le timonier déclara : "En réalité, c'est moi qui ai charge du navire; aujourd'hui, tes officiers ne comptent plus." Il possédait un certificat de capitaine de steamer et confia qu'avant la guerre il avait navigué entre l'Allemagne et .'Autriche.Un futur "Tag'' On s'est souvent demandé ce que pensaient tes Boches de cette reddition en gros de leurs sous-marins? Un confrère anglais ayant posé à brûle-pourpoint la question à un officier boche, quelque peu étonné qu'un civil d'une autre nation osait s'aventurer à interpeller à ce propos un officier de la marine a'teniande, reçut la réponse suivante, accompagnée d'un sourire amer : "Que supposz-vous que nous pensons? Vouis ne vous figurez pas cependant que cel'a nous plait, n'est-ce pas? Le fait est que vous avez la supériorité p^ur la moment et que nous sommes obligés de nous soumettre à vos ordres. Mais un moment viendra où tes rôles seront changés, des années duissent-elles s'écouler avant. "Vous devez comprendre, ajouta-t-ii, que nous n'avons pas de gouvernement en Allemagne, actuellement, tout au moins aucun gouvernement que la marine puisse reconnaître. Un parti est au pouvoir aujourd'hui et un autre le lendemain, de sorte que nous n'aurions pas été soutenus si nous avions voulu résister. Le Soviet ne nous aurait pas ravitaillés at nous ne savons pas vivre de rien." "Les officiers de la marine allemande ont-ils toujours cru que vous auriez étsé capables de défaire tes marines alliées?" demanda encore notre confrère anglais; "et, s'ils l'ont cru, comment se fait-ïl que la flotte de haute mer ne soit jamais sortie pour faire une tentait! ve?" L'officier boche répondit sans détours . "Au début de ta (guerre et uni bon temps après, nous pensions réellement que nous pouvions vous battre. Les preuves réelles de voltre force, comparée à la nôtre, ne nous fut jamais révélée. On nous disait que vos équipages étaient sur le poinn de se mutiner et que votre manque de nourriture était si sérieux par suite de notre campagne sous-marine que ce n'était qu'une quesLion de temps, que tôt ou tard vous auriez été inca pables de nourrir vos marins. Et nous at- . tendions notre moment." Lorsque notre confrère lui eut raconté que ■la marine anglaise n'avait jamais manqué de rien, le Boche dit : "Nous le savons maintenant, mais bien longtemps nous l'avons ignoré." Il était très anxieux de connaître combien de U-Boats on allait prendre et de savoir ce que l'on comptait en faire,ayant évidemment dans l'idée que l'Allemagne les aurait de retour à la signature de la paix. ' Cel'a, à tout prix!" dit-11; et il1 ajouta d'un air triste : "N'empêche que c'est bien dur de perdre son bateau, même pour un petit temps !" Pour Sebastopol Une escadre alliée est partie mardi pour Sébasttopol, sous le commandement de l'amiral Calthorpe. Elle se composait des navires de guerre anglais Superb et Temeraire. des navires de guerre français Justice et Démocratie, te premier batta'nt pavillon de l'amiral Lejay, du navire de guerre italien Leo-nardo-da-Vinci, du croiseur anglais Galalea, du croiseur italien Agordat, de neuf destroyers, dont 6 anglais, 2 grecs at un français, le Dehorter. L'escadre a été précédée vers la même destination par tes croiseurs anglais Canterbu-ry et Adamant un destroyer anglails et le destroyer français Bisson, ainsi qu'un sous-marin anglais.— Reuter. ♦ — Le gouvernement austro-allemand a décidé que tous tes généraux, sans égard du temps de servioe, seront mis à la retraite le 1er janvier 1919.

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