La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

1245 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1917, 23 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/9p2w37mq4t/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT: CINQ CENTIMI HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIME PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Larve, W.C.2 - Téléphoné : Holborn 212. abonnement 1 mois 3 »h. : 3 mois. 9 *h. 24MB ANNEE SAMEDI 23 JUIN 1917 No. 174 LA GRANDE GUERRE L'Italie et l'occupation de l'Albanie LE ROI DE GRECE SE REPRENI L'ATTAQUE DE VAUXAIL ON Nous avons annoncé l'autre jour ïe remaniement qui a été opéré au sein du ministère italien, causé à notre avis par les tiraillements qui avaient eu lieu au sujet de la proclamation de l'indépendance de l'Albanie. Cette action de 1 Italie a été reçue en France par des commentaires assez polis mais plutôt ironiques, l'Italie n'ayant pas consulté ses alliés, et toute action de ce genre devant être ratifiée par la Conférence de Londres ; en Italie même les journaux avaient discuté l'opportunité du geste qui par suite des aspirations serbes vers la mer, pouvait blesser assez profondément cet allié. Lors de la réouverture de la Chambre italienne, M. Sonnino, ministre des Affaires étrangères, ne fit aucune allusion à la forme dans laquelle l'indépendance de l'Albanie a été proclamée, mais il déclara que l'Italie n'avait d'autre but en Albanie que de défendre ce pays. A la fin de la guerre, dit-il, les Albanais décideraient eux-mêmes leurs arrangements intérieurs avec les pays alliés limitrophes. La destinée de l'Albanie, ajoute-t-il, est intimement liée, non moins que notre possession certaine et directe de Valona et de son territoire, à l'arrangement général de la question de l'Adriatique qui est une question vitale pour nous. Nous recommandons l'indépendance de l'Albanie en conformité avec les principes généraux sur lesquels sont fondées nos alliances et qui ont été proclamés récemment d'une façon si éloquente par les Etats-Unis et la nouvelle Russie libérale. " Les puissances, continua-t-il, qui se réuniront pour discuter le traité de paix auront la tâche générale de déterminer les frontières précises de l'Etat albanais en rapport avec les Etats voisins." A propos de cette dernière déclaration le Messagero remarque : Le baron Sonnino dit à présent que les puissances auront à déterminer les frontières de l'Albanie quand la guerre sera terminée alors que les journaux ministériels ont dit récemment que ces frontières avaient déjà été fixées par la Convention de Londres de 1913. Pourquoi ce changement?L'Idea nazionale s'occupant de la même question écrit que la crise par laquelle le gouvernement italien vient de passer entraîne deux questions : N'etait-il pas du devoir du ministre des Affaires étrangères de consulter d'abord les Alliés et ensuite ses collègues avant de prendre une mesure telle que la proclamation de l'indépendance de l'Albanie sous la protection du royaume d'Italie? Dans le cas présent le baron Sonnino n'a consulté ni ses alliés ni ses collègues. Or, comme l'Albanie est une création de l'article 3 du traité de Londres du 30 mai 1913 et des règlements qui suivent cet article, son avenir concerne évidemment toutes les grandes puissances intéressées dans ces procédés, à l'exception de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie.Si en France et en Grande-Bretagne la presse ne s'est pas exprimée de façon plus vive c'est que dans les deux pays on estime que les mesures que l'Italie a prises et qui trahissent une gourmandise qui dépasse un peu les limites ne sont que provisoires et devront être finalement décidées au Congrès de la paix. En Grèce le roi Alexandre s'est rendu compte de la consternation qu'a produite sa malencontreuse proclamation au sujet de la continuation de la politique de son père- Une édition spéciale du journal officiel publie une lettre du roi Alexandre à M. Zaïmis, dans laquelle il dit qu'il suit avec le plus grand intérêt les efforts du gouvernement pour la restauration de l'unité du pays; quant à moi-même, dit-il, je suis disposé, en restant le gardien fidèle de la charte constitutionnelle et convaincu des bonnes intentions des puissances, à coopérer sin- | cèrement avec elles pour le maintien de la tranquillité et pour la réconciliation des différents éléments de la nation. M. Jonnart de son côté a approuvé la proposition du gouvernement de nommer une commission mixte composée de deux ministres zaïmistes et deux veni-zelistes pour la négociation des questions de l'unification de la Grèce. M. Jonnart a télégraphié à ce propos à M. Venize-los, dont les vues ne sont pas encore connues. A en croire l'organe des veni-zelistes, Ethnos, l'ancien président du conseil serait opposé à la reconstruction du cabinet et à l'inclusion de ministres de son parti. L'expert militaire français parlant de j l'attaque allemande dans la région de l'Aisne, près de Vauxaillon, dit que cette opération fut exécutée avec une violence extrême. L'assaut ennemi fut effectué à l'aide de troupes arrivées récemment du front russe, mais la résistance des Français empêcha l'ennemi de développer les résultats du début. Grâce à. leur bombardement les Allemands purent prendre pied à deux points de la ligne avancée, au sud du mont des Singes et au nord de la ferme de Noizy. La bataille continua cependant en faveur des Français; une contre-attaque leur rendit les positions du mont des Singes ; dans l'après-midi tout le terrain perdu dans le secteur de la ferme de Noizy fut recapturé à l'exception d'un petit saillant où l'ennemi a réussi à se maintenir. En même temps une forte attaque française en Champagne fut suivie d'une importante avance près du mont Cornillet et peu après les Allemands furent rejetés derrière les tranchées qu'ils venaient de quitter et ces tranchées furent occupées. Sur le front italien, après l'explosion d'une forte mine dans le val Casteana, les Alpini firent l'assaut de la cote 2668 sur le Piccolo Lagazuoi et s'y sont solidement établis. Fia du bagne d'Urk On sait que le gouvernement hollandais avait organisé à Urk, petite île située dans le Zuyderzee, un " dépôt " pour les officiers alliés internés qui refusaient de donner leur parole. Ce " dépôt " était un véritable bagne. Les conditions matérielles dans lesquelles des soldats, dont le seul tort était de se refuser à l'espoir de se battre encore, devaient vivre, étaient déplorables, et le régime qu'on leur imposait des plus humiliants. On s'en fera une idée lorsque nous aurons dit que toute la population de l'île, composée de pêcheurs à demi-barbares, avait été " mobilisée " par le commandant du dépôt (une brute galonnée du nom de Vredenburg) et qu'elle exerçait sur les officiers une surveillance méprisante et tâtillonne qui exaspérait justement les internés. Nous nous sommes faits à diverses reprises l'écho du traitement indigne "que des officiers belges avaient subi à Urk, jusqu'au jour où l'ordre du ministère belge de la Guerre défendant à nos officiers de chercher à s'échapper vint mettre fin à leur séjour dans l'île Le gouvernement hollandais a enfin voulu reconnaître que le régime qu'il imposait à Urk à des hommes qui avaient risqué leur vie pour leur pays était indigne d'une nation civilisée, et il vient de supprimer le dépôt d'Urk. Vredenburg a pris congé l'autre jour de son fidèle conseil communal. Les wagons belges en Zélande Les wagons belges des lignes Mali-nes-Terneuzen et Gand-Terneuzen qui avaient été évacués en Flandre zélan-daise au début de la guerre ont été transportés en partie à Flessingue. Les autres seront transférés à Anvers et de là seront envoyés en Hollande. La paix dans six mois? Un pronostic de Mgr Heylen Quelques journaux anglais publient la dépêche suivante : Amsterdam, 21 juin.— Le correspondant bruxellois du Handelsblaâ écrit, du 13, que Mgr Heylen, évêque de Namur, a déclaré à son entourage, sans donner la source ou les raisons de cette déclaration, qu'après le 15 juillet un armistice serait conclu et qu'après quelque six mois la paix serait signée. Interrogé au sujet de la déclaration de Mgr Heylen, le cardinal Mercier aurait dit, paraît-il, que l'évêque de Namur avait fait une telle déclaration, mais que lui-même (le ! cardinal Mercier) ne partageait pas cette j conviction. Mgr Heylen maintient toujours des relations excellentes avec des membres haut placés du clergé autrichien en contact avec la cour autrichienne.— Reuter. Nous reproduisons cette dépêche sous les plus expresses réserves. Sa source est des plus suspectes. L'Algemeen Han-delsblad d'Amsterdam est un des organes hollandais dont la vente est autorisée en Belgique par les Allemands, pour-de bonnes raisons, et son correspondant bruxellois, anti-Belge avéré, a été choisi à diverses reprises par la Politische Abteilung ou par le comte von H art ach pour donner le vol à des calomnies anti-nationales ou pro-allemandes au sujet de la Belgique. Nous nous refusons à croire que Mgr Heylen maintiendrait des relations " excellentes " avec des ecclésiastiques ennemis. Jusqu'à présent, toutes les relations épistolaires que l'évêque de Namur a eues avec des membres du clergé germanique se composent de lettres (et nous en avons publié quelques-unes) protestant avec la plus grande énergie contre les atrocités allemandes en Belgique, le meurtre de nombreux membres du clergé du diocèse-de Namur, réfutant avec une admirable logique les odieuses accusations des bourreaux contre leu.s victimes et demandant — sans résultat ! — une enquête impartiale sur ces faits bien connus. ——•—s L'esclavage en Belgique Travaux sur le front Hindenhurg L'Agence Reuter apprend d'une source officielle belge que les civils belges récemment déportés de la région de Mpns sur l'ordre des autorités militaires allemandes ont été déportés en France, où ils ne sont qu'à dix ou douze kilomètres du front. Ils se trouvent principalement à Ferrain, Arleux, Cantain et autres localités voisines de Douai. Les hommes, dont la majorité n'a jamais effectué de travail manuel, sont forcés à des travaux d'ordre militaire, tels que la pose de lignes de chemin de fer, le creusement de tranchées, le chargement de matériel et d'engins de guerre. Ils accomplissent ce lourd travail pendant environ douze heures par jour et également en équipes de nuit. Cruellement traités, insuffisamment nourris et mal logés, ils sont débilités et nombre d'entre eux sont malades. Parmi eux, il s'en trouve qui ont déjà été déportés en Allemagne et renvoyés pour cause de maladie. o—o Les catholiques boches Ils réclament leur salaire ! Zurich, 18 juin.— On rapporte que les catholiques allemands insistent pour obtenir la récompense de l'appui par eux prêté à la guerre. C'est ainsi que le parti centre catholique de la diète de Wurtemberg a adressé une interpellation au gouvernement wur-tembergeois, lui demandant s'il préparait la révocation des dispositions supprimant couvents et monastères et s'il comptait autoriser les religieux et religieuses à s'établir de nouveau dans le pays. Le président du conseil, le baron de Weizsacker, a répliqué que le gouvernement examinerait avec bienveillance toute demande d'autorisation à cet effet.— Radio. La mission belge aux Etats-Unis Washington, 20 juin.— M. Marshall, vice-président du Sénat, s'occupe de faire recevoir au Sénat, vendredi prochain, M. le baron Moncheur, chef de la mission belge. M. Bakhmetieff, chef de la mission russe, sera reçu mardi. Ces deux personnalités prononceront un discours au nom de leur pays rAc-np^fif T?oniov Nos savants à l'étranger L'activité intellectuelle des Belges Malgré la guerre, malgré l'exil, nos savants continuent à maintenir haut et fet-me, à la barbe de la " Kultur " allemande, le renom de notre activité intellectuelle ; dispersés comme ils le sont, leur travail n'en trouve pas moins dans le monde entier l'accueil le plus chaleureux. Donnons-en quelques exemples récents. M. L. de la Vallée Poussin, l'éminent professeur à l'Université de Gand (la vraie !), dont la renommée comme orientaliste est mondiale, vient de publier à la Cambridge University Press, sous le titre The Way to Nirvana (Le Chemin du Nirvana), les six conférences (Hibbert Lectures) qu'il fit en février-avril 1916 à l'Université d'Oxford (Manchester College) sur l'ancien boudhisme. Ces conférences ont été ■ très appréciées par la presse spéciale. M. Jean Massart, "professeur à l'Université libre de Bruxelles, vice-directeur de l'Académie royale, dont nous avons déjà signalé les multiples et 'patriotiques activités, fait en ce moment, au Muséum d'histoire naturelle de Paris, illustré par les immortels travaux de Cuvîer, une série de conférences très suivies sur Les Causes actuelles de la distribution géographique des végétaux. M. Massart est reconnu comme un des maîtres de la botanique contemporaine.M. Léo van der Essen, professeur d'histoire à l'Université de Louvain, vient de publier chez T. Fisher Unwin Ltd., à Londres, la première partie d'une monumentale histoire de la guerre au point de vue belge, qu'il s'occupe de préparer d'après les meilleures sources. C'est un volume de près de quatre cents pages intitulé The Invasion and tlie War in Bel-gium jrom Liège to the Yser, with a sketch of the diplomatie negotiations preceding the conflict. L'ouvrage est dédié à la mémoire des soldats et civils belges morts pour leur pays. D'autre part, M. Georges Lecointe, second de l'expédition antarctique belge de la Belgica, actuellement directeur de l'Observatoire royal de Belgique à Uccle (Bruxelles), a été reçu le 8 juin à la Société royale astronomique de Londres, la plus ancienne et la plus célèbre des sociétés astronomiques de l'Europe, fondée en 1820 par William Herschel. M. Lecointe, en uniforme, fut complimenté par le major P.A. MacMahon, Se. D., L.L.D., F.R.S., président de l'illustre compagnie, et très longuement applaudi par une nombreuse assemblée. Avec une trop grande modestie, le distingué astronome et géographe belge reporta la chaleur de cet accueil sur son pays, martyr du droit. Deux autres astronomes belges travaillent à l'étranger. M. Georges Van Bies-broeck, astronome adjoint à l'Observa-, toire royal, après avoir passé une année, sur invitation spéciale, au célèbre Observatoire Yerkes de l'Université de Chicago, où il publia d'importants travaux, est actuellement attaché à l'Observatoire de l'Université d'Utrecht. M. F. Henroteau, ancien assistant à l'Observatoire royal, après avoir professé à l'Observatoire de Stonyhurst (Angleterre), dirigé par le P. Cortie, S.J., est astronome à l'Observatoire d'Ann Arbor, Michigan, Etats-Unis. Il a obtenu récemment le prix Martin Kellogg, de 1.200 dollars, et poursuit pendant une année ses études de spectroscopie stellaire à l'Observatoire de l'Université de Californie, à Lick, Mount Hamilton. Enfin, dans sa séance du 18 juin, l'Académie des sciences de Paris a élu comme correspondant étranger, comme successeur de feu Roscoë, M. Ernest Solvay, l'éminent chimiste et philanthrope belge, inventeur de la soude qui porte son nom. Le nom de M. Solvay a " enlevé " l'élection. Le savant belge a été élu, en effet, — fait assez rare — au premier tour, sa candidature ayant recueilli trente-six voix, contre six à M. Raoul Pictet, le chimiste génevois, inventeur de l'air liquide, une à M. Paterno, de Rome, une à M. Perkin, d'Oxford, et une à M. Werner, de Zurich. On peut tenir pour certain que cette dispersion des savants belges et leur contact étroit avec l'étranger aura, en fin de compte, d'heureux résultats. Croquis du front En action ■— Aux pièces ! L ordre sort, rapide, de l'abri des téléphonistes et circule en fusée à travers le cantonnement. Les hommes, qui vaquaient aux occupations les plus diverses (corvées de cour, lessive, correspondance tenderie, cuisine, gravure sur cuivre, couture, réussites !), s'élancent vers les pièces en position à cent, deux cents mètres plus loin. Tirer vite, tout est là ! Une attaque d'infanterie ennemie vient de se déclancher, une lutte de bombes est engagée. Il s'agit de protéger nos fantassins aux tranchées et les artilleurs le savent bien. Aussi les plus grognards, les plus indisciplinés sont les premiers au poste. Chaque minute, chaque seconde gagnée représente des jas sauvés de la mort. Les téléphonistes ont reçu du commandant les éléments du tir et bientôt la pièce est pointée. Le premier coup part, suivi à une demi-minute du second. Nos ourds obusiers arrosent les approches du point menacé avec d'autant plus d'é-nergie que 1 arrosage dure longtemps. Si quelqu'un note les maximes militaires qui peuvent être déduites de notre guerre,J1 y joindra certes la suivante : Demandez a l'artilleur belge de tirer pendant des jours, sans arrêt, il ne bronche pas ; demandez-lui de balayer une cour pendant un quart d'heure, il se croit un martyr." Dans le plus grand calme, avec la plus grande méthode, les coups partent régulièrement, comme actionnés par une puissante centrale. Rien n'est mieux organisé, mieux commandé que notre magnifique artillerie lourde de campagne, qui, en quatorze, partit en guerre avec trois batteries et se chiffre maintenant par régiments. Peut-on dire que les pièces prises aux Allemands ont largement coopéré à la renforcer ? Du plus infime porte-charges au plus fougueux chef de pièce, tout le monde tient à cœur de maintenir toute sa réputation et le lieutenant n'a qu'à rappeler aux hommes qu'il appartiennent à la meilleure batterie de l'armée pour en obtenir ce qu'il veut. Par ricochet, une réclamation fondée des soldats débute souvent en ces termes : " Vous savez, mon lieutenant, que nous sommes la batterie qui a le renom d'être..." C'est de bonne politique et ça prend !... Le communiqué, nécessairement succinct, ne mentionne guère ces épisodes journaliers. Le destin, plus minutieux, les marque parfois d'une croix. Il y a quelques mois, un obus ennemi, plus adroit que les autres, fit sauter un de nos abris à munitions. Pure déveine ! Le lieutenant cria ; " Vive le Roi ! " et les hommes continuèrent à tirer en dépit du bombardement intense qui répondait au leur. Trois d'entre eux étaient plus ou moins grièvement blessés. Une croix, une de plus, marque cet incident. Une croix noire sur laquelle on peut lire en lettres blanches : Pro Patria. Ici repose Auguste Bourgeois etc. La croix est plantée sur un des nombreux cimetières derrière les lignes. Les mains maladroites de camarades entretiennent le tertre qu'elle domine comme sont entretenus les milliers de tertres des nombreux champs de morts qu'on trouve un peu partout, au coin des routes de Flandre. Nos morts ne s'enterrent plus au hasard et les cimetières des villages sont remplis depuis quelque temps déjà ! 1915. 1917. Combien de chaque année ? Les listes officielles nous le diraient si elles étaient toutes publiées. Arm. de Kayser. ■ ■■■■■■■■■«■M Notre Congo Je désire déclarer que la Belgique n'admettra jamais la cession à l'Allemagne d'un seul pouce de ses colonies africaines... Toute idée d'internationalisation de l'Afrique centrale ne peut en aucune façon s'appliquer auxpossessions belges dans ce continent. Jules Renkin. Déclaration à l'Agence Reuter, 29 avril 1917.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods