La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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24 February 1916
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s.n. 1916, 24 February. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rj48p5wf2b/
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"LA METROPOLE," the influential Belgian newspaper now enjoying the hospitalïty °f ©lie ^faafcirfr, was removcd to this country after the destruction by the Germans of its Antwerp offices- Through its appearance in conjunction with this paper thousands of refugees from Antwerp and other parts of Bcigium are able to obtain the latest Belgian news in their own language. LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 33MB ANNEE. JEUDI 24 FEVRIER 1916. N°- 55. LA GRANDE GUERRE. «OUVERTURE DE LA DOUMA. -DISCOURS DE M. SAZONOFF.-L j POURSUITE DES TURCS EN CAI ! casjE,_LA NAÏVETE TURQUE A SUJET D'ERZEROyM. — SUR L FRONT DE L'OUEST. — HAMON EVACUE PAR LES FRANÇAIS. ACTIVITE D'ARTILLERIE. — L DESTRUCTION DU " LZ77." — U | MINISTERE ANGLAIS D'AVIATION.-IV BLOCUS—LES COLONIES ALLI Umbes. | U «ouverture de la Douma s'est faite ( Le pompe mardi dernier, en présen-ce c ! jet de tous les ambassadeurs des natioi jiiées. M. Boddanko, chef du gouvern lent salua en la chufe d'Erzeroum les pi Bières clartés de l'aurore de la victoire, q Kimmence à se lever sur le front éloigné, do unt ainsi un signe à l'armée du front < ]ouest, qui attend avec impatience le mome heureux où son tour viendra d'écraser Teuton. Sans victoire, ainsi termina-t-j n'y aura point de paif, mais une lutte sai Ireve jusqu'à la fin. M. Sazonoff, ministre des affaires étrangère m cours d'une revue étendue de la aituatk militaire de la Russie et de ses alliés, assu lue son pays n'avait aucune intention hosti à l'égard de la Suède, mais ajouta-t-il, " noi ievoiîs avoir un débouché sur la mer dai 11:1e direction tout autre"; quelle est cet direction ? Les événements se chargeror sans doute, de la prouver, car M. Sazonoff i précisa point sa petfisée. La situation en Caucasie reste des plus fav Table; la poursuite des Turc-s continue, e suivant le " Corriere délia Sera," un cor] d armée turcs qui est en fuite vers le^ sud s rait sur le point d'être entouré-. Selon ce laines estimations les Turcs auraient perdu Erzeroum entre 30,000 et 40,000 hommes si les 100,000 qui se trouvaient dans la ville; 1 turcs s'attendaient à une chute prematuri le la forteresse, ce qui explique cette évacu ion partielle. Mais en attendant le cor nuniqui de Constantinople, reproduit avi fienveilknce par Berlin, annonce avec ui andeur naïve qu'Erzeroum a été évacué poi ifs raisons militaires, que, de plus, Eïzerou t'est pas une forteresse, mais une ville o rerte' Ce qu'Allah et son prophète Gu: taume II doivent rire dans leur barbe ! Sur le front de l'ouest des tranchées ont é «capturées dans le bois de Givencliy ; dans ;i;:on au nord de Verdun l'ennemi contini M bombardement , auquel les Fra nçais rép pt; sur la rive droite de la Meuse les Fra fsont évacué le. village de Hamont, dont i Ment les environs ; le bois des Caure® a ét in partie, repris, et au nord de Baumont ur lîtaque ennemie fut arrêtée net; sur le res il front il n'y a eu que de l'activité ( inillerie. i Des dépêches du Limbourg annoncent qu't raid d'avions alliés a eu lieu à un endroit q n'est pas indiqué jusqu'ici, mais que l'on crc tire la nouvelle voie ferrée que les Allemani wt construite entre Aix-la-Chapelle et Vis >n entendit d'abord 80 explosions, puis dei louvelles séries de 13 et de 21 explosions f ïnt perçues. Le nombre d'avions n'e Pis connu et l'on a des raisons de croire qi es dégâts sont énormes. Les journaux publient de nouveaux détai ["sujet de la destruction du Zeppelin "LZ77' dernier est un des dirigeables les plus m ferries de la flotte aérienne ; il se dirigeait ve "ans à 8 heures 25 du soir à une hauteur c Winze cents mètres; il était suivi d'un aut. 1 une distance de quatre kilomètres. Il fi j,-na'é par un poste d'écoute dans la for lionne. Plusieurs auto-canons se mirent Sl'«rsuite, et l'un d'eux réussit à loger tro i™1incendiaires à l'arrière du navire aérie: 'll] P'it feu aussitôt. En peu de temps rfPelin ne fut plus qu'une immense torcl '' fint s'abattre près de Brabant-le-Roi ; e I [?î'e temps les bombes qui n'avaient pas é ,e'ws éclatèrent dans une explosion form Les trente membres de l'équipaj carbonisés. Le second Zeppelin ava Wemment viré de bord. décision qui fera plaisir à tous les Ai o jSt 'a cr®a^on d'un ministère de l'avi; n> dont Lord Derby prendra la directioi s niemp temps tous les intérêts du bloci confiés à un département spécial q ,'dirigé par Lord Robert Cecil, sous-seci ip/6 pour 'e Eoreign Office. De cette façc croi| Que les deux plus sérieux problèm. la»' 'e ?ouvernement anglais devait fai: résolus de la manière la plus pr L,!6® 'a conquête définitive du Cameroun, Lre F' Bonar Law à la Chambre des Cor unu' 'es Alliés occupent en ce moment u . 11 168,000 de kilomètres carrés de col allemandes. LE COURS DU MARK. recevons à ce propos la correspondam "fessante qui suit bouv/^°onn^e ^'argent allemand après s'êt: :"î?nô ' • mark a remonté à 44. L'Ail J?n? des mesures despotiques pour e un ' e baisse du mark. La Hollande e pour so r'5sentielLement agricole tributai parmi îj1 mc^us.trie des grands pays voisii imajn„ 7"els il faut surtout compter l'Ail jniqUes' ,01111 lui viennent les produits cli l'Alljmes col°ïants, l'acier, les charbons. Contrats a déclaré nuls tous les anciei FJenieni3j segmenter les prix et exige parts m, • Pr°duits exportés non plus t r'ûtretai 's en florins, ce qui lui permet < C nt,r l'importation. It n„ ll.ne des causes essentielles de 'Hiissç <L f. mark peut subir en Holland r118 ie inn»® le'lement factice et' qui ne se. Sue durée. H ^^ment1106 ®ome <ïue le Pape prépa r ^us-raann condamnant la guerre aérieni L'INDUSTRIE DE LA BELGIQUE. _ UNE REPLIQUE ALLEMANDE A A SIR E. GRE Y. j- _j ^ On mande d'Amsterdam, 22 février : Un télé-gramme officieux de Berlin répond à la lettre adressée par Sir E. Grey au ministre de Bel- — gique à Londres accompagnant le mémoran-^ dum que nous avons publié. Le communiqué N diW Dans les milieux compétents on assure — que le gouvernement allemand ne négligera -- pas de répondre au mémorandum. Pour autant qu'on en sait, des propositions ont été faites par la Grande-Bretagne pour l'approvi--11 sionnement en matières brutes des usines bel-ges. Ces propositions ne furent pas déclinées ls de façon absolue, mais sont toujours à l'étude; e* une enquête soigneuse est d'autant plus né-e- cessaire que la Grande-Bretagne a fait cer-ai taines conditions qui semblaient inoffensives, „ mais dans lesquelles un œil allemand recon-, nait facilement de la duplicité (Evidemment !— ® Réd.) ; ainsi les prix pour les marchandises à ? exporter doivent être déposés en Angleterre. I Le fait que l'exportation de charbon belge ' vers l'Allemagne est cité comme preuve du 15 rançonnement de la Belgique est très étrange, car comme on sait un échange à lieu, pour cer-s> taines qualités de charbon entre l'Allemagne 'n et la Belgique et l'Allemagne exporte plus de ^ charbon vers la Belgique qu'elle s'en reçoit. 'e On sait aussi que l'administration allemande ■ls emploie tous ses efforts pour favoriser l'exporta- 15 tion de charbon belge vers les pays neutres le en «vue de permettre aux ouvriers belges de gagner de l'argent. ie A propos de l'importation de charbons alle-0_ mands, nous pouvons déjà noter que l'argu-{ ment de la note officieuse ne tient pas. Ces 3g charbons sont importés uniquement pour être c_ traités dans les fours à coke belges afin de " fournir l'industrie de guerre allemande de sous-produits dont elle a un pressant besoin, a notamment de la gazoline et des produits qui " servent à la fabrication du trinitrotoluol. rs Nous attirons sur ce point l'attention du gouvernement anglais. » LE CARDINAL MERCIER ET LES .r ALLEMANDS. m Lj_ La présence du cardinal Mercier à Rome sert de prétexte aux Allemands pour ourdir de nou-té velles intrigues contre le grand préîat patriote, la La " Gazette populaire de Cologne," organe 16 du centre allemand, voit d'un mauvais œil " l'as«ociation évidente du cardinal avec les re-présentants diplomatiques des alliés à Rome " ; , la " Gazette " se pose, dit-elle, la question e^' urgente de savoir si les mouvements du cardi-îe nal Mercier sont purement accidentels comme i? on le dit ou s'il se cache là derrière une intention secrète. Jusqu'ici un modus vivendi avait existé entre le cardinal et l'administration alle-n mande en Belgique. Cela a permis aux deux parties de remplir leurs devoirs aussi bien et . aussi loin que l'a guerre le permettait. Que ?s ce modus vivendi, ajoute la " Gazette," peut cependant se poursuivre comme par le passé K on nous permettre d'en douter. J" Plusieurs autres journaux discutent cette affaire qui constitue une intrigue palpable des-,e tinée à renvoyer le cardinal ou entraver ses efforts et qui paraît sous le titre : " le scandale '■s Mercier." ' ; * * * ' Au cours de sa dernière entrevue avec le rs Pape Mgr Mercier avait exprimé le désir, par- 'e tagé par tout l'épiscopat belge de réserver le •® 1er mai comme un jour de prières. Sa Sainteté . approuva cette intention, assurant au cardinal que la Belgique formait l'objet principal de ,a ses propres prières. Le cardinal a été très I®" touché par une lettre qu'il a reçue du cardinal }• Bourne, qui, disait-il, le soutiendra et Pen- 'e couragera dans tout ce qu'il souffrira à son ie retour. n i! LES EVEQUES ALLEMANDS VONT :e PRECHER LA RESIGNATION A LEURS 14 FIDELES. v On mande de Rome à 1' " Echo de Paris " de 21 février:— , [s On m'assure de source neutre que les ji évêques allemands, réunis à Cologne, pré-parent une importante lettre pastorale collec-n tive aux catholiques allemands. ;s Dans cette lettre, les évêques allemands es-sayeront d'expliquer pourquoi ils n'ont pu j. accepter le tribunal d'honneur proposé par l'épiscopat belge. a Ils exhorteront ensuite les fidèles à suppor-.j. ter courageusement les maux de toute sorte n occasionnés par la guerre, et à ne s'écarter en rien de l'obéissance due aux autorités. On croit que cette lettre a été suggérée, sinon commandée, à l'épiscopat par le gouvernement de Berlin, qui recourt à tous les moyens pour remonter le moral des populations, et les encourager à continuer la guerre. AVIS IMPORTANT. re A NOS LECTEURS. st -e En raison de la suppression de l'importation 15 du papier et de la réduction possible du nom-p. bre de pages du Standard, nous devons en-i_ visageT la possibilité de devoir 'publier la Métropole séparément. 1S Nos lecteurs nous rendraient un très grand le service et s'assureraient la continuation de 'a ,n leoture de leur journal en nous faisiant savoir le où et comment ils le reçoivent. Les personnes qui se sont abonnées directe-|a ment au Standard et doint nous devrions, e éventuellement, continuer l'abonnement, sont -a priées de nous faire connaître leur nom et adresse. En satisfaisant à cette demande, nos lecteurs nous jjermettront d'établir une base pour notre re tirage, base que nous ne possédons pas puis-îe que notre circulation se confond avec celle du Standard. L'ENTENTE HOLLANDO - BELGE. EVOLUTION DES IDEES OU CHANGEMENT DE TACTIQUE. C'est avec la plus vive surprise que nous avons signalé la récente conversion de M. Frans Van Cauwelaert, le distingué député d'AnveTs, à l'idée de l'entente hollande-belge. Remarquons tout de suite que cette conversion est une résultante de la guerre. Est-ce un des bienfaits de la catastrophe? Nous voulons dire: Est-ce que M. Van Cauwelaert reprend l'idée de l'entent! telle qu'elle le fut tout au début? L'idée de l'entente hollaindo-belge fut défendue en Belgique il y a quelques années déjà par M. Eugène Baie, qui en lança Le projet. Les négociations en vue de cette entente furent menées .par feu le ministre Auguste Beer-naert et M. Baie. Chose qui nous paraît aujourd'hui singulière et plus encore depuis la conversion de M. Van Cauwelaert, l'idée d'un rapprochement hollandais-belge fut combattue par les chef® du mouvement flamand. On voulait y voir surtout une entente contre un agression allemande, justes prévisions cependant, Nous ne dirons pas que cela suffit à faire condamner le projet par les chefs flamands, mais ce qui donna certainement de l'inquiétude à ceux-ci ce fut le zèle que la presse française mit à défendre le projet. Le général Langlois—encore un visionnaire—publia d'ans le " Temps" notamment plusieurs artic'es re-marquables en faveur de l'entente hollando-belge.On lui répondait en substance, du parti de M. Van Cauwelaert: "Vous êtes orfèvre." Pendant ce temps la presse allemande grognait. Evidemment, les Français avaient un intérêt majeur à voir se renforcer sur leur frontière du nord tout système militaire qui enlèverait à l'Allemagne l'envie d'attaquer la France par ailleurs que par le frontière commune des deux pays. Mais on est comme frappé de stupeur quand on songe que pour éviter d'être agréable éventuellement à la France on sacrifiait l'intérêt même de la Belgique ! Il se passa quelquechose de semblable quand furent votées nos dernières lois militaires. La France voyait cette augmentation de nos forces de trop ban œil, cela parut suspect. Notons, en passant, qu'il ne faudra pas s'étonner plus tard de voir un " malin " quelconque prétendre que si nous avons été attaqués par l'Allemagne, c'est à cause des menaces françaises. Comment concilier cela avec la satisfaction manifestée autrefois en France à l'égaTd aie notre accroissement militaire et la mauvaise humeur que cet accroissement causa en Allemagne? La douloureuse expérience que nous vivons en ce moment nous guérira-t-elle enfin de la stupide et dangereuse manie de considérer tout ce qui est d'un intérêt vital pour nous à travers les lunettes étrangères? L'adhésion de M. Frans Van Cauwelaert au projet d'entente hollando-belge pourrait l'indiquer. On remarquera que l'honorable député d'Anvers insiste sur le caractère militaire de l'entente. Celle-ci, en effet, telle qu'elle avait été réduite à la suite de longues discussions et de l'hostilité hollandaise ne devait plus avoir qu'un vague caractère économique. Au demeurant, nous croyons qu'ainsi amoindri le projet avait éfé abandonné ou à peu près. Seulement, nous jouerons franc jeu et nous demanderons que le projet d'entente hollando-belge que l'on remet à neuf aujourd'hui redevienne ce qu'il était dans le principe et même quelquechose de plus. U ne s'agit, par exemple, pas d'en faire une machine qui ne soif pas d'intérêt vraiment belge et, sous prétexte que la Hollande étant restée neutre et ne pourra pas manifester de sentiments hostiles à 1JAllemagne 'après la guerre, de nous embarquer dans une entente n'ayant " surtout " aucun caractère spécialement de sauvegarde contre l'Allemagne. Ce serait là une tentative déguisée de nous resservir cette vieille balançoire qui est la oause de tous nos maux d'a-u-jouTd'hui :— U ne faut faire aux Allemands Nulle peine, même légère. Mais attaquer les Français à tort et à travers avec une violence qui de la part d'un autre peuple nous aurait valu immédiatement des représentations diplomatiques, cela est de bonne guerre. Non, que Les marchands de narcotiques ne s'y méprennent pas: L'entente hollando-belge sera hol-lan-do-belge, c'est à dire qu'elle sera tournée spécialement vers l'Est, ou elle ne sera pas. Nous avons pour exiger cela une expérience que nous n'avions pas hier. C'est dans cet esprit que nous attendrons a l'œuvre les promoteurs nouveaux de l'entente hollando-belge. Est=ce que M. Baie en est: Nous fûmes partisans naguère de l'entente non pas parce que cela plaidait au " Temps ' ou à M. Langlois, mais parce que cela nous plaisait à nous et que nous nous demandions alors comme aujourd'hui si deux petits peu pies de treize millions d'habitants ne pourraient mettre sur la route des Allemands vers la France un obstacle suffisant pour leur enlever l'avantage de cette Toute. Non pas po-ui sauver la France mais no-us sauver, nous, de l'invasion allemande. Au surplus, nous serons bientôt fixés: S: la presse allemande est favorable au projet c'est qu'il y a anguille sous roche. Il y a encore une autre raison de nous t-eni] sur nos gardes et dont nous craignons de deviner le mobile. C'est le moment singulièrement choisi pour ressusciter ce projet d'en tente. La Hollande est-elle disposée à signe) l'entente de suite, peut elle la signer immé diatement avec toutes ses conséquences militaires? Non. Alors pourquoi cette hâte, pourquoi ce pro jet maintenant, alors que l'un des contrac tants éventuels est belligérent? M. Van Cauwelaert nous réserve, évidem ment, une surpri-se. Voyez-vous que ce soi la déclaration de guerre de la Hollande i l'Allemagne? LA CRISE DES JOURNAUX. LA FAMINE DU PAPIER. Les lecteurs des journaux versent générale ment dans une grosse erreur quand ils s'ima ginent que les journaux réalisent de bénéfice; -sur la vente ou sur les abonnements. Tout d'abord, ils ne tiennent pa® compte di prix auquel le journal cède le numéro aux re vendeurs. Ce prix voisine 50 p. c. du prh nominal. Us ne tiennent pas compte du prb du papier et de l'impression, des frais d'in formation, de personnel, des frais généraux etc. En Belgique, la situation des journaux sou; le rapport production est généralement favo rable, en raison du bon marché du papier e de ]a main d'œuvre. La chose qui manqui le plus aux journaux belges c'est la publicité c'est à dire la clientèle des annonces. Celles ci sont à un tarif trop bas résultant du granc nombre de journaux et du bilinguisme «qu oblige ces journaux nombreux à se partage une clientèle restreinte de lecteurs. Or c'est la clientèle annonces qui seule peu permettre l'abaissement du prix du vente Sans annonces, le j-ournal que nous connais soniS en Belgique devrait se vendre 20, 15, oi 10 centimes selon les frais qu'il fait ou le ti rage qu'il a. U n'y a donc pas à proprement parler de bénéfices sur la vente, car toute augmentatioi de vente réclame des frais nouveaux pour as surer ce service rapidement. Tels journaux londoniens à large circula tion que nous voyons paraître en plu sieur éditions successives font mensuellement, pou le transport rapide des journaux aux vendeur des dépenses équivalant à une jolie fortune. Cette dépense n'est faite que pour assure: la grande vente qui seule permet d'exiger Ui prix très élevé pour les annonces. La situation des journaux belges en Angle terre est rendu difficile de ce chef d'abord, e du prix de la composition étrangère qui es double de celle de l'impression en anglais (f Voulez-uous être sûr de recevoir La Métropole sans interruption ? Alors abonnez-vous au moins pour le premier mois de notre publication séparée. Enuoyez - nous 3 shellings Immédiatement. L'abonnement pour l'étranger coûte 4 shellings pas mois. I J Cette situation s'aggrave encore actuellemen du fait de la restriction des importations d< papier. Il résulte de ces restrictions que 1 prix du papier a augmenté dans ces dernier temps de plus de 30 pour cent. Ce n'est donc qu'en réduisant leur format e tous leurs frais que les journaux belges pu bliés en Angleterre peuvent vivre de leurs res sources propres. A ces conditions ils peuven trouver sur la vente la recette qu'ils n'ont pa par leurs annonces. C'est pourquoi, au devoir patriotique accom pagné de sacrifices qu'accomplissent les jour naux belges paraissant ici, correspond ui devoir du lecteur: aider leur journal par tou les moyens par l'abonnement et les annonces Nojis ferons mieux comprendre la situatioi extrêmement difficile des journaux quotidien belges en Angleterre en notant les consé quences que l'augmentation du prix du papie et la réduction de la quantité de papier al louée ont eu ou auront probablemeftt sur li presse anglaise:— Les journaux du soir à un demi-penny de vront paraître sur quatre pages; Les grands journaux à un penny devron ou réduire le nombre de leurs pages ou 1 poids de leur papier; Des annonces ont dû être ajournées, faut de place; Le "Weekly Despatch" estime que le pri: des journaux devra être augmenté; Tous les journaux invitent leurs lecteurs ; commander leur journal afin d'éviter le retou des invendus, c'est-à-dire le gaspillage. A ce effet, certains journaux ont dû prendre la me sure radicale de ne livrer que sur command et de refuser la reprise des invendus. Certains journaux qui se faisaient une cor currence acharnée sur le terrain de la vent se mettront d'accord pour réduire celle-ci; Des papetiers engagent leur clientèle à n'é crire leurs lettres que sur simple feuille; Partout, on recommande de ne pas détruir les vieux journaux. On a même été jusqu' organiser la cueillette des vieux journaux; Des journaux de Glasgow ont réduit, d commun accord, le nombre de leurs éditions; L'édition américaine du " Strand Magazine a été supprimée; Le " Sunday Freeman " de Dublin a été sup primé. * * * De tout cela il résulte qu'il faut acheter d , Métropole régulièrement chez le même vendeu et la commander dès maintenant. NOUVELLES DU PAYS. Les Allemands veulent encore extorquer des indemnités à la ville d'Anvers. Le " Berrliner Tageblatt " ne vient-il pas de - publier la note suivante, grosse de consé-. quences fâcheuses pour les Anversois:— s " Le président de l'administration civile de la province Anvers porte à la connaissance de la Chambre de commerce de Berlin que les màisons allemandes établies à Anvers avant " la guerre doivent adresser les réclamations - concernant les pertes qu'elles ont subies, soif : par les réquisitions des autorités belges, soif . par des actes de violence, le plus tôt possible, à l'administration civile de la province d' ' Anvers." Ils ont un fameux appétit, les Boches ! * i # En vue de prévenir des fraudes, le Comité : national de secours et d'alimentation d'Anvers ; ne délivrera plus de vivres aux domestiques , de particuliers. On ne délivrera les mar-chan-. dises qu'à des membres de la famille et sur présentation des cartes d'identité et d'alimen- . tat-ion. 1 # * * - M. C. De Raedemaeker a célébré le 25e anniversaire de -son entrée dans le Collège des t bourgmestre et échevins de la commune de . Borgerhout. La cérémonie, toute intime, avait - en outTe un caractère tout spécial par ce fait 1 que le jubilaire, à la suite d'un acci- - dent, se trouvait en traitement à l'hôpital privé de Saint-Camille, où ses collègues, accompagnés du secrétaire communal, sont allés le féliciter. « * # Jusqu'ici il n'y avait à Anvers que deux distributions de correspondances par jour, une dans la matinée, une autre l'après-midi. Il y en aura désormais trois. La troisième se fera à 6 h. 30 du soir. 14 y aura aussi cinq levées de boîte au lieu de quatre. t * # # Au local Thalia, Tue Carnet, une petite - émeute a été provoquée par l'annonce qu'ii t était impossible de procéder à la distribution t hebdomadaire de secours en argent aux " dop-. pers." La police a dû procéder à l'expulsion des récalcitrants. # 4* * Il n'y a aucune affaire inscrite au rôle de la session de mars de la cour d'assises d'Anvers Les jurés pourront rester chez eux. Encore une distraction qui va leur manquer ! • * * L'affaire Wilmart n'est pas complètement terminée, en ce sens que le joyeux Nestor demanda sa liberté aussitôt que la cour d'appel l'eut frappé de huit années de prison. Et cela sous le prétexte qu'il a le droit de bénéficier de l'ancien régime sur la détention préventive et la libération anticipée. En effet, le régime actuel date de mars 1913. Or, Wilmart a été arrêté au cours de la première qv;-'v zaine de mars de cette année-la. Il croit ptrti-vour, paraît-il, bénéficier de cette circonstance. Si l'on applique strictement à Wilmart le barème réglementé par le régime ancien, Nestoi recouvrirait d'ailleurs sa liberté en juillet 1917. Mais la loi sur la libération conditionnelle étant applicable aux condamnés qui ont accompli le tiers de leur peine, l'homme de Gand-Terneuzen caresse l'espoir de ne plus rester longtemps dans sa grise villa de l'avenue Ducpétiaux. » • * On a enfin découvert le fabricant de faus billets de la ville de Gand. Le coupable esl un certain F. A., domicilé rue de Chaume 37 contremaître dans une imprimerie de la ville. Le juge Van Ginderachter s'occupe d( dresser le dossier de cette affaire. On évalw à cinquante mille francs la somme des faus billets en circulation. * * * , Une patrouille allemande a livré combat s 2 des braconniers sur le territoire du village d< ' Halle-Boyenhoven. JLe nommé Ickx a été tûi ; Un soldat boche fut blessé. ^ * * * , Les soldats allemands préposés aux bureaux des visites à la frontière hollande-belge or.' reçu l'ordre de ne jamais laisser des objets er " or passer la frontière. C'est pourquoi les ou _ vriers qui vont travailler en Hollande son' : obligés de laisser à leurs familles leurs bijoux meme leur alliance ! * * * Les Boches ont fait savoir aux paysans d< J la province d'Anvers qu'ils devaient battre 3 leur grain immédiatement. Un délai de hul jours leur était accordé. J Tous les paysans ont répondu que ce déla 3 était trop court et qu'il leur était impossibh de se conformer aux ordres allemands. I* * * * " On traverse à Gand une nouvelle " crise di pain." Cela a commencé le 6 février; ce jour là, de nombreuses familles ont dû se contente: - d'un pain de seigle qui coûte d'ailleurs trèi cher; d'autres ont dû s'en passer complète t ment. 3 La nouvelle disette est due au fait que les boulangers n'avaient pas reçu la quantité d< ^ farine suffisante pour satisfaire aux demande; de la clientèle. Les 'boulangers se sont réunii c et se sont adressés au Conseil communal auj fins d'intervenir auprès de la Co-mmissior i d'alimentation. r — ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE a ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dan: - le Royaume-Uni sont informés que les " Boarc e of Trade Labour Exchanges " (qui sont le seules autorisées par le gouvernement britan - nique de présenter des ouvriers belges au: patrons anglais) ont un grand nombre d'em e plois à conférér surtout dans les industrie à, agricoles et du génie civil. Des offres de service doivent être faites à li e Bourse du Travail la plus proche du domicile pour l'adresse, se renseigner au bureau de postes de la localité. Des Belges se trouvant dans les asiles rti - réfugiés à Londres peuvent s'adresser au: Bourses du Travail qui sont établies dans ce asiles; d'autres Belges résidant à Londres, i a la Bourse du Travail chez " The War Refugee r Committee," General Buildings, Aldwych W.C. (au premier étage). MONITEUR BELGE DES 12, 13, 14, 15, 16, 17 ET 18 FEVRIER. MINISTERE DE LA GUERRE. LE NOUVEAU MINISTRE. M. de Broquerille a enroyé un rapport au Roi dans lequel il définit oomme suit les attributions de l'intendance:— " L'action du contrôle s'étend sur les opérations adminis-tratires comme sur la comptabilité des services extérieurs, à l'exception dos services de l'armée de campagne, des services hospitaliers et des services du délégué du Ministre de la Guerre à Paris. " Les contrôleurs exercent le contrôle conformément aux instructions qui leur bont données par le ministre. Ils lonfe tout recensement qu'ils jugent utile. Ils ont le droit d'assister à toutes les opérations administratives qui s'accomplissent dans le service qu'ils contrôlent. Dans les limites prévues ci-<lessous. ils contrôlent l'exécution des règlements administratifs en vigueur et toutes les réceptions de toutes les constructions et marchandises généralement quelconques destinées à l'armée. Les actes administratifs^ de la direction comme les frais de la gestion sont soumis à leur contrôle. Us examinent toutes les comptabilités et dans ce but il» ont accès dans les bureaux cie-s directeurs et gestionnaires et en générai dans tous les établissements militaires. Ils vérifient inopinément toutes les caisses." A la suite de ce rapport le Roi a signé l'arrêté royal suivant:—Les attributions du ministre de la guerre en ce qui concerne l'approvisionnement des magasins de l'Intendance tant au Havre qu'à la base, de même que le contrôle sur les ope-rations administratives et la comptabilité des services extérieurs, à l'exception des services de l'armée de campagne, des services hospitaliers et des services chi délégué du ministr» de la guerre à Paris, sont exercées par M. Emile Vandervelde» ministre d'Etat, membre du notre Conseil des Ministres. MINISTERE DES COLONIES. LE BUDGET DU CONGO. Par arrêté royal du 27 décembre, les recettes ordinaires du Congo Belge pour l'exercice 1916 sont arrêtées à la somma de fr. 32.049 082 (.trente-deux millions quarante-neuf milla quatre-vingt-deux francs), conformément à un tableau annexe. U est ouvert au Ministère des Colonies, pour le- Gouvernement du Congo Belge, des crédits provisoires à concurrence d® fr. 13.688.975 (treize millions six cent quatre vingt-huit mille neuf cent soixante-quinze francs), à valoir sur les dépenses ordinaires inscrites au budget colonial de 1916, conformément à un tableau annexé. ACTIONS D'ECLAT. Sont nommés chevaliers de 1 Ordre de Léopold: L'officier auxiliaire d'infanterie Seghers, M.; le caporal d'infanteri« Kneuts, T. Sont nommés: Officiers de l'Ordre de Léopold: Le colonel A. E. M. d'inianterie Delmaere, C.; le lieutenant-oolonel A. E. M. de cavalerie Joostens, E. Chevaliers de l'Ordre de Léopold: Le capitaine-commandant d'état-major Massart, A; le capitaine en second du génie Rousseau, E. ; d'adjudant d'artillerie Tallœn, J.; le caporal d'infanterie La6eaux? J. Sont nommés: Officier de 1 Ordre de Léopold: Le major du génie Giron, P. Chevaliers de l'Ordre de Léopold: Le lieutenant d'infanterie Grandjean, J ; le sous-lieutenant d'infanterie Kalmes, N.; le sous-lieutenant de réserve d'infanter:® Thioux, A.; l'aumônier adjoint Vandevelde, J.: le sergent d'infanterie Hoet, R.; le soldat d'infanterie Duchateau, T. Sont nommés chevaliers de l'Ordre de léopold: Le sergent d'infanterie Bounameaux, R. ; le sergent d'infanterie Dethier, J. ; le lieutenant d'artillerie Brondeel, L. Sont nommés: Officier de l'Ordre de Léopold: Le major d'infanterie Artan de Saint-Martin, A.-J.-G. Chevaliers de l'Ordre de Léopold: Le ca.pitaine-commandant d'infanterie Deville, E., et l'officier auxiliaire d'infanterie Cosyns, E.-E. NOMINATION. Par arrêté royal du 19 janvier 1916, le sou6-lieutenant de réserve, pour la durée de la guerre, Pieters, M., est admis avee son grade dans le cadre des officiers de réserve d'infanterie. MINISTERE DE L'INDUSTRIE ET DU TRAVAIL. Par décision ministérielle du 31 décembre 1915, prise en conformité des dispositions do l'arrêté-loi du 23 décembre 1915, les statuts de l'Union Professionnelle des Patrons-Pêcheurs de La Panne et environs, établie à La Panne, ont été entérinés. MINISTERE DES CHEMINS DE FER, MARINE, POSTES ET TELEGRAPHES. ADMINISTRATION DE LA MARINE. Par arrêté royal du 31 décembre 1915., M. de Jardin, P., conseiller juridique adjoint à l'essai, a été nommé conseiller juridique adjoint. YPRES AVANT LA GUERRE ET DEPUIS. La conférence organisée par la Fédération des notaires en faveur de l'œuvre du " Penny belge" avait attiré, hier soir, un public des plua choisis dans la salle des fêtes du Savoy Hôtel. Nous y notons la présence de M. le général baron Goffinet, M. Van de Walle, député, etc. U appartenant à Me Butaye, le dévoué président de la Fédération des notaires, de nous parler de la glorieuse cité d'Ypres, ce joyau des Flandres dont seuls quelques glorieux monuments venaient encore attester le passé historique et que l'oubli des siècles avait fait classer par nombre de nos compatriotes au rang des petites cités de provinces chères aux . rêveurs et aux poètes. ! M. le député Van de Walle sut, en termes excellents, présenter le conférencier à l'auditoire; il le fit avec la chaleur oommunicativa qui le caractérise et une sincérité qui fit plaisir à tous, sauf, peut-être, au notaire Butaye, dont ! chacun connaît la trop grande modestie. Avec une éloquence-sobr(Hmaisjgu\^Qln>alj3«' pas moins au cœur des auditeurs, lo conférencier sut évoquer le passé glorieux d'Ypres, qui en 1267 ne compi .it pas moins de 200,000 habitants. U Tetraça les différentes phases qu9 traversa l'ancienne cité flamande et parla en-. suite, avec émotion, de la crise terrible ; qu'Ypres vient de traverser durant la guerre actuelle et qui vient de transformer en un monceau de ruines les admirables joyaux d'architecture dont se parait la ville' , L'orateur trouva des termes cinglants pour flétrir la conduite des Allemands qui, par simple esprit de destruction, mirent en cendres les plus glorieux monuments. i Une série de projections lumineuses mon-* , trant toutes les dévastations commises à la halle aux draps et à la cathédrale vinrent appuyer, par l'image, la très intéressante causerie du notaire Butaye auquel le public fit un 1 succès des plus flatteurs. [ A l'issue de la conférence un essaim de gra-; cieuses jeunes filles firent une collecte en fa-' veur de 1' "Œuvre du penny belge." — Le ministre de la guerre suédois vient da | renvoyer dans leurs foyers quinze mille ; hommes qu'il n'estime plus nécessaires pour ! la mobilisaf^jn de sécurité. : I ANNONCES. 9 pence la ligne.—Joindre le montant aux ordres, B.v.p. Prière de s'adresser directement à nos bureaux, 1C4, Sho* ! Une, au premier. AI). CORYN, professeur de chant français ait Cuildhall School of MusK leçons particulières, répertoire.—S'adresser par cotrc6pond&. ce au journal or au Guild-j hall Mi'sic School, John Carpenter--treet. ( T\EMOISELLE voudrait s'oi^up«r éducation <?6 JL-J ii'Struction d'un enfant.—Ecriiô: M. S., bureau du * Journal. DENTISTRY.—VICTOR COIILS, d'Anvers (rue Quellin).—Consultations tous 1 s jours de 2.30 k 6 heures.— Oxford-street. 351. (Téléphone, 2782 Mayfair. i TT VAN SCHOOR, soldat, A. 5o, armée belgo XJL • en campagne, serait heureux d'avo r marraine peur correspondre. ^ 1 TËTJNE anglaise, institutrice aiplomée, cher- ; O che occupation.—Ecrire bureau du jonrnal, L. B. 3 "TËÛNE fille, 16-18 ans, recevrait hospitalité dans famille anglaise habitant Haywird's Heath. eu échange I<*ger travail de ménage et soins à donner aux î enfants. Vie de famille.—Ecrire W. L.. bureau du journal i T ES personnes pouvant donner des renseiçno- 5 M.^À ments au sujet de Mlle. Anna M&er^oudt, de Gand, k sont priées de vouloir bien se mettre en » </ fmunicaticn aveo » M. P. Maornoudt, bureau du journal. Ar,i d'avance. » TJLACË d'ingénieur est disponible pour la J Japon Personnes compét écrire, aveo référencer à M. J. S . .... , sur l'enveloppe la mentioi

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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