La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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03 October 1916
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s.n. 1916, 03 October. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/2r3nv9b32j/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY • CINQ CENTIME! inlLlHDï: VIJF CENT îoJtWENT : DIX CENTIMM PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chanccry Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sb. • 1 m a!h A ait • Q m/tla 10 23me ANNEE MARDI 3 OCTOBRE 1916 No. 276 II*A. C3Ht-A.KT33IS GUERRE I LA BATAILLE D'HERMANNSTADT I SUCCES RUSSE EN GALICIE I LA GRECE TEMPORISE Il La prétendue grande défaite roumai-| se par le général von Falkenhayn a produit en Allemagne un enthousiasme considérable, s'il faut en croire les journaux allemands. Si l'enthousiasme a iexisté réellement, on ne saurait le dire, car les journaux ont probablement reçu l'ordre de se jeter sur le moindre petit avantage remporté par les troupes pour en faire un succès " épatant " qui déliera d'autant plus facilement les cordons de la bourse boche et fera sortir automatiquement les derniers bas de laine. Car le jour de l'emprunt approche ^ et comme dès à présent on le considère comme un échec, les efforts les plus desespérés sont faits pour émouvoir le peuple.ILe Gazette de Cologne décrit la victoire comme un fait d'armes de premier rang, qui restera dans l'histoire accouplé au nom de von Falkenhayn. Le lieutenant-général Kraft von Delmensingen, avec une colonne, contourna l'aile gauche ennemie dans une grande courbe, et au prix des plus grands efforts ses troupes traversèrent des chemins montagneux non battus et avaient deja pris possession de la passe de Roter Turm derrière le front roumain quand l'attaque frontale commença près de Her-mannstadt.Le général von Delmensingen, qui commandait les troupes bavaroises, a obtenu pour ce haut fait l'ordre Pour le Mérite. Quant au nombre considérable de prisonniers il se compose de 3.000, c'est-à-dire à peine plus que ce que les Franco-Anglais ont capturé jour par jour sur la Somme. Le butin est assez conséquent: il consiste en treize canons, un hangar d'aéroplanes (vide?) dix locomo- Itives, plus de 200 wagons pleinement chargés, plus de 200 wagons de munitions, 70 automobiles et un train^hôpi- Aucun détail complémentaire au sujet de la bataille n'est plus fourni par Bucarest; Berlin annonce qu'au sud de la passe de Roter Turm des attaques roumaines ont été repoussées sur les hauteurs à l'ouest de Caneni. Le calme règne dans la Dobrudja. Sur le front britannique de la Somme une nouvelle avance a été faite sur la route de Bapaume où le village d'Eau-court l'Abbaye, au nord de la ferme de Destremont aurait été capturé. Plus à l'est les postes ont encore été avancés attdelà de la ligne originale du front. Depuis le 18 septembre, c'est-à-dire pendant une dizaine de jours, les troupes britanniques ont capturé entre l'Ancre et la Somme 24 canons de campagne, trois obusiers ordinaires et trois de gros calibre. Dans la même zone, du 1er juillet au 30 septembre 26.147 soldats et 588 officiers ont été faits prison- Sur le front français de la Somme il y a eu de petites opérations locales qui °nt eu comme résultat la capture de tranchées et d'éléments de tranchées à Rancourt et à Morval. En Champagne des coups de main ont été repoussés à la Butte du Mesnil. Un autre coup de main échoua à Tahure. Sur le front russe, dans la région de la voie ferrée de Brody-Krasna. et plus sud, les Russes font des progrès. Près de 2 000 prisonniers ont été capturés.Au sud de Brzegany, sur le fleuve Tse-niuvka et sur les hauteurs de la rive droite du Zlota-Lipa les Russes ont capturé une partie d'une position impor-'ante ennemie. Ici 2.268 soldats et 112 officiers ont été faits prisonniers. Cela j0mPense à peu de chose près la " gran-"e ' défaite roumaine. Au sujet de la Grèce, dont les bruits, P utôt fantaisistes, de déclaration de ^erre à la Bulgarie ne sont pas confir-,<s> le correspondant particulier du "rning Post écrit : Maigre touies îes ruuicuis uc ni*-»-bilisation imminente et de rupture de relations avec la Bulgarie j'ai le regret de dire que j'ai été informé aujourd'hui, d'une source que je considère comme autorisée, que le roi n'a pas la moindre intention d'entrer en guerre du côté de l'Entente. " A une conférence tenue en présence de plusieurs généraux, Sa Majesté au lieu de céder à leurs représentations en faveur d'une déclaration de guerre contre la Bulgarie, essaya de les persuader en faveur d'une continuation de la neutralité, se basant pour cela sur l'argument que sous peu une expédition allemande formidable descendrait dans les Balkans. Toutes les rumeurs d'action imminente ne sont que du bluff pour calmer l'émotion du public; le roi serait prêt à déclarer la guerre à la Bulgarie mais passerait six mois à faire de prétendues préparations dans le but d'endiguer le flot de défections dans l'armée et la flotte. " Deux choses sont hors de doute : la première c'est que le roi n'a pas le cœur pour se battre contre les intérêts de l'Al-' lemagne et fera tout ce qui est en lui pour éviter de froisser ces intérêts; la deuxième c'est qu'il n'a pas la moindre intention de coopérer avec M. Vénizé-los, à cause d'une haine personnelle contre lui. Aussi longtemps que le roi se laisse guider par ces considérations il ne faut rien attendre de lui si ce n'est des subterfuges enfantins pour gagner le temps avec lesquels il a jusqu'ici pu éconduire l'Entente." Il ne reste ainsi aux Alliés qu'à décider une action énergique pour sauver leur propre situation. L'Amérique et la paix Le départ de M. Gérard, le ministre des Etats-Unis à Berlin, coïncide avec l'annonce d'une réunion, à la Maison Blanche, des ambassadeurs américains des pays belligérants. D'après certains bruits, cette réunion s'occuperait de tous les problèmes de la politique extérieure américaine, notamment les Questions des listes noires et de la censure anglaises et celle de la reprise de la guerre sous-marine à outrance.D'après d'autres bruits, le président Wilson aurait voulu entretenir personnellement les ambassadeurs au sujet des perspectives d'une médiation, destinée à favoriser sa campagne électorale. Si ces derniers bruits sont exacts le discours de M. Lloyd George y répondait clairement : A bas les pattes ! La Sozialdemokratie pour la lutte à outrance La conférence du parti sozialdemokrate a voté, par 251 voix contres, la- motion David, ainsi conçue : " La conférence du parti sozialdemokrate de l'empire reconnaît le devoir de la défense du pays et est convaincue que c'est seulement par une étroite coopération de tous les Allemands que, dans cette lutte contre un monde d'ennemis, l'empire allemand pourra être sauvé du démembrement politique et de l'asservissement économique. La Sozialde-mokratie est, après comme avant, résolue à tenir ferme dans sa défense de notre pays t jusqu'à ce que nos adversaires soient disposés à signer une paix qui garantisse l'indépendance politique, l'intégrité territoriale et la liberté du développement économique de l'Allemagne." La minorité a refusé son adhésion à cette motion. La_scission subsiste donc. Réduction de la solde des officiers allemands La solde de tous les officiers allemands sera réduite à partir du 1er octobre. Le traitement du ministre de la Guerre et des commandants en chef est réduit de 1,000 marks par mois, la solde des lieutenants de 60. Les officiers mariés recevront des indemnités spéciales. Cette réduction avait été demandée par le Reichstag en décembre 1915. Comment ils sont Fils d'Allemand, Allemand Un youvel incident vient de nous éclairer sur la mentalité des naturalisés. Samedi dernier comparaissait devant le tribunal de simple police de Hull un certain HAROLD BRUSCH, fils d'un Allemand interné, mais citoyen anglais par droit de naissance, prévenu d'être un réfractaire. Le sergent Dent déclara que le prévenu avait été arrêté dans les bureaux, situés à Hull, d'une entreprise dont il est co-directeur. Le prévenu lui dit qu'il était le seul homme d'âge militaire se trouvant dans les bureaux et qu'en sa qualité (?) de fils d'un Allemand interné il ne s'attendait pas à devoir se battre pour son (?) pays. Le prévenu fut amené au dépôt de recrutement de l'hôtel de ville. En route, il déclara spontanément qu'il était de cœur avec les Allemands. On lui demanda alors s'il voulait dire qu'il souhaiterait aux Allemands de vaincre. Il répondit : — Je le souhaite certainement. Le prévenu qui par cette déclaration prouvait qu'il était un traître, puisqu'il souhaitait ouvertement la victoire des ennemis de " son " pays, ne fut condamné qu'à 135 francs d'amende. Il fut ensuite remis à l'autorité militaire, probablement pour être versé dans un régiment de non-combattants. C'est au consul d'Allemagne à Manchester, sujet britannique, qu'on doit la formule : " Une fois Allemand, toujours Allemand ". On pourrait y ajouter : " Fils d'Allemand, Allemand Le plus curieux, c'est que des individus dans le genre d'Harold Brusch, qui sont pis que des ennemis, jouissent des prérogatives accordées aux citoyens britanniques et peuvent aller se promener librement dans les districts prohibés, alors que des Belges, honorablement connus, qui ont donné des gages de leur patriotisme et de leur attachement à la cause de l'Entente, en lui sacrifiant jusqu'à leur dernier centime et leur dernier enfant, sont soumis par des fonctionnaires tâtillons à toutes sortes de formalités humiliantes ! La bonne manière Plus d'allemand dans nos écoles Une dépêche de Stockholm nous apprend qu'en vertu d'un " paragraphe 87 " dont nous avouons ignorer la teneur, le conseil russe des ministres a décidé de défendre tout enseignement en langue allemande dans les écoles et institutions d'enseignement de l'empire, avec une seule exception, l'enseignement de la théologie pratique à l'Université de Dorpat. Une fois de plus, c'est du nord que nous vient la lumière et elle est d'autant postdatante que l'influence de l'Allemagne et de la langue allemande était immense en Russie avant la guerre. L'interdiction qui vient de la frapper est une véritable révolution. Nous ^regrettons que, jusqu'à présent, on se soit si peu préoccupé de cette question en France et surtout en Angleterre, où quantité de jeunes gens continuent à se casser la tête sur les subtilités de l'idiome barbare cher à von Bethmann. Franchement, c'est de la peine perdue et nous espérons bien qu'au Havre on est du même avis. Ce serait un vrai1 scandale si, après la guerre, on devait encore prononcer dans une seule de nos écoles un seul mot de la langue exécrée dans laquelle von Bissing donne ses ordres de bourreau galonné et qui, d'ailleurs, à en croire François 1er, n'est idoine qu'à commander aux chevaux. Une réforme de l'enseignement des langues modernes s'imposera évidemment à la rentrée et nous espérons bien qu'on s'en occupe au ministère des Sciences et des Arts. Après la guerre, l'Allemagne sera coupée pour un long temps du monde civilisé et son idiome perdra une bonne partie de son importance. Au point de vue commercial, notamment, on «peut fortement douter de son utilité. Sans doute, quelques philologues, des savants, des journalistes, des officiers, les administrateurs des territoires allemands occupés devront toujours connaître la langue allemande, mais l'opportunité de cette acquisition pour la population considérable de nos écoles secondaires est problématique. En tout cas, il faut qu'après la guerre on donne la place de première langue étrangère à l'anglais. Sans doute sera-t-il nécessaire de remplacer comme deuxième langue l'allemand par l'italien pour les humanités anciennes et l'espagnol pour les humanités modernes. C'est un problème à discuter et dont il n'est pas trop tôt pour prévoir les modalités d'application, à l'exemple de nos amis russes. Nos foyers détruits Une fondation officielle belge Le gouvernement belge au Havre continue à s'occuper activement des mesures qui s'imposent aussitôt après la libération du territoire. Par un arrêté-loi publié au Moniteur Belge du 29 septembre 1916 il vient d'instituer une fondation qui portera le nom de Fonds du Roi Albert, en considération de l'intérêt tout particulier que le roi Albert a toujours manifesté en temps de paix aux œuvres d'habitation" des classes laborieuses, spécialement à l'occasion de la découverte des gisements houillers de la Campine. Le but de cette fondation est de pourvoir, à mesure que les circonstances le permettent, aux nécessités les plus immédiates de l'habitation daiis les régions de la Belgique dévastées par les événements de la guerre. Le rétablissement des foyers, dit le rapport au Roi, est la première des réparations que réclament les victimes de la guerre et la restauration comme l'avenir des cités détruites vont dépendre surtout de la reconstitution prompte des agglomérations sociales.L'établissement d'un fonds dont les administrateurs consacreront à cette œuvre toute leur activité, doué d'un patrimoine propre, avant une autonomie financière et administrative, fonctionnant sous le contrôle et la surveillance incessante du gouvernement permettra la réalisation de cette œuvre dans d'excellentes conditions. L'Etat belge a dofé le Fonds d'un premier capital de dix millions et garantira les emprunts qu'il pourra être amené à contracter. Le Fonds peut recevoir des dons et des legs et il semble certain que l'œuvre dçs habitations provisoires, des populations belges sans abri, sympathiques entre toutes, tentera la générosité de plus d'un philanthrope. Le ministre de l'Intérieur présidera le conseil d'administration de la fondation. Les administrateurs seront nommés par le Roi. Le directeur général qui sera un homme d'affaires prendra les initiatives nécessaires sous le contrôle du conseil d'administration. Libre dans le choix de ses moyens d'action, procédant à la fois à la construction d'habitations provisoire^, à des réparations urgentes aux immeubles endommagés et exceptionnellement à des reconstructions définitives, le Fonds du Roi Albert contribuera puissamment par les solutions pratiques les mieux appropriées, au relèvement des ruines et au soulagement des misères dans les régions particulièrement éprouvées par la guerre. La Médaille Elisabeth Une nouvelle décoration belge En vue d'honorer les personnes charitables belges ou étrangères qui, tant en Belgique qu'à l'étranger, se sont dévouées à soulager les infortunes de toute nature résultant de la guerre, M. Berryer, ministre de l'Intérieur, a proposé au Roi d'instituer une distinction honorifique spéciale. Cette proposition a été agréée et le Roi vient de signer un arrêté qui a paru au Moniteur belge du 29 septembre 1916. Les trois articles principaux sont ainsi conçus : Article premier. — Il est institué sous la dénomination de Médaille de la Reine Elisabeth, une distinction honorifique destinée à récompenser les personnes belges ou étrangères qui se sont dévouées aux œuvres de guerre. Art. 2. — La médaille est en métal blanc légèrement patiné, de 35 milimètres de diamètre.A l'avers, elle porte l'effigie de la Reine Elisabeth. Au revers, une figure de femme, sous les voiles de la nurse, symbolise l'esprit de sacrifice, la soumission à l'œuvre de devoir et d'humanité, que souligne la devise: Pro Patria, Honore et Caritato. La médaille est surmontée d'une couronne d'olivier ; celle-ci entoure une croix en émail rouge lorsqu'elle est destinée à récompenser les dévouements qui se sont manifestés dans les hôpitaux. Art. 3. — Le bijou est suspendu par un anneau à un ruban bleu de soie moirée, avec liseré rose à chaque bord latéral ; les bandes du liseré sont larges de 4 millimètres. La médaille ne peut être détachée du ruban. L'après-guerre Les plans ennemis Le Dr. E. Uetrecht, de Berlin, examine dans la IVirtschaftszeitung la question de la guerre économique et la façon dont l'Allemagne se prépare à contrebalancer le boycottage des Alliés. Après avoir constaté que l'Allemagne ne doit attendre aucune pitié de l'Angleterre lors de la paix, parce qu'elle sera très peu affaiblie et que les neutres auront trop à s'occuper d'eux-mêmes, le Dr. Uetrecht propose les remèdes suivants : En premier lieu, formation de comités disposant de grands crédits et qui seraient établis dans lés pays producteurs en vue de fournir à l'Allemagne les matières premières nécessaires, avant que les Anglo-Américains aient eu le temps de prendre les devants. Une fois les matières premières achetées il faudra les embarquer, et l'Allemagne ne pourra compter que sur ses propres bateaux. A cette fin il faudra établir un comité de distribution du fret dans lequel seraient représentées toutes les compagnies de navigation. Ce comité serait, en outre, chargé de : 1) Supervision du tonnage disponible. 2) Distribution du tonnage suivant les besoins du pays, l'industrie ou le commerce. 3) Fixation des frets et des primes d'assurance avec des profits convenables. 4) Reprise et conversion des navires capturés par la flotte. 5) Recherche des voies et moyens pour l'utilisation des ports de la mer du Nord et de la Baltique jusqu'à la limite de leurs capacités. 6) Distribution et fourniture rapide des wagons de chemins de fer. 7) Envoi des marchandises achetées en Amérique vers les ports qui seront le moins influencés par le " boom " dans l'exportation et, si nécessaire, location ou construction de matériel de chargement. 8) Faire en sorte que toute la flotte marchande ne soit pas à l'étranger au même moment, de sorte qu'une soudaine déclaration de guerre ne vienne enlever à l'Allemagne sa flotte marchande. Un journal belge de tranchée Quel fut le premier journal de tranchée? L'idée d'écrire sur le front, d'y commenter la vie du soldat, de gouailler joyeusement de tout et à propos de tout, est-elle née d'abord dans les rangs des " poilus " de France ou dans ceux des " lascars " de Belgique? Le point d'interrogation reste posé. Peut-être l'initiative fut-elle simultanée. L'explication est plausible d'autant plus que les caractères généraux des feuilles de poilus diffèrent assez sensiblement de ceux des journaux des " jas " belges, puisqu'aussi bien le but poursuivi par les journalistes improvisés des deux nations fut quelque peu différent. Quoi qu'il en soit, un fait paraît acquis : le plus ancien journal belge de tranchée est Vervi Volà ! Organe des poilus belges de Verviers. Il va entrer dans sa deuxième année avec son 24me numéro qui est sous presse. Lorsqu'il fut fondé par l'aumônier belge R. Ancion, Vervi Volà ne pen-sait pas faire si longue carrière. Sa naissance a provoqué l'éclosion d'un grand nombre d'autres confrères belges; Vervi Volà s'en fait un légitime titre de gloire. Disons à ce propos, que sur l'étroit front belge de quelque 40 kilomètres, il s'est fondé proportionnellement plus de journaux de tranchées que sur le front français. On en connaît actuellement plus de vingt. Presque tous ont un caractère local très accusé et prouvent à quel point l'amour du clocher et du village sont une des marques propres du patriotisme belge. La réception à l'Elysée in nouveau ministre belge Le président de la République française a reçu le baron de Gaffier d'Hestroy, nouveau ministre de Belgique, qui lui a remis ses lettres de créance. Le ministre de Belgique, au cours de l'allocution d'usage, a rappelé les luttes soutenues ensemble par les Français et les Belges, les déclarations du gouvernement français et les assurances données, les démonstrations de solidarité de la' France. Dans sa réponse, le Président de la République, rappelant le grand exemple donné par le roi et le gouvernement belge, a une fois de plus affirmé la résolution des Alliés de rétablir la Belgique dans son intégrité et son indépendance : Si la Belgique ne recouvrait pas sa pleine indépendance, si elle ne recevait pas les réparations qui lui sont dues, une honte ineffaçable souillerait les annales de l'Europe et ils ne nous resterait qu'à envelopper éternellement d'un voile funéraire les statues de la Justice. Il ne se trouverait pas un Français, il ne se trouverait pas un de nos alliés qui ne préférât la mort à cette ignominie. "Mais le droit violé sera vengé. Chaque jour nos efforts concertés rapprochent la victoire et hâtent la délivrance. En attendant l'heure glorieuse qui marquera la fin dé vos épreuves et des nôtres, la Belgique est chez elle au foyer de la France."

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