La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 03 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pr7mp4wq2c/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY FRONT- CENTIMES HOILANDE: vijf cent TONTINE^: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Telepkoae: Holtern 212. ABONNEMENT 1 mois 3 ah. ; 3 mois, 9 «h. gW -ttaN IN JiiJii MARDI 3 JUILLET 1917 No. 184 LA GRANDE GUERRE UNE OFFENSIVE RUSSE ? - FORTES ATTAQUES A VERDUN Chute prochaine de Lens S'il est une nouvelle satisfaisante au. [point de vue militaire tout d'abord et au | point de vue de la situation générale ' ensuite c'est bien celle -de la reprise d'une offensive sur le front russe. Il est cependant encore difficile de se rendre un compte exact de la portée de l'opération de nos alliés puisque rjous n'avons pour nous baser que le communiqué ennemi, qui annonce que les Russes ont repris les hostilités sous la pression des autres puissances de l'Entente; un premier communiqué allemand dit, en effet, qu'" à'la suite de la pression de plus en plus grande des autres puissances de l'Entente l'activité russe , en Galicie orientale commencé à donner l'impression que des ■ attaques vont se produire". Les attaques se produisirent en effet et l'autorité militaire supérieure allemande, pouvant mal cacher son dépit, jugea bon de répéter dans le communiqué de dimanche ce qu'elle avait déjà dit dans le communiqué de samedi, notamment que le " gouvernement russe ayant été forcé de céder à la pression des principales puissances de l'Entente une partie de l'armée a été amenée à attaquer Ce que cette " pression des puissances principales de l'Entente " peut signifier aux yeux de l'ennemi il est difficile de s'en rendre compte. On a pu voir dans quel chaos d'anarchie et d'indiscipline la révolution a plongé l'armée et quels efforts désespérés M. Ke-rensky a mis en œuvre pour ramener les brebis égarées au bercail. On ne sait dans quelle mesure M. Kerensky, qui ne cédait certes pas à la pression des puissances de l'Entente mais qui était prêt à sacrifier sa vie dans la tâche de sauver son pays de la dégradation, de la veulerie et de la trahison inspirées par les agents secrets de l'Allemagne, a pu réussir dans ses efforts, mais il est indubitable que les discours enflammés du ministre de la Guerre ont rallié une grande partie de l'armée et ont rendu aux soldats la conscience de leur devoir. Mais pour juger de la mesure dans laquelle ce ralliement s'est produit il faudra attendre le communiqué officiel russe, car il se peut très bien que l'opération ait été conduite par les cosaques qui eux,comme on le sait bien, n'ont pas besoin d'une pression quelconque pour se battre contre leurs ennemis. La région où l'offensive s'est produite est la zone de Galicie, où le comte von Bothmer a dû se rejeter, sous la pression du général Brousiloff, à la fin de la campagne de l'été dernier, depuis la région de la voie ferrée de Lemberg à Brody jusqu'aux collines au sud de Brzezany, sur la Zlota Liipa, sur un front de plus de 50 kilomètres où les Russes ont maintenu un bombardement intense. Après ce bombardement préliminaire nos alliés firent une attaque en masse; pendant la nuit, à Koninchy, entre la Zlota Lipa et la Strypa, mais — dit le communiqué de Berlin — ils furent repoussés par notre feu destructeur. Dans la soirée l'infanterie russe fit une nouvelle attaque depuis la Strypa supérieure jusqu'à la rive occidentale de ia Zlota Lipa qui échoua également sous le bombardement de l'artillerie allemande. Suivant le communiqué autrichien la défensive " est en plein progrès; après plusieurs jours,l'artillerie, qui augmentait de jour en jour en activité, les bombardements assumèrent une grande violence, et les plus gros canons prirent part à l'action. Dans l'après-midi, au sud et au sud-est de Brzezany et près de Koninchy il y eut de fortes attaques d'infanterie qui furent repoussées partout.^ Partout où des groupes ennemis parvinrent à avancer ils succombèrent aux effets du feu de barrage. Une très forte attaque,débouchant assez tard dans la soirée, à l'ouest de Zalockze,* sur la Sereth, se brisa sous le feu de l'artillerie. Vers minuit 1'" ennemi " essaya d'avancer au sud de Brzezany, après une préparation d'artillerie, mais il fut repoussé. La Gazette de Cologne, discutant la situation dans l'Est, dit que les Russes et les Roumains montrent une activité plus grande que celle qu'ils n'ont montrée depuis un temps très long, et il vaut mieux, ajoute le journal, que les Allemands ne se laissent pas tromper au sujet de la possibilité d'un nouvel effort russe, malgré l'opinion fréquemment exprimée dans ces derniers temps que les Russes n'étaient plus en situation pour organiser une nouvelle offensive. Sur le front français les Allemands ont continué leurs, attaques dans les deux régions de Cerny let du Mort-Homme. Leur pertinaoité leur a donné des gains insignifiants de terrain qui ne les ont pas compensés des fortes pertes qu'ils ont subies. Sur tous les fronts le bombardement a continué avec une violence grandissante pendant 24 heure#. Alors l'ennemi commença par diriger une nouvelle attaque contre un des postes avancés à l'ouest de la côte du Mort-Homme. Les combats furent très vifs et la position passa d'un côté à l'autre cinq fois de suite. Finalement aucun des adversaires ne parvint à l'occuper, l'artillerie l'ayant complètement nivelée. Plus tard dans la région de Cerny les Allemands lancèrent leur offensive. Précédée d'un fort bombardement qui dura toute la nuit l'attaque ennemie se développa avec une vigueur furieuse mais elle n'eut d'autre résultat que de lui permettre de prendre pied des deux cotés de la route d'Aillés à Passy, sur un front d'environ cinq cents mètres, dans quelques positions de la première ligne française qui avaient été détruites de fond en comble par un déluge d'obus et que les soldats avaient évacuées. Mais quand l'ennemi essaya de développer son avance il en fut empêché par de puissants barrages qui firent des hécatombes sanglantes des vagues d'assaut. Pendant le reste de la journéè il n'y eut que des duels d'artillerie. Dans le secteur britannique le progrès de nos alliés continue systématiquement autour de Lens, dont l'encerclement continue jour par jour. Dimanche soir, au nord de la Souchez, sur un front d'environ huit cents mètres ils capturèrent les ouvrages qui défendaient la ville à l'ouest et au sud-ouest. Dans ces conditions il semble que la chute de Lens devient inévitable et prochaine. ——o—o M. Vandervelde en Russie Par l'intermédiaire du correspondant à Pétrograde du World, de New-York, le ministre d'Etat belge'. Emile Vandervelde donne à ce journal ses impressions sur sa visite au front russe. " L'armée de la révolution ressemble peu à l'armée du tsar, dit M. Vandervelde ; le moujik russe a frappé dur, il frappera doublement dur maintenant qu'il est libre. L'armée de la révolution russe rappelle' les armées de volontaires de la Révolution française. Même ferveur, même élan. C'est avec un grand enthousiasme^qu'elle a accueilli le message du président Wilson lui demandant de reprendre la guerre avec l'Allemagne et lui exposante les principes essentiels de la paix de demain. " La situation morale flans les unités que j'ai visitées s'améliore rapidement. Le général Broussiloff m'a dit que l'armée russe est en pleine convalescence. Des citoyens, des marins, de membres de congrès des paysans, des ouvriers prêchent infatigablement la nécessité de la résistance armée à l'ennemi en insistant sur la nécessité d'une offensive prochaine. Grâce à ces efforts, le sentiment national qui était assoupi a été réveillé et- inspire journellement de nouveaux actes héroïques aux troupes. " Si j'avais foi dans la révolution russe, j'ai doublement foi depuis que j'ai visité le front." Le correspondant du World ajoute que. au cours de sa visite sur le front, il a observé que le nouveau type d'officier a gagné en ascendant sur les troupes et rappelle l'officier français. Il dit aussi que Broussiloff a été choisi parce qu'il a le génie de trouver de bons généraux et d'excellents collaborateurs. Soldats et officiers travaillent en parfaite union. Mort de M. Schollaert président de la Chambre belge Nous venons d'apprendre du Havre la mort de M. Schollaert, président de la Chambre des représentants, mort à la suite d'une affection des reins, après une très longue maladie. Né le 19 août 1851, avocat, plusieurs fois bâtonnier, député de Louvain depuis le 12 juin 1889, il fut sUccessiyément ministre de l'Intérieur de 1895 à 1899, président de la Chambre des représentants de 1901 à 1908, ministre d'Etat en. I9°7> puis président du Conseil du 7 janvier 1908 au 17 juin 1911. M. Schollaert, qui eut une carrière politique extrêmement active et qui par son affabilité et la droiture de son caractère, savait se faire aimer de tous, se trouva tour à tour à la tête des départements de l'Intérieur, de l'Agriculture et des Sciences et Arts. Il fit voter, au cours de cette période, la reprise du Congo et commença 1 œuvre de la réorganisation militaire belge en supprimant le tirage au sort et le remplacement, et en renonçant au système du volontariat. Il déposa le premier projet instaurant l'instruction obligatoire, compliqué du bon scolaire, ce qui amena sa chute comme ministre. Il devint président de la Chambre le 12 novembre 1912. Le défunt était grand-cordon de l'ordre de Léopold et grand'croix de la Légion d'honneur. M. Schollaert, dont l'existence entière fut consacrée au bien-être de son pays, souffrit cruellement de voir lès Allemands envahir la Belgique. Ayant suivi lè gouvernement.au Havre et malgré que sa santé fût déjà ébranlée, le président de la Chambre se dévoua tout entier au secours des réfugiés dont en août 1914 il fonda le Comité officiel belge. Ce fut aussi lui qui créa au Havre le premier établissement pour les invalides de la guerre. Le services de la Chambre seront organisés provisoirement par M. Colaert, doyen du Parlement, déporté d'Ypres, et à son défaut par M. Pirrnez, questeur de la Chambre, commandant d'artillerie. Des télégrammes ent été adressés au Roi, à M. Deschanel, président de la Chambre française, .et au baron de Broqueville. La disparition de cet homme de bien laisse un grand vide dans notre monde parlementaire. •—o Les biens français en Allemagne Les mesures de représailles annoncées par la France pour répondre à la liquidation des biens français en Allemagne semblent avoir fort ému les milieux de la haute banque dont la Gazette de Francfort est l'organe habituel. Dans son numéro du 15 juin, le journal déplore la guerre économique que se font les deux pays: Il assura bien que c'est la France qui a eu les premiers torts ; cependant, les termes dans lesquels il le fait paraissent indiquer qu'il n'en est pas très sûr. Le j journal affirme que, jusqu'à présent, on n'a pas procédé à la liquidation des propriétés françaises en Allemagne et il est déplorable de constater que, entre la France et l'Allemagne, les mêmes procédés de lutte s'introduisent qu'entre l'Allemagne el l'Angleterre. Les hommes de bon sens auraient, des «deux côtés, le devoir de prêcher la modération (?). Si l'on persévère dans cette attitude, la France liquidera les propriétés allemandes. Elles appartiennent en général à des Allemands de condition moyenne qui, avant la guerre, jouaient un rôle utile d'intermédiaires dans le trafic international et qui pourraient rejouer ce rôle après la guerre s'ils n'étaient pas ruinés. En Allemagne, les biens français qu'il s'agit de liquider représentent un certain nombre de grandes propriétés que l'Allemagne n'a vraiment pas intérêt à faire disparaître. En effet, leur liquidation diminuerait la valeur des gages que l'empire possède et qui constitueraient, éventuellement, une indemnité pour les dommages qu'aurait subis la propriété allemande en pays ennemis. " L'ordonnance prévoit qu'il ne sera fait usage de la faculté de liquider les bieris ennemis qu'après un avis du chancelier dans chaque cas particulier. Cela permet d'espérer que l'on mettra un Irein à la réalisation de certains désirs particuliers, dans la mesure du moins, où, en France même, on demeurera raisonnable. Il n'est pas, en effet, digne de l'Allemagne de rabaisser la guerre à une guerre de commerce, pour des intérêts financiers privés. C'est notre orgueil que de ne suivre que malgré nous lîexemple que nous donnent nos ennemis. Nous ne devons pas donner nous-même le signal de nouvelles destructions du droit." La Conférence de Stockholm Les socialistes français La commission du parti socialiste français nommée pour répondre au questionnaire de Stockholm se réunit actuellement. .. Le membre le plus autorisé de la sous-commission chargée de l'examen de la question de paix a déclaré au Petit Journal comment elle serait traitée : Le parti socialiste fait sienne la formule des socialistes russes : ni annexions, ni contributions de guerre, et le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes. Il ne considère pas les contributions de guerre comme justes. Il entend que la réparation matérielle des dévastations de guerre incombe à ceux qui les ont commises. Pour l'Alsace-Lorraine, malgré les manifestations successives qui constituent autant de consécrations du droit et de la volonté des territoires annexés de retourner à leur ancienne nationalité et pour sanctionner avec éclat la liberté des peuples de disposer d'eux-mêmes et donner au monde un exemple illustre pour clore définitivement le débat ayant pesé lourdement sur la vie de l'Europe, le parti accepte qu'il soit procédé à une consultation, des Alsaciens-Lorrains. Ce dernier aliéna a été voté par cinq délégués. Cinq l'ont repoussé, n'acceptant pas d'autre solution que le retour pur et simple de l'Alsace-Lorraine à la France, en n'admet-' tant la consultation qu'après le rattachement des deux provinces à la mère-patrie. Au sujet de la Pologne, le parti déclare que conformément à la motion des socialistes alliés à Londres, la question de la Pologne doit être résolue conformément à la volonté du peuple polonais, dans le sens de l'autonomie ou l'indépendance complète et le vœu de M. Wilson d'une Pologne indépendante et autonome. Le Schleswig septentrional, les territoires italiens, l'Autriche, la Lithuanie et la Finlande doivent être consultés sur statut. ®—e Les menées de Grimm Le Corriere délia Sera reçoit la.dépêche suivante de Pétrograde : Dès les premiers jours de son séjour en Russie, Robert Grimm avait entamé une active propagande dans la masse ouvrière en commençant par les fractions de Lénine, avec lesquelles il avait pris un contact intime. Dans sa propagande, la note germanophile, ou pour mieux dire allemande, perçait clairement. Avec la nécessité de la paix, Grimm agitait l'idée de la désertion et inspirait les attaques contre la politique des Alliés. Il n'est peut-être pas sans intérêt de remarquer que, précisément ces jours-ci, la fraction léniniste de Pétrograde a acheté un grand palais qui devrait être son siège et l'a payé 800.000 roubles. Le soupçon sur la vraie nature de l'action de Grimm s'aggrava au point que le gouvernement provisoire crut de son devoir de contrôler la correspondance diplomatique de la Suisse et arrêta la fameuse dépêche de M. Hoffmann. Dans plusieurs cercles russes on s'attendait à ce que Grimm fût arrêté à titre d'agent dangereux. Les socialistes russes, par un acte d'extrême générosité, ont décidé de le laisser s'en aller. Il est certain toutefois qu'un coup a été porté à l'action allemande, qui, camouflée en socialisme zimmerwaldien, tentait de désagréger la résistance des pays de l'Entente. o—o La mauvaise foi de l'Agence Wolff Elle vient d'éclater une fois de plus dans une petite affaire caractéristique. La Freie Zeitung avait affirmé que l'Agence Wolff avait envoyé à New-York des câblo-grammes de nature à exciter l'opinion américaine contre la Suisse. Il s'agissait d'entrefilets pris dans des journaux de second ordre et provenant le plus souvent de l'Agence Wolff elle-même. L'Agence Wolff a démenti cette nouvelle : pas de câblogrammes, dit-elle. Or, on affirme au Journal de Genève (22 juin), de source sûre, que la Compagnie américaine de T. S. F. a intercepté elle-même, les dépêches Wolff en question : il ne s'agissait pas de câblogrammes, mais de télégrammes sans fil. Une fois de plus l'Agence Wolff a joué sur les mots ! o—o Tentatives de suicide de Liebknecht Suivant un télégramme reçu de Berlin à La Haye, l'état de santé de Liebknecht cause des inquiétudes. Le prisonnier est très faible et déprimé. Le bruit court qu'il a essayé de se suicider à trois reprises, mais qu'il en fut I chaque fois empêché par ses gardiens. Liebknecht écrit dans sa prison sur " le Socialisme dans ses rapports avec la guerre". " Evacués " Les Allemands et les églises Les lignes suivantes sont extraites du compte rendu d'une interview accordée par un évadé des territoires envahis du nord de la France à un collaborateur du Courrier de la Meuse : Surtout, l'occupant cherchait à remplacer ses soldats le plus possible par des civils des territoires occupés. Il eut recours, dans ce but, à tous les moyens, lorsqu'en octobre 1916, il décréta que tout le monde, hommes et femmes, riches et pauvres, à l'exception des mères de famille ayant un ménage de cinq personnes, était soumis au travail. Encore, les mères de famille durent effectuer certains travaux de couture et de lessive à domicile. Notre interlocuteur fut d'abord employé à l'abatage des arbres dans la forêt de Saint-Gobain. Il y avait là, mêlés, des civils français, des déportés belges, des prisonniers russes et des... civils allemands. En novembre, tout le monde fut employé à la construction et à l'entretien du chemin de fer Barisis-Saint-Gobain.Il y avait là54.ooo hommes : Roubaisiens, Lillois, Belges, Russes et civils allemands. Les Français et les Belges étaient payés en bons des villes dont les Allemands s'étaient fait délivrer ou avaient pris le sceau. La misère de tout ce monde au travail était effroyable. Notre interlocuteur a vu des centaines de Belges, la plupart de la région de Courtrai, n'ayant plus de chaussettes, allant, le sabot attaché au pied nu avec du fil de fer ; puis, le sabot usé, le talon reposait sur le sol. La nourriture était infecte. Aussi, les civils allemands se révoltèrent maintes fois. Un jour, à Barisis, ils assaillirent les maisons des ingénieurs. Trois mille Russes qui prirent part à cette révolte avec les Allemands furent .arrêtés, emmenés... Quelques jours plus tard, on apprit qu'un grand nombre avaient été passés par les armes. La faim, les mauvais traitements, les souffrances de toute nature poussaient ces masses d'hommes à tout oser pour soulager leurs douleurs. En plein hiver, on se disputait un rutabaga gelé. La vie était effroyable, ajoute notre interlocuteur. Un détail à noter : nos compatriotes ne pouvaient pas "sentir " cgux des leurs — ils étaient rares — qui a.vaient signé, c'est-à-dire accepté de travailler. Catholique, notre interlocuteur parle avec émotion de la situation religieuse et des scandales dont il a été témoin. D'abord, l'ennemi a enlevé les cloches des églises. A Aubenton, où il se trouvait, l'église servait à la fois au culte catholique et au culte protestant. L'après-midi, les Allemands la transformaient en cinéma. Des représentations y étaient données pour leurs soldats. A Barisis il a été témoin du pillage de l'église. Il a vu des soldats se livrant à des mascarades avec les ornements sacerdotaux. "L'entr'aide entre les habitants, sans distinction de classes,est merveilleuse. Souvent, j'ai vu des familles distribuer leurs modestes provisions à d'autres dans le besoin. L'occupant a asservi nos corps, il n'a pas courbé nos têtes ni avili nos âmes." o o M. Hoffmann et la Belgique Le Journal du Jura, après avoir exprimé son indignation à l'égard de la conduite' de M. Hoffmann, raconte les faits suivants : Quand le ministre de Belgique à Berne, 1 honorable M. de Groote, vint apporter au gouvernement helvétique la protestation du gouvernement belge contre l'irruption des troupes allemandes en Belgique, M. Hoffmann, qui la reçut en sa qualité de ministre des Affaires étrangères de la Confédération, enregistra la protestation sans trouver un seul mot de compassion ou de sympathie à exprimer envers ce malheureux petit peuple qu'on assassinait. Le baron de Groote sortit du cabinet de M. Hoffmann les larmes aux yeux. Nous avons connu le fait aussitôt et aussitôt aussi le conseiller fédéral Hoffmann fut jugé par nous. Par la suite, nous avons su que M. le conseiller fédéral Hoffmann avait favorisé un échange de correspondances entre M. de Bulow, alors à Lucerne, et certains milieux de Rome où l'on intriguait contre l'entrée en guerre de l'Italie. Cet échange de correspondances se faisait par la valise diplomatique suisse, c'est-à-diire sous le couvert de la légation suisse à Rome. M. Hoffmann, rendu attentif à ce trafic, répondit dédaigneusement qu'il n'offrait rien de répréhensible. Si nous n'avons pas, à l'époque, révélé publiquement la chose, ce n'est point par peur d'être taxé d'antipatriotisme, c'est simplement parce que personne ne nous aurait cru. o—o Constantin à Thoune Les Basler Nachrichten annoncent que l'ancien roi Constantin serait décidé à s'installer au château de la Chartreuse, près de Thoune, qui appartient au baron allemand Zedwicz.

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