La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 26 June. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j678s4kq7n/
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LA MÉTROPOLE ONE PENNY tfBOHT: CINQ CENTIMES HOLLANDE: VIJF CENT CONTINENT: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chwscery Lane, W.C.2 — Telepkoae : Hoîkern 212. ABONNEMENT 1 mois 3 «h. ; 3 mois, 9 sh. 24mh ANNEE MARDI 26 JUIN 1917 No, 17 LA GRANDE GUERRE Contre=attaques allemandes repoussées LA QUESTION DE LA COTE BELGE LE BOURREAU EN CHEF DECORE Le communiqué belge de dimanche signale un considérable accroissement d'activité sur le front tenu par notre vaillante armée. Pendant la nuit, 1 artillerie ennemie a bombardé les voies de communication belges à l'arrière de Dixmude, Steenstraete et Het Sas. Dans le courant de la journée, une grande activité d'artillerie s'est manifestée dans le voisinage de Reninghe, Pypegaale et Lizerne, et une combat de bombes animé s'est déroulé dans la direction de Steenstraete et de la Maison du Passeur. Nos aviateurs qui, il y a quelques jours, descendaient en une seule journée trois machines ennemies, ont ajouté une nouvelle pièce à leur tableau, abattant un fokker qui s'écrasa sur le sol entre Zande et Zevecote. Ce renouveau d'activité sur le front belge, spécialement dans la direction de Dixmude, présage-t-il des développements plus importants? Il est évidemment difficile de le dire. Cependant, il faut noter que la situation de la côte belge, dont notre front couvre l'aile gauche, .attire de plus en plus l'attention. On sait que les armées britanniques ont repris il y a quelques jours aux Français le secteur de Nieuport, de sorte que l'armée belge est présentement encadrée par des troupes britanniques. D'autre part, on remarque que les offensives anglaises successives ont toujours eu pour théâtre des zones situées de plus en plus loin vers le nord, c'est-à-dire vers l'aile droite allemande; il suffit pour le montrer de rappeler les noms de la Somme, d'Arras, de la Scar-pe, de Lens et de Messines. L'établissement des Anglais dans la région des dunes ne peu'; que favoriser une action commune de l'armée et de la flotte britanniques et promouvoir ce genre d'attaques amphibies que le haut commandement anglais affectionne et que les Allemands redoutent, parce que leur action sur mer ne peut être que faible et qu'une vigoureuse offensive combinée doit inévitablement les placer entre deux feux. Des avis américains plus ou moins officieux recommandent une attaque sur la côte. M. Churchill, dans ses derniers articles, laisse percer la même note. D'autres publicistes navals anglais, généralement bien informés, en critiquant les anxiétés dont les Allemands affectent de faire preuve au sujet d'une attaque contre la baie d'Héligoland, font ressortir què " la partie sud de la mer du Nord" offre un champ d'activité beaucoup plus favorable à l'action de la flotte britannique. Enfin, il est superflu d'indiquer qu'une action alliée sur la côte belge, si elle avait, comme on peut l'espérer, des résultats heureux, diminuerait très sensiblement les déprédations des sous-marins, mettrait complètement fin aux' attaques nocturnes de torpilleurs sur la côte anglaise et dans la Manche et rendrait infiniment plus difficiles les raids d'avions contre l'Angleterre organisés dans les aérodromes allemands de la Flandre Occidentale. On peut espérer beaucoup dans cet ordlre d'idées, de la coopération, de l'audace et de l'esprit d'entreprise américains, et sans croire, comme le fait M. André Tudesq au Journal, que " cet été verra la délivrance de la Belgique ", il n'est pas exagéré de supposer que les mois qui vont suivre verront se développer des événements intéressants à notre point de vue. La journée de dimanche a marqué la fin — et l'échec complet — de la contre-offensive allemande sur l'Aisne et dont le but était la reprise du terrain dominant conquis par les Français en avril. Ceux-ci, avant que leur mouvement dans 1 * direction de Laon n'eût été arrêté, avaient enlevé l'ensemble du chemin des Dames, crête qui surplombe la vallée de l'Ailette et qui fait face à son extrémité est au plateau de Craonne. Les Allemands, très désireux de reprendre cette position dominante, lancèrent d'abord leurs troupes de choc contre cette extré mité, en l'espèce les plateaux de Vau-clerc et de Californie. Ayant complètement échoué, ils se tournèrent contre l'extrémité ouest, entre Vauxaillon et Laffaux, et leurs attaques atteignirent leur maximum vendredi contre les fermes de Royère et de Froidmont et contre l'éperon de Chevrigny. Malgré quelques succès locaux de l'adversaire tous les avantages remportés par les Français en avril leur restent acquis, et les Allemands n'ont eu d'autre ressource que de donner cours à leur rage impuissante en lançant douze cents obus sur Reims. Bien mieux, dans la journée de dimanche, nos alliés, contre-attaquant à leur tour, ont réussi à reprendre la plus grande partie du saillant que les Allemands tenaient toujours au nord-est de la ferme de Moisy. Sur le front britannique, l'activité reste généralement faible. Des raids allemands au . sud-est de Gavrelle et d'Ar-mentières furent repoussés sans avoir pu atteindre les barbelés. Au sud de la Scarpe, des patrouilles anglaises ont fait quelques prisonniers. L'artillerie est active à Croisilles, à Messines et au bois d'Havrincourt. En Autriche, le Dr. Ritter von Seid-ler, ministre de l'Agriculture dans le cabinet Clam, a formé le cabinet d'affaires prévu, composé de fonctionnaires Il se contentera de faire passer le budget (publié sans chiffres !) qui doit être voté le 30 juin, et donnera sa démission ensuite. Comme nous l'avons supposé, l'opinion allemande voit une grave menace dans la crise autrichienne. Toute la presse, depuis les très conservatrices Dernières Nouvelles de Berlin jusqu'à la libérale Frankfurter demandent — probablement sur ordre — l'application du paragraphe 14 de la Constitution, qui permet à l'Empereur de se passer du Parlement. On considère cependant, à Vienne, que les temps on1 changé depuis la mort de François-Joseph et qu'on ne recourra à cette mesure qu'à la dernière extrémité. En Russie, le " fort Chabrol " de Vi-borg tient toujours. On dit qu'il renferme un grand nombre des anarchistes russes revenus d'Amérique et que l'un d'eux, auquel on demandait pourquoi il n'avait pas appliqué ses principes pendant son séjour aux Etats-Unis, répondit : " Vous ne connaissez pas la police amérioaine ! ". De la police, c'est ce qui manque en effet le plus en ce moment en Russie, et les bourgeois eux-mêmes commencent à s'en apercevoir. La presse discute en ce moment la question de la revision des traités avec les Alliés- M. Kerensky, ministre de la Guerre,a déclaré au Congrès des Soviets que la Russie suivait " une politique étrangère indépendante " et avait refusé de débarquer des troupes en Grèce. LTne commission spéciale préparr-l'élection de la Constituante, qui comptera huit cents membres. Le Conseil fédéral suisse a rappelé M. Odier, le ministre helvétique à Pétrograde, pour fournir un rapport oral sur l'affaire Grimm-Hoffmann. Le capitaine Brandenburg, l'aviateur allemand qui commanda le raid du 1 ; juin sur Londres, a reçu, des mains du Kaiser, l'ordre " Pour le Mérite •—• La mission Root prend contact avec les représentants de la Russie La mission américaine, présidée par M. Root, après avoir été reçue officiellement par le gouvernement, a engagé immédiatement des entretiens avec les différents départements ministériels, notamment avec la Marine et la Guerre, pour élaborer le plan des fournitures éventuelles que l'Amérique pourrait assurer à la Russie. De leur côté, MM. Russel et Duncan, les leaders socialistes qui accompagnent la mission, ont commencé à prendre contact avec les représentants des socialistes russes. Us déjeuneront demain à l'ambassade américaine avec les ministres socialistes Skobeleff et Tseretelli. La Conférence de Stockholm L'opposition des socialistes belges Amsterdam, 23 juin.— L'Echo belge dit que les militants du parti socialiste de la Belgique occupée ont, à l'unanimité moins une voix, refusé de reconnaître la participation des socialistes belges à la Conférence de Stockholm. La " Gazette de Cologne " contre M. Vandervelde La Gazette de Cologne attaque longuement et violemment dans son numéro du 9 juin M. Emile Vandervelde, coupable d'avoir déclaré aux ouvriers russes qu'une paix juste et durable est impossible tant que ne sera pas détruit l'impérialisme agressif de la politique allemande. C'est aux yeux du journal rhénan un crime monstrueux. Le seul impérialisme agressif dont souffre 1 ' monde est celui de l'Angleterre qui a ligué contre la vertueuse, la généreuse, la pacifique Allemagne tous les peuples envieux. Pour un peu, la feuille boche crierait que c'est l'impérialisme agressif de la Belgique qui a déchaîné en août 1914 la guerre contre l'Allemagne éloignée de tout dessein belliqueux ! Félicitons sincèrement M. Vandervelde d'avoir mérité l'agression impérialiste de la Gazette de Cologne. Rien ne peut être plus honorable pour un Belge que de provoquer la colère de l'ennemi. o—o La mission belge en Amérique Washington, 24 juin.-- Les missions belge et russe ont visité Mount Vernon aujourd'hui et déposé des couronnes sur la tombe de Washington. Les chefs des missions ont fait de brefs discours auxquels M. Lansing, secrétaire d'Etat, et M. Daniels, secrétaire pour la Marine, ont répondu. Nouvelle avance américaine à la Belgique Washington, 20 juin.— Une nouvelle avance de 35 millions de dollars a été faite hier, par le gouvernement américain, à la Grande-Bretagne ainsi qu'une avance de 7 millions et demi à la Belgique.— Radio. o—o Un général belge en Suisse On écrit de Berne au Journal de Genève (19 juin) : Le général-major Xhardez, de l'armée belge, est arrivé depuis quelque temps en Suisse comme attaché à la légation de Belgique, chargé spécialement de s'occuper des internés belges dans notre pays. Nous sommes heureux de lui souhaiter la bienvenue Le général Xhardez a déjà commencé ses visites au bord du lac de Genève, dans l'Oberland bernois, etc. Il viendra prochainement à Genève. Partout il a reçu le meilleur accueil de la population suisse, heureuse de saluer un représentant distingué de la noble armée belge,et de la part des internés, auxquels il a adressé des paroles d'encouragement et de réconfort. Le général était la semaine dernière à Fribourg, où il a visité l'hôpital des internés de Germbach et les colonies d'enfants belges du Gunitzet et de Vil-lars-les-Joncs. Plus de six cents enfants belges sont élevés à Fribourg sous la direction d'une femme d'élite, Mlle A. Clément. Ils ont reçu le représentant de leur pftys en entonnant des chants patriotiques belges. Le général, fort ému de cette manifestation, s'est montré très touché et intéressé de tout ce qu'il a vu dans notre pays, pour lequel il éprouve une vive sympathie. 9—» L'Amérique au pain de guerre Une grande institution commerciale, le New-York Produce Exchange, adresse un appel à tous les hôtels et restaurants pour les engager à supprimer complètement, de leur menu du matin, le pain fait avec de la farine de blé et à le remplacer par du pain de maïs. " Léger sacrifice, dit l'appel. Il rendra le plus grand service à la cause des Alliés. Si nous pouvons remplacer dans tous les déjeuners le pain de froment par un autre, nous arriverons à économiser 50 millions d'hectolitres de blé par an, résultat infiniment utile aux combattants d'Europe." Ainsi, Anvers, vous serez allemande... et parlerez allemand NOTRE THBSË Un ami nous a rapporté, dernièrement, que certaines personnes trouvaient la campagne anti-allemande de la Métropole trop exclusive. Nous sommes heureux que ce propos nous fournisse l'occasion d'exposer nettement nos raisons. Ces raisons se concrétisent en une formule fort simple : Anvers est le siège de ce journal. Anvers, objectif principal des menées germanophiles, doit être le point d'application de toutes les forces anti-allemandes et par là de l'action nationaliste. i 1 La plus jeune sœur des ports HAMBOURG et BREME à ANVERS : Ainsi, ma chère, dans l'avenir, vous parlerez allemand et ferez du commerce allemand. (Kladderadatsch, de Berlin, après la chute d'Anvers.) Il est inutile, croyons-nous, après l'expérience que nous avons vécue et après les révélations que la Métropole a faites concernant les menées et les visées allemandes à Anvers, de justifier autrement cette formule. Reste son exclusivisme. Celui-ci, hélas, s'explique par les agissements de quelques personnalités, par des hésitations inquiétantes en haut lieu, voire par la désignation systématique à des fonctions considérables de personnes d'origine allemande ou de leurs parti-l sans avérés. Ce sera pour nous un affligeant sou-j venir qu'il ait pu se trouver en ce mo-\ ment-ci des Belges qui, sans souci de ce que pensait l'étranger, ont mis tout en œuvre pour faire rentrer librement en Belgique et même faire couvrir d'hon-1 neurs, à défaut d'honneur, des gens qui sont doublement nos ennemis, puisque, admis chez nous, ils ont trahi notre con-j fiance. Le caractère criminel de cette manière d'agir apparaîtra quand on saura que les gouvernements alliés, par la voie de la censure qu'ils ont établie, savent quels sont ceux que l'on protège et quels sont ceux qui trafiquent avec l'ennemi. Nous aurons le devoir, et quoi qu'il puisse advenir nous n'y faillirons pas, de demander des comptes à ceux qui causent ainsi un préjudice énorme à la nation. Nous répétons que quoi qu'on fasse et quoi qu'on se propose, ni la Grande-Bretagne ni la Erance ne verraient avec satisfaction à leurs portes une Belgique soumise à l'influence allemande, — politiquement ou économiquement. Et nous ne pouvons leur donner tort. Or, tout ce- qui se prépare, comme tout ce que l'Allemagne prépare, c'est -— si on lui en laisse le loisir — de rétablir toutes choses en l'état où elles se trouvaient avant la guerre, pour recommencer celle-ci à coup sûr. Par conséquent, c'est vouloir faire rentrer des Allemands chez nous, et çous considérons comme tels tous les Allemands d'origine qui ont épousé des Allemandes ; donné leurs filles à des Allemands; vécu, chez nous, avec des Allemands, d'une vie essentiellement allemande, etc. Nous sommes certains que toute la nation est d'accord avec nous sur ces points. D'où ce premier principe : La Belgique libre de tous Allemands. Rien d'allemand, rien des Allemands. Principe intangible pour l'instant et pour des raisons que nous connaîtrons à la rentrée.Mais, dira-t-on, il y a des exceptions. Parfaitement. Il y a des exceptions et en tout premier lieu nous croyons pouvoir- établir un classement d'après l'ordre social. On a ennuyé, assez fort inutilement, des soldats d'origine allemande et sans influence aucune. On les a retirés des régiments et envoyés à Bruges, puis replacés dans leurs régiments, tandis que la fine fleur du commerce allemand se trouvait encore à Anvers... Nous ne voulons pas discuter ce qui se fait actuellement à l'armée. Il y a sans doute d'excellentes raisons pour cela. Mais ce qui est particulièrement dangereux, c'est l'élément allemand influent. Celui-là s'est tout d'un coup affublé d'un patriotisme admirable et inquiétant. Il n'y en a que pour lui. On ne voit, à la tête d'organismes importants, que des noms allemands. Ce sont tout d'abord de ceux-là que la nation ne veut pâs. Et d'un. Car ceux-là rentrés, c'est la porte ouverte à tous les autres von Bernuth (naturalisé), von Mallinckrodt et von Bary. Tout est affaire de nuance et M. Stein diffère tellement peu de M. Mann qu'il n'y a vraiment pas de raison pour refuser l'accès de la Belgique au premier si vous l'accordez au second... Vous devinez la filière... Si la main y passe, tout le corps y passera bientôt. Or, en cette matière, c'est nous, les Belges, c'est-à-dire le pays, qui sommes juges; et nous contestons formellement à qui que ce soit, dans les circonstances actuelles, le droit de préparer les voies à la rentrée de Allemands. La nation doit être entendue et doit se prononcer librement sur les tempéraments qu'elle apportera à l'exclusivité du principe. Nous savons bien qu'il y a quelques-unes des personnes atteintes par ce principe Q'ii sont digwus in+rarp Ceux dont ils sont les concitoyens se prononceront. Nous savons aussi que si la Belgique ruinée a le droit d'exclure, temporairement sans doute, de son territoire ceux qui ont contribué à sa ruine, cette exclusion ne sera pas éternelle. Mais nous savons aussi que tandis que nous rebâtirons il ne nous faut pas, même pour nous aider, d'Allemands. Le principe d'abord et les exceptions ensuite. Or, c'est le contraire qu'on voudrait faire, c'est-à-dire accorder dès maintenant des bénéfices d'exception. Il faut, en matière d'influences étrangères, comparer la petite Belgique à un corps faible, offrant, par conséquent, peu de résistance intérieure à l'action nocive extérieure. C'est une chose que des gens souvent bien intentionnés, discourant de principes, de morale universelle par exemple, oublient de faire : appliquer leurs conclusions à la Belgique, appliquer leur théorie à un cas concret. Les abstrac-teurs de quintessence feront bien, avant d'essayer de nous convertir à leurs idées humanitaires, d'aller convertir les Allemands d'abord. Cela nous donnera — et très largement — le temps de rebâtir notre malheureux pavs. sans rien d'allemand et sans les Allemands. Nous sommes, sur ce point, en complète et absolue communion d'idées avec la Belgique écrasée sous la botte infâme; cela, tout au moins, nous pouvons le garantir. Messieurs, repassez... plus tard. Il pourrait faire chaud en Belgique ! Le denier de Judas Trojs millions pour les " Herr Prof. ' de l'Université von Bissing Amsterdam, 24 juin. — Les Nouvelles àe Maestricht annoncent que les autorités allemandes ont déposé 3 millions de francs dans une banque suisse afin d assurer un revenu annuel aux professeurs de l'Université de Gand dans le cas ou ceux-ci seraient expulsés de Belgique après la guerre. La somme a été prélevée sur les fonds du ministère des Sciences et des Arts.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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