La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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29 December 1916
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s.n. 1916, 29 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7h1dj59c5k/
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LA MÉTROPOLE IONfc rcmiDi CINQ CENTIME» ffi»DE VIJF CENT PjMT: "IX CENTIME» PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holborn 212. ABONNEMENT» : 1 mois, 3 sh. ; -3 mois, 9 ik • 1 A «U • O .^.1. 1A rl» 23MB ANNEE VENDREDI 29 DECEMBRE 1916 N o 363 LA GRANDE GUERRE Le nouveau îruiu iiaiiLu-uiuauuiquc I CALME DANS L'OUEST LC3 ISJWHVJ «v » »■ —~—~ ■méro d'hier la reprise par l'armée britannique d'une partie du front français ■de la Somme. I II est inutile d'insister plus longue-■ment sur la nature ou l'étendue du changement qui a été opéré, car nous sau-I rons en temps opportun à quel point du ■ front se trouve la jonction franca britan-■niaue, par la lecture des communiqués ■respectifs, dans lesquels, dit le corres-■pondant du Journal, on verra réapparai- ■ tre "bientôt" les noms de villages et de ■bois couverts d'une gloire nouvelle. _ I Le front anglais a été reconstitue ■avant le début de l'offensive alliée sur lia Somme le 1er juillet dernier, et à cette ■date il s'étendait du nord d'Ypres jus-■qu'au village de Frise, sur la rive nord ■de la Somme, couvrant une distance ■ d'environ 140 kilomètres. Lors de l'of-■fensive alliée il fut constaté que tant les ■lignes anglaises que les françaises avaient ■ été reconstituées. D'après la direction de ■ la ligne de combat le 1er juillet on con-■clut que le point de jonction des deux ar- ■ mées ne se trouvait pas à Frise,^ mais ■ quelque part aux environs de Maricourt, ■ à un kilomètre et demi au nord du cou- ■ dede la Somme et à au moins cinq kilo- ■ mètres et demi de Frise qui se trouve ■ au sud du coude, et lorsque les opeia- ■ tions en vinrent à la prise de Combles ■ le point de contact se trouvait entie ce ■ dernier village et Morval. Il est donc I probable que c'est ce dernier point qui ■ a été reporté plus au sud au cours des ■ jours de Noël. L'activité sur le front britannique se ■ limite surtout à dès raids de tranchées, ■ des duels d'artillerie et principalement ■ des opérations aériennes. Ainsi un net-I toyage a été opéré à la bombe dans les I tranchées allemandes au nord-ouest de I Lens. Les positions ennemies au sud ■ d'Arras, dans le voisinage d Hulluch et ■ à l'ouest de Messines ont été violem- ■ ment bombardées; l'ennemi a répliqué ■ par un bombardement des positions bri-Btanniques sur la droite de la ligne de ■ combat au nord de la Somme et près ■ de Le Sars. ! Sur le front français il n'y a eu que ■ de l'activité d'artillerie dans divers sec- ■ teurs au sud de la Somme, à la suite de ■ laquelle deux incendies furent provo-I qués dans les lignes ennemies et une ■ batterie fit explosion. Dans la région de Beuvraignes , au ■ sud de Roye, plusieurs mines furent ■ sautées. A la fin de l'opération une re-I connaissance fut faite à la suite de la- ■ quelle des prisonniers furent ramenés. En Roumanie la bataille que les Alle-I mands ont commencée avec des contin- ■ gents considérables dans le secteur en-B tre le Buzeu et la frontière des Alpes ■ transylvaines continue. Jusqu'ici les I Allemands prétendent avoir capturé ■ 7-000 prisonniers, —- comprenant pro- ■ battement 5.000 prisonniers dont la I capture avait été annoncée la veille — ■ et s'être rendus maîtres de la ville de I %mnik-Sarat et de plusieurs lignes fo' - ■ tifiées à cheval sur la route de Rymnik I Sarat sur une distance de 16 kilomètres. L'armée du Danube aurait de même I capturé plusieurs positions russes. ; Suivant le bulletin russe des-détache- ■ fflents de l'armée russo-roumaine au- ■ raient dû céder leur première ligne de ■ tranchées, tandis que dans la région du ■ cours supérieur de la rivière Rymnik, au I "ord de Megura l'ennemi réussit à re- ■ fouler légèrement des détachements de ■ cavalerie russe et roumaine. Dans les secteurs restants l'ennemi ■ a été repoussé partout avec de grandes ■ Pertes; la bataille continue. Le général Berthaut, l'éminent criti- ■ lue militaire du Petit Journal, revenant ISur la question du manque de réserves ■ dans l'armée roumaine, écrit ces lignes ■ '"téressantes : M. Bratiano, en disant que l'armée I roumaine avait manqué dans cette cam-I Pagne de réserves générales, n'a fait B film f» U / / i. * i. tion initiale en coruon îu-ug u uuc frontière beaucoup trop longue, sans compter le cordon qui devait surveiller le Danube, a été de tout temps condamnée par les maîtres, et à maintes reprises par Napoléon, le plus grand de tous. Elle a été condamnée comme dispositif vicieux dans la défensive, là où, à la rigueur, on pourrait penser devoir garder à la fois toutes les issues par lesquelles l'ennemi peut se présenter. A bien plus forte raison est-elle à éviter lorsqu'on a soi-même l'intention de prendre l'offensive. La question, alors, ne supporte même pas l'examen et la discussion. L'offensive roumaine ayant échoué, fatalement, la défensive exigeait l'occupation des passages par des troupes de première ligne, et l'intervention, après le forcement par l'ennemi de certains de ces passages, de ces réserves générales dont parle M. Bratiano. Ce sont ces réserves, dont l'existence s'imposait, que nous désignions sous le nom de masses de manœuvre, ce qui est tout un. Masses de manœuvre stratégique, c'est-à-dire : une armée à pied d'œuvre, indépendante des troupes de couverture, et destinée à se porter dans le secteur choisi par l'ennemi pour lui livrer bataille. Nous avons attendu de jour en jour l'intervention des masses de manœuvre, parce qu'en toute logique elles devaient exister. Mais le dispositif linéaire de l'armée roumaine a donné cette fois raison à ceux qui parlent de percer les fronts. C'était un rideau, et il n'y avait rien derrière. Une fois ce rideau enfoncé sur un point, la retraite s'est imposée partout; elle est devenue fort difficile pour tous les éléments compris entre le Danube et le point où le rideau avait cédé, et une partie de ces éléments ont été forcés de mettre bas les armes parce qu'ils n'avaient plus de communications avec le reste. Si le percement, au lieu de s'effectuer, pour des raisons stratégiques dont j'ai déjà parlé, sur la ligne de l'Oltu, s'était produit sur celle du Buzeu, l'armée roumaine était prise tout entière, ou à peu près, en raison du manque de masses de manœuvre; et c'est pour éviter ce désastre que les détachements des passages de montagne ont défendu le terrain pied à pied avec acharnement. La retraite de la grande majorité des forces roumaines a pu s'effectuer, non sans difficulté, et le front a pu se raccourcir heureusement. Quand on dit à cela que le front ennemi s'est raccourci d'autant et en bénéficie de même, on ne se rend pas un compte exact de la situation. L'ennemi n'occupait un front étendu que par des détachements; il était concentré, pour la bataille, sur le front d'attaque partiel de son choix, et là, il avait l'immense supériorité numérique qui lui a donné la victoire. Traité d'exportation germano-hollandais Un traité d'exportation a été signé entre l'Allemagne et la Hollande pour la fourniture du lait, de la viande, des œufs et des fruits. Un espion qui disparait Il y a peu de jours mourut à Berlin, en pleine guerre européenne, l'homme qui fut le principal collaborateur de Bismarck dans la préparation de l'autre guerre. Il avait quatre-vingt-six ans, mais les hommes de cette trempe ont la vie dure. Au moins aura-t-il vécu assez longtemps pour entrevoir — car il était assez intelligent — l'heure de la justice immanente. Il s'appelait le prince Guido Henckel von Donnersmarck. Et c'était un espion. Parfaitement, ce grand seigneur, le plus riche de l'Allemagne après le chef de la dynastie Krupp, propriétaire de 27,000 hectares de terres, membre de la Chambre Haute de Prusse, s'acoquina à espionner le grand monde du Second Empire déclinant, de connivence avec une courtisane, la Païva, qu'il ne craignit pas d'associer à la fortune et à la gloire ' i ' i j „ Le Tsar dit " non " Importante déclaration Sa Majesté Impériale Nicolas II, tsar de toutes les Russies, vient d'adresser à toutes ses troupes de terre et de mer un ordre du jour conçu de la façon la plus énergique et dans lequel il répond par un non possumus décisif aux ouvertures de paix des Centraux. L'ordre du jour est accompagné d'instructions prévoyant son impression et sa distribution immédiate à toutes les unités sur tous les fronts, y compris les détachements avancés. Il est daté du 25 décembre 19x6. " Il y a maintenant plus de deux ans, dit le Tsar, que l'Allemagne, au milieu de la paix et après avoir préparé secrètement pendant une longue période la mise en esclavage de toutes les nations de l'Europe, attaqua soudainement la Russie et sa fidèle alliée, la France. Cette attaque força l'Angleterre à nous joindre et à prendre part à notre lutte. " Le dédain complet que l'Allemagne montra pour les principes du droit international, ainsi que le démontra la violation de la neutralité de la Belgique et sa cruauté impitoyable au regard des pacifiques habitants des provinces occupées, unirent peu à peu les grandes puissances de l'Europe contre l'Allemagne et son alliée l'Autriche." La longue préparation de l'Allemagne lui permit pendant la première année du conflit d'occuper des territoires françaiset russes, mais ce revers temporaire ne réussit pas à briser la résistance qui lui était opposée. Peu à peu, les inégalités entre les ressources techniques des adversaires diminuèrent ; dès l'automne de 1915, l'ennemi éprouvait déjà quelques difficultés à conserver le terrain conquis et au printemps comme en automne de cette année il subit plusieurs graves défaites et prit la défensive sur tout le front. Sa force diminue, tandis que celle de la Russie et de ses fidèles alliés ne cesse de s'accroître. L'Allemagne sent que l'heure de la défaîte et de l'expiation est proche. " De même qu'au temps où sa puissance militaire était supérieure à celle de ses voisins elle leur déclara soudainement la guerre, de même maintenant qu'elle se rend compte de sa faiblesse elle offre brusquement de commencer des négociations de paix." Elle désire surtout les commencer et les terminer avant que sa force ne soit épuisée " En même temps, elle crée une fausse impression au sujet de sa puissance militaire en utilisant son succès temporaire sur les Roumains, qui n'avaient pas réussi à profiter de l'expérience dans la conduite de la guerre moderne." Mais si, à l'origine, l'Allemagne fut à même de déclarer la guerre au moment qui lui convenait le mieux, l'Entente, "qui comprend maintenant la toute-puissante Angleterre et la noble Italie " et qui est renforcée par l'effort de la guerre, possède à son tour la possibilité d'ouvrir des négociations de paix au moment qu'elle dèrera favorable pour elle-même. " Ce moment n'est pas encore arrivé. L'ennemi n'a pas encore été refoulé des provinces qu'il occupe. L'accomplissement par la Russie des tâches créées par la guerre — la reprise de Constantinople et des Dardanelles, comme la création d'une Pologne libre, composée de ses trois districts tributaires —- n'a pas encore été garantie." Conclure la paix en ce moment serait faire fi des énormes sacrifices consentis. " Qui ose croire que celui qui a provoqué la guerre pourrait conclure la paix au moment qu'il lui plaît ? " Je ne doute pas que tout fils fidèle de la Sainte-Russie est convaincu que la paix ne peut être accordée à l'ennemi qu'après qu'il aura été chassé de notre territoire et que lorsque, définitivement brisé, il nous donnera ainsi qu'à nos fidèles alliés une. preuve valable de l'impossibilité d'une répétition de sa traîtresse attaque et une ferme assurance qu'il tiendra ses promesses. " En vertu de ces garanties, il sera obligé à l'accomplissement, en temps de paix, des choses qu'il entreprend de faire." Soyons .fermes dans la certitude de la victoire et le Tout-Puissant bénira nos armes et nous donnera une paix pour laquelle les générations futures béniront notre mé- Novembre en Amérique espagnole M. JL V/ (Correspondance de la " .Métropole ") v aiparaiso, 10 novemDre 1910. Le mois de novembre est dans toute l'Amérique espagnole le mois du printemps et des fleurs. Et comme les habi- 4 tants de ces contrées ont une grande vénération pour la mémoire des morts, le murmure de leurs prières et de leurs soupirs incessamment s'unit au souffle du vent qui, tiède et velouté, frôle les tombés, et leurs mains y déversent d'inépuisables moissons de roses. La pourpre des pétales, l'irradiation de l'azur y dérobent à la mort une partie de sa tristesse, comme si la nature s'efforçait d'en écarter la pensée à force d'éclat et de grâce au lieu de s'harmoniser, comme chez nous l'épaisse brume novembrale, à son mystère et à sa solennité. Non seulement le 1er novembre, mais encore tous les jours de ce mois des morts, et surtout les dimanches, dans les villes comme dans les campagnes, une foule endeuillée, silencieuse, mais les mains débordantes d'une magnifique pullulation de lys sauvages, de mimosas, d'orchidées, de violettes, de toutes les fleurs des terres chaudes et des zones tempérées, couvre les chemins qui mènent au Campo Santo. A Lima, le peuple se livre à des danses funèbres, échevelées et barbares, réminiscence des rites incasiques. Au Chili, sur les routes ombragées de peupliers, d'eucalyptus ou de saules géants, les campagnards passent à cheval, l'épouse en croupe de l'époux ou galopant à ses côtés. Ils portent de magnifiques croix de fleurs, traversent parfois plusieurs lieues à franc étrier avant de mettre pied à terre au seuil du mortuaire enclos où ils viennent s'absorber dans leur oraison et déposer leur offrande. Des milliers et des milliers de personnes visitent, ces jours-là, le cimetière de Montevideo, la Recoleta de Buenos-Ayres, le cimetière général de Santiago, remarquable par la beauté de la végétation, et par les nombreuses tombes monumentales qui rappellent les morts illustres de l'histoire chilienne et les h'éros de l'Indépendance. Ceux de Valparaiso et de Vinà del Mar, ce balnéaire somptueux du Chili, couronnent, de leurs blanches croix de pierre, d'abruptes collines dominant un merveilleux paysage marin. L'éternelle agitation des flots qui se brisent à leurs pieds contraste avec l'éternel repos qui règne dans leur enceinte. Quelques tombes renversées et brisées y décèlent encore les éboulements produits par le tremblement de terre de 1906. Le jour de la Toussaint la police à cheval veille aux abords du lieu funèbre y font le com-raiso pour éviter toute confusion dans la foule qui de toutes parts y monte. De longues files de vendeurs installés aux abords du lieu funèbre, y fait le commerce de bouquets, de guirlandes et de couronnes d'une rare magnificence qui ne coûtent ici presque rien, vu l'abondance des fleurs, alors qu'en Europe elles représenteraient un luxe royal. Les tombes des pauvres sont en dehors de !a ville, au sud, à Playa Ancha. Elles aussi dominent l'immensité du Pacifique. Le chemin qui par une succession de courbes hardies et capricieuses y conduit, sinue entre des monts couleur d'ocre et des écueils noirs que les marées recouvrent et que le ressac ébranle. Les voitures du tramway qui le dessert se succèdent bondées de gens du peuple à la figure grave, résignée et triste, et toujours, toujours, les mains pleines de fleurs, multicolores, myriadaires, embaumantes, fraîches encore de la dernière rosée, et qu'ils vont étendre comme un doux et délicat linceul sur la terre où dorment leurs morts. Ce peuple, au fond, est triste. Il est " sombre de cœur dans l'ardente lumière Il croit aux revenants, aux " Animas " comme on les appelle ici. Lorsque troublant la solitude et le silence du campo chilien, un cri insolite soudain s'élève dans la nuit, les paysans frissonnent, car ils s'imaginent entendre l'âme des morts passer. Souvent, les funérailles ont lieu de nuit. Musique en tête des centaines de pompiers, vêtus de rouge, casqués de cuivre, une torche à la main, traversent, sur les neuf ou dix heures du soir, les rues des villes, escortant le char funèbre qui transporte le tion. Un et parfois plusieurs corbillards suivent, charriant une montagne de fleurs. L'Européen égaré sur ce rivage, et qui parcourt, dans la splendeur chaude . et dorée de ces jours de novembre, ces cimetières sud-américains, peut dire comme Chateaubriand après avoir visité celui de Lucerne : " Je ne pleurais rien là en particulier, mais j'ai fait descendre la rosée lustrale sur la communauté silencieuse des chrétiens et des malheureux mes frères." Toutefois, devant la paix de cette foule qui dans la sérénité d'un beau jour honore paisiblement ses morts, son cœur se serre à la pensée des milliers d'autres morts, que la guerre inexpiable accumule en Europe à chaque instant des années de malédiction où nous avons été condamnés à vivre, et qui communiquent à l'existence de tous dans cette malheureuse Europe la désolation d'un novembre éternel. IL. Pour M. Wilson Les déportations et le droit militaire américain On a fait observer, avec raison, que la déportation de populations civiles paisibles, pour les contraindre de travailler au profit de l'ennemi de leur pays, n'avait pas été expressivement prévue ni interdite par les Conventions de La Haye, par le même motif que ces conventions ne prévoient ni n'interdisent l'esclavage. Ce sont là des forfaits tels qu'il n'est venu à l'idée de personne qu'un Etat civilisé pût encore s'en rendre coupable.Il est intéressant d'observer, à ce sujet, que la déportation de populations civiles a été prévue et interdite par les Instructions pour les armées de campagne des Etats-Unis d'Amérique " dès l'année 1863, et voici en quels termes ces Instructions s'exprimaient il y a plus d'un demi-siècle : 21. — Tout citoyen ou natif d'un pavs ennemi est un ennemi, par cela seul qu'il est membre de la nation ou de l'Etat ennemi, et, comme tel, il est sujet à toutes les calamités de la guerre. 22. — Cependant, grâce au progrès de la civilisation dans ces derniers siècles, l'usage a de plus en plus prévalu d'établir une distinction marquée, surtout dans les guerres continentales, entre l'individu appartenant à une nation ennemie, et l'ensemble de la nation représentée par ses soldats en armes. C'est un principe qui est de plus en plus généralement reconnu que le citoyen non armé doit être respecté dans sa personne, ses propriétés et son honneur, autant que les exigences de la guerre le permet, tent. 23. — Les simples citoyens ne sont plus mis à mort, réduits en esclavage ou déportés, et le commandant des troupes ennemies doit éviter d'inquiéter les personnes inofïensives dans leur relations privées, tant que le permettent les exigences impérieuses d'une guerre conduite avec vigueur. Tout individu appartenant au pays ennemi devait, dans l'antiquité, et aujourd'hui encore chez les peuples barbares, être privé de sa liberté, ne trouver de protection nulle part, et voir tous ses liens de famille brisés. La protection était alors, et est encore chez les peuples non civilisés, l'exception. Il appartenait à l'Allemagne du XXme siècle de se mettre au rang des peuples qu'en 1863 les Etats-Unis qualifiaient de " peuples barbares et non civilisés ", en ressuscitant des pratiques qui, il y a plus d'un demi-siècle, étaient considérées comme appartenant à un passé depuis longtemps aboli. Scheidemann accuse Hindenburg d'avoir voulu les déportations belges Au cours d'une visite qu'il fit récemment à Amsterdam, le député socialiste Scheidemann a déclaré aux socialistes hollandais que les déportations belges, bien que combattues par le chancelier de Bethmann-Hollweg et von Jagow, ont été imposées par le maréchal Hindenburg. Ce fait démontre l'influence toute-puissante exercée en Allemagne par le maréchal.

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