La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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19 December 1916
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s.n. 1916, 19 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ns0ks6k625/
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LA MÉTROPOLE PÊNNV CINQ CENTIMES ■SîïuinE- VIJF CENT BsnDRR: DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C. Téléphoné: Holborn 212 ABONNEMENT i • 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, u si: Etranger : 1 mois, 4 sa. ; i tnoia. MARDI 19 DECEMBRE 1916 No 353 LA GRANDE GUERRE LE CALME RENAIT A VERDUN AVANCE ENNEMIE EN ROUMANIE SINISTRES BRUITS EN GRECE Sur la rive droite de la Meuse ou les Allemands viennent de subir une défaite capitale il n'y a plus eu qu'un peu ^'activité d'artillerie provenant de l'ennemi qui a bombardé les nouvelles positons françaises à Bezonvaux et à Va-therauville. Sur le reste du front le calme a régné. Les combats les plus violents ont été [livrés autour de la côte du Poivre, qui [était la clef de la situation et que les Al-ilemands avaient en conséquence fortifiée de façon formidable. La position particulière de la côte de Poivre, sur le icoude de la Meuse, si elle est favorable [pour empêcher par le flanc une attaque dans la direction de Douaumont, en rend [également la défense très périlleuse pour [le cas où des troupes parviennent à pénétrer les lignes assez profondément ;pour empêcher la retraite. Du moment ■que l'attaque s'est produite en masse les 'Allemands n'ont plus songé à organiser [une défense sérieuse et devant le danger qui les menaçait ils ont abandonné le combat. C'est sans aucun doute cette situation aussi qui explique le grand nombre de prisonniers qui ont été capturés en si peu de temps. La victoire française n'est pas disputée en ce moment par l'ennemi. Cela ne ressort cependant pas des communiqués «inemis qui tout en admettant la nature matérielle du progrès effectué, essayent de le représenter comme un événement sans aucune importance militaire. Les deux diversions que les Allemands ■ont tentées l'une en Champagne et l'autre au saillant de St-Mihiel ont été sans résultat. En Roumanie les armées ennemies continuent une avance très lente. Dans la Dobrudja les troupes bulgaro-turques sont arrivées sur la ligne du lac Golo-vitza-Testemel-Doeran-Doku-Zacea.Dans la Valachie orientale l'ennemi avance sur le fleuve Calmatinul ; dans l'ouest de cette province les armées ennemies ont traversé le Buzeu et le Cal-matinul inférieur. Lne nouvelle activité s'est manifestée sur le front italien où l'artillerie a bombardé les positions ennemies dans le Trentin et où elle a dérangé les mouvements ennemis sur la plateau de là vallée de l'Astico supérieur. Sur le front de Julien il y a eu des duels d'artillerie et combats de patrouilles. Dès que l^es batteries lourdes italiennes se mirent à tirer sur les logis enne-de Comeno, les Autrichiens „cessè-rent le bombardement de Monfalcone. En Russie, dans la région de Kovel, ennemi a pris l'offensive après une Préparation d'artillerie; repoussé une Première fois il reprit son attaque, plus tard dans la journée, à l'aide de masses considérables mais l'offensive fut arrêtée Par l'obscurité; le lendemain matin il renouvela son attaque dans la région de Malyporsk et réussit à occuper quelques Portions de tranchées. Des patrouilles ennemies essayèrent de passer la Bys-"ka dans la région de Jesupol mais e cs furent arrêtées dans leur tentative Paj_ l'artillerie russe. ^n Grèce les mouvements de troupes °nt commencé sous la surveillance d'offi-Clers des Alliés. Les premières troupes j°nt parties dans la direction de Moreo. navires de guerre sont stationnés atras et à Corinthe pour exercer une su^'e'"ance plus forte. Malgré les concessions que le gouvernement grec semble faire aux puissants de l'Entente, il paraît que la situait a Athènes n'est guère rassurante. es Préparatifs militaires s'y font sur | Scande échelle; les trains qui vont f/5.l'intérieur du pays sont remplis de '?Vls'ons militaires, et les officiers en- ierrih! '6UrS ^am'^es vers l'intérieur. Il "le y avoir deux centres de concen-ji lon; l'un aux environs de Thèbes, a"tre dans le district entre Calamata iilk ",ISSa ^au suc' Salonique). m°-K;ition continue sous le couvert d'en gagements volontaires. Les ministres alliés ont demandé des explications et le gouvernement grec a donné une réponse évasive et autorise la présence de torpilleurs alliés à l'île de Corinthe pour observer les mouvements éventuels de troupes du Péloponnèse. Les journaux allemands ne se gênent pas pour dire qu'en acceptant l'ultimatum allié Constantin ne cherche qu'à gagner du temps ; la Gazette de Francfort ajoute que l'action des Alliés favorisera sa politique de neutralité indépendante jusqu'au moment où il prendra les décisions qu'il jugera utiles. L'appétit germanique Les Dernières Nouvelles de Leipzig, qui à maintes reprises ont servi d'interprète au Kronprinz, donnent la formule suivante de la paix allemande : "Nous n'avons pas le choix ; il nous faut vaincre ou mourir. Pour , cela, nous ne pouvons pas renoncer à ces territoires allemands que l'on s'était, ces temps derniers,accoutumé à décorer du norr^ de Belgique, et si les régions minières de la France, tout comme celles de la Flandre française, ne devenaient pas des possessions allemandes, alors nous serions immédiatement condamnés à mort. Il serait également d'une haute importance que nous battions la Russie, de telle façon qu'elle fût obligée de nous donner, outre un domaine de colonisation, des frontières naturelles qui nous mettraient à l'abri de futures agressions de la part des Moscovites. La Courlande, la Livonie et l'Esthonie, qui sont d'anciennes colonies allemandes, doivent être réincorporèes à l'empire. La Belgique doit, après avoir été séparée en deux tronçons — flamand et wallon — être placée sous la domination militaire et économique de l'empire d'Allemagne. Le Congo belge deviendra aussi allemand. Nos frontières du cô'té de France doivent être poussées jusqu'au delà des montagnes boisées des Vosges. Les bassins miniers de Briey et Longwy seront annexés. La Russie, après avoir institué l'existence du royaume de Pologne, qui doit faire partie de la zone d'influence germanique, nous -abandonnera toutes ses provinces baltiques." De son côté, M. Spahn, leader du centre au Reichstag a fait les déclarations suivantes, dans une réunion publique, à Cologne: "En ce qui concerne les conditions de la future paix, nous pouvons déjà affirmer que l'Allemagne retiendra les possessions de la partie du territoire français où sont situés Briey et Longwy, régions riches en minerais. Nous avons besoin, pour nos industries nationales, de ces minerais, et c'est pourquoi nous devons annexer Je territoire français qui les contient. Pour les autres parties du territoire français nous les échangerons contre certaines parties de nos propres colonies, lesquelles doivent tout entières nous être rendues. Quant à la Belgique, nous devons nous assurer la possession de la ligne de la Meuse, avec le droit d'y établir des fortifications. Anvers doit rester entre nos mains, car il sera aussi important pour l'Allemagne que Hambourg et Brème. En dehors de ces garanties que nous devons nous assurer, nous ne nous opposons pas à la reconstitution du royaume de Belgique."Ils veulent surtout Anvers Dans la Gazette de Cologne du 10, le député de la Chambre de Prusse Baumer, qui a des rapports étroits avec les industriels rhénans, reprend un thème ' souvent développé ces temps derniers et déclare qu'il ne suffit pas comme le disait la Gazette de Cologne au début de ce mois, que la Belgique reste, au point de vue militaire et économique, ainsi qu'au point de vue des tarifs douaniers, dans les mains de l'Allemagne. Anvers est nécessaire à l'exportation allemande et étant donné que l'on peut supposer que pendant quelques années les Belges seront mal disposés à l'égard de l'Allemagne, on voit quelle conséquence ce fait comporte. La possession du bassin de Briey est aussi pour l'Allemagne une nécessité vitale. Baumer conclut : " La paix ne peut être signée qu'en s'inspirant du principe bismarc-kien : Le seul fondement sain sur lequel puisse s'édifier un Etat, c'est l'égoïsme national, ce n'est pas l'esprit romantique. " Les déportations et les Anglais Un meeting à Richmond Les trade-unionistes britanniques — qu'il ne faut pas confondre avec la mi norité socialiste — organisent une séri< de meetings de protestation et de soli darité contre les déportations. Le premier de ces meetings a eu liei dimanche au Castle Théâtre à Rich mond. MM. Carton de Wiart, ministre de 1; Justice et Emile Vandervelde, ministn de l'Intendance, y assistaient. — Je viens à vous avec un manda des travailleurs de Belgique pour protes ter contre ce crime révoltant contre l'hu manité, déclara M. Vandervelde. De; meetings ont été tenus à New-York, et Espagne et en France; je demand( maintenant aux ouvriers de la Grande Bretagne d'élever la voix. Au milieu de notre détresse, nous er appelons à vous, disent les ouvrier; belges; même si la force réussissait ur instant à réduire nos corps à l'esclavage nos âmes ne pourront jamais être vaincues. Un asile des orphelins belges de la guerre en Hollande La reine Elisabeth de Belgique se propose d'édifier en Hollande un asile des orphelins belges de la guerre. Cet établissement comportera plusieurs pavillons; or, on annonce la constitution d'un Comité néerlandais qui se propose de réunir les fonds nécessaires à la création d'un " pavillon hollandais " des orphelins belges. Les Etats-Unis et d'autres nations encore ont fait connaître, leur intention de contribuer au succès de l'œuvre de la Reine des Belges en faisant construire des pavillons pour leur compte. Le R, P. Vermeulen en liberté Le R. P. Vermeulen, S. }., de la résidence de la rue Royale, à Bruxelles, qui avait été arrêté, condamné et emprisonné, pour ses propos patriotiques, vient enfin d'être remis en liberté après une dure détention. Les carillons de Flandre sont-ils menacés ï Une protestation hollandaise Le comité directeur de la Ligue néerlandaise des antiquaires vient de recevoir une lettre pressante de M. A. Loosjes, au sujet de la destruction possible, par les Allemands, des cloches des carillons de Bruges. Le Maasbode (21 novembre 1916) publie l'essentiel de cette missive. : " Le correspondant de. la région frontière du Telegraaf, qui a prouvé être bien informé habituellement, dit M. Loosjes, annonce aujourd'hui dans ce journal que les Allemands se sont mis à réquisitionner les cloches à Bruges. Je vous invite instamment à vouloir examiner si cette information contient du vrai et, s'il en est ainsi, à faire des démarches pour prévenir la destruction des cloches en ce cas imminente, à Bruges et probablement ailleurs. Si cela ne sert à rien, du moins alors "ne pourra-t-on pas dire que la Hollande observait le silence, là où le pays aurait dû parler. ' ' La Hollande ne peut pas assister passive, muette, à la destruction de nombreux objets historiques importants. La Hollande moins que n'importe quel autre pays, parce que l'histoire de ses cloches est liée intimement à celle de la Flandre, et parce qu'elle doit ses carillons à la Flandre. Là-bas, comme chez nous, les voix des cloches parlaient encore de la fierté d'une bourgeoisie éprise de liberté; comme chez nous, elles parlaient de la capacité des anciens fondeurs de cloches dont l'œuvre est à peine égalée de nos jours. Puissiez-vous être d'avis avec moi que le devoir est d'agir d'urgence afin de sauver ce qui reste encore à sauver. " La Hollande restreint ses importations Le 'Vîmes reçoit d'Amsterdam en date du 1 i décembre la dépêche suivante : " Le journal Maasbode apprend que, aussitôt que la nomination de M. Lloyd George comme premier ministre fut connue en Hollande, un conseil spécial de ministres hollandais a été tenu après lequel des télégrammes ont été expédiés à tous les agents de navigation en Hollande et en Amérique leur prescrivant de réserver tout leur tonnage pour les grains à destination de l'Etat et annulant tous les accords pour l'embarquement d'autres marchandises." Les flamingants de von Bissing Dans l'ense'gnement moyen Sur la proposition de M , directeur général de la " Section flamande " au ministère des Sciences et des Arts, le baron von Bissing, gouverneur général (temporaire) de la Belgique occupée, a promulgué le décret suivant : 1 LJenseignement des mathématiques, de l'algèbre, de la géométrie et de la trigonométrie ne se donnera désormais plus qu'en 1 flamand exclusivement dans le's classes des : instituts d'enseignement moyen en pays flamand.; ■ Cette prescription entrera en vigueur au début de l'année 1917 : 1. Dans les écoles moyennes du degré supérieur pour les 7e et 8e classes. 2. Dans les sections moyennes des écoles 1 moyennes du degré inférieur dans la ire : classe. L'enseignement en flamand doit continuer à être étendu pendant les années sui-i vantes. ; Dans le " Gross-Briissel " (agglomération bruxelloise) auquel appartiennent les communes d'Anderlecht, Brussel (Bruxelles), Etterbeek, Vorst (Forest), Elsene (Ixçlles ), St-Pieters-Jette (Jette-St-Pierre), Koekel-berg, Laeken, Sint-Jans-Molenbeek (Molen-beek-Saint-Jean), St-Gilles, Ukkel (Uccle), Schaarbeek et St-Joost-ten-Noode (St-Josse-ten-Noode), des exceptions peuvent être faites.Le Dr. Ten Hoorn Le Dr. .Ten Hoorn, du Helder, urologue, nommé professeur de chirurgie à l'Université, von Bissing, grâce au piston de son ami De Keersmaecker, est encore un de ces Hollandais qui comprennent la neutralité d'une curieuse façon. Le Belgisch Dagblad assure en effet qu'avant d'accepter une chaire à Gand il avait donné des arrhes aux Boches en trai-vaillant pour eux dans des ambulances attachées aux armées des empires centraux. Il faut que l'appel des ouvriers belges retentisse En France, le ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Inventions intéressant la Défense nationale a adressé aux inspecteurs d'académie la circulaire suivante : " Vous avez entendu le cri de détresse adressé aux ouvriers de tous les pays par les malheureux ouvriers de -la malheureuse Belgique. " Après les avoir réduits à l'inaction en > leur volant leurs instruments de travail, leurs bourreaux, prétextant cette inaction même, les condamnent en masse à la déportation et aux travaux forcés. Leur sort matériel et moral est pire que celui des esclaves. Par milliers, les ouvriers belges sont contraints de travailler sous les mauvais traitements, jusqu'à lépuisement de leurs forces et c'est pour leurs ennemis, contre leurs frères et leurs alliés qu'ils succombent à la peine. " Pourtant,dans cette situation désespérée, leur sto-cisme reste inébranlable. Us comptent sur nous pour les délivrer. Us repoussent une paix qui mettrait fin à leur supplice, mais qui serait la mort de leur patrie et la défaite du droit. Vous mettrez le manifeste des ouvriers belges, sous les yeux des maîtres de l'enseignement, en l'insérant dans le prochain numéro de votre Bulletin. Qu'ils le lisent et le fassent lire autour d'eux. Il importe que ce récit des nouveaux crimes de nos ennemis soit connu de nos concitoyens ; il importe que cet appel douloureux à l'énergie des Alliés retentisse dans tous les cœurs français." Le petit-fils Dans ses mémoires publiés récemment, Lady Login raconte cette curieuse anecdote sur la reine Victoria' d'Angleterre : La Reine, dont nous avions dernièrement pris congé dans la plus calme dignité, se précipita avec l'empressement d'une jeune fille, et ses mouvements étaient si rapides, son expression si joyeuse, qu'il était évident que sa suite éprouvait de grandes difficultés à avancer de pair avec cette vitesse. M'apercevant de loin tandis qu'elle s'avançait dans la longue salle elle agita tout à coup un télégramme qu'elle tenait à la main et s'écria d'Un ton triomphant sans égards pour l'expression de ses dames de compagnie, choquées de tant de sans-gêne : " Lady Login ! Lady Login ! Je suis grand' mère ! ". Gageons que si elle avait eu le don de prophétie la bonne reine Victoria aurait accueilli cette nouvelle avec moins d'enthousiasme. La naissance qui la faisait grand'mère pour la première fois était en effet celle de Guillaume II, au-• jourd'hui roi de Prusse, empereur d'Allemagne et bourreau du monde civilisé ! • La dernière de M. Van de Perre M. Van de Perre, député d'Anvers (Borgerhout), continue avec un succès auquel il nous paraît opportun de rendre hommage, à collectionner les gaffes. Le Belgische Standaard de La Panne (11-12 décembre) publie sous sa signature " Autour de la chute du ministère anglais " un de ces filandreux pensums dont il possède l'incontestable spécialité. Après quelques injures à la presse belge — aucune prose de l'ineffable mé-dicastre n'est vraiment complète sans cela ! — M. Van de Perre fait un éloge à tout casser du ministère Asquith, émet la craintè que sa disparition, si elle se produit (sic), puisse être une perte pour la Belgique, et décoche à cette occasion quelques flèches barbelées à... M. Lloyd George. Il faut voir ce politicien de village émettre, dans la feuille de chou de Mlle Belpaire, une " appréciation critique " au sujet du colosse gallois. C'est un spectacle qui manquait à la Belgique exilée. Oyez plutôt : Comme homme d'Etat (dit le député de Borgerhout à son collègue de Londres) il doit encore conquérir ses galons. Lorsqu'il s'est déplacé dans le domaine de la politique internationale, il me semble qu'il lui manque la maîtrise de soi, qui est la première qu£(îité de l'homme d'Etat. C'est tapé, hein, et M. Lloyd George qui, après tout, n'est pas même docteur en médecine, serait vraiment bien inspiré en allant prendre quelques leçons de politique internationale auprès de son. éminent confrère ! Mais les faits parlent. Quelques jours après que M Van de Perre écrivait les lignes mémorables que nous nous en voudrions de ne pas rendre historiques, l'éminent Gallois,l'homme qui a transformé la Grande-Bretagne en une gigantesque usine à munitions, l'homme qui a forcé le dernier ministère d'introduire le service obligatoire et qui a été' à un pas de solutionner la question irlandaise, l'homme que l'opinion unanime de l'Entente salue comme l'artisan véritable de la victoire de demain, M. Lloyd George enfin, prenait entre ses mains solides le sort de l'Empire britannique. Et — personne, sauf peut-être M. Van de Perre, n'en a jamais douté — il s'empressait de renouveler solennellement à notre pays les assurances solennelles de son prédécesseur qu'il s'apprête à appuyer, non par des mots, mais par des actes. Les atrocités turques Un Syrien qui a pu s'échapper récemment de Damas donne au Mokatam, du Caire, les détails rétrospectifs suivants sur les événements de Syrie : " Pour préparer l'opinion publique aux exécutions qui allaient avoir lieu, le gouvernement turc procéda d'abord à l'arrestation de quelques bandits connus^ qu'il envoya en exil. Les déportations commencèrent énsuite et atteignirent les meilleures familles syriennes, telles que les Sabbag, les Sioudi, les Azm, les Haïdar, les Moutran et la plupart des familles chrétiennes de Beyrouth et du Liban, à l'exception des Sursock et des Beyhum. Les notabilités qui furent exécutées connurent leur condamnation quatre jours avant le supplice. Les unes, ramenées en automobiles d'Alep, où elles furent jugées, à Beyrouth, ne cessèrent tout le long de la route de faire entendre des chants patriotiques ; les autres, transportées à Damas par le chemin de fer, furent logées à la caserne pour être conduites, à minuit, au gibet. L'émir Omar, fils d'Abd el Kader, qui était du nombre, quitta le compartiment avec son ami Abd el Wahhab, à l'arrêt de Zabadam, pour contempler une dernière fois la campagne de Damas. Une de leurs connaissances, qui se trouvait là, vint à eux et leur demanda " Quoi de nouveau ?" Abd el Wahhad se contenta de porter la main à son cou et d'esquisser un geste d'étranglement sans la moindre émotion."Ils moururent tous avec un courage calme et digne. Le plus âgé parmi eux, Chafic el Mouayad, s'adressant à la foule, lui parla de la noblesse de la cause pour laquelle ils mouraient. Us se fit réciter les premiers versets du Coran et tendit sa tête au bourreau. On entendit Chekri Asli balbutier ces paroles du livre sacré : "Ne croyez pas que Dieu ignore ce que font les tyrans." " La corde se cassa au cou d'Abd el Ha-mid Zahraoui. Il fut aussitôt rattaché et tiré par les pieds avec une brutalité inconcevable. Un sourire dédaigneux se dessina sur les lèvres de celui qui avait été le penseur de plus hardi de l'islam moderne,"

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