La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 14 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5q4rj49n02/
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LA MÉTROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 3sme ANNÉE. SAMEDI 14 AOUT 1915. No- 226. LA GRANDE GUERRE. { CAMPAGNE DE RUSSIE.—PRISE DE tSïEDLCE.—LE PLAN DU GRAND-DUC— Résistance de kovno et de novo- heorgievsk.—'vers la bug—en krgonne— la guerre navale — les negociations balkaniques.— tes raids de zeppelins. La situation en Russie est meilleure—dans f sens que dans presque tous les secteurs du jpjnt qui s'étend de la Baltique à la Wolit/.a, w troupes moscovites qui. couvrent la grande Waite tiennent énergiquement et, avec plus j.feu que jamais, contre-attaquent l'ennemi, lin seulement l'immense mouvement stratégie dirigé par le grandrduc se poursuit-il vec méthode, mais même le moral de ses innées dcmèure splendide. Le seul succès dont se prévaut le communiqué allemand d'hier est la prise de Siedlce pr les troupes du prince Lêopold de Bavière, qui se sont avancées, sans doute, après avoii traversé la Vistule, le long de la ligne de chemin de fer Varsovie-Brest Litovsk. Siedlce trouve sur cette ligne, à peu près à mi-(vniin entre les deux forteresses, et à environ i.) kilomètres de Brest. C'est une ville de ft.000 habitants. Sa prise signifie simple-cent que -les Allemands se rapprochent de la Bug. Elle n'implique, ni que le prince Léo-jold a effectué sa jonction avec Woyrsch, ni jue les Russes ne puissent offrir sur la Bug ;ne forte et peut-être victorieuse résistance. Sur tous les autres points vitaux du front v sont les Russes qui tiennent le bon bout âs continuent, notamment à contre-carrer pai me énergique contre-offensive, les . efforts i'Hindenburg pour tourner les défenses di; Niémen et de la Bug. Au lieu da progresser es Allemands ont même dû céder du terraii: iur plusieurs points, notamment à l'est de Jvinsk, dans- la direction de Parcrev et sui es deux routes de Cholm et de Vlodava. A est d'Ostrov, leurs pertes ont été énormes t leurs morts gisent par monceaux devant les ranchées russes. Berlin affirme vaguemen' lue les troupes d'attaque devant Kovno on' irogressé, mais Pétrograde maintient avec une irécision digne de foi que les Allemands on' té repoussés partout à l'ouest du Niémer iisque Jessia, et qu'ils .il'ont pu avancer ur eu que près du village de Godlevo. Il con ient de relever aussi le silence significatif de état-major général de Potsdam au sujet di )rt de la forteresse de Novo-Georgievsk, qu mtinué à tenir merveilleusement, et au suje e la campagne de Courlande, où les Russes ut entrepris une contre-offensive des plus aergiques. " D'une laçon générale don'C, on peut affirme: ne les Russes sont, réellement à la hauteu: e la situation difficile ou le manque de maté el les a mis. Dès à présent, on peut dire ue le mouvement tournant d'Hindenburg t lisérablement échoué, que les Allemands or mt réduits partout à l'attaque frontale qu'il: testent et qui' est toujours extrêmemen mteuse; que partout où leurs manœuvres 'étaient pas conformés aux plans stratégique! n grand-duc, elles n'ont pu être effectuées ne le généralissime russe enfin conserve cett» ipériorité tactique qu'il n'a pas abandonnée n instant depuis le début de la campagne atuçelleinent, rien ne nous fixe encore sur ci ni va se passer maintenant. Nous avons irs de la prise de Varsovie, mis en avan hypothèse que les Allemands ne pouvaient s< intenter de se retrancher sur la Vistule e a'ils seraient Contraints de continuer la pour rite'pour essayer de s'assurer de la lign< eau de la Bug. Cette hypothèse semble si ;aliser. Rien n'indique que, devant les force: isses, qui restent formidables, les Allemand: ; seront pas obligés à de nouveaux efforts haque bataille les épuise et diminue h enace contre le front occidental que la chut< ? Varsovie semblait faire redouter. Le Kronprinz continue sa vaine tentativ ins l'Argorine. Jeudi après-midi de nou îlles attaques ont été repoussées entre 1î mte Binarville-Vienne le Château et le ravii ; la Houyette. Une attaque au nord di îâteau de Carleul (Artois) n'a pas eu plus d îccès. Sur le front italien, le calme règne dans 1 icteur de Carsie; nos Alliés se recueillen ins doute un instant en vue de nouvelles at :ques. Dans les vallées de Furva et du toi nt de Pontelbana, des attaques autrichienne it ét repousées. En Cadore, fait significatil s Italiens ont capturé quarante chasseut lemands. ' Un bulletin officiel de l'Amirauté britan ique confirme le torpillage par des sous arins anglais, du cuirassé turc " Hairredin arbarossa," de la canonnière " Berk-i-Sat ?f" et d'un transport vide. D'après des dé ^ches d'agence, les Anglais auraient bom ïrdé Idjadik, près de Smyrne, faisant 2000 (r ictimes et les Alliés auraient découvert su côte occidentale de la péninsule de Gallipol Qe point absolument vulnérable des défense irque's qui leur permettrait d'avancer rapide ient. Le croiseur auxiliaire .britannique " India ' été torpillé le 8 août dans la mer du Non ar un sous-marin allemand. Vingt-deu: fôciers et 119 hommes ont pu être sauvés. Les négociations" balkaniques continuen frec activité. Le gouvernement bulgare ; pprouvé la nomination de M. H. J. O'Beirn Mime ministre anglais en mission spéciale °fia et a repoussé avec indignation une sugges °n"allemande tendant à l'occupation par 1 Bulgarie de la région serbe de Timok (ai ord-est de Nisch). Un grand conseil d abinet aiira lieu le 15 août à Bucarest et 1 hambre grecque se réunira lundi. On s'al gnd à la démission du ministère.et germanc Me Gôunaris. Un nouveau " Livre vert " publié par l'Itali ►roûv'e-qù'à là fin de mars. l'Autriche-Hongri offert une paix séparée-à la Russie. Avec rallongement des nuits les Zeppelin ,Qt repris- le. cours de leurs expéditions d'as Usinât contre l'Angleterre. Après le raid d "ndi, qui provoqua la destruction dans le poi 'ûstende d'un de ces,engins, un nouveau rai î.pu lieu jeudi soir " sur la côte orientale. civils ont été tués ét 23 blessés—dont neu -nfants—et quatorze maisons ont été endorr 'nagéeg. Un des Zeppelins a probablemen 6,.° touché par la seètion mobile de T " Ant: ^ircraft Corps." LEUR CULOT. INTERMETTEZ-VOUS POUR LA PAIX, NOUS DISENT-ILS. La catholique " Volkszeitung " de Cologne, qui est la digne comparse des Trimborn, Erz-berger et autres catholiques allemands qui ont honteusement trahi la confiance que certains c&tholiques belges avaient, hélas ! rpis en eux, fait une réclame insensée en faveur de brochures soi-disant belges, mais qui sortent de son officine sans doute et dans lesquelles, sous la signature de " Un philanthrope," on donne aux Belges le conseil de proposer la paix. On leur fait valoir lçs mêmes raisons qui; celles exposées naguère par un journaliste financier bruxellois d'origine allemande nommé Vogel. Ce dangereux personnage a exposé à ses lecteurs que la Belgique n'avait rien à attendre des Alliés, que dans le cas d'une retraite de l'armée allemande ce serait la dévastation de la Belgique, que puisque son honneur est sauf elle pourrait sans déchoir demander la paix. C'est le même bonhomme qui déclarait quo les dommages matériels causés à la Belgique n'étaient pas si grands, etc.' Et, naturellement, devant l'identité de raisonnement du "philanthrope" et du sieur Vogel on se demande si les deux ne font pas une seule et unique personne. Voici comment le "Philanthrope" parle:— " Le peuple belge commence à comprendre qu'il a été victime des Alliés et sacrifié.par eux à un conflit auquel il était étranger. Prenons les choses au mieux. Admettons le triomphe des Alliés. Les Allemands ne céderont le terrain que pas à pas ; ils reculeront de tranchée en tranchée;, les villes épargnées jusqu'à présent, la Belgique entière, seront dévastées. " Sans porter atteinte à l'honneur belge, nous pourrions exiger la cessation immédiate des hostilités. Nous n'avons plus d'intérêt à différer la paix. Nous avons le droit- de demander que les puissances se réunissent pour entamer les premières négociations. En réclamant la fin de la guerre, la Belgique s'assurera la reconnaissance de tous les peuples civilisés." ; La catholique " Volkzeitung " mesure les ; autres à son aune. . Elle s'imagine que la parole d'un Anglais ou d'un Français ne vaut • pas un chiffon de papier. Toute son erreur est là. Nous sommes, au contraire, convaincus, dur . comme le roc, que l'Angleterre tiendra parole. | Les Anglais ne sont pas des Allemands. Les | Français feront de même. ; Et c'est parce que l'Allemagne le sait que. • par les intermédiaires des " Volkzeitun?," | Vogel, " Philanthrope " et autres, qu'elle ; s'évertue à provoquer des propositions de paix- ' Nous ne saurions trop insister sur la signi-1 ftcation réjouissante de tous ces symptômes. . Si nous voulons notre revanche—et nous la ' voulons—la sirène allemande en perdra le » sifflet ! NOTRE ROI COLONEL ANGLAIS. NOS ESPOIRS. ; Comme nous l'avons annoncé dès avant-; hier, le roi Albert vient d'être nommé colonel 5 du 5e Dragons de la garde (Régiment Prin-■ cesse Charlotte de Galles). Tous les Belges se réjouiront de cette nomination significative. C'est un chaînon de plus î à tous ceux qui unissent la Belgique à la - Grande-Bretagne. l Tous ceux qui ont à cœur les intérêts de la î Belgique espèrent que la Grande-Bretagne i prendra une bonne part de la place que les î Allemands occupaient chez nous et que l'Angleterre "réalisant," enfin que la Bel-3 gique industrielle n'offre pas le danger poli-t tique de l'Allemagne économique, nous ouvrira - ses portes toutes larges. Dès lors, c'est - l'avenir de notre industrie assuré, c'est le port 3 d'envers, port belgo-anglais. S'il nous reste un désir à formuler, encore s qu'il ne soit peut-être pas réalisable, c'est de voir notre Souverain venir prendre actuelle- - ment le commandement de son régiment. L'accueil que lui fera toute l'Angleterre sera - la réponse péremptoire aux insinuations alle- - mandes que l'Angleterre ne fera pas son de- - voir vis-à-vis de la Belgique. L'arrivé du Roi à Londres serait la consé-) cration par le peuple anglais des promesses de r seô ministres et la portée politique de cette i visite dépasserait pour notre pays les plus 3 légitimes espérances. Notre bien-aimé Souverain toutefois tient à ne pas quitter son armée. Mais le 5e Dragons ' de la garde est encore son armée.... 1 UN HOMMAGE A LA REINE. t 1 Un prêtre français. M. le curé Jules L'Huil-? lier, chapelain de N.-D.-de-Lorette à Tour-1 noisis, vient d'adresser au baron de Broque-" ville, pour " être offert à S.M. la reine Elisa-1 beth," un magnifique album religieux aux 1 armes de la maison royale de Belgique, recou-5 vert en maroquin brun. 1 L'œuvre, très bien enluminée à l'aide de nos couleurs nationales, est due exclusive-" ment à M. L'Huillier. Elle retrace, en raccourci, et par l'image, la "Légende dorée de e Voragine," s'évertuant à mettre dans le même. e relief les vierges dont le culte est en honneur à la fois en Belgique et en France: N.-D.-de-s Hal, N.-D .-de-Bon-Secours, N.-D.-de-Lorette, " N.-D.-de-Montaigu ont leur silhouette gracile p finement et délicatement esquissée. • Le travail de l'abbé L'Huillier est une véri-\ table œuvre d'art. f ; — Un Conseil du cabinet belge a été tenu t mardi soir à l'hôtellerie du Nice-Havrais, au - Havre. Le baron Beyens y a fait à ses collègues un exposé de la situation diplomatique. LA SAINTE MARIE. La journée de demain 15 août, date particu-lièrement chère à tous les Belges, éveille poui la plupart de nos compatriotes un souvenii ému. En effet, la fête de l'Assomption n'es! pas seulement en Belgique une grande soleil nité religieuse célébrée avec ferveur par tous les croyants, elle est encore pour la plupart de nos familles le prétexte de témoigner son affec tion à un être aimé. Faire le total de celles de nos compatriotes répondant au nom de "Marie" serait chose difficile. Elles sont légion et, se comptant pa: milliers dans nos grandes villes, il n'est pas un village dans nos Flandres ravagées, pas h moindre bourgade dans nos belles campagne; wallonnes où nombre de femmes ne tiennen à honneur de porter le nom de la Vierge. Le 15 août est pour nous comme la date cou sacrée à la femme, à l'épouse et surtout à h Mère, et C'est pourquoi il y a'partout du bon heur dans l'air et que l'on est tout à la joii dans les demeures les plus opulentes comme dans les habitations les plus modestes. Pour l'étranger parcourant nos cités, ei cette journée du 15 août, le spectacle di3 mil liers de gens revêtus de leurs habits de fête e traversant les rues, les bras chargés de fleur: et de paquets, pouvait paraître étrange, mai: reflétait de façon aussi exacte que pittoresqui l'esprit familial propre à nos compatriotes. Nous nous souvenons encore, non sans émo tion, du succès qu'obtint à Anvers, dès soi .apparition, la fête du 15 août, consacrée à 1« " Mère." Elle était due à l'initiative de l'éche vin Van Kuyck, ce " sinjoor " d'une seule pièci disparu depuis quelques semaines, et qui n'î pas survécu à la souillure apportée par le Prussiens à la grande ville qu'il aimait d'ui amour profond. Cette fête vouée à la mère de famille nou permit d'assister à des scènes d'une naïveti charmante où l'esprit ingénieux de l'enfanci eût de véritables trouvailles dont les maman éprouvèrent la plus douce eîes joies. Il y a un an, malgré^l'orage qui déjà gron dait sur nos têtes, nonobstant les ravage causés dans une partie du pays, on fêta 1; "Sainte Marie" presque comme à l'habitud' et les enfants se groupèrent autour de la mèr de famille très heureuse de se laisser câline à son tour et de se trouver l'héroïne du jour Mais, voici que depuis près d'un an, notr pays a traversé la pl.us cruelle des éprouves e cette Belgique, si vraiment patriarcale, a vi ses familles dispersées aux quatre coins d l'Europe tandis que les deuils se sont amon celés, cruels et innombrables. Tout cela, aura pour effet que si c'est dan la douleur ou dans l'exil que nous- passons 1: journée du 15 août nous n'en célébrerons pa moins la "Sainte Marie," mais dans un sen timent, combien différent, et qui n'en aur: que plus de grandeur. Nous songerons, avec un pieux respect, au: femmes, aux mères et aux fiancées attend-an avec anxiété des nouvelles de nos braves petit pioupious qui, là-bas en Flandre, défenden avec amour notre dernier petit coin-de terre ou à celles qui, les yeux vides de pleurs pensent aux héros disparus. De leur côté, dans les tranchées, nos brave soldats, dont l'esprit et l'entrain n'ont jamai été meilleurs, auront toutes leurs pensées diri gées vers les êtres aimés et rêveront du temp où il faisait bon vivre au coin de l'âtre familia auprès d'une maman qui, oubliant de les voi grandir, savait les dorloter comme de grand gosses, ou aux côtés d'une épouse adorée Loin d'affaiblir leur courage, ces idées n feront que les retremper et les exciteront à 1 lutte pour la libération de la patrie. En cette date du 15 août les Belges restés a' pays tout comme nos compatriotes àyant d prendre le chemin de l'exil, comme aussi ceu: qui sacrifient leur jeunesse au pays, seronl par delà les frontières, unis par une pensé commune vouée au culte sacré de la famille e que seule viendra ternir l'amertune d'un sent: ment de haine pour les bandits qui sont venu plonger dans le sang et dans les larmes le plu heureux et le plus familial des petits pays. F. H. mort du major de gerlache. C'est avec un vif regret, écrit le " XX Siècle," que nous apprenons la mort l'hôpital De Page, à La Parme, du major de carabiniers de Gerlache, décédé des suite d'une blessure reçue au dernier combat d Steenstraete. Le major de Gerlache était le type du carE binier. Son père avait commandé le rég: ment, et tout jeune il n'eût qu'un désir: e faire partie. Il s'engagea, conquit tous ses grades, pass par l'école de guerre dont il sortit premier d sa promotion, et était arrivé au grade de majc sans avoir quitté le régiment qu'il aimait ai dessus de tout. Soldat sans peur, chef expérimenté, il fi: au combat dès les premiers jours, menant se hommes au feu avec un dédain absolu d danger. Frappé d'une balle qui lui fit un grave blessure au genou, à la bataille d'Ho stade, il resta néanmoins à cheval, stimular le courage de ses braves carabiniers. Le 1er demain, lorsqu'on put le soigner à Anvers, 1 blessure s'était envenimée; il en guérit néar moins et, sachant à peine marcher, il réclam un poste actif et alla commander un centi d'instruction à Cherbourg. Mais la fièvre du combat, l'avait pris toi entier; bientôt il obtint d'aller reprendre 1 commandement de son bataillon. Un éclat de shrapnel le frappait bientôt la jambe, au combat de Steenstraete, où se carabiniers se battirent en héros. On 1 •transporta grièvement blessé à l'hôpital d La Panne et. malgré les soins diligents d docteur De Page, après plus d'un mois d lutte contre la mort, il était emporté, lune soir, par le septicémie. Tous ceux qui l'ont connu, ses chefs, se compagnons el'armes, ses soldats, l'adoraien et l'armée perd en lui un de ses meilleui officiers. Nous présentons à la veuve éplorée de c brave entre les braves, à son frère Adrien d Gerlache, le grand explorateur, en ce momer en Norvège, où il mène, lui aussi, le bon con bat pour la patrie—à ses beaux-frères MA* Arthur Verhaegen, de Prelle de la Nieppe e Henry Carton de Wiàrt, l'expression de ne vives et* sincères condoléances LA VIE A ANVERS. UN MANIFESTE FLAMAND. L' " Echo Belge " annonce que prochainement paraîtra à Anvers un manifeste de Flamands restés au pays occupé. Nous croyons ; savoir qu'il sera, à peu près, rédigé en ces ■ termes: Nous soussignés, Belges Flamands, tenons à déclarer ce qui suit:— lo. Nous estimons que les faveurs que le ' gouvernement allemand voudrait accorder à une partie de la population, en dehors de la ' Constitution belge, sont inacceptables et indésirables.; 2o. Nous déclarons que certaines feuilles équivoques paraissant ici et qui, sous le couvert de la lutte pour la langue flamande, " servent d'autres intérêts que ceux des Belges, 1 ne représentent aucune fraction du mouve-' ment flamand. 3o. Faisons un appel à nos compatriotes 1 flamands et wallons pour que soient laissés de côté tous'les différends de langue, aussi long-1 tçmps que l'indépendance de la Belgique sera " menacée par l'occupation étrangère. Le manifeste portera notamment les signa-: tures de MM. Louis Franck, Auguste Ver-' meylen, Camille Huvsmans, Nestor de Tière, Karel van de Woestyne, etc. Il y a eu quelques bouleversements à l'hôtel " de ville. Non dans le personnel des bureaux, 1 mais dans la distribution des cabinets de tra-1 vail des chefs—ce qui est évidemment moins ■ grave. C'est ainsi que dans l'ancien cabinet 1 de M. Possemiers ont pris place le bourg-i mestre et son secrétaire Arthur Cornette. ; Dans l'ancien cabinet de M. Mélis, M. Mélis 1 lui-même—que la guerre n'a pas fait grandir, malheureusement pour lui—et la dactylo-; graphe de M. T,ouis Franck (160 mots à la ' minute!), qui occupe un coin de la chambre, î près de la porte du grand cabinet de' réception > de M. Devos, dans lequel se sont installés Louis Franck et son adjudant M. Kreglinger. ■ Dans le cabinet de M. Deprez siège M. Baekel-; inans, sous un portrait de- la comtesse - de 1 Flandre. A la place même qu'occupait l'obli-1 géant chef des huissiers, on a installé le " ver-1 talingsbureel " que dirige M. Maarten Ru-c" delsîieim. M. Deprez a été relégué dans le petit bureau d'en face.... Le 4 août, jour de la déclaration dé guerre t de l'Allemagne à la Belgique, les Boches, avec 1 cette suprême délicatesse qui les caractérise, 1 Ont imaginé de faire parcourir toute la ville - par leur artillerie. Comme trouvaille c'était réellement bien venu! 5 Au moment des vacances de Pâques* quel-1 ques instituteurs et institutrices avaient reçu - / l'autorifeation de se-rendre en Hollande. A - présent, les intéréssés, qui avaient introduit 1 une demande semblable à l'occasion des grandes vacances, ont été prévenus qu'on ne f distribuait plus de " passierscheine " pour les t voyages de santé à l'étranger ni pour aller 3 rendre visite à des parents malades, t Au sujet du coût de la vie à Anvers, voici . quelqùes chiffres. Ce sont les plus récents. , Beurre de 4,20 à 4,50 le kilo; graisse de boeuf 4 frs. : lard 3,30 frs. à 4 frs. ; pommes de terre ? de 16 à 19 centimes; le pain noir (détestable) 3 0.40 fr. ; le savon noir 1,20 fr. Tous les autres - articles ont subi une hausse analogue qui 3 d'ailleurs ne cesse de s'accentuer. Les char-I bons de seconde qualité valent 38 francs ; ceux r de première 41 francs. A la date du 15 août, la 3 hausse sera de 2 à 3 francs les 1000 kilos. Cokes fr. 1,60 par hectolitre, en cave. > Voulez-vous connaitre le mouvement du port i du 23 au 27 juillet? Jje 23: 5 steamers, 1 bateau à moteur et 2S i barques sont arrivés tandis qu'un steamer, S i motorboats et 33 barques sont partis, c Le 24: Entrées: 2 steamers, 3 motorboats et , 10 allèges." Départs: 4 steamers, 4 motorboats 3 17 allèges. t Le 25: 1 steamer, 4 bateaux à moteur et 3f . allèges -sont entrés au port. Il est sorti: 4 s steamers, 4 motorboats, 16 allèges, s Le 26 : Entrées : 4 steamers, 3 motorboats, 2c allèges. Départs: 2 motorboats et 14 allèges. Le 27: 1 steamer, 2 motorboats et 33 allèges vinrent accoster nos quais. Quatre bateaux à moteur et 32 allèges quittèrent la ville. I L'AUTRE SYMBOLE. S - s Donc les bourreaux qui nous oppriment c Afin d'aviver nos douleurs D'un geste brutal nous suppriment Le droit de porter nos couleurs. 1 Bandits!.-.. Ces couleurs sont les nôtres, Celles de notre vieux drapeau ! R Jamais nous n'en souffrirons d'autres, 0 C'est notre sang, c'est notre peau ! r Mais faisons taire notre rage, Les jours ne sont pas révolus * Qu'en nous la haine à chaque outrage s S'amasse et s'avive un peu plus ! n p Devant leur lâche violence Soumettons nous, puisqu'il le faut, Gardant malgré leur insolence " L'âme stoïque, le front haut ! a • Belges toujours, Belges quand même a Donnons à nos chères couleurs Contre leurs coups, l'abri suprême: 1 Amis, portons-les dans nos cœurs. 0 Mais ornons notre boutonnière •j Par amour pour la liberté D'une jeune feuille de lierre, Symbole de fidélité ! 1 UNE BELGE, „ Bruxelles, le 21 juillet 1915. e : li —Le commandant d'étapes de Gand a fai savoir que la discipline dans les rues d< s Gand a, beaucoup laissé à désirer ces dernieT: temps; on doit se garer au premier signal de: s autos ou autres véhicules. Les contrevenant: seront sévèrement punis. e —Une expédition partie de Los-Angelè: e vient de réussir à retirer 100.000 dollars ei t monnaie d'or enfermée dans l'épave élu naviri i- " Islander." qui coula en août 1900, à 5 mille: r. de Juno (Alaska). 't Cette somme, qui était contenue dans 1< s coffre-fort, du bord, se trouvai1 à environ 30l pieds de profondeur- L'APRES-GUERRE. CONSEIL NATIONAL ECONOMIQUE BELGE ET CONGRES PERMANENT. La réunion tenue mardi dernier au " Poly-technic " a été des plus intéressantes. De très nombreux adhérents y assistaient, et ont suivi avec la plus vive attention les importantes communications qui y ont été faites, et qui font bien présager du succès de l'œuvre entreprise. Dans un rapport très substantiel, M. le secrétaire général adjoint Louis Janssens a exposé l'énorme travail de classification préparatoire en voie d'exécution. C'est même le grand nombre d'adhésions 'appuyées d'études envoyées au comité, qui a obligé celui-ci en vue de l'organisation méthodique du travail, de retarder quelque peu le fonctionnement des travaux en sections. Aux deux cents adhésions recueillies au moment où le congrès national économique s'est réuni pour la première fois, d'autres, très nombreuses sont venues s'ajouter et arrivent encore chaque jour, apportent à l'œuvre les concours ,Ies plus éminents. Des organismes affiliés sont constitués en France et en Hollande, comme sous-comités du Comité central de Londres. Il en existe un à La Haye, comprenant les meilleurs noms dans les différents domaines de l'activité et de l'intellectualite belge, un autre est en formation à Rotterdam Enfin, à Maestricht, 1' " Union Belge " des réfugiés a constitué un comité d'études, et le procès-verbal de la " Section maestrichtoise dv Congrès national économique belge " envoyé au Comité, central de Londres prouve qu'une collaboration effective très importante viendre de ce côté. L e comité maestrichtois a été constitue comme suit:— Président, M. le docteur Piron ; vice-prési-dent, M. Huybrechts; secrétaire, M. Lambert trésorier, M. Yvon Paris; suivent les noms des nombreux membres et collaborateurs. Ce comité travaille déjà à l'examen des questions générales, telles que la situation di débiteur envers son créancier, le moyen d'éviter la dépréciation des immeubles et valeurs immobilières, etc. D'autre part, encore er Hollande, le camp des internes militaires belges à Harderwyck a constitué ur comité d'études économiques. Tous ces comités sont en relations directes avec, le Comité central de Hollande à La Haye et ce lui-ci communiquera au Comité central de Londres le résultat des travaux de ces diverse! assemblées. A Paris fonctionne également- le Bureau cen tral pour la France, qui a à sa tête MM. lei avocats Brunet, député et ancien bâtonnier, e Depres, ancien député. Indépendamment des travaux préparatoire: susdits, lé bureau central a eu à s'occuper di l'envoi des plans-projets de sections et sous sections. L'intérêt suscité par, le travail pro jeté a amené au secrétariat général un afflu: de demandes de renseignements, nécessita n une correspondance très importante se cliiff rant à 40-50 lettres chaque jour, et ce indé pendamment des très nombreux visiteurs qu se présentent en personne dans les bureau: de Mincing-lane. Le comité a, d'autre part, fait de nom breuses démarches en vue d'obtenir les con cours financiers nécessaires à l'œuvre. Ei présence de l'opportunité indiscutable de l'ini tiative prise par ses promoteurs, il n'y a nu doute que ces concours seront assurés au con grès. Parmi les nombreux rapports déjà parvenu au comité, citons notamment celui de M. D Ridder, concernant l'union douanière entr les Alliés, et un autre du même concernant 1: situation des détaillants et débitants en Bel gique, de M. Simonet, militaire réformé, ei ce moment au King Albert's Hospital, con cernant la Protection du Commerce du Bois un rapport de M. Teugels-Devos sur les Re seaux Ferrés et les Réseaux Navigables, e du même sur le Régime de l'Esciaut, l'accrois sement des lignes de navigation nationale, e la suppression des péages fluviaux, de M. E Maus, des Considérations quant aux Indem nités et sur la Rénovation Economique et In dustrielle après la Guerre, de M. Proverus une nouvelle étude sur le Ravitaillement de 1 Belgique, la Reconstruction de nos Villes e Villages, de M. Vreeswyck, un rapport su l'industrie hôtelière, de M. Gérard Lebe, un étude sur la question des matières colorantes de M. Oscar de Gottal, un rapport sur la créc tion de Cités ouvrières dans les grands centre industriels, de M. Edmond Lambert, un rap port sur les remèdes à apporter à la situatio économique, de M. Bouvin. une étude sur le moyens pratiques de remédier à la crise in mobilière; d'un financier encore un projet d syndicat de banques, qui secondé par de groupements d'ingénieurs, d'architectes, d notaires, disposerait d'un capital import-an pour fournir une aide immédiate aux victime de la guerre, n Le comité a également sollicit l'obligeant concours de M. le consul généré de Belgique à Londres, en vue d'obtenir la co laborat-ion des divers comités de réfugié belges en Angleterre. Tout cela démontre surabondamment qu l'œuvre entreprise est aux mains d'homme d'action qui, sans marchaneler leur temps e leurs peines, ont entrepris l'étude des que: tions, qui dans la Belgique libérée, réclî nieront le concours de toutes les énergies et d toutes les bonnes volontés. .— Le cardinal Mercier a entrepris à traver la Belgique une série de voyages afin de vis ter les villes qui ont le plus souffert de l'occi pation allemande. Il s'est déjà rendu à Loi vain, Andenne; Termonde et Namur. — Joseph Lecocq, de Velaine, vient d'êtr condamné par le tribunal militaire alleman , à neuf mois de prison pour " crime, de lèse , majesté et offenses à un sujet autrichien." » — Les Allemands ont découvert, près de 1 ; gare de Caulille, ensevelie sous de la paille tinviron 20 tonnes de poudre venant de la poi ^ drerie de Caulille et destinée à la forteress ) d'Anvers. Le chef de gare et le chef du charge ment ont été arrêtés ECHOS. Succès scolaires d'un petit réfugié. Nous apprenons avec plaisir qu un petit Belge, Jean Roussel, 9 ans. entré fin février à la " Bridp'ort Boarding School for "\our.g Gentlemen," vient d'obtenir, à la distribution des prix, dans une classe de 32 élèves, le premier prix en arithmétique anglaise. Nous félicitons ce petit travailleur et souhaitons que beaucoup de petits réfugiés puissent suivre cet exemple. Ou nous en sommes après un an de guerre. C'est sur ce sujet que M. Jules Destrée, député ele Cliarleroi, président de la Fédération des avocats de Belgique, conférenciera mardi prochain sous les auspices de la belle œuvre du vêtement des soldats belges. La conférence, qui sera présidée par le député Eugène Standaert, bâtonnier de l'ordre des avocats de Bruges, aura lieu à 8è heures du soir dans la grande salle des fêtes de 1 hôtel Cecil, Strand. Des invitations pour cette soirée d'un puissant intérêt peuvent être obtenues en s'adressant à l'œuvre du " Vêtement des soldats belges": The Sackville Gallery, 28, Sackville-street, London, W. A. l'issue ele la conférence une collecte sera faite au profit dè cette belle œuvre. Les anniversaires du crime allemand. Le 20 août, vendredi prochain, date de l'envahissement de notre capitale par les Allemands, une assemblée patriotique sera organisée à 3 heures, à 1' " Oxford Théâtre," Tottenham Court-road, par la Ligue des Patriotes. M. le docteur Clément Philippe évoquera la communion de sentiments patriotiques ele tous les Belges, et déterminera le rôle, de la Ligue. M. De Bauw exaltera les prouesses accomplies par l'armée depuis un an et M. Achille Cliainaye parlera de. Bruxelles et élu patriotisme des Belges opprimés et de celui des Belges en exil. Prêtant leur gracieux concours, elY-minents artistes interpréteront, pour la plupart, dans la seconde partie de cette assemblée, des chefs d'œuvre de notre art national. Nous relevons au programme epie nous publierons d;ins un prochain numéro, les noms de M. Edouarel Deru, violoniste de Leur Majestés le. roi et la reine des Belges; M. Sidney Vantyn. pro-1 fesseur élu Conservatoire royal de musique de Liège; M. Louis Delune, compositeur, prix de Rome; Mme Jeanne Froment Delune, Mlle 1 Bréliat et Mme Bianca Conta Boine. A la Royal Academy. Les liens artistiques existant entre la Belgique et la Grande Bretagne se sont encore resserrés jeudi dernier au cours de la cérémonie qui eut lieu à la Royal Academy à l'occasion de la remise du groupe d'Egide ! Rombaux: le "Premier Matin." Ce groTipe admirable a été mis en bonne place à la " Royal Academy " parmi tant el'autres œuvres remarquables, et il excita l'admiration | des quelques privilégiés qui assistèrent, à cette, solennité artistique, et parmi lesquels on notait la présence de M. le ministre de Bel-! gique Paul Hvmans, ele M. Paul Lambotte,. ' directeur des beaux-arts en Belgique, et de< nombreux artistes anglais. Sir Edward Poynter fit à Lord Plymouth la^ ' remise du groupe au nom des généreux sou--\ scripteurs qui auront encouragé notre art- , " national. D'excellentes paroles, prononcées, dans ' " l'anglais le plus pur, par notre excellent.; " ministre M. Paul Hymans et par M. Lambotte.; 1 le dévoué directeur des beaux-arts, ainsi | qu'une réponse fort ex)rdiale de Sir Poynter! 1 complétèrent la partie officielle d'une manifes-? " tation fort simple mais qui pre>duisit sur touà^ la meilleure impression. ? ; LE BELGE ET LES HAÏTIENS. 1 Des gens expéditifs les Haïtiens, où sévit^ encore le révolution. 1 Un Belge, fraîchement débarqué à Haïti, se«( " vit soudain entouré par une douzaine de<î ' naturels qui, pistolet au poing, lui demandent sj " —Simon ou Hippolyte? (Il s'agissait des^ prénoms des présidents rivaux.) — Mais, Messieurs. . . k — Pas de phrases ! . . - " Vive Simon " oiSj • " Vive Hippolyte "? — Eh bien. . . "Vive Simon!" — Bon j Tu es un frère. . . Viens boire kt| ' goutte. i —Tope! déclara le Belge. Mais que mes t serait-il arrivé si j'avais dit: "Vive Hippo-r lyte "? B ' — On t'aurait cassé la g Il paraît qu'il est d'usage de procéder ainsi " en ce beau pays. Grâce au hasard qui l'a bien; s servi, ce Belge a pu rejoindre son <x>rps suri - -l'Yser. i y ON DEMANDE DES OUVRIERS DANS ~ LE ROYAUME-UNI. s Des ouvriers belges désirant travailler dans 1er e Royaume-Uni sont informés que les " Board oÊ t Trade ]>abour Exchanges" (qui sont les seule* 0 autorisées par le gouvernement britannique d-e - présenter des ouvriers belges aux patrons ® anglais), ont un grand nombre d'emplois à 1 conférer, surtout dans le industries agricoles et - du génie civil. s Des offres de service doivent être faites à la Bourse du Travail la plus proche du domicile; pour l'adresse se renseigner au bureau de poste» e ue la localité. s Des belges se trouvent élans les asilea a« t réfugiés à Londres peuvent s'adresser aux Bourssa du Travail qui sont établies dans ces asiles; d'autres Belges résidant à Londres, à la Bours» du Travail à Aldwych Skating Rink. e r ANNONCES. S 9 pence la ligne.—Joindre lo montant anx ordres, s.t.p. A LFRED TROGNEE, 1er lanciers, 2e escàdron^ jfV. 4o D.A. belgo. en campagne, orphelin, cherche marraind ou irarrain charitable. B~ïfG5fc gatdc-maladé. -<J un* pratique, de- mande place ou lemme do chambre.—Ecrire V. 0 78. Onslow-gardens. South Kensington, Ix>ndon. ^ 1 T A A M E BELGE, 27 ans, demaude place pouf B / aider ménage ou femme de chambre dans un hôtel.—« M. C.-M., 13. Kastcheap. Letchworth (llerts). . ËNTISTRY7~VICTOR*COTïI,S, d'Anvers (rue Quellin). consultations tous les jours do 2.30 à 6 heures, Oxford-street, 551. Téléphone, 2782 Mayïair. ^ ' ÏTÏN demande, une bonne à tout faire belge " sachant cuisine, dans bonne famille, pour Cornwall. -e 8'adres.^er A. M. P., Box 3106, Standard Office, 132. Fleet- street,_E.C. ; "V7ÔYEZ sous "Personal," " Standard," T annonce Pamian ilaeseur.

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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