La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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17 December 1916
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s.n. 1916, 17 December. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/x639z91k24/
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LA MÉTROPOLE I ONE PENNY 1.,., CINQ CENTIMES S«Rmrc- VIJF CENT KWENT': DIX CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Sureaux: 43, Chancery Lane, W.C. —Téléphoné : Holborn 212, iiovjxt « n. m ; 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 eh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 b2> |23ME ANNEE DIMANCHE 17 ET LUNDI 18 DECEMBRE 1916 *0 8Ôl-b52 LA GRANDE GUERRE ■ AVANCE VERS Kl T-EL-\MARA 9000 PRISONNIERS A VERDUN La Grèce accepte les demandes des Alliés Kc général Nivelle, car c'est lui sans ■euii doute, n'est pas resté inactif longtemps sur le front de Verdun; malgré Ijla le quartier général allemand a cru ■voir conclure de la période de quiétude ièlative dans ce secteur que la capture Mes forts de Douaumont et de Vaux se-■ient les seuls fruits de l'offensive ré-Rnte. A cela s'ajoutait le mauvais temps toi acheva de tranquilliser l'état-major ;du Kronprinz. ■11 n'y a pas deux mois que nos alliés ■itèrent un coup sérieux au Kronprinz [en lui infligeant à Verdun une défaite ■qui non seulement anéantissait ses plus taux espoirs, mais qui réduisait à rien les efforts de près d'un an de combats, ■est en effet le 24 octobre dernier que ■général Nivelle lança une attaque sur un front de près de huit kilomètres et Rnétra jusqu'à une distance le plus de lois kilomètres dans les lignes enne-Res, recapturant le fort de Douaumont ■ menaçant Vaux si fortement que le ifort dut être abandonné par les Allemands quelques jours plus tard, c'est-à-di: le 1er novembre. De cette façon la Rinture de Verdun avait été rétablie en Km entier. Quatre jours plus tard le vil-Ige de Vaux était tombé aux mains des Rançais. ■La première indication d'un renou-Rau d'activité à Verdun est venue de Rnnemi, qui disait jeudi soir que les Rançais avaient attaqué sur les deux Rijs de la Meuse. Toutes ces attaques, livant le communiqué de Berlin, ■aient échoué sous le feu des batteries ■emandes ou n'avaient pu se développer Paris, à ce sujet, était resté muet, Rque vendredi soir quand la nouvelle R succès se fut confirmée. Après une Réparation d'artillerie qui dura plu-Rurs jours, une attaque fut lancée en ■ce contre l'ennemi, au nord de Dou-Rmont, entre la Meuse et la Woevre ; Re brèche fut opérée sur une profon-Rir d'environ trois kilomètres, et ou- ■ de nombreuses tranchées, les villa-Bs de Vacherauville et de Louvemont, ■ ferme des Chambrettes et les ouvra-Bs de Hardaumont et de Bezonvaux ■ent capturés. ■Continuant leurs progrès au cours de ■journée de samedi les troupes fran-Rises pénétrèrent jusqu'au bois des Rurières et capturèrent le village de Rzonvaux. Une contre-attaque enne- ■ contre les positions de la côte du •ivre n'eut aucun succès. RLe Nombre des prisonniers dépasse dé-■9.000 — dont 250 officiers — et il en Btre toujours. Le butin n'a pas encore R complètement recensé mais jusqu'ici ■ canons ont été captures ou détruits. RLes quatre divisions françaises qui Rent part à l'attaque ont défait cinq R'si°ns allemandes dont les restants |ni partis à la débandade. RWec cette victoire, à peu près tout le ■min pris par l'ennemi depuis le mois ■ lévrier, a été repris et cela en quel-R-> )°urs de combats. Depuis le 24 oc- le nombre de prisonniers allemands ■P'urés à Verdun s'élève à près de ■°°o. C'est la meilleure réponse aux ■Positions de paix allemandes. t■'"•ntre temps une grande activité rè-e paiement sur le front de la Somme ■ nord de l'Ancre et au nord d'Ypres. Rn /irt''ce 'es demandes exposées R1^ ' ultimatum des Alliés ont été ac- ■ ees; les ordres ont déjà été donnés f,u au retrait des troupes et la remise IR Punitions; le transport de matériel [s 'e n°rd sera arrêté. Le gouverne-[ ?rec est d'accord pour accorder Je satisfaction au sujet des événe-■n s du 1er décembre et propose que ■ question soit soumise à l'arbitrage. ■ 1gouvernement espère aussi que les s,lnces reconsidéreront leur décision içOntinuer le blocus. Iete n°uvelle doit être acceptée sous r)e, les télégrammes venant d'Athè- ' etant toujours soumis à la censure Nue. Un nouveau mouvement se produit en Mésopotamie où l'expédition britannique a fait une nouvelle avance- dans la direction de Kut-el-Amara; les postes avancés ne se trouvent plus qu'à environ six cents mètres de la place. En Roumanie l'aile gauche de la 9e , armée allemande a capturé Buzeu et se trouve sur la route de Buzeu-Rimieul-Sarat; au cours de cette opération elle a pris 2.000 prisonniers. L'armée du Danube continue sa marche vers le nord et a forcé les troupes russes se trouvant dans la Dobrudja à abandonner leurs positions se trouvant le plus au sud. T1 est très clair maintenant que si- les armées germaniques avaient pour objectif, en attaquant la Roumanie, de prendre du blé et du pétrole, elles se sont lourdement trompées. Les Allemands ont bien dû penser que quand leurs troupes arriveraient jusqu'à ce blé et jusqu'à ce pétrole, elles les trouveraient en flammes, car c'est la moindre des précautions auxquelles elles devaient s'attendre. Donc, l'objectif n'était pas celui-là. On a dit aussi que cet objectif était Bucarest, mais voilà Bucarést atteint; on y a mis un gouverneur, avec quelques forces de police, et on a passé outre. Donc l'objectif n'était pas Bucarest non plus. Aujourd'hui, on nous apprend autre chose : un correspondant berlinois d'un journal viennois dit que selon la déclaration du maréchal Hindenburg l'ambition de ce maréchal est d'atteindre Odessa. D'abord, il ne paraît guère vraisemblable qu'Hindenburg divulgue ainsi les projets de l'état-major allemand. Ensuite, cette ambition de prendre Odessa ne rime à rien, et c'est encore prêter à la direction de l'offensive allemande un objectif géographique inutile. Odessa ne peut pas servir aux Allemands, puisqu'il n'existe pas de flotte allemande, ni même de flotte alliée de l'Allemagne dans la mer Noire. Les Allemands ont Constan-tinople, Varna, Constanza même, et ils n'en peuvent rien faire. Alors pourquoi Odessa? Pour en priver les Russes?... Mais les. Russes n'en ont pas besoin, puisqu'ils ont comme base navale Sébas-topol.L'opération visant Odessa, quand on la prêtait à Mackensen par la Dobrudja, était absurde; si les Allemands s'emparent de la totalité de la Roumanie, elle deviendra moins irréalisable, mais elle restera tout aussi inutile, et les Allemands n'ont pas l'habitude de perdre leur temps à des inutilités. D'autre part, une appréciation des critiques militaires russes est beaucoup plus sensée. Selon eux, Hindenburg s'efforcera de raccourcir son front le plus possible en Roumanie, comme l'a fait Mackensen en Dobrudja. II y arrivera quand le flanc droit atteindra le pont de Cernavoda, ou mieux encore Hirsova et le flanc gauche de bonnes positions dans la région de Buzeu. S'il n'a pas la perspective de détruire totalement l'armée roumaine, il est à prévoir qu'il s'en tiendra là et se fortifiera contre un retour offensif. Cette conception découle de ce fait que l'attaque allemande contre la Roumanie n'a pas d'autre objet que la protection de la ligne Berlin-Vienne-Constantinople. C'est au premier chef une opération défensive. Une offensive allemande contre la Russie par la Roumanie ne mènerait à rien qu'à s'étendre indéfiniment, sans limite et sans profit. L'occupation d'un front défensif le plus court possible en Roumanie rendra des effectifs disponibles pour une autre opération de défensive-offensive, ayant également pour but la sécurité de la ligne Berlin-Vienne-Constantinople; et celle-là sera dirigée contre l'armée de Sarrail, qui est une autre menace pour cette' ligne. Le roi Constantin, après la prise de Bucarest, a cru que la poire était déjà mûre; il a marché trop tôt. Aux Alliés d'agir en conséquence et de le lui faire payer ce que cela vaut. H.-G. Wells a vu juste Constatations et conclusions Il est intéressant de relever que l'émi-nent romancier et sociologue H.-G. Wells, auteur d'un livre trop peu lu en ce moment — Anticipations — et que nous tenons pour l'un des esprits les plus remarquables de ce temps, a prévu avec une exactitude presque mathématique la date où l'Allemagne offrirait la paix aux Alliés. Ayant causé l'été dernier des perspectives de la guerre, au cours d'un voyage qu'il fit sur les fronts de l'Adriatique à l'Yser, avec un de ses amis français, le lieutenant Loyson, celui-ci écrivit à ce sujet un interview quelque peu fantaisiste.M. Wells tint à préciser sa pensée et, dans un article publié dans le Sunday Pictorial du 17 septembre 1916, il écrivit textuellement : L'opinion que j'exprimai... est que les Allemands feront une offre de paix publique et officielle avant la fin de cette année et probablement en novembre. L'auteur d'Anticipations qui a, on le voit, été excellent prophète, ne faisait pas ce pronostic eri l'air. Il le basait au contraire sur des raisons parfaitement sérieuses, qu'il est intéressant d'examiner, maintenant que l'événement qu'il a prévu s'est produit. M. Wells tenait en septembre que les Allemands étaient virtuellement battus, que leur défaite était prochaine et qu'ils proposeraient certainement la paix avant la rupture désormais inévitable de leur front occidental. Je prétends, disait notre auteur, que l'Allemagne fera presque certainement sa première offre avant que cette rupture ne se produise, et pendant qu'elle peut encore se vanter d'occuper m Belgique el un gros morceau de la France industrielle. Avec un œil sur l'Amérique, elle offrira d'échanger la Belgique et quelque compensation inadéquate, les districts occupés de la France, l'Alsace, mais non la Lorraine, contre le retour de ses colonies. Elle paraîtra ainsi donner à la France beaucoup de ce dont celle-ci a besoin et désire, en ne donnant rien â l'Angleterre et moins que rien à la Russie, et elle espérera que cela produira des dissensions parmi les Alliés. Elle compte, tout à fait à tort, sur une certaine fatigue en France. Elle juge les autres pays d'après sa propre psychologie et ne peut comprendre que le Français n'est ni un lâche, ni un idiot, ni un faible. Elle fera aussi, probablement, quelque offre très large à l'Italie — l'Istrie et la Dal-matie par exemple, réservant Trieste et Fiume comme ports libres et compliquant les affaires par des conditions destinées à créer des difficultés entre l'Italien et le Slave. File fera aussi des propositions au sujet de la Pologne, organisées pour occasionner des frictions entre les idées libérales de l'Amérique et de l'Ouest (européen) d'une part, et la Russie de l'autre. Tel est son programme évident. Tel est, je crois, ce qu'elle fera. La création du royaume de Pologne et le peu qu'on sait des propositions allemandes par la voie de Washington concordent parfaitement avec ce pronostic. M. Wells n'imaginait pas un seul instant, il y a trois mois, que les Alliés puissent s'arrêter une seconde à semblables propositions : ... Je suis convaincu que les Alliés connaissent aujourd'hui suffisamment bien leur Allemagne, et que la théorie d'après laquelle l'Amérique pourrait être dupée par le caractère faussement raisonnable de pareilles propositions est erronée. J'en infère que les Alliés ne s'arrêteront pas dans leur attaque pendant qu'ils seront occupés à rejeter ces suggestions. Je pense qu'il pourrait se produire une espèce de médiation hollandaise sur la base des propositions allemandes, au début de 1017. Mais je ne pense pas qu'avant que Sofia ait lâché prise, avant que les Russes soient à Constantinople, les Anglais et les Fran-'çais en Lorraine, les Italiens au delà des Alpc.s juliennes et les Alliés d'Orient près de \ ienne, l'Allemagne condescende à la dure réalité des conditions qu'il nous faut. Cela porte mon calcul jusque bien loin dans l'année prochaine et comporte une campagne de printemps. Sur cette base, M. Wells place la paix en juin 1917, mais seulement à la condition que tout aille bien. Et Cela n'est pas sûr, ajoute-t-il. Il peut y avoir des accidents imprévus qui peuvent produire des retards et des modifications. Les trahisons adverses des Bal- (Votr suite, 3e Page, 3e colonne). Bravo, les nôtres ! Emouvant récit d'un escapé de Belgique. — Une évasion incroyable. — Sur un bateau allemand, 42 hommes passent devant les projecteurs et les sentinelles allemandes. — Vingt-deux d'entre eux ont joint l'armée. Nous avons raconté brièvement comment 42 Belges se sont enfuis de Belgique sur un bateau par le canal de Liège à Maestricht. Un de ces vaillants est venu nous rendre visite et nous a fait le récit de cette homérique aventure. Voici, dit-il, la photographie de notre groupe, prise ici, en Angleterre. Le petit que vous voyez là se cachant un peu est l'organisateur du complot. C'est lui qui nous a proposé la fuite. Celle-ci eut lieu le 5 décembre à 8 heures du soir.Nous nous étions donné rendez-vous à Visé, tous hommes de Liège et des evirons. Sur le canal, Anna nous attendait. Anna, c'est un remorqueur réquisitionné par les Allemands pour la traction des bateaux de gravier pour la confection du béton. Ce remorqueur fait le service dans la journée seulement, comme tous les autres du reste, ce qui augmentait singulièrement le danger de notre entreprise.Quand je dis qu'Anna nous attendait c'est manière de parler, car, à bord de ce bateau il y avait trois soldats allemands armés. Avec la complicité d'un Alsacien chargé du service du remorquage et qui s'est du reste enfui avec nous, nous eûmes facilement raison des hommes, auxquels notre Alsacien avait fourni à boire. Un seul menaçait de gâter l'aventure. Une couverture jetée sur sa tête, une aimable tentative de strangulation eurent raison de ses cris. Et voilà nos trois soldats à fond de cale. Pour partir, trois d'entre nous revêtirent les uniformes allemands dont on avait dépouillé nos " prisonniers '. L'Alsacien prit place à la barre, deux sentinelles furent mises sur le pont, fusil au pied et pour ma part je fis office de chauffeur Tous les autres tenaient compagnie à nos prisonniers. Nous voilà en rouLe ! Et ma foi, me voici ici sans bien grand'peine, car nous passâmes sous le nez des sentinelles allemandes alignées le long du canal et dans la pleine lumière des projecteurs sans qu'il nous advînt le moindre mal. Le trajet de Visé à la frontière hollandaise est court. Notre inquiétude si elle fut intense fut de courte durée. Comme vous l'avez dit, il y avait cependant le câble de fer tendu en travers du canal, à franchir. Notre " capitaine " ordonna toute vitesse et nous tirâmes le câble avec nous, brisant notre gouvernail. Est-ce la difficulté de guider notre bateau qui fit que nous l'échouâmes? Je l'ignore mais nous étions libres et la joie qui gonfla notre cœur à cette idée fut immense. Après nous être débarrassés des uniformes allemands nous fûmes à Eys-den, où nous rendîmes la liberté à nos prisonniers. L'un de ceux-ci, m'assure-t-on, est resté en Hollande. Je le répète depuis que je suis ici, je crois être au Paradis. Nous avons tant souffert, les miens et moi,que je crois que tout m'est devenu indifférent, sauf cependant server l'Allemagne. C'est pourquoi mes camarades et moi avons positivement risqué mourir plutôt que d'être déportés. Si l'on vous dit que la vie est possible en Belgique n'en croyez rien. Il se peut que les " riches " ne connnaissent pas autant la misère que nous, les ouvriers, mais est-ce que les riches seuls sont dignes de vos inquiétudes? .Les ouvriers ne sont-ils pas des Belges comme les autres et des meilleurs? Si l'on veut se rendre compte de la situation misérable du peuple belge, c'est en bas qu'il faut regarder. L'ouvrier qui parvient à gagner du pain seulement pour sa famille est heureux. Ceux qui n'y parviennent pas épuisent leurs petites économies. Mais ne croyez pas que pour cela le découragement règne. Non. La certitude dans la victoire des Alliés est absolue. Je vous parle pour la région de Liège. Le spectacle des vingt et trente trains de la Croix-Rouge qui passent tous les jours est significatif, mais la réduction des " postes " au quart de leurs effectifs primitifs est une chose autrement sérieuse. L'Allemagne n'a plus d'hommes. C'est pourquoi, n'était mon Le dernier chiffon de papier Le sort de la Belgique devant les Alliés, les Neutres et l'Allemagne La note allemande aura eu pour nous, Belges, ce résultat assez réconfortant de nous montrer qu'aussi bien du côté des neutres que du côté des Alliés il ne peut y avoir de paix sans que la Belgique soit complètement restaurée dans ses libertés et sa complète indépendance. En ce qui concerne les Alliés nous avons eu la vive satisfaction d'enregistrer hier l'engagement de M. Lloyd George endossant les déclarations solennelles de son prédécesseur à l'égard de la Belgique. Les neutres, d'une façon générale, font remarquer qu'il ne peut être question de discuter la paix tant que la Belgique est occupée et n'est pas rétablie dans sa pleine souveraineté. La presse américaine est particulièrement catégorique à ce sujet. L'Allemagne verra-t-elle par là la faute énorme qu'elle a commise en violant et sa foi et la neutralité d'un pays ami? Nous ne l'espérons pas parce que le vrai mobile de l'Allemagne en violant la Belgique ce fut la conquête masquée sous le faux prétexte de la nécessité stratégique. Les déclarations récentes, immédiatement avant l'annonce de l'offre de paix et celles qui ont suivi cette offre faites ■— avec l'autorisation de la censure — dans la presse allemande, ne nous laissent aucpn doute à ce sujet. En ce moment, les six grandes associations industrielles et commerciales font chorus aux vœux des Reventlow et des Georg Bernhardt : l'Allemagne doit garder tout ce qu'elle a conquis. La plus modérée de ces prétentions au regard de la Belgique c'est que celle-ci ne peut plus servir de ' rempart à l'Angleterre" et qu'il faut à !'Allemag"ne des " garanties ". Georg Bernhardt demande entre autres que la Belgique n'ait plus d'armée, plus d'ambassadeurs, plus de consuls ! Seul dans toute la presse allemande Théodore Wolff, du Berliner Tageblatt, essaie de faire comprendre à ses compatriotes qu'il n'y aura pas de paix tant que se posera la question belge. Vox clamavit in deserto ! C'est cependant la voix de la sagesse. Léman Les derniers vers d'Emîle Verhaeren * Les derniers vers qtie VerKaeren ait publiés sont ceux qu'il consacra, il y a quelques semaines, dans la Revue hebdomadaire, ait général Léman, le glorieux héros de Liège. On nous saura gré d'en publier la magnifique conclusion : Le quatorze août.Loncin à son tour succomba. La poudre déflagra dans ses caves fermées, Un bruit rebondissant ébranla l'air vermeil Et des nuages noirs de suie et de fumée, Sortis du sol, firent la nuit sous le soleil. ' Des gens fuyaient, par les routes et par les [sentes ; D'autres se lamentaient en paroles pressantes. " Léman ! Peut-être, hélas, qu'en cet ins-Sous la brusque ruine, [tant, Son corps gisait mutilé et sanglant, Avec la mort dans la poitrine." " On le trouva évanoui La nuit, Près des décombres ; Courage, honneur, fierté, toutes les grandes [ombres, Etaient debout, dans le silence, à ses côtés ; Les étoiles tremblaient dans le ciel exalté A voir ce grand destin se clore sur la terre ; Sa main serrait sa belle épée autoritaire Avec un poing si fort qu'aucun des ennemis, Quand il revint à lui, Couvert de sang et de boue et de cendre, N'osa, même en s'inclinant bas, venir la pren- [dre. Il s'en alla, Vers l'exil morne et ténébreux, là-bas, Simplement, sans rien dire. Toutefois, Avant de s'éloigner, il instruisit son roi : Sire, La mort n'a point fait droit, Pendant ce siège, A mon désir d'être parmi ceux-là Qui sont tombés dans les combats, A Liège, Sire, je suis vivant encore, excusez-moi." âge, je serais avec enthousiasme parti pour la France avec mes vingt-deux jeunes camarades qui ont le bonheur, eux, de pouvoir aller se battre. Mais, dites-moi, où puis-je aller faire des munitions?

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