La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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30 November 1916
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s.n. 1916, 30 November. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5x2599zz0t/
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LA MÉTROPOLE I on* penny CINQ CENTIMES «ÇfinE- VIJF CENT WLLANUK • iy rrMTiMPo PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné: Holhorn 212. ABONNEMENTS : 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh. Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ah. ■ qRME A.NNEE JEUDI 30 NOVEMBRE 1916 No. 334 LA GRANDE GUERRE ILa pression allemande se resserre en Roumanie BUCAREST PARTIELLEMENT EVACUE I Le raid sur Londres et sa punition ■^ dernières nouvelles de la Rouma-■ie sont guère plus encourageantes ■les précédentes et l'anxiété ,est jus-Két au sujet du sort ultime de notre ■ Continuant leur plan favori d'atta-Ies concentriques les Allemands ont Hpé un coup à deux points sur les de l'armée roumaine. Au nord ils ■capturé Curtea de Arges, sur 'a' ■ferrée de Pitesci à Bucarest, et au ^■von Mackensen a poussé son avan-■ihqu'à Giurgevo, un port du Danu-^Kitué à environ 65 kilomètres au sud ^Bucarest. Il n'y a cependant rien ^Hndique que la capture de ce port a ■effectuée par une nouvelle avance Bartant de la ligne du Vede ou à la H; d'un nouveau passage du Danube ■aurait pu être fait de Roustchouk. H' endroit le fleuve est large de 1.200 ^Kes, et il y a quelques jours les ^ftares ont occupé une île en face de ■ capture de Giurgevo porte la me- ■ beaucoup plus près de la capitale, ■forts extérieurs du camp retranché ^Bucarest étant situés, d'après les car-■militaires, à environ 32 kilomètres ■ faut encore noter qu'aucune ac- ■ générale n'a été livrée entre les ■mains et les envahisseurs et le com-■iqué allemand ne fait aucune men- ■ de prisonniers. L'avance rapide de ■terni s'explique ainsi par le manque ^Rsistance et en même temps on peut ■>oser que la retraite roumaine, vers ■ positions de toute sécurité, s'opère ■oute tranquillité. Ki perte de Curtea de Arges, qui est ■ de ligne sur la voie ferrée des Car-Ru-. vers la capitale, signifie une ■ue de plusieurs kilomètres sur le Hc gauche ennemi. Curtea se trouye ■le cours supérieur de la rivière Ar- ■ sur laquelle on croyait que les ■mains allaient s'établir pour la ré-■anœ; elle court dans la direction ■sud-est, passe à environ 16 kilomè- ■ de Bucarest et rejoint le Danube ■peu à l'est de Giurgevo. ■"squ'ici les Allemands, quoique ■ant rendus maîtres d'une zone con-^■rable de terrain à froment, n'ont ■"■e pu s'approcher des terrains pé-■fères roumains qui se trouvent au Hd de Bucarest. Ces terrains consti- ■ la partie la plus importante de ■ objectif, car avant la guerre l'Al-■aKne et l'Autriche importaient en-■'e 380.000 tonnes de produits raf- de pétrole, dont elles ont dû se Ber depuis l'entrée en guerre de la pimanie. ■omment la situation se présente-t-I autour de Bucarest, et la capitale ■t-elle capable de résister à l'assaut ■and? Au cours de cete guerre nous ■n" vu le camp retranché d'Anvers, ■Çmysl et ie fameux quadrilatère po-V1' céder sous le poids des obus de ■ accompagnés d'assauts furieux. Par ■ei ni les assauts les plus formida- la puissance combinée des gros ■'ers et de l'artillerie lourde n'ont ■vamcre la résistance désormais im-■telle de Verdun.C'est dire que seules ■av°iire des troupes et les capacités ■"lues des officiers de l'armée rou-■ne — assisté selon toute probabilité ■sérieux renforts russes —- auront ■°n de la fougue teutonne. camp retranché de Bucarest fut, ■me on le sait, construit sur les plans ■ 'ndications du général belge Brial-■L' a/lliL nous devons également les ■' cations d'Anvers. Grâce à des in-■"'s de la camarilla militaire d'Au-F'1 'e général Brialmont fut renvoyé ■ ses foyers, mais les constructions ■M poursuivies d'après les plans du ■rfc général. L'importance stratégi- ■ '! Bucarest ressort de sa position il( entre 'es Carpathes et le Da-■' et du fait que c'est le cœur de ■ e réseau des voies ferrées; le gou-■enient y a pour cette raison installé toutes les fabriques de munitions et de ravitaillement général de l'armée. La forteresse de Bucarest, comme celle d'Anvers, est basée sur une ceinture de forts entourant un cercle intérieur, avec des travaux avancés, des batteries et des coupoles blindées. En outre il y a des tourelles blindées mobiles, armées de canons qui peuvent être aisément amenées aux point menacés, tout le cercle des forts étant muni de voies ferrées qui forment un anneau autour de la forteresse. Le territoire de la position fortifiée occupe environ cent kilomètres carrés, et les forts y sont au nombre de dix à une distance de cinq kilomètres l'un de l'autre. Ces dix forts sont appuyés de dix-huit fortins. Entre la ceinture et la ville se trouve le camp qui est lui-même défendu par des batteries mobiles. La garnison se compose de 100.000 hommes. Les événements qui vont dès maintenant se précipiter démontreront si les forts peuvent résister à la puissance de l'assaut et à l'écrasement des batteries lourdes. Entre temps les précautions nécessaires pour la défense sont prises dans la ville. Les ministres alliés et les légations ainsi que les banques ont quitté la capitale et se sont installés à Jassy, au nord-ouest de la Roumanie, près de la frontière de Bessarabie. Le quartier général rdumain et celui des Alliés restent dans la ville dans l'attente des événements.En Grèce il semble que la crise et la menace de troubles pourront être écartées. Le conseil de la Couronne a décidé, après une conférence assez longue que l'amiral Dartige du Fournet a eue avec le roi Constantin, de ne pas s'opposer à la décision du gouvernement au sujet de la remise des armes et des munitions dont l'armée grecque n'a pas besoin. On ignore quelle est la décision du gouvernement, mais on croit qu'à la suite des mesures prises par les Alliés, la Grèce n'osera pas refuser une concession qui peut éviter de graves conséquences. L'amiral du Fournet a pris également des précautions pour protéger éventuellement les vénizélistes des excès royalistes et libéraux. L'aéroplane allemand qui est venu jeter mardi midi des bombes sur Londres a été abattu vers deux heures et demie par des aviateurs français. Les occupants, deux officiers allemands, avaient sur eux un plan détaillé de Londres. Les dégâts sont minimes. Le nombre des victimes, pour la plupart légèrement blessées, est de neuf. Sur le front ouest, comme en Italie et sur le front russe, calme plat. Régent de Pologne On annonce que le général von Bese-ler, gouverneur de Varsovie, le sublime crétin qui laissa s'échapper l'armée belge d'Anvers et qui, pour cette raison, eut l'oreille fendue, sera nommé sous peu régent de Pologne. Toutes nos félicitations... en attendant le retour des Russes. Du côté allemand cependant, la nomination de notre vieil ennemi dissimule mal la querelle germano-bavaro-autri-chienne au sujet de la création du roi de Pologne. On sait que le Kaiser eût voulu faire asseoir un de ses fils sur le trône var-sovien, le roi de Bavière son fils et feu François-Joseph — que le diable ait son âme ! — un archiduc plus ou moins crétinisé. Von Beseler concilie provisoirement ces courants contradictoires. Quant aux seuls et véritables intéressés en la matière, à savoir les Polonais, on ne les a pas consultés, car ils ne comptent pas. Leur seule fonction est de se battre pour les Boches, de leur servir de chair à canon, et... de se taire. C'est pourquoi le manifeste allemand parle de " Pologne constitutionnelle " ! ! Emile Verhaeren La guerre n'aura épargné aucune douleur à notre malheureuse patrie. Verhae-ren, le plus grand poète né sur notre sol, est mort, arraché à la Belgique, comme Waxweiler, par un accident stupïde. Il est difficile d'estimer l'étendue de la perte que notre pays partage de ce chef avec l'Europe et, pour tout dire, avec l'humanité. Comme Maeterlinck, Verhaeren était en effet un de nos rares génies universels qui porta le nom belge partout où il y a des hommes pour écouter les voix synthétiques qui résument dans une forme définitive les grands aspects de la vie de la Planète. Verhaeren était en outre, comme Maeterlinck, un Belge représentatif du génie particulier de notre race. Par ses attaches ataviques, par sa naissance, par son éducation première, par le tour méditatif de son esprit, c'était un Flamand qui participait de toute la profondeur un peu nébuleuse des grands mystiques de Flandre. Il voyait loin et haut. D'autre part il écrivait en français, mais dans une langue à lui qu'il avait enrichie, virilisée, pétrie à l'usage de son génie, sous une forme particulière et qui restera. C'est cette double caractéristique, typiquement belge, qui lui permit de réunir en un seul faisceau les idéals raciques souvent contradictoires du monde occidental et de se faire le porte-parole de l'Europe pensante. Il n'est rien de plus noble et de plus harmonieux que la courbe par quoi s'affirma lentement et progressivement son génie. Né à Saint-Amand près de Termonde le 2 mai 1855, étudiant au fameux collège de Sainte-Barbe à Gand, puis à l'Université de Gand et bientôt jeune avocat (1881) la merveilleuse Renaissance de la Jeune Belgique avec toute sa fougue païenne, l'attira tout d'abord et, combinée avec l'appel de la terre qui avait nourri ses premières années, trouva -une expression à la fois naturaliste et romantique dans Les Flamandes (1883), puis, par un étrange retour,dans Les Moines où l'on trouve déjà, en germe, l'âpre conflit du Cloître et de Philippe II. Le pessimisme maladif de l'époque s'empare alors de lui et trouve une expression rarement égalée dans Les Soirs, Les Débâcles, Les Campagnes hallucinées, Les Villes tentaculaires et surtout Les Flambeaux noirs (1887-1901), où les plus sombres visions alternent avec les descriptions farouches des grandes géhennes mondiales —- Londres, la Tamise, l'incendie, les morts, les cimetières... Mais ce n'est là qu'une transition. Lentement le poète revient à la beauté de choses et successivement Les Heures claires (1896), Les Visages de la Vie (1899), Les Forces tumultueuses (1902), Les Tendresses premières, Les Heures d'après-midi (1905), La Multiple Splendeur (1906), Les Heures du Soir (1911) le ramènent au calme intérieur reflété par la paisible nature à laquelle s'accorde harmonieusement le splendide effort du nain humain dont l'esprit dompte la matière et mesure les astres. On a successivement identifié Verhaeren avec le Réalisme, le Symbolisme et le Futurisme. En réalité, il n'était d'aucune école. Il est peu de poètes plus vrais, plus spontanés, plus humains. Ses œuvres reflètent une vie de labeur et de pensée et il en est peu qui disent avec autant de charme, de vérité et de force les sentiments les plus nobles, les plus douloureux et les plus universels qui s'entre-choquent dans l'âme et dans l'esprit des hommes : les tentations de la matière, le retour au devoir, la douceur et la beauté du pays natal, l'humble et simple Foi qui nourrit les divines espérances. Peut-être la guerre, qui inspira quelques-uns de ses plus forts, sinon de ses plus beaux poèmes, ébranla-t-elle quelque peu cette ardente croyance dans la fraternité des hommes, levier invisible de leur perpétuel effort vers le bonheur matériel, que Verhaeren chérissait. Mais elle ne l'avait pas abolie et les vigoureux anathèmes qu'il lança au Barbare parjure, s'ils participaient d'une désillusion, affirmaient la possibilité de lendemains meilleurs. S. LA LIGUE POUR IMPOSER LA PAIX PAROLES SIGNIFICATIVES Il importe de rapprocher des incidents auxquels nous faisions allusion hier et qui se sont produits en Amérique au banquet de la Ligue pour imposer la paix les paroles suivantes. Nos lecteurs en tireront la conclusion : Le 23 octobre au banquet de la Fo-reign Press Association à Londres, Lord Grey disait : Si les nations du monde, après la guerre, veulent faire quelque chose de plus efficace que ce qu'elles ont été capables de faire auparavant, pour se liguer ensemble en vue du but commun de la paix, elles doivent être prêtes à ne pas entreprendre plus qu'elles ne peuvent défendre pa-r la force et à veiller t quand le temps d'une crise viendra, que cette entreprise soit défendue par la force. Nous aurons à nous demander : Prendrez-vous part à l'action quand le temps viendra? Le 9 novembre, au banquet du lord-maire, M. Herbert Samuel fit allusion aux suggestions mises en avant qu'à la fin de la guerre on devrait créer une grande ligue pour imposer la paix et ajouta : Cette ligue existe maintenant. Les Alliés forment la Ligue pour imposer la paix. Voyons maintenant ce qui vient de se produire aux Etats-Unis. Au banquet de la Ligue pour imposer la paix que présidait M. Taft, vendredi dernier, et où se trouvaient en un singulier mélange Lord Aberdeen, le consul général de Belgique, le capitaine Hecker, de l'armée allemande, M. Bernard Ritter, de l'allemande Staatszei-tung, on lut des télégrammes sympathiques à la ligue de MM. Briand, Lord Grey, von Bethmann-Hollweg et Lord Bryce. M. Briand, toutefois, était assez réservé. C'est alors qu'un M. Jacob Schiff, financier allemand, surprit son auditoire en se demandant pourquoi la Ligue,qui doit faire de la besogne sérieuse, n'agirait pas immédiatement en vue de la paix? En agissant à ce moment précis, M. Schiff donna l'impression qu'il parlait au nom de la Ligue. La Tribune de New-York voit dans l'incident un développement alarmant pour les Alliés et qui menace de prendre des proportions telles que le président devra en tenir compte. Le samedi suivant, à un autre lunch donné par le même M. Schiff, on lut une lettre de M. Francis Neilson, ancien membre du Parlement britannique, déclarant qu'une grande partie de l'opinion anglaise se tournait du côté de l'Amérique pour amener la guerre à une rapide conclusion. A la fin du lunch, une comité consultatif et financier fut formé, composé de MM. J. Schiff, James Speyer, Samuel Lewisohn, C. L. Bernheimer, Amos Pinchot, Robert Fulton Cutting, de Mmes Henry Villard et J. Sergeant Gram, dont les maris sont des hommes importants du groupe politique de Tammany Hall. La Pall Mail Gazette se demande quelle vision embrouillée est capable d'amener une mixture aussi nauséabonde que celle qui mettait côte à côte Lord Aberdeen et le rédacteur de la Staatszeitung et s'il y a une meilleure preuve que celle-là de la nécessité d'éviter tous les mouvements pseudo-philanthropiques qui commencent par ignorer le côté moral véritable de la guerre actuelle. L'Allemagne travaille ferme pour entraîner l'ignorance et le sentiment en même temps qu'elle impose l'esclavage à la Pologne et à la Belgique. Elle espère amener une situation dans laquelle le refus des Alliés d'accepter la paix sans justice et sans garanties obscurcira le souvenir de ses propres pirateries, assassinats et tortures et le programme de tyrannie barbare qu'elle étend en ce moment. Le Morning Post, à son tour, dans un vigoureux " leader " dit son fait à l'Amérique et aux Américains qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas : La Ligue pour imposer la paix, dit-il, semble être une organisation favorite d'Américains comme Jacob H. Schiff dont les ancêtres, comme chacun le sait, partirent à bord du Mayflower *, quoique lui- même, par un étrange hasard, soit né à Francfort. Il s'est associé dans cette campagne avec M. James Speyer qui, nous nous empressons de le dire, n'a rien de commun avec Sir Edgard Speyer (conseiller privé de la Couronne britannique) sinon que, par hasard, il est son frère, et d'autres citoyens Knickerbacker, qui par une coïncidence divine sont également originaires de Francfort. Nous pouvons avoir la paix demain. Nous pouvons l'avoir aujourd'hui. La condition allemande c'est que nous leur laissions la main haute dans l'Amérique centrale et du Sud. Cette proposition a été faite discrètement et officieusement par le gouvernement allemand, mais elle à été rejetée par les Alliés. Mais pourquoi? Nous vendons nos obligations américaines et si les Américains veulent réellement la paix et n'ont aucune objection à ce que l'Allemagne devienne leur voisin, pourquoi l'Angleterre interviendrait-elle? C'est pourquoi nous suggérons à nos cousins américains que s'ils ont décidé de ne pas prendre part à la guerre si oe n'est pour en battre monnaie, il serait sage pour eux de nous laisser livrer ce qui n'est au fond que leur bataille. (*) Le navire qui en 1621 transporta les " Pèlerins " d'Angleterre en Amérique. La reconstruction de la Belgique Initiative américaine Sur l'initiative de M. John Moffat, et avec le concours d'importantes organisations américaines, il a été fondé à New-York avec un premier capital de 10 millions de dollars (50 millions de francs) une puissante société qui s'employera à panser les plaies de la guerre. Son président d'honneur est M. Charles W. Eliot, ancien président de la célèbre Université d'Harvard à Boston, et les membres de son comité comprennent cinq gouverneurs d'Etat, quatre sénateurs, des recteurs et présidents d'universités, etc. Le nom de la société est " International Reconstuction League " et son but est défini comme suit : 1. Continuation de l'assistance, pendant la durée de la guerre, de l'aide donnée par des organisations américaines aux victimes de la guerre en Europe;2. Aide aux peuples éprouvés de l'Europe lorsqu'après la fin du conflit, ils commenceront la reconstruction de leurs pays dévastés ; 3. Plan pour le développement de l'opinion publique au sujet de la possibilité pratique d'une organisation mondiale d'après-guerre, qui assurera une paix durable, plan auquel les Etats-Unis assureront leur soutien officiel. Une des sections de la I.R.L. s'occupera de la reconstruction des villes détruites et de la construction de fermes pour les cultivateurs. Des sections seront constituées dans les principaux Etats européens et serviront de base à la propagande en faveur de la paix durable.Le secrétaire du comité de l'I.R.L., M. Frédéric H. Allen, a passé deux mois en Belgique et en France occupées. Il a rédigé au sujet de la situation dans notre pays un rapport étendu qui servira de base au travail de reconstruction.L'I.R.L. est en rapport avec, la " Commission for Relief in Belgium Nous ignorons si elle a l'appui du gouvernement belge. Tant de projets pour la reconstruction de la Belgique voient le jour qu'il serait peut-être bon de les centraliser dès à présent pour ne pas être pris au dépourvu lorsqu'il s'agira de commencer le travail proprement dit. Les chèvres suisses remplacent les oies de Prusse La municipalité de Mulhouse annonce que les oies à engraisser qui devaient venir de la Prusse orientale ne sont pas arrivées. Par contre, la ville de Mulhouse a pu se procurer cent chèvres de Suisse. Les acheteurs devront s'engager, sous peine d'une amende de 200 marks, à élever ces chèvres pour en tirer le lait ; leur vente en est également interdite.

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