La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1915, 22 July. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pv6b27qv05/
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LA METROPOLE D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES. 22me ANNEE. JEUDI 22 JUILLET 1915. N°- 203. NOTRE FETE NATIONALE. LES BELGES D'ANGLETERRE CELEBRENT, EN POMPE GRANDIOSE, LA FETE DE LA LIBERTE. TROIS MANIFESTATIONS EMOUVANTES. le salut aux morts. Par un pieux sentiment, c'est à nos braves petits soldats, c'est aux héros, morts pour la défense du sol natal qu'est allée notre première pensée en cette journée du 21 juillet et ce [ut, dans sa simplicité voulue, la plus émouvante manifestation de gratitude envers nos chers morts. Au Brompton Cemetery, non loin d'Earl's Court, reposent seize de nos' compatriotes, parmi lesquels le commandant Guffens. Les winbes de ces héros sont entretenues avec un «oin jaloux £>ar les autorités anglaises. Un cortège imposant, dans lequel on comptait de nombreux officiers et soldats s'y rendit et un ;!ence imposant se fit quand notre confrère Achille Chainaye prit la parole pour glorifier nos braves, petits piou-pious tombés en holocauste pour la plus noble des causes. Après que M. De Bauw eut ajouté quelques paroles .Mme Bianca Conta récita: "Tombes Fleuries," de Wyseur. Une cérémonie, non moins émouvante, eut lieu au " Saint Mary's Cemetery," où l'abbé Prims, en flamand, et après lui le secrétaire de la Ligue des Patriotes, apportèrent un hommage ému à ceux qui glorieusement sont morts pour la Patrie. Une délégation de soldats du King Albert's Hospital assistait à la cérémonie, qui se termina par des prières à l'intention de nos valeureux morts. UNE ADRESSE AU LORD-MAIRE. . Dans la matinée la LigUé des Patriotes alla, ;n groupe, rendre visite au lord^maire de Londres, et lui présenta une adresse. Dans celle-ci la Ligue des Patriotes disait [u? les Belges désiraient exprimer leur appré-iation et leur reconnaissance pour l'aide et e secours qui leur avaient été donnés si spon-anôment et si généreusement dans cette heure Sepreuve. Quoique l'avenir puisse réserver es Belges n'oublieraient jamais la bonté qui eur avait été démontrée par les citoyens de iOndres. Le Lord-maire répondit en disant que la irande-Bretagne avait été heureuse de tendre ne main secôurable à la Belgique dans ses preuves et ses souffrances et avait fait son ossible pour donner aux Belges l'impression 'être " chezeux." L'Angleterre avait appris les connaître et à les estimer, et quand heure de" la séparation sonnerait elle garerait de leur présence un souvenir aimable et ympathique. A LA CATHEDRALE DE wf.stmînstfr .e sermon- d'un pretre-soldat.Une foule énorme a assisté au "Te Deum " la cathédrale de Westminster. Dès avant ) heures, ce fut un défile ininterrompu de ersonnalités venant prendre place dans le iste temple. De nombreux uniformes émail-lent l'imposante assemblée, donnant ainsi à . cérémonie un caractère symbolique d'union arfaite entre l'armée et la nation. Citons parmi les autorités présentes Mme la nchesse de Vendôme, LL. A. A. RR. le prince la princesse Napoléon, qui furent reçues à entrée par Mgr Carton de Wiart, Mgr Brown - M. Hymans, ministre de Belgique, accom-agné des membres de la légation. Dans assistance nous avons noté la présence du R. 3m Cabrol, de Mgr Delesçluze, de Mme Da-gnon, de M. Denyn. La messe fut célébrée par Mgr De Wachter, èque auxiliaire de Malines, assisté du doyen I Dixmude, M. Letourche, et du R. P. Hardy, J. Son Eminence le cardinal Bourne assis-it pontificalement. La messe de N.D. de Lourde par Tinel fut Imirablement chantée. A l'offertoire on îanta le " Gustate " et " Vedete " de Roland î Lattre. On executa le "Te Deum" en ^ain-cliant et le " Domine Salvum fac Rémi " de M. Terry, organiste de la cathédrale, n organiste liégeois exécuta pour finir la Brabançonne." Le R. P. Hénusse, S.J., portant sous le suris sa tenue d'aumônier militaire, monta en laire et prononça un sermon dont les paroles "dentes retentiront longtemps au cœur des distants. La Belgique, dit-il, donne au monde en ce 'ornent, depuis près d'un an, un étonnant >ectacle, un spectacle qui provoque Fadmira-on universelle. Aujourd'hui, à cette même eure, dans toutes les églises du royaume, Lissi bien dans le coin de Belgique libre que ins la plus humble chapelle des Ardennes, >us la botte des Allemands, ou bien dans le impie blessé par la mitraille ennemie on tonte le " Te Deum." A cette heure, dans •s deux Belgiques, celle qui souffre et celle II i combat, monte le cri de la Patrie vers 'ieu ! Et de cette terre d'accueil et de tarte qu'est la vieille Angleterre, dans ce împle où nous nous trouvons réunis, s'élève ! même cri, la même manifestation d'amour. On a dit que cette manifestation était une émonstration vaine inspirée par l'orgueil? "est là un propos d'ennemis qui nous confissent mal. St Paul a dit comme Tertullien ue le sang était ;la semence des chrétiens. ésus-Christ aussi a dit que le blé devait êtTe ftfoui en terre pour s'y anéantir afin de onner la vie à de nouvelles moissons. Ainsi ■u sang de nos soldats versé sur les bords du [euve sacré, versé sur la Meuse et ailleurs. îons fêtons le sacrifice de nos soldats, nous etons leur preuve d'amour. Nous fêtons aussi lotre liberté; car un peuple dont le Bui et la Reine et son armée> et son gouvernement sont sur un sol libre est un peuple libre. Libre aussi le bourgmestre de Bruxelles dans sa forteresse de Silésie. 11 est libre aussi le peuple auquel le cardinal Mercier a dit : " Vous n'avez à obéir qu'a votre, gouvernement et vous ne devez attendre votre salut que de votre armée." Libre aussi le peuple dont les ouvriers refusent le travail au profit de l'envahisseur.Nous fêtons le 85e anniversaire de notre liberté, il est vrai, dans les larmes et dans le sang, et la seule question que se posent nos soldats là-bas sur l'Yser est de savoir si nous sommes bien en communion d'idées avec eux. Nous fêtons notre liberté, la liberté que l'Allemagne parjure nous a donnée. Elle s'en affraie et c'est avec fierté que nous en avons comme l'aveu : " Namur nous craint, Bruxelles se moque de nous, Liège nous hait, personne ne nous tolère." Cet aveu fait la fierté de nos soldats devant l'héroïsme desquels on pourrait se mettre à genoux. Nous fêtons la vertu de( vie, la vertu des larmes et du &ing versé. . Ne savons-nous pas que si le grain de blé semble mourir c'est pour donner la vie? . Il faut que le fils de l'homme meure. Rappelez-vous la rencontre de Jésus et des compagnons d'Ismaél? Eux aussi ignoraient que la mort du Christ allait emplir le monde de la parole divine. Nous fêtons le sang versé. En Allemagne deux partis se sont formés, l'un pour, l'autre contre l'annexion de la Belgique. Le premier, qui connaît mal la terre séculaire de la liberté, invoque le sang allemand répandu sur notre sol. L'autre, qui nous connaît mieux, répond : Et le sang de la Belgique? Mais il recule devant la comparai-sou : Le sang de la nation parjure est tout au plus digne de servir d'expiation aux yeux de Dieu, tandis que le sang des défenseurs du Droit!.... Nous fêtons une liberté nouvelle, qui ne connaîtra plus l'asservissante neutralité. Nous la connaissons déjà, car chaque coup de fusil que nous tirons et chaque alliance que nous préparons en sont une affirmation. Et demain, libres de choisir nos sympathies, nous n'aurons plus à craindre des interventions hypocrites, parce qu'une auto' chargée d'officiers étrangers traversera notre territoire, ni des émotions artificielles parce que nous renforcerons la défense de notre grand fleuve. Demain nous mettrons notre main dans la. main loyale de l'Angleterre, et nous appuierons notre bras sur le bras fraternel de la France ! Nous fêtons notre liberté ! LA MANIFESTATION DE L'OXFORD THEATRE. discours de m. hymans. Les organisateurs de la manifestation de l'Oxford Theatre ont vu dépasser leurs prévisions les plus optimistes en voyant, dès l'ouverture des portes, envahir le coquet théâtre d'Oxford-street par une foule invraisemblable. Il semblait que chacun eût voulu être là pour se sentir les coudes et se trouver dans un milieu purement national. C'est par centaines que l'on dut refuser les spectateurs, et si beaucoup prirent la chose du bon côté, il en est d'autres qui la trouvèrent mauvaise et qui s'en furent en maugréant. Line partie officielle inaugura la séance par l'adresse suivante que lut le président dè la " Belgica," au nom de toutes les sociétés belges de Londres:— A Sa Majesté Albert, roi de Belges. Sire,—En ce jour solennel, consacré autrefois à la joie, aujourd'hui au recueillement, la nation belge éparpillée se rassemble en.pensée autour de son Roi bien-aimé. Il nous a donné l'exemple de toutes les vertus civiques, il nous a enseigné le courage et la patience, avec Lui nous croyons au triomphe final de la justice, et nous attendons resignés et confiants que l'heure des réparations ait sonnée. Alors, dans cette Patrie reconquise que les deux Rois, Vos illustres prédécesseurs, eux aussi les plus grands patriotes de leur temps, ont contribué à rendre si glorieuse et si belle, nous reprendrons l'œuvre de nos ancêtres et travaillerons avec une énergie nouvelle pour que la Belgique renaisse de ses ruines et de ses deuils, plus grande, plus vivante et plus respectée. Nous souhaitons avec tous les Belges que Votre Majesté nous soit conservée pendant de longues années, que Sa vaillante armée soit conduite par Elle vers de nouvelles victoires et que Sa Majesté la Reine et les Enfants Royaux, idoles du peuple belge, trouvent dans une paix glorieuse la récompense de leur amour et de leurs sacrifices pour la Patrie. Sire, tels sont les vœux que forment avec le plus profond respect dans une pensée commune d'inaltérable dévouement, les divers cercles belges réunis à Londres ce 21 juillet 1915 en une séance d'ardent patriotisme. Suivent les signatures des présidents des sociétés belges. Au milieu des ovations enthousiastes, M. Paul Hymans, ministre de Belgique, prit ensuite la parole et prononça l'admirable discours dont nous donnons' ci-dessous le texte:— Monsieur le président, J'ai écouté avec émotion l'adresse dont vous venez de donner lecture. Elle exprime en un langage éloquent la pensée de tous les Belges de Londres qui, en ce jour de fête nationale, se tournent vers le Roi et la Patrie. J'aurai soin de la transmettre sans retard à Sa Majesté. Je suis convaincu que le Roi en sera vivement touché et qu'au milieu de ses labeurs et des ses préoccupations il y trouvera un précieux réconfort. Mesdames, Messieurs, la. Ligue des Patriotes et les sociétés belges de Londres ont obéi à une heureuse inspiration en vous groupant aujourd'hui autour du drapeau pour célébrer l'idée nationale, pour en attester la forcé et la durée. Je les-félicite et les remercie. L'an dernier, comme les années précédentes, nous fêtions en Belgique l'anniversaire de notre indépendance avec " l'accompagnement habituel de cortèges, de bannières, de fanfares et de discours officiels. C'étaient de placides' et. presque rituéliques cérémonies où s'épanouissaient notre goût de la mise en scène, du* bien-être et de la vie facile.. Aujourd'hui une anxiété douloureuse' pèse sur cette assemblée d'exilés que hante la nostalgie de la Patrie lointaine, envahie, occupée, administrée insolemment par l'ennemi au nom de la Force. Nous avons cru longtemps notre indépendance à l'abri des périls et des surprises. Et peut-être que dans la sécurité où nous en jouissions nous n'en mesurions pas tout le prix. Soudain la guerre a fondu sur nous comme un oiseau de proie. Notre jeunesse a été décimée. Nos champs sont trempés de sang; le feu a ravagé nos villes; les tours de nos cathédrales et nos beffrois qui dressaient vers le ciel nos espoirs et notre orgueil se sont écroulées sous la mitraille. Nous n'avons plus qu'une pensée: venger nos morts, libérer le pays, reconquérir l'indépendance—condition pour nous de l'honneur et de la "vie. Dès l'heure du péril, nous nous sommes senti une seule âme, une seule volonté, un seul corps. Nous avons fait trêve à tout ce qui nous divisait, parce que ce qui divise affaiblit. Et nous avons donné au monde le spectacle d'un peuple qui n'est vraiment qu'une grande famille, douée d'une conscience commune et mobilisée par une irrésistible impulsiôn du cœur, par de profonds instincts ataviques autour d'un chef illustre, pour Ja défense de son Droit. Qui sommes-nous? Qu'est-ce que la Belgique? Depuis plus de quatre-vingt-cinq ans nous sommes une nation autonome. Nous nous sommes donné les institutions les plus libérales du monde. Notre population est la plus dense de l'Europe. Nous occupions avant, la guerre .le second rang dans la statistique de la puissance commerciale. Notre industrie, malgré les barrières protectionnistes dont elle était entourée, luttait heureusement contre la concurrence du dehors. Nous avions construit à Anvers un vaste port, le deuxième ou le troisième du continent. Nous avions couvert notre pays d'un réseau touffu de chemins de fer. Notre terre était admirablement cultivée. Nous avions une magnifique école d'art, une éclatante efflorescence littéraire. Nous avons vécu dans l'ordre et l'harmonie, n'ayant qu'un souci, développer nos forces morales et économiques, en même temps que nos libertés publiques. Voilà notre œuvre, notre rôle, notre collaboration à la civilisation universelle. C'est tout cela, c'est notre culture belge, nationale et originale, que nous glorifions en ce moment. C'est pour la défendre que nous avons fait la guerre; c'est pour la conserver que nous continuons la lutte. Cette guerre sera longue peut-être et nous ne sommes pas au bout de nos épreuves. I Mais il faut savoir d'un cœur ferme les i supporter. | Le temps qui s'écoule use nos ennemis et I fortifie nos Alliés. Après un an d'exploits [ fameux qui ont couvert l'armée belge de gloire, il reste un effort à faire: c'est l'endurance et la patience. La victoire ira à ceux qui sauront persévérer.Car si du fond du cœur nous aspirons à la paix, ce n'est pas à une paix éphémère et boiteuse, mais à la paix sincère et durable, à la paix dans la Justice, la réparation et le Droit. Messieurs,. au moment où nous célébrons l'idée nationale, nous avons un devoir sacré à remplir. Honorons, saluons nos morts ! Ce matin, dans une pieuse pensée, des mains amies ont dans les cimetières de Londres fleuri les tombes des soldats. belges à qui la. fraternelle .terre anglaise a donné le dernier asile. Saluons tous les héros obscurs qui se sont immolés à la Pat'rie ! Et puis redressons nous et saluons les vivants! Saluons l'armée qui veille sut les bords de l'Yser, et le Roi qui l'inspire et la commande ! Saluons la vie ardente d'un peuple robuste et fier qui n'a jamais désespéré et qui, redevenu maître de ses foyers et grandi par la douleur, reprendra après la 'bataille finie et gagnée, le cours auguste et paisible du travail, de la science et du progrès! Un discours patriotique du major Munaut clôtura la partie officielle de cette belle manifestation. » La partie artistique fut réussie en tous points et nous permit d'apprécier le talent des poètes Delville et Armand Variez, de Mme Bianca-Conta Boine/de M. Desplas, du virtuose Maurice Dambois, et de l'admirable cantatrice Mmé Feltesse,, qui accompagnée par son jeune fils retour du front, chanta de la façon la plus expressive : " A ceux qui glorieusement sont morts pour la patrie " et " En Avant" de Xavier Leroux. Une impression dramatique, en deux tableaux, d'un style légèrement pompeux, ne fit que prolonger le programme ce qui ne diminua en rien le mérite des artistes qui en interprétèrent de la façon la plus méritoire les différents rôles. UNE DETTE SACREE A LA BELGIQUE. appreciations françaises. PARIS, 21 juillet.—Les journaux consacrent aujourd'hui de nomlrteux articles sympathiques à la Belgique. Les Belges, dit le "Journal," qui ont temporairement perdu leur liberté à la suite de l'outrage pour lequel l'Allemagne portera toujours le stigmate honteux, sont occupés, en ce moment, à la regagner, l'épée à la main, côte à côte avec les Alliés. Si l'anniversaire d'aujourd'hui a perdu sa gaîté il n'en sera que plus solennel. Ce sera une fête d'espoir. Les Français, qui n'ont pas manqué d'offrir à leurs frères belges d'hospitalité qu'ils leur devaient, s'associeront dans cet espoir avec toute leur âme. Le " Petit Parisien " dit: La Belgique, plus fière et plus noble que jamais, après s'être retrémpée dans l'adversité, reprendra sa place comme une plus grande Belgique parmi les peuples du monde. La France salue la nation belge, dont la loyauté restera à tout jamais, dans l'histoire, un exemple admirable. La guerre de 1914-15, dit le " Matin," a fortifié, si elle ne l'a pas créé, l'âme belge, et elle a crée également,, une âme franco-belge. La France, ajoute' la», "Libre Parole," n'oublie pas qu'elle a contracté une dette sacrée envers la vaillante Belgique, et considère comme son suprême devoir de faire tout ce qu'eile peut, pouj: lui rendre son- bonheur, sa liberté et son indépendance. La Belgique aura sa revanche. UNE DEPECHE DU LORD MAIRE. M. Paul Hymans, ministre de Belgique à Londres, a reçu hier du Lord-maire de Londres le télégrammé siiivant:— En ce jour de souvenirs émouvants pour la Belgique j'offre à Votre Excellence les vœux de la cité de Londres et j'exprime la confiance que la Belgique et le peuple belge se sentiront soutenus par la sympathie du monde dana leurs présentes épreuves. LE DRAPEAU NOIR EN BELGIQUE. LA HAYE, 21 juillet.—La fête nationale belge a été célébrée en Belgique pal- la fermeture de tous les magasins dans les grandes villes et par le pavoisement de drapeaux noirs et d'autres signes de deuil. L'administration . communale de Bruxelles réussit à envoyer un télégramme de loyalisme au roi Albert, au nom des cités occupées.— Exchange. HOMMAGE SERBE AU ROI ALBERT. Parmi les hommages universels rendus à la Belgique et au roi Albert, celui du journal serbe " Saniouprava "—que nous reproduisons an partie ci-dessous—nous est d'autant plus. 2her .qu'il nous vient d'un pays, petit et héroïque comme la Belgique, et qui, comme iious, a su faire des sacrifices surhumains pour défendre son territoire envahi par le plus vil des envahisseurs — Le roi Albert représente le personnage le plus marquant dans l'histoire de nos jours. Désormais, lorsqu'on parlera de la noblesse, de la bravoure et de l'honnêteté de Caton, personne n'osera plus omettre d'y ajouter le nom du roi Albert, car son nom est devenu le synonyme de la noblesse, de la bravoure et de 1! honnêteté. Le Souverain de la Belgique a préféré sacrifier son pays et son peuple et prendre le chemin de l'exil plutôt que de servir d'instrument aveugle à un chevalier romantique couronné. Jamais il n'a existé dans aucun pays une Selle harmonie . entre un souverain et son peuple qu'entre le roi Albert et son peuple iepuis qu'un ennemi cynique a commencé à martyriser leut patrie. Le sang des Belges a jimenté l'alliance entre le Roi et le peuple. 3uand nous parlons du Roi, nous pensons à a Belgique, et quand nous parlons de la Belgique nous pensons au Roi. Aussi la guerre ne pourrait-elle se terminer ivant qu'on ait créé des garanties sûres pour la libération complète de la Belgique et pour la réalisation des aspirations justes des peuples qui se sont élevés, au nom de la Liberté et de la Paix durable dans le monde, contre le militarisme prussien. C'est alors seulement, et pas avant, que les illiés remettront l'épée au fourreau. Et alors le roi Albert, qui est à présent le martyr de la justice, de l'honneur et de l'honnêteté, ieviendra le monarque libre crun pays libre 2t agrandi. Il pourra alors s'honorer de son pénible passé (car c'était le fondement inévitable d'un meilleur avenir de sa patrie et ie son peuple), de . même que ses alliés s'honorent déjà maintenant de son grand nom. — L'assemblée générale des avocats à la Cour d'appel de Gand aura lieu le vendredi 24 juillet. Elle procédera à l'élection du bâtonnier et au renouvellement du conseil de iiscipline pour l'année 1915-16. Ne sont pas rééligibles cette année, comme membres du conseil, par suite du roulement réglementaire, Mes Van Cleemputte, Vanden Heùvel, De Baets, Ceuterick et De Cossaux. — Boerken van Brussel, cette illustration de la Chambre des représentants, est retourné à ses bœufs et à ses charrues, l'indemnité parlementaire lui faisant, à présent, défaut. Il est certain que cet adversaire irréductible de la réorganisation militaire ne reparaîtra plus rue le la Loi ! — Me Frédéric Delvaux a été élu bâtonnier le l'ordre des avocats d'Anvers pour l'exer-?ice 1914-15. » LA GRANDE GUERRE. ■ , i JJia F1WCKS Ht: KiLbbt-KKiliN I.— VU1N HINDENBURG AFFAIBLI—PRISE DE RADOM.—TOUT N'EST PAS PERDU. —LE TRIANGLE STRATETIQUE DE VARSOVIE.—LA VICTOIRE ITALIENNE. { —UN SUCCES FRANÇAIS. t Le grand mouvement enveloppant sur lequel les Allemands ont fondé tant d'espoirs semble se resserrer de plus en plus; la situa- j tion d'aujourd'hui peut se résumer en quel- i ques lignes: Sur le front du Narew il y a eu J des engagements d'artillerie et des actions * d'avant-garde. Entre la Vistule et la Bug, j l'armée de von Mackensen a encore avancé, ; avec prudence, dans la direction des lignes < russes, sur le nouveau front, spécialement dans la section Krylow-Sokal, où l'ennemi parvint, suivant Pétrograde, à étendre légère- j ment ses forces sur la rive droite de la Bug et ] se trouve actuellement à portée des canons du < fort de Novo-Georgievsk. Dans'cette région les Austro-Allemands auraient, d'après le communiqué de Vienne, fait près de 3500 pri- i sonniers, et auraient capturé le village de \ Ivostrzyn et occupé Radom, à 40 kilomètres < d'Ivangorod. En Galicie, la situation est in- i changée, tandis que dans le nord, l'ennemi J avance rapidement sur le front Grunhorf- < Zagorg-Krupy. ( D'après certains renseignements, puisés à une source suisse, le succès des armes aile- 1 mande dans l'est ne serait pas si certain qu'on j pourrait le penser. Il paraît que l'armée i de von Hindenburg éprouverait un besoin urgent de renforts qui ne pourraient être pris que dans l'armée de l'ouest. C'est pourquoi ; l'on estime que. von Hindenburg devra se con- ; centrer sur le front réduit qu'il occupe en' ce > moment, ou bien étendre ce front tout en s'af-faiblissant continuellement, et s'exposant ] donc à une défaîte certaine. Comme il n'y a J plus eu, en Allemagne, de mouvement de t troupes depuis la concentration à Thorn de ] cinq corps d'armée, il est certain que les Allemands ne disposent pas de forces suffisantes t pour leur offensive.. Des quinze corps d'armée ' formés à la fin de juin dix ont été envoyés ' vers l'ouest, où ils ont été rapidement absor- ; bés pour remplir les vides jlans la ligne de ' combat et remplacer des troupes épuisées, condamnées au repos forcé. Ces nouvelles troupes i sont donc insuffisantes et les cinq autres i corps combattent en ce moment dans le-nord. \ D'autrepart la situation du grand-duc, dont < le caractère de gravité n'échappe pas à Pétro- j grade, semble être relativement solide. Le 1 grand centre de pression est à Prasnysz, tan- \ dis que la région de la Pissa et de l'Orzec ! semble servir plutôt à une démonstration. Le long du front de quelques cent kilo- 1 mètres entre l'Omulew et Wyszogrod les Russes se concentrent sur le Narew, où leur retraite est ^couverte par des engagements d'arrière-garde à Makow. Sur les positions, naturellement fortes du fleuve, l'avance de l'ennemi ; sera sérieusement handicapée. L'occupation ] de Krasnostav a nécessité la retraite de l'aile gauche russe entre Krasnostav et Grabowilc sur la deuxième ligne de défense, çelle de la Woislawka, piutôt que d'essayer au prix 5 d'efforts coûteux, de repousser les Allemands 1 de Krasnostav, de telle sorte que le centre 1 russe occupe une forte position stratégique sur 1 la rive gauche de la Wieprz. Quoiqu'il serait déplacé de faire des pro- ( nostics les milieux militaires estiment que le triangle Ivangorod, Varsovie, Novo Geor- ( gievsk, et les fronts fortifiés du Narew et de ( la Bug marqueront la limite de l'avance \ ennemie. Entretemps le Kaiser fait ses préparatifs ( pour faire en compagnie de son auguste épouse ( une entrée triomphale à Varsovie, dans quelque temps, bien entendu. Attila II se devait ( cette consolation. Ayant raté Paris, il se rabat ! sur Varsovie. Il faut, quelquefois, savoir se 1 contenter de peu. Sur les autres fronts, les opérations con- 1 tinuent normalement. Le succès des Italiens ( sur le plateau de Carso, se confirment, et de ^ nouvelles tranchées ont été prises. Gorizia (Gôrz) qui manque de tout, serait sur le point 1 de capituler. Autour du Château d'Êfooghe, à l'est d'Ypres, ; les troupes britanniques ont occupé environ cent cinquante mètres de tranchées, et le terrain gagné a été consolidé- Dans les Vosges les Français ont remporté un succès notable, en occupant, au nord de la vallée de la Fecht une partie de l'organisation défensive allemande, et en avançant jusqu'à une courte distance de la crête de cette lisne. ARRESTATION D'UN DEPUTE ] SOCIALISTE BELGE. ] < Voici quelques petits détails sur l'arrestation du député socialiste de Bruxelles, M. Meysmans. La police allemande avait fait une perquisition chez une personne habitant Bruxelles, qui était soupçonnée d'être eri relations avec l'état-major anglais. Elle trouva dans les papiers un projet de contrat émanant de M. Meysmans, qui est avocat. Aussitôt, l'arrestation de l'honorable député fut décidée. On prétendit le conduire à la " Kom-inandantur," chère ïi Jean-François Fonson. ; Arrivé place. Madou. les sbires qui le condui- < saient lui dirent qu'ils devaient se rendre à j St. Gilles. M. Meysmans se rebiffa et, bous- r culant les représentants de la police allemande, crut pouvoir s'échapper. Il avait f compté sans les badauds qui le prirent pour , un voleur et s'en saisirent. Il fut donc conduit, menottes aux poings, à la grande maison l hospitalière de l'avenue Ducpétiaux. Il a ' fourni des explications plausibles, très heu- ' reusement, et, en attendant sa comparution devant des juges, M. Meysmans a été relâché, f en versant une caution de 4000 francs. C'est T le montant,de l'indemnité parlementaire d'une année. <i — D'après une information d'Amsterdam, on r dit en Allemagne que Krupp fait chaque se- à maine deux millions de marks de bénéfices avec la fourniture de munitions pour l'armée q allemande. £ MONITEUR BELGE. des 11, 12, 13, 14, 15, 16 et 17 juillet. Lo "Moniteur" publie, en tête, l'avis euivant:— Pour appeler les bénédictions do Dieu 6ur nce armes et <e prier de protéger l'indépendance nationale de la Belgique, n " Te Deum " sera chanté, oonionnément à la tradition, 1 juillet, à midi, en l'église do Sainte-Adresse. Des places seront réservées aux autorités civile» et mili-aires.ACTIONS D'ECLAT. Sont hommés chevaliers de l'Ordro do Léopold:— Le capitaine commandant Astaes, A.-L.-N., commandant i compagnie do mitrailleurs du 1er régiment de ligne; 1« aporal Lambret, du 13e régiment de ligne; lo soldat 'ullinclcx, A., du 4e régiment do ligne; le sous-lieutenant uxiliaire de Broqueville, R., du 2e groupe d'obusiers lourds; 9 médecin adjoint Cambrelin, G., du 2e groupe d'obusicra aurds; le maréchal des logis Syntsers, do l'artillerie do la o brigade mixte; le soldat Verschueren, du 2e régiment ie chasseurs à pied. Sont nommés chevaliers do l'Ordre de la Couronne:— Marissal, sous-lieutenant au 2e régiment de chasseurs à heval; Ruysschaert, R.-J.-E.-L., sous-lieutenant au 3o résinent des chasseurs à pied; le lieutenant Biévcz. .. D.-P.-F.-J., du 2o régiment de chassrurs à pied; 'aumônier adjoint de 2e classe Walravens, du 2e régiment e chasseurs à pied; le médecin adjoint Meuris.-du 2e regi-ient de chasseurs à pied. Sont nommés ohevaners de l'Ordre de Léopold 11:— Lo maréchal dos logis Roue.t, du 2e .régiment de ehasre»ra cheval ; le brigadier Nicaise, du 2e régiment de chasseurs cheval; le cavalier Tempelaere, C.-A., du 4e régiment do hasseurs à cheval; las soldats Van Herck et Fannes, du 10a égiment de ligne; le soldat Cuvclier, A., des carabinier» ycliit-es de la Ire division do cavalerie; le soldat Vander-traeten, C., carabinier cycliste de la Ire division de cavalerie; 3 premier sergent Van Hocke, F.-J.-M.-L., du lie pionniers le la Ire division d'armée; le sergent-major Vanderwaeren, lu 2e régiment de chasseurs à pied; lo canonnier Franssen, 10 l artiilerie do la 2o brigado mixte. list nommé ohevalier do i Ordre de Léopold II, le caporal lielens, télégraphiste à la lrc division d'armée. La décoration militaire de 2e classe lartic'.o 4). est décernée ux soldats Do Smet, A., Bliîweo.rt, P., ot Steenhaut, J., élégraphistes de la lro division d arniw. I>a médaille d'or de l'OrdTo royal du Lion est décernée au vr sou&officer Verschueren, comme témoignage public de la •atrie reconnaissante. EMPLOIS SPECIAUX. Par arrêté royal du 19 juin 1915, lo capitaine commandant Jegroodt, L.-J., du 4e régiment do lanciers, est nommé kdjudant-major. Par arrêté royal du 27 juin 1915, lo ïientenant-colonel .djoint d'état-major Détail, A.-C., du 1er rogiment de cara-iniers, est commissionné pour commander lo 3o régiment do hasseurs à pied. Par arrêté royal du 5 juillet 1915, M. Verbaet, substitut 'auditeur miliia.ro pour la durée de la cuerre, est mis a a disposition de l'auditeur général pour être détaché par ui à l'une des divisions d'armée. Pàr arrêté royal du 5 juillet 1915, M. Bertrand. A., sub-titut, pour la durée de la guerre, de l'auditeur militaire da frabant, est nommé substitut auprès do l'auditorat du grand [uartier général. REINTEGRATIONS. Par arrêté royal du 1er juillet 1915, lo capitaine en econd de réserve démissionnaire d'artillerie Fauquel, 1.-V.-J.-E.-G., est réintégré dans lo cadre do réserve, à la lato du 1er juillet 1915. Par arrêté royal du 9 juillet 1915, lo vétérinaire do 2o lafso de réserve Charpentier, E.-F.-F., du 1er régiment d« ;uides, est réintégré dans les cadres actifs. LES MANDATS DES MAGISTRATS Par arrêté royal du 12 juillet, vu l'état do guerre; vu article 26 do la Constitution, aux tonnes duquel le pouvoir e^itlatii s'exerco collectivement par le Roi, la Chambre des eprésentanth et le Sénat; vu l'impossibilité do réunir les îliambrea législatives; considérant que de nombreux mandats l'ordre judiciaire et administratif dépendant du Ministère le la Justice arrivent à leur terme; vu l'impossibilité, dans es circonstances actuelles, de renouveler ces mandats par les arrêtés individuels de nomination; 6ont prorogés pour a durée du temps de tniorre les mandats ries magistrats onsuiaires, des juges d'instruction, des juges des enfants et ;énéralcment tous lej njandats d'ordre judiciaire ou adminis-ratif dépendant du Ministère de la Justice, dont le renou-■eliemont exigerait ifn arrêté royal ou ministériel et qui iendraient à expiration pendant, la durée du temps de ;uerre. LES ECOLES D'ANVERS. Nous avons signalé le fait de l'ingérence ;candaleuse des Boches .dans nos écoles. Voici e texte de l'arrêté pris à ce propos par le 3issing :— Art. 1.—Les membres du personnel enseignant, directeurs et inspecteurs d'école qui, >endant la durée de l'occupation, tolèrent, avorisent, provoquent ou organisent des nenées ou manifestations germanophobes ;eropt punis d'une peine d'emprisonnement l'un an au plus. Art. 2.—Les autorités allemandes ont le Iroit de pénétrer dans toutes les classes et :'nambres de toutes les écoles existant en Belgique et de surveiller l'enseignement et toutes es manifestations de la vie scolaire en vue l'empêcher les menées et intrigues dirigées ;ontre l'Allemagne. Art. 3.—Quiconque cherche à contrecarrer >u empêcher les constatations et rechercha ;e rapportant aux infractions men-ionnées à l'article premier ou les mesures le surveillance ordonnées par l'article 2, est )assible d'une amende de 10 à 1500 francs ou l'une peine d'emprisonnement de 6 mois au )lus. Art. 4.—Les infractions prévues par lea irticles 1 et 3 seront jugées par les tribunaux nilitaires. QN DEMANDE DES OUVRIERS DANS LE ROYAUME-UNI. Des ouvriers belges désirant travailler dans îo loyaume-Uni sont informés que les " Board of LYade Labour Excha-nges " (qui sont les seulea lutorisées par le gouvernement britannique d« >résenter des ouvriers belges aux ]>atron3 inglais), ont un grand nombre d'emplois à :onférer, surtout dans le industries agricoles el lu génie eiviL Des offres de service doivent être faites à la îourse du Travail la plus pr.oche du domicile; mur l'adresse se renseigner au bureau de poste» le la localité. Des belges se trouvent dans les asiles d« éfugiés à Londres peuvent s adresser aux Bourses lu Travail qui sont établies dans ces asiles; l'autres Belges résidant à Londres, à la Bourse lu Travail à Aldwyeh Skating Rink. ANNONCES. 9 penc^la ligno.—Joindro le montant aux ordres, «.v.p AUX FRANÇAIS A LONDRES. A VENDBE (Hyde Park). Occasion exc«p- ri. tionnclle—Hôtel'privé de tout premier ordro ]wrfaite-îent aménage, situation do choix, 2 minutes du uibe; raiterait de la main à la main ou avec syndicat.— 'adresser. " Madame,'' 3068, Standard Office, 132, Fleet-trect, E.C. DEMOISELLE belge désire donner leçons peinture dessin, eau forte, pointe sèche, français, amand.—Prix modérés: S. L., 78. Onslow-gardens, S.W. QN demande dans famille belge femme de chambre belge sachant un peu couturr et ayant bonnes éférences.—Ecrire, Solvyns, 89, Gipsy-hill, Upper Norwood, ..E. DN cherche des brodeurs pour métiers suisses à maiu et à fil continu. Thomas Muddiman, 189, Dalston-'.ane, Hackney, N.E. OUTES MISSION S BELGÏQIJE', — Lettres avec réponse 1 sh. timbre; express double prix.—A. ►utoit. Box 92,_la JHayg, Hollande^ UN militaire belge interné en Hollande demande si psrsonne charitable pourrait mettre 1 1s isposition une machine à écrire, Wellington ou Birmme-am. Faire connaître éventuellement le prix de location ar mois. Rcjxmdre à: Tytigadt Eugene 9o de ligne Belge Hardenvyk. le plus grand soin sera pris de la machine VTOUS mettons vivement "nos compatriotes en L NI garde contre certaines agences de placement d'empk>yt% ui ne visent qu'à leur esoroquer de l'argent. Ne vert^ d« «îtionnement ou de garantie qu'avec les référca.<« les plu» irieusœi

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This item is a publication of the title La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres belonging to the category Oorlogspers, published in Londres from 1914 to 1919.

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