La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1917, 17 August. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4j09w09t6m/
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LA MÉTROPOLE PARAISSANT PROVTSOTT?'RM'R'MT ) A^T.rVNmRTT.S ÎONEf,PENNY I -DONT ' CINQ CENTIMES I HOLLAICDE : VIJF CENT I /-auttwFWT ■ DIX CENTIMES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C.2 — Téléphoné: Holbarn 212. ABON1CKMEHT 1 mois 3 ib. ; 3 mois. S «b. 2 4mb ANNEE VENDREDI 17 AOUT 1917 No. 229 LA GRANDE GUERRE I La bataille de Lens SUCCES ROUMAINS La campagne sous-marine [Les troupes britanniques, et en parti-folier les Canadiens, ont commencé une [ouvelîe offensive entre Loos et Lens, sur in terrain s'étendant sur plus de huit ki-omètres et qui, depuis 1915, a été le héâtre des plus sanglantes batailles, .'aile gauche des troupes d'assaut est au »is Hugo, à environ 1.500 métrés au îord-est de Loos, tandis que l'aile droite ipère dans le voisinage du village d'A-rion, à quelque deux mille mètres au iud de Lens. Les troupes, dans leur pre-nier élan.se sont rendues maîtres de toute a première ligile de défense allemande, lux premières heures de la matinée de nercredi, les troupes canadiennes firent [assaut des positions fortifiées ennemies, lu sud-est et à l'est de Loos, sur un front je trois kilomètres. Les défenses formi-lables de la- colline 70, qui résista à l'at-aque du maréchal French dans la bataille le Loos en septembre 1915 et qui depuis ors avaient été améliorées et fortifiées fer toutes les méthodes connues à l'en-îemi, furent emportées d'assaut. Après ivoir capturé le système de tranchées ivancées sur tout le front d'attaque, les Canadiens avancèrent jusqu'aux ouvrages léfensifs de la cité Saint-Auguste, à en-iron douze cents mètres de la colline 70 et iù dominent les fours à briques et à okes transofrmés en redoutes, et péné-rèrent la position allemande sur une pro-ondeur de près de seize cents mètres. )uj;re la série compliquée de lignes de ranchées et de points fortifiés formant la léfense de la colline 70, les villages de la ité Sainte-Elisabeth, de la cité Sainte-Emilie et de la cité Saint-Laurent, tous immédiatement au nord de la ville de ■ens, de même que le bois Rasé et la moi-ié ouest du bois Hugo; à l'est et au nord-st de Locs, sont en possession de nos alliés. I fallait, dans ces conditions, s'attendre i une violente réaction ennemie et celle-ci e manifesta par cinq contre-attaques »nsécutives dans lesquelles prirent part les bataillons de la garde prussienne, lais qui furent toutes repoussées par l'in-anterie ou par l'artillerie. Des prison-liers furent capturés, mais leur nombre xact n'a pas encore été établi ; jusqu'ici 82 soldats et une quinzaine d'officiers 'nt été comptés aux dépôts de prisonniers. Les aviateurs allemands, imitant la actique des aviateurs français et britanniques, volèrent très bas en grand nom-lre, cherchant à arrêter les patrouilles qui fittoyaient les tranchées ennemies ; mais s avions britanniques ne furent pas lents •répondre à ce défi et de violentes batail-:s furent livréeâ à des hauteurs de moins |e cent mètres. A juger sur la carte de avance nouvelle, on peut dire que sous toute la ville, malgré les obstacles fnombrables que doit offrir une ville idustrielle, sera en possession complète e nos alliés. Toutes les mesures sont l!|ses par les autorités françaises pour revendre l'exploitation des fosses qui se ^uvent à Lens, Liévin, Avion, Haisnes, "ingles, Vendrin, Loos et Hulluch. Les uMs nécessaires et les installations sont II voie de construction, mais malgré cela 'il ne peut s'attendre à voir l'exploitation [•commencer qu'à l'hiver de l'année pro-haine./jur le front de la Moldavie, dans la ■gjon d'Ocna, la bataille continue avec 'olence ; après une série d'attaques, l'en 'eiTii occupa une des hauteurs à neuf kilomètres à l'ouest d'Ocna. Dans la région e la rivière Casinu, les attaques ennemies nt été repoussées par des troupes routines. Dans la région de Focsani, le a me règne. Le bruit suivant lequel le " et la reine de Roumanie auraient quitté la capitale de la Moldavie, pour se- e dans le sud de la Russie, a été dé-enti.Suivant certains bruits provenant de '0rne, des nouvelles arrivées d'Asie-Mi-®e annoncent que des troupes allemandes et autrichiennes ont été envoyées f - natolie ; ces troupes formeront le dune armée combinée qui a reçu comme instructions de reprendre Bagdad à tout*p rix. La grève — qu'on dit générale, mais qui ne l'est pas — ne fait guère de progrès en Espagne : les rues de Madrid sont occupées par la cavalerie et l'infanterie, qui ont eu quelques collisions avec la foule. Des troubles ont éclaté à Barcelone, Sa-ragosse et autres villes. Les journaux ont annoncé l'arrestation des chefs grévistes, qui s'étaient réunis dans la maison d'un employé du journal El Debate et qui s'étaient cachés dans des armoires et sous des matelas. De nombreux documents y furent saisis. Suivant la statistique officielle de l'Amirauté britannique pour la semaine finissant le 12 août dernier, 2.776 navires sont arrivés et 2.666 ont quitté les ports du Royaume-Uni ; quant aux pertes, 14 navires de 1.600 tonnes ou plus, 2 en-dessous de 1.600 tonnes et 3 bateux de pêche ont été coulés. Depuis le 25 février, 488 navires de 1.600 tonnes et plus, 170 de moins de 1.600 torines et 147 bateaux de pêche ont été coulés ; 445 ont été attaqués sans résultat, tandis que le nombre des navires entrés et sortis des ports anglais s'élève à 130.666. o—o Appréhensions pangermanistes Les organes pangermanistes s'efforcent en ce moment de peser sur l'opinion allemande et surtout sur l'opinion autrichienne. La politique autrichienne leur paraît incliner, pour ce qui regarde les buts de guerre, à des concessions regrettables. La Double-Monarchie, à en croire la Deutsche Zeitung, a fait du programme de la " partie remise " son propre progiamme. Elle exprime la crainte que ressentent en présence de cette politique tous les bons patriotes allemands. L'organe pangermaniste espère que l'Allemagne aura les nerfs assez solides pour résister à cette tentative coupable. La Gazette de la Croix, de son côté, rappelle les paroles prononcées récemment à Londres par M. Lloyd George et par M. Pachitch : M. Lloyd George a dit que la restauration intégrale dè la Serbie était une condition essentielle de la paix et que l'honneur anglais y était engagé. Les buts de guerre de l'Angleterre, ceux de l'Autriche-Hongrie et ceux de la Bulgarie sont donc sur ce point en opposition absolue... " M. Pachitch ose encore réclamer l'affranchissement de tous les peuples soumis au joug de l'Autriche-Hongrie, l'union des Serbes, des Croates et des Slovènes, l'indépendance des Tchèques et des Slovaques. Si l'Autriche-Hongrie laisse se reconstituer sur sa frontière une Serbie animée d'un tel esprit, de nouvelles guerres sont inévitables." Par une transition adroite, la Gazette de la Croix évoque alors le cas de la Belgique, qu'elle dit analogue à celui de la Serbie : Le roi Albert, à Bruxelles, ne serait pas moins dangereux pour l'Allemagne que le ministre Pachitch à Belgrade pour l'Autriche. L'Allemagne comprend l'importance de la question serbe pour l'Autriche ; l'Autriche doit comprendre l'importance de la question belge pour l'Allemagne. L'Allemagne doit, d'une façon ou d'une autre, avoir la mainmise sur 1^ Belgique." La Gazette de la Croix estime qu'il faut le dire tout haut et concentrer toutes ses forces pour obtenir cette satisfaction indispensable. • o—o Le plan d'invasion allemande Complétant les déclarations de M. Take Jonesco, l'ancien correspondant du Times en Autriche-Hongrie, dans une lettre adressée à son journal, dit dans un paragraphe où il est fait allusion à une attaque brusquée de l'armée allemande à travers la Belgique, paragraphe qui n'a pas été reproduit par la presse française : " Ce plan de campagne était depuis longtemps connu des hommes d'Etat français et anglais. Il a été porté par M. Clemenceau, alors président du conseil, à la connaissance de Sir Edward Grey, à Londres, lors des funérailles de Sir Hénry Campbell-Banner-man."A la mort du premier ministre libéral, M. Georges Clemenceau s'était, en effet, rendu à Londres pour assister aux obsèques de son ami. La Conférence de Stockholm Stockholm, piège allemand New-York, 12 août. — Après avoir étudié avec soin les rapports sur la situation en Russie présentés par M. Root et les membres de sa mission, le gouvernement a décidé de refuser tous passeports aux Américains désireux de se rendre, en qualité de délégués, à la Conférence de Stockholm. Dans une déclaration à la presse, M. Lansing, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, annonce que cette décision est définitive et irrévocable. Le cabinet, dit-il, est en possession d'informations qui l'ont convaincu que la Conférence de Stockholm est simplement une nouvelle affaire de propagande allemande, appuyée par le gouvernement allemand, en vue d'obtenir des appuis dans les cercles ouvriers socialistes en faveur de la paix aux conditions allemandes. — Times.o—o Les Allemands "révolutionnaires" Il s'est tenu l'autre soir, à Scheveningue, une réunion publique au cours de laquelle M. Cari Minster, rédacteur du journal Der Kampf, petite feuille socialiste révolutionnaire allemande qui paraît à Amsterdam, developpa le sujet : " Depuis Karl Lieb-knecht jusqu'à la révolution allemande ". Il y avait de nombreux auditeurs, principalement de jeunes Allemands en rupture de tranchées. L'orateur exposa que le capitalisme et l'impérialisme étaient les causes générales de , cette guerre, mais que estaient les empires centraux qui l'avaient déchaînée ; il s'appuya à cet effet sur des documents officiels allemands. D'autres parlèrent dans le même esprit ; un jeune Allemand, entre autres, se déclara fier de pouvoir porter le nom de déserteur. Ces opinions ne furent cependant pas admises sans contestation ; une dame allemande, qui avait été internée en Afrique du Sud au début de la guerre, se livra à une furieuse diatribe contre l'Angleterre. La réunion devint bientôt tumultueuse. Certains jeunes gens, qui menaient grand vacarme, furent interpellés en ces termes : " Pourquoi n'êtes-vous pas dans les tranchées ? " Une intervention du propriétaire de la salle ne ramena l'ordre que pour un moment. Le tapage devenant trop intense, un officier de police présent fit pénétrer dans la salle quel-ques-uns de ses agents, dont la présence eut pour effet de calmer quelque peu les assistants. Mais M. Minster ayant commencé une critique violente de la politique extérieure et intérieure allemande, le vacarme reprit de plus belle. Finalement, le président blâma sérieusement l'attitude de certains de ses compatriotes présents, par la faute desquels, ajouta-t-il, les socialistes révolutionnaires allemands qui se trouvent en Hollande auront désormais beaucoup de peine à trouver une salle pour leurs réunions. o—o Le salaire des catholiques allemands Les journaux libéraux du 10 août enregistrent un article paru le même jour dans la Germania ; ils font ressortir l'importance politique capitale de cet article, qui ne signifie pas autre chose qu'une reculade du Centre. Le Centre se rallie manifestement au gouvernement. Dans ces conditions, on peut dire que la majorité du Reichstag s'est déplacée. L'opposition se réduira aux pro-gessistes et aux socialistes. Sûr de l'appui des droites, des nationaux-libéraux et du Centre, le gouvernement a le champ libre pour agir à sa guise et ne donner de réformes parlementaires que juste ce qu'il lui plaira d'accorder. Moins accommodante que la Germania, la Koelnische Volkszeitung laisse percer une certaine mauvaise humeur au sujet de la nomination de trois catholiques, Spahn, Kuehl-mann et Walraf, à de hautes fonctions ministérielles.La Post, à ce propos, exprime l'espoir que les catholiques cesseront désormais de se plaindre de n'être pas traités sur le même pied que les protestants. La Koelnische Volkszeitung .répond qu'il s'en faut encore de beaucoup pour que la parité soit établie en Prusse entre les catholiques et les protestants. Elle estime que les griefs des catholiques ne sont pas encore liquidés mais restent justifiés. Elle reconnaît néanmoins que " la glace est rompue ". o—o Gounaris en accusation Le journal Patris apprend que les députés se proposent de demander au gouvernement le transfert à Athènes de M. Gounaris pour le faire comparaître devant une haute cour dont il demanderont la constitution. Le Pape et la paix allemande LE TEXTE DE LA NOTE Le Forelgn Office a distribué mercredi soir le texte de la note papale, traduit du français. La note est intitulée: " Aux chefs des nations belligérantes Elle est datée du Vatican, 1er août 1917 " et est signée " Benedictus, P.P. XV Le Pape commence par rappeler que depuis le début de son Pontificat, il a eu en vue, avant tout, trois choses : maintenir une impartialité parfaite envers tous les belligérants, faire le plus de bien possible, sans égard aux personnes et sans distinction de nationalité et de religion, et s'efforcer par tous les moyens de hâter la fin de la guerre, de provoquer une paix juste et durable. Il remémore ensuite sa première note d'août 1915 exhortant les nations à la paix, il déplore la cruauté des moyens de guerre étendus à la terre, à la mer et dans les airs et qui nous promettent de nouvelles souffrances- Le, Pape emploie ensuite l'argument de la " folie cher aux neutres qui refusent d'e discuter la responsabilité du conflit et la nécessité, pour les pays injustement attaqués, de se défendre par la force des armes : "Le monde civilisé, s'écrie-t-il, ne doit-il plus être autre chose qu'un champ de mort? Et l'Europe, si glorieuse et si florissante, comme si elle était emportée par lia folie universelle, doit-elle se précipiter à l'abîme et aider à son propre suicide ?" Dans une situation aussi désespérée et devant un péril aussi grave, le Pape " qui n'a pas d'intérêt particulier, qui n'écoute les suggestions pu les intérêts d'aucune des parties belligérantes ", mais qui est uniquement p>oussé par le .sentiment de son suprême devoir comme Père commun de tous les Fidèles, " par les sollicitations " de ses enfants qui " implorent " son " intervention et sa parole pacificatrice par " la voix elle-même de l'humanité et de la raison renouvelle son cri de paix et " son pres-• sant appel à ceux qui tiennent en main la destinée des nations • Le Saint-Père entre alors dans le détail et poursuit comme suit : Mais, ne nous bornant plus A des termes généraux comme il nous a paru utile de le faire dans le passé, nous désirons maintenant arriver à des propositions plus concrètes et plus pratiques et inviter les gouvernements des nations belligérantes à conclure un arrangement sur les points suivants, qui paraissent fournir les bases d'une paix juste et durable, tout en laissant aux gouvernements la tâche de les rendre plus précis et plus complets. DESARMEMENT ET ARBITRAGE Avant tout, le point fondamental devrait être qu'à la force matérielle des armes soit substituée la force morale du droit légal ; outre cela, un juste accord parmi tous pour la limitation simultanée et réciproque des armements, d'accord avec des règles et des garanties (scraps of paper, N. d. 1. R.) à déterminer, par après, à l'importance qui sera nécessaire et suffisante pour le maintien de l'ordre public dans chaque Etat; et alois, au lieu des armées, l'institution de l'arbitrage avec sa fonction élevée et pacificatrice, d'accord " avec des règles à arranger, et des sanctions à déterminer contre l'Etat qui refuserait soit de soumettre des questions internationales à un tel arbitrage, soit d'accepter ses décisions. " LIBERTE DES MERS " Une fois la suprématie du droit légal établie de cette façon, que tous obstacles aux voies de communication entre les nations soient abattus en assurant (par des règlements arrangés de façon similaire) la vraie liberté et la communauté' des mers (aui a toujours existé en temps de paix. N. d.l. R.ï Ceci, d'une part, éliminerait de multiples causes de conflit et de l'autre ouvrirait à tous-de nouvelles sources de prospérité et de progrès. PAS D'INDEMNITES Quant aux dommages à réparer et au coût de la guerre, nous ne voyons pas d'autre moyen de résoudre la question que de poser comme principe général une condo-natjon (pardon) complète et réciproque, qui serait du reste justifiée par les profits immenses tirés du désarmement ; d'autant plus que personne ne pourrait comprendre la continuation d'un tel carnage uniquement pour des raisons d'ordre économique. Si, d'autre part, dans certains cas, il existe des raisons spéciales, qu'on les pèse avec justice et avec équité (Le Paàe a peut-être songé à la Belgique, mais sans même oser le dire. — N. d. 1. R.). : ECHANGE DE LA BELGIOUE CONTRE LES COLONIES Mais ces arrangements pacifiques, avec les immenses avantages qu'ils comportent, sont impossibles sans l'évacuation réciproque des territoires actuellement occupés. En conséquence, de la part de l'Allemagne, évacuation totale de la eBlgique avec la garantie de sa complète indépendance, politique, militaire et économique, contre n'importe quelle puissance (Nous soulignons. — N. d. 1. R.) et évacuation des territoires français ; de la part des autres parties belligérantes, restitution similaire des colonies allemandes. L'ALSACE-LORRAINE ET LE TRENTIN Pour ce qui concerne les questions territoriales telles que, par exemple, celles qui sont débattues entre l'Italie et l'Autriche, et entre l'Allemagne et la France, il v a lieu de croire que, en considération des avantages d'une paix durable avec désarmement, les parties en cause consentiraient à les examiner dans des dipositions conciliantes, tenant compte, dans la mesure de ce cui < st équitable et possible (Nous soulignons. — N. d. 1. R.), ainsi que nous l'avons déclaré à une autre occasion, des aspirations des peuples et, si besoin est, coordonnant les intérêts particuliers avec le bien généra! de la grande société humaine. LES BALKANS, L'ARMENIE, LA POLOGNE Le même esprit d'équité et de justice devrait diriger l'examen d'autres questions territoriales et politiques et, notamment, celles relatives à" l'Arménie, les Etats balkaniques (La Serbie n'est pas citée. — N. d. 1. R.) et les territoires faisant partie de l'ancien royaume de Pologne auquel, en particulier, ses nobles traditions historiques et les souffrances qu'il a endurées, spécialement pendant Ja guerre actuelle, doivent justement valoir les sympathies des nations. Telles sont les bases principales sur lesquelles, d'après nous, la réorganisation future des nations devrait s'appuyer. Elles sont d'une nature telle à rendre impossible le retour de pareils conflits et de préparer la solution de la question économique et le bien-être matériel de tous les Eats belligérants.Le Pape exprime ensuite son " heureux espoir " de voir ces propositions acceptées et de voir se terminer "au p'us tôt " le terrible conflit " qui prend de plus en plus l'aspect d'un massacre inutile — " Le monde entier, dit-il, reconnaît en outre que, de l'un côté comme de l'autre, l'honneur des armes est sauf (L'honneur des armes allemandes, l'honneur de massacreurs de 1.500 Belges innocents, de cinquante prêtres belges; l'honneur des incendiaires de l'Université catholique de Louvain, de Dînant, de Visé, d'Andenne, de Termonde ! — N. d. 1. R.)." Ecoutez donc notre prière; accueillez l'invitation parternelle que Nous vous adressons au nom du Divin Rédempteur, Prince de la Paix. Réfléchissez à votre grave responsabilité devant Dieu et les hommes." Le Pape implore enfin, pour les chefs des nations belligérantes, les lumières et les conseils dû Saint-Esprit. La lettre d'envoi La note cht Pape reçue à Londres était accompagnée d'une lettre d'envoi du cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat, adressée au roi d'Angleterre et dont voici le texte : Votre Majeste, Le Saint-Père, désireux de faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à la lutte qui ravage le monde civilisé depuis plus de trois ans, a décidé de soumett tre aux chefs des peuples belligérants les propositions de paix c< ncrètes présentées dans le document que j'ai l'h< nneur dé joindre à cette lettre. Dieu veuille que la parole de Sa Sainteté ait, cette fois, l'effet désiré pour le bien de toute l'humanité. Le Saint-Siège n'ayant pas de relations diplomatiques avec les gouvernements français, italien er des Etats-Unis, je prie très respectueusement Votre Majesté de bien vouloir envoyer un exemplaire de l'appel de Sa Sainteté au p'ésident de la République française, à S.M. - le roi d'Italie et au président des Etats-Unis. Je p-ends aussi la liberté de joindre douze autres exemplaires que je prie Vôtre Majesté de vouloir gracieusement envoyer aux chefs des nations amies de Alliés, à l'exception, cependant, de' la Russie.de la Belgique et du Brésil,auxquels le document a été envoyé directement. (Voir »uite, 3e page, 3e colonne).

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