La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 28 May. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1g0ht2h39v/
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LA METROPOLE IONE PENNY CINQ CENTIMES JmflilDE- VIJF CENT ffiwENT: P»X CENTIMES PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux : 43, Chancery Lane, W.C.—Téléphoné : 212 Holhorn. ABONNEMENTS,1: 1 mois, 3 sh. ; 3 mois, 9 sh.r Etranger : 1 mois, 4 sh. ; 3 mois, 12 ah g3ME ANNEI DIMANCHE 28 ET LUNDI 29 MAI 191C Nos. 1.48—149 LA GRANDE GUERRE REPRISE DE CUMIERES I La bataille est loin d'être finie I M. GERARD ET LA PAIX [ Suivant le communiqué belge la journée de samedi a été marquée par des duels d'artillerie réciproques sur tout le front. I L'accalmie que l'on croyait régner au-| tour de Verdun n'a été qu'une apparence [car depuis vendredi soir le village de ICiiinières a successivement passé des mains des Allemands aux mains des I Français. Comme le dit le communiqué de samedi après-midi les troupes françaises attaquèrent le village de Cumières et les positions à l'ouest; après une lutte dés-| espérée nous pénétrâmes dans la portion orientale du village et emportâmes plusieurs tranchées allemandes au nord-ouest de Cumières. Une violente contre-' offensive de l'ennemi manqua de nous déloger des positions gagnées. Au cours de notre attaque continue le communiqué de dimanche, nous fîmes ioo prisonniers et capturâmes deux mitrailleuses.! Sur la rive droite de la Meuse le bombardement continue dans la région ■d'Haudromont et de Douaumont tandis que l'avance progresse toujours dans les tranchées de communication au nord-ouest de la ferme de Thiaumont. En Champagne il y a eu une grande [activité d'artillerie des deux côtés des [secteurs de Ville-sur-Tourbe, de Tahure I et de Navarin. Vers six heures du soir, samedi, les Allemands lancèrent une at-[taque contre les positions françaises à i l'ouest de la route de Navarin et réussirent à prendre pied dans quelques postes de la ligne avancée, mais une contre-[ attaque les en repoussa complètement. Sur la rive gauche de la Meuse il y a eu un duel d'artillerie e-t de canons de tranchées dans le bois d'Avocourt et le secteur de la cote 304 ; au sud du Mort-| Homme les Français capturèrent quelques éléments de tranchées et firent quel-! ques prisonniers. Suivant la revue officieuse des opérations devant Verdun le fait essentiel de : la bataille durant ces derniers jours c'est l'emploi par les Allemands de cinq divisions, soit un effectif de 60.000 hommes Mevés de leurs réserves de la Somme e' les attaques qu'ils ont faites à Vimv (contre les lignes britanniques) en vue de [masquer le départ du premier corps barrais pour Verdun. ; Il était deux heures de l'après-midi fluand les Bavarois, massés sur la pente fort de Douaumont, débouchèrent sur 'i crête en vue de se lancer à l'assaut. D'abord ils essayèrent de s'écouler par est vers le fort de Douaumont pour atteindre nos tranchées, mais ils furent reçus par une tel feu qu'ils furent arrêtés |iet. D'autres vagues subirent le même [sort et finalement la lutte fut abandonnée par les Allemands qui laissèrent des monceaux de cadavres sur le champ de "ataille. Néanmoins la bataille de Verdun | est loin d'être terminée; l'ennemi jettera encore des millions d'obus sur nos positons à gauche et à droite de la Meuse. os soldats ont une lourde tâche de-;vant eux, mais ils tiendront. „®uir le front britannique l'activité d'ar-L' ene a été assez grande au sud-est de ,ave-Chapelle et à Guillemont; l'enne-"11 de sa côté bombarda violemment pen-<wt une heure et vingt minutes les tran-f* es anglaises à l'ouest de Fricourt et mbarda également les tranchées à uenchy, fit sauter une mine près de la redoute de Hohenzollern et une autre à ,°uest du bois de la Folie. Il bombarda «ment les positions anglaises près ® Suzanne, Ovillers, Hébuterne, Sou- I, '' Loos, Bois-Grenier, St-Eloi et V | le front italien la situation est gé-(11 nt échangée. De petites atta-Jdans la vallée de Molini, dans la la du Ledro, contre Serravalle, dans ffar'^6 ^-e ®uo'e> dans la vallée de La-po r" ainsi que dans le secteur de '. ■ furent anéanties par le tir ita-Pes . s 'a vallée de Sugana les trou-0rdrlta,lenneS se sont retirées en bon Civ-' Positions avancées du Mont ,r'n' Dans la zone du Monte-Nero l'ennemi réuissit jeudi à prendre pied dans les tranchées sur l'Ursic; mais des renforts italiens arrivèrent et l'ennemi fut repoussé avec perte de 40 prisonniers et de 2 mitrailleuses. Suivant le bulletin autrichien le nombre de canons capturés dans la région de l'offensive se monte à 284 dont trois obusiers lourds blindés en bon état. En Caucasie les Turcs, appuyés de Kurdes, ont pris l'offensive dans la direction de Serdesht, mais une charge à la baïonnette par les Russes força l'ennemi à la retraite avec des pertes considérables.Certains signes font croire à une prochaine offensive allemande dans le nord de la Russie; à cet effet une flotte considérable de croiseurs et de cuirassés allemands, y compris le Hindenburg le plus récent cuirassé, a quitté le refuge de Kiel et est parti dans la direction de Riga. De nouvelles histoires de paix sont répandues en Amérique par la presse allemande. Le Mùnchener Zeitung aurait eu une entrevue avec M. Gérard, ambassadeur américain à Berlin, qui aurait déclaré que maintenant que les relations étaient mieux rétablies le gouvernement de M. Wilson fera plus facilement face au grand problème de la paix. Il est inutile, ajouta-t-il, de soulever la question de la désirabilité ou de la probabilité de la médiation de M. Wilson; dans ces circonstances les faits seuls doivent parler et l'un des faits les plus importants c'est que l'espoir d'une prompte paix est aussi important pour les neutres que pour les belligérants. La chose principale, continua M. Gérard selon le journal allemand, c'est que mon gouvernement est vraiment prêt à faire tout ce qu'il peut pour favoriser l'idée de paix, et j'ajoute que la suppression des difficultés germano-américaines était la première chose requise pour permettre au gouvernement américain *îde s'occuper effectivement de la question de paix. Et l'ambassadeur termina ainsi : Quoique des semaines et des mois puissent passer avant que l'idée de paix n'assume une forme tangible, rien ne pourra émouvoir ma confiance que la paix est déjà en route. La Pentecôte approche et les ouvriers anglais des munitions comptent encore une fois bien s'amuser au cours des bank-holidays pendant que leurs frères se font tuer sur les champs de bataille. M. Lloyd George qui n'a pu jusqu'ici les empêcher de faire à leur tête fait un appel pour qu'ils ne déposent pas l'outil. Puisse-t-il réussir ! L'épée d'honneur remise au Roi Albert La délégation du Comité de l'épée d'honneur offerte à Albert 1er par le peuple de Paris a été reçue, avec le sculpteur a Pierre Feitu, par le roi et la reine des|Belges. M. Léopold Bellan, président du comité, qui avait eu l'occasion, comme président du Conseil municipal, de recevoir les souverains belges à l'Hôtel de Ville, leur a exprimé les sentiments d'admiration et de reconnaissance qui avaient poussé le peuple de Paris à ouvrir une souscription, afin d'offrir une épée d'honneur au Roi et d'aider la Reine dans ses œuvres de guerre. Le Roi s'est montré vivement touché. M. Léopold Bellan a présenté ensuite à la Reine, qui portait la croix de guerre, le coffret en bois précieux et en émaux, œuvre de Mme Van Parys Driesten, qui contenait 15,000 francs, reliquat de la souscription. Le Roi et la Reine ont parcouru le Livre d'or, relié par M. Gonon et orné de deux dessins de Paul Avril. Les feuilles des écoles, illustrées par les élèves, les ont particulièrement intéressés. La délégation a été retenue à déjeuner par le Roi. —• Cheng-gi, le général commandant la province de Sze-chuan, a proclamé officiellement l'indépendance de la province. La population de cette province est de 53 millions d'habitants, ce qui fait qu'à-ce moment la moitié de la Chine s'est déclarée indépendante. La vie à Vienne De ce qu'on manque de certains produits et de ce qu'on prenne des mesures de prévoyance, il ne faudrait pas en inférer que la famine est proche à Vienne. Les denrées de première nécessité ont renchéri en raison directe de la dépréciation de l'argent, mais on ne manque encore de rien et pour ceux qui ont eu la bonne idée de placer une partie de leur fortune en bons titres il y a même économie.D'autre part, il se gagne énormément d'argent dans un certain monde et on affirme que les bijoutiers font des affaires d'or ainsi que beaucoup d'industries de luxe. Voici l'explication qui est donnée de ce phénomène : ces privilégiés, qui sentent venir l'heure où l'Etat cherchera à leur faire rendre gorge, s'empressent de placer leurs économies en perles, diamants et fourrures de prix, ce qui a le double avantage de ravir leurs femmes et de constituer un placement de tout repos. Les grandes banques, qui ont su très habilement prendre le papier des industries fournissant l'armée, au début des hostilités, présentent presque toutes des bilans exceptionnellement favorables. Cette prospérité financière, résultant de l'état de guerre, dans un pays qui se débattait précédemment au milieu dés plus sérieuses difficultés, illustre de façon frappante l'extraordinaire bouleversement qui se produit actuellement chez tous les belligérants dans la répartition des richesses. D'un côté, l'Etat, qui, abusant de son crédit, dépense sans compter les milliards qu'il ne possède pas, de l'autre une fraction limitée de la population qui voit ses bénéfices doublés, triplés, décuplés. Et le reste de la population, la grande majorité, hélas ! qui ne se rend pas compte qu'un jour viendra où on lui «résentera l'addition avec ordre de ,^fu , court à sa ruine avec 1 < sp< ii plus on plrs chimérique de vaincre, t est-à-du t de faire payer l'addition à l'ennemi. Le directeur d'un des plus importants établissements de banque de Vienne, pacifiste convaincu comme beaucoup en Autriche, disait récemment : " Voyez-vous, la situation en Europe est inextricable. Dans un camp comme dans l'autre le " jusqu'au boutisme " est devenu un dogme intangible et il y a actuellement trop de monde intéressé à ce que cela ne finisse pas. L'homme courageux n'est plus celui qui se bat et se fait tuei, mais bien celui qui ose parler de paix, car il y risque plus que la vie. Les empires centraux ont trop présumé de leurs forces et ont mésestimé leurs ennemis ; ils ont commis une lourde faute ; elle devrait servir de leçon aux Ententistes. Cette guerre aura un résultat, immense dans ses conséquences ; elle aura fourni la démonstration qu'avec des tranchées et un matériel suffisant, n'importe quelle frontière est désormais inviolable. • — Dans ce cas, il n'y a plus qu'à faire la paix au plus vite. — Evidemment, nous autres Autrichiens, nous n'avons aucune haine ni contre les Français, ni contre les Anglais ni même contre les Russes. — Et les Italiens ? — Avec ceux-là, jamais nous ne consentirons à traiter. — Alors, la paix ? — Avec tous les autres, oui, pas avec les Italiens. Le Chancelier et la paix D'après le Nouveau Journal de Stuttgart, le chancelier a fait des-déclarations importantes en réponse à Sir Edward Grey et aux hommes d'Etat de l'Entente au sujet des conditions éventuelles de la paix. Les conséquences du compromis financier Selon le correspondant berlinois de la Gazette de Francfort du 21 mai, l'adoption par le Reichstag du compromis financier, adoption qui est infiniment probable, aura sa répercussion sur le budget prussien. Le ministre des finances demandait, en effet, une augmentation de l'impôt sur la foi tune. Le Landtag de Prusse n'avait pas voulu discuter la question avant que le Reichstag ne se fût prononcé sur les projets d'impôts qui lui étaient soumis, et le Landtag s'était ajourné. En conséquence, il est probable qu'il va rejeter maintenant l'élévation de l'impôt sur la fortune, puisqu'une taxe sur la fortune va être perçue au profit de l'Empire. Le gouvernement a, d'ailleurs, le désir de clore le plus tôt possible la session du Landtag ainsi que celle du Reichstag. Le résultat de Verdun Du correspondant parisien du Journal de Genève : Et maintenant, pour reporter nos regards sur la bataille, est-il permis de dire son résultat avant qu'elle ne soit finie ? Les Allemands, dès le 24 février, faisaient annoncer dans l'Amérique du Sud Verdun pris, 800.000 hommes en marche sur Paris, l'impératrice acclamée à Berlin par une foule énorme. Mensonges puérils, bien faits pour des imaginations neuves. Mais surtout, mensonges symptomatiques, image des espoirs qu'a éveillés chez l'assaillant une victoire entrevue et trop vite reperdue. " Le but de la bataille, a écrit la Gazette de Cologne, est d'obliger les Français à s'avouer vaincus." Le moindre commentaire affaiblirait la portée de cette constatation. Dirons-nous que les Allemands n'ont rien obtenu du tout ? Nous ne saurions être aussi catégoriques. Ils ont infligé aux défenseurs de Verdun des pertes sensibles : à quoi bon le nier ? "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire et la gloire de l'armée française de Verdun sera, hélas ! immortelle. Ces pertes obligeront certainement quelques corps d'armée à un repos momentané, et il se peut que l'offensive victorieuse des Alliés en soit retardée de plusieurs semaines, peut-être de quelques mois. Ce résultat n'est pas négligeable : les Allemands sont en France, en Belgique, en Pologne, en Serbie, et chaque jour qu'ils y passent accumule les ruines et les souffrances. Le retard de l'offensive qui terminera la guerre, ce n'est pas rien, c'est un grand malheur pour l'humanité.Mais c'est pour les Allemands un résultat dilatoire, ce n'est pas un gain décisif. Sans entrer dans un calcul pour lequel nous manquons de données authentiques, nous pouvons dire que les pertes allemandes sont estimées au double des françaises. La bataille de Verdun marque donc un pas nouveau dans ce renversement progressif des' effectifs, qui annonce la lin c e la guerre avec une certitude quasi-niathématjque. Le résultat de cette lutte de trois mois, pour les Allemands, c'est une prolongation de- !®ur» espoirs, mai- aussi de leurs souffrani.es. Pour les Français, c'est une nouvelle étape sur le chemin qui monte lentement vers la victoire. Les périodiques paraissant en Belgique Voici la liste de journaux périodiques qui paraissent encore chez nous ou qui ont paru quelque temps sous l'occupation allemande : Bibliographie de Belgique, publié par le ministère des sciences, chez Van Oest 1915- ■— Recueil financier, Bruylant, 1916. — La Femme belge, revue des questions morales, sociales, jusque avril 1915. -—Journal des Juges de Paix, jusque décembre 1915 (Bruylant). — Répertoire général de la Pratique nationale, 1916, Bruylant. — Pasicrisie belge, 1915-1916, Bruylant. — Recueil général de traités, continuation du grand recueil de De Martens, relatif au Droit international, 1915, Leipzig. — Le Receveur, revue mensuelle des bureaux des contributions, ire année, ire livraison, mai 1916, imprimé à Sivry. — Le Nouveau Messager des Ecoles primaires, revue pédagogique paraissant tous les deux mois, 20 mars 1916, imprimée à Dour. — Le Comptable, 1915, imprimé à Renaix. — Archives des Sciences physiques et naturelles, 1915, Genève. — Annuaire de l'Observatoire royal de Belgique, 1915, imprimerie Hayez. — Mathésis, Recueil ma-I thématique à l'usage des Ecoles spéciales, 1915- — Revue générale des Applications industrielles, vol. I, fascicule 1, janvier 1916 jusque avril. -— Bulletin technique de l'Association des ingénieurs sortis de l'Ecole polytechnique de Bruxelles, 1914-1915. — Chronique des Travaux publics, paraissant toutes les semaines, Bruxelles. — Sphinx, revue d'égyptologie, avril 1915. — T'oung Pao, Histoire des langues, 1915. Le chiffre total des publications en toutes langues reçues par la salle des Périodiques de la Bibliothèque Royale de Bruxelles en une année courante s'élevant à 2,350, il y a actuellement un manquant de plus de 2,000 publications ! Des mesures ont été prises pour la conservation des numéros manquants dans les pays d'origine, ainsi que pour le renouvellement des abonnements. A la fin de la guerre, le service de bibliographie se trouvera à la tête d'une besogne colossale à mettre en ordre. Quant aux lecteurs et encyclopédistes en Belgique, pourront-ils jamais rattraper le temps perdu ? Menées allemandes aux Etats-Unis On mande de Washington que, sur ordre de Berlin, M. Bernstorff a publié la note suivante : " Certains événements de ces derniers temps contraignent l'ambassadeur allemand à Washington à prier tous les consuls allemands de faire savoir aux sujets allemands qui résident aux Etats-Unis, qu'ils ^doivent observer dans les détails les lois du pays qu'ils habitent. " La terreur en Autriche Le procès Banj&luka Le professeur R.A. Reiss, de Lausanne, vient de publier des détails du procès .Ban-jaluka, qui constituent, dans les annales sanglantes de la terreur autrichienne, une des pages les plus révoltantes. Les prévenus, au nombre de plus de 150, tous sujets autrichiens de nationalité serbe, étaient accusés de conspiration contre l'Autriche en faveur de la Serbie. Les méthodes dont le tribunal autrichien fit usage pour envoyer à l'échafaud et à la prison plus de cent prévenus, sont typiques et le seul cas de Spiro Saldo suffit pour en donner une idée. Spiro Saldo avait reçu en 1908, d'un jeune ami serbe résidant en Bosnie, une lettre dans laquelle ce.dernier se plaignait d'un chef d'école, un Allemand nommé Kuchlich, généralement exécré ; en iqio, Spiro Saldo, qui avait gardé la lettre, passa la frontière autrichienne et les sbires qui le fouillèrent découvrirent le document et le gardèrent. Il fut si bien gardé que lorsque Spiro Saldo fut impliqué dans le procès de la conspiration, la lettre fut déterrée des dossiers et servit de pièce à conviction pour l'envoyer à l'échafaud. Deux avocats, qui avaient pris la défense de l'accusé, se rendirent à Belgrade pour y prendre des renseignements, mais à leur retour tous leurs papiers et leurs notes furent confisqués à la frontière ; et le ministère public, en pleine séance, brandit les papiers en question et déclara que les deux avocats, en sortant de leur pays pour soutenir la défense, étaient coupables de trahison ! Le mensonge patent, le faux prétexte, le faux témoignage, l'intimidation, tout était bon pour les juges de Vienne. Un des prin -i mx témoins à charge un nomme iritko Kristanovitch, jura qu'il avait , été fore'- malgré Lui, de se faire membre d' ..1 N • rodna Odbrana (Association pour la défense, de la nationalité serbe). Il déclara que c'était une ligue qui complotait contré l'Autriche en vue de détacher de la Hongrie la Bosnie, la Craotie et autres parties méridionales du domaine des Habsbourg, pour les ajouter à la Serbie. Mais la défense parvint à démontrer que le témoin avait, pour se faire membre, manifesté des opinions violemment anti-autrichiennes, et qu'il avait offert à la ligue et à des journaux nationalistes, ses services, d'ailleurs toujours refusés, et que dans toutes ses actions il avait toujours agi comme un agent provocateur. Néanmoins, ce fut surtout sur son témoignage que les condamnations à mort furent prononcées. Un témoin pour la défense, Nicolas Batinich, déclara sous serment qu'il avait été emprisonné pendant huit jours et maltraité par un gendarme qui lui dit de faire un témoignage en défaveur de plusieurs des accusés. Sur son refus on, le traîna le long de la voie ferrée et 011 le crucifia sur un arbre. Après plusieurs heures on le délivra et on l'emmena au village où on l'enivra ; pour se délivrer de ses bourreaux il fit certaines déclarations, mais devant le tribunal il jura que ce n'étaient que des inventions pour échapper aux tortures. Un autre témoin, nommé Batinitch, refusa, malgré les menaces du ministère public, de modifier son témoignage ; il fut arrêté et accusé de faux témoignage. Le résultat du procès^ fut que quinze membres de la ligue furent condamnés à mort, quatre-vingt-huit à la prison et cinquante-trois furent acquittés. Vieux souvenirs On pouvait lire dans le Miroir de Paris du 21 octobre 1837 : ( " On écrit de Hambourg : La grande conception relative à l'établissement d'une grande ligne continentale de chemin de fer dans le nord de l'Allemagne est en voie d'exécution. La ligne de chemin de fer déjà construite en Belgique s'étend jusqu'aux frontières de la France et de la Prusse, jusqu'à Aix-la-Chapelle, et pendant que la France hésite encore, en Belgique où lîori comptait seulement sur 70.000 voyageurs et sur un produit d'un million, on est déjà dans la nécessité de construire des lignes doubles. " Et dire qu'en 1916 il se trouve un poète belge pour traiter ses compatriotes de brutes et d'arriérés en civilisation ! C'est probable ment de ces poètes-là que Platon a dit " Prenez les poètes par la main et, après les avoir couronnés de fleurs, conduisez-les poliment aux frontières de la république. "

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