La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres

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s.n. 1916, 09 April. La métropole d'Anvers: paraissant provisoirement à Londres. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/qf8jd4qr7v/
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LA MÉTROPOLE ROYAUME-UNI : ONE PENNY HOLLANDE : VIJF CENT CONTINENT : DIX CENTIMES D'ANVERS, PARAISSANT PROVISOIREMENT A LONDRES Bureaux: 43, Chancery Lane, W.C. ABONNEMENTS: / 4>? ^ 1 mois, 3 sh. ; 3|mois,^3h. Etranger : 1 mois, %4 sh. ; 3 mois, 12 «h. — 23ME ANNEE DIMANCHE 9 ET LUNDI 10 AVRIL 1916 Nos. 99—100 LA[|GRANDE GUERRE LA FIN À VERDUN ? n Attaque contre Haucourt Su ccesn ouveaude Smuts Les choses ont été plutôt calmes sur de Mulhouse. 1, front principal de Verdun ces deux Que conclure dès lors, si ce n'est que quel . • qu'ait été le nombre des échelons, la première derniers jouis. armée allemande de Verdun a été absorbée La journée de vendredi n a été signa- ^ entière pendant ]es cinq premiêres léc que par une attaque violente, mais semaine^ de la bataille. Celle-ci ne peut limitée, contre les positions françaises au continuer au moyen des éléments de cette sud et près de l'entrée est du village de j armée reconstituée et renforcée de dispo- H*»court (ouest de la Meuse) sur un nibilités venues de l'intérieur. Ainsi s'ex- [roat de deux kilomètres environ. Elle plique l'arrivée au front de la classe 1916, fut repoussée avec fortes pertes par le la plus récente réserve instruite, jeune et feu de barrage de l'artillerie et par celui fraîche. A supposer qu'à grand renfort de des mitrailleuses. Au sud-est de Béthin- pertes nouvelles les Allemands finissent par Lt nos alliés, à l'aide de grenades f°rc<* les Français a evacuer Verdun et a comit, um» a. , © établir un nouveau front plus au sud, que à main, firent quelque progrès a . devient la manœuvre à but plus éloigné ? tranchées récemment capturees par en- jjjen piUS) qUe peut-on attendre, après une nemi entre Béthincourt et la colline 265. entreprise aussi lente et épuisante, de l'effet Le Mort Homme et Cumières furent as- de surprise sur lequel l'état-major impérial sez rivement bombardés. A l'est de la comptait pour obtenir ia paix ? Meuse et en Woevre l'artillerie française gur je reS{e jju fr0nt français, la guer-fut très active. re de tranchées se poursuit sans inci-Dans la nuit de vendredi à samedi les dents notables, avec son accompagne-Allemands renouvelèrent leurs tentati\es ment ordinaire de bombardements, d'ex-contre les positions françaises d Hau- plosions de mines, de combats de grena-eourt. A l'est du village, maigre ces ^es et pej-jtes reconnaissances desti-efïorts répétés, ils furent complètement nfies ^ tâter le terrain. Signalons ce-défaits, avec fortes pertes. Au sud du pendant, dans le secteur de la ferme de village cependant ils réussirent a prendre Navarin (Champagne) un très violent pied dans deux petits ouvrages situes bombardement allemand qui paraissait entre la localité et la colline 287 que ei - présager une attaque. Les Français lin appelle " colline des 1 ei mites et établirent cependant aussitôt un feu de qui est toujours, de 1 aveu de 1 ennemi, barrage et si les Allemands avaient l'inoccupée par nos alliés. Le communique tention de quitter leurs lapinières, le 75 allemand grossit considérablement et jeur en gta prornptement toute envie belli-mince succès, qu'il attribue aux troupes queuse. bavaroises et silésiennes. Il prétend gur je front occidental russe, rien d'im-avoir repoussé une contre-attaque Iran- portant non plus. Il faudra attendre çtise samedi matin. Il ajoute que ses encore quelques semaines avant de voir pertes sont légères mais que celles e s'amorcer entre Riga et la frontière l'ennemi " partiellement à cause de a roumaine une action sérieuse. Sur les conduite de quelques-uns , sont trts bords de la mer Noire cependant, nos élevées; les Allemands prétendent a\oir alli|| avancent toujours. Ils ont main- capturé 15 officiers et 699 hommes (ce tenant près de Surmeneh et, nullement quatre-vingt-dix-neuf nous laisse re- surmenés quoique l'on puisse en croire, veurs !) " dont de nombreuses re- jjg ge préparent à la marche sur Trébi- crues de la classe 1916 A 1 est ZQnde qui n>est plug ék>- ée que de de la Meuse, bombardement in~ kilomètres. Il ne faut pas s'attendre terminent et échec d une tentative d at- cependant à voir enlever cette place forte taque à l'aide de bombes contre une des sans COup férir, car les Turcs y sont en tranchées françaises au nord du tort de nombre. . la Sur le front italien, nos alliés ont éva- Après ces combats, la journee e sa- CU(î. en bon ordre la ligne avancée de medi fut calme. Il n y eut p us qu un jeur nouvejje position de Rauchkofel, bombardement assez actif sur a igne dans le secteur de Cristallo, trop exposée Bethincourt-Mort Homme-Cumières. à un feu concentré_ Sur le Vod;i D après les derniers avis de 1 aris, es (Monte Nero) une attaque autrichienne combats de ces deux derniers jours sous fut prornptement repoussée. Les Autri- Verdun ont perdu leur caractère y 10 ent chiens avouent la perte de trois aéropla- et paraissent retourner au caract re e nes dans un raid sur les gares de Sacar- £uerre de tranchées qu ils ont eu de- sa et de gan GÎO • di Nogara. puis plus de vingt mois. a possession Les troupes de l'Union sud-africaine de portions de tranchées par 1un ou commandées par le général-ministre autre coté n affecte pas en îea 1 e es smuts Qnt remporté un nouveau succès positions générales respectives. Le Pe- en Afr; orientale allemande. Les 3 M Journal croit meme pouvoir dire qu >1 et + avri, un détachement de troupes ) a ,^es indications d apr s es a montées sous les ordres du général Van bataille de Verdun serait entrée dans sa de Venter entoura un ennem; dans dernière phase, celle du déclin, marqué Je district d-Arush à 6 k;lomètres à encore, peut-etre, avant le calme complet, 1>est du Kil!manjaro Les Allemands se par des recrudescences spasmodiques rendirent Dix^ept soidats européens act.vité qu. n'atteindraient plus, cepen- e) ^ jndigènes ont déjà été fa;ts pri. . a'V ' 3jV\ S ATerrtj( ^S j0"1 3-S sonniers, et on en attend plus encore. Il a 1 est de la_ Meuse. M Bnand aura.t a gn outre un butin c>est ]à un donné cette impression dans une décla- nifi cou de filet Le énéral ration faite vendredi a la commission des Smuts continue' la poursuite du corps affaires étrangères du Palais Bourbon ;nd , des Allemands au sud, sur le La situation française aurait-.l dit est chemfn dg fef dg T yers Usambara es plus favorables. Cette appréciation Le rnement *llenland a décliné es certainement pas seulement basée ^ re abilité la te du ur la position actuelle des deux partis steamer hFolIandais falemhang, préten- en présence, après six mois de lutte, dant comme d.habitude qu-aucun sous. mais aussi et surtout sur les mod.fica- ! marin ne s> trouvé danMs son vo!sina. "ons que celle-ci a entraînées dans la ^ . . . „ ge. Ce ne sont pourtant pas les An- sr« s s ï,ais i»1 »' de c»u,er *» navires neutres ! On saura plus tard quelles ont été les Fn attendant, les pirates continuent. gérances de l'état-major impérial, mais la Ils ont tiré sur le liner français Coïbert, distance française a eu les résultats sui- des Chargeurs Réunis, mais sans l'attein- vmts pour les effectifs dont cet état-major dre, coulé le steamer danois Aréna de ' disposé. D'après le colonel Feyler, au Copenhague et deux steamers anglais. otnent des attaques d'Avocourt et de la jjn Sous-marin français a coulé un trans- vSSend'attaqUe d® la mèm,e port autrichien dans l'Adriatique. CdΰUaUmT-"JaUX' 2-7 dT?5a r L'agitation persiste en Hollande. Un U1«inaes avaient ete engagees, soit plus de- . 55 . ^ . corps d'armée. Les dernières divisions ProJet ,de loi autorisant le gouvernement été formées sur place à l'aide d'éléments ^ appeler s il est nécessaire la classe de tlrés d'autres parties du front. Certains i9T7> a été déposé à la deuxième cham- 'e ces éléments" auraient même été appelés bre des Ftats-Généraux. L'Avant-Guerre Quand l'Allemagne a-t-elle déclaré la guerre, non aux Alliés, mais au monde entier ? 11 y a encore des gens que le souci des futures relations commerciales avec l'Allemagne préoccupe par-dessus tout. Nous sommes en droit de penser que ces étranges mentalités appartiennent à la catégorie de Belges singuliers qui n'ont rien eu à souffrir de la guerre actuelle, de ceux qui ont, comme on dit, leur pain cuit et leur avenir assurée quoi qu'il advienne. Ils n'ont eu aucun enfant tué, aucune fille ou femme violée, aucune propriété détruite, aucun ami ou parent ni confrère assassiné et. puisqu'il faut le dire, ils ont assez de sécheresse de cœur pour ne pas souffrir de la douleur de tous leurs compatriotes ni des souffrances des Belges. Pour eux. l'argent couvert du sang des nôtres est tout de même de l'argent. Aussi s'attachent-ils à ne considérer qu'une des faces du problème -économique de demain qui s'impose dès aujourd'hui à notre attention. Ils ne veulent voir que ce que l'Allemagne nous rapportait, négligeant systématiquement tout ce qu'elle nous a coûté. Ces froids économistes—si on peut leur accoler ce titre qui réclame une connaissance qu'ils n'ont pas—ne sortent pas de leur tour d'ivoire. Ils ne voient pas que les profits que l'Allemagne a réalisés hier sur le terrain commercial, lui a permis de nous causer aujourd'hui un dommage supérieur à tous les bénéfices que nous avons pu faire en traitant avec elle. Ils ignorent, évidemment, que l'importance de l'hinterland allemand pour nous allait décroître de jour en jour à la suite des mesures prises par le gouvernement allemand pour favoriser ses ports. Ils ignorent que par une méthodique et savante organisation de trusts et de dumping, une à une nos industries nationales devaient disparaître ou tomber dans les mains allemandes, réduisant ainsi notre industrie nationale et nous-mêmes par surcroît, à un I état de sujétion conforme au rêve allemand, qui est de domestiquer tout ce qui n'est pas allemand. Fierté nationale, dignité personnelle, haine légitime pour nos assassins, tout cela ne compte pas. La pièce de cent sous prime toutes les considérations. Dans le calcul de ceux que nous méprisons ici sans réserve, la balance des profits respectifs des deux parties n'est pas faite. Ne comptent que nos profits. Or répétons-le : accumulons les profits nets de ces quarante dernières années et mettons-les en regard des milliards que nous perdons aujourd'hui en capital, vies humaines et autrement. Souvenons-nous que l'Allemagne nous a déclaré la guerre, non au mois d'août 1914 mais depuis le jour où elle a organisé dans le monde entier, avec un génie démoniaque, la conquête économique.Il y a des gens que ces termes n'effraient pas, que l'état de servitude économique n'inquiète pas. Que signifient-ils exactement, si ce n'est la guerre, sans ses horreurs, mais avec le même objet de conquête et de rapines ? Pourquoi l'Allemagne a-t-elle fait la guerre ? Uniquement pour assouvir plus tôt sa fringale immodérée, son rêve de domination universelle. La guerre d'aujourd'hui ne devait être à ses yeux qu'une étape première vers une Europe allemande. Souve-nons-nous de cette boutade inscrite sur les premiers trains de soldats en partance pour le terrain des opérations : " Wilhelm II, Kaiser von Europa " Facétie d'un loustic ? Non. Expression d'un homme du peuple qui a été nourri de la doctrine pangermaniste par les dirigeants allemands. La guerre ne date pas de 1914, elle date du j our où l'Allemagne songea à nous annexer économiquement. Les moyens qu'elle employa sont assez connus. Le résultat fut le gain qui lui permit de s'armer formidablement. Le problème économique qui se pose actuellement aux Alliés se résume comme suit : Allons-nous permettre à l'Allemagne de recommencer ? La " {Métropole" n'est pas officieuse L'Indépendance Belge a bien voulu reproduire un extrait de notre correspondance du Havre relatif aux agrandissements de territoire belge. Seulement, elle qualifie cette correspondance de " note officieuse Nous tenons à lui faire remarquer que cette note n'a rien d'officieux, que la Métropole n'a rien d'officieux, pas même l'appui matériel du gouvernement. Cette correspondance n'engage aucunement notre ligne de conduite quant à la question des agrandissements de territoire. Seulement, nous nous prononcerons à ce sujet quand le moment sera venu. Mort de la Wosrmann Unie Le marasme de la marin allemande Les derniers numéros des journaux allemands arrivés en Angleterre renferment de curieux échos sur le marasme dans lequel se trouve la marine marchande allemande, si puissante et si prospère avant la guerre. Il appert notamment que la Woermann Linie de Hambourg s'est suicidée. Le fait est d'autant plus intéressant que les vapeurs de cette ligne faisaient surtout le trafic entre les poJTts allemands et continentaux et ceux des colonies allemandes. A ce titre la décision de Herr Woermann est caractéristique, car elle n'indique évidemment pas une très grande confiance, ni dans la possibilité pour l'Allemagne de récupérer par une " paix victorieuse " ses possessions africaines, ni dans l'avenir de la marine allemande germanique, en présence des mesures d'exclusion prévues par les Alliés. Herr Woermann et sa famille, plutôt que de laisser improductif l'immense capital engagé dans sa flotte, " s'est retiré des affaires " et a cédé la plupart des actions de la Woermann Linie à Herr Hugo Stinnes, le roi allemand du charbon. Celui-ci, à son tour, les a revendues à la Hamburg-Amerika Linie et au Norddeutscher Lloyd, qui contrôleront donc conjointement l'affaire. Il est plus que probable que les navires de la Woermann seront partagés entre ces deux grandes entreprises. Un des à-côtés de la transaction est la cession à Herr Ballin, le fameux directeur de la H.A.L., d'une place de directeur de la Reichsbank. La plupart des journaux allemands enregistrent cette nouvelle sans commentaires. L'un d'eux, cependant, ne se gêne pas pour dire que la famille Woermann semble avoir été inspirée par la considération que le " développement de la carte d'Afrique ne peut être clairement entrevu en ce moment " et que dans ces conditions il est douteux quelles pourraient être les relations entre une ligne maritime coloniale allemande et les grandes entreprises allemandes qui dominent (ne faut-il pas lire " qui ont dominé "?) le trafic maritime de l'Atlantique. D'autre part, la Gazette de Francfort publie un communiqué du " Norddeutscher Lloyd " qui, faute d'être autorisé à publier son bilan, essaie de créer un mouvement d'opinion pour que les compagnies de navigation soient indemnisées, grâce à une loi spéciale, par le gouvernement allemand, pour les pertes qu'elles ont subies du fait de la guerre. L'octroi de cette indemnité est représenté comme une condition sine qua non de la reprise de l'activité maritime en Allemagne. Le communiqué dit : " Comme il est d'une absolue nécessité, dans les intérêts économiques et politiques de l'Empire, que le commerce maritime allemand se montre puissant après la guerre, il est d'une importance capitale qu'il soit indemnisé le plus largement possible. Ce qui fut nécessaire pour la Prusse orientale est très nécessaire pour le commerce maritime allemand, et nous pouvons espérer avec confiance que le Gouvernement et le Reichs-fa§ agiront avec unanimité en faveur du commerce maritime, qui a été durement frappé, et cela tout à fait indépendamment du résultat de la guerre. " Pour qui sait lire, on voit que M. Heineken n'a plus guère confiance dans l'écrasement de l'Entente et dans la possibilité, pour l'Allemagne, de se faire payer de grosses indemnités de guerre. M. Heineken est un fin renard et il prend ses précautions à temps. Le malheur, c'est qu'il trahit ainsi des préoccupations qui ne cadrent guère avec l'optimisme officiel. L'heure modifiée en France? Ce n'est pas seulement en Allemagne que la réforme horaire sera introduite. La commission de l'Instruction publique et des i Beaux-Arts de la Chambre française, réunie le 4 avril, sous la présidence de M. Simyan, a entendu M. Honnorat et M. Painlevé, ministre de l'instruction publique, sur la proposition déposée par M. Honnorat d'avancer l'heure légale pendant la durée de la guerre. La commission a approuvé la proposition à l'unanimité, et nommé M. Malavialle, rapporteur. Il est piquant de remarquer que, pendant la guerre, l'Allemagne employera l'heure russe, et la France, peut-être, l'heure allemande.— Sacrilège turc On apprend de Salonique que les Turcs auraient fait sauter l'église et l'ossuaire de Galataria, où étaient rassemblés les restes des soldats russes, morts en Thrace au cours de la campagne de 1878. Ce monument funéraire s'élevait à une vingtaine de kilomètres de Constantinople sur la rive de la mer de Marmara et avait été inauguré en 1897 par le grand-duc Nicolas. La fête du Roi La manifestation de Londres Il faut certaines circonstances comme la fête du Roi, qui fut l'occasion d'une manifestation tout à fait réussie, organisée samedi à l'hôtel Cecil par la " Ligue des Patriotes de Belgique ", pour prouver toute l'étendue du sentiment patriotique animant tous ceux qu'un cruel exil retient loin de chez eux depuis de longs mois. Au premier rang de l'assistance on remarquait la présence de M. de Ramaix, premier secrétaire de la légation, représentant le ministre de Belgique, appelé à une réunion du conseil des ministres au Havre ; M. E. Pollet, le dévoué consul général de Belgique à Londres ; MM. BergmanTet Warnant, sénateurs, ainsi que de nombreuses notabilités. La manifestation fut d'une organisation parfaite et digne de l'héroïque Souverain vers lequel ont été portées, en ce jour, les pensées de tous nos compatriotes. Après un discours d'un bel élan patriotique et plein de confiance en l'avenir, prononcé par le Dr. Clément Philippe, le sécréta're général de la " Ligue des Patriotes " donna lecture de l'adresse au Roi qui fut ratifiée par les acclamations enthousiastes de l'assistance. En voici le texte : Sire, Il y a un an à Londres, dans une manifestation inoubliable, une foule enthousiaste acclamait l'héroïque Souverain dont la vaillante épée venait de sauver, soutenu par la bravoure de ses admirables soldats, les Alliés et la Civilisation. Il y a un an, nos cœurs anxieux se demandaient dans leur angoisse patriotique si les nations amies et notre Belgique bien-aimée sauraient résister à la pression du peuple qui, depuis quarante années, préparait dans une criminelle dissimulation une agression qui semblait devoir être .invincible. Mais un petit peuple célèbre par sa vaillance historique s'était trouvé aux avant-postes et David avait arrêté Goliath. C'est que ce petit peuple était inspiré par l'âme d'un Roi, qui réunissait en lui les vertus de l'honnête homme et des héros, d'un Roi que ce jour les Belges acclament en un élan unanime d'admiration et de fervente affection patriotique. Et maintenant, Sire, permettez-nous d'exprimer un vœu qui brûle ardent dans nos âmes, c'est que dans un an, en notre cher pays délivré par la vaillance de nos admirables soldats de Liège et de l'Yser, les patriotes belges puissent se réunir pour célébrer en une manifestation grandiose, émouvante jusqu'aux larmes, le triomphe d'un Roi entré vivant dans la gloire et, chose plus précieuse encore, dans le cœur éternel» lement reconnaissant de son peuple. Sire, La Ligue des Patriotes de Belgique et les sociétés belges constituées sur le sol hospitalier de la noble Angleterre, vous présentent à l'occasion de votre anniversaire, à vous, leur Roi bien-aimé, héroïque Souverain dont la vaillante épée aura bientôt reconquis la terre patriale, leurs vœux les plus ardents de loyauté et d'absolu dévouement.Une superbe partie artistique, consacrée à nos compositeurs nationaux, fut accueill e par l'auditoire de la façon la plus enthousiaste. Dans le Désir, de Servais, l'excellent violoncelliste Emile de Vlieger fit preuve d'un talent consommé, tandis que les Vieilles Chansons flamandes, d'Arthur De Greef, transcrites pour trois pianos et interprétées par Mlle Berthe Bernard, M. Louis Delune et l'auteur, constituèrent pour le public un véritable régal. On ne se lasse pas d'écouter l'œuvre remarquable de notre grand pianiste national. Vêtue de rose, sans doute pour nous donner des idées de la même couleur, Mme Feltesse détailla avec le plus grand talent la Procession et le Mariage des roses, de César Franck, ainsi que l'air de L'Amant jaloux, de Grétry. L'excellente cantatrice reparut un peu plus tard drapée de noir et chanta avec émotion Een Naam, de Verheyden, For Right not Might et le Drapeau, de Maurice de Preter. Signalons aussi le succès de Mme Bian-ca Conta-Boine dans Ceux qui glorieusement sont morts pour la Patrie et réservons pour la bonne bouche le nouveau triomphe obtenu par notre confrère Armand Variez, qui fit vibrer l'auditoire en disant son remarquable poème La Bataille de l'Yser, après lequel il fut rappelé à plusieurs reprises.La fête, fort réussie, se termina aux accents de la Brabançonne et du God save the King, chantés par Mme Feltesse, et aux cris cent fois répétés de " Vive le Roi " !

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