La métropole: journal quotidien du matin

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07 December 1918
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s.n. 1918, 07 December. La métropole: journal quotidien du matin. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4q7qn60531/
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LA METROPOLE 10 CENTIME le numéro JOURNAL QUOTIDIEN DU MATIN 54, RUE NATIONALE, 54, ANVERS Samedi 7 décembre 1918 Journal admis parJajensurB^ PAGES VECUES VI Les éclaireurs Février 19U parol: les P'p*™rt9"é'urs bwTcomplai Allemands ont , j ieur patrie, : rf -roitr^go Verriost, si Tes * faudrait « or Hug> ^ prêtées dcs j0UI claraliona: I hollandais et que nou démentir sont authenti C° Mab ieôt3 de lui, Stijn Streuvels g romancier d'Ingoyghem, s est empres 66 do fixer bruyamment eas onthousiae mes dans des publications éditées à Aar iterdam. Il y traduit ses ardeurs pangoi nanistes dans de9 envolées d un cretinie no épique, quand il dépeint sa joie c ion admiration d'avoir vu, vingt heure lurant, une poignée d'ofliciers allemands installés chez lui, y prendre leurs aiaes "bouffer" ses provisions, boire son vir Fumer ses cigares et l'épater par leur si nêjioriti en toutes matières sur les gen lo son filage ! Lo bonhomme parai Mon n'avoir jamais été à pareille fête, i un autre moment, le spectacle d'une demi louzaine do soldats allemands à peic introduits ehez l'un des siens et ^ y lut: oant joyeusemont la soubrette de l'endroi lo fait so pâmer devant cette manifeste ;lon subite do la fraternisation interne [tonale ! ! Il so dépense du resta, en pli sieurs endroits, à vouloir persuader qju les femmes de Flandre, les unes plu ouvertement que les autres, s'emballaiei on dos (manifestations admiratives poi !oa beaux hussards de von Kluck. L'œuvre do oe Flamallomand, que l'c voudrait ne trouver que grotesque si el n'avait été écrite après trois mois d'o cupation, quand les tueries de Visé,d'A rlonnc, de Surice, de Dinant. do Louvaii d'Aerschot provoquaient déjà la révol lu monte entier ; l'œuvre de ce Fia ma lemand restera une des actions les pli viles do co temps. ** * Une autre catégorie de Flamallefnandi fo3 petits groupes Isolés des soi-disar Jounes-Flamands de Gand, do Lierre, d Bruxelles et d'ailleurs, considéraient déj o régime do nos oppresseurs comro l'idéal ù garder. Ils suppliaient très ing< numont que ce3 bons agneaux ne nou quiltont plus, que la Flandre devienn uno province do la Germanie et que san ioute la terreur teutonne, avec fos rap ios, se3 exactions, 8a justioe à la tarU "0, ses emprisonnements et ses exécution ïapitales, soit notre pain quotidien. Patrn ;ux s'est mis hors pair le liorrois Kiir te, admis à conférer sur l'asservissemer lo la Flandre dans un des locaux d-'îclchstag, s'il vous plaît, ce qui lui pei mettra; au besoin d'affirmer plus tare lour so blanchir, qu'il a simplement vou u mettre à l'épreuve l'homérique ganc )herio des législateurs allemands ! *** Mais au dessus de tous ces maniaque >lane le clan René De Clercq, dont l'hi< oire tient en dix lignee. Do Clercq, proiceseur officiel belgev r fugié en Hollande par crainte des B' cJies, qu'il avait au début attaqués o ïfrophes virulentes pour eo faire ensuil eur courtisan, posa bruyamment dans so ournal paraissant à la Haye, d VLAAMSCHE STEM, la question de sa voir si, à l'issuo de la guerre, LE PEI' PLE FLAMAND DOIT CONTRLBUEI A. LA RESTAURATION DE LA PA PRIE BEIXîE ? A cette question, déjj •évoltant> par elle-même, De Clercq te □ait ^ évidemment à répondre que cett îoopération no pourra être consentie qui CONDITIONKELLEMENT. c'est à ùir ;f la satisfaction do la totalité des re vendicationa fla/mnndes oat pit'alablomen garantie. Ceci vout diro — et personne no s'j îst trompé — qu'il ne faut pas avan tout jeter les Allemands hors de notre paj's, mais qu'A Ja fin de la guerre, en récompense de leurs brutalités et de leurs losfriictions, ces Allemands doivent de-renir éventuellement les arbitres de no-re avenir. C'est eux qui imposeront les onditions de notre existence future si i» gouvernement belge n'acquisce bien lté a toutes les revendications des i la-[ands, qui se réservent le droit de tra-ir la Belgique. Ainsi le bonheur défini-f de la Flandre aurait pour aurore la ►rmidablc catastrophe que nous vivons lïjourd'hui. Un arrêté royal, contresigné par lo mi- istre Poullet, révoqua De Clercq. *** A Anvers, les Flamallemands avaient fie première fois révélé leur belle âmo ) traîtres lorsque les journaux vraiment îversois, réduits peu à peu à un ré-me non plus de censure mais de pres-on intolérable, durent se résoudre à dis-iraitro plutôt que de se mettre au ser-ce de la propagande allemande, de ses ^postures et de ses oalomnies contre ut ce qui est resté belge. Sous la con-ute du fameux Borms, les Flamalle-fcnds y fondèrent de misérables panv ilets à la dévotion de l'ennemi et où poigne de von Bissing se parfume Lin encens quotidien. seulement, s'ils ont pu ainsi librement chaleureusement faire écho à René ) Olerccq, ils ont en même temps ren-. un service dont il leur faut savoir é. Nous leur devons en effet de con-ttro désormais de façon positive et for-îlle une série de Flamboches, investis fonctions ou de mandats publics, qui t choisi l'heure de persécution et do tresse ^ sans précédent que traversent » vrais patriotes pour faire classer îrs noms dans des conditions que la pulatiori n'oubliera plus jamais, ^onr cela, quelque temps après le scan-[e, lo pamphlet de Borms a ouvert la-geusement ses colonnes à des listes de iscription en vue d'offrir à René De 're i un^ album d'honneur (sic) où se-t glorifiée son œuvre poétique. 11 fcit soin d'accompagner ses boniments la musique indispensable pour ne îser planer le moindre doute sur la nification et le but réels de cette ma-ostation. Il a naturellement fait passer ur légion les quelques Flamallemands •les dont il a rallié les noms. Mais au uns, ces noms, nous les avons. Unsi, pour^ ne parler que d'individus trges parmi nous do mandats électifs, îs savons désormais que deux députés .n\ ers, Augusteyns et Henderickx,l'un gauche 1 autre dc droite, et un séna-1 r suppléant, le charcutier Raes, socia-e dhier mais fabricant de saucisses 'ins toujours, font cause commune avec 10 De Clercq. Le "Vlaamsche Nieuws" • eucoro Fl. ïleuvelmans, juge de po-» qu'il appelle modestement président tribunal, les conseillers provinciaux ni Billiet, Adolf Dumont, Karel Go-ts, le conseiller communal J. .Nolf. ous savons maintenant aussi que tout groupe de Flamallemands avérés vit nos caisses publiques et surtout delà la ville : le secrétaire comrau-xiubert Méli3, plusieurs chefs de bu- 11 parmi lesquels Raph. Vcrhulst.com-o do Borms dans le " Vlaamscho imanncf0^ ^ Pseu<JonVme (le Lue ; k . p , ? > bibliothécaire dc la d£, Mon,t. conservateur du Alu-PlanHn pn,jCt' 1 c.onservateur du Mu- •e A i. i'-i 'o' sous-bibliolhé- e a la bibliothèque Coirniiuuole; Lode ïKdmans, sous-bibliothécaire à la hi-tuèque populaire. r, chose déconcertant o et Invraisem-ae, n'a-t-on pas, dans certains milieux nnunaux, tenté d'innocenter les mau-î citoyens qui, en pleine tourmente de patrie, ont pris part à celle manifes->n révolante et se sont faits ainsi complices de Do Clercq ? î\Ta-t-on essayé de faire croire qu'ils ont vou--UipJomoni honorer ses œuvres t _ bi^^Wrfivaler des bourdes de cette d ■ nienriOT? de ? Qn ■ un„' manifestation en l'honneur d un éc. vZ, quelques mois apès qui! aura Sils un coup d éclat en matière po liquo, n'est-il pas tout à fait ceartam qi chacun s'inspirerait, pour sousorire c s'abstenir, de son appréciation de 1 ao politique? Dès lors, h bien plus lor ) raison, quand les faits se passent < ■ temps de guerre et que le coup d éol 3 a été un reniement public de la pair par la menace ouverte de faire de 1 c: 1 nomi l'arbitre do sa restauration, que sont donc les patriotes dignes de ce no ~ qui oublieraient à ce moment le trait pour se mettre à célébrer le poète r 1 puis, que signifieraient chez nous c< petits descendants do Byzanco qui.au n: ' lieu des catastrophes, du martyrs,des g missements et des larmes de leur pay " auraient trouvé opportun de s'adonner la glorification d'un poète à 1 heure m me où Ce poète devient une sorte d hi " trion sacrilège au service de nos o; ' presseurs ? 6 Non, non ! Arrière les misérables et ' canes ! Il n'est pas un seul Fjlamai ' qui se soit trompé durant une seconde si ' la signification do cet album...d'honneu " on pleine catastrophe européenne et su 3 tout quand un jour ne se passe sai 1 que les Basboclies, en pleine ferment ^ tion, no défendent la forfaiture de 1 e Clercq et n'en fassont un héros et i 0 martyr. Au reste, toute équivoque^ à Cet ôgar * est rendue d'avance impossible par ui " déclaration formelle reproduite dans ' "Vlaamsche Nieuws", du 24 janvior 191 - Le "Vlaamsche Nieuws" fut l'initlatei c et est resté l'organe officiel de l'activi 8 me au sarvice des Allemands. lt Or, le 24 janvier 1916, à l'époque < r il se dépensait avec frénésie à faire mou ser la souscription De Clercq, il repr n duit en termes triomphants, un articu! le de la "Vlaamsche Stem", le journal c- De Clercq publié en Hollande, con î- textuellement comme suit : "'Nous re< î, vons l'instant de Flandre l'avis qu \ e groupe do flamingants anversois va < I- frir incessamment h notre chef René I a Clercq, un album d'honneur contenant liste de^ Flamands qui veulent lui re dre hommage è. l'occasion^ de sa d mission. Nous marquons ici quelque '! uns des noms principaux." Vous entendez bien, n'est-ce pas? L' v souscripteurs à l'album (d'honncnir) vei lent rendre hommage à De Clercq à 1 o 0 casion de sa démission, c'est-à-dire do f révocation. Et c'est aprèts avo^r ain 9 bien précisé le sens de 'ce qui se pass 0 pour que nul ne s'y trompe, que la feu: 3 le de René De Clercq aligne pompeus L" ment los noms cités plus haut. "* Que le "Vlaamsche Nieuws" ait éci 1 cela où qu'il ne l'eût pas écrit,cela i change rien à un acte d'un^ sens tout ' fait clair, qui ne peut avoir un sei autre, moindre, imprécis, équivoque.Ma 1 enfin, il l'a écrit. Cola se trouve dai ' lo "Vlaamsche NieoiwS", avec les non * à côté. Ceux qui portent ces noms l'o * évidemment su. .Us auraient pu, prote * teir. Ils ne l'ont pas fait, pa<rcequ'i savent très bien ce qu'ils ont voufc parce qu'il est Impossible qu'ils aie: 5 voulu autre chose et parce qu'ils so tout fiers de l'avoir voulu. Voilà la vérité. Il n'y en a "ças d'^ tre. On ne la dénaturera plus; M nou )- qui avons le droit et lo devoir de no n souvenir, nous nous souviendrons. 3 Un Occupé, - —«v :j L'ACTUALITE AUTOUR D'UN MESSAGE 3 Lo massage présidentiel annuel, au ' Fjtolô-Unis, appartient aux usages trad ^ tionnels do Ja grande république c t l'Ouest. C'est l'exposé d'un programme d gouvernement, exprimant des vues plus o moins personnelles ne liant nullement i , lo parlement ni lo gouvernement, ma: qui, a cause de la grande influence pr. sidenliolle, ïio peuvent ctr'e considérée comme de simples théories. Jamais peut-être lo message d'un Pr; sident des Etats-Unis n'aura été écouté o lu avec un intérêt aussi vif que ceh dont les journaux viennent do publier J texte. Nous sommes au lendemain de la premier guerre européenne à laquello les Etat* Unis ont participé, guerre dont l'issu heureuse est duo en grande partie à leu intervention, et dont le but avait une poi tco politique et même morale considérable Dans cette guerre, on ce qui concerne 1 fait et lo but de l'intervention décisive d l'Amérique, l'auteur du message a jou un rôle prépondérant, et ce rôle, M. Wi! son ne lo considère pas oncore comm terminé : c'eit là mémo uno des raison pour lesquelles il y a lieu d'appuyer su la signification do son premier messag après la guerre. U a l'intention d'; défendre le programme développé devaiî le congrès au mois de janvior de la pré sento année, comme base de3 négociation do paix. Dans certains milieux — notamment dan! le camp de l'opposition républicaine, oi affirme qu'entre le président ÏÏilson e gouvernements — non pas alliés,mai< avec lesquels les Etats-Unis ont combatti Ico mômes ennemis. — il existe des di vergences au sujet de la solution à don ner à différentes questions figurant ai programme du congrjs de la paix. Cet.< affirmation ne manque pas do vraisem blance. Les puissances de l'Entente, oi se le rappelle, lors de la demande de h paix adressée par l'Allemagne et ses al liés, déclarèrent faire sienines lo3 vues di Président, sauf en ce qui concernait h liberté des mers et la question do la ré paration du préjudice Depuis lors il se raifc né d'autres divergences de vues, re lativoment à la guerre économique — pou autant qu'elle est préconisée -— et la Li gue des Nations. Jusqu'ici on ignore complètement si ces informations sont fondées et jusqu'à que. point elles le sont. On parle'mémo d'ur conflit latent entre les Etats-Unis et l'Angleterre au sujet do l'hégémonie maritime ! ? Il est fort possible que les divergences d opinion portent moins sur des questions do principe que sur. des points d'application. Y a-t-il, ' par exemple, complète in-compatibilité entre les vues du Président fcson, adversaire déclaré du boycottage ou do 1 exclusion économiques, pt celles des hommes d'Etat anglais et franç&ie, partisans non^ moins déclarés d'un dédommagement intégral par l'Allemagne du1 pré-judico énorme causé par elle aux puissances victorieuses ? N'est-il pas à prévoir que ce dédommagement pourrait, pax suite des circonstances, quelque jour dégénérer en une espèce do guerre économique ? Espérons, dans l'intérêt dc la paix du monde, quo l'unité diplomatique couronne-ra les résultats obtenus par l'unité de la direction militaire ou stratégique.De cette façon s évanouiront los espérances do l'ennemi, qui depuis longtemps escompte les avantages pouvant résulter pour lui d'un conflit entre l'Entente et les Etats-Unis. Spectator v\\ L'APPEL DES CLASSES MM. de Broqueville, ministre do l'intérieur, et Masson, ministre de la guerre, 3o sont entretenus longuement, jeudi malin, avec lo général Constant et le major Cornil, des mesures à prendre en vue de l'appel des classes 1914, 1915, 19161917 et 1918, et du licenciement des vieilles classes. Dos dispositions ont été arrêtées, qui iQWJoroat prompte satisfaction À celles-ci. i. lxo ouuvc.rmirod dclulo u à PARIS u A l'Elysée Paris, 5 décembre. (ïïavas.)— Les 10 souverains belges aocompagnés du prince 'u Ltopold, sont arrivés l'aprôsKmidi.La ré- ception fut grandiose. Toute la ville est te pavoisée aux couleurs belges. Dès midi, !lj la foulo est immense sur lo parcours que 1 doit suivre le cortège et acclament les troupes venus du front pour rendre les j1* honneurs aux souverains. A l'arrivée de M. et Mme Poincaré et 31 des ministres, la musique joue la 13ra-bançonne.jt Sur le parcours de la gare du Bois ^ de Boulogne, au ministère des affaires l' étrangères, la foule enthousiaste acclaona les souverains. Le cortège arriva à 14.50 B' heures, au ministère où le pavillon royal fut hissé. ^ Après quelques instants de repos, les s" Souverains allèrent à l'Elysée rendre vi-site au président Poincaré. L'entrevue dura trois quart d'heure^ puis les souve-1" rains rentrèrent au ministère des affaires ^ étrangères au milieu des acclamations de ir la foule. r, Le dîner en l'honneur des souverains, r" réunit le soir deux cents convives. La 18 reine était assise à la droite du prési-i- dent Poincaré, le roi à sa gauche, le prince Léopold à la gaucho de Mme n Poincaré. La musique de la garde républicaine joua pendant le repas. ^ Le toast du Président [o An dîner offert à l'Elysée en l'hon-3. neùr des Souverains belges, M. Poinca-ir ré dit : , . s- " Depuis longtemps, la France aspirait au bonheur de recevoir les souverains v alliés pour leur témoigner sa gratitude ' et son admiration. Mais tant que ne fut pas terminé le long martyre de la 13el-pl gique, les Souverains restèrent prison-niors volontaires du grand devoir. Je , vous remercie d'être venus au lendemain ^ môme de la victoire. Le peuple français m vous admire parce quo vous 6tes l'in-^ carnation du droit, de l'honneur et de la )0 loyauté. " la La réponse du Roi 11 Lo Bol remercie le Président en Bon nom, ail nom do l'arméo ot du pays- La 3' Belgique, conlinue le roi, fut étroitement associée à In France dans la lutte pour S9 détendre le droit contre les entreprises l~ arrogantes de puissances Qui depuis c- longtemps s'organisaient pour la con- ia fiuête. si Lo Roi fît ensuite l'éloge de l'armée frariçaiso et des chefs, notamment du ma- 1- réchal Foch, dont le nom restera ins- e- crit dans l'histoire parmi ceux des plue illustrés ohofa. Il faut applaudir il l'attitude it du peuple français, dont le civisme ad- îe mirable s'incarne dans la grande figure à do l'homme où la France entiifare se re- is connaît et oii le monde retrouve tous les is traits de l'ospTit français. Clemenceau fut 19 avec Foch un des grands artisans de la is libération du monde. it Le Iîol conclut en disant au Président 3- qu'il lui apporte l'hommage de l'admirais tion ot do la gratitude de la nation belge. Le roi chez M. Clemenceau it Le roi Albert 8e rendit à 6 h. 30, chez M. Clémenceau, avec lequel il eut un n- long entretien. b, La foule ne se lasse pas d'acclamer le as souverain. • Les Alliés en Allemagne La position des troupes alliées Havas nous mande que los troupes britanniques se trouvent à 25 milles do Co-logno. Les français occupent déjà la rive gauche du Haut-Rhin. La troisième armée américaine atteint la ligne générale s Cloait - Wallonborn - Daun-Raversbeuren-l- JRingelkopf-K auen. 0 Les Belges à Dusseldorf Dusseldorf, 5 déc. —• L'isolement de la • partie de la ville située sur la rive gauche, est très sévèrement maintenue par J les troupes belges. Elles interdisent le ' passage des ponts barrés par des fils de fer barbelés. L'hôtel où logent les of-; ficiers belges a arboré le drapeau belge. 'Les bateaux naviguant encore sur le "Ejhin 4 malgré la défense qui leur on a été faite, ont été avertis par des coupa de fusils 0 qu'il devaient s'arrêter. o La délégation civile 1_ La délégation civilo belge, composée de c M. Camille Jacquart, comme administra- r teur général civil do3 territoires allc- - mands occupés par l'armée belge.de son • secrétaire et do M. Michaélis, procureur 0 du roi à Huy, a quitté Liège pour se s rendre en Allemagne, jeudi matin. ; Le butin belge des 3 dernières offensives r Pendant les dernières offensives depuis a le 38 septembre dernier, les troupes bel- r ges firent prisonniers 302 officiers et t 15.551 soldats allemands. ; 'VW : LI:TÏ ! Une commission hollandaise | Amsterdam, 30 novembre. — Lo gouvernement de la Haye a nommé une commission pour faire uno enquête sur ln si-( tuation de l'ex-kaiser. Elle est composéo j de MM. Loder, Aies et Struycken, profes-. seurs de droit international. On pense que , lo rapport do la commission sera prêt k dans une quinzaine de jours. « Il devrait être pendu » dit M. Barnes Londro?, 1er déc. — M. Barnes, mern-bre du gouvernement, parlant à Dudley, dans lo M'idlands, a dit quo le kaiser "de-! vrait être pendu". Nous savons maintenant, a ajouté M. Barnes, que le kaiser a présidé la réunion tenue un mois avant lo commencement des hostilités, mai6 dans laquelle la guorro fut décidée en fait. M. Barnes estime quo " le criminel le plus grand et aussi le plus lâche que nous montrent les annales de l'histoire no peut pas échapper au juste châtiment de son crime 11. 1 Que vaut l'acte d'abdication de Guillaume II ? Nous avons reproduit les termes de l'abdication do l'empereur. 11 est curieux do noter la façon dont les " Nouvelles de Bâlo " qui n'ont pas toujours montré ce scepticisme envers Guillaume II et ses fidèles serviteurs, commentent ce documents : " L'abdication a donc ou lieu, mais il lui manque un -élément essentiel, elle n'en- 1 gago pas les descendants do Guillaume II; sa renonciation est purement personnelle. , Le pr.ême jour où il l'a publiée, il se dit i malade, victime d'accidents nerveux et ma-nifesto l'intention d'entrer dans un sanatorium. I Ipn d'autres termes, il fait remarquer c qu'au moment où il abdique., il n'en pas £ en possession do toutes ses ressources 6 mentales ot il se réservo tacitement lo ' droit do ne pas se considérer comme liô l par sa signature. i " l ians CCS conditions, la démarche dc truillaumo n améliorera pas la situation 1 diplomatique de Berlin. » t I Coïncidonco assez curieuse : on vient de ^ publier l'acte d'abdication du roi de Wur- f temborg, mais celui-ci est égalcont strie- 1 tement personnel et ne vise pas lo prin- 1 ce-héritier. L'extradition de Guillaume J L'attorney général F. E. Smith, au Cours i d'une interview accordée au "Liverpool Echo", a déclaré que le cabinet impérial 1 do guerre avait décidé à l'unanimité de i demander à la Hollando l'extradition de »c rox-ivcôvoa Xi ilie ^n/\i i/ricivi A Charleroi On annonce l'arrestation do M.Malvau: directeur des usines de l'Alliance* à Ma chienne-Est, ainsi que celle des nornm Focroulle, marchand de dhevaux, à Mo: tigny, pour commerce avec l'ennemi et I Walkiers Charles, de Charleroi, entrepr neur d'enlèvement des terrils d'usine de tinés à fairo des bétonnages au front. La "Liberté", qui succéda à la " R gion", de triste et répugnanto mémoir vient do voir saisir son matériel, en ver d'un arrêté pris par M. le bourgmestre < Charleroi. Ses directeurs, les sieurs Louis Briai ot Jules Barmarin, dit Roger Verve n'ont pas manifesté trop do surprise. LA CHÂSSE AUX ACTIVISTES L'Association professionnelle des Véi ficateurs et aspirants-vérificateurs ^ d< douanes belges, a décidé, en assemblée < 2 courant, d'adresser à Monsieur le M nistre des Finances, lo manifeste ci-aprèi " Monsieur le Ministre, w Après quatre années d'épreuves de lourcuses tant morales que matérielles peuple belge se dresse à nouveau, fi< do la délivrance et du triomphe. " Les membres de l'association pr fessionnelle des vérificateurs, restés p< ordre dans le pays occupé, connure: aussi des heures de détresse, de priv tions et d'inquiétude. Dans son trave do division politique, l'autorité occupan tenta à plusieurs reprises de les sédui: par des offres alléchantes. Nous oûme hélas l la douicur de constater parmi 1 agents do notre cadre quelques défa lances. A ceux-là nous ne pûmes, daj notro résistance loyale et vaillante opp ser que le méspris, et à l'heure des r parations, nous venons exprimer le se timent qu'il nous serait exceseivomnt p nible de dovoir continuer nos fonction en contact journalier avec cçux qui o pu fairo douter do notro honneur et i notro dignité prof^esionnelle air.ei que« nos sentiments patriotiques. M A l'heure où la Patrie a besoin i tous les djévoueiràents, à l'heure où pli que jamais " l'Union fait la Force", l'a sociation professionnelle vous promet concours dévoué de tous ses membres la restauration financière et économiq-du pays ot vous présents, Monsieur Ministre, l'assurance de leur fidélité i Roi, à la Constitution et aux lois ( peuple belge. Au nom de l'A. P. V. secrétaire ff., Le Présider (s.) GlLiLARiD. BOUVY.1 Les arrestations à Lierre Parmi les individus .arrêtés à lierre : trouve Guillaume Van Peborgh, écfitei avant la guerre d'un petit journal he domndaire "De Fakkel" et qui, depuis, publié la fouille activiste hebdomadaire "I Strijd". Rentré un des premiers à Lier après les événements de 1914, il fut qu< ques jours commissaire de police par grïice des Allemands. A Borgerhout Il semble qu'à Borgerhout la situatic des activistes soit de tout repos. Par qu'ils se tiennent un peu col pour moment en vue de faire oublier leur as vro durant la guorffc, on los laisse'"bi< et nul ne songe, dirait-on, à les débu quer. Il y a là aussi, cependant, d< brobio gfalo-jto>o cblca cIrtjc I'ctxoc gnement que dons les autres services. Se décidcra-t-on bientôt à commenci les enquêtes ? A Boom Ainsi qu'on l'a vu un peu parto en Belgique, la population a procéd après l'évacuation des Boches, à certain exécutions sommaires. Elllo a notamsne envahi et saccagé les bureaux du journ "Aanlcondigor van Boom", qui, pendoi la guerre, avait distillé son poison net viste à Boom et dans les environs. Se rédacteur on chef, à la suite de ces ini nifo3ta.fio«s, avait pris la fuite, sans lai ser d*e traces, et le journal avait cont nué à paraître sous la direction d'un a' cien coédilour. Les autorités roiUtaîr< ont fait cesser, octte semaine, le scanda de cette publication. Dimanche, 8 décembre, paraîtra poi la première fois lo "Nieuws- en aankoi digingsblad van Boom", dont les éditeui ont suspendu la publication durant ] guerre. La campagne activiste à l'étrange Los activistes réfugiés on Hollande oi trouvé dans le "Vaderland" un dépoto: digne d'eux. Ils y écoulent leur proe mensongère avec autant d'aplomb que s' s agissait do l'Infâme "Vlaamsche Nieuws' 1^0 "Vaderland" — un des plus beau ornements do la "poutre" Hollande -était d'ailleurs tout indiqué pour donne l'hospitalité aux activistes. Depuis que cet organe a été repris pa lo nonvmé Kroller, il a signé uno alliant offensive et défensive avec l'Allemagne < par voie de conséquence avec les prof teurs du Conseil des Flandres. Pour donner une idée de la campagn éhontée qui so livre chaque jour dan cette fouille do menteurs patentés, il sul fira de citer co simpde extrait d'un a: ticle paru dans un des derniers numéros " La population flamande est restée cal me et indifférente au retour du Roi (!!!) des soldats flamands ont incendié le: maisons des fransquillons à Gand ; 1j réaction commence à se faire jour dan: la presse flamande et les chefs activiste: se préparent à rentrer bientôt en Belgi que. ^ toutes bannières déployées. " EvIdemment ces messieurs prennent leur; désirs pour la réalité. Mais que pense: de ce journal et de ses informations ? E comme nous étions bien renseignés lors que lo3 Allemands nous jetaient en pâ ture le "Vaderland" et autres canarde di même accabit ! ■ 'WV Le commarce allemand à l'inde* 'Un groupo important de commerçants anversois a décidé de former uno société 3ont lo but sera la guerre à outrance t ■out ce qui est allemand, et do .favorises par tous les moyens possibles lo oom-merco belge. A cet offot, appel est fait à tous ceus juo la question intéresse. Il importe d'en -ourager toutes les initiatives! ayant poui jut do lancer les firmes1 belges travail-ant avec les seuls capitaux de nos nationaux, à l'exclusion des capitaux de3 rcs-Jortissants des "centraux". Pour plus amples renseignements, or >eut s adresser à M. Moyson, rue Otmme-;anck, 42, à Anvers. "VW La manifestation du 15 décembre La manifestation patriotique, organisée iour lo dimanche, 15 décembre, promot ''être grandiose. Lo comité, sous la pré-idenco d'honneur de M. van do Wervo t do Schilde, gouverneur, et de M. lo ourgmostre Del Vos, ne néglige rien tour donner à cette fête do la délivrante in éclat extraordinaire. I-o cortègo des sociétés se mettra en iiarctio à l'avenue du Commerce, à hau-3ur du marché aux Chevaux. Les auto-ités militaires et civiles prendront plaça la tribune qui sera élevée à la placo lo Meir, d'où elles assisteront au dôfilc. jQ eortèfîo s'arrWora devant la etntue do ^éopo'ld 1er, d'où il se dirigera vers Ja iourse, où des eliants patriotiques seront ixécutés par 21-00 musiciens, chanteurs et shante-ises. Uno adresse sera transmiso iu Roi. Après cette solennité des couronna? se ont déposées sur les tombes dos soldats norts pour la j atrie, au cimetière do Ichoonselhcf, de l'ercheni, de Silsburg ol i VhtoM toiles» i BUH9 Les trains à la gare Centrale II sa produit, ti la garo centrale, de singulières manifestations de la psyeholo-■s gio des foules. Alors que certains trains sont bondés à craquer et partent en laie- i )e sant pas mal do voyageurs sur le quai, d'autres s'en vont presquo à vide. 3" Le train pour Bruxelles qui s?mble avoir le plus de succès, e3t celui de 14 -k" heures. Ixss militaires l'affectionnent par-e' ticuliôrement. Le train do 8 heures du ma- i j11 tin est aussi généralement surchargé. Par le contre, celui do 8 h. 40 ne contenait jeudi matin que quelques voyageurs. 'd [Hier est parti pour la première fois vers Bruxelles un quatrième train, dont la "Métropole" avait annonoé la formation imminente. C'était un dédoublement de celui de 14 houres, qu'il a suivi à 40 minutes do distance. Naturellement, dans , l'ignorance du public, il n'a emmené que : lo trop plein du train de 14 heures. Et, fait curieux, lo chef de gare ne parvenait pas à persuader aux soldats et^ aux voya-: geurs que le second les mènerait aussi sû-.. roment à destination que le premier l ' Ce train continuera de rouler chaque jour, à aller et au retour. r " Il y a donc désormais quatre trains ,r pour Bruxelles, savoir: 8 h., 8 h. 40,14 ' houres ot 14 h. 40. Réglementairement, cha--, cun d'eux met 2 h. 40 pour faire le voyage. > " Un nouveau départ encore : jusqu'ici un train, à 3 h, 20 du matin, partait à vide pour Malines. A dater do ce samedi, lo j.i service do distribution des coupons sera t0 organisé de nuit, et les voyageurs auront ,e accès à ce train. Il donne correspondance 3 à Malines, avec le train Bruxelles-Osten-' do (viâ Termonde), mais on a plusieurs i heures à attendre. Il donne aussi cor-^ respondarice au train qui quitte Malino3 D. vers Bruxelles à 5 h. 49. é- Le télégraphe ?" Le bureau du télégraphe de la rue do Jésus avait été installé provisoirement dans l'ancien local des porteurs. J L'administration est parvenue àreinettro ,e4 en ordre le local habituel du public, qui 0 a été réouvert hier. Le bureau des trans-, missions, qui se trouvo au 1er étage, a été tellement saccagé par les Allemands, 18 qu'il faudra tout un temps pour le res-taurer ; en attendant les transmissions se ? font, au moyen de quelques appareils sau-vés du désastre comme par miracle, dans j la salle même du rez-de-chausaée 0 Nous avons ou un entretioo avec le chef [u do service qui dirige la réorgdnisation et u sommes en mesuro de donner les indications suivantes. t On peut télégraphier dans le monde on-, ' lier, à l'exception dos pays "centraux" et des. pays dont l'accès n'est possible que par transit à travers les centraux, savoir 33 notamment la Russio et les états balkani-ir ques. Le tarif pour l'étranger est le même qu'avant la guerre. a Pour l'intérieur du pays, on no peut cor-)e respondîre qu'aveo quelques grands cen-r<3 tree, dont le nombre, du reste, varie fl. chaque jour. Citons parmi les villes dès la à présent roliéeS' : Bruxelles, Gand, Bruges, Liège, Louvain, Tirlemont. Hier soir, le fil n'allait pas encore jusque Vorviers ni dans les provinces de Hainaut et de in Luxembourg. ^o Les communications pour les petites loto calités ne sont pas oncore admises non i. plus. n Le tarif pour l'intérieur, est celui des , 5- télégrammes "urgents" d'avant la guerre, , ;a c'est-à-diro 1- k"* minimum, 1 Dn rp-andrtï restrictions sont apportées , à l'envoi des dépêches. Elles ne sont , jr admises qu'en cas d'extrême urgence ët pour les besoins impérieux du commerce. Le déposant doit ôtre muni do sa carte , d'identité avec portrait. Lee adresses con- , ^ ventionnelles ne sont pas acceptées. ( Il faut encore ajouter que les lignes de *8 communications sont peu nombreuses et ^ par conséquent très encombrées. Ainsi il n'existe qu'un seul fil pour Bruxelles. l} Pour la France et l'Angleterre, les lignes v sont do mémo fort surchargées. Si donc lo 11 publio tient compte quo les télégrammes . l* d'Etat, des services publics et de l'auto- ' rité militaire — et Dieu sait s'ils sont 1 l" noi'ribreux ! — ont un droit évident de ] priorité, il comprendra aisément quo des [ '■* retards parfois assez considérable?, et pou- J 0 vant même aller jusqu'à irn jour, sont ù ] prévoir dans la transmission des dépêches r particulières. Ainsi est-il arrivé plus d'uno fois que celle3-ci ont été expédiées tout s simplement... par la poste : c'était encore | a lo plus rapide moyen ! Lo bureau du télégraphe de la rue de 1 P Jésus est ouvert do 7 heures du matin, i à 11 heures du soir. Jusqu'à présent un c l\ seul guichet a été ouvert, mais il no tar- l r dera pas à y en avoir plusieurs. c ? Au télégraphe comme à la gare, nous ) avon9 reçu l'assurance que les services C ' s'améliorent de jour en jour. t * Féldcitons-en les fonctionnaires, et sou- i haitons qu'ils parviennent le plus tôt pos- c r sible à satisfairo entièrement ce tyran aux ^ mille volontés diverses qu'on appelle : le j r public I [ ? Le Coureur : — i o Alî FANAIS ! Conseil de guerre de la lre division ' Ln première audience s'est tenue ven- v ' dredi 6 courant, sous la présidence! du f major Hftiig; M. Phollien occupe la placo I j du substitut de l'auditeur militaire. Au tonc de défense se trouvent Mes Q Timcnermans, Van Scharen et A. Van den l Bossche. ' IlXiit prévenus sont cités, la plupart du d chef d'abandon de poste et de déser-( tion en présence do l'ennemi. La procédure a lieu en langue flamande sauf pour les prévenus d'origine wallonne. Tous bénéficient do circonstances att6-nuantes. Lo soldat Van T..., est condam-' né à deux ans do prison; P.., à C8 ^ ! jours d'arrêt militaire; R... et D..., cha-cun à un an do prison, ce dernier aveo ? sursis dc 3 ans; le soldat M..., qui avait c abandonné son poste pour aller voir sa u fainille à Os tende, est condamné à] 8 ans , do prison, avec sursis ce 3 ans. La même peine est prononcée, avec sursis, à K charge du soldat V. S.., qui, se trouvant on Argentine, s'ost enrôlé dans l'armée belge après s'êtro fait naturaliser. P Les soldats Cappelicn et Marsely reçoivent chacun dix ans de réclusion. vV La situation alimentaire U s'améliore II Xd'état cstocks v< Ainsi qu'on peut le voir au relevé ci- , après, les arrivages à Rotterdam, pendant • lo mois de novembre, ont été relativer.ont C1 importants. Ils comprennent au total 108 ai mille tonnes : 91,000 tonnes de c'réalcs et farines. . 3,300 " de graisse P1 8,200 " do féculents 5,500 " de produits divers. Les stocks à Rotterdam comprenaient, au 25 novombro, environ ; 72,500 tonnes do froment et farine 4,500 u de graisse 08 8,000 0 do féculents 10,000 n de produits divers. Les stocks, on Belgique, sont également très importants : rr0 Plus do 100,000 tonnes de céréales. re Près do 10,000 " de graiseo ve Plus de 25,000 " de Feule, vi< Environ .'Î.OOO " de prod. div. s6 L augmentation des rations de pain ci do féculents, qui a éti décidée pour pre<n- j dre cours dans te mois do décembre, on-t amer a assez sérieusement les stocks oxis- 0J^ tants. ])•, On espère, si les prévisions d'arrivages 4 se montrent satisfaisantes vers le milieu ' u du mois, pouvoir fairo une distribution f supplémenfeiro de- 500 erammee de lard .ou do ê.ain.douxr —« Programme de la journée : CONCERTS POPULAIRES s Place Verte.—A 171/2 li.,concert militaire >ar la musique du 15° de ligne. SPECTACLES Variétés. — A 71/2 heures repris© de » Rigoletto n. Théâtre royal flamand. — A 7 h. reprise le u Pro Domo ». Opéra flamand. — A 7 h. « Don Juan ». Scala. — A 7 h. • Op Manœuvers ». Des nouvelles des soldats I»3 personnes qui désirent avoir des louvelles do soldats disparus et dont elles l'ont qu'uno adresse incomplète, peuvent icriro à l'adresse suivante: Ministère de a guerre belge; bureau de renseigne-nants; Lo Ilâvro. Lo port des lettres est gratuit. La rémunération de milice est rétablie L'état d'occupation ayant pris fia, 1 in-iemnité allouée aux familles de militaires 3osse d'6tre un secours, pour reprendro son caractère de rémunération^ deinuico lu sens do la loi qui l'a instituée. Toutes les familles pouvant justifier do [a présenoed'un ou de plusieurs do ses nembres sous les drapeaux, pourront, de-3ormais, prélendro à la dite rémunéra* i tion, hormis celles des volontaires ^ do carrière, ces derniers touchant unerému-aération personnelle. . L'allocation sera servie à dater du jour 10 l'introduction de la demande; laques-Lion de la liquidation des arriéres sera réglée ultérieurement. Conseil communal Ordre du jour de la séanctf du lundi d décembre 1918, à B heures : 1. Démission do MM, Louis ^ Franck ot Gustave Albreclit, comme échevin et menv bre du conseil ; 2. Personnel de la ville. Hospices civils. Personnel médical. Conduite anti-patriotique pendant l'occupation. Mesures disciplinaires ; 3. Pensionnés dc la Vïllo. Allocation pour vie chère ^ 4. Personnel de la Ville. Allocation ^ d uno indemnité extraordinaire, à l'occasion do la libération de la Belgique; 5. Personnel de la Ville. Employés et ouvrière temporaires. Allocation pour vie chère. Modification ; 6. Hospices ^ civils. Reconstruction intérieure de l'hospice Bo-gaerts-Torfs ; 7. Ouvriers communaux. Barème des salaires. Modification; 8. Bureau de Bienfaisance. Compte 1915 ; 9. Bureau de Bienfaisance Compte 1916 ; 1,0. Renouvellement pour 19-19 de l'autorisation de percevoir certaines taxes communales, Enquête. Résultat; 11. Cimetière. Concession de terrains. Approbation; 12. Domicile de secours. Fonds commun. In. tervention de la Ville pour 1919; 13. Conservatoire royal flamand. Institution l'une nouvelle classe. Indiscrétion Y a-t-il indiscrétion à demander pourquoi et à qui uno rétribution do 3.000 fr. fut récemment versée par la Villo, pré-;ondûment pour la rédaotion du "Bulletin Oommunal", organe qui n'a pas paru pendant la guerre ? Il nous revient que 1'allooation,annuelle le mille francs affectée à la rédaction de ïo bulletin, n'avait pas, comme de juste, ;t6 pay&o durant troio années, mais que soudain, peu. après le départ de MM. Franck ït Strauss pour l'Allemagne, les trois Daicments furent liquidés d'un coup. Lo jUil'letin n'ayant point paru, et n ayant, lès lors, pas eu de rédacteur, il serait mricux de savoir où sont passés oes lenders. Ohi lo ea ? Le retour dès réfugiés d'Angleterre Le. débarquement des réîugiés rentrant l'Anglet.'rro se fera au quai du Rhin, (hangar 26). La réception aura, parait-1, quelque solennité. Le Roi aurait, de sa îassette, donné un subside pour* Couvrir me partie des frais. Toutes les mesures ;ont prises pour assurer le logement, lo •avitaillemënt et le transport des exilés do etour. Auxiliaires de St-fitcolsa Los petits évacues français ont reçu hier jour leur Saint-Nicolas, do jolis petits pa-luets gentiment enveloppés, Coquettement 'colés et contenant du pain d'épice.Saint-«îioolas ayant la jambe cassée depuis lo [ébut de la guerre, c'est le Comité Na-ional qui s'est chargé d'ordonner cette distribution. Le stock dc pain d'épicc à distribuer, tait celui destiné préalablement au ravi-aillcment des prisonniers politiques de la uo des Béguines. L'ordre do découper et o répartir ces centaines de kilos est par-enu à l'œuvre des prisonniers seulement îudi, à 4 heures, et tout devait ê'.re prêt our lo lendemain matin ! Alors, quatre jeunes fillo3 de notre ville 0 sont généreusement dévouées et, de 4 h. minuit, n'ont cessé do découper les pets cubes d'uno demi-livre, les empaque-mt, les ficelant.Une indiscrétion nous ayant ait connaître l'aijmable dévouement do ea auxiliaires dc Saint-Nicolas, nous pou-ons dire quo ce sont Mlles Lemineur, lies do M. le notaire Lemineur, et Mlles •oon, filles de M. l'avocat Boon. Et voilà à qui les petits évacués fran-ais doivent d'avoir reçu leur Saint-Nico- JS... C'est égal, O. N. ne pourrait-il pren-rc un peu plus tôt ses décisions ? Le dévouement des anversoises Le service du cantonnement avait fait ppel aux demoiselles de la ville qui vou- ; raient prêter leur concours au rapatrie- : ient des réfugiés belges et français qui ; Divent arriver ces joçrs-ci dc Hollande ; d'Angioierre. Soixante jeunes filles 1 aient considérées comme suffisantes pour 1 5surer le service. ( Or, le 2e bureau de l'hôtel de Ville, où ^ Dit se faire l'inscription est littérale- j ont assiégé, à toi point que l'on estimo ' ic le nombro des jeunes filles qui vou- < raient être inscrites est de beaucoup su- < 'rieur à celui des réfugiés attendus. ' Bravo, les Anversoises"! i i Prisonniers français Hier matin, un groupo do 1056 prison- i ors français &st arrivé dans notre i lie. Partis dimanche du camp de Mun- ( er, ils sont venus jusque Dordrecht par c )io ferrée et do Dordrecht jusqu'à An- t irs par voie 1 lu via le r Le lieutenant Sibiel, lieutenant du 5me i ^ ligme, entouré do plusieurs sous-offi- |, ?rs, attendaient le3 prisonniers libérés 1- 1 bassin Marguerie. Huit cents d'entre eux furent dirigés sur e caserne St-Georges, les autres sur l'hô- r tal militairo. Leur passage en ville a q é accueilli aux cris répétés; do " Vive !i France! " "Vive la Belgique" !. La t ie épanouissait les visages émaciés de s .is ces poilue retour de captivité. p Notons quo les soldats hollandais ont u corté lo convoi jusqu'à Anvers. h Consulat du Brésil 9 F. A. GeorleKe, attaché à la Lé- lr tion du Brésil, nous informe qu'il a t jri ordre du gouvernement brésilien do n nîr reprendro ù Anvers son poste do , :o-cansu! et d'y réouvrir lo consulut- ^ aérai a Ja dnto du 4 déceinbro. d _ te lu gibier lux étalages des magasins do primeurs ; apparu lièvres, perdrix et faisans. C€ )ù viennent-ils puisque la chasse est tou- ^ ifs fermée, et comment sont-ils tués isqu'il n'y a pas d'armes ? Questions ^ 11 serait peut-êtro intéressant de ré- v: «te ^ , La distribution du sucre sera d6sorxna!i effectuée par le Comité National. Il y lieu d'espérer quo d'Ici peu la ration d| décembre sera mise à la disposition des magasins. M. Leburenu se serait donc décidé à sortir de sa torpeur. Pourvu qu'il n'y Tetombe pas avant d'avoir liohô noa 760 grammes !... Le prix des denrées Xjes denrées alimentaires, qui avalent subi une baisse considérable et immédiate, sont de nouveau en ascension marquée. Le prix du beurre, par oxenople, s'él&ve allègrement vers le louis Le lall est inabordable, les œufs ooûtent jusqu'à 2 francs. Et entrotomps le comité, quoi que déjà mieux muni, ne ^ distribue pas encore tout ce que le public attend. N'y aurait-îl pas lieu do prendre des mesures ? Au cap Ferrât Depuis la mort de Léopold 11, on nt parlait plus guère do cette presqu'île ^ merveilleuse où lo défunt roi avait une propriété d'une splendeur incomparable. On on reçoit des nouvelles à présent. La villa des Cèdres,, qui domAno lo promon-toiro d'où l'œil découvre un horizon qui va jusqu'à Bordighera, est devenue un hôpital pour blessés belges. Us y ont les meilleurs soins ; un aumônier leur est attaché ; ceux qu'une invalidité complèto n'a pas immobilisés ee promèfnent dans les grands bois d'oliviers, jusqu'au village de Saint-Jean où jusqu'à la rade de Villéfranche. Des baraquements ont considérablement agrandi cette villa. Un millier de n©3 braves y ont trouvé, avec le réconfort et lo repos, les joie6 do vivre dans un véritable eden. Les ministres protecteurs c e la Belgique D'après nos renseignements, les ministres étrangers qui furent, pendant 1 occupation ennemie, les hauts et puissants protecteurs de notre pays, seront prochainement reçus au Palais de la^ Nation on une sâance plénière de la Cham bre et du Sénat. Le prochain congrès eucharistique Nous apprenons que le prochain congrès eucharistique international aura liou à Fribourg, en Suisse. Ce lieu est déjà désigné depuis quelque temps, par su.ito d'un accord intervenu entre lo Saint-Pcr * et S. G. Mgr Heylen, président du Oomitô permanent des Congrès. I>a réunion pré-paratôiro au congrès aura lieu à Paris, Co-mme c'est do tradition. Quant à lvdat des assises, elle n'est pas encore fixée il n'est même pas certain qu'elles auront lieu l'année prochaine. A4 L'église d'Aerschoi 6 décembre 1914 — 6 décembre 1918 Quelle plume écrira l'histoire de nos églises pendant la guerre terrible déchaînée chez nous par les Allemande ? Egli ses bombardées, églises profanées, églises saccagées, églises incendiées, églises transformées en casernes, on prisons, en écuries, par les Allemands aux cris de : "Gott mit uns " ! Parmi elles, il en est une dont le nom restera lugubrement célèbre par tout co qu'y souffrirent des milliers d'innocents : _ . c'est l'église Notre-Dame d'Aerschot. Il faudra qu'on on fasse l'histoire jour par jour, depuis le 19 août 1914, date de l'arrivée des envahisseurs, jusqu'au 6 dé-cembro de. la môme année, où elle fui solennellement reconsacrée et rendue au culte par S. E. lo cardinal Mercier. Quelle émotion intense ne devait pas, ce jour mémorable du 6 décembre 1914, étreindro les cœurs do tous les Aerscho tois, agenouillés on foule, pour la • plupart en deuil, devant le temple encadré de tout lo décor dc ruines amoncelées, tandis qu'au milieu d'eux s'avançait le vénéré archevêque, qui devait le premier pénétrer dans l'église, restaurée après avoir été témoin naguère do tant de scènes dc la bestialité allemande. < Et quel réconfort quand à la clochette de la consécration, se joignit soudain la voie eu bourdon do la tour, muette depuis près de quatre ans. î.'cuï qui survivaient des drames ré* cents évoquèrent alors en e3prit los souvenirs eicore palpitants du passé tout pioche : les massacres en masse —, 150 tués, sans compter l'assassinat de 33 s<jl. dais belges prisonniers — et les incendiées — 417 maisons — des 19 et 20 août; — les pillages offrénes des jours 9u.vtmls; —; toute une partie da la population, iivec des f emmes et des pefits enfants, enfermée presque sans manger, depuis lo 21 jusqu'au 23 août, dans l'église préalal lement saçcagée et en partie brûlée par les bandits ; — puis lo départ do tous les je"unes gens, menés à pied à D?esl et do là en train vers Liège, où ils restèrent détenus jusqu'au moi; d* novembre ; — l'emprisonnement renouvelé lo 27 août, avec des habitants amenés do tous les environs ; — Je3 brutalités inénarrables prodiguées aux détenus, avec iutennMès atroces t'oinino Je meurtre du 3uré de Gelrode et les coups de feu en oléine église par dessus les 'êtes di*s cap-îiîs épouvantés ; — les indicibles souffrances morales et physiques de tout co peuple mélangé là ; — Ja sortie tragique în rangs do 5, le vendredi matin, aveo :ou ps de feu tirés du dehors à la sortio ie chaque rang, pour faire croire à ceux lui suivaient qu'ils allaient tous à la joucheric ; —; puis lo douloureux pèlerinage do tons ces gens à travers J.ou* .'ain en feu, où plusieurs furent encore ibattus ou grièvement messés ; — la mit suivante dans les étables malpropres tu milieu des sévices d'une soldatesque ivinée ; — puis encore l'église d'Aer-ichot, à peine abandonnée pir les premiers captifs, repeuplée do nouveau lès lo jour même par d'autres gens do Soisschot et d'ailleurs, avec 15 religieux ?icpus d'Aerschot, préalablement dévêtus et bafoués en pleine place publique, it une douzaine d'autres prêtres, curés t vicaires des environs; — tous ces mal-teureux livrés aux tortures du désœuvré-uent complot, do la faim, de la soif,des mits d'insomnie sans uno pierre pour «poser la tête, pendant dix jours en-iers, avec un seul repas par jour, corn-•osé de pain aigre et insuffisant,ou d'un ol de soupe où nageait quelque chose .'infect qualifié viande, avec auâéi l'in-eriitude angoissante sur le sort réservé leurs " victimes par les soldats allo- ^ -lands s'eniyrant du vin do messe;.—t la' 2 îort d'inanition do l'un des captifsvclanfl i nuit du jeudi au vondredi; — puis, 3 6 septembre, le départ de la majeure artie pour Sennelagor, où l'on souffrira ncoro pendant des mois ; — l'église de-echef livrée aux orgies do la soldâtes-uo jusqu'à co qu'enfin, le 10 septembre, a Belges revenant la trouvent dans Pô. it lamentable décrit par M. Gris dans on ^ rapport officiel : quatre portes en artio consumées et deux enfoncées com« io à coups de bélier, après que la flamme ;s citt entamées; les autels, les confeg-ionnaux, les harmoniums, les portcia^^"'^. es brisés, les vases sacrés pr^âfiee.les * 1—~ *oncs fracturés, les statues gothiques de3 olonnes ^e ia grande nef arrachées,d'au. •es partiellement détruites par le feu artout lo plus grand désordro et Un« »Jot6 ropoussanlo. Ali ! l'histoiro d<SUilll<'o <To l'ô/rllio Acrachot, dont voi/A rl-dfsaim lc\i outv-* do chapitres, c'est touto l'histoire do kultur aJlcmando I Maintenant, quatre ans ont passé sur 8 événements, mais ils ne doivent pas re oubliés. Qu'un historien se decouvro .ns la cité meurtrie et raconte dans lo ta il les horreurs dont il fut témoin cl ct.imo ' • 6- D,

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