La Métropole

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25 September 1914
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s.n. 1914, 25 September. La Métropole. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j678s4kq0g/
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i [ÉIS t lira 2le Année No 268 5cli tic» 33 LA MÉTROPOLE l ctsïœ lt lia Vendredi 25 septembre!9l4 rue des Peignes, 59 ANVERS EDITION DU llflUH rue des Peignes, 59 ANVERS LA GUERRE ; I L'AVANCE FRANÇAISE O Autour de MaSines s tonne reoccupé par les alliés [aprogression desalliés.-Contrs-iiaques violentes. - L'offensive allemande arrêtée en Lorraine. .Les Russes avancent vers Cracovie. < taris, 24 septembre. — Oti annonce offi-ii■ ment que la gaucho française a réoocu [Pcronno aujourd'hui). malgré une vive at- de l?ënn*mi. (Havas) piris, 24 septembre. — Communiqué de S heures: 1 notre aile gauche, entre la Somme el (be, nos troupes ont progressé dans k ieetfon do Koye. On elétae-hement a occup< iromie, et s'y est maintenu malgrô do vi-kattaques de l'ennemi. Nous avons légèrement avancé dans k yd ouest de Berrv au Bac à l'est de l'A mne, et sur les hauts de la Meuse, l'enne-i\ poursuivi ses attaques avec une violence ute particulière. 1,4 fy>mbat continue avec des alternative-. recul sur certains points, et d'avance sui iutre3. Sur la droite, quelques détachements en mis ont de nouveau essayé de pénétrer sui territoire national refoulant les élément' ^ers de couverture, mais leur offensive £ p bientôt, arrêtée. Les Russes s'ét-ant emparé' de Jaroslaw vpstÎRsent complètement Prrem.vzl, et con ouont leur offensive sur Cracovie. (Havas) [i saif-sst de Msles î fort de Waeihem. - Engage jients. - L'ennemi repoussé. MaJines, le^24 septembre. — De notre en je spécial. \a journee d'hier a permis au fort d> lelhem de faire de la bonne besogne. Ui jupe assez important d'Allemands éta; [nalé du '-été de Hofstade. Le commandan fort de Waeihem exécuta pendant plus d< ux heures, avec succès, un feu nourri e inirablernent pointé sur le triangle b:ei diiu en haut lieu militaire. L'ennemi sub s pertes importantes, alors que nos troupe crant sous la protection du fort ne sub: « aucune perte. T^es Allemands ne tar rent pas à oomprenrlre que je m:enx qu'il aient à faire était do jouer le mort est-ci? qu'ils firent avec un empressemen i n'était pas du goût de nos soldats qu ' «iMiianda-ellt qu'à taper dur et ferme. Les Prussiens qui occupaient le châteai i» riangendonck, près du village de Keér rgen en furent délogés par nos canons d mpntme. Là encore, ils perdirent beaucou] îommes. Aujourd'hui jeudi- nous avons visite ton .nvant-postes depuis Malines, en passan • npvst^np-den-nerg, Dorp, Boisschot. Or sur ses cardes et. vers 11 heures du mat » ind nous repassons par Putte, nous ap •non» que nos ohJ!,ï*eu*'s ont accueilli et re issé une importante reconnaissance d' Ikns qui tâtaient le terrain an alentour boisé de Reerbe^gen, vers Malines. fotre brave et débrouillard chauffeur Nat i n'hésite pas un nstant h mon invitntn' nnr un chemin dp traverse nous condu: ! bien loin de l'eniîroit où sifflent le ba' fri je le quitte - il a si peur pour s rhine - et à pied, de postes en postes fasses en fo^és, i'a"Hve en pleine ligr»' fpu F/es ballps sifflent avec entrain .T mais cette musique pour l'avoir entendu it colonies. De fossé* en fossés, de Jttî»*» ta en tran.-hées, i'a«s:ste à la fns'n«ade s soldai* «ont adm^nhles. P'pes aux d°nt* il an* aguets, calfoes. ils visent ^ corn m ■ champ de tir et ne manquent iamai la têt. fW-H» fjni se 'liVoin-rp ?» l'ho-Von. Pa« VnnrÀs midi, vrrs 4 Heures, alors o"e 1 ail de«rend à l'horizon pt\ une apo+liéo®' nlpndissante. le feu rallentit- de naît e et n^ec le iour nié fu't. Inrnre une fois, l'pnnemi a brfîlé sa pou 1 nniir le roi d* "Pnis®** oi" n'aura qu : *rvter morts et blessés. îous refraç?non« Malinps <*n auto et-TPnas * oar 1ns avantsnostes nous sAwrne np'llis rwnr des ers de: Pravo la <rM.-.f,rp p» non««és nar nns raillants c iwfîmpnt» oi(tares, o;nes, tabacs n" avions remis à leurs ohefs pour ^e,ir ,+v' h-^ués an nom de nos lecteurs et lectrices ans la Prusse orientale La position des armées allemandes 'étrograde, 22 septembre. — Le noiibr corps d'armée allemands dans la Pruss sntiile est d'au moins huit, dont trois rom ** de réserristes : ces ch'ffres concenen lemélit les troupes dirigées contre le gé i R<innenkampf : leur activité s'est jus iri bornée à des essais contre Grodm e rno. ■es forces de l'ennemi à d'autres points di nt oriental sont certainement deux fo; «i grande». On croit qu'il a six rorp rmée dans la région de Posen et des fort la VTistule, et huit dans la région de Rre,« on avec les Autrichiens. Donc d<n 4 ps d'armée qui ont probablement été for l'armée allemande dispose de 22.?ur 1 "t oripnt«l et sur le front en Franc [•lis qu'i' v en a deux en service poup l'in 'pur. Il faut encore se rappeler qu> cha ' forps rj'armée dp campagne est renforcé la troisième divjj-'on composée der Land Tr et tous les oorps sont écal^ment ren par ux;« brigade de Landwehr, l'aile gauche française LE MOUVEMENT TOURNAIT Londcjes, 23 septembre. — Jeudi dernier des renforts considérables, sous les ordres du général d'Amade sont entrés dans Amiens, venant de l'Ouest. Ils sont partis dans une direction qu'on ignore, et qui est peut-être l'Est d'Arras, Péronne ou St-Quentin. Entretemps, on se bat avec violence à quelques kilomètres au Sud-Est d'Amiens; j'est le commencement de la phase décisive de la bataille de l'Aisne. Depuis l'évacuation d'Amiens par les Allemands, il y a une semaine, la vi]lo est devenue un centre important d'opérations militaires françaises; elle' deviendra sou^ peu le pivot d'un grand mouvement tour nant sur Pextrême-gauche française. Amiens est un grand centre industriel bien desservi par les voies ferrées. Les chemins de fer ne servent cependant pas à grand'chose, car tous *les ponts ont été détruits. Ce sont actuellement les routes qui comptent. T1 y en a qui vont vers le Sud-Est, l'Eét et le Nord-Est, c'est-à-dire vers* tous les points de l'aile droite ennemie. C'est pnr ces routes que l'armée de cam pagne française reçoit ses renforts et ses approvisionnements en vivres et en muni tions. Un mouvement tournant des Allemands i du côté de Péronne ou de St-Quentm est. très possible, car ils ont réoccupé Douai , dimanche matin et se sont rendus maîtres de la gare de Sonain, sur la ligne Douai-Valenciennes. Ils semblent donc se rendre compte de la nécessité de protéger leur ligne de communications vers Mons où le quartier générai allemand s'est établi. Dê cette façon la ligne allemande a é:é éten due au Nord de Cambrai qui est occupée en force. — («Times»). > 9 g> < La presse allemande avoue la situation critique On ne laisse pénétrer en Allemagne aucune nouvelle. Le ton de la presse était très confiant la semaine dernière, il devient madnte-t, nant plus .inquiet. Vendredi dernier la i « IVÎbnkfurter Zeitung d publiait uue corres-i pondance berlinoise, dont l'auteur est, d'après ; le « Times », un des journalistes les plus dis-. tin gués do l'Allemagne : œ lies jours vraiment critiques sont arrivés i et nous font réfléchir. Tout juge compétent . savait que nous aurions fort à faire avant de : réduire l'ennemi, et que les Français notam-i mont sont bien commandés, et sont de vaillants soldats, leur esprit militaire est le pro-i duit d'une tradition séculaire. Los récents . événements ont fait pénétrer ces vérités-, me-1 me dans l'esprit de cphx qui, sons l'impres-) sion des premiers bulletins de victoires, croyaient que nous ne ferions en France = qu'une promenade militaire. Nous devons t nous dire et nous redire sans cesse que des i fatigues immenses sont imposées à nos trou-» nés, que la lutte est hérissée de difficultés puisqu'ils sont en pays ennemi, et qu'ils n^ peuvent compter sur l'aide que le soldat f^an çais rencontre chez ses compatriotes. Pendant sa retraite l'ennemi détruisit les ponts pt télégraphes, les téléphones les chemins de fer, nous avons dû refaire tout cela au prix d'énormes difficultés dont la moindre n'est r>as la résistance passive de la population civile. » Langage curieux, dit le « Times » en commentant cet article ; ce n'est pas le moment le réfléchir maintenant à la puissance de l'armée française. Il fallait le faire avant de se lancer dans l'aventure. Les aéroplanes japonais Pétrograde, 21 sept. — Un télégramme de Vladivostok annonce que des aéroplanes iapo-f nais ont détruit, au moyen de bombes, deux forts importants de Tsing-Tao. I^a résiistanç-de la place forte n'est plus maintenant qu'un* question de jours. (Havas.) ^ Le peuple allemand ne peut connaître la vérité Le communiqués allemands officiels^ de ces lemiers jours sont de véritables énigmes. On ;'obstine à vouloir cacher au peuple allemand, jue les troupes d'Outre-llh.n, ont été reje-tées à 100 kilomètres en arrière. L'organe Socialiste « Vorwurts 0 s'était ha ) <ardé à publier un plan des opérations df guerre en France et d'y ajouter quelques commentaires, très timides, mais suffisants •ependant pour convaincre ses lecteurs d< "énorme marche... en arrière des troupes aJ-, emandes. , Mal lui en prit. Immédiatement l'autorité îllemande, par un ordre daté du 21 septem-f bre a suspendu 1« « Vorwàrts » pour troif tours... Cela n'empêchera pas la vérité de s'infil-t ^rer en Allemagne. U commence à se manifester une inquiétude et une dépression gé , vérale dans ce pays. Les tapisseries fie Reims ont été sauvées Bordeaux, 21 septembre. — De magnifi ques tapisseries de très grandes dimension: qui se trouvaient accrcK'hées dans la carhé ? -Irale de Reims avaient été mises en sûre*< avant l'occupation allemande, pa^" les soin: - de l'administration des beaux-arts. _ ^Fournier.) L'^Emden" bombarde Madras 1 Dégâts minimes.--Le croiseur' mis en fuite Londres,. 24 septembre. — On mande de c Calcutta à l'agence Reutor (officiel): Lo croiseur allemand «Emden» en passant à Madras tira quelques obus. Lo bombarde- v ment dura quinze minutes mais, Ie3 forts 1 répondant, seulement deux réservoirs d'huile t furent incendiés. L'aEmden» éteignit ses feux et disparut. / (lteuter's Tejegram Cy.) } Les colonies anglaises | comblèrent Ses vides dans les rangs ■ Londres, 24 septembre. — Do nombreux c télégrammes reçus des colonies, montrent que la perte des croiseurs n'a servi qu'à renforcer la détermination déjà exprimée à travers l'Empire entier, de poursuivre 1 la lutte jusqu'à ce qu'un résultat satisfaisant soit obtenu. Suivant en cela l'exemple du Canada, la Nouvelle-Zélande a pris des disposi- r ti~ j pour envoyer chaque mois de non [ velles troupes, pour combler les vides de son contingent. (Reuter's Tel. Cy.) xn». c Les Australiens s'emparent des lies Marsiiall Un télégramme do Melbourne, 21 septem- * bre, annonce qu'un détachement important do troupes australiennes s'est emparé de la ville de Naura, dont les Allemands avaient fait la capitale des îles Marshall. Le gouver- I nffur ne fit opposer aucune résistance et ne I tenta pas de défendre la station de télégraphie sans fil que les Australiens détruisirent. ->—a»SO-<- On bateau à pèche coulé Londres, 24 septembre. — Un second ba- ^ beau do pêche de Grimsby,. nommé «Rebono» heurta une raine hier, et coula en 10 minutes. Tous furent sauvés, sauf un. (Reuter's Telegram Cy.) La Turquie supprime les postes étrangères Berne, 21 sept. — Le bureau international I de Berne a éré prévenu qu'à dater du 1er octobre prochain tous les sacs postaux pour ( la. Turquie devront être adressés à là poste c ottomane, ©t non aux bureaux étrangers <1; ( Constaivtinople. (Havas.) Les blanchisseries allemandes" f Nous mettons à nouveau lo public en ; garde contre toutes les blanchisseries allemandes ou viennoises. L'article paru hier dans notre journal, concernant la blanchisserie «Antverpia», j fondée par M. G. Wah rat h,- sujet suisse et du reste associé d'un Allemand, doit , êtro tenu pour non avenu. ( La vie 1 à Bruxelles1 Les correspondants tles journaux allemands Un rédacteur bruxellois nous dit que le 1 correspondant de la «Vossische Zeitung» à Bruxelles devait être M. VVinz et qu'en tous cas le correspandant de la aKo'.nische Volks-zeitung» était M. Hachenbroich. Il y aurait donc peut être erreur dans le nom qui a ét< indiqué dans l'article a Un comble » où il est parlé d'un certain Hackenrodt, correspon dant de la «Vossische». 1 A OSTENDE Les illustrations allemandes On nous télégraphie, lo 24: Nous sommes scandalisés de 00 que malgré plusieurs plaintes l'administration os tendais* tolère la vente d'un journal illustré public sous le contrôle des Allemands à Bruxellee. < Au payswallon A Beuzet A Beuzet, il y a quinze jours après le pas -âge des Allemands, tout a été volé, pillé et brisé, mais il n'y a pas eu de mort de personne. M. le curé Jansen était en bonne >ant<é. A Beuzet, cependant, la situation devien-Ira pénible car il semble s'y préparer de grands combats. En effet, 1,000 ourriers militaires, équipés et armés, viennent d'arriver d'Allemagne oour reftH'tionner les forts de Suarlée pour •ouvrir la direction de Bruxelles et de Copiée la direction de Dinant. De nombreux travaux de défense sont éga-etn^nt- effectués. Les Allemands espèrent < orendre les Français eutr# deux feux si la < poursuite doit s» fairo. i. !our !e premier Lrajieau allBsrand -lot- Deux médailles d'or de 500 francs eront remises par nos soin; AU SOLDAT LANGE JO( lia souscription ouverte par la «Métro iole» a dépassé nos espérances. Nous avons en conséquence décidé "d-imiter à 1000 fr. la somme remise au sol ,at qui prendrait un drapeau. Mais nou ,vons voulu que ce don revête la £orm< l'un souvenir et avec le gracieux con cour e M. Alphonse Maucquoy, le mé'diailleu ien connu, nous pourrons remettre ai aillant qui prit le premier drapeau, deu: lédailles d'or portant à l'avers les por raits de nos souverains. M. Lemaire, gaînier, rue Bervosts, i Lnvers, nous a promis son concours pou: a. confection de l'écrin. Le lieutenant-général Bertrand nous 1 ait savoir que le premier drapeau avai té pris le 6 août 1914 à Herstal par 1e sol ,at LANGE Ferdinand-Louis, du 12e d< igné 11/2. Ce drapeau a malheureusement é; lépo~': au fort de Loncin au moment do 1; etraibe de la 3e division d'armée. Le nom de ce brave sera gravé au lever [es médailles. La remise de celles-ci se fera prochaine nent à la rédaction du journal. Maintenant à qui la deuxième récom •ense 1 Hardi, les braves ! 'OUR LE PREMIER SOLDÂT BELGE (]l PRENDRA UN DRAPEAU ALLEMAND —lof- Report frs 1,777.2 ]\vi.mmeleers de la Couronne 34.-.<es employés de l'usine à gaz de Blankenberghe, MM. AsscKcrickx, Ivevns eb Bnaeke 10.- ies amis de la porte d'or, Turnhout 50.- m « pub hit on PMfflU IIE PIÈCE 1 ffi )0(— Report frs 209;2 >t teur assidu, futur abonné 5.- Le pèlerinage de deu: Liégeois Un père!... Ce mot, à lui seul, contien ■ou-tes les tendresses, toutes les abnégatior •t fat:gues, toutes les terribles angoisses, e es môment douloureux, et-à lui seul il espl [lie mieux quo nous ne lo saurions, le but d e double pèlerinage. Ils étaient deux vieux pères, ces deu >raves provinciaux qui, chacun une valise € les paquets de douceurs sous le bras, ei ra;ent dans la soirée d'hier, eu compagn: l'un soldat do l'état-major dans une de ne i.m balances. .Les deux vieillards venaient à pied d -liège, à la recherche de leurs fils! Faut-il dire, la joie, le bonheur mêlé d'ir luiétude, de l'un des deux pères qui appr a présence du sien à l'hôpital. Discrètement, nous avons suivi le brav rieux pour regarder de loin l'émouvante rer ontre. I^es deux braves nous ont raconté, dar eurs moindres détails, les mille péripéties d eur pénible pèlerinage. Partis de Liège mercredi à cinq heures d natin ils arrivèrent à Anvers mercredi à'ein îmires du soir._ 11/^ ont passé par Gosse!i?.' 'ont-à-OelIà} Nivelles, Braine-lé-Comte, Er çhien, Ninove, Alost et Termonde. Dans toute la province de Liège et dar out le Hainaut, nous ont-ils dit, tous k avres ont été, à partir de dimanche derniei équisitionnés par les Allemands. C'est eurs «autorités» que toute la popuîatio ans exception doit s'adresser désormais non btenir. contre paiement, la ration quotidieT 'e de 400 grammes de pain par adulte et d '00 grammes par enfant. Ce n'e^t qu'ave utorisation du bourgmestre, arvorouvéé ps es Allemands, que certains haVtants î>ei rent sortir du pays ii la recherche d'autre rivres. C'est à Soignies, à deux heures au-del l'Rneh'en, que nos deux oèlerin* ont renco^ ré lr»s dernières litmes allemandes. Il v a 1; l'après eux, d'assez fortes troupes d'"nfa"r ^erie et de cavalerie et ils ont vu trois m railleuses installée sur les toits des maison* ")es cens de Nivelles len1- ont raconté tout* °s difficultés que les Allemands ont eues iVaterloo pour dégager une de leurs erros" >ièces de siège qui s'y était embourbée. I ^^clarent d'une fa<^on certaine que sur li nq pièces de siège qui avaient bombarc f/iége, Namur et, en dernier lieiij Maubeug ine a été détruite par l'artillerie français ine autre très fortement endommagé, dev >arties en France et la dernière enrn, céT légagée lundi soir à Waterloo, envoyée ma li matin à Bruxelles. Nos deux interlocuteurs nous ont raoon msuite quelques scènes terribles qu'ils or nix-mômes vécues.Un neveu à eux, un gam le douze ans, qui regardait passer les tro >es des Huns et qui. dans sa naïveté, ser liait rire, fut décapité d'un coup de sabr Des femmes nues, des prêtres et des vieillan mrent pendant la nuit, de force tirés ( eu™ lits et placés en tête des colonnes ail nandes. A Pont^à-Celle. un homme •achait dans l'église et allait y être fusil mr place quant le prêtre intervint et obt" a délivrante du malheureux contre dix miT 'rancs qu'il donna aux bourreaux pour éviti e sacrilège de l'-égl^e. Tout cela du res l'est qu'un des mill'ers de témoifrnaqes 'barge de la bande des assassins immond-•ontre qui l'Europe cinl ^^e lutte et lutte: usqu'à mm derzuer aouffl#. A ,'a th:mbre arbitrale pour grains et graines EXSLUSIQN DES ALLEMANDS La Chambre arbitrale et de conciliation P'ur grains et graines a tenu hier une importante réunion plénière dans la salle lie la rue aux Laines. La séance est ouverte à 3 heures sous la présidence do M. H. Claessens. t Le bureau se compose encore de MM. L. * Criquillion eC L. Stuyck, vice-présidents, Veçbeeck, secrétaire, et Ed. Van Gael, greffier. L'assemblée est extrêmement nombreuse. M. le président expose que l'assemblée a été convoquée comme suite à une deinan de des principaux membres de l'Associa tion. L'ordre du jour est le suivant: Los personnes de nationalités allemande et austro-hongroise NE PEUVENT ETRE MEMBRES <.e la Chambre Arbitrale et de Conciliation pour grains et graines. Par extension et à lato:- de ce jour tout» personne d'origine allemande ou austro-hongroise EST RAYEE de la liste de:, membres. ' Cette mesure s'applique aux Allemands ou Austro-Hongrois qu: ont obtenu la naturaîisa-1 tion belge, mais qui ont dû quitter l'enceinte - fortifiée d'Anvers on vertu d m arrêté d'ex- * pulsion 'de l'autorité militaire à l'occasion de ïa guerre actuelle (août 1914). î Iï£. Louis Criquillion demande alors la parole et prononce le discours suivant, L constamment interrompu par*des acelama-.. tions: Messieurs, Etant l'initiateur de la proposition qui fait l'objet de notre réunion, j'ai revendiqué la î prérogative do prendre le premier la parole 1 parmi vous. Je tiens à vous déclarer d'abord que mon . ami, M. Louis Stuyck, s'est immédiatement j associé à mon projet et que notre sympathique président s'y est rallié également. Seulement nous avons trouvé que pour ce dernier, il ne pouvait signer une demande qui s'adressait à - ui-même. Il y a peu dé mois; Messieurs, nous étions encore un peuple heureux. Notre situation économique était admirée et enviée par tous ; lorsque tout à coup l'orgueilleux potentat qui aspirait à l'empire dé l'Europe nous demanda î de sacrifier notre Honneur et la foi jurco aux j puissances. 1 La réponse ne so fit pas attendre : «Plutôt mourir .que trahir» ; cette vieille devise des t :?>s héroïques fut la réponse de la Belgique, par l'organe c'e ce vaillant Roi devant qui nous nous inclinons plus que jamais et qui fait l'admiration de l'univers entier. (Toute la ^ salle debout acclame le Roi.) Vous connaissez le reste, Messieurs. Nofcro pays fut envahi et, depuis lors nous assistons à des horreurs sans exemple dans - 'histoire. Nous voyons un peuple prétendû- - m-nt civilisé fouler aux pieds le droit des 'rens, incendiant nos villes e trios villages sans défense, massacrer des vieillards, violer des femmes, martyriser des enfants. Il y a eu des guerres chevaleresques; celle-"i met la nation allemande non'seulement au ban des peuples civilisés, mais encore au ban I de* l'humanité. i Avant- la guerre nous comptions parmi j tous hou nombre d'Allemands. Nous avions « "onfinnee en leur loyauté les considérant com-_ me des auxiliaires de notre commerce. 0 Nous devons reconnaître que nous nous _ sommes singulièrement trompés. Depuis le bas de PécheMe jusqu'au plus _ haut, ces hommes pratiquaient 1 p métier in fâriie de l'espionnage et aujourd'hui nous les •ovons prêter' mêmes une co'.laboration aehar-^ née a nos ennemis sans qu'on la leur ait de mandée. On viendra peut-être nous dire que quelques-uns de ceux qui étaient parmi nous 4ta;f,nt hfinrôtes, et sont innocents. Ma's n'oub>'ons pas que le châtiment divin t H humain qui atto:nt les nat'oris retombent f- -ur tous les individus qui là composent. II Efc nuic. nos admirables compatriotes qui - -iOttt ruinés, dont ou brù'e les maisons, qu'on e Tn^i^ae'-o. sont-'ls-counab'es eux? T)T?cwni MS. ANVERS DOI T ETRE ATTX x BELGES, qui recevront avec jo'e ceux qui t -n ee moment combattent «nonr le sa'ut de !- "Europe ent'ère. ET TL TN AD^tj^sT-e ^T,E one dans notre Chamb»-o arb:trale. s COMPOSEE D'HOMMES D'RONNETR r:'/urcmt encoredes représentants de la nation < dont, la lâcheté et la malhonnêteté sont désor-ma:<5 incr;tes dàus l'h's^oire. - ET CE S^R \ T/HOVVVITT^ DE NOTRF t '-'OMMERCE DES GRAINS d'avoir su le oremier c^morendro qu'i' v a là une satis-c câet:on à d™ruer à nos vail'jnnte-s population': Songes. Messieurs aux victimes de cette HYoyaVe «?nerre que nous n'avons ni cher ? "lié®, ni méritée ! e Sontrez, que dans nos champs dorment dn '• "nter sommeil des Belges tombés an champ 1 "honneur et dont le souvenir nous crie : r- ri"=tiêe! T-a leur refuser serait se rendre coupable l'uno infamie et c'ouer soi-même son nom au oilori de la lâcheté! * L'orateur est l'objet d'une interminable ovation qui prouve que toute l'aSvSemblée n est d'accord avec lui. r M. Louis Stuyck ajoute quelques mots oour dire qu'il est heureux de se radier r d'enthousiasme aux paroles qui viennent ^ d'être prononcées. Il n'est plus possible '• dorénavant que nous soyons en contact ici avec la race infâme que constituent -les "5 Allemands. . M. le Président fait connaître alors que, par suite de l'absence, pour cause d'exclusion, d'un grand nombre de mem bres, l'assemblée n'atteint pas les trois : quarts des membres effectifs voulus pour ; modifier les Statuts et qu'une assemblée "v nouvelle sera convoquée lundi, assemblée ? qui décidera à la simple majorité. I La réunion finit à 5 heures au milieu )r d'un très grand enthousiasme. : La neutralité italienne x e Paris, 22 sept. — On télégraphie de Rome - au <cMatin» de Paris: On commence à avoir ici quelques mou-■/ velles que j'ai des raisons de croire fondées >• -11 r le travail intense diploma.tique que de n puis la déclaration de guerre et particulière 1 ment pendant oes dèmiers jours, élabore t< v gouvernement. Le président Salandra a exercé son in ls fluence par l'intermédiaire des chancellerie! le dans les capitales européennes» ? 11 est avéré que le gouvernement autri ;e L'hien a offert tout d'abord à l'Italie le Trentir ! et d'importamtes garanties en Albamie pou->4 l'inciter à une intervention. Il a_ renouvela le offres pour assurer le maintien de s? »r neuit.ralité. r La Consulta a répondu à l'ambaissadeui à Macchio que la participation ele la guerre d-^ cAté de l'Autriche était une éven-tninlité a écarter tout de suite et que, eie toute façon la neutralité serait observée^ Tous au travail ! La guerre économique La librairie Forst On nous demande de toutes parts l'aot costitutif do cette société anonyme belge. La voici : (Recueil des actes de société 21-6-12 n° 4418), Librairie Forst, société ano nyme belge constituée le 8 juin 1912 au oapi t-al de 2,500,000 francs, soit 500 actions d >00 francs chacune. Otto Forst (sujet aljf manej), 400 actions ; WiShelm Ronriefeld-t imprimeur, 5 actions ; TliieJ Brahm, ru Mercator, 54, 10 actions; Pan! Buschnïann -11e Goema.re, 23, 4 actions ; Ed. Cramer, li braire, rue S t-(Sommaire, 23, 10 actions Fritz HeusiulcveJd, libraire, rue Daenen, 11 •> actiond ; K"arl Thomas, libraire, rue d Champ, 46, 5 actions ; Willy Spri'er^tei'sbàch libraire, Anvers, 3 actions. Les quatre derniers «librairesb sont de employés allemands d'o la maison Foi"t. On peut se pro'arep de h laine à tricoter Les personnes désirant so procurer de I laine à tricoter, de fabrication exclusivemen belge, peuvent s'adresser à M. Dandennc rempart Ste-Catherine, 46. do l'usine n L Peigne » société anonyme belge, à Rattel lei Malines, Disbn et Verviers. Feutres pour pantoufles On peut s'en procurer chez Miossen et Ce à Ensiva.1 lez-Verviers. Houes et hashettes MM. Fr. Hermons et Co. 40, Rempart Kii dorp, sont agents d'une usine fabriquant ci tro autre» ces articles en acier supérieur d Sheffield. Glycyrrhizina en paillettes M. Gouvvoloos, rue Grétry, 32, à Anven peut fournir cet artfrSe, S'assurer si cott fabrication est d'origine belge. Telntura pour* cotons, laines cuirs | Les Allemands ,-troduisaient cet article e Belgique pour plusieurs millions par an. C If-s proeluit5 de la maison Tead Kolliday an Sons, d'Huddei*sfield, en Angleterre, sor aussi bons et meilleur marché. On peut .c renseigner aussi chez Verearmere-Mieh, 10: rue d<îs Etangs-noirs, à Molenbeek-St^Jeai Lessive pour savon noir Ce produit, qu on nous demande, stsraat fa* briqué par la société Solvay et Cie qui aurait • es bureaux à Anvers. Matériel pour blanchisseries La maison Gustave van de Wyer et lio, 17, rue Haufe, Anvers, fabrique le matériel pour blanchis.serie et se tient à la disposition dea intéressés. fVloulins à café Un commerçant désirerait connaître l'adresse (ou les adresses) de fabricants de moulin» , i <?afé belges. S'il n'existe pas de fabriques de ces articles en Belgique, ledit commerçant ^'adressera à Jàppy frères ou à Peugeot f rè-, res en France ; car i] ne vent plus avoir d'affaires avec les fabriques allemandes I Aux cguincailUers ' Les quincailliers pourraient aider leun compatriotes à fabriquer l'article ferronnerie, a l>resqu'exclusivement alle-mand. L© marché égyptien p M. Wouters, boursier commercial du gouvernement belge en Egypte, se tient à la disposition des négociants qu'intéresserait le marché égyptien an sujet de l'importation les art:oles allemands et autrichiens ea Egvr>fe. Matières colorantes pour teintures, laines, coton, soies, jutes, etc. 1 M. Lodo Schevenhels, rue Jésus, 24, veut bien nous informer que pour ces matières, les 0 ntéressés pourraient utilement se renseigner chez MM. Wood et Co à Deurne-lez-Anvers. , Union d'Agence &, de Oommission Société Anonyme Ru© aux I-jits , 8a pîiis imiioc^an'd de l'.-.urope pour te commerce do graines oléagineuses 62LÉS „ DÉPflKTE&ÎEWT FOURRAGES ii désire créer nouveaux départements • fai« t ne- s, mé arx, Bjossj assurances, etc., 1 1 rie fondés de pouvoir ou employés' compé* tents a^ant dirigé dép artements dans fiime# 1. allemand s de taire proposions. la inlsBion fîBlas à Montrée! RECEPTION ENTHOUSIASTE Discours da M. Gariosi ù Wiart Londres, 24 septembre, 1914. — A Mon t-real, une réception des plus cordiales fui fait, à la mission belge arrivée hier soir. Le maire, les conseillers municipaux eî des délégations de sociétés se trouvaient a 'a station. En outre, des milliers de spe< tateurs se mirent à entonner la «Braban çonne» et la «Marseillaise». M. Carton de Wiart fit un discours sui le balcon eie l'hôtel et dit que le but de la mission était d'exposer devant le mond entier les atrocités que la nation belgt souffre de la part des Allemands. La guerre actuelle, dit-il, est une lutte do la civilisation contre les barbares. Un grand itieeting est annoncé pour ce soir. (Reuter's Tel. Cy.) S> ■*» OO—c. La farine en Allemagne En présence de la hausse constante des prix de La farine en Allemagne, les boulangers ont elemandé une tarification officielle limitant les prix nraxima. D'après ce qu'on en apprend, e^ette hausse serait attribuée au manque de chevaux, de combustible, de ma tériea ele transport, ele personnel compétent etc... dans les industries agricoles. Bien qur i'enquête ouverte sur cette question n'ait pac encore abouti; e>n peut admettre cette explication. les négociants en farines protestant 10 leur irresponsabilité. Il faut remarque! quo les prix des grains, les gros achats pou» l'armée avant provoqué la hausse de ceux-ci. 11 est évident que la farine en subit le contre coup. Le négociant en farines ne fixe pas de prix; qui sont imposés par les minotiers 11 y a pénurie grandîs^nte depu;s le ^ ' le la guerre, et il faut des effo-ts inouïs ooir arriver à fournir aux boulangera la farine qu'ils demandent. Le docteur Gasîer faussaire (5n lit dans le «Nouveau Précurseur» : Un fait nouveau vient nous prévenir du danger qu'il y a à accueillir trop bénévolement certains individus allemands — poui ne pas dire tous — qui, une fois la guerre finie, tenteront de s'infiltrer do nouveau chez nous. Ce fait nous est fourni par le «Kolnisch' Zeitung». Tout le monde a connu à Anver le Dr Gaster, directeur do l'école allemande de la rue Quellin, chargé d'inculquer à la jeunesse anversoise la akultur» germanique Rentré dans son pays, après avoir été expul sé d'Anvers, celui-eïi s'est empressé de dé clarer, — et il a signé sa déclaration, — qur 'a Belgique se préparait depuis longtemps r la guerre contre l'Allemagne. Et pour étaye ce mensonge, le docteur-elirecteur n'hésit pas à commettre un faux en changeant le> datee. Dans son rapport; il déclare qu'ar début de juillet un officier do police el'Ar-vers est allé constater combien de soldats nouvaient être logés dans l'école de la fu<' Quellin et que peu après, un officier do l'ai mée s'y est rendu dans le môme but. _ Herr Dr Gaster doit cepenelant savoir que ce n'est ni au début, ni au milieu ele iuillet que les autorités se sont présentées dans sor ée-oîe mais b:en après le 28 juillet et que e*e> mesures n'étaient pas en vne d'une guerre "ontre l'Allemagne, mais qu'elles étaient im-oo^ées par notre neutralité dont l'empereur l'Allemagne s'était porté garant. Ces mesures étaient prises h cause élu rappel ele toutes nos classes de mil'ce quo les événement» allaient nous imposer- les NOMS Sous co titre nous a vous publie, dans notr® îuinéro d'hier, quelques lignes à prope>s d«« :iichés parus dans le périexlique Hollamlaas : 1 Panorama ». Nous y disions que |es Allemands ne récuseront pas cette accusation preeiise de leurs imis de Hollande. Qu'ou u'aille piis se méprenelre sur le sens de la dernière partie de cette phrase qui ne vise d'aucune façon l'ensemble d'une nation voisine et amie 'mais s'adressait à certain* journaux, elont l'attituele contrastait péniblement avec les marques de sympathie que a Hollande nous témoigne en ce moment difficile.Ceux qui, comme nous, ont vu la taçon uimirable dont nos blessés et neis réfugié# mt été accueillis, tant à Maestneht, que dans es grands centres de ia Hollande, ceux qui >nt assisté au grand élan de générosité envers les victimes de la guerre et savent com-b:en les sujets de la reine Wilhelnune, admi-■•ent l'héroïque défense des Belges, no se seront pas mépris sur nos intentions. La ligue é souvenir Henri Ruhl, Raff Lagye et Arthur Vtrjeecle nons accordent leui concours Voici la charmante lettre que nous avons reçue: Anvers, le 24 septembre 1914, Monsieur le Rédacteur en chef, Dans votre estimable journal du 21 courant vous parlez de constituer une «Ligue du Souvenir». Dans cet ordre d'idée, nous venons vou® soumettre la proposition suivante: nous serions disposés à aller prendre sur place des vues des villes, villages dévastés par ies barbares. Ce^ tableaux, dessins, même photo», jonstitueraient, avec les souvenirs que votre comité pourra rassembler, un petit musée, perpétuant de façon frappante le souvenir des dévastations commises par les Allemands dans notre pays. Il s'agirait donc d'aviser aux moyens pratiques de mettre à exécution ce projet. Agréez, Monsieur le Rédacteur en chef, l'assurance de nos sentiments les plus dis tingués. HENRY RUL Artiste peintre. RAFF LAGYE Artiste peintre. ARTHUR VERBEECK Artiste peintre. P, R. — Rue du Vanneau, 68, Anvers. Nous avons reçu à ce jour de très nombreuses adhésions, mais c'est par millier» ju'elles doivent nous venir afin qu'éven* uellement nous puissions, par notre nombre et en dehors de toute préoccupation Tutre que celle de l'objet pour laquelle la 'igue est créée aboutir à faire dresser partout des monuments si humbles soient-ils yai témoignent de la barbarie allemande. On s'inscrit simplemen4- Aucune cotisa-.ion n'est requise à présent*et celle-ci sers d'autant plus minime plus tard que nou# îer^n~ plus nombreux. Reçu pour !a " Ligue du Souvenir „ Œn souvenir du 24 I J. 0. 5.— M .1. De Ridder 10.— Fi P. (1er vers^m^nt) 5.— I Mme Van den Beaaden 100.—»

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