La Métropole

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23 January 1914
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TLA METROPOLE (21e Année ~N^~2T~ 3B3«3lîtioia. 33 abo Krr*aTeaMœax"*x*s On 1. . . • g- "J - Sis moi» i i i i J' ?„ Trots mois. .... ........ "• 4 w On « abonne i toas les bureaux de poste et aux facteur». ETRANGER, le port en sus: Pour 1» HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au lournal mime. le numéro Journa! quotidien du inatsn le numéro ^ Tous les jours 59,f uedes Peignes, Anvers Le dimanche ds 4 à 10 Administration : » 3519 tCà '® CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 _ Page. ™ la petite Chronique sportive la ligne IlgTiô .... fr. 0 30 fr. 3 00 Annonces fmanc.id. » 8 GO Faits divers fin Id• » 2 00 Réclames la ligne, » B 50 La Ville id, » 5 00 Vôtldrôdl Faits divers corps id. » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'An- vers, s'adresser à T'AGENCE H A VAS : ' — ^ . , 4 Al , â BRUXELLES £ 8. place des Martyrs. 23 îaîlVier 1914 à PARIS : 8, place de la Bourse. à LONDRES : n3. Cheauside E. C. Somment !ss fttaanih travaillent en Afrique Orientale y- i Toute monoculture- expose le partie iior qui s'y livre à de graves risques £ ruine. Toute colonie, tout pays qui ti la majeure partie de ses .moyens d'exj ïenee d'une seule source est à la mer d'un accident ou d'une crise: l'actuel r paisse de prix des caoutchoucs no vier k malheureusement, que corroborer trop d t'omenfc la vérité do cotte assertion. Il ( donc do bonne politique de se conforni autant que possible au dicton populai | <c qu'il no faut pas mettre tous ses œi | dans le mémo panier. » et de tâcher, da S uno colonie, de développer ou même I créer do toutes pièces des cultures q : puissent, à un moment donné, çompens jusqu'à un certain point la i>erte su); par la crise d'une autre: ai toutes vo | également bien, tant mieux et c'est aie l tout- profit. ^ C'est ce qu'a compris et appliqué sa plus tarder lo gouvernement allemand propos do la culture du coton en Afriq orientale. Les colonies britanniques limitroph Uganda et Afrique orientale anglai peuvent, en effet, dès à présent, être c< sidérées comme des pays vraiment prod | fceUrs do colon. Les efforts du gouv I nemont pour l'y établir ont été grai I mars ils ont bien réussi et la populat; ■indigène — car nous nous plaçons ici K- j>oint xie vue seulement de la culture H coton par le noir — a trouvé en cette ■ cupation une source nouvelle de prof | t\> do bien-être, dont les finances i ■TtoUques se ressentent évidemment aut m; pa uno relation de cause à effet. Prena K modèle sur l'œuvre accomplie par lei I- voisins britanniques, leurs aînés en n K fcière da colonisation, les Allemands c p pria une série de mesures d'ordre te* m" nique et économique pour implanter B culture du coton dans leur belle coloa m d? l'Afrique orientale. Co seufc ces mesures.dont nous donno I ,ci-dessous une brève analyse. Les premiers essais de culture du cot J par lo noir à l'intérieur du pays ne d [ teat guère que de quelques années, sis sept ans au plus. En 1908-1909, ces essa. i que les rapporte officiels de l'époque i i xaienfc de pénibles, avaient éti contrari I. -par de mauvaises récoltes et par des pris [' qui avaient avili les prix du textile. C I pùad.zri t il semblait que, dès cette époq m /'indigène avait compris l'avantage qu I aurait à s'appliquer à la culture du c i ton, do préférenceo aux autres marcha i dises de moindre valeur: cela était vr F surtout pour les districts éloignés oit L prix de transport étant élevé le-coton c f à peu près le seul produit assez rémuz | rateur pour pouvoir les supporter ( [ Cependant les circonstances défavorab [ rapportées plus haut, mauvaises récol i et orise, furent la cause d'un recul da I la culture et les exportations, et les c I ti valeurs indigènes montrèrent un vé I table découragement. Les pouvoirs s'én i rent d'une situation qui aurait pu ave I pour effet d'arrêter net l'expansion d'u ■ culture qui pouvait ôtre pour le noir u E nouvelle source do profits. A l'initiati I et d'accord avec le «Kolonial Wirtsçha: f iiches Komiteo », il fut décidé do gara I tir à l'indigène un prix minime de 8 I 6 helle- a livre: car ce sont surtout ! i. effets néfastes d'une baisse de prix qu $ faut absolument combattre. L'indigèr très méfiant, no parvient pas h eompre J dre co que o'est qu'une criso 11 ne sais .. pas pourquoi, quand l'une année il a c s tenu des prix rémunérateurs, il ne lui e Hpossible, l'année suivante, d'obtenir q g Li moitié ou même encore moins, pour \ \l produit identique. Do là à croire que |î blanc l'a trompé il n'y a qu'un pas. C ce., esprits simplistes raisonneront infa . liblement comme suit: « L'année derniè On m'a donné 10 hëller la livre; moi, b< noir crédule, je me suis jeté à corps pt du dans la culture du coton; j'ai em mencé toutes mes terres disponibles, ne i m servant de colle-ci que le strict minimu $ nécessaire aux besoins de ma nourritu I et de colla de ma famille. Et quand vie | ïo moment où je crois toucher le bon pr . de l'année passée, le marchand blar m'offre pour un coton identique, sin [ meilleur, 7 heller seulement 1 II sait bi [ Que pour ne pas avoir travaillé on vai [ pour ne pas avoir perdu toutes mes p I- nés, je vais être obligé de céder, car sa j cela je te pourrai pas payer l'impôt; ' vais être contraint; toute la machine a ministrative des tyrans blancs va me to feer sur lo dos I Je suis volé ! Le blanc u leurré; il m'a donné un très bon prix l'a • née dernière pour m'inciter â produire l quand il a vu que je m'y suis mis do to : cœur, il ni m'offre plus qu'un prix c risoire. l e blanc est un voleur i Et je me laisserai plus prendre à ses belles pr I messes. Jo continuerai ma bonne v d'antan, cultivant lo strict nécessaire f. laissant couler doueeuient les jours en r donnant un minimum de peines. Si | n ai rien, pas moyen de me saisir. Que | culture du coton s'en aille au diable ! Ainsi raisonnera^ le bon noir de l'Afi ? Que orientale anglaise et la culture du c boa pourra être considérée comme i taoais arrêtée pour plusieurs années. Cette fixation d'un prix minimum f > la première tentative d'intervention d pouvoirs pour encourager cette cultu dans la colonie. En 1910-1911 le gouve ttoment donna un plus grand dévrelopp ment aux mesures destinées à fai.re entre 1 . culture du coton dans les mœurs de l'i; oigene. » rapport sur la situation de ! colonie en cet exercice commence par co) Bt*t©i qu i! y a un léger progrÔF, surtoi dans les districts de Muansa, Bagamoy: Mc-rogo^, Mohoro, Kilwa et Lindi, ma er<5, Cl certeins cas, la médiocrité de I récolte à la suite de «reonstimees climat [ uques dofavorables. Le recul constaté 1, aunees précédentes et dû à la baisse di prix est reconquis; la méfiante des il uigéaes semble disparaître et ils parai 1 P''Q"dro de 1 înteu-êt à cette nouvel do colonis. - »aréo », îftll, îk>. '; MiiFfiut-es. branche do l'activité. Aussi y a-t-il eu lieu | de leur faire produire la marchandise la meilleure possible. Dans ce but, et conformément à ce qui s'est fait dans l'Uganda suivant les prescriptions de la Gotton Ordinance du 19 mars 1908 Ç2), une ordonnance du gouverneur décida qu'une soûle espèce de semence,par district serait distribuée aux indigènes. Cette distribution sera faite par des fonctionnaires locaux du gouvernement, uniquement, d'accord avec les planteurs européens, qui sont les principaux acheteurs du coton indigène et à ce titre les prin-;e oipaux intéressés à la bonne qualité du e produit. Cette mesure a pour but d'ame- < s" ner de l'unité dans la produotion, car les ; f1 distributions faites les années anté-,e rieures, de semences très diverses avaient ' évidemment donné lieu à une production \ très inégale, ce qui avait été une des eau- < ses de la baisse des prix. Nous avons dit er que la semance ne peut être distribuée que ^ par les fonctionnaires officiels; plusieurs particuliers, en effet, avaient» également. commencé la distribution de semences, • mais eta se réservant la production totale U1 do l'indigène, production qu'ils ache-e.r taient à des prix sensiblement sous le mi-nimum fixé; de là était née de nouveau ^ une méfiance chez l'indigène ainsi traité, rs ce que & gouvernement voulait absolument éviter; aussi la mesure actuellement n? e>a vigueur a-t-elle comme double résultat 1 de garantir une récolte égale en valeur, ue ou à peu près, pour une région ontière et d'eînpêcher la spéculation de ces commer-çants trop habiles. se> M. Symays. S L'actualité au > . du L'incident est clos »u- ^ La façon im peu cavalière dont 1e si, général von Kracht a traité au •nt AaTw JL cours de la réunion des vrais Prus-irs siens les troupes bavaroises et bien plus en-ia_ core peut-êt)re les commentaires de ces pa-n^. rôles du général ont provoqué un peu par-t tout en Allemagne uno vive émotion. On se I demandait ce que ces paroles signifiaient et \a quel avait éto le but de l'orateur en les Lie prononçant. A ce sujet,'on n'a pas été longtemps dans lo doute, lo général von Kracht ne ayant oxpliqué lui-même les passages incriminés de son discours et de ces explications il résulte que vraiment l'émotion qu'il avait a_ produite n'était guèro justifiée et devait \ êt»re considérée comme exagérée. Le général . affirme qu'il n'a pas lo moins du monde son-ls» gé à blesser l'amour-propre des soldats ba-rarois et que s:il a rappelé l'épisode de la es bataille d'Orléans, c'était siu-tout pour mon-es trer par cet exemple guerrier que les Prus-'e- siens en so montrant rendent le courage à J€ ceux qui dans la lutte contre une fausse dé-jj mocratie craignent de succomber. Il convient do constater que ces explications du général ont trouvé un accueil sympathique dans la a" presse et même au Parlement bavarois et ^ l'on pense généralement aujourd'hui que le le général, tout en se faisant le champion de st la politique des conservateurs prussiens, n'a é- pas songé un instant qu'il pouvait blesser les .). susceptibilités des populations des autres [es JStats d© l'empire. Il a loyalement reconnu :es s^n erreur et l'on peut admettre que l'in-j torprétation donnée ses paroles et contre laquelle il proteste aujourd'hui n'était nulle-, L * ment ooniorine à ses intentions. Sans dou-1to, la leçon sera utile au général ron Kracht iu- et à l'avenir il n'oubliera plus que souvent >ir dans les discours politiques le ton fait la ne chanson ; que môme un général doit pouvoir Qe' se souvenir qu'il n'est pas toujours en face] ve de recrues et que les paroles qu'il adresse àj v ses soldats ne conviennent guère dans une réunion politique. n; Pour le plus grand bien de l'empire alle-a mand, il serait d'ailleurs préférable que tou-es tes ces discussions prissent fin le plus tôt 'il possible. Les incidents do Savorno doivent incontestablement avoir leur épilogue et ils n. le trouveront dans le3 débats des interpelia-^ tions déposées au lleichstag'. Ces débats com-, monceront aujourd'hui môme et dureront " jusque samedi. Il est à remarquer cependant st à co sujet qu'il ne peut plus s'agir jwur la ie p?t*part des membres du Reichstag d'une siin-m pie cantique. Ce qui leur tient le plus à le cœur, c'est de prendre des initiatives- qui ir rendent le retour de ces incidents impossible. [\. Les chefs des partis qui ont voté la motion de re méfiance contre le chancelier paraissent d'ac->n °?rf* sur œ P^hit que maintenant il con-vient 'dé demander au chancelier lo règlement r" définitif de la question de l'usage des ar-;e- mes. Des motions dans ce sens ont été dé-e- i>osées par la plupart des sortis et c'est prin-m nipalement ^ sur ces motions que portera le rc débat d'aujourd'hui. La motion du parti ra-Qt dical, qui est la plus avancée, si l'on peut jx dire, no contient d'ailleurs rien de subversif c et elle se contente de demander au ohance-_ lier de conformer sur cette matière lo droit >n niilitair» prussien au droit oxistànt en Ba-în vièro et ofi en çrincipe les# autorités civiles n# seule# ont le droit de faire intervenir la for->i- Ce armée. Celle-ci ne peut le fairo de sa pro-ns pro initiative que dans des cas exceptionnels je prévus par la loi militaire prussienno et que d_ reproduit très exactement la proposition ra-[n_ dioale. Il rie s'agit dono dans tout cela que 'a (^>nnô dem.ande absolument justifié© el) lo chancelier trouverait incontestablement dans n" cette circonstance im moyen de calmer l'opi-et nion publique en promettant au Reichstag de ut- défendre sa motion devant le® autorités com-[é- pé ton tes. ae A propos des incidents de Savorne, il con- 0. vient do noter que jusqu'à présent rien ne je permet de supposer que des modifications , importantes se produiront dans le gouvernement d'Alsace-Loiraiue. Lq stattliaîter com-te do Wedel a été ces jours-ci à Berlin où ,ie il a été reçu par l'empereur. Les bruits coula cernant la démission du statthaltcr qui ont » oouru pendant un certain temps se. trouvent aujourd'hui démentis et peut-être même le o_ secrétaire d'Etat chef du ministère d'Alsa-u ce-Lorraine, Zorn von Bulach, restera-t-il on-coro en fonctions malgré les raisons qu'il a pu invoquer pour sa retraite et qui n'ont rien " de commun avec les incidents de Saverne. "S II faut donc admettre que l'empereur et le *e chancelier sont bien décidés à ne rien chan-r- ger au régime actuellement en vigueur en q- Alsace-Lorraine et que lçs clameurs intéres-,r sces de certains i>angermanistes n'ont pas eu le pouvoir de produire quelqu'impression sur lo chef du gouvernement impérial et sur le souverain lui-même. Les folles exigences du 1_ congres des vrais Prussiens n'ont servi qu'à 't montrer tout le danger quo l'on forait cou- 1, rir à l'empire si l'on suivait ou si l'on son-1- geait seulement à suivre uno politique desti-a née à garantir à la Prusso et aux conserra- tours prussiens uno suprématie incontosta-^ ble sur la législation et l'administration de ^ l'empire, c'est-à-dire des Etats dont la fé- < ! dération forme l'empiro allemand. Aucun . chancelier ne peut so résoudre à pareille pe>- < liiique s'il ne veut pas ruiner l'ompire. — e J. Joerg. (2) Voir à oe feujet « Le Droit de S'Ugan-1910. », m Échos LA VILLE Programme de la journée : FETES ET CONFERENCES Société d'Astronomie d'Anver». — A 8 heures et leinie, à l'Athénôe Royal, conférence avec pro-ectioiià par M. J. Verstraete, comnvaîKlant le na-irc-ôoolo : « Lo rôle do la météorologie dans la îavigabion u. Société de* Nouveaux Concerts. — A 5 fleure;» t demie, au Cercle Artistique, lieuxlèmo .séance lo musique, de chambre, avec lo concours des Jua&uore Sohoerg et Fltzn^f, • - COURS Club Africain. — Cercle d:Etude# coloniales. -V 8 heures et demie, h l'Institut Supérieur de j'oiamorce, cours de cultures et productions coloniales par M. A. LaliCre. Ccrclc St François. — A 3 heures, comte rue de [a BouUqu?., cours d'apologOtiîiuô pour darnes. Borlltz School, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Cerole Artistique. — De 10 à 4 hc-ui'es exposition d'Imageries populaires de la collection do M. Em. V£in Hôurcli (ouvert© jusqu'au 29 janvier). Salle Forât. — De 10 à 6 heures exposition d'œu-vres do M. Edgard Wlethase (ouverte jusqu'au 28 janvier. Il fait ditficiie vivre Très [ Nos bons aïeux étaient bien plus houreux quo nous. Ils iguoraiont les microbes, et parce qu'ils le3 ignoraient, s'en portaient beaucoup mieux. Ils vivaient en paix. Ils mo.uraient on paix aussi, croyant tout simplement qu'ils s'en allaient parce qu'ainsi Dieu en avait décidé. Nous autres, nous no savons vraiment sur quel pied danser. Depuis ciue la science se mêle de nos affaires, nous ignorons la quiétude, nous ne mangeons rien de ce quo nous aimons, et la nuit nous rêvons que des microbes jaunes et verts piétinent sur notre estomac aveo des ricanements horribles. Si nous buvons de l'eau, on nous menace do la fièvre typhoïde ou de l'appendicite; du vin, gare à la goutte; du café, c'est notre systèmo nerveux qui s'épuise. Si nou3 mangeons do la soupe, nous voici menacés du mal do Bright; do la viande, et c'est l'apoplexie; des sucreries, et noas voilà diabé-teux. Et la liste s'allongerait, si nous voulions, tout le long d|une cbfonné. " La conclusion logique de "tout cela, c'est qu'il ne faudrait ni boire, ni manger, ni fu-rnor. A la rigueur, on peut bq^ dispenser du cigaro. Mais il semble moins aisé de se passer do manger et de boire. Donc, de par la Faculté, nous dovons nous résigner ù contracter tous les maux — et bien d'autres — énumérés ci-dessus. En conséquence, mangeons, buvons, fa-mens, et nous ne nous en porterons pas plus mai l le tout est de ne rien faire a-.'ec excès. Le canat de Panama On en parle beaucoup, mais peu de personr nos ont pu se faire un© idée exacte du travail considérable .qu'a entraîné le percement de l'isthmo de Panama. Grâce à l'initiative de la Société de géographie, les An verso is pourront apprendre à connaître d'une façon parfaite ce fameux canal, qui est appelé à rendre d'inappréciables . services au commerce et à la navigation.lu ingénieur en chef des ponts et chaussées do Frane \ M Jullielièro, rentré récemment ce mission dans l'isthme de Panama, viendra donner au théâtre des Variétés, eli-manche», à 3 h. 30, une conférence sur le canal de Panam?-. Des projections magnifiques illustreront cette conférence, à laquollo la personnalité du conférencier et l'actualité du sujet conféreront un attrait tout particulier. Une zwanze significative Les Français admirent beaucoup la ernau-7,q bruxelloise, paraît-il, et ne laissent pas-ser^ aucune occasion de tenter son acclimatation chez eux. Un rédaotour du grand journal «c L'Eclair » vient de. réussir brillamment élans une entreprise ele ce genre. Excédé, comme beaucoup do ses compatriotes, de la statuomame qui sévit en ce moment outre-Quiévrain, il a voulu montrer quo l'entrain mis par certains politicailleurs à participer à des manifestations en l'honneur d'illustres inconnus, décédés il y a cent ans, n'est pas inspiré par l'admiration ejue les manifestants éprouvent pour le statufia-ble mais par l'unique souoi de se faire » peu de frais ne réclame qui n'est pas à dédaigner. Ce journaliste inventa donc un nouveau grand homme ,qu'il baptisa Hégésippe Simon. L'invitation à prendre part à la commémoration du centenaire de sa naissance fut adressée aux sénateurs et députés du parti radical. L'éloge amphigourique du i précurseur de la déme>cratie » était précédé d'une maxime tirée des œuvres imaginées du grand homme: < Les ténèbres b'évanouissent quand le soleil se lève. » Cet exergue ^igne do La Pallice ou de Ca-lino n'éveilla pas même l'attention des représentants du parti radical. Ils donnèrent merveilleusement dans lo panneau: 9 députés, 15 sénateurs et 3 conseillers municipaux demandèrent à faire partie du comité d'honneur et certains d'entroux s'engagèrent même à prononcer Iws de l'inauguration du e monument Simon » des discours de circonstance.Aujourd'hui 1' « Eclair » publie toutes les lettres de ces messieurs, qui ne seront désormais plus si pressés do fêter des grands hommes qui n'ont jamais existé. La leçon est bonne. Elle a montré une fois encore que l'incompétence triomphe partout où règno M. Homais. Il est probable qu'il n© serait pas fort difficile d'entraîner dans pareille aventure cer-bains de nos politiciens..., Petite leçon de droit public M. René Vauthier^ membre du Conseil co~ lonial et rédacteur de la « Chronique », a publié dans ce journal, au sujet .des missions,j [>lus d'un article dont nous avons relevé lo ca-ractoro nettement anticlérical. D'autant plus significative est la loçon de Iroit public que M. JR. Vauthier elonnait hier tous les anticléricaux qui récemment au Parlement et dans la presse ont pris des airs >ffu8qués à propos ele la convention conclue e 26 mai 1906 entre lo St-Siège et l'Etat in-lépcndant du Congo : a Aucune clause ele cette convention n'emporte aliénation de la part do l'Etat d'un* aarcellé de souveraineté, comme en consacre-■aient, par exemple, l'établissement (le tribunaux d'exception, d'officialités, chargés le juger les différends où seraient engagés les ecclésiastiques, soit encore un régime l'exception fiscale, octroyé non pas à tel ou <el établissement déterminé, mais aux mis-âonnaires considérés comme un corpà privi-égié.» L'article 9 de la convention du 26 mai l90o ne prévoit qu'une chose: le règlement des difficultés entre les autorités locales et, à défaut d'accord entr'elles, entre les autorités supérieures. Mais c'est le fondement même du principe de la séparation de l'Eglise et de l'Etat et du principe de laïcité que 1 E-tat incarne l'autorité purement civile. Il n a jamais pu signifier ejuo dans le cadre do la discipline religieuse, l'autorité d0 l'Eglise nt subsistât plus. Quelle soit eu ne, soit pas, cela no dépend pas de l'Etat, qui chez toutes les nations modernes reconnaît d ailleurs^ au St-Siège une souveraineté pleine et entière Sur quoi, si ce n'est sur les affaires religieuses dont il a conserve le contrôle. » C'est évidemment l'objet dont on traite et non lo fait de traiter, qu'il faut envisager pour savoir si la souveraineté de l'Etai est sauvegardée. » M. Vauthier conclut: « On tombe d'accord que l'Acte final d< la conférence elo Berlin entraîne la protection effective des missions. Sachons donc l'appliquer et .prévenir en même- temps tous abus do pouvoir. » Le gel et les gourmets Maudite, trois fois maudite gelée! Par s£ faute ont déjà renchéri le beurre, les œufs aliments de toute première nécessité, mai; il s'est produit uno hausse de 30 0/0 sur ur aliment d'encore plus forte nécessité premiè re.... pour les gourmets. .Nous avons no ni m t lia'truffe. Dans la plupart des régions oi l'on récolte ces « diamants de la cuisine » les précieux cryptogames sont gelés, auss bien dans lo Périgord que dans le Dauphim ou la Proyence, où lo thermomètre a marqué uno température dont la récolte n'a pi s'accommoder. . - , Sans doute, celle-ci n a -pas été entière ment détruite ; mais, pour une fe>is e^u'elle s'annonce abondante, et qu'elle eût été d< jf ix plus abordable, c'est de la guigne. Ei l'augmentation est de 1 à 5 fr. par livre! Maudite, trois fois maudite gelée l NOTES D'UN SOLITAIRE Danses prohibées y- La- lettre collective de l'épiscopàt belgo su: la décadonoe des mœurs et contre quelques unes des causes prochaines "de cette decaden ce est tm acte pontifical d'une important primordiale dont la solennité est rendue plu sensible encore par l'élévation élu langage qu'on y admire. Ailleurs, la même volont d'accomplir lo même devoir a inspiré à d< nombreux évêques des décrets prohibai! nommément telle de ces a danses lascives qu© l'épiscopàt do Belgique s'est abstenu, lui de nommer. Il n'est pas interdit de déclare -a préférence jxiur la méthode collective e .-yuthétiquo qu'ont eeuvitr;iccf pas tours. ' ' - J'ai vu que quelques vieux gamins qu font métier de ricaner contre .tout ce qui es honnête ont .cru devoir, avec une risible af f cotation de gravitéi estimer qu'un épisco pat, légiférant sur eles toilettes et des dan ses, s'exposait à « fairo souriro ». Us on fait seulement éclater leur incompétence, e qu'ils n'avaient pas lu lo document dont il parlaient. Ce n'est pas d'aujourd'hui d'ailleurs; qu> les docteurs et les évêqiies sont mis élan la nécessité, par la décadence des mœurs, d légiférer sur les clauses, par exemple, ou su les toilettes. Siir lea toilettes il est aisé d< relever dans l'œuvre immense des Père5, de puis Tertullïcm jusqu'au doux saint Fran çois do Sales, tous les traités, livres, ser nions et homélies auxquels ce sujet n'a ces sé de donner lieu depuis toujours. Sur 1e. danses non plus, les exemples ne manquen pas. C'est,en Afrique,saint Cyprien qui enseign« que l'Ecriture a a condamné les danses e les spectacles eu détruisant l'idolâtrie qui lo avait enfantés et qui a mis au jour tous ce monstres de vanité et de dissolution ». C'es à Milan que lo grand saint Ambroiso s'é crie: « Que les mères qui aiment la chastet et la pudeur donnent à leurs filles des le çons de^religion et non ^>oint des leçons d danse. Et vous, hommes, qui vous piciuez d gravité et elo prudence, apprenez à déteste ces abominables rendez-vous. » En Orient c'est saint Ephrom, diacre d'Edesse, qui dé clare: « Il est impossible d'appartenir à Diei et de danser avec les diables. » En Italie c'est saint Gaudence qui dit: « Les maison où l'on danse ne diffèrent en rien des tliéâ très. Quo l'on bannisse des demeures ehre tiennes tout ce qui a rapport aux pompe du démon. » Les conciles comme les Père traitent souvent du même objet. Un cano: du . concile de Paris, tenu en 1212, sous I papo Innocent III, par Robert do Coreeon légat apostolique, pour lo rétablissement d la discipline ecclésiastique, interdit que le religieuses « né fassent jamais de danses, r dans le cloître ni ailleurs », s car nous n pensons pas, est-il expliqué à l'appui, qu cela soit licite même aux personnes du mon de. Saint Grégoire no dit-il pas, en effet, qu mieux vaut labourer et piocher un jour d dimanche que de se livrer à la danse? » Mais laissons les conciles et les Pères e les docteurs: ce sont autorités que trop cl gens n'écoutent guère. Appelons-en aux doc teurs païens, tant do la Grèce que de Rome et même, parmi eux, no nous en tenons pa aux plus dignes du nom de sages. Ecoute Cicéron : c On ne saurait, dit-il, pour ains dire, danser à jeun, à moins que d'avoir per du la raison. » Et Sali us te, à qui certes o] ne pourra pas reprocher des sévérités exces sives, accuse quelque part une dam© romai ne de savoir « danser et chanter plus élégam mont qu'il n'est nécessaire à une femme honnête, b C'est assez indiquer , qu'à Rom !a clause était peu en honneur. En Grèce, oi le culte des arts avait aventuré les mœur do bonne heure en fâcheuse voie, les pbiloso phes s'efforçaient d'apporter remède à l'en Iratnement général. Pythagore, témoin di déplorable effet- produit sur toute une asseni blée do jeunes gens par une flûte phrygien ne, ordonna à la musicienne, conte Quinti lien, de changer do mode et de jouer seloi la cadence « spondée », ce qui ramena Faudi toire à la tranquillité et au bon sens. Ga lien en raconte autant d'un musicien nomim Daiuon, sur le conseil do qui jeunes gens ivre rendus furieux par do la musique phrygien ne, sont radoucis par une orécution ele* quel ques airs du mode dorien. M'est avis qu< Galien et Pythagore, s'ils vivaient, jugtj raient que la « très moutarde », le « tango » lo « pas du poisson » sont d'inspiratioi phrygienne et feraient jouer autre chose i la jeunesse d'à présent. Il n'y a pas jusqu'à Plutarque qui, s'i écrivait de nos jour, pourrait ne pas change: grand'ohose à co qu'il dit au livre IX de Symposiaques, et que le bon# Amvot, aumô nier du fol Henri III, traduit avec tant di sapeur: a II n'y a maintenant chose qu soit si mal entendue et si mal pratiquée o corrompue quo celle du bal, car s'estani associéo à je ne sçay quello poésie trivial* et vulgaire, et ayant abandonné l'aneienno ello retient les pleins théâtres fols et estour dis, ayant aséei'vy cô'nime un tyran à elle ui peu de musique, mais envers les saees liom mes ot divins elle e©t à la yérito déchue de tout honneur. » Quidam. les ronds-=de-ouir écrivains L'administration étale à tous les carrefours, sous les formes classiques, des promesses d'aisanc© et de 1 tranquillité. A. Th. Rouvez (« Le Capltole »). \rouîaaiit lienewer un fenctionaiaire dont la cari'ièi"e fut partioU'lâèrement bien remplie, les sociétés bruxelloises et l'édilité de la capitale 1 orgaaiisèi^ent, en son honneur et à l'occasion de sa retraite, des manifes-lations de divers i ordres. Le bourgmestre de Bruxelles pro- c ; nonça un discours élégant où, telle une fleur < précieuse, s'est glissée cette phrase": «Vous ] •n'avez pas eu le fétichisme eles formules s : administratives. Et l'on s'accorde à reconnaî- 1 ire en vot^ un lettré, un poète,. uni, artiste. ] Et ceperK^nt vous connaissiez et vous diri- ] giez :idni)irabiein<ent tous les rouages eie î'ad-mlnistravion. Vous avez rempli votre tâche ; avec une merveilleuse conscience < et une ( liassions toujours en éveil._ I_-es fonotionnaii-es « ne sont pas ce qu'un vain peuple pense et ■ ■ l'hommage que l'on rend aujourd'hui à l'un i d'eux se reporte justement sur eux tous.» ; Ces paroles sympathiques auront fait très- ; saillir ele joie tous les ronds-de-cuiir qui tien- , ; nent une plume. Un Français, il y a beau , ! temps, avait écrit que « le plus grand défaut , des Belges est de ne pas savoir œ qu'ils valent» et ii est bien certain qu'ils ignorent ; : tous les trésors de i administration. Sans > être pour eux des personnages de CourteLiinie, ■ les fonctionnaires représentent généralement 1 lia quiétude, le far nienle, l'indolence assurée. Hier, un poète, Adolphe Hardy saluait à , ■ son tour, dans une causerie aussi spirituelle ! > que bien écrite, les belles carrières^ adminis- • tratives de plusieurs de nos écrivains naôio- ■ nadx. L'éloge du bourgmestre de la capitaio est ainsi renouvelé, p<tr un homme de lettres comiîétent. Tout est donc pour <Le m'ieux dans le meilleur des mondes. La joie circulera dans les bureaux, et gagnera les cœurs les plus protocolaire ment fermés. Depuis l'employé qui gratte du papier méthodiquement, noircissant de termes fatidiques dont il a le secret comme seuil privilège les blancs de formules; le chef de bureau qui rédige des notes bénévoles, ou des phra-, ses lapidaires, kifométriques et farcies d'inci-I deitles à accordéon, le directeur imposant qui témoigne de son activité hiérarchique et de sa compétence littéraires par des corrections minutieuses, qui connaît l'exacte valeur, éta-^ blie par l'usage constant, des mots «faire - connaître, fa-ire savoir ou informer», d'un - « cependant », d'un ((toutefois» ou d'un i «néanmoins» placé à bon escient; 'jusqu'au ; fonctionnaire qui, ne limitant, pas ses lettres > aux phrases maçonnées au mortier du piécé-; dent, se risque à éa^ire en marge de 1 Wlmi-î nistration pour livrer un peu de son âme el l do ses pensées aux Contemporains; tous pa-, vokeront ou se pavanei-ont elo la justice ciu'iAs croient leur ôtre enfin rendue. ■ L'administration n'est pas oe qu'un vain r jx^uple pense, s-'e^fiRe 4ai:s un moment . solennel ûn h,eut magistrat, chef sévère d'urne police municipale. Ijos écrivains belges ga- 1 gnent tous les sommets _ même ceux de r l'admiiirstration, suiTjrchérit un ^ poète enthousiaste. Frères ! bénissons la justice immanente!L'administration fut toujours un temple t fréquenté par les poètes et les écrivains. t Quelqu'un de bien informé expliquait que le , lieu était propice au rêve. Les dictionnaires des gens de lettres a;>porten(t les preuves aussi formeMes que nombreuses de ce fait , universel. «La cité intellectuelle », de Mai1-[ la.rd établiit combien les littérateurs français ' furent, à travers les siècles, amateurs de pré-bendes et comment Lis surent se ployer devant • le pouvoir d'aujourd'hui ou combattre celui-" ci pour mieux s'incliner devant celui de ' die.main ot recueillir toujours bénéfices et honneurs. » ' I^a Bbgique, terre d'élection et d'expénen-J ces curoi>éennes donne des Résultats nou-J veaiLx. Ses fonctionnaires-écrivains ne _ se oonitentent pas do rê\xa*. ils œuvrent utile-inenc, pratiquement, administrative ment. Ils " ne s'introduisent pas dans le fromage, comme 5 le rat du fabuliste, pour y dormir, songer ou J s'arrondir, mais pour y travailler comme... " une taupe. Quel triomphe nouveau pour les ; Let tres belges ! Quel reflet mondial pour l'ad-5 mini'Stration nationale ! Il ne faut-pas en rii^e: l'éloge est mérité. 2 'l'el excellent poète chante en vers magnifi-? qaies las saisons et travaille métâouleusement r à la réforme de la législation civile. Tel,_ en ' sa prime jeunesse, rima dons de petites revues, s'essaya avec succès à la critique Lit-1 léraire, entra ensuite au service de la légis-» lation pénale, devint sévère par profession et s s*o.lnua en petit serpent, au moment où son ■ couvre-chef s'empanachait de plumes blan- - ches. Un autre directeur général dont la • compétence artistique est célèbre, o-ffre aux 5 esprits affinés le régal hebdomadaire de chro-1 niques et d'études littéraires; son codlabora-î leur de bureau est le meilleur de nos jeunes , mmanciers. Plusieurs poètes et des pkis bril-b lants, aussi bien français que flamands, sont s arcli'iivistes ou bibliothécaires de ministère, i Une des espérances de la littérature néerlan-b daise passe six heures i>ar jour à traduire des b dépêches ou règlements administratifs. Par- - mi les conteurs, l'un chantre de la Hesbaye, 3 est fonctionnaire de l'admùiÂstration des 3 ixistes; l'autre décrit les mœurs et les sites de ! 'Entre-Sambre-et-Meuse sur un bureau t de l'enregistrement ; un autre, encore, épris ? des charmes du Condroz, est attaché aux - services administratifs du Parlement comme ; l'est aussi l'écrivain des coins mystérieux de » Gand; un autre, enfin, célèbre le Braban.t i wallon tout en vérifiant des mandats ele i paiement. Les poètes s'infiltrent aussi dans - lies administrations communales de la capitale » et de ses faubourgs, et ils y ont pour collè- - gues ou concurrents des prosateurs. Tous les minisflferes possèdent des hommes - do lettres; l'adaninistration en est remplie: ils . aiHient avec maîtrise le style littéraire et la î prose de convention, l'écriture élu penseur â i belle de l'employé. Ils forment ainsi un mo-5 dèle curieux de «middelmatisme». Ils s'im-. posent tinalement â ! 'attention publique, aux _ lionaieurs académiques, à l'éloge eles autori-i tés constituées, à l'admiration et à la reconnaissance de leurs concitoyens. Ils offrent . aussi., sur la terre préférée ele l'internationa-iiisme pacifique, une leçon retentissante aatx , grandes nations. ^ : "MLŒSErSpiÏE-" L© servie© des Musées royaux a récom- • ment continué les fouilles oui-reprises depuis queïquo temps déjà dans le cimetière décou- , vert à Brecht. Nous avons fait suceessive-i ment connaître lo'résultat des premières ox-i plorations. Les nouvelles fouilles n'ont plus, donné lieu à de nouvelles découvertes; on n'a 1 plus recontré que clos tombes saccagées. Les • conservateurs des Musées royaux persistent > cl ans leur opinion première; ils sont d'avis - qu'on se trouve en présence de sépultures de » Helgo-llomains vêtus ©t ornés comme des i barbares. Ils rappellent quo les Capitulaires : d,© Charlemagne prohibaient absolument l'incinération des corps ot quo si les Francs s'é- > taient convertis en niasse à la religion' chré-, tienne, les Galllo-Romains, qui constituai eut - 1© fond do la population, avaient été beau- i coup plus lents à se convertir. Ceux-ci au- i - ront conservé leurs anciens rites funéraires I » tout en adoptant extérieurement les e>outu- ; jmes et les usages des vainqueurs. » P. Dans notre Colonie © »—<- Les partants du 29 janvier. - S'embar-[lieront le 29 janvier à bord do 1' « Albert--ille », dont lo départ est fixé à raidi 30: Pour le ministère des colonies (2e liste) : JjVL Vankerckhovon J., receveur des impôts . le 2© classe (4© départ); Stubbe, capitaine ( .-ommandant de la fore© publique (3o dé- { >art) ; Corthay, agent territorial do Ire clas- < o (4e départ), qui sera accompagné de ea emmo; Tuinmers, adjoint supérieur (3o dé- j »art) ; Caenen, commis de Ire classe (2o dé-»art) ; Tommarchi, charpentier do marine oe départ) ; Tharin J.. chef de culture de lQ classe (3o départ) ; Broquet A., chef de sulture de 8o classe (2e départ) ; Mengé A., ious-chef de culture de lr© classe (3o dé- : îart) ; Casteels J., éleveur de 2e classe (2e lépa-rt). Pour la Compagnie du Kasaï: MM. A. ?armontior (4e terme) ; A. Boonen, gérant , le 2e classe (2e terme) ; G. Renard, adjoint lo Ire classe (2© terme) ; H. C'outy_. adjoint 1© 2e classe. Pour leur compte privé: MM. Logier et uedrou. Le voyage de V « Anversvijle » L' « xVnvorsville » a quitté Grand-Bas-iam 1© 22 janvier, à 8 h. du matin, on route ■ .•our le Congo. Pour le Katanga. Les agents du Chemin de for du Bas-Con-50 au Katanga désignés ci-dessons s'embarqueront aux dates indiquées ci-après à destination du Congo: 1) Sur le steàmër « Balinoral Castl© », quittant Southampton le 24 courant-^ à destination de Cape-Town : pour lo service de la construction du nord du chemin de fer du Katanga: MM. F. Mente, agent d'administration (2e départ) ; Ch. Nussbaumer, commis-dessinateur ; P. Dubois, sous-chef de dépôt; E. Houyenaghel., mécanicien-électricien; J.-B. Kinoh, machiniste-chauffeur ; H. 3ondervoi-st, id. ; 11. De Moulemeester," a jus-bure-monteur.2) Sur 1© steamer « Armàdale Castle », quittant Southampton le 31 courant, à destination de Cape-Town: pour le service de l'exploitation du chemin de fer du Katanga: MM. L. Gilles, commis; V. Méganck, ma-Dliiniste-chauffcui-ajusteur (2e départ). S'embarqueront lo 24 février pour le Katanga : du ministère des colonies : MM. De-freuo J., vérificateur dos impôts d© 2© clas-so (2© départ) ; Offergelt «T., commis-chef iu service des impôts (2e départ), et De Pays G., commis d© lr© classe du service des impôts (2e dc^part). Le chemin de fer du Congo. lia Société du chemin de fer du Congo a tenu fion assemblée générale mercredi' matin. Des délibérations, il ressort qu'aucune décision n'a été notifiée à la société au sujet d'un rachat par le gouvernement ot quo cette éventualité ne &o présenterait qu'en 1916. La société doit compléter ses installations de la gare ele Matadi et ses piers. Ces travaux sont en voie d'exécution. L© pétrole arrivera au Congo vers la fin février et dès lo début de mars la société commencera à s'en sorvir pour uno .dizaine de locomotives qui sont prêtes à le recevoir. Deux ou trois mois après, il y aura mie .eiuarantai-n© de locomotives chauffant au pétrole. Pour les six premiers mois de l'exercice, la société enregistre nue augmentation de trafic de 6,936 tonnes à la montée et 366 tonnes la descente. Les districts de Sankuru et du Kasaï. L'arrêté royal modifiant l'organisation territoriale de la colonie vient- d'être mis en vigueur en co .qui concerne le district de Sankuru. Lusambn est le chef-lieu du district. Celui-ci est divisé en huit territoires : Lusambo; Lubefu, Bena-Dibelc, Lodja, Kabako-lvom-bo, Lomola, Loto et Kole. Lo même arrêté est mis en vigueur en ce qui concerne lo district du Kasaï. Celui-ci, qui a pour chef-lieu Luebo, est divisé en dix territoires: Luiuabourg, Kalamba, Luebo, Mushcnge, La Luisa, Dibaia, Sadi, Ba-songo, Kamtsha-Lubuo et le territoire de la Haute-Loauge. La chambre de commerce du Stanley-Po°I.C'etto chambre, établie à Kinshasa, s'est réunie en assemblée plénière les. 15 et 16 décembre. Le gouverneur générai de la colo-ui© s'était fait représenter par M. Louillet, directeur du commerce et de l'industrie à Borna ; la chambre de commerce de Mataeli avait envoyé une délégation. La question caoutchoutière a été examinée par 1© président, qui a parlé égaloment des défauts du système d'imposition des indigènes. L'assemblée a émis des vœux relatifs à ces deux points, d© même qu'à la réduction da tarif des transports par clieminde fer, à la perception des droits sur la récolte de l'ivoire, à la législation du travail, etc. Elle s'est occupée également du vagabondage et a demandé la création de tribunaux de commerce.Le 16 tlécembr© au soir, un banquet a réuni les membres de la chambre de commerce, parmi lesquels on remarquait deux commorçants noirs. M. Hauzeur, président, a exprimé^ la confiance au gouvernement et a souligné l'importance des sacrifices consentis par la colonie pour parer à la crise du caoutchouc. "MM. Louillet et le commis-sairo général Moulaert out levé leur verre à 'a prospérité de la' chambre do commerce du Stanlcy-Pool qui compte plus do 80 membres et où sont- représentées plus d© 60 firmes. L'école des candidats-commis. Les élèves -de l'écolo des candidats,-commis le Borna viennent de subir leur oxamen de fin d'annéo. Les résultats obtenus sont encourageants. Sur les dix élèves présentés en ire division, cinq ont mérité le certificat de sortie. Ils ont obtenu respectivement 215 points. 196 points, 182 points, 182 points et 172 points sur un total de 220 points. L'examen portait sur les matières suivantes : histoire, hygiène, géographie, calcul, dictée, comptabilité, rédaction, grammaire et dac-bylographie.Des prix ont été décernés à ces cinq élèves, ainsi qu'aux trois premiers de la 2e division. Celle-ci comprenait neuf élèves dont iiuit ont satisfait à l'examen portant sur la grammaire, la rédaction et le calcul. Ils ont :>btenu respectivement 78, 70.5, 67, 59, 57. 55, 51 et 50 points sur un total de 80 points. L'école pour fils do chefs. Cette école,installée à Lusambo par ^ Frèt e 'iabriel, sera inaugurée le 1er février prochain. Seront seuls admis à cette éco1© les lériticrs présomptifs indiscutés des chefs qui idministrent les plus importantes cheffe--ios. On espère que l'école pourra s'ouvrir ivec un effectif de dix élèves» LU JAHUIS AU fUi^t UAiSVtîKZ i bord du " Kashima Maru „ Parmi toutes les nations dont les uavirei Yéquentent notre magnifique port, il n'en ea| certes pas une dont le trafic so soit dévcdopp4 ivcc uno rapidité aussi étonnante et avec ua ucccs aussi foudroyant que le Japon. En 1896, il y a-exac&ement dix-huit ans, te vavil'lon do l'Empire du Soleil Levant était :otalement inconnu à Anvors. Aujourd'hui, m service bi-mensuol de magnifiques navire# mit directeinent le gi'and port belge à I'Ex-j :rôme>-Orient et le ^nouvesment des navires j&« >onais qui y font escale' dépasse aunuelloman'l jOO.OOO tonnes se plaçant au sixième rang, nunéxliatement après l'An^eterro, l'Allema-çiq, la Bdgique, la. .France la Norvège^ ivant la Ho'Maude, 3a Suède, l'Italie, l'Autrî-■Jie, le Danemark, l'Espagne, 3a Grèce et U Russie. Cet admirable résultat, iiop peu connu de» Belges, est entièrement dû a une i>uissantf ''j/mpa-guio japonaise, la «Nippon Yusen Ka.is» ta», fondée en 18S5 et qui, dès 1896, organisa loo lignes régulières vers l'Australie, l'Améri:-jue et l'Europe. En ce qui concerne cette dernière, l'attea» >ion dé nos amis d'Extrême-Orient se port» lirectement, comme point terminus, sur le ,)orb d'Anvers, dont la situation au point d# rue de ses relations avec ^ l'Hiirterland Nord-3ccidental, s'imposa aux économistes ja.ponaie wee une évidence que l'expérience a entière» tnent confirmée et qui fait le plus grand lion* neur à leur clairvoyance et à leur sens des a#« Paires maritimes du Vieux-Monde. Puissamment aidées par leurs agents à An» roi'3, le Comptx>ir Maritime Anversois, S. A.# les affaires de la «Nippon Yusen Kaisha pro*« porèrent à l'envi. Aussi nous resta-t-elle fl" dèle. '"'le compte aujourd'hui parmi nos nieii* leurs clients, eile fait part-ie pour ainsi dir% :lcs vieux habitués d^ notre pert, oîle est de» venue x>°tir nous une aqnie familière, et tout avènement heureux qui vient combler aea vœux et augmentei* ses possibilités ne pont nous rester indifférent. Or, un de ces événements vient do se pro* dui.re. Le service de la «Nippon Yuscn» ayant pris rapidement imo importance prépondéi^an^ te dans ses opérations, elle se vit tout nabu«» reliemcnt- amenée à perfectionner ses outils d« transport, à auj^n enter la capacité de ses navires. Ceux-ci passèrent successivement dt 3.000 à 8.000 tonnes, mais en présence du trafic toujours plus actif, la Compagnie so vit clans l'obligation de renforcer son tonnage on-poro davantage, et elle mit sur chantier cinq vA-oeurs do plus de 10.000 tonnes. Trois do ce snavires mesurant 12.000 tonnes sont à flot et peuvent être attendus à brrf désai à Anvers.Les deux autres,de 10,500 ton-lies, baptisés a Katori Maru j» et « Kashiuia Maru » font en oe moment leur premier voyage d'Europe. Ce dernier se trouve présente» ment clans notre port qu'il quittera diman* elle. Tout naturellement les agents de la «Nippon » à Anvers ont voulu marquer par une ce» rémo .ie appropriée cette nouveile étape de l* navigation japonais© à Anvors,sous forme d'u* no visite et d'un dé jeta t à bord qui ont ea lieu, 1 ier midi, à mie h are. Non moins naturellement, Jes autorités belges et anversoises ont répondu avec eniprea-sem -t à cet appel, heureuses de donner à' leurs amis d'Extrême-Orient uno nouvel!* preuve do leur vivo estime et do leur haute sympathie. lie « Kashima Maru », amarré en ce moment au hangar 13 A (qua^dn Sud), est ua magnifique navire à hélices jumelles de 1.050 tonnes. Il a 156 mètres de longueur, 18.60 de largeur, 11.16 mètres de profondeur. Sa portée- en lourd est de 10.550 tonnes, son M6placement de 19.200 tonnes, sa vitesse est de 1 f nœuds. Il est classé 100 A. I. au Lloyd An* glais. Lo c Kashima » comme le « Katori » ont été spécialement construits pour le service des malles et des passagers de la compagnie. Ils possèdent do magnifiques in s tailla* tions pour 112 passagers de première classe ot 56 passagers de deuxième clause, qui sont distribués sur trois points ; il existe en première classe un certain uombre de cabines à une seule couchette ainsi que des appartements « en suite », la plupart des cabines de^do.uxième classe, et qui se trouvent situées à.l'arrière du vapeur ,renferment deux lits. Un salon artistiquement meublé esfc situé sur lo pont promenade, la vaste et_belle salle à nianger se trouve sur lo pont prinoipai. Il existe aussi une salle de recréation destinée aux enfante et une salle de bains. Ces vapeurs sont remarquables par leur intérieur luxueux et la ri» chesse de leurs panneaux décoratifs ; tou3 lee perfectionneiments modernes destinés à augmenter la sécurité ot le confort des passager* ont- été utilisés dans leur construction — double-fond, compartiments étanohes, canots de sauvetage perfectionnés, extincteurs, ventila* ., tion parfaite, écQairao-e électrique, propreté... japonaise, glacière, eîiambre noire, pont-pro* menade ae 145 pieds, sporte, nursery, etc. Lo « Kashima » est merveilleusement aménagé en style anglais demies' eri. Au point de roriginailitéj il aurait peut-être été plus in té» ressaut de visiter le « Katori décoré exciusi» vement par dos artistes japemais dans le genre délie" ix de Fujiwara — mais à un autre point do vue, il était fort curieux de constat ter là façon vraiment heureuse dont les Nijy» l>ons, ele plus en plusj s'adaptent aux façoni do sentir occidentales. Le « Kashima », entièrement construit au Japon,est un magnifique navire, et qui peut être comparé avec avantage aux produits les plus récents de l'industrie navale européenne. Après que les autorités invitées par la «Nippon Yusen» et reçues avee une amabilité exquise par MM. J. G. Do Graef et J. Noest, directeurs du Comptoir Maritime^ Anversois, eussent, fait le tour du propriétaire, sous la conduite clu capitaine Yogi, le plus sympathique: des vieux loups de rner, un, lunch, servi clans lo luxueux salon de première classe,réunit tous les assistants. Ce fut du reste un déjeuner excellent, tout à fait occidental du reste où, n'intervinrent ni les nids <1 'liirondoMes ,ni le fameux « Saké ». La table était pivsidée par M. J. G. De Graef, entouré de MM.lo baron van de Werve et de Schilde, gouverneur do hi province; J. Do Ans, bourgmestre; Rokuro Moroi, chargé d'affaires du Japon à Bruxelles; le commandant de Gerlaehe de Goinery, représentant M. Segei's, ministre de la Marine ; G. Albrecht. échevin du Commerce ; le ccnm>audant Raoul Pontus, de la Société d'Etudes bel;',«>-japonaise : Moi-i, chancelier; Yamanaka, Kimura, se-crétaires (le la légation du Japon ; Yoshida, consul général du Japon à Anvers; Tokida, Na.kamura,' le capitaine Yagi, lo capitaine Sommer, du « Mishima », Schobbere, secrétaire du gouverneur, Bulcke, capitaine du port, Vandor Vin, Do Yvinter et Lepage, ingénieurs en chef, Van Vyve, directeur des ïouanes, Van do Kerekove, directeur du Pi-otage, Vermeulen, Van Damme, Jennen, Grerling, président ele la Fédération Maritime Albert Ma. rtcrlinck, Charles Bauss, avocate, Langlois, dispâcheur, Alph. Aerls, Vran Es, Van Ommeren, Gunther, Huvcrstuhl, Brant, fJarrels, Wil!ner, Kiauso, Stevens, Toîinelicr, [vennxlv, Verhoeven,. Suetens, Rodhain, Ju-3o, I/ouis Aerts, etc. M. Corty, président d° la Chambre de Commerce s'était fait excuser*

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