La Métropole

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02 October 1914
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LA MÉTROPOLE I cite' le un I. 21e Année No 275 gc! j ti <• 11 A 13 rue des Feig nes, 59 ANVERS rue des Peignes, 59 ANVERS Vn dredi 2 octobre 10 H LA GUERRE lis coiDtnuniqsiâs officie s françai > < La bataille de FAisn* Progrès constants de alliés Aavers, le 2 ootobre. — (Commun iqi le la Légation de France): M.Delcas?é, ministre des affaires étraj ires, a adressé à M. Klobukowski, m :istro de Franco en Belgique, le télégran - suivant : De Bordeaux, 1er octobre, 19 heures 4; Le 30 septembre, pas de modificatio kis la situation d'ensemble, nous avor rogressé cependant à notre gauche, a ord de la Somme et à notre droite e ïoevre méridionale, à Seicheprey et su b pentes du Rupt de Ma-d. Violente action dans la région de Royi l'aria, 1 ocix>bre. — (Communiqué cl 'heures). — Ce soir rien de particulie signaler, sauf dans la région de Roy< ] une violente action a heureusemen i favorable pour nous et dans l'Argor î, où nous avons fait quelques nouveau rogrès. L'impression générale reste satisfa: atc. (Havas). émenceau fait des sienne: Après l'"Homme libre,, L'"Homme enchaîné,, (Service spécial Je la Métropole) Paris, 2 octobre. — Après la su&pensioi son journal VSomme libre, Climen m entreprit, la publication d'un autr. îrnal, intitulé Y Homme enchaîné. C* nouveau journal fut également sus crf.i aujourd'hui et à ses rédacteurs i :interdit de collaborer à un autre jour i durant la suspension. Un bon signe 'é:at-major allemand se dêpiaci Londres, 2 octobre. — Une dépêche d= «ne, en date du 1 octobre, à l'Agenoi uter dit, que se'on une nouvelle d< Mine, l'érat-major général allemanc pris le commandement suprême de U sipagne contre la Russie. (Reuter's Tel. Co.) ialre jaurs sans pais, ni viande a suppression du "Vorwarts, (Service spécial de la Métropole) Copenhague, 2 octobre. — De diveri tés arrive la nouvelle que l'ypprovi mnements en vivres de l'armée aile nde sur le front occidental, est devenu s mauvais. Durant quatre ou cinq jours, les trou s ne reçurent ni pain, ni viande, mais ilemc-nt des légumes conservés. La divulgation de ces faits serait une causes de la suppression du Y or-rts.►■•c» ( ! Kaiser convaincu de la défaite finale ondre3, 30 septembre. — D'informations uos d'Allemagne, il résulte qu'aucun jour-étranger n'entre dans ce pays et qu'au-correspondant de journal n'accompagne siée allemande. La population connaît la •îtion exclusivement par les journaux alle-1 i? no Publient absolument que les >l!es mensongères du gouvernement im- •o assure que le kaiser et son état-major maintenant la conviction que tonte l'Eu-5 participera à la croisade contre le mili-jme allemand, et qu'il est impossible à fcmagne de remporter la victoire finale-Ha ni festent cependant l'intention de ne se rendre sans avoir combattu jusqu'à la "ère cartouche. — (Journal). L'offensive russe s continue énergiqraei Nouveaux succès de nos allié: Anvers, 2 octobre. — Communiqué de i'i taché militaire de Russie.— Le 29, les llus: après des combats acharnés, qui ont di ^ quelques jours, ont réussi à prendre les po J tiens allemandes dans lia région d'Avgoust? Le lendemain nots avons pris les défi des lacs dans la région de Sianno. ^ L'ennemi est rejeté dans la région de Se valki et Mariampol,notre offensive énergiq continue. L'artillerie de siège allemande a oontrim sans aucun succès la lutte avee les foi d'Ossovetz. [(î Dans la région de Schoutcbine, près Lyck. des rencontres insignifiantes se so j produites. ; Les dusses l près de Crasovi " Les Autrichiens n'opposent auour résistance Londres, 30 septembre. — Une dépêche i Pétrograde dit que les Russes sont arriv près de Cracovie; ils no rencontrent pas résistance. Les Autrichiens reculent vers Vistule. û e Les Autncfiiens brûlent > villas et viliaps en Honçr ^ Londres, 30 septembre. — La marche ru? en Hongrie continue. Dans leur retraits, I s Autrichiens brûlent leurs villes et village laissant derrière eux un véritable déser - tendant à empêcher les mouvements des a niées envahissantes. , Â Tsingtao Pertes japonaises Londres, 1 octobre. — On mande c Tokio le 1 octobre à l'Agence Reuter : Le bruit n'est pas confirmé d'un dm d'artillerie à ïsingtao, qui aurait cont 3 nué hier par des canons de siège. Les Japonais coulèrent un contre-to: ? pilleur allemand, mais un bateau jap< nais, déblayant des mines, a été détru . et un autre endommagé. Il y a 23 tués. ] i Les vaisseaux de guerre allemajids bon . bardèrent fortement les positions jap< naises et 2 officiers ont été tués. (Reuter's Tel. Co.) > < , LMnjle'erre fraleme li î De la viande australienne pour la Noël ■ Londres, 2 octobre. —On mande de Me! ' bourne que les organisateurs du do ■ d'une cargaison de viande pour la Be. gique, projettent de faire arriver de 1 viande à Anvers pour une distribution d Noël. (Reuter's Tel. Co.) Les beaux gestes Aux Antilles anglaises Anvers, 2 octobre. — Les catholiques c les protestants de l'île Dominique, on organisé une souscription en faveur de femmes et des enfante belges, victimes d la guerre. Cette souscription a déjà pre duit 2.500 francs. >-<09C»-< Le loyalisme des Indes ' Londres, le 1 octobre. — Ccmme nou !vel exemple du loyalisme de l'Inde, oi note avec satisfaction que le grand che musulman indien le Agakhan, contribu; pour 200 Liv. St. au corps d'ambulanc indien. S'il ne peut pas prendre rang com tue combattant, il espère obtenir h faveur d'accompagner le corps indiei comme interprête. Il dit que l'Allemagne s'est posée pendant beaucoup d'année; cpmme protectrice de l'Islam, mais qu< U Ciel a empêché que nous ayions un te protecteur. (Reuter's Tel. Co.) Pour la Belgique L'appe! aux neutres Londres, 2 octobre. — Dans un rrticle da fond, intitulé «Le martyre de la Belgi que», le Daily Mail formule une protestation contre les cruautés allemandes el exhorte toutes les nations neutres à don-ner touve leur aide possible à un peupk souffrant pour une grande cause. (Reuter's Tel. Oo.) La pde allemande a suli .j é îerrlfîles pertes Bandeaux, 2g septembre. — Il résulte des-ren-seigmemenits parvenus du front que le> V portes subies par les corps d'armée allemands. et notamment par le corps do la garde, soni lt- considérables. D'après «!ea déclarations des prisonniers re allemands, Jes conrpa^nies de la garde se-sa- .raient réduites à une centaine d'hommes «m [Y- : seraient commandées w des officiers no1 vcllement promus, tous les officiers en fonc tiens au début de la guerre ayant été t-ués c>u blessés. ue NOTE. Le corps de la garde prussifenn _ est le plus important des corps allemands. Er temps de paix, il comprend les troupes sui-vantes ; Deux divisions d infanterie (quatre briga des de trois régiments chacune, soit douze nt régiments) ; Une division de cavalerie à quatre brigades:' Une brigade d'artillerie de campagne; Un bataillon du train des équipages; Un régiment d'artillerie à pied; Un bataciilon de niowraers. 1-e recrutement de ces troupes est fait avec e'*raend sosin. NV son-t admâs cr.ie des homm<^ choisis quant à la tarife et A la tenue. ïjes--officiers sont également sélectionnés parmi '<> noblesse de l'Emane. |0 I-a garde tient garnison à Berlin^ Toirtr-fois, un régiment de grenadiers stationné à Cobî-entz. résidence imnériale. I^a garde prui=rsienne, comme on le vg&î le oon.cfiitTje un puissant coms d'armée, dont és lVffectif est presque doublé en temps de le guerre par tes hommes de la Landwehr. la LE PÈRE ET LE FILS 0 Londres, 2<) septembre. — D'après une dépêche de Copenhague, une violente querelle se aurait éclaté entre le kaiser et le kron/prinz. es Le père aurait reproché h son fils le fiasco s, de la campagne de Franco et se montrerait t. inconsolable. r- ->-»> • «*-<—-— ~ La mentalité des oflolers allemands Mont-de-Marsan, 20 septembre. — La ^ul-, fisance et la mtygue des officiers aiWemandis. : alors même qu'ils viennent d'e recevoir tout l" récemment leur premier galon, est telilemenf: bouffonne, qu'elle désarme presque. Parmi les officiers allemands blessés ou prisonniers, se trouve le sous-lieutenant von :t Freser Scels, qui. récemment, protesta violemment parce qu'on voulait le placer dons t_ b saille des sous-officiers blessés. Il ne portai: que les galons de sous-officier, macs prétendait — ce qui, paraît-18, était vrai— qu'il avait été nommé sous-lieuitenant sur le chanr-de bataille. Avec morgue et insolence, il déclara que cette promiscudté qu'on voûtait lu' imposer était humiliante pour un officier e: S désastreuse pour la dascioMne. J On lui fit Vemarorer qui! était, hier encore, simple sous-officier, et qu'en consé- . cruenoe il ne pouvait pas s'es limer déshonoré de se trouver en contact avec ses camara- 1 des de lia veille. Une telle mentalité est vrai- i ment ahurissante. 1 : U Turquie reste neutre ; Londrea, 1 septembre. — Le Pressbu- , - reau déclare concernant des bruiits alarmants d'une tension anglo-turque, que j l'ambassadeur turc a annoncé que la Por- 1 te maintient la neutralité la plus stricte. 1 (Reuter's Tel. Co.) j Cin^ cents prisonniers ^ allemands dirigés sur Gand Le «Handelsblad» apprend d'une personne arrivée de Saint-Nicolas qu'un très grand -nombre de blessés et de prisonniers allemands t ont été dirigés sur Gand. Xcus sommes à même de confirmer cotte > information d'une source différente et d'ajou- 1 ter que le nombre de prisonniers allemands 1 était d'environ CINQ CENTS. : 70,000 blessés èCo'ogriE ; (Service spécial do la Métropole) a Copenhague, 2 octobre. — Un Danois, ' retour de Cologne, dit que cette cité seule •' contient 70.000 blessés allemands, la plupart sérieusement atteints» c Uns bombe de Zeppelin tue onze enfants i Londres 30 septembre. — Une dépêche de Pôtrograde au «Morning Po^t» annonce que des Zeppelins opèrent de nombreuses rocon-naiseanees. r, Un d'eux a lancé des bombes sur un-o école q de Bieloetook et a tué ontîe enfante, n Aiix avaat-pstes Une nuit calme Dans le sestenr Escant-Sennf (De notre envoyé spécial) Nous aven? fait un long circuit, cette nuit-, dans la zone Escaut-Senne de notre enceinte de première ligne, entre Tamise et \V:ile broeck, et en particulier à ceux de nos forts qui obstinent l'important passage situé en&r< les zones inondables de Bornlu'tn et de Boom Hâtons-nous de dire que cette randonnée ■'.e nous ménage pas de fortes émotions A '.ors qu'hier après-n^idi, devant Wavte-Ste Catherine, Wae"'»e«n et Duffel, nous avons •entendu sans interruption,pendant de longue îeures, tonte la gamme des détonations, cott-< ;uit, ce fut le calme presque complet. Ces" t x>eine si, vers deux heures et demie, à Ta mise, nous avons entendu l'écho assourdi de.' obusiers lourds, venant de la direction d? FJaesrode. que les Allemands s'occupent san; doute à bombarder de nouveau. Mais ce fut tout. l>anc; tout le secteur Escaut-Senne, pas un seul coup de canon nt paraît avoir été tiré cette nuit ou ce matin. Ï5:en entendu, et nos forts, et nos batterief d'intervalle, et nos vaillants soldats dan* leurs solides tranchée», ont fait bonne garde. Incessamment les pui sants projecteurs dti Port de Bornhem balayaient la nuit sombre de leurs rais lumineux, mais pas la moindre détonation n'a répondu à leur attente. Nos troupes en paraissaient presque déçues! On nous informe que jusqu'à présent aucun fort de la rive gauche do l'Escant n'a encor • eu à combattre. Et Dieu sait cependant s'ils sont prêts à se mesurer avec l'ar-iilflerie allemande 1 Le fort do Steendorp notamment est uns véritable citadelle formi dablement armée et qui opposerait à toute tentative d'attaque une résistance opin;âtre. Les troupes d'Atifta II ne s'y frotteront pas sans " laisser des monoeaux de cadavres. Par Zïrijndreeht, Beveren-Waes et Tamise, dans la nuit opaque, nous nous sommes donc dirigés sur Bornhem. Partout, sur les routes, nos vigilants trou pi ère font bonne garde. Vingt fois, trente fois, nous sommes arrêtés ra~ le signal lumineux d'une lanterne rouge bala >ée, par un «Qui ^!veP* interrogateur ou par un «Halte!» impérieux. A Tamise, nous passons l'Bsosut sur le pont-rai!, très étroitement surveiJîé, et nous gagnons Bombem. De là, an petit jour, nons nous dirigeons sur Pu ors et Lierre. Partout, nos troupes sont en pleine activi-t/. Toute la campagne autour des forts et des redoutes, n'est que tranchées. Les civils y travaillent en masse ]K>ur rendre toujours plus complets les défenses accès-soii-es, et les miliciens de la niasse do 1914 st aont atteùés avec un grand zèie à la même lâche de terrassiers qui, pour plusieurs d'entre eux, est. plutôt imprévu©. L'attaque do ia redoute de Puere ot du fort, de Liezele, ainsi que de l'intervalle oor-res[vjnuaut, a été troc» vive uout> nuxmuM-on. eiLuant toute ia journée de jeudi, ce fin iur i mterva-llo une verisabiie piu'.e uo sknup-fî.2aii>, eciauint qu«iqueio*s a ration de trente v 1^ minute, jia.^, oojnme U<ius le seoteua suanoxNeuliu ,leh projectiles amemainds eoia-wutsnt beaucoup trop haut et tuent pou ik inai, ta ntiis qu'au cou traire, notre artollerre Klntirabieuieno ciinyee, a fait beaucoup Ut mal aux Allemands. I/O duel d'arciLiori© s'est fait la plupart iu temps entre 4dU0 et 6000 mètres, mai* à ;eruiuu» moments! à Puors et à Liezeite, iet» lie-igjes ont laisse approcher le« AJjemanu& lusqu'à moins de n>iwe mètres, et ils ies ont ilors décimés à i aide de l'artu-iei-LO louret les forts et des intervalles^ de i'arti&eru:; egero de campagne, des mitrailleuses et debi Uisiis, d une iaçon réellement effrayante. Les Allemands se le sont du reste tenu pour lit, et utie a«ende tentative de réduire pa.-/ixctique la distance de la zone battue et l'attirer ainsi l'ennemi à la boucherie, n'a il us réussi. On attribue l'inaction des Allemands de->uis douze heures aux motifs les plus divers. Se sont-ils ro tirés, en terrent-ils leurs morts, diangent-28 leurs positions ou attendent-iL-M-udemanent du renfort? Voilà les questions lue 9e posent les soldats. Quelle que soit La •épouse qui doive être donnée, on peut être ûr qu'aile sera vigoureuse. Dans le secteur Escaut-Senne, 3 semble [uo les Allemand» n'aient pas employé de ';M-bilîerie très lourde. La plupart de leurs rbus et de leurs shrapneHs étaient du calibre .0, quelquefois 2-1, rarement 28. On croit du ■e.vte qu'il n'y a pas de canons de 42 devant Lnvers. Aucun de ces projectiles n'a pour le snr-Jiis occasionné le moindre dommage sérieux i nos forts. Ceux-ci. grâco à leur situation n terrain peu accidenté, sont à l'a.bri de oute surprise. Ils peuvent répondre à l'on-icmi coup pour coup et même une trombe de eu ne leur ferait que des dégâts locaux, qui courraient être facilement réparés. T/n situa-ion est tout à fa.it d.ii'ftrente de celle qui e présenta à Liège et à Namiir. Les événements de cette semaine le prouvent à suffi-ance, mais il est bon, néanmoins, que ce!;; oit dît... Dans le village de Puers même, il y a peu e dégât*. Des obus ont dévasté deux mai-ons et, creusé un trou d<a*ns une des rues, •vais la jolie égl'se Renaissanoe e«t intacte, t ce qui reste de la population fait preuve 'un calme parfait. On confirme que la m al terre de M. Oamiilfa * pvpens à Boom a été fortement endomma-ée et que trois* ix^rsonnes o^t MA tmé^s par '•s éclats de sbranneH. A WiUebroeck. une épendanee de l'hôtel communal n été 5e; à Rumpst on signale un mont. A Lierre A Lierre, les Allemands, attaquant un in->rral«e, ont été refoulés avec fortes pertes, y a eu des engagements à la baïonnette. Lee forts de Lierre et de Wavre-Ste-Ca+he-ine donnent toujours admirablement. Le* Hemands on.t lancé ouel^nes obus sur la i'Me, mars sans succès. Quelques maisons sen-•ment ont été eTsdoramagées, mais il n'y a ocun accident de personne à sa^naJer. Nos troupes ont gaarné du terrain du côté a Berlaer, qne les Allemande ont aband«né [>uir se retirer sur Kessel. A Salines A Malin es, les Allemands ont enfoncé à )u,ps de hache la porte Est do la cathédrale a'nt-Bombaut et ont profané le tempJe. Ils 11 pénétré par effraction dans l'hôpital mita ire et organisé une orgie sur la Grand'- 1 lace. Le Champagne était apporté mdc trou- 1 ?s clans des seaux! A Terrciomle Jeudi les Allemands ont tenté à quatre 1 ■prises de passer l'Escaut à Termonde. Cha- 1 je fois, ils ont été repoussés avec pertes par ! >« trouoes ancuvées par le fort do Lâeeele. ' Une enquête ls longdss lignes allemandes >o( — Pour alfer voir les Français. -Indices rassuranîs. - L'ennemi surveille plus que jamais l'ouest du pays. - "Nous partons pour Charleroi, puis pour Namur disent-ils.,, - En plein dans les Allemands... à Tournai. - Les Zeppelins guidis par les autos ennsrnis. (Do notre envojré spéoial). Gand, le 1er octobr©. Il nous a, pris fantaisie de serrer le plu?: près possible la ligne des avant-postes allemands, établis suivant la direction générale Alost-Grammont-Tournai. Disons tput de suite que nous avons cm porté de cette randonnée l'impression très uett» du recul prochain des Allemands. II3 ont notamment détruit, comme nou-l'avons annoncé, les communicatiior.^ par fer et même des f>ont» dans les environ^ do Ninove, à Scheldenbcke, Grantinoct et Lessines. A Grammont oh nous ne faisons qu'ur court séjour — et pour cause — on an mm çait de faibles d&achements allemand dans les environs, les gens nous interro gent avec émotion. «Vous venez d'Anvers, monsieur? Qu'estroe que cela signifie, nous avons entendu le canon toute cette nuit et aujjurd'hui encore, et voilà que depuis trois heures nou3 n'entendons plu.-rien? — Anvers serait-il pris?» Nous rassurons pleinement ces bonnes gens, leur faisant remarquer que précisément si on n 'entend plus le canon s'est bon signe, car c'est que les Allemands se taisent. Quand nous leur disons que 5000 Allemands on trouvé la mort dans les combats auitour d'Anvers dans ces derniers jours, on nous acclame. A F lobecq, le3 Al leman ds — to u j ours de faibles détachements de surveillance, bien entendu — furent vus vers midi. A Lessines ils sont venus soixamte-trois opérer des destructions diverses. Là on nous raconte que leur chef déclara: «Nous allons quitter cette région. Nous allons partir pour Charleroi d'abord et pour Nainur ensuite.» A F r aanes-lez-Bu issenal, grosse looalité entre Lessines et Tournai, nous serrons décidément les lignes allemandes de très près En effet, on nous dit là qu'une vingtaine d'Allemands ont été vus à l'Ouest du village vers midi. Bigre! Mais alors, nous sommes en plein dedans? On nous réclamé là aussi pour les bonnes nouvelles que nous apportons d'Anvers, car les journaux an ver sois no sont pas encore arrivés.Go qui est certain — et nous en aurons la preuve tout à l'heure— c'est que nous roulons exactement entre les lignes d'observation allemande et belge. Aussi prenons-nous un peu de vitesse pour arriver { rapidement dans les lignes amies à Tour- ; nai. Tout à coup, sur la route un homme j nous fait des signes désespérés. Que signifie? Nous stoppons. — Monsieur, nous ditril, ne pouvez-vous nous emmener à Tournai, avec ma femme et mon enfant. Je viens do Leuze, où «ils» ont brûlé J ma brasserie. — Alors, ils sont à Leuze, j à cinq kilomètres d'ici? — Comme nous ( faisons remarquer que nous roulons à 1 pleine vitesse, la femme ne veut pas risquer le voyage. < Et uous voilà repartis heureux d'aller 1 voir les pantalons rouges à Tournai. ( Nous voilà à la porte du Château, met- 1 tant le cap sur les « Choncq Clotiers», j quand encore une fois, dans la ville sur . laquelle tombe la nuit, des gens nous ar- , rotent-, heureusement cette fois, pour nous ?. dire: «N'avancez pas, les Allemands1 viennent d'entrer dans la ville!» — Hein? Qu'est-ce que vous racontez î Et les Français? ; — Ils sont partis du côté de X... — Eir les Allemands, où sont^ils? \ — En ce moment ils sont là tout près, ( ils viennent de faire fermer la gare. 1 Pendant Aue nous faisons prudemment demi-tour ne voilà-t-il pas qu'un gamin accourt nous dire: « Monsieur « ils» sont à la porte du Château.» — Ah bah I C'est notre retraite coupé' ; cela ? Il est évident, d'après des indications que nous recueillons, que ces petits déta chements couvrent une colonne assez forU qui s'avance vers le Sud et qu'il y a lieu d'espérer que Tournai n'aura pas à souf frir de cette occupation superficielle, qu< lo détachement franco-belge aura permis* pour des raisons d'ordre tactique évidemment. Néanmoins des Tournaisiens fuient. Nous en croisons sur les routes. Et nous voilà retournant sans avoir vn : les «pantalons rouges,» les cavaliers algé ri«nu, qui tout à l'heure encore étaient à Tournai. ï Ce sera pour une autre fois. Nous remettons le cap sur Gand pai A ve'ghcm,„ A u den ar de. Cette fois ce ne sont pas les Allemands 3[ue nous risquons de croiser, mais bel et sien de braves petits soldats de chez nous, • faisant leur service avec une rigueur im- J placable et nous traînant chez les chefs de posfeo avec une désinvolture à laquelle îous applaudisso-ns du reste. Les autos sont, en effet, l'objet de leur 3 [particulière attention. Il est avéré que ; ?'est à l'aide de signaux lumineux, faits :i i'une auto ennemie que le Zeppelin a pu r :aire réoemment sa tournée à travers la c Flandre. - Nous rentrons bientôt à Gand, sans au->re incident notable et nous y retrouvons îotre population extrêmement confiante, j ■n raison des bonnes nouvelles qui arri- 0 'ent de partout U Tous au travail! La muslqua perforés On nous écrit: Eu réponse à votre article paru le 2 octobr tkhtion ctai^ matin, j'ai le plaisir do vons an noncer qu'un de mes parents a inventé u système très ingénieux de perforation. Le brevet» ont été pris par la maison Gevcr:-Oas rouleaux ont été jugés supérieurs à tout fabrication actuelle par des sommités musi cales belges et franc-aises. La machine était prête pour achever le rouleaux, mais l'inventeur est actuellemen sous les drapeaux. Cea rouleaux aupelé «Uniques» rendent avec une fidélité scienti Pique la valeur complète de la note, du mou veinent et des nuances. Sa perfection émar veiHora. Le même inventeur a étudié u: piano mécanique qui renversera tous les prin ipes de construction actuelle, donnera m nouvement simple et doux évitant tous le heurts et accrocs des modèles actuels. A<>bé C. La carbonata c'a baryta On nous demande s'il est possible de s< procurer cet article en Belgique. Il y a 1; $oc. An. de Vedrin h Risle-St-Marc, Belgi lue. Il y a encore la fabrique de produit '•h uniques à Au vêlais, mais nous ignorons s lie fabrique ce produit ou si elle l'importe Pour retenir la cîientàie rie nos tissages Suite k la note do La rédaction qice non-avons insérée dans notre édition dm 30 sej>-.\'imbre (édition du soir) nous faisons savon H *»■ r11 triym qu'un négociant d'Anvers qui se rend «ft Amérique du Sud incessamment s'offre aua commerçants et industriels du pays pou» ? offrir kur articles sur ce marché. Ecrire pour plus amples rensoignemema 1 \venue Van Put, 56. Anvers. " Feutres pour pantouîiss M. Iwan Voos, fabricant, rue VernouiUet - à Reims (Marne) s'occupe de cet article. ponse à la demande d'un lecteur. ; Libfs'riss belges f)e nombreux lecteurs nous ont demandé - une adrec-se. En voici une excellente: Librairie catholique universelle «Veritas», 26, Kip» - dorp, Anvers. L'asbest ' On demande quelle» sont les firmes belgst qui importent l'asbest de Russie et du Canada.iViatérie! et crayons électriques 1 La fû~me Ernest De Pon-e et fils demanda des adresses pour pouvoir au plus vite, m procurer ces articles. Machines à coudra On demande de divers oôtée un fabricant beige qui voudrait s'occuper de cette fabri-cation. M. AKhonse Gheys qui s'occupe d* :-et article et des installations à force motrice donnerait éventuellement d'utiles renseigna mente. L'ra?:ition «l'Àfost par les Âlleiaiiè Voici quelques détails, extraits dft» «tîeniW raaar » siur _ l'arrivée des Allemands à Alost L'ennemi arriva par to chaussée de M001 ■*se!e. En passant par la ferme <ie Van Le<<< *:A, lies Allemands tuèrent à coups de Lance te Jeux filles du fermier. Vers 1 o heures le boa uardement de la ville reprit : les premiers obu xwnbèranii aux environs dai Jardin Botamiqu at d'e la rue de la Station. Place de l'Esplanade urne personne fut tué ;ar un écknt de ahrapneL C'est u>n mom-m UyCteaidaele, habitant quoi de la Byioput i° 222. Vers midi, les Allemands arrivèrent au portes même de ka ville. Ils s'avancèrent in nédiatenient et un vif combat s'engagea dè es premières maisons entre leur avam-gard jt un détaclTemeni de fonciers et de guides. D -vann récrasresnte supériorité numériqu Je IVwiemi. les Belges se replièrent. Aloc-4.00 hussards pénétrèrent d-ans la ville, la trs corsèrent, et alièrent camper un peu plus tar i N ieu vverlccrken. Une quinzaine d'Allemands s'établircm a Grand*Place. A 7 heures du snvir on ccr vtata Que 1 "incendie sévissait sur ha rive droit ie la Dendire. Des maisons étaient en fou. Les troupes allemandes occupèrent la gar€ \ certain momem une qua-i*antaine de cara miniers réiissiren-t à se de^nger, grâce au le fficace d'une auto-mâtrailieuse qu'ils avaien îvec eux, et ils se retirèrent sous le feu de Y!Ieman<dst sans éprouver aucune ptrte. Dans une autre escarmouche, à M y ibeel; rois A kk-m®n<ts furent tués. Au cours de divers combats, dans les rues es troupes belges ont eu quelques blessés; 'e certes <ie 1 "ennemi ont été importantes. Jans la région de Gramiîion .es destructions par !es Alfeaiandî Dimanche et lundi des détachements cite nands ont sillonné La ville et les environ Lans toutes les directions: otio partie a oam >0 sur les hauteurs de la Vieille-Montagne ù on croit qu'un poste de télégraphie san il a été établi. Sur l'ocdre de l'autorité militaire alleman le, le bourgmestre a dû faire afficher «qu< •ette auto>rité défend sou*, pe-ine de mor l'héberger des soldats belges, français 01 tngfais, habillés en civil. A Voorde, lundi, après une escarmouche es Allemands ont inoendié le café bien conni De Vu île Voorschoot». Ce même jour dei elaireurs allemands ont fait sauter les rail HemeWeewiegem, Ideghem, Ninove, Sant KM-gen, etc. Les détachements ennemis ont évacué h outrée lundi à 17 h. Un groupe est revenu Rnrds matin, et a fait sauter, vers 7 heures ?s parties essentielle® du pant de fer sur la )t*T[dre, à O.erboulaere, empêchant pou: >nglaTnpe les communications entre Gand 'hàrleroi. Les train* n© pourront plus roulei ne jusque Grammont. On apprend ici que les trains lancés sur 1* oie par nos troupes se «ont écrasés^ contr< ■PS trains allemands ?i Haî et b. Buysin^hen tteign-ant. pleinement le but visé: encombrei 1 ligne Mous-Bruxelles, la rendre imprati-able aux troupes allemandes. La vie à Liège Manifestations "injurieuses,, et nouveaux vols Sur le désir de la « com/mandatur », nor suijemontt tes écoles com mimâtes ont dC uvrir leurs portes, mais également au Con-jrvatoire ro\-al de musiq-ue ainsi qu'A l'A thé >ée royal, les cours reprendront Le lundi octobre. C 'est ce que des placards annoncent à tous s coins de rue. Mais sur les pignons des maisons il n'es* as toujours d'avis aussi pacifiques, ainsi qiR on peut s en con.vaincre à nouveau depuis irrasdi, en suite d'une manifestation qui, la eitue, s'est produite en ville, au passage de lessés français dont on opérait le transport a automobiles. A la vue des soldats alliés, liacun se découvrit, et certains allèrent }us-u'aux acclamations ! Le lendemain, La population était avisée, ar des affichés, que l'autorité allemande n* ourrait plus tolérer à l'avenir de semblables îanifestations qu'elle considère comme inju-euses, et que les cojïtro-venant s à cet arrêté ncounaiont ' les représailles les plus sévères, bon entendeur... Cet avis a été suivi d'une affiche plus exploite, par laquelle le gouvernement allemand 1 Belgique réclame des habitants de Liéce es réquisitions diverses,et notamment 7 ^. os » 1 ouvertures de laine, 25,000 litres de oétrole. e„— Dans le Pays 1 A Wavre ) ' On nous écrit: Vcùcî deux noms à ajouter à la liste roug#. Le commandant allemand qui a fait brûler .* à Wavre 57 maisons toujours sous le fameux " prétexte que les civils avaient tiî'-é, se nomm< ~ WiHebrano'd, son lieutenant s'appelle ItOM-! PEHG. c Après leurs forfait» accompli», ces abomi-~ nabl.es gens tâ<vhen-t d'eff:vcer auprès dc« Wavinens la pj-ofonde impression de dégoftt c qu'ils ont imprimée au cœur de chacun. lit £ se montrent les hommes faux qu'ils sont, il» s'essayent au sourire et ils ne parviennent qu'à produire une affreuse grimace K Les Wavriens ne s'y laissent pas prendr» et la Ligue du Souvenir trouvera parmi eux s un écho qui produira ses effets durables e4 e tanaribk-&. Personne n'a été tué chez nous, mais par e contre nombreuses sont les gen» qui furent s martyrisées! T/e bourgmestre, vieillard de W ans. fui j sonmi* à toutes les avanies, frappé pair ta "ol^atepqu? qui n'épargnait prs pln« les vieil-± lards de 70 ans, pourquoi d'aHl*»"»*? Quand on est brute on ne saurait trop l'être! 2 T/es vols naturellement se produisent partout, dans plus de 110 maisons tout e«t déva«-lisé. T>e^ officiers reluquent particulièrement 1 'es pendules, quels attm'ts vraiment ces bel-i ^ pendidcs peuvent-elSes exejoe-r sur de» j brutes pareilles, le mont de piété K Wavr» s est cep^nAaut fermé! T/Cr Alle<mands cherchant tontes les occasions pour froisser la oormlatiou. ils promènent dans Iw rues un dra.pean hpl<re avec dé-r:c?c;n, arrêtent les p;eu<s au pn««na:e pour leur j rire «îole ne?, et leur a.nnoneer svec d» grands éclats de rire toutes le** iwinva^es nouvelles qu'ils inventent. C'est 1» mnffleri» , "houcreutesone! f A ce réunie d'oppression, la popuïat-ion l -é.c'site cept-ndant. TTn lieutenant, sou pan t dans une famille, fa:snit délicatement toujours — remarquer que toutes les jeunes filW be'ces pont . -i maigres! A quoi son hôtesse lui fit remar-1 npner que c'était l'entourage qui les faisait . ^èrher. Fn lionne nouvelle pour finir: les otage» «ont rentrés h Wavre, revenus à ri"d de ( France. J* : TIMBRES-POSTES SPÉCIAUX ■ Un arrêté royal dit : En vue d'augmenter les ressoimces d* l'œuvTe de la Croix-Rouge, il sera émis deâ timbres-poste spéciaux qui seront débité* 1 a/veo une surtaxe au profit de cect>e œuvre. Ils serviront, à leur valeur nominaJe, aux ; mêmes fins que les timbres-poste ordinaires, fis ne pourront, toutefois, être utilisés pou* l'affranchissement des envois destinés aux pays étrangers. Le ministre des chemins de fer, marin», , postes et télégraphes, déterminera la contexr bure, la valeur, les conditions de déb t ainrf • que le terme de validité de ces timbres. MONITEUR ~ ORDRE JUDICIAIRE Par arrêté royal en date du 25 septembre 1914, M. Verbaet, M., avocat à Anvers, cai nommé substitut de l'autîteur de la positio* fortifiée d'Anvers. BOURGMESTRE. — NOMINATION Par arrêté royal du 1er octobre 1914, M. Ma-tthys (A.), échevin, est nommé bourg-<< -vsitre de La commune de Borgerhout (pro-vince d'Anvers), en remplacement de M D? Preter (Ch.), décédé. RECOMPENSE POUR ACTE DE COURAGE ET DE DEVOUEMENT Par arrêté royal du 28 septembre 1914, La médaiiJe civique de Ire ctkfese pour acte de courage et de dévouement a été accordes à M. Devos, Maurice, carabinier-cycliste, détaché au 2ôe régiment de ligne. CORPS CONSULAIRE MM. A. Halewyck, consul général, Reme^ vice-coasul à Cologne et Van aor Heyde, consul général à Hambourg, sont maintenu» en activité de service malgré la suppression du poste qu'ils occupaient. M. Setichero Yokota, a reçu l'exequatu* qui lut est nécessaire pour exercer les fonoi tiens de consul du Japon à Anvers. Conventions internationales ds 1310 pouf l'unification de certaines règles en matière d'abordage ainsi qu'en matière d'assistanct et de sauvetage maritimes. — Adhésion du Canada. Le Canada a adhéré aux Conventions internationales signées à Brux-eUes le 25 septembre 1910, pour l'unification de certaine» règles en mâti&rë d'assistance et de sauvetage maritimes. l^i notification par 1e gouvernement belge aux Etat» contractant» de l'adhésion dont il -.'agit ayant c-u I:eu le 28 septembre 1914, la dite adhésion sortira ses effets un mois après oette date, conformément- aux artâclw 15 et 17 dAs Convention» respective».

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