La Métropole

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31 January 1914
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LA MÉTROPOLE 21e Année f No 31 Hclitioll v1 Et A33 O IM'INTHllMZElISn'S On «n .«».»•• S ••••••• ~ Slï moli ....••• ° ~ • Troll mois. ' On l'abonne i tous les bureaux de poste et aux facteur». : ETRANGER, te port en sus: Pour la HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux de poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journa! quotidien du matin le numéro ^ Tous les jours 59,ruedes Peignas, Anvers ie dimanche j ^ ds 4 à 10 Administration: > 3519 de10èI6 CEiVTiJES pages Rédaction : Téléphone 617 P^e» CENTIMES Annonces : la petite Chronique sportive la lira ligne . . . . fr. 0 80 fr. 3T3 Annonces financ.ld. » I 00 Faits divers fin id. » 2 0 Réclames la ligne, » I 30 La Ville 1&. » 5 © Faits divers corps ld. » 3 00 Emissions Prix à conven Pour toute la publicité, sauf celle do la province d'Aï vers, «'adresser à l'AGENCE HAVAS : à BRUXELLES : 8, place des Martyrs, à PARIS : 8, place de la Bourse, à LONDEES ; n3. Cheaoslde E. C. I' ® 5amedi * S 31 janvier 1914 La doctrine de Monroë Depuis l'époque déjà lointaine où elle fut promulguée par l'homme d Etat qui lui a donné son nom, la doctrine de Mon- i r ii n'a pas cessé de figurer au premier rdan des problèmes politiques mondiaux. -En elle-même simplo et claire et à notre tvvis légitime, elle demeure malheureuse- . taent susceptible d'interprétations telles * qu'elle peut devenir pour l'Europe d'une J .part, et d'autre part pour les Etats indé- c pendant do l'Amérique espagnole, une g cause grave d'inquiétude; car elle menace } tes intérêts de celle-là, et l'intégrité de t ceux-ci. Quoiqu'il en soit, il est intéressant, à i toô moment où les événements du Me- • kique et tournée de Roosevelt dans c 4'Amérique australe la mettent, plus que 1 jamais à l'ordre du jour, il est intéres- t sant disons-nous de rappeler en quel j temps, dans quelles circonstances et dans t que"s termes elle fut formulée pour la pre- \ mière fois. _ _ En 1823, au moment où l'émancipation I de presque toutes les possessions de l'Es- J {pagne en Amérique était déjà un fait ac- ; ioompli, l'Angleterre, mue par ses inté- [ côte commerciaux se déclara en leur fa- ? veur; tandis que l'Espagne, appuyée par c la France où Chateaubriand était minis- t fcre des affaires étrangères, menaçait de 1 «répondre par une déclaration de guerre à i toute reconnaissance officielle, par l'An- * gleterre, des jeunes républiques d'Outre- i .Océan. ' G'anning dirigeait alors la politique ' anglaise. Il riposta à cette menace des < «tecx vieilles monarchies absolutistes par ( iine^ proposition d'alliance avec les Etats- i Vni3, jeune^ Etat républicain lui-même, 1 et partant intéressé à écarter du nou-veai-monde toute influence tant monar- 1! chique qu'européenne. x ' Ni l'alliance ne se conclut, ni la guerre j no so produisit. Mais Monjroë, alors pré- u çidont des Etats-Unis saisit avec bonheur C( et hardiesse cette occasion d'élever la voix n tlmxs le concert des nations, et il le fit il en ces termes, par son message au Congrès pi dô Washington, en date du 2 décem- C bre 1323: , . . U! <i Nous n'avons jamais pris aucune part, et il n'eût pas convenu à notre po- p litique de prendre part aux guerres des Sf puissances européennes relatives à des su- S( jets 21e concernant que ces puissances mè- vi mes. C'est seulement dans le cas où nous le verrions nos droits attaqués ou gravement °? .Menacés que nous ressentirions l'outrage [' et nous préparerions à la défense. Nous sommes plus immédiatement intéressés !" dans les événements de cet hémisphère, et te cela- pour des causes qui sautent aux yeux la tfô tout observateur instruit et impartial. Li A rç point de vue, le système politique des L puissances alliées est essentiellement dis- m iiact do celui de l'Amérique Cette diffé- Ç1 reneo résulte de celle qui existe entre leurs 91 gouvernements respectifs; et la nation al «américaine tout entière est prête à défen-tire son propre gouvernement-, qui s'est- v constitué au prix de tant de sang et de n tant de richesses, que la prudence des \ •meilleurs citoyens a oonsolidé, et sous le- ? quel nous avons joui d'une félicité sans e exemple. La sincérité réciproque et les relations amicales qui existent entre les (j lUt&ts-Unis et les susdites puissances, nous f; obligent conséqnomment à déclarer que d, toute tentative de leur part ayant pour fi but d'étendre leur système à une portion f* quelconque de cet hémisphère, serait par !?' uous considérée comme périlleuse pour netre sécurité. Quant aux colonies ou a] dépendances actuelles des puissances euro- "j rpéennes, nous n'avons pas cru devoir in- t;c ter venir et nous n'interviendrons pa3. f;i Mais en cc qui concerne les gouvernements in qui ont déclaré et sauvegardé leur in- d< dépendance, laquelle indépendance nous di «vons reconnue après mûre réflexion et d'accord avec les principes de la justice, P( nous considérions toute ingérence des puis- . 6anecs européennes dans le but de les op-primer ou de les dominer en quelque ma-nitre, comme la manifestation d'une at- c: titude hostile envers les Etats-Unis. » p< C'est le noble langage d'un peuple libre, ti Malheureusement à mesure que les Etats- P( Unis prenaient le miraculeux développe- 811 nient dont ils ont depuis offert l'exemple au monde, leur impérialisme croissant de- n* venait pour les Etats indépendants do m l'Amérique espagnole non plus une ga- co ra-nfcie mais une menace. n' L'Europe aurait peu d'intérêt à colo- g* niser au sens propre du mot ee continent vc américain où sans qu'il lui coûte ni ar-£ent ni hommes ses émigrants sont reçus à 9-bras ouverts et trouvent mille occasions j.J de fortune. Et sauf à certains moments de v< crise dans tel Etat particulièrement trou- j( bîé, le Mexique par exemple, leur sécurité demeure entière. Mais l'influence des -Etate-TJnis, et là est le péril pour les nationalités latines de l'Amérique du Sud; tend à absorber l'influence de celle-ci tout en l'annihilant. Dès le milieu du X.IXe siècle, à la suite d une guerre heureuse, les Etats-Unis s'annexent une portion importante du territoire mexicain. A présent, ils sont k*1 virtuellement les maîtres de Cuba et do (|® Saint-Domingue, ils effarouchent de leurs 1 propositions de protectorat les peuples de no l'Amérique centrale. Depuis dix ans ils tei ont à coup de dollars détaché Panama de la Colombie. Voilà pourquoi Roosevelt, considéré comme le g. and ouvrier de cette sécession, n'a pas entendu que des hymnes do triomphe ^durant sa randonnée à travers i Amérique du Sud. Homme émi-nent. certes, mais à qui le sens de cer iames nuances semble échapper, il a mé contenté les Argentins en déclarant à fiio de Janeiro que le Brésil marchait à i avant-garde de la civilisation latine américaine. Et sans s'écarter de la courtoisie extérieure que comporte un dis-j?ÎIr3 officiel de bienvenue, l'homme d Etat chilien Martial Martinez lui a fait ®£®prendfe qu'aux yeux de son pays ; était une date bien lointaine et la doctrine de Monroë une bien vieille histoire. La leçon a été soulignée par une manifestation des étudia.nts équatoriens w solidarisant avec le Chili à cette occasion, et par une protestation éclatante ] ®ouvePn.eni®nt colombien: juste revanche du droit, même débile, sur la toute-puissance matérielle des armements et ae l'or* E. C, L'Actualité y affaire des usines Poutiloî ■ri» En dépit do tout le tas d'info mations répandues par la piesi française siu' l'affaire Poutiloff, t'est guère facile de se faire une idée de < [\ii s'est passé exactement et pourquoi tout es protestations indignées des organes par iens, malgré et après les démentis répéta lu gouvernement russe aussi bien que d< isines Krupp et Maxim. En ce qui concerne le« origines_ de l'affa e, nous avons pu trouver les indications e omnie encore i>eu claires, mais dans tous 1< as assez vraisemblables et qui, penson ious, sonfc de nature à préciser certaii oint-3 laissés probablement avec intentio ans l'ombre. lorsqu'il s'est agi pour : ;ouvernement russe de procéder à la réfe ion de son matériel d'artillerie, il s'est trot é en présence de deux offres émanant c eux combinaisons industrielle» différente )'un côté, les usines Poutiloff en relatioi rès étroites aveo les usines Schneider, d 'reusot, et, do l'autre, une combinaison dor n ne aonne pas le nom, mais à la tête d iquelle se trouve l'usine anglaise Vickerj iaxim. Le gouvernement russe s'est décuJ ans le choix des fabricants de pièces d'aï illerie pour le concurrent des usines Pout off et il a chargé la maison anglaise de 1 abri'cation do sa grosse artillerie. Dos nott yfficieuses ont montré en son temps la si Priorité de la fabrication anglaise sur cel] les usines Poutiloff, malgré leur union étro e aveo le Creusot, et le gouvernement tuî e a pris soin do vanter dans ces notes off lieuses la supériorité des culasses pour le anons de gros calibre fabriquées par 1<?3 us tes anglaises. Le désir do donner à tout 'armée russe de3 canons d'égale valeur e e fabrication identique avait décidé le mi istre de la guerre h donner aux usines Ma im les commandes les plus importantes. L'attitudo du gouvernement russe vis-à-vi os usines Poutiloff mit ces dernières dan ae situation peu favorable et les grosse >mmandes leur échappant au profit d'un aison anglaise, elles se trouvèrent, paraît , dans l'obligation do recourir à des em •unta pour l'augmentation de leur capital >mra*e le « Figaro » l'a fait reniarquor, le ;ines Poutiloff s'adressèrent alors à l'étran ir et la maison Krupp vit l'occasion propi i pour s'assurer une part dans les usine >utiloff. Laquelle? Là-dessu3 les opinion nt très partagées. Suivant les uns, Krup; , serait assuré une part prépondérante ; sui t'nt les autres, il aurait seulement fait tâte teiTain et n'aurait indiqué aucune par icore jx>ur ser, acquisitions. Une autre ques >n se pose : celle de savoir si la maison Vie >rs-Maxim s'est trouvée d'aocord aveo 1; aison Krupp pour s'assurer une part pré indérante dans les usines Poutiloff ou plu t pour mettre ces usines entièrement souj direction du oonsortium Krupp-Vickers i-dessus on n'a pas de précision non plus i maison anglaise s'est contentée de dé eutir toute participation à cette affaire ) démenti peut être accepté comme fondt l'on veut se souvenir que le3 industriel tglais disposent déjà do leur part dans La imbinaison à laquelle est confiée la fabrica on et la fourniture do la grosse artillerie isse. Ce fait cependant, il faut eu convenir exclut pas la possibilité pour la maisor îckers (le s'intéresser également aux usi-es Poutiloff, qui restent malgré tout ui fcablissement industriel important. Si maintenant l'on se demande d'où vien agitation de la presse française à propo 3 cette_ affaire, il convient de retenir deu: tits qui ont dû paraître particulièremen juloureux aux sentiments nationaliste ançais. I-o premiier, c'est la constatatio: ite par le gouvernement russe de la su Priorité des canons anglais sur les canon ançais du Creusot, tant vantés cependan i coure do la guerre turco-balkanique. E iturellement la conséquence que le gouver mient russe a tirée do cette constatation ; paiement froissé les intérêts français. L'u fie Schneider du Creusot ne pouvait reste: différente à l'attribution de la command< i canons à une maison anglaise, et rien n< t que les premières révélations ne soienl is parties de là. On peut du moins le sup-isér.L'autre fait à retenir,, c'est la possibilité uir la maison Krupp, si elle arrivait à s'in-resser dans l'affaire des usines Poutiloff > se procurer les brevets et secrets do fabri-tion du Creusot. C'est du moins là un def «ints sur lesquels la presse française a at-ré tout particidièrement l'attention def >uvoirs publics en France comme en Rus- Naturellement, tout cela ne donne pas une es haute idée de la fidélité du gouverne-ent russe à l'alliance franco-russe, et b C'mo la presse parisienne no fait pas cett* nstatat-ion, on peut être convaincu qu'elle a pas peu contribué à toute cette campa-le. On exige, dans tous les cas,' que lo gou-rnement do St-Pétersbourg sauve les usi-s Poutiloff et les brevets et secrets du •eusot, et- ce gouvernement, de son côté ra sans doute que pour cela il lui faut de argent et défendra de cette façon son nouait projet d'emprunt de 600 millions. — J »erg. — v" - A la Belgique Paul Déroulède est mort hier. Il est in-e^sant à ce propos d,e placer sous les yeux nos lecteurs les jolies strophes ci-après me des pièces des « Chants du Soldat », on la meilleure, du moins celle qui us touche de plus près, celle où il rend en mes émus hommage à notre petit pays: Salut, petit coin do torro. Si grand de bonté. Où l'on vous rend si légère L'hospitalité ; Où tout ce que l'on vous donne Sourire ou pitié. N'a jamais l'air d'une aumône. Mais d'une amitié ; Où les âmes si sereines Ont les yeux si doux. Que les tourments et' les haines S'y reposent tous t Salut, terre fraternelle-, Où tout m'a tant plu î Peuple bon, race fidèle. Belgique, salut ! Va! la France a la mémoire Do ces jours de deuil. Où la défaite sans gloire ÏJrisatt notre orgueil : Où, fuyant, vaincus débiles. Un puissant vainqueur. Tu nous as ouvert tes villes, T es bras et ton cœur. ruis, douce comme une inére. Tu nous os bercés : Mieux encore, chère infirmière, Tii nous as pansas. Tu non? as mis sur nos plaies, Saignantes eneor, t-) baume, les larmes vraies, La fol, ce trésor i PAUL DEROULEDE. Échos ->-<& e LA VILLE Programme de la journée : r- FETES ET CONFERENCES ie Fancy-Falr 1914. — A 2 heures, dans la gra il salle de la Société royale d'Harmonie, ouve ,e re; do 2 heures 30 à 4 heures 30 thé dansan première après-midi de vente. : Opéra flamand. — A 5 he-ures, vernissage du : ?" fond du foyer de M. Emile Vloors. -s Cercle Français, — A 8 heures trois quarts, « rée de musique française. COURS Bsrlitz school, 8, Medr. — Langues vivantes EXPOSITIONS Sallo dea fête3 da la ville. — A 2 heures et 13 mie, ouverture de l'exposition du cercle d' »- u Azo icli kan », (ouverte jusqu'au 25 février). ls Salie Wyncn. — De 10 a -i heures, exposition n phonae De Glercq, (ouverte Jusqu'au 0 février) e cerole Artistique. — A 2 heures, ouverture l'exposition Richard Baselcer : « Venise » (oui te jusqu'au 12 février). e Pour la paroisse do Saint-André ^ Un abonné Fr. 5 £ Anonyme 6 e Anonyme 5 é La tour Notre-Dame On commence enfin à s'occuper de la r ~ tauration de la tour Notre-Dame. a Los plans et les croquis nécessaires se s achevés et la commission, spécialement ch - gée de ces travaux, so réunira lundi p © chain, à l'hôtel de ville. - Elle est composée comme suit: MM. V - Kuyok, échevin, président; Bihnoyer, - Stordiau, architectes; lîoyors, ingéniei s Cîoquet, architecte à Gand ; Haenen, chef •le bureau ; Van Méchelen et Blomme, 0 chitectea. t ~ Les boc3 comptes Lo règlement de comptes est terminé 5 l'hôtel de ville. On aurait tort de dire ç 3 c'est à la satisfaction générale: il y a d> 3 plusieurs « condamnés » qui ont interjeté i 2 pel et quelques-uns ont eu gain de eau _ parce qu'il était trop évident qu# le b _ droit était do leur coté. C'est ainsi qu'on avait retranché un je s de congé à im employé qui avait été mala< . Il avait bien envoyé un certificat médic . mais il n'avait pas songé à prévenir ava s 9 h. du matin son chef immédiat qu'il ail; s tomber malade vers neuf heures et quart I 3 L'employé fit rechercher le certificat n . dical dont la découverte lui valut la rostii r tion de son jour de congé. Evidemment, i> succès fit l'objet de parlott.es animées da . nombre de bureaux et ce matin-là on ne ti . vailla pas énormément. 1 Voilà à quoi ils arrivent ! Le désarroi sur le rail L'Association pour la protection du Cty merce do grains et gmaines vient d'adresser [ requête suivante à M. le ministre des CL mina de fer: Anvers, le 29 janvier. • Monsieur le Ministre, v»Nous nous permettons d'attirer votre s tention sur la mesure prise par votre Adar | nistration d'appliquer la clause d'exonératû 1 de toute re&x^onsabillâté de sa i>a.rt, dans transport des marchandises.Celte mesure mi en vigueur depuis quelques jours est cause d ph:s grands désagréments et portes énorme votre Administration se refusant à effeotu . le transport sans cette garantie. ^ "Nous e&péi-om, Mo-nsieur le Ministre; qi ç v.°\18 voudrez bien faire rapporter cette d , casion et vous prions d'agréer, avec nos r mereiemente, l'assurance de notre consid ^ ï ation la plus distinguée. » j Art dramatique et géographie t ^ Un de nos confrères, qui ne dédaigne p b à l'occasion de se livrer au doux plaisir - la pêche aux perles, nous donne l'occasi i d'en glaner une assez jolio dans ses propi - colonnes. On jouait jeudi soir, dans un des cerc ; de la ville, uno pièce au titre bizarre: « ! • Ba'adin du monde occidental. » Cette comédie satirique troubla profonc ment les spectateurs, et notre confrère soi blo ne pas en avoir été le moins boulevers Après avoir donné dans son numéro d'hi un compte rendu du « Baladin du monde c didentai », il annonce à une autre page c même numéro la représentation pour hi soir du « Baladin du monde... oriental f. Que de baladins I Mais, au fait, c'est peu être le même et, dans co cas, il faut avou qu'il va aussi vite que les morts: en moi d0 24 heures, il passe de l'Europe à l'Asi Nous renonçons à résoudre ce problèn géographique ! Le lait commercial Certains laitiers peu scrupuleux, pactisa de la théorie des compensations, ne se co tentent pas seulement d'écrémer leur ma chandise de 50 0/0 de sa graisse, ils y ajo tent encore 10 à 15 0/0 d'eau. Ils sont d'autant plus coupables que l'ef dont ils baptisent le lait est souvent prél vée à des puits mal entretenus, véritables r ceptaoles des microbes les plus infectieux que s'assimile notre estomac au grand d triment de notre santé. A Liège, les analyses récentes d'une sér d'échantillons de lait ont révélé que sur lî échantillons prélevés, 130 ont été reconni falsifiés. Il y a évidemment là un abus d vant lequel les tribunaux se montrent tr< peu sévères. A Anvers, les marchands de lait ne soi pas plus respoctueux. des intérêts d0 leu olients, comme le prouve surabondamment rôle du tribunal de police. N'y aurait-il pas moyen de sévir tin pc plus rigoureusement contre ces empoiso: nours publics? La falsification du lait e devenue en Belgique un véritable scanda qu'il serait utile de faire cesser. Les compartiments pour dames seuh Nous nous sommes occupés récemment d< compartiments pour dames seules où le r irlemont de police de l'administration ,d< chemins de fer n'était pas observé ou bîe l'était aveo ce laisser-aller qui tient de pri à" la négligence. Que la stricte observance do ce règlemen tient de la plus élémentaire galanterie à l'< gard de dames, accompagnées presque toi jours^ de jeunes enfants, il est à peine m cessaire de le dire; certains propos toni dans les trains, surtout dans les troisième classes, ne ressemblent pas toujours à ce qu l'éelucation a produit de mieux. Une de nos lectrices nous signale quo dar le train-bloc, les wagons n'ont pas même d compartiments réservés, pour les troisième classes, e>u, s'il y on a, l'on ne trouve ai cime indication renseignant les voyageuse; c®ttc façon, le personnel du train s0 troi ve absolument impuissant à faire respecte lo règlement qui est appliqué dans les se conaes et les premières basses. Il sera sans doute suffisant d'attirer l'ai tention ele l administration sur ce point pou qu une solution rapide et complète in ter nenne. Le désarroi sur le rail Le désarroi aux chemins de for, qui se fait sentir en ce moment avec le plus d'acuité au port d'Anvers et dans la légion charbonnière D4P soulève les commentaires les plus vifs. ^j On n'attendra pas de nous, dans les circonstances présentes, une plaidoirie au fond >la- en faveur de l'administra tion ele notre rail-soi- natioroal. C'est en effet, tout au plus si, dans les conjonctures actuelles, elle pourrait j cxciper du bénéfice de circonstances atté- J nuautes. i de_ La période de forte gelée que nous venons 1 \rt de traverser et qui, en so prolongeant, a interrompu et rend encore difficile en ce mo- -ment même la navigation intérieure, a certes j de imposé au chemin de fer un supplément de «r- trafic dont il se serait fort bien passé à une ^ époque de l'aimée où il ne manque pas de , clients. 1 A notre avis', c'est surtout la gelée qui est £ l'origine première de la situation déplorable e: dont on se plaint actuellement de toutes I - parts. Dès les premiers jours, son iafluence se \ faisait sentir sur l'organisation du rail et sa 1 prolongation n'a fait que précipiter une crise Gc as- devenue inévitable. Celle-ci s'est déclarée, comme il fallait s'y f] >nt attendre, dès que le dégel eut libéré les routes r et. permis au trafic normal de reprendre avec r l'°~ un essord'autant plus considérable qu'il avait été engorgé pendant quinze jours pleins, non è seulement chez nous, comme on semble lo ^ ir! croire, mais dans tout notre hinterland aile- ffc dû m and, luxembourgeois et fiançais. ir- La faute essentielle do l'administration su- (] périeure est sans doute de n'avoir pas suffisamment prévu ce dégorgement subit. Nous voulons bien admettre que, dès les premiers c à jours de gel, son matériel ait été mis à uno à ue rude épreuve et que, comme ce matériel no v ïjà possède qu'une capacité déterminée, un mal- j ^P- aise se soit produit. Il n'empêclie que, malgré ^ îe> ce malaise, l'administration avait au moins 011 dix jours pour prendre les mesures qui s'im- v ur posaient en vue de-la reprise subite du trafic [e_ au moment du dégel. il] Et c'est ici qu'apparaît le. défaut capital de • nt l'organisation de notre raihvay belge, à sa- 0 lit voir son manque de souplesse, d'éiaslicité. On. f peut lui rendre cette justice que, clans les cir-L^" constances normales, il fonctionne d'une fa- L u" çon généralement satisfaisante. Mais dès r qu'uue circonstance c-xceptionnclle et transi- b .a_ toiro le force à faire face à'un trafic plus in- ù tense,il est impuissant à l'écouler de façon ra- 0 pide et un engorgement plus ou moins pro- 1 noncé se produit pour ainsi dire automatique- ^ ment. s a_ Cela s'est vu plusieurs ls déj?i et cela se { 3^ verra sans doute encore si on n'y porte re- ({ e- mède. Il no nous appartient évidemment pas b de rechercher comment. Cela n'est pas notre q affaire. Si on objecte que l'on ne peut, pour P faire face à un trafic momentanément accru, T" immobiliser le capital èonsidérable que r'epré->n un matériel superflu en temps normal, p je on peut répondre qu'il n'est pas impossible, z jc par un amortissement plus rapide, ele créer $, 26 une réserve de wagons et de le)comotives qui n i; ne soldaient pas trop usagées pour servir en n 2r cas do besoin ; qu'yn pourrait, par des mesures convonables, prévoir une intensification ^ 'e temporaire du trafic sur certaines lignes et dans certaines gares, et quo la question du q personnel, quelque délicate qu'ellle soit, pour- j( rait être résolue par des mesures analogues, r. Certes, certaines circonstances imposeront r toujours, mathématiquement, un malaise sur q ^ lo rail. Mais nous sommes convaincus que " de Pai* une organisation meilleure, on arriverait . -,n a eu diminuer notablement l'importance. ç es II semble d'ailleurs pour tout dire, que | notre chemin de fer subisse une crise de n .es croissance. Il a rendu de grands services au > pays, cela est incontestable, et il les a renelus > sous la forme ds la régie. Mais ce>lle-ci paraît 1 être devenue une armature inaeléquate aux ^ ^ besoins nouveaux, qui augmentent avec une rapidité extraordinaire. Et dès lors, le mieux " c- qu'on puisse faire, c'est de la compléter et de 1 lu la changer. t ar On rendra cette justice au gouvernement n qu'il a prévu cette crise, puisqu'il a institué p il y a longtemps déjà uno commission qui, d ?r sous La présidence de M. Veiliaegen, a exami- S1 a. né le projet do rendre autonome l'organisa- 11 je tion du rail belge, en lui conférant des ga-ranties cl'initiative et ele souplesse qu'il ne S( trouve pas dans son cadre actuel. Cette cbm- c mission a terminé ses travaux et déposé le 1S son rapport. Malheureusement, en présence c.i 1_ de la tournure que prennent nos déba ts parle- te r_ mentaires, il est vraiment décourageant P 1- d'essayer do prévoir l'époque à Laquelle cet in- 'T téressant projet pourra être discuté! ^ -u Mais surtout, qu'on n'introduise pas dans ^ ce sujet qui touche aux intérêts vitaux du re pays les procédés ele dénigrement et d'injure 1» l qui envahissent de plus en plus tous les de>- maines de notre activité sociale. ITn journal cl ie libéral, ne reprochait^! pas l'autre jour au )6 gouvernement d'avoir fait du railway c une f1 is petite affaire destinée à payer ses folles pro- 2- digalités » alors que le bénéfice le plus clair "C( 'P des régies nationales passe... au fonde com- a, inunal 1 Au lieu de nous disputer avec les argu- tî [e monts aussi misérables, ne ferions nous pas ei mieux do travailler? Le « Matin » d'Anvers, à ,u d'habitude moins-bien inspiré, montrait en- P' i-ooro, pas plus tard qu'hier, comment « l'en- ^ ' <t e>ombremont résultant sur le rait belge des ^ le deniières gelées qui ont paralysé la n.aviga-tion intérieure, ENCOMBREMENT PRES- m QU'INl'IVITABLE DANS CES CONDI -s TIONS, sert do thème aux notes reproduites pi îs à l'envi par la presse d'Outre-Rhin », inté-î- ressée, dimit-on, à nous démolir I — îS Et notre libéral confrère traduisait un long ^ article de la libérale « Gazette de Cologne » _ entièrement consacré à la déplorable situa-^ lion du rail belge, et A LA FIN DUQUEL y. on lisait, en deux lignes, sans titre spécial, i- sans le moindre commentaire , que lo trafic s- avec Rotterdam était également interrompu s les 29, 30 et 31 janvier! ^ Comment de semblables artioles, discré-0 ditant notre pays, seraient-ils publiés à l'é-g tranger au grand profit de nos concurrents sc 0 (aussi mal lotis que nonsl), si la presse Ii- (sj° s bérale beige ne cessait do pousser do cris de ( U - paon à propos des moindres retards de trains i. et si l'opposition no cliargait un véritable - pître comme le sieur Domblon d'interpeller à me r co sujet le ministre des chemins de fer? soi Qu'on lise à ce propos les journaux hollan-_ dais de l'opposition. On verra s'ils consacrent Pi' r plus de trois lignes au f gâchis » de leur ^ - railway ! b0 Mais le oaUne, le sérieux, l'objectivité, le F. ■espect des faits ne sont pas des qualités qui m Belgique, distinguent la grande majorit les feuilles carteliistes,soucieuses,avant tout îutre chose, de muer en querelles politique es sujets les plus importants au point de vu le l'intérêt national. L. G. L'Escaut et le :iNieiiwe Waterweg,, •>—oO»-< Un confrèro hollandais, « la Gazette et ïollande », vient de publier une étude com >arative do l'Escaut occidental et du Nieu ve Waterwcg, le cours d'eau artificiel qui re io le port de Rotterdam à la mer du Nord Cotte étudo lui sert, comme bien on pen e, à « démontrer » la supériorité du port d< îotterdam sur celui el'Auvcrs. Qu'a cer aiiis points do vue notre concurrent hoHan ,ais l'emporte sur nous, nous en convenons olontiers, si cela pout faire lo bonheur ele ioti*e confrère. Il est indiscutable que poui îs élévateurs et en général pour son outiHalo, pour ses quais en oau libre, il nous rerne os points. Quo i'administration locale de tottordam soit plus soucieuse des intérêts itaux du port qu'à Anvers, nous sommes du jours d'accord. L'augmentation rapide t constante élu tonnage à l'entré© en témoi-no avec une abondance qui doit certaine-lont- nous faire réfléclyr. Mais rien no dit ue les événements prochains ne doivent pas îodifier cette situation, qui tient aux hom-îes et non artx choses. Nous croyons cependant que la « Gazette e Holîaudo » se laisse un tantinet empm-er -par son enthousiasme et quo los moin-ree circonstances momentanément ou cons-amment favorables sont pour elle des argu-lents auxquels èl'le attache vraiment trop e poids. C'est ainsi qu'elle écrit: < Si Rotterdam l'a emporté sur son con-urrent flamand, Anvers, c'est' grâce surtout la situation excellente du Nieuwe "Water-'■eg, lo largo et profond cours d'eau, qui le ©lie à la. mer du Nord. Rotterdam a do plue avantage do n'être situé qu'à 33 kilomè-res ele l'embouchure du Nieuwe Waterweg. 'jors qu'Anvers s- trouve à 88 kilomètres en-iron à l'intérieur des terres. » Et la c Gazette de Hollande » poursuit on antant les qualités du Nieuwe Waterweg. 10 problème do la distance n'a été jusqu'ic: u'Un bien maigre facteur dan3 la popula-ité d'un port; car ce qu'Anvers perd dans i distance qui le sépare do la mer du Nord, lo regagne, et abondamment, par sa situa-ion intérieure, qui est merveilleuse. Nous 'avons pas besoin do rappeler ici les nom-roux mémoires do la Chambre de commerce 'Anvers où cette situation est*clairement xposée. Anvers possède un hinterland admi-able, desservi par un réseau complet de oies ferrées et navigables, et qui lui appor-s un fret aussi varié qu'abondant. Cette tuation, Rotterdam nous l'enviera en vain. >u veste, dès 1920, l'ouverture do l'écluse u Kruissohans diminuera élans une nota-le mesiire ie trajet entre Flessingue et nos uais ot cette situation changera "encore uisque toute l'extension d'Anvors-x>ort se lit vers le nord. Rien que ccs considérations suffiraient oui* lie pas nous inquiéter outre mesure de état du Nieuwe Waterweg. Mais la « Ga-ïtté do Hollanele » commet vers la fin de >n étude sinon uno erreur, élu moins ce que ous pouvons considérer comme un© petite téclianeeté : « L'Escaut Ox^cideiital donnant accès à An-2rs serait-il vraiment inférieur au Nieuwe r'aterweg, se demande notre confrère? l'er->nnellement, nous ne le croyons pas, bien ue tout récemment encore on écrivit à un ai mal anversois que « jamais on ne j>our-iit avoir élans l'Escaut des profondeurs pailles à celles du Nieuwe "Waterweg ». Quoi a'il on soit, PLUSIEURS PASSES, notuin-lent celles de WieJlingen, de Bath, do 'aîscorelen, sont non seulement très étroi-?s, mais elles N'ONT A MAREE" BASSE UE SEPT METRES A SEPT METRES ET 'EMI D'PIAU, ée qui entrave singulières tent lo mouvement du port d'Anvers, LES A VIRES DE DIMENSIONS MOYENNES E PARVENANT PAS A FRANCHIR CES ASSES (1) et devant attendre chaque fois l marée haute avant de pouvoir continuer mr voyage. Cette situation entraîne de ombreux rotards et favorise tout naturol-rnent les ports concurrents. » Mettons ces attaques sur le compte du pa-•iotismo de la « Gazette de Hollande a. Elle ous permettra cependant cette mise au oint: en premier lieu, quant à la largeur ?s passes, celle de Wielingen mesure plu-eurs kilomètres; celle de Batli mesure 200 êtres et celle do Krankeloon 130. En second lieu, il est possiblo qu'à un cor-iin moment la profondeur ele certaines po.s-ss n'atteigne plus que 7 mètres ou 7 m. 50. 'est là la profondeur critique, car dès que s sondages du service de l'hydrographie ae-isent l'ensablement des fonds à cette hau->ur, les dragages sont opérés tout aussitôt )ur ramener les profondeurs à 8 m. 50 par a rée basse. Les sondages se faisant tous les ois mois, on pout se rendre compte de la ,çon exemplaire dont l'Escaut est entrete-n. La « Gazette de Hollande » est donc al venue de déclarer que la profondeur de Escaut est ele 7 m. 50 dans les passes. Arrêtons-nous aussi un moment à la con-usion do son article: « D'où nous pouvons conolure, dit la a Ga-»tte de Hollanele », qu'au point de vue de profoneleur ET DE LA SECURITE (1), le ieuwe Waterweg est préférable et de beau->up à l'Escaut occidental dans sa situation ïtuelle. » La sécurité du Nieuwe Waterweg est cer-,inement un avantage que notre confrère it mieux fait do taire. Il existe notamment son embouchure certaine berme qui a joué us d'un mauvais tour aux vapeurs. L'a->ntirre elésastreuse du « Berlin » en 1907, 11 coûta la vie à 150 personnes, et l'é-louement tout récent du « Clackton » en nt des preuves, malheureuses certes, ais éclatantes. Gardons-nous, ô confrère, de vouloir trop ouver.... à la fois! Pedro. (1) Nou3 soulignons. BRUXELLES )o( Le buste du'prince Léopold La Reine s'est rcnelue hier à l'atelier du îlpteur Paul Du Bois pour voir le buste de i fils aîné, le prince Léopold, dû au ciseau sculpteur, La chambre de commerce néerlandaise Dans sa réunion d'hier, la chambre de oom-rce néerlandaise de Bruxelles a composé i bureau pour 1914 comme suit : Président, M. G.-N. de Stoppelaar; vice-feident, M. G.-S. Kaufmann; secrétaire, Arthur-R. van VIoten ; trésorier, M. J.-A. mpertz; commissaires, MM. jhr J.-M, de sch-Kemper, C.-W. Jacob, H. van Wyk, de Bruyn, G, van Wickevoort Crommeiin. EXTERIEUR s France Une revision dans la parti socialiste Paris, 30 janvier. — I/anoien député A.He-mane et un certain nombre do membres non-parlementaires de la fraction Aiâomaniste du paanti sooiailiste unifié, se pllaignant ele. 4a pré-pondérance donnée à la i>eylitique da.ns ce parti et des aliliainces momentanées qu'il accej>tc I de conduire avec les parti'3 bourgeois, a décidé la formation d'un groupe dit «parti ouvrier» qui se préoccupera exclusivement de questions sociales ot se gaaxlera, élit le mani-i teste de3 Allemani.stes, de la démagogie réfor- - miôte dans laquelle a sombré lo parti socia- • liste. Une grève de capitaines de navires Marseille, 30 janvier. — La grève des ejapi- - taines au cabotage de lia Méditerranée a com-> mencé ce matin sans incident. Le mouvement ■ 11e s'est pas encore étendu à toutes les corn- • pagnies côtières. Seids, ce niatin, les petits va.peui'S assurant iles services de promenade 1 sur les divers petits ports des côtes marseil- ■ laises n'ont pas effectué leur départ. Allemagne LA GENDARMERIE DE SAVERNE Une nomination malencontreuse Strasbourg, 29 janvier. — Cet après-midi la commission de la Diète a terminé la discussion du budget. Il s'est produit un incident au sujet du chapitre de la gendarmerie. Un eléputé lorrain a proposé la suppression du traitement du capi-tai'-e de la gendarmerie. CeiJb proposition a été faite pour protester cont® la nomination du capitaine Schotte à Saveroe. Ce capitaine a témoigné au procès von Reuter en faveur du colonel, accusant le maire de Savcrne de n'avoir pas pris los mesures nécessaires pour éviter les incidents et le directeur d'arrondissement, M. Mahle, d'avoir suborné des témoins. La nomination du capitaine Schotte est considérée par le député lorrain comme une provocation contre laquello il proteste. Strasbourg, 30 janvier. — On annonce de bonne source que la démission donnée par le gouvernement d'Als a ce-Lorraine englobe le stabthalïter et tous les secrétaires d'Etat. L'Empereur 21'a pas encore accepté eïette dé-mission mais on dit que Je gouvernement ne restera pas en fonction si à Berlin 011 so refuse à accepter cette démission. On affirme en outre que le gouvernement désire se retirer dès les premiers joins de février. tBerlin, 30 janvier. — La «Gazette berlinoise de Midi» écrit: On cirOit dans les milieux politiques que le stattlialter d'Alsaco-Lorrain-e sera un prince prussien, vraisembftableiinent le prince Fréeléric-Guiïl'aume, fils de l'ancien prince régent de Brunswick, Albert de Prusse. Russie Un projet de défense national Saint-Pétersbourg, 29 janvier. — M. Ko-kovtzoff,^ président du conseil des ministres, a déclaré a la commission de la Douma que S0U6 peu c,ette_ assemblée aurait à examiner un projet de loi concernant les dispositions à preudre pour la défense de l'Etat et qui nécessitera des sommes considérables. L'alliance franco-russe Saints-Pétersbourg, 29 janvier. — Le Président du conseil des Ministres a elonné co soir en l'honneur de M. Dclcassé un dîner auquel assistaient, les membres de l'ambassade do France, M. et Mmo Sasonow, l'ambassadeur du Japon et Mme Motono, M. Pasitc-h, président du conseil serbe, le ministre elo la guerre etc. Pour l'Académie des sciences Saint-Pétersbourg, 29 janvier. — Le ministre de l'instruction publique a l'intention de présenter d'urgence un projet de loi en vertu duquel une somme ele 169.500 roubles sera attribuée à l'Académie eles sciences pour rechercher les gisements de matières radioactives dans les régions de Tuja, Moujoun et For-{an ainsi que dans le voisinage du lac baïcalet dans les gouvernements do Pensa, d'Oufa et d'Orembourg. Encore l'affaire Poutiloff Saint-Pétersbourg, 30 janvier. — Un nouveau démenti déclare que lés renseignements publiés hier, par un journal français du soir, présentent l'affaire Poutiloff sous un jour qui no correspond pas à la réalité. Depuis longtemps déjà, dit ce nouveau démenti, les usines Poutiloff avaient fait des démarches eu. vue ele l'augmentation de leur capital et elles lea avaient faites sur le marché français. Une démarche de M. Delcassé Saint-Pétersbourg, 30 janvier. — M. DeJ-cassé a fait hier auprès du gouvernememt russe la démarche elont id avait été chargé par le gouvernement français au sujet d'une transformation éventuelle des usines Poutiloff.On estime eîans les milieux officiels russes que l'incident n'a pas l'importance qu'on lui attribue dans la presse. Si la transformation sur les bases indiquées dans les journaux avait dû être faite elile aurait dû être subordonnée à un éertaiu nombre do formalités: assentiment préalable donné par l'assemblée générale des actionnaires et surtout autorisation du gouvernement impérial. Or, il paraît certain que •le gouvernement russe n'aurait pas consenti h une participation financière do la nature ele oelLle elonit il a «té quesrtiom. On s'attend ici à ce que des propositions soient faites à bref délai par un groupe financier français. Afrique du sud Emigration des ouvriers? Johauncsburg, 29 janvier. — On signale comme une des conséquences de la grève le fait que les agents maritimes annoncent qu'il y a eu ces jours-ci une demande tout à fait anormale de la part des ouvriers pour des places sur les vapeurs à etestination do l'Europe, de l'Australie et de la Nouvelle Zélande. Chine LES REBELLES DANS LE SUD Le sort des missionnaires Shanghaï, 29 janvier. — Suivant des nouvelles de Luian Chow, dans la région d'Au Hui, 2,000 brigands ont saccagé et brûlé presque toute la ville. Lo missionnaire anglais s'est onfui avec sa femme et ses enfants. Les missionnaires catholiques sont restés. On croit qu'ils sont sains et saufs. Ces brigands forment une section do la grande bande dite x Bande des Loups blancs » qui ravagea ces temps derniers l'Est du Ho-Nan. Portugal La crise ministérielle Lisbonne, 29 janvier. — Le président de la République après avoir pris connaissance des résolutions do M. Camache, chef eles 1 unionistes, et de M. Almeida,, ohe?f des évolu-tionnistes, a manifesté le désir el'avoir une 1 nouvelle conférence avec M. Affonso Ce>sta. f De dernier a l'issue ele son entretien avec M. de Arriaga est rentré au ministère où il 1 eu uno conférence avec les ministres de la guerre et de l'intérieur. < Turquie i Les élections législatives j Oonstantiaiopile^ 30 janvier. — Los députés \ lui ont été élus jusqu'à présent en province 1 appartiennent au parti jeune turc. Les élections au premier degré à Constantinople don- s ient des résultats exclusivement favorables au comité Union Progrès, Parmi les électeurs ' désignés pour le collège électoral du premi«f degré il faut citer le grand-vizir. I/es Grecs participent aux élections. Les Arméniens n'y prennent part que dans une faible proportion. Bulgarie POUR LES PROCHAINES ELECTIONS L'attituds du gouvernement j Sofia, 30 janvier. — Un communiqué affk cieux elénonce la campagne qui est menéo 000,-* ti*e le gouvernement par certains jounmix étrangers à l'occasion ele la période électoral®. Le gouvernement dit le communiqué, a# laisse échapper aucune occasion do docflaric que los élections s'effectueront dans la plu» entière liberté et e nparfaite oonl'orniité avefl les .lois du pays, sans aucun arbitraire, e>t ea tenant compte dos conditions politiques intérieures et extérieures dans lesquelles les éîe36< teuirs sont appelés aux urnes. . Le communiqué proteste contre les bruitf représentant, le gouvernement comme nvanA des intentions" belliqueuses et comme étanè animé d'une haine violente contre la Russie et affirme que le gouvernement s'en tienl fermement à sa plate-forme de consolidation intérieure ot entretient avec tous Ics EtaK étrangers dos rapports empreints de dignité. Etats-Unis La lutte contre les trusts Washington, 30 janvier. — Après une in* struction qui a duré un mois le département [ do la Justice a elécidé qu'il avait des raison* î suffisantes pour intenter u/n procès en elissofa» tion do l'Amcrican-Smelting Reffining C% connu sous le nom ele SmeSting Trust. Le procès ne saurait commencer i-mmé<l'atemeni mais l'affaire est déjà bien avancée. La crise balkanique A la frontière gréco-albanaise Athènes, 29 janvier. — 200 gendarmes at banais ont quitté Valona allant à Khunarra avec l'ordre d'occuper le pays aussitôt qu'il sora évacué par les Grecs. Un conflit a ett lieu entre une compagnie grecquo occupant lo village grec d'Odritsaina, situé au Nord-» Ouest do Premeti et uno bande organisée prèa élu village musulman de Severani. Les ha* bitants d'Odritsaina et ele Potova sont in« ter venus en faveur des Grecs. L'EMISSION DE L'EMPRUNT GREC Les travaux de la commission financière Londres, 29 janvier. — Uno note conu inuniquée aux journaux dit que la premièr# moitié du nouvel emprunt grec sera probablement émiso en février à Londres et à Parîl et probablement aussi à St-Péteisbourg, L'autre moitié sera émise à une époque ulté* rieure. L'emprunt sexi'a de 500 millions de francs. I{ servira à couvrir les frais d'administration et ele travaux publier dans los nouvelles provins ces et à rembourser la Banque Nationale de Grèce des avances faites penelant la guerre. O a croit que M. Venizclos a discuté à Parli le chiffre de la part de la dette publique ot« tomane qui incombe à la Grèce en raison dea nouveaux territoire... M. Venizelos a disetuté. sans doute cette dernière question à Berlin, Mais on n'a aucun motif pour supi>oser qu'il ait discuté l'emprunt. L'ajournement des travaux de la commission financière des Balkans qui siège à Paris retarele nécessairement 3a discussion de le part de la dette ottomane incombant à 1* Grèce. La part do la dette ottomane incombant à la Serbie doit aussi être discutée. On ignore encore si l'émission de l'emprunt serbe aur* lieu avant celle de l'emprunt grec. On ajoute epie l'emprunt serbe est destiné à régulariser les avances faites pondant la guerre. LA QUESTION D_ES ILES L'attitude de la mrquie Londres, 29 janvier. — Une note commq<« uiquée à la x>resso élit U y a quelque temjMi, la Turquie a fait savoir à la Grèce mais noa officiellement qu'elle désirerait ne^gocier eli-rcctement avec Athènes sur les bases de l'6» chauge de Chio et de Mytilèno ex>ntre quel* ques-unes eles îles aujourd'hui occupées pa* * l'Italie. La Grèce n'a pas été saisie officiellement elo la proposition. D'autre part il es$ impossible que la Grèce -entamo des négo* dations au sujet de choses que des traité< solennels avaient laissées à ladiscrétion dee puissances. De plus il n'est pas pratiquo d'opérer des marchandages au sujet d'îles que la Turquie ne possède pas encore puisqu'elles ne lui ont pas encore été rendues. Enfin la Grèce estime que les îles occupées par l'Italie prises ensemble ne possèdent pas l'importance matérielle de la soûle île ele My-« tdène. M. Venîzeîos à Vienne v jonne, 30 janvier. — M. Venizelos, préa^ elan(t du Conseil des ministres do Grèce, a env» ployé la matinée d'aujourd'hui ii faire des visites aux membres du corps diplomatique, il est allé à midi déjeuner chez le comité I3erc3u told ministre eles affaires étrangères d'Auitcrfrf olic-Hongrio. INTERIEUR Au Ministèro de la Marine, des Postes el des Télégraphes M. Segers vient de décider de mettre int& gralement en vigueur à partir du 1er janviee. dernier, dans les divers services do son dépw4 tement, le nouveau système d'avanoem?*1» décrété en faveur du personnel ouvrier. A cet effet, il a donné l'ortlre aux administrations relevant de son autorité de prendra les dispositions voulues pour l'applicatior, de la 3me et dernière étape de la réforme de L'avancement de leurs diverses catégorie® 3'ouvriers. Ces mesures nouvelles laisseront entière ls piestion — actuellement à l'examen — de 1>* solution à donnenr à certains cas particuliers relevés notamment parmi les agents des Télé* graphes. Au Compte-rendu analytique. Le bureau de la Chambre s'est réuni hief pour présider à la nomination d'un rédaotouK fiu «Compte rendu analytique». A la suite d'un aocord tacite, la désignation iu titufliairo appartenait au groupe socialiste. Le bureau a nommé rédacteur au «Cexmpte rendu analytique», M. Louis Piérard, îédao-beur au aSoii'». Le bureau aurait voulu écartai* les journa* listes du cCompte rendu analytique», mais S 1 reculé elevant la crainte d'une int-erpeJilia* iion. I/O bureau de la Chambre aurait préférai un fonctionnaire^ mais l'extrôme-ga ueJie â >xigé, pour obtenir des garanties el'impartift* ité ele la part du «Compte rendu an fùytique». m je>umaliste socialLste. Lo président a du ,'incliner. Le flamand dans les écoles. I/O _ «Nationaal Vlaamsch Verbond» vienl le pa-ier tous les eiéputés fHamanels d'appuysf 111 toxte nouveau qu'il a soumis à M. le mi* Lustre des sciences c?t des ai*ts et qu'il vc«h Irait voiu* adopter en remplacement des dia* >o>itions votées, à la première lecture de l'a/r-Joie 21 ele la loi sco&airo, concernant la langue •éhîoulaire. Lo nouveau texte proposé est libellé comme uit : «Dans toutes les écoles communales, adojv ^ées ou adoptaMes la langue matorncllle de in

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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