La Métropole

1810 0
17 January 1914
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 17 January. La Métropole. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3r0pr7nk6r/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

TA MÉTROPOLE abojvivbmeivts le numéro Journal quotidien du matin le numéro %ae. *p.eme ,fortlv8ts'sâ rji u , ..,•»•••••'•• Annonce» financ.ld. * I 00 Faits dlveri fia ld. » 2 09 ?bc mol* £' ï m mm ~l __ _ . . P* Réclames U lifime, » 1 30 La Ville ld. » 5 00 Samedi rois moisi * 00 E> Tfilll 1m iftlir* 59,ruede« Peigne», Anvers î» dimanche ^ F*lts divers corps ld.» S OO Emission» Prii 4 convenir Aie i-w.».. t .. . A. noste et aux facteur» »ï 1OUS les jours LC uiuiiiiwre Pour toute la publicité, sauf celle de la province d'Aa- On «abonne i tous lei bureaux de poste et aux iacteur». 1/ . a10à|6 ver», .'adresser à T'AGENCE HAVAS : —«» No 17 étranger, le port *n su»; d®4à10 Adm.nistration : » 3519 10 a 16 iïï^LES'l: 17 janvier 1914 Mitioa B pîl,ï, ÏÏffi aufetS1"" ™BES page» Rédaction : Téléphone 617 P«S®« IM'lMlft à londbes = „3. ch^uie e. .. _ "Durshivers ' Voici l'hiver, cette foisl Le» payants m'en vont raides par les rues glacées ont l'air d'automates, le pauvre en sa toansarde est à plaindre car il grelotte Erfois, tandis que le cultivateur se ré-nit; un bon hiver, c'est une bonne au-ine pour lui, la moisson sera féconde, fe»esfc ou® excellente saison en perspective. U> En ce6 dernières années, on n'a plus eu la visite du bonhomme hiver, aussi con-#idère-t-on sa venue un peu brusque somme celle d'un intrus et oublie-t-on aisément les rigueurs d'antan, les vrais hi-jers.I- Avant l'invention du thermomètre, on pe pouvait juger des froids extrêmes 1t prolongés aue par les phénomènes remarquables qu ils produisaient, o'est pourquoi la comparaison de nos hivers avec ceux d'autrefois est difficile à faire; on |>eul dire, oependant d'après un grand nombre de témoignages anciens Que, Ver, pour diverses causes, était jadis beau-Do up plus rigoureux qu'il ne l'est iuj<J.ir-fl'hui en Europe. Les historiens, comme les poètes greos et latins, l'attestent en maints endroits de leurs écrits. L'an 566 après j.-c. l'hiver fut ai long et si rigoureux qu'un grand nombre d'animaux ne purent le supporter et périrent. En 763, l'hiver est terrible et fort long en Orient, la mer Noire gèle à une profondeur do 30 coudées et les murs de Constantinople sont en partie démolis jpar la débâcle des glaces. L'année 860, la neige et la gelée durent Ban?; interruption pendant six mois et l'Adriatique gèle entièrement — paraît-51. Plus tard, l'an 1067, toutes les ri-L-: vièros do Franco sont gelée3, -tant l'hiver S Bst. rigoureux et long. En 1364, l'hiver est Exceptionnel, la glace du Rhône atteint Quinze pieds d'épaisseur, les vignes sont détruites, ainsi que la plupart des arbres fruitiers. L Vient alors le « grand hiver » en 1408, »1 est d'une rigueur inouïe: presque tous les ponts de Paris sont emportés par les ■glaces, le greffier du Parlement déclare qu'il no peut enregistrer les arrêts, l'en-• iore gelant au bout de sa plume, malgré te grand feu qu'il entretient dans son feabinefc. Toute la mer est gelée entre la 1,4 {Norvège et le Danemark ! W En 1434 on compte trois mois de neige Sa ]|5ontinue à Paris et de très rudes gelées fiv fn avril; la neige dure quarante jours en Hollande. ■ Le plus terrible des hivers de l'époque ? jfi&ntemporaine est certes celui de 1709; le ïroid dépass » -23", la Méditerranée gèle en plusieurs endroits ainsi que la Manche, la plupart des arbres sont détruits, la misère est extrême et le blé manque complètement, le vin gèle dans les tonneaux ®t plusieurs cloohes cassent en sonnait. Plus tard, en 1795, il y avait à Paris ~23®5; c'était le plus gra'nd froid observé dans eette ville depuis l'invention du thermomètre; la flottte hollandaise fut Arrêtée dans les glaces et prise pai la cavaJerie française Au dire des vieux chroniqueurs, la mei Noire gela entièrement en l'an 299 aprè: J.-O.; on pouvait en 547 traverser à piec Bec tous les fleuves do France, et un moi* dmant, les plus lourdes charrettes traver cèrent la Seine à Paris; en Italie en l'an 1009 tous les fleuves étaient gelés. [ En 1124, s'il faut en croire les vieilles chroniques, les anguilles dos marais du Brabant se réfugient dans le3 granges; le Rhin gèle en Suisse, au mois de mars 1188; la mer gèle, en Flandre et en Hollande, à trois lieues de distance, l'an 1305. La gelée fut si forte, dit-on, en 1422, que îa crête des coqs en gela! Les soldats bourguignons débitèrent le vin avec des haches en 1468 et à Paris, l'an 1544, on le coupe encore à la hache et on le vend pat morceaux à la livre 1 Enfin, en 160' te vin gèle dans le calice à Saint-And ré 0c Arcs, et le pain presque au sortir du lour ! Que penser maintenant de nos hivers qui ne sont rien en comparaison du passé 1 p ■ vaut il pas bien mieux redire avec le poète: Quand des a as la /leur prlnt&nièr* S>ffeiiille sous les doigts du tempa Poursuivons galment la carrière Un bcJ hiver vaut un printemps l Si la surface terrestre était partout ho-: tnogène, le froid de l'hiver, uniforme sous Chaque latitude, irait en croissant avec l'obliquité des rayons solaires, mais il ne peut en être ainsi pour une surface composée de parties hétérogènes, de terres inégales et de mers, qui agissent différemment par leurs pouvoirs émissifs et absorbants; aussi, trouvons-nous, dans les régions septentrionales ses températures habituelles qui nous paraîtraient insupportables.Pendant l'hiver de 1834, dans l'Amérique du Nord, le thermomètre descendit h -40®, point de congélation du mercure; dans ces pays, les habitants et les voyageurs prennent toutes sortes de précau-» tions pour garantir leurs extrémités, •urtout le nez et les oreilles contre de semblables froids. Comme ces organes peu-venfc être gelés sans qu*on en ressente la moindre douleur, la politesse, dans certains pays, fait un devoir aux personnes qui se rencontrent de s'avertir mutuellement de l'état de leur visage. La célèbre tragédienne Rachel,se promenant un jour d'hiver, dans les rues do St-Pétersbourg, ne fut pas médiocrement étonnée de voir un jeune étudiant se précipiter dans sa voiture, et sans autre avertissement, lui frictionner vivement le nez avec de la neige... Pour ma part,je ne crois pas qu'il faille trop en vouloir au bonhomme hiver, car. ©n général, de longues neiges et de fortes ge'ées sont Iç pronostic d'abondantes révoltes.Mais, que voulez-voua, le monde est plein de gens qui ne sont pas sages, comme disait le bon La Fontaine, et vraiment, lun voudrait le chaud quand il fait froid, l'autre le froid quand il fait chaud. Bt puis il y a la mode, la tyrannique mode, qui nous fait souvent parler.... Gomme les autres, sans raison, sans motif Soyons plutôt raisonnables, et bénissons toutes les saisons du Bon-Dieu; l'hiver est rude, mais il arrive à son heure, il a ses charmes, il a ses plaisirs, il est nécessaire; c'est lui qui rassemble au coin du feu les vieilles connaissances et qui renoue les douces oauseries. C'est là, près dy beau foyer clair que S'épanche 1» cœur: le plu* secret aveu Longtemps captif alUe.ur», s'échappe au conclu Jean de Loi. L'Actualité jv\. Lè bilan de Saverne L'émotion produit# en Allemagne TkPç par les incidents de Saveme et iec JgjfX commentaires consacrés par les journaux à ces inoidents diminuent visiblement. On est devenu un pou plus calme et l'on ce demande avant tout ce qu'il convient de faire maintenant et quelles sont les conclusion* pratiques à donner à ces affaires. Les disoours d© plusieurs orateurs à la Chambre prussienno comme au Reiohstag allemand ont fait comprendre que la majorité qui a émû le vote de méfiance à l'égard du chanceliei dans cotte affaire se trouve enoore unie aujourd'hui dans le désir de n© pas laisser pa&■ ser l'occasion qui s© présente en ce momenl d'endiguer les excès du militarisme. Un dé puté du centre à la Chambre prussienne. M Bell, a demandé au gouvernement de rair< tous ses effort* pour que des instruction* précises et claires soient fournies aux offi ciera sur leurs droite et sur leurs devoirs. Lt fameux règlement de 1820, sur lequel le co lonel von Reutter a basé sa défense avec L succès que l'on sait, doit être abolie ou in , terprétée de façon a ne plus donner lieu i aucune équivoque. Le Dr Bell a montré i quelles conséquences absurdes on arrive ei maintenant ces dispositions en vigueur. Il 3 a en Alsace-Lorraine des troupes bavaroise; et des troupes prussiennes. Or, le ministn d© la guerre bavarois a déclaré nettement ai Parlement que des dispositions dans le genr< de oelles invoquée® par 1® colonel von R©ut ter no peuvent exister pour l'armée bavaroise. En vertu des lois, l'autorité militaire ne peut intervenir en Bavière si elle n'est régulièrement réquisitionnée par l'autorité civile, et en aucun cas elle ne peut s'arroge] le droit d'agir de sa propre initiative. Il existe donc entre les règlements pour les deus corps de troupes bavaroises et prussienne} des instructions absolument dissemblables el nécessairement les autorités militaires prussiennes et bavaroises doivent agir d'une fa çon absolument différente dans des circons tanœs identiques. Il ne reste donc qu'un* seule chose à faire: abolir les règlement prussiens, à moins qu'on veuille les mettr< absolument en vigueur pour les troupes prus sienne® et pour les troupes bavaroises en gar nison dans le pays d'empire. La chose ce pendant n'est guère possible et il faudra don< S9 résoudre b l'Abolition, si l'on ne veut pa risquer d'avoir de nouveaux incidents plu graves encore dans un avenir prochain. Il est très probable que les autorités mi litaires ne laisseront pas passer l'occasion noi plus de tirer parti de 1 affaire de Saverne On annonce déià qu© lea recrues alsacienne no resteront plus dans le payft pour fairi leur service militaire, oomm© c'était le ca maintenant, et qu© l'on reviendra à l'ancien ne disposition en vertu do laquelle ces re crues étaient envoyées en garnison dans le villes prussiennes". Au point d© vue des conséquences politi > ques, les journaux catholiques allemand on I oru devoir noter un© particularité assez eu î rieuse. Lorsqu'il a éto question d© la démis sion du statthalter, comto de Wedel, 011 mis en avant les noms d© quelques géné raux qu© l'on considérait en mesure de r€ cueillir sa succession. Parmi oes noms figi rait aussi celui du général von Huene. C nom rappelle celui d'un des membres les plu oininents du centre et contemporain d Windthorst, von Mallinclcrodt, etc., etc. L général appartient sans dout© à la famiil de ce parlementaire éminent et, dans tou les cas, il est catholique. Or, depuis quelqu temps, les attaaucs ae la presse alsacienne lorraine oontre le statthalter von Wedel on fait place à des éloges plutôt exagérés de s, gestion. Des orateurs parlementaires et au très sont envoyés par les partis politique d'Alsace-Lorraine par toute l'Allemagne aveo mission de faire des conférences sur li situation en Alsace-Lorraine et d'éclairer l'o pinion publique allemande sur les besoins e sur les désirs d© la population des Reichs lande. Et partout les orateurs libéraux s'é vertuent de montrer le statthalter von We del oomme l'homme selon le cœur de la po pulation tout entière. Il est bien certain qui le comte von Wedel est devenu populaire ©■ qu'il a tout fait pour gagner les bonnei grâces de ses administrés, à tel point que le* pangermanistes l'ont attaqué avec une vio lence peu ordinaire, mais il n'e6t pas moirn exact que cette popularité du statthaltei n'éclatait aux yeux des politiciens et de lf prees© de gauche qu© depuis le moment oi l'on a parlé de la possibilité de 1a nomina tion d'un statthalter catholique. Ainsi, dans cos circonstances certainement graves, le« passions politiques risquent encore d'empoisonner un mouvement de solidarité nationa le qui a inspiré l'admiration et la sympa tliie précisément par l'unanimité de la popu lation dans le désir de n© pas avoir à souffrir plus que les autres Etats des charge! et des excè3 du militarisme. O'est un des facteurs les moins réjouissants dans le bi lan d© Saverne. — J. Joerg. LE BASSIN AUX ALLEGES Les plaintes sont générales, paraît-il, auj bassins au sujet de la formidable congestioi qui règn© au no 70 des bassins, alias Sibérie. Il v a même pour ceux des Anversois auxquels les bassins et leurs méandres sont moins familiers qu© la place de Meir, une curiosité qu© de voir dans un seul bassin 355 allèges collées les unes oontr© les autres I De ces 3o2 bateaux, 20 à 25 seulement doivent dès maintenant délivrer leur» marchandises, mais par suite de l'encombrement il n'est pas possible d'amener l'allège à quai sane perdre trois ou quatre jours. Toutes les allèges qui arrivent sont envoyées au no 70, qu'elles viennent pour transbordement ou en séjour, alors que jadis on les répartissait dans les bassins de la Cam-pine, Asia et Mexico. On voit donc avec quelle désinvolture charmant© les services du port, où il n'y a ni règlement ni autorité, s'inquiètent des intérêts des négociants d'Anvers: la besogne 3'entame, le commerce souffre, ©t les clients de l'intérieur protestent. Ce qui plus est, les ouvriers embauchés pour la « Sibérie » n'acceptent plus d'aller travaille!' sans avoir leur journée garantie. Pourquoi n© permet-on pas aux allèges dé Faire usago de l'immens© étendue d'eau des nouvelles darses, où malgré l'abaissement des aaux il y a toujours un© profondeur suffisante pour les allèges P C© doit être là an des nombreux mystères administratifs qu© le tervloe du port propose ^ notre perspicacité* Échos LA VILLE \nf Programme de la journée t PETES ET CONFERENCES Syndicat du Oonimerco et de l'Industrl*. — A 8 heures, au Cercle Catholique, soirée ds comô die française. Oerol* de l'Epés. — A 8 heures et demie, a\ Cercle Artistique, grand match franco-belge. Royal Sport Hlpplqus. — A 5 heures et demie au manôgt De Rl&der, soirée équestre. Cerolo dee Eeohollers. — A 9 heures, au graaC hôtel Wehetr, grand bal de gala. OOURS Berlitz Sohool, 8, Meir. — Langues vivantes. EXPOSITIONS Cercle ArtUtlqus. - D« 10 U heures expœl tion d'Imageries populaire# de la collection d" M. Em. Van Heurck (ouverte Jusqu'au 20 Janvier) L'Œuvre de la Bonne soupe Le t Matin » a découvert ou plutôt a re découvert l'œuvre de la Bonn© Soupe. Mu ni d© lunettes spéciales qu'on ne trouve qu'i la Vieille Bourse, lunettes magiques à tra vers lesquelles on ne voit que ce que l'oi veut bien décrire et qui escamotent aux re gards de qui les porte c© qu'il lui serait désa gréable de voir ot surtout d'être appelé è 1 reconnaître i ooram populo », notre oonfrèr* ' n'a pas oraint d© se rendre au focal d© k : rue au Congo, dénoncé par l'un d© ses meil " leurs amis comme un antre où des religieuse; * « exploitent » un© hôtellerie-estaminet. Il 3 " a trouvé des réfectoires confortables et bier 1 chauffés, une aisance bourgeoise, une soupe 1 délectable, onctueuse, un peu grasse et sub 1 s tan ti elle à décourager son estomac de séden ' taire. Il a constaté que tout y est propre ; frais, appétissant et relevé du. sourire de li ' très avenante serveuse, une des dames pa 1 tronesses appartenant à toutes les opinion 1 politiques, qui fournissent à l'œuvre enarita ' blo les ressources dont elle subsiste, aveo L ' produit de la fête annuelle. Mais ses lunettes magiques n© lui ont pai permis de constater que le local en questioi est une dépendance du couvent des Sœur; Franciscaines, mise gratuitement par elles 1 la disposition de l'œuvre, ni d© voir le sœurs s© dévouant à côté des dames patron nesseB, ni de se rendre compte de c© qui Pœuvr© d© la Bonne Soupe, aont il fait ui ' si brillant éloge, mérité, mais malheureuse ' ment inoomplet, était tout simplement l'hô ' tellerie-estaminet dénoncée h la vindicte i>u * bliqu© dans l'étude (111) 8ur les industrie 5 des couvents, que le même « Matin » admiri * si oomplaisamment naguère. C'est regrettable et nous nous faisons ui " devoir d© communiquer ces renseignements i ' notre confrère, certains qu'avec sa franchis* - coutumière il se hâtera d'en faire part à se ; lecteurs. On sait, en effet, que le « Matin : ' tient essentiellement à les renseigner tou jours avec une exactitude exempte de tout * préoooupation personnelle, politique ou au 1 tre. Cinéma et traite des blanches ; A un© récente séance d'une de nos œu . vTQs s'occupant de la protection de la jeun . fille, il fut question du rôle important qu ; pourrait jouer dans ce domaine la cinéma tographie. Or, voici qu'on annonce d'outre-Atlanti t qu© que pour lutter contr© la traite des blan . ches; leâ sociétés américaines pour la pro . tection des jeunes filles ont acheté des film 1 représentant des scènes dans lesquelles 0: . voit les mauvais traitements auxquels son _ exposées les femmes qui se laissent entraîne _ par d'infâmes reoruteurs. Ces films, les sociétés de protection les don s nent gratuitement aux directeurs de ciné 3 mas. 0 Voilà la voie toute tracée: il suffirait d e s'aboucher aveo les ligues américaines pou B se procurer ces films qui attireraient, san a nul doute, la grande foule. t A la Commission do la Bourse * Les élections pour la commission des char ~ ges et fonds publiés viennent d'avoir lieu. ' Ont été élus: mandats pour les fonds pi ' blics expirant le 31 décembre 1918 : MM. Louis Brees, 39 voix ; Firmin D " Braekeleer, 46 voix ; Tony Declcers, 42 voix J Louis Hartman, 81 voix ; Aloïs Mulder, 2 "voix; J. A. Servais, 24 voix; Guillaum * Smeets, 52 voix, et Louis Van Cutsem, 4 " voix. Mandats pour les changes expirant le 8 1 décembre 1916 : MM. Gustave Nauwelaert* ' 36 voix, et Henri Rosaer, 40 voix. Manoats pour les fonds publics expirant I 81 décembre 1915: MM. Théodore Boone, 8 voix, et Charles Van Boghout, 15 voix. Casseurs de glace L'humoriste américain Mark Twain se glo rifiait fréquemment de ce que ses ancêtre avaient tous passé une grosse partie de leu vio à casser des cailloux sur les grand'rou tes du Royaume-TJni. Un titre de gloire presque pareil pourri être revendiqué plus tard par les descendant de nos jardiniers et paveurs communaux ac tuels. Ces bonnes gens ont été appelés, en effet ' h l'insigne honneur de pouvoir, ae oonoer1 aveo îea fonctionnaires de la P. P., concasser dans les rues de la ville la neig© deveniu glace par suite du laisser-aller de nos net toyeurs publics. Ils n'apportaient d'ailleurs à l'accomplis sement de cette tâche qu'un empressemenl très modéré et ils semblaient se demande] pourquoi la Ville n'avait pas mobilisé dès h début des chutes de neige ses forces ordinaires et extraordinaires. Cela eût été plus expéditif et les jardi nier8 auraient pu rester dans leurs... serre* chaudes, où il fait bon vivre en ce moment s'il faut en croire le premier Maeterlinck Songez donc qu'il y a des plantes qui res semblent à des folles devant leurs juges l Une statistique intéressante Elle n'est pas à l'honneur du sexe fort, h statistique qui vient d'être publié© par no tr© pays sur la criminalité en Belgique. On y remarque — et o'est une observatior constante et univereelle — que les filles son1 sept fois moins criminelles que les garçons Quelle est la raison de oette moindre proportion ? C'est, nous semble-t-il, la plus grande aptitude qu'ont les filles de se plier pliu facilement aux exigences du milieu, soit fa mi liai, soit scolaire, soit plus étendu encore, un besoin plus marqué de direction morale d© tutelle, une plus grande méfianoe pour l'activité originelle, indépendante. Au sentiment de la pudeur, qui caractérise la jeunç , fille normale, on peut rattacher une répulsion h, peu près constante pour les actes grossiers, vils, déshonorants, délictueux, répulsion qui existe même en l'absence d'une éducation soignée. C'est aussi peut-être 1* religiosité plus profond© des femmes. Tel est l'hommage de le ftatistique à l'é-[ternei féminin* Cartel et entente L# c Matin » croit particulièrement spirituel de se gausser des deux fractions des catholiques liégeoises, conservateurs et démocra-! tes, qui se sont misee d'accord pour régler i'ordre de présentation de leurs candidatures pour les prochaines élections législatives. Voyea comment ce fait si simple est présenté aux lecteurs de 1* feuille anversois© : Le cartel est oonclu à Liège ; il est entendu que la répartition des candidatures se fera dans la proportion de trois oontre un, le candidat démocratique occupant la quatrième place. . ... Démocratique ne signifie pas progressiste et ce n'est pas du parti libéral qu'il s'agit. ' C'est du parti catholique qui a conclu un oar-1 tel aveo Le parti démocrate-chrétien. Ce dont les organes catholiques se déclarent fort satisfaits.... Bt ces mêmes gens qui marient la ctarpe et le lapin crient oomme des putois quand l'opposition se met d'accord sur une liste. O eet édifiant l En vérité, ce qui est édifiant, o'est la façon cauteleuse dont, pour justifier sans doute à 1'avamoe les pires marokanSages et les plus honteuses compromissions, qui se préparent peut-ôtre déjà dans la coulisse, en vue des élections communales de 1915, le c Matin » brouille les cartes et cherche à modifier les valeurs des mots. Qu'ont fait les catholiques liégeois P Pour toutes sortes de raisons, que nous ne voulons pas môme esquisser ici, et où lee questions de personnes tiennent surtout une large 1 pîaoe, les deux fractions qui 00 partagent . leurs suffrages se sont trouvées amenées, dans k certaines circonstances, à présenter des listes - séparées. Mais, depuis assez longtemps déjà, » leurs représentants ont compris que les diffé- renoes que présentaient leurs programmes ne 1 justifiaient nullement une dualité d'action sur 1 le terrain électoral, et ils ont conclu une " entente qui vient d'être renouvelée à la plus | grand® satisfaction de tous les catholiques - belges. ■j D© pareilles ententes se concluent tous lea » jours dans tous les grands partis. Mes ne ■ sont, en somme toute, Çu'un© heureuse application du principe de la représentation proportionnelle et, ni les catholiques, ni le6 li-[ l>éraux, ni les socialistes n'ont jamais songé b leur oonférer le caractère d un cartel. 1 II est inévitable, en effet que, dans tout 1 g^and parti, se manifestent des différencia-' tions d'opinion, des nuances d'appréciation ' sur l'importance relatl 'e accordée à tel ou ' tel point do leur programme commun. Et c'est | précisément l'heureuse balance entre ces di vers groupes, ayant chacun leur rayon d'action, qui, à la condition qu'ils soient dominé* par un large principe d'union et de solidarité; font la force et la puissance d'un parti. Les catholiques ont compris cela mieus î que personne chez nous. Il n'est paS un part i où les diverses nuances d'opinion sont mieuj - respectées et plus exactement représentées, el cela, non seulement en raison du nombre d< " leurs adhérents, mais aussi de 1a valeur historique de l'idée qu'ils défendent, de leur im-5 portanœ relative et de leur valeur intrin-î sèqu© comme groupe. Les catholiques oni b ainsi réalisé de façon quasi automatique, ai r sein de leur parti, une véritable représentation des intérêts, où les minorités ne son' " pas opprimées, et qui entretient chez eux! £0113 l'empiire d'un© saine discipline, une e émulation, une vitalité, dont ils ont su don-r ner nombre de preuves. s On n© pourrait, semble-t-il. en dire autan du parti libéral. U suffit de considérer ce qu ee passe dans nombre d'arrondissements pou; remarquer que oe parti est profondément di visé, que les diverses fractions qui 1© consti tuent diffèrent profondément d'avis sur de - sujets essentiels de leur politique, et que le éléments démagogiques y ont pris un© prépon e déranoe injustifié©. Ce qui leur manque, c'es î précisément tout oe qui fait la force des oa ^ tholiques, des directions bien établies, l'unioi ^ dans l'action, un idéal. S'il est donc un parti qui pourrait s'abste l nir de reprocher aux catholiques de s'enten dre entre eux sur leur organisation inté rieure, c'est bien le parti libéral. a Mais oette entente est-elle le moins di 5 monde comparable au cartel qu© les Iibé raux et les socialistes ont conclu en mass-en 1912 et qu'ils se préparent à renouvelec dans nombre d'arrondissements P Pas le moin . du monde l Les socialistes et les libéraux son s deux partis autonomes et deux partis dont le» r aspirations sont aux antipodes les uns d« - autres. Les uns veulent l'abolition du principe monarchique, la suprématie absolue d< 1 la démagogie, la nationalisation du soi, l'in ' stitution du collectivisme, le règne définitif, iaïque et obligatoire du Dieu-Etat. Les libéraux au contraire, se disent loyalistes, manches tériens, partisans du laisser-faire et, er principe tout au moins, ennemis de l'étatisme accapareur. Ils ne font pîaoe qu'avec répugnances aux aspirations démocratiques. Com-mept deux partis auSsf dissemblables pour raient-ils s'accorder sur un programme qui serait autre chose qu'un programme purement négatif P Le bon sens seul indique que l'assimilation tentée par le « Matin » entre la confirmation de l'aooord oonclu par les catholiques liégeois et le désastreux et indéfendable cartel libé-railo-socialiste est une fantaisie qui ne résiste pas à l'analyse. L. Q. l'Allemand et la géographie Lea Français ne sont plus les seuls à encourir 1© reproche de se désintéresser de la géographie. Nos voisins de l'Est, eux aussi, malgré la solidité de leur enseignement primaire, commettent parfois des bévues assez considérables, à preuve encore une lettre que vient de recevoir un de nos lecteurs anversois. Cette missive est adressée à M. X., à An-vors (Hollande). Cela n© l'a d'ailleurs pae empêché d'arriver à bon port sans détour. Mais cela prouve qu© les Allemands, que l'on accuse si souvent de convoiter notr© petit pays, connaissent bien mal 1© joyau qu'on leur r©proch© do vouloir sertir dans leur couronne impérial©. FftuHl s'en plaindre ou l'en loueçî EXTÉRIEUR France L'attentat contri Chorif Pacha Paris, 15 janvier, — Burhan-Eddin-Bey qui s* présenta chez Cherif-Pacha, peu après l'agression et qui avait été aréôto, puis remis en liberté, vient d'être arrêté de nouveau. Il connaît Cherif-Pacha depuis de longues années et aurait pu, au cours d© conversations, être l'indicateur de l'agression. Iskander^également arrêté dans la soirée, avait précipitamment pris un billet pour Constantinople-et devait partir demain. Le juge d'instruction a interrogé Iskander, arrêté cet après-midi. Iskander vint plusieurs fois à Paris depuis un mois. Il aurait eu des entrevues récemment aveo l'ex-préfet de police de Constantinople. Il était introduit dans l'intimité d© Chérif Pacha dont, dit-il, il était chargé d© surveiller les faits et gestes pour le compte du gouvernement turc. Il prétend ignorer l'attentat dont Cherif-Pacha rut victime.Le gouvernement ottoman et l'attentat Constantinople, 15 janvier. — On dément de source officieuse et d'une façon catégorique toutes les imputations calomnieuses formulées oontre le gouvernement ottoman et certaines personnalités politiques à l'occasion de la tentative criminelle dirigée contre un haut personnage ottoman à Paris. L'identité du meurtrier Paris{ 16 janvier. — Des agents de la police judiciaire enquêtent actuellement sur les déclarations d'une logeuse qui s'est présentée vers midi à la Morgue et a déclaré reconnaître) l'homme qui a tenté de tuer Cherif Pacha.Cet individu aurait ha-bité chez elle à la fin de l'année dernière et il se serait fait inscrire sous le nom de Djevah Ali. Paris, 16 janvier. — Il paraît se confirmer que l'individu qui tenta d'assassiner Cherif Pacha ont bien oeilui qui, sous le noan de Ali Dejavd habitait à Paris, rue des Cannes, une chambre meublée qu'il loua au début de l'été dernier. C'est une voisine de palier qui le reconnut oe matin à la Morgue. La veille du drame de la rue de la Poanpe, cette voisine appris que la personne qui louait la chambre à Ali Dejavd avait reçu de oelui-ci un télégramme l'avisant qu'il ne rentrerait pas avant plusieurs jours, étant retenu à Versailles. Ce document a été saisi par les magistraits. Une perquisition minutieuse est opérée dans la chambre occupée par Ali Dejavd. Paris, 16 janvier. — Le nom exact de l'auteur de la tentative d'assassinat contre Cherif Pacha est Djeddid Ali. Un nouveau groupe parlementaire Paris, 15 janvier. — Un certain nombre d© députés appartenant à divers groupes de gauche tiendront demain une réunion à la Cham-bie en vue d© constituer un groupe parlementaire composé de députés n'adhérant pas h. la fédération des gauches, ni au parti radical-unifié. C© groupe qui s© propose à la fois une activité parlementaire et électorale, se tiendrait à l'écart des deux groupements actuellement existants et recruterait ses adhérents exclusivement à gauche. Une trentaine d'adhésions de principe seraient déjà acquises au nouveau groupement. Allemagne LES AFFAIRES DE SAVERNE La décision de l'Empereur Berlin, 16 janvier. — Les journaux libéraux commentent la décision prise par l'Empereur de faire réviser l'ordre de cabinet de • 189- sur lequel se base l'arrêt du conseil de guerre de Strasbourg. Ils estiment en géné-ral que oette mesure ne remédiera en rien ce qui est arrivé. L'opinoin manifestée est a: z fidèlement représentée par la «Germania», organe du centre, qui écrit: Si le gouvernement a des 1 doutes sur la valeur légale do cet ordre il " aurait été indiqué de donner aux juridictions ' militaires supérieures l'occasion d© s'exprimer à 00 sujet on révissant 1© procès. Cette mesure aurait en outre contribué à calmer la . population au cas où tout© ces juridictions auraient rendu un jugement identique. Le «Berliner Tageblatt» dit: Les accusés de Saverne restent coupables d'avoir enfreint la loi qui seule entre en ligne d© compte. Ils n'ont pas été acquittés d'après la lettre de la loi mais par un acte de camaraderie. Le «Lokal Anzeiger», gouvernemental, ss^ j lue aveo satisfaction la renonciation cTu pré-j sident du jury au jugement en appel et ajou-. te: Il s'agit maintenant de remédier aux dé-. fauts découverts. Ls budget à la Chambre prussienne L Berlin, 15 janvier. — La Chambre des Députés de Prusse continue la première lecture - du projet d© budget. M. de Heidebrand, conservateur, repousse !te reproche do M. de Bethmann-Houlweg,président du Conseil, qui a dit que les conservar-teurs étaient la couse du rejet du projet du 1 gouvernement concernant l'impôt sur la pro-' priété destiné à couvrir la contribution mili-> taire. U fait ressortir que la Diète de Prusse a, jusqu'à un certan point, le droit de parler des affaires d'Alsace-Lorraine. U dit que lorsque la Constitution de ce pays a été éta- 5 bLie les voix de la Prusse y ont oontribué. Les conservateurs, ajout© l'orateur, éprouvèrent des scrupules au sujet de oette Constitution. Le cours des choses leur a donné raison. ' Il pense que la population alsacienne n'a pas assez tenu compte de la demande tendant à une protection suffisante des militaires en garnison dans le pays. Concernant les nouveaux impôts d'empire, M. de Heidebrand expose que personne n'aura plus envie de voter des impôts indirects maintenant que l'on a vu que la propriété ne jouit plus de la protection nécessaire et qu'aujourd'hui il faut être ouvrier pour obtenir justice. Mais une heure peut venir, et elle u'est pas bien éloignée, où l'on ne pourra plus imposer davantage les possesseurs du pay». Emission de 400 millions de Bons du Trésor prussien Berlin, 16 janvier. — L'administration des Finances du Royaume de Prusse a chargé un syndioat prussien de l'émission de 400 millions de mark de Bons du Trésor remboursables dont 850 millions seront offerts le 29 janvier aux souscripteurs de 97 %. L'Empire n'a pour le moment aucun besoin d'argent. Les Bons du Trésor seront divisés en 16 séries chacune de 25 millions. Une série' sera désignée chaque année par un tirage au sort pour être remboursée au cours nominal. Le tirage se fera chaque année au mois d'oo-tobro et aura lieu pour la première fods en octobre 1914. Berlin, 16 janvier. — L'intérêt des 400 millions de Bons du Trésor remboursables émis par l'administration des Finances prussiennes est de 4 %. Angleterre La politique navale des libéraux Londres, 16 janvier. — Parlant hier soir à Hou ton (faubourg de Londres) lord Haldane a fait la déclaration suivante au sujet d© la politique navale du gouvernement libéral : «Lo parti libéral no se propose pas de changer la politique qui a été exposée officiellement devant 1© Parlement. Nou» n'avons pas l'intention d© diminuer l«s forces de la marine en abandonnant oett© çolitique. » 6 J*'âr»teur est favorable à te rédooUoo dee armements, mais il déclare qu elle serait seulement possible par dos mesures concentrées. Le «Home-Rule» Bristol, 15 janvier. — M. Bonar Law, parlant dans la soirée, a dit que les conversations, échangées entre les chefs des partis, au sujet du Home-Rule n'ont pas abouti jusqu'ici et ne paraissent pas devoir aboutir. Portugal Arrestation do saboteurs Lisbonne, 15 janvier. — Trente cheminots grévistes qui tentaient d'enlever les rails sur la ligne affectée au service international, près de la gare de Sacavem, à 17 kil. do Lisbonne, ont été arrêtée et écroués à la préfecture de police de Lisbonne. La grève des cheminots Lisbonne, 16 janvier. — On espère qu'aujourd'hui le service sera organisé avec quelques trains entre Lisbone, Porto, Cintra et Oascaes. Les délégués des grévistes et les membres de l'administration de la compagnie auront aujourd'hui une entrevue avec le ministre de l'Intérieur. L'administration de la Compagnie est convaincue qu'une grande paitie des cheminots sont disposés à reprendre le travail si la liberté du travail est assurée. Roumanie Le nouveau ministère Bucarest. 16 janvier. — D'après un communiqué officieux le nouveau Cabinet est composé de la façon suivante : Présidence du Conseil et Guerre: M. Jean Bratianac; Finances : M. Costinescu ; Affaires Etrangères : M. Porumbary ; Intérieur : M. Mortzun ; Agriculture : M. Constantinescu ; Instruction publique: M. Duca; Commerce : M. Radovitoh ; Justice: M. Antone&eu; Travaux publics: M. Anghelescu. Le Cabinet prêtera serment demain. Autriche-Hongrie Un club pan&laviste Prague, 16 janvier. — D'après le iNarodni Listy ae Prague», le ministère refus© de donner son consentement au statut du Club russe en formation à Prague et qui a pour but de cultiver lee relations russes en Bohème. Russie Beilis quitte la Russie Kieff, 16 janvier. — Beilis l'inculpé du pro-oès de Kieff qui fut l'obiet d'un acquittement est parti avec sa famille pour Jaffa. Il rendra visite au cours de son voyage au baron de Rotschild, qui lui a acheté un domaine en Palestine. Afrique du sud LA GREVE DECROIT EN GENERAL... A Johannesburg Johannesburg, 15 janvier. — Presque tous les travailleurs de tréfonds d'une importante mine d'or restent prêts à descendre, mais les mécaniciens refusent de faire le servie^ de la remonte et de la descente des hommes et di: matériel. Les trains devaient, reprendre cet après-midi leur service normal. Johannesburg, 15 janvier. — Actuellement les ouvriers reprennent en masse le travail : Braamfontein et sur d'autres points de lî voie ferrée car ils considèrent comme impossible de continuel' la grève sans le secoure dee leaders. Une bombe à Benoni Benoni, 15 janvier. — Au cours des troubles d'hier soir une bombe ayant été lancé< d'une allée contre les troupes de police le« agents se sont précipités aussitôt dans l'allé< recherchant les coupables, mais oeux-c avaient disparu. Quarante arrestations on été opérées. Trois agents de police à cheva-ont été blesses. Un détachement de Burgen est arrivé cet après-midi pour renforcer le-forces de police. Un des prinoipaux chefs tra vaililistes a été arrêté. Mexique Un emprunt New-York, 16 janvier. — Une dépêche d< Mexico dit que selon un rapport émanant di palais, le général Huerfca prendra aujourd'hu un décret autorisant les emprunts sollicités La crise balkanique La réorganisation de l'armée turque Constantinople, 15 janvier. — Le ministn de la guerre vient de lancer une procla-matioi disant: «Notre armée n'ayant pas pu remplir dû ment son devoir et ayant perdu les régionj lea plus prospères de notre bien-aimée patrie notre Souverain, pour ne plus voir à nouveai des jours aussi sombres et pour défendn l'honneur du Khalifat aveo la bravoure historique de j'Islam, m'a chargé de réorganise] l'armée. Bien que 1» tâche soit grande el lourd© j'ai commencé ce travail. Je demanda à l'armé© deux choses : une obéissance abso lu© et un travail de jour et de nuit. J'ai lf oonviction que chaque officier travaillera i effacer la tache qu© les derniers événement malheureux causèrent à notre armée.» L'emprunt de 700 millions Constantinople, 15 janvier. — Le bruil court que dans le oas où les négociations entamées à Paris, en vue d© la conclusion d'ui emprunt de 700 millions viendraient è échouer, Djavid-Pacha rentrerait à Constantinople pour engager des pourparlers aveo ur syndicat américain. Ce syndicat, représenté par l'ambassadeur des Etats-Unis, qui est lui-môme un banquier, aurait offert de consenti! à la Turquie un emprunt d'environ 600 millions contre d'importantes concessions dam la Turquie d'Asie, on particulier oontre le droit d exploiter certaines forêts. L'augmentation de la flotte Londres, 16 janvier. — Le « Daily Te1e-graph» est infromé que lo dernier paiement de 68.000 1. st. dû pour l'achat du «Rio de Janeiro » a été effoctué hier par la Turquie. Une autre somme de G8.000 l. st. sera versée prochainement pour l'achat de munitions. EN ALBANIE La candidature d'Izzet-Pacha Constantinople, 15 janvier. — La candida-banais musulman réclame un princo musul-prend une forme plus précise. L'élément albanais musulman réclame une princo musulman. Izzet-Pacha aurait dit: Je suis albanais et j a ne puis me désintéresser de l'avenir de l'Albanie. Dans les milieux albanais on estime qu'un orince chrétien serait une cause de troubles, tandis qu'un prince musulman constituerait une garantie de paix. La question des îles Athènes, 16 janvier. — On publie ici une information de source diplomatique annonçant que l'ambassadeur d'Allemagne à Constantinople a fait dos rei>résontations sévères au sujet des préparatifs maritimes de la Turquie qui la conduiront, a-t-il dit, à une ruine certaine. D a déclaré aussi que l'Allemagne et 3'Aurtiche ont fait des démarches auprès du gouvernement italien pour le prier d© n© paa insister sur tous lee points oontre lee exigences BRUXELLES La documentation socialiste. Au cours de la séance d'hier d© la Chaa* bre, les députés socialistes ont décidé, siç .notion de M. Vandervelde, de créer un. office de documentation parlementaire sodtr liste. Distinctions. M. Chardin, directeur général technique d© la Société Solvay, à Bruxelles, Albert Mockel, homm© de lettres, et Neef, directeur des services administratifs de la Compagnie internationale dea Wagons-Lits, ont été nommés chevaliers de l'ordre de la Légion d'hoiv neur. La nouvelle coiffure de nos soldats A partir de février, les soldats de servie» | la Chambre porteront, à l'essai, le nouveau casque choisi pour l'armée. Victoire wallonne. Petit croquis tiré des échos parlementaires do la « Meuse » : M. Borboux, qu© j'entrevois un instant exulte, il triomphe. — Et!... à quoi faut-il donc attribuer... — Ma joie, voulez-vous direP Mon oher, voici : le bureau^ de la Chambre a adopté la couque de Verviers pour la buvette. — Elle est bien bonne î — Vous on doutez? — Non : je répondb : elle est bien bonne, la couque de Verviers. Mais s'agit-il de la fameuse couque, universellement appréciée^ colle que le notaire Fiéchet, au Sénat, préconise régulièrement cômine.... un© panacée contr© la goutte et le rhumatisme lors de 1» discussion du budget de la Haute Assenv-blée?» Est-ce enfin celle qu'il voulut bien dm faire envoyer naguère ©t qu© j'ai, à la rm*. rité, trouvé© savourées© ? Parlez 1 — Mon cher, vous me mettez dans un cruel embarras ; allez-vous projeter une onv-bTe sur mon bonheur? Je vous dis que la buvette débitera prochainement la oouque, notre fameuse couque. Est-ce celle-là que le no» taire Fiéchet vous a envoyée P Si elle était délicieuse, exquise, parfumée, eh bien, oui, vous avez mangé de la oouque de Verviers. D'une voix qu'il rend à peine perceptible, M. Bourboux ajoute: — Entre nous, nous remportons-là, nous, Wallons, une belle victoir© sur les Flamand^ qui depuis 1830 ont disposé du monopole dé la fourniture des biscuits au Parlement., INTERIEUR Un savant catholique hollandais. La faculté de théologie d© l'Université d\ Louvain vient de décerner le titre de docteur c honoris causa 9 à M. l'abbé Sloet, un de# ' prêtres les plus érudits des Pays-Bas. M. l'abbé Sloet est le président de l'Union Apologétique de Hollande qui a déjà faH tant de bi6n, grâce à la direction énergique i et au talent pondéré de son éminent chef. \ il est l'auteur de plusieurs ouvrages appréciés sur 1© terrain apologétique et il a coopéré à plus d'un grand ouvrage catholique à l'étranger. Les droit: sur les sucres. MM. Giroul et consorts viennent d© dépo ser une proposition de loi tendant à réduire de 20 à 15 fr. le droit d^aociso sur lee sucres.L'emploi de la ccruse. La proposition d© loi de M. Bertrand tezv dante à proscrire l'emploi de la céruse dans les travaux de peintar© a été adoptée dans * 5 sections; la 6e s'est abstenue. ■ Les magistrats pensionné* Sait-on combien de magistrats ont été pett» : sionnés au cours de ces neuf dernières années ? Voici: il a été aceordé, du 1er janvier 1904 5 au 81 décembre 1913, 45 pensions, pour nm total de 320,254 francs, à des magistrats atteints d'infirmités et qui n'avaient pas l'&ge k de 70, 72 ou 75 ans requis pour obtenir l'émé" ' ritat. Un fléau , En 1846. la Belgique comptait 487 persoo». [ nés par 100 ménages ; en 1856, o© chiffre descendait à 484 et ©n 1910, il n'était plus que dA 405. En un demi-siècle, c'est donc une dt . minution de 82 unités par 100 ménages; et elle ne fait que s'aocentuer. Pour les philatélistes Nous appelons l'attention, des philatéliefcee sur une particularité d'impression qu'on peut constater sur certains timbres belges à 10 : centimes. Sur chaque feuille de 800 timbre», 1 on trouve une vignette portant un point toq* ge, au milieu d© l'espace blano séparent ls ■ timbre de la bandelette dominicale. D'autre 1 part, on a oublié d'indiquer, sur les timbres & 1 2 sous, le nom du graveur. i Avis aux philatélistes. Les piqueurs des chemins d« fer. Le traitement initiai dee piqueurs est élevé - de 1,560 à 1,680 fr., ainsi que d© 90 à 100 tr. s le salaire mensuel de début des pointeur», dee ■ magasiniers, des chauffeur» do machine fixe ■ et ae locomotive d'atelier, des machinistes de t machine fixe et de locomotive d'atelier. s Cette décision sort ses effets au 1er déoen* bre 1911 et les sommes duee pour la période du 1er décembre 1911 au 81 décembre 192J seront payées prochainement. Les recettes de notre railwsy. — 1 Les recettes de nos chemins d© fer pc^" • l'exercice 1918 attestent un accroissement mo* V, table sur 1913 : 842,047,000 fr. oontr© 328 mâ> lions 959,000 fr., soit en plus, en 1918, 18 mM lions 88,000 francs. Oes chiffres se répartissent ainsi: vorac geurs. 113,731,000 fr., soit en augmentation de 9,995,000 fr. ; marchandises, 228,816,000 fr.j soit en plus 8,133,000 franc*. Le désastre japonais L'éruption du Sakourashima "L'éruption du volcan d© Sakouiashkna dont nos dépêches signalent depuis deux jour» l'in* portance et les désastreuses conséquences,ooor tinue. Une dépêche d'hier dit qu© le phénomène se renouvelle sans cesse, toujours auW violent, avec accompagnement de ra» de marée et de violentes secousses de tremblement de terre. Pour bien comprendre ce qui se pas*© il es$ indispensable de se reporter à une carte ei die situer le volcan en travaii. Lo vo'ean de Sakourashima se trouve dan» une petite île,dans la baie de Kagoshima, tout près de la ville de même nom, au sud d* l'île de Kiousiou; une cruelle dérision : le nom de oette malheureuse île signifie l'île dee Co-rises. C'est un cône tronqué qui se termine, oq plutôt se terminait ces jours-ci encore, par trois cratères, et qui s'abaisse en pente douce vers la mer. Sur la pente sud, se trouve une source chaude dont les eaux formaient un pâtit- liac où, par les froids les plus rigoureux, les gamins pouvaient prendre des bain». L'île de Sakourashima n'existe pour ainsi diro plus déjà. Tous les habitants ont péri, La côte occidentale a « sauté », dit un© dé« pêche. Le nombre dee victimes atteint un chiffre effiayant et l'on ee demande combien il y es. aura encore, puisque ks éruptions continuent,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods