La Métropole

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04 September 1914
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LA MÉTRO POLE S crin lt lin 21e Année . No 245 édition A. B EDITION DU SOIR Vendredi 4 septembre 1914 LA GUERRE Les Allemands n'avancent plifs Les Russes continuent Engagement à Teimode Les Allemands repousses Une force allemande poussant de Bruxelles dans la direction de Merchtem-Buggenhout, a fait oe matin à la première heure une démonstration dans la direction de Termonde Les Belges fortement retranchés au sud de la ville dans le3 environs où ils étaient établis en force avec une puissante artillerie, ont ouvert un feu violent à 6 heures du matin. A 9 heures et demie, il continuait toujours. L'artillerie allemande ripostait faiblement. La ville de Termonde n'était pas atteinte, y • ■ i f y \ r f * De nombreux réfugiés des environs sont arrivés à Termonde.Les communications avec (5-and ayant été coupées par une patrouille de util ans, les réfugiés sont rentrés à Anvers par la ligue du Pays de Waes. Communiqués officiels français Pas de changement Paris est bien gardé Paris, 4 septembre. — Communiqué du gouverneur militaire du 3 septembre à 23 h. Aucun contact ne s'est produit depuis hier entre l'armée de Paris et l'ennemi, signalé dans la région Compiègne-Senlis. Les précautions étaient d'ailleurs prises pour enrayer tout mouvement offensif de l'ennemi. Les mesures prévues pour assurer la chasse aux avions allemands et notamment les oroi-; sières des avions français fortement armé?: empêchent les avions allemands de survoler' a nouveau Paris. La situation respective de larmée dans le Nord et l'Est et celle de l'ensemble des forces reste la même qu'hier. L'avance allemande arrêtée Londres, 4 septembre. — Le « Daily Ch.ro-niele » apprend de La Haye, que la position des Allemands ne s'est pas améliorée, sauf un petit avantage gagné, cornue résultat des combats de lundi et mardi. Les emands refoulés sur Sî-Quenin ? Ci-joint une Information,, mais nous ne pouvons dire d'où elle émanw. (Ellle est donc donnée sous réserves.) Depuis deux jours le mouvement en avant de l'aile droite allemande a été arrêté par les forces françaises. Hier sous lia pression -k l'aile gauche des alliés l'ennemi a dû reculer sur Saint-Quentin. Un gros tu cavalerie r-uii s'avançait "sur Compiègne a fëté vigoureusement repoussé et a dû abandonner plusieurs pièces d'artillerie. Il semble que 1 "enveloppement tenté sur l'aile gauche 'Anglo-française ait échoué. Le gouvernement à Bordeaux Bordeaux, 3 sept. — Le train spécial transportant M. Poincaré et les ministres est arrivé à midi, la foule a poussé des cris chaleureux Vive Poiincnré! Vive la France! M. Poincan s'est installé à la préfecture et les services des ministères die la guerre et de Pintérieui sont dès maintenant aménagés. (Havas.) Le quartier général allemand se déplace Amsterdam, 3 sept. (Source allemande.) -Le quartier général allemand silué ix Coblent jusqu'à dimanche dernier a été transport 1 Ailleurs à un endroit inconnu. Le rouleau compresseur ïïalicz pris par les Susses Pétrograde, 3 septembre. —•- Le grand duc Nicolas a adressé au Tsar le télégramme suivant: . Avec une joie extreme et remerciant Dieu, l'annonce à Votre Majesté qu'E'.le est victorieuse aujourd'hui à 11 heures du matin, 'armée du général Rouzsky, a pris Lemberg, :t l'armée du général Broussiloff a pris Hî> liiez. Je sollicite pour Rouzsky ure récompense| ?n raison de sa conduite dans les batailles : oréoédentes, la croix de St-Georgcs pour la prise de Lemberg, et je demande pour Brou3-«iikïff la môme décoration de "0 classe, en raison de la conduite dans tous les 00mbat? at la oroix de 4me classe pour la prise d'Râliez.Les détails manquent. NOTE. — Ha.liea est le chef-lieu du district de Stanislan en G-aliéie, sur le Dniester. Elle ~ompte 4000 habitants, au Sud-Ouest de Lemberg." ■ ■ — Les paries allemandes Quatre=vïngt mille hommes en Belgique seulement On écrit de Bruxelles au «Nieuwe Rotter-d-amsche Courant » à la date diu 2q août : Des proclamations allemandes ont été affichées jeudi pour la deuxième fois, annonçant La. prise de Namur. Le public les lit en haussant les épaules, avec une visible imonéduldté. D'après un avis du bourgmestre, il semble qme Bruxelles se trouve placée sous l'administration allemande du général-major von Jaroteky et du «hofrat» Grabowsky. On voit arriver aussi à Schaerbeek, aujourd'hui, énormément d'aintos ambulancières avec des blessés, ainsi que quelques soldats belges blessés étendus sur de Ja paille dans des charebtes ouvertes. Les autos belges mêmes sont devenues la proie des Allemands, ce que révèle une protestation des médecins bruxellois. Des combats _ acharnés ont été livrés mercredi et jeudi (il s'agit sans doute plutôt de mardi et mercredi, N. d. 1. R.) entre Allemands et Belges au nord-ouest de Vilvorde, à Perck, Campenhout, Eppeghem, de sorte que tas hôpitaux et les ambulances die Bruxelles en sont remplis du couo. Mon voisin,, un médecin, quii a trois salles diu grand hôpital militaire dans son service, v soignait jêudfi des blessés de neuf régiments différente, dont une dizaine d'officiers supérieurs et subalternes. Un neveu du général von Anmim, qui se trouve parmi eux, reconnaît que les Allemands avaient déjà perdu, on Belgique, au moment de leur entrée à Bruxelles,' 80,000 hommes, soit deux corps d'armée.< * Les perles anglaises sent minimes Londres, 3 sept. — Le « Pressbureau » publie la liste additionnelle des soldats hori combat reçue du quartier général anglais tués 18 officiers, 52 d'autres rangs; blessés 78 officiers, ^ 12 d'autres rangs; disparu5 S6 officiers, 4672 d'a«urres rangs. Dans k nombre des disparu® 2,682 sont probablemenc dans divens hôpitaux. (Reuter's Tel. Co.) —>—<0 © &-<- — L'effort anglais Les insurgés de l'USster forment une divisior Belfast, 3 sept. — _ Sir Edward Carson dâms un discours, a dit qu'un nombre suffi sant des volontaires de l'Ulster iront coiruix trompes gouvernementales formant une divi sion sous leurs propres officiers. (Reuter's Tel. Co.) Un million d'Anglais nécessaire; Londres, '3 sept. — Lord Benesford parlan à Portsmouith déclare qu'il faut enrôler ui million d'Anglais pour écraser le militarisnv de Pofcsdam, et pour sauver la civilisa won (Reuter's Tel. Co.) (N. d. î. R. — Nous ne savons pas si i ; million d'Anglais sera nécessaire mais ce qu • est certain c'est qu'il sera utile pour poiré niser l'Allemagne.) —<: Le bombardement deCattan Navires autrichiens atteints Rome, 3 sept. — Le « Messagero » dk qu la flotte française démantela complètemen les fortifications de Cattaro et que le tir uvi - rect des canonniers atteignit également le < navires autrichiens réfugiés dans la base d ; Teodo et gravement les fort intérieurs.- (Hamas.) Use lettre de la Relue à Muse Lala Vandervelde S. M. la Reine des Belges a fait adresser par le chef de la Maison la lettre suivante à Mme Lala Vandervekle qui accompagne le ministre d'Etat belge dans son voyage aux Etats-Unis avec la mission spéciale dirigée par M. Henry Carton de Wiart, ministre de la justice : t( Sa Majesté la Reine me prie de vous dire -ru'Elle approuve votre projet de soumettre à l'opinion publique anglaise et américaine le récit des souffrances qmie l'invasion allemande a infligées à notre paisible population. » Cinq de nos provinces sorf dévastées, des millions de familles chassées:! ~ ;.cur maison, sont en ce moment sans abri, et c'est bien servir son pays et^ l'humanité que d'essayer de leur venir en aide. » Les meilleurs vœux de la Reine vous accompagnent dans ces deux pa" v. i se prépaient à aider ceux qui souffrent- » (s.) Le chej de la Maison de la Reine. » Le Roi et la Reine visitent les blessés Londa*es, 4 sept. — Pondant La visite au Ivondon Hospital d'hier le Roi et la Reine montrèrent un intérêt particulier aiu soi jet die deux soldats belges blessés. Quand on les transportait à l'hôpital les deux hommes étaient si fatogués qu'ils s'endormirent immé-cDjaitemerut et quand ils se révd'vrNr>nt ils éraiient très surpris de se trouver côte à cô'e; tous deux étant blessés en Belgique, l'un sauva la vie de son camarade en le portant plus de quatre mil&e. (Reuter's Tel. Co) < La neuîraîilé suédoise Une cîéclaratlcsi offieieile du ministre de Suèds Anvers, 4 septembre. — Le bruit ayant couru que La Suède mobiliserait pour attaquer la Russie du côté de la Finlande, Son fixe. M. de Klescher, ministre de Suède en Belgique, nous a autorisé à publier la déclaration officielle suivante: Le ministre de Suède n'a pas connaissance do ce bruit et déclare de la façon la plus catégorique que toute pensée d'une offensive contre qui que oe soit est absolument étrangère à son gouvernement comme à là nation suédoise, qui sont unanimes dans leur ferme résolution de rester neutres et dans leur espoir que cette neutralité sera respectée. La mobilisation en Suède, qui du reste n'est que partielle, a un but exclusivement défensif. L'accord entre la Suède et la Norvège contient «d'à,bord» une déclaration, de part et d'autre, de maintenir, chacun^ pour soi et jusqu'à l'extrême, sa neutralité, et ensuite une promesse réciproque de s'arranger de façon à n'avoir pas à se combattre mu-tne'V ment, si par malheur les deux pays étaient, malgré eux, entraînés dans le conflit par suite d'une violation de leur neutralité. Les Allemands en! fusil des snje's italiens On sait que les Allemands, dans _ le bu d'influencer l'opinion italienne, avaient^ ré pandu le bruit en Italie que des Italien; avaient été molestés, maltraités et même-assassinés, en France et en Belgique. Cett manœuvre n'a pas réussi, car les Ita tiens eux-mêmes la_ déjouent en dénon çant les crimes commis par les Allemands su leurs nationaux. le ce Carrière -delta Sera», le grand journa milanais, raconiie deux cas dans son numér< éu 21 .août, qui vient de nous parvenir : Le premier fait s'est passé quand les trou pes allemandes entrèrent à jarny, ville dt 1 département fnançaiis die Meurthe-et-Moselle Comme toujours, les A flamands ^ prétend) i^nt faussement que la population civile avai 'jiré sur leurs troupes. Parmi les civils don ils s'emparèrent sous prétexte qu'ils ava.ien I -h faire à des franes-tireurs, 5e trouvaient un quinzaine d'Italiens arrêtés <ians un café tenn • oar un de leurs nationaux. Les quinze mal ■ heureux furent impitoyablement fusillés1. Voici le deuxième cas : Trois mille ouvriers italiens, occuipés au: travaux du chemin de fer Duiisbourg-Cologna furent transférés à Magdebourr*. et enfermé comme des troupeaux sous de grands han ; ^airs à l'intérieur de^ la ville. T^e u août. : n Heures du soir, ife furent avertis ou'iil t étaiewt autorisés à rentrei* en Itaife, corn mu 1 nication que Kp prrtsonnieî's acouejlliren ? avec de bi-uyantes mn>mfestations de joie.^ I^e . soldats qui les surveillaient, loiîr enjoignrtrer d'avoir à se tanne, et. comme lis n'étaient pa 1 assez rapidement obéis, se mirent à tirer dan i !e tas des Italiens. La fusillade dura r>enda. - vingt minutes. Les victimes, parmi Le-quelles un en/ant de dou?» ans, furent non: breuses, comme on peut le supposer ! A^STENDE e Le générai commandant lia province a inte t lit, dans boutes les oonumuwea côtières, l'usf - ge, apa-ès 21 heures, de toutes kimièros poi s vaut être aperçues de la haute mer. p La gendarmerie est chargée d'assuré s l'e«éouition de cet ordre. U nmn Pape La proclamation le Benoît XV Les officiers (frdoltnent aux soldais iiaiiens de présenter ies arraes. -- La presse italienne — Une enevcsique sur Sa guerre. Rome, 4 nout. — Monseigneur Misciaxelli et le maréchal du ConcLai*e, le prince C'iv.gi, ouvrirent l'entré0 de la cour St-!>amase, pour faire passer la garde palatine suisse et la gendarmerie, qui reprirent service à l'intérieur du palais. La porte a été aussitôt" refermée jusqu'au moment de l'ouverture du Conclave. Les cardinaux concîavistes sortirent alors seulement. lies cloches do toutes les églises sonnèrent joyeusement pendant une heure. Le temps est splendide et il règne une grande animation sur la place St-Pierre. Le cardinal Gibbons a.rri -a-à midi et se rendit immédiatement au Vatican. Le cardinal O'Oonne-1 arrivera prochainement. Le <( Corriere d'Itai'a » dit qu'au moment où le cardinal Camerlingue se présente dans '.a Loggia du Vatican, po ir annoncer l'élection du Souver in Pont*'f \ les officiers ita-'iens ordonnèrent aux trempes en service à présenter les armes, rendant ainsi un premier hommage de l'Itrlie à Benoît XV. Le «G-iornale d'Italia » annonce la prochaine publication d'une encyclique sur la guerre. L'« Osservatore Rom^no », dans une édition spéciale publie un article d'un hommage 'e plus respectueux au nouveau Pape au nom du monde catholique. Le « Messagero » dit: Nous devons continuer d'être satisfaits de la formule consacrée oar Leurs Seigneuries et >ar la foi libérale de l'ÊgVse libre dans l'Evat souverain. Le « Giornale d'Italia » rit que l'élection du nouveau Pape est surtout due h sa bonté. Il fut élu sans avoir préparé son élection et cette élection représente une bonne transaction.La cTribuna » dit que 'e Saoré-Ool'lège a élu le Pape dont l'expérience diplomatique sera une garantie pour fn Ve^ front dans un moment très g'-ave que l'F rlise traverse. La a Tribun à » voit dnna l'élection l'affirmation du Sacré-Collège de voir se modifier la direction du précédent pontificat.. (Havas). Osie lettre fies vicaires Oéii^ap. aux fidèles Anvers, 4 septembre 1914. Nos très chers Frères, Nous ne sommes plus,orphelins. Le Conclave a rendu à l'Eglise son Pontife suprême et, à nous, le Père de nos âmes. Le cardinal Marquis délia Chiesa, archevêque de Bologne, succède à Pie X: il a pris le nom de Benoît XV. Cette élection rapide est un réconfort pour nos cœurs, dans l'amertume de l'heure présente. Espérons ! Benoît XV va faire revivre sur le siège de Pierre la sagesse, la fermeté, la bonté du saint et doux Pontife que nous pleurions. La voix du nouveau Pape no tardera pas à s'élever, pour faire entendre des paroles de paix à ceux qui ont déchaîné sur nous les horreurs de la guerre. Et sa prière s'unira à la nôtre pour faire violence à Celui qui commande aux puissances de la terre. Benoît XV priera pour'rious: nous prierons pour Lui. Le nouveau Pontife prend le gouvernail de l'Eglise, au milieu de la tourmente: sa tâche sera rude et difficile. Sans doute, Jé3us-Christ proportionnera sa divine assistance aux nécessités de son Vicaire; mais il nous appartient de la demander par d'instantes supplications. Nous sommes donc assurés do répondre au vœu de Son Eminence notre Cardinal Archevêque, en prenant les dispositions suivantes : 1°) On chantera, dans chaque paroisse, une Messe d'actions de grâces pour l'élection du Souverain Pontife. 2°) Les prêtres diront à la Messe l'oral-■ son pro Papa. ; 3°) Les membres des Communautés reli ' gieuses offriront trois communions. ' " 4°) Nous engageons tous les fidèles l s'approcher de la Sain'te Table à la memt . intention. Les vicaires généraux : + L. LEGRAIVE 1 + A. DEWACHTER > F. L. LAUWERYS E. VAN ROEY Remerciements t goll Excellence lo Nonce apostolique nou r prie de bien vouloir remercier en son nom 1 lee autorités et la population anversoise pou ? la si grande part qu'elles ont prises, malgn 1 les événements, au deuil du monde cathohnu. - causé par la mort do Sa Sainteté le Pap-Pie X. 1 > «g © <3>—< Jarâes ie l'tieure présents s A la guerre toute idée de philanthropie es t ime erreur, une absurdité pernicieuse. La vie s lence, la brutalité du combat ne coinporten t aucune espèce de limites, s (Olausewitz). i Si les peuples civilisés no scalpent plus le i- vaincus, n'égorgent plus les prisonniers, ^ 11 - détruisent pas les viues et les villages, n'm cendient plus les fermes, ne dévastent pa tout sur leur passage, oe n est point par I11 - manité, ohl non ; c'est qu'il est préférable d rançonner les vaincus, d'asservir des torr toires productifs. . (Olausewit-z). •- Le style du vieux Gkusewitz est bien moi 1- C'était un poète oui mettait dans son encn< i- de l'eau de rose. Ôr. ce n'est qu'avec du san qu'il faut écrire sur les choses de la guc-rr-r Elle sera d'ailleurs a/troce, la prochair $ e (Jkonsart von SoheUeadorff). Le vaiii'alisitie teuton L'indignation en Ângletern Pires que les sauvages du Bannie: Le «Times» a publié une lettre du positi viste réputé Frederick Harrison, qui dorun-ùne idée de l'indignation et de la colère provo qu-ées en Angleterre par les attentats des Aile mands à Louvain et à An\xM-s. 11 v dit que les Allemands commettent de méfaits aussi féroces que ceux des nègre du Dahom.:y et d'autres peuplades sauvage Afrique j-idiis.. Nous n'avons plus à nou préoccuper die la civilisation a-Mrmande, écrit M; il faut que les voix diu monde entier s'élo \-en-t hautement ccn.tre les nuxioâtés de l noblesse et de la dynastie des Hohenzoilen sous le règne desquels ces actes inouïs on pu être accomplis. Ouantd les alliés auront enfin écrasé cett vermine. i'I faut espérer, continue l'auteur que le Kai.-er survivra, et sera ^ souinis à 1; même dégradation que celle infligée un jou h Dreyfus, que son glaive sOtiillé de sanç sera brisé et ses diébrîs jetés au loin, en prt sence des anm'ées des puissances alliées, qu les insignes de ses uniformes seront arraché et piétinés dans" la boue; puis, îj'il survit ^n core à cette honte, qu'iil soit relégué à Sainte Hélène ou. à l'île du Diable, où il trouver; son bagne et son tombeau. Protestation des savants anglais Le président de la Société d'archéologie qui tient ses assises à l'Université d'Oxford au nom de quantité de sociétés scientifiques vient d'adresser une violente protostation a « Times » contre les excès ot les crimes de Allemands à Louvain. Il les flétrit avec la dernière indignation Les savants du monde entier, .dit-il, condam neront la destruction do la bibliothèque d l'Université de IvOMyain, comme l'un des plu grands attentats perpétrés contre la science L'enquêie américaine Un membre du comité américain chargé d dénoncer au gouvernement des Etats-Uni les crimes de Guillaume II et de ses soldat a commencé son enquête. La liste des atrocités allemandes qu il pu contrôler est -déjà longue et il a déclar que ses révélations provoqueront certaine ment dans les Etats-Unis un tel sursaut d ooilèro qu'il facilitera « formidablement i'œuvre de la mission belge eliargëe d'une ex t revue avec le président Wiison et les hon mes d'Etat américains.^ _ . . Il est arrivé une mésaventure a ce dis tir gué humanita:!*}. Pendant qu'il inspectait les effets du pr< mier bombardement d* Malmes, il assist involontairemejat au second et put se rendit compte « de visu » du mépris des Allegnanc pour le droit international et toutes les ri Gjlgs reconnues. Tout un chapitre de son enquête sera coi s.aoré au bombardenient de l'église _Notre Dame, des monuments et- des îiabitations d 'a cite archiépiscopale. Les habitants de Louvain Ceux de nos lecteurs qui seraient anxieu du sort d'êtres chers habitant Louvain aj prendront ceci avec soulagement : des mi iiei's de réfugiés de la malheureuse ville soi aecumulés dans certains villages des environ: Un nombre considérable est, entre'autres, e sécurité à l'abbaye de Parc. Protestation italienne Le « Morning Po:--t n apprend de Home qv trente-neuf jouaiiialisbes de Rome ont sigr une protestation contre la destruction c Louvain et ont rendu visite au ministre betlg< î*lo!iveas3 scandale Des voyageurs arivés d'Allemagne à Fl< rence racontent que les Allemands otlt incei dié les pavillons d'Angleterre, de Russie et ci France a "Exposition du Livre de Leipzig Clés pavillons contenaient des trésore "bibli-graphiques insti-mablles. Le feu a tout détru et ks autorités n'ont rien fait pour arrêt* ses ravages. Il fera chaud quand un étranger partie pera encore à une exposition allemande ! La situation lilitair bu Francs Un article du "Temps. Sous oe titre le «Temps» du 30 août publ ' l'article suivant: La situation de notre front, de lia Soann , aux Vosges est sensiblement restée ce qu'eJ ! était il y a quelques jours. Les forces allemandes paraissent avoir r lenti leur marche. Si les Allemands ont progressé, on de bien se rendre compte que tout pas en ava. leur coûte cher. Non seulement beaucoup 1 leurs hommes tombent sur 1e terrain, mais fatigue de ceux qui restent est ex..renie, c'est leur infanterie qui est décimée s'épuise. Voilà vingt jours qu'on se bat sans réj dans cette région. 5 Si les Allemands n'arrivent pas à reoons • tuer les effectifs de leurs bataillons, le jo ; approche où leur offensive prendra fin. ^ Et pendant ce temps, les Russes avance ^ rapidement en Prusse et en Gaiicie, et 1-ou ' forces augmentent tous les jours. Les troupes que les Allemands emprunt ront aux armées luttant contre nous sero - épuisées et no pourront offrir un sérieux c staclo à l'invasion russe et leur éloigneme \ nous permettra de reprendre une énercriq I offensive. H ne faut pas oublier, que nous sommes pas seuls, et que c'est contre t que l'Allemagne a porté son effort avec l'ill sion d*un succès rapide. En durant, no sommes cîono oertains de la victoire fina. Un fait qui n'est pas h négliger, c'est la d ficulté que l'Allemagne et l'Autriche rençc trent déjà à alimenter leurs 110 millic 8 d'habitante. 0 : Les Perfiipis ' §i les navires allemand 1. Paris, 3 septembre, (via Angleterre). — r Lorenao-Marquez, les scellés, fermant les g nôtres de La salle, contenant les appan radioté'^raphiques du vapeur «Kronprin e ayant été trouvés brisés, les autorités por gaises ont enlevé les antennes à tous les vt [seaux détenus dans les ports portugais. Tous au travail ! ' La guerre économique Appel aux syndicats d'employés Les Syndicats d'employés, tels que le Syndicat du commerce et de l'industrie et l'Uni-tas d'Anvers, ont en ce moment une tâche a remplir: dresser la listes des emplois occupés par des employés allemands; rechercher les capacités exigées de chacun d'eux et faire connaître à leurs membres le résultat de leurs 1 snquêtes. 1 Aux syndicats d'employés à aider les patrons à nous débarrasser de l'immonde vei-mine.Aiguilles à tricoter ! On peut se procu-er des aiguilles pour ma-1 chines à tricoter chez D' Haenens-Gauthier. - fabricant de machines à tricoter, Grand. s Appareils de stérilisation " On nous écrit: Nous nous permettons de vous signaler encore un article que l'on croit être uniquement > fourni par l'Allemagne. Or, nous vous infoi mons que nous sommes une des rares maisons f belges s'ooeupant de la fabrication des appa-3 reils de. stérilisation pour salle d'opérations, étuves de désinfection, autoclaves, bcîtes d 1 m mi 11 - - iaa—MEcaaH3CTn pansement, etc., tous articles, fournis prea* qu'exclusivement par l'Allemagne. Gustave Van de Wyer, rue Haute, 17 Anrers. Meubles en bois courbé Sous cette dénomination, on indique depuis plusieurs années, les chaises, et autres meubles fabriqués par les firmes: Thonet freres — Jacob et Josef Kohn — Société vluuous — etc. Les ateliers de fabrication de v.xîs déférentes firmes, sont tous situés en Autri^ne. Pour l'écoulement de leurs articles, plusieurs maisons de vente ont »vtab.ies dan> n^tr* pays. Ainsi la marque Thon°t a son iuagastu de vente, place de la Comédie, 2, à Anveis; Jacob et Joséf Kohn, rue de Tanneurs, IS, Anvers. Cette dernière firme, soit dit en passant, avait comme gérant ici en nlle, un offi-•ier de réserve de l'armée allemande l'epuia quelques jours, ces firmes ont fait disparni're lours enseignes révélant leur nationalité. Inutile de dire, que les articles mis en vence 'ans "es magasins, sont restés et resteront toujours do fabrication autrichienne. Pourquoi 'jonc s'adresser à ces firmes étrangères,a lors que 1s plupart des maisons d'ameublemr-it du pîivs, 't tenues par des compatriotes, peuvent voms pournir la même marchandise en bois courbé MAIS DE FABRICATION BELGEPEt chose qui n'est pas à dédaigner, h rVc PT?IT PLUS \ VANTA CEUX. :La vie à Bruxelles ; L'Empereur Guillaume à à Bruxelles l, D'apiô3 une dépêche reçue par le «Times», ® l'empereur Guillaume, le souverain provi-" ï,oiro (oh combien 1) de la Belgique occupée. e serait arrivé à Charleroi samedi, et se seraii D fait conduire en automobile au champ de " bataille de Mons. Il aurait couché samedi a " Bruxelles, mais il aurait eu le bon_ goût de! ne pas passer Ta nuit dans le palais du roi " Albert. Il aurait couché à l'Hôtel do Belle vue. Mais son gendre et son fils Auguste, - Guillaume n'ont pas le même tact. Le pre-j mier a pris ses quartiers au palais do Laeken: e et y a donné un banquet samedi soir. Le gen_ s dî>o de l'empereur est le dernier descendant i- des rois détrônés^ de Hanovre, et on oeut lire dans les réents de guerre austro-orus-sienne de 1866 qui coûta le trône à cette dy-nastio les traitements ind;gnes que la Prussr c infligea au roi aveugle George V. Le petit-fils pourra relire ce chapitre poignant. innombrables blessés allemands La nuit de mardi à mercredi et au court-!- de la journée de mercredi, de nombreux con-t vois do blessés allemands venant de la direc- tion du Sud sont arrivés à Bruxelles, n Depuis aujourd'hui on ne délivre plus de laisser-passer à Bruxelles. Il paraît même que l'autorité allemande a décidé de ne plus permettre à personne de sortir de Bruxelles par le Nord de la ville, e On remarque depuis hier un mouvement é intense de trains allemands. e A la Place Rogier Aspect de la place Rogier, mardi demie:-►- à 2 heures de l'après-midi: Défense de circuler sur le terre-plein oc-e cupé uniquement par la police bourgeoise. ;• C'est le vide substitué à l'animation contu-mière.it Les terrasses des hôtels et des cafés 6ont ;r supprimées et le long des façades des passants se hâtent. i- Les deux refuges des trams sont interdits, les deux aubettes à journaux supprimées. La gare du Nord, fermée au public, se dresse, silencieuse, regardant le «Palace^ B morose, le «Oafé des Boulevards» mélancolique et le cCosmopolite» attristé. l<)n contemplant ce spectacle, on a la son sation d'une ville opprimée et morte. Cependant, voici qu'elle s'anime du côtr' du boulevard Botanique, du sommet de In colline dévale de la cavalerie, suivie d'un long et pesant charroi, arrêtant pendant plu? de deux heures le tram.n. 15. Les Bruxellois ne regardent plus; ils pas ^ent, rapides, rêveurs, attendant avec con 9 fiance la libération. % Et la cavalerie avant cessé de défiler. lr lt olace Rogier redevient silencieuse cotouk l'image même de la patrie. " Kein Franzœsiehes Oe!d „ a- On nous affirme que les militaires allemands qui occupent actuellement Bruxelles it- y refusent souvent, surtout dans les oafé* de recevoir des pièces françaises quand o' •le doit leur rendre de la monnaie divisionnaire C'est ainsi qu'avant-hier, dans un établi^ L> sement de la place Rogier, un gradé jeta ar ^ loin deux pièces d'un franc de là Républiqn' frança;t^e en s'écriant: it — Kein Franzoesich.es Geld. Belgieciheî . Geld.» >1- Les sacs à bière ni Il y a deux ou trois jours, les Bruxellois on ^ vu arriver des bandes de «Landstuirm», ve nant relever les troupes actives dont la pré k sence semble plu3 que nécessaire au front Certains de ces patriarches promenaien-llf d'imposantes barbes grises; malgré la grn m vité de l'heure, un sourire goguenard les ac compagnait. u. Espérons qu'un Hansi du terroir aura cro us qué jx>ur la joie des générations à venir l'en le. t'-éo triomphale de ces sacs à bière, if- I Après le départ da prince la Frouss( I Durazzo, 3 septembre. — La commission d ÇJ contrôle s'est rendue aujourd'hui auprès de It. insurgés leur annonçant que le prince se dii posait à partir. . .. A Elle demanda leurs desiderata définitifs a fe- sujet du gouvernement et de leur entrée dan :ils la capitale. s», Le gouvernement de l'Albanie sera assum tu- prochainement par la commission de contrôle is- Le prince avant de partir a gracié tous le prisonnier» politiquer- A GANT» Les réiUi.. On évaJiue à pkis de 8,000 le -noui., • . . tonnes arrivées encore jeudi à Gand ei ^ui ,>n.t été conduites a.u Palenis des Fêtes ou dana k>s autres locaux dont la ville dispose en ce inom-enit. Au delà de 6,500 de ces pauvres gens ont passé La nuit au Palais des Fêtes; comme U n'y avait plus de place pour se coucher sur la paàliie, ni dan6 le grand haAl. nii dans ba .-serre chaude, cinq oents de ces malheureux se sonit assis sur les chaises des gradins. Tout ce monde a reçu hier mat in du café chaud et des tartines, puis on a organisé les départs vers la Flandre occident aie, Dixmude, etc., afin de pouvoir necueilliiir les fugitifs qu'on attend aujourd'hui. Quatre à cinq oenits personnes ont passé la muiiit an local du « Voonuit », rue Neuve-Sa^kvt-Pierre.Du tnaiin qui arrive à Gand à 10 h. ^o, de !a nuit, il est encore descendu deux cents personnes qu'on a eu beaiucouip de peine à j eviser. Toutes ces familles continuent à arriver de 'a contrée de Malines ou d*Anvers, donit on fait pantir ceux qu'i ne sont pas domiciliés dans la ville. A la surLte de l'incursion du «Zeppelin» tous les réverbères ont été éteints à 11 hen--es du soir. <i-3KB<> CSCraî-Ci- —— A ANVERS Ceux qui s'en vent ! On nous écrit: Monsieur le Rédaetc , Vous publierez-cette lettre ou o.cu estimerez qu'il vaut mieux ne pas la publier ; vous serez meilleur juge que moi de l'opportunité qu'il y a de le faire. Si vous ne la publiez pas, elle vous inspirera je l'espère, un article de votre belle plume patriotique sur ce sujet angoissant. Vorus aurez, comme moi, été indigné d'apprendre que de nombreux Belges du sexe masculin, valides et en âge de pouvoir rendre service à la Patrie, quittent le pays — certains d'entre eux empoi*tant leur argenterie, leur argent liquide. Que les femmes et les enfants, qui craignent de partager le sort de leur chef de famille, s'expatrient, cela peut, à la rigueur, -B justifier, quoique, à mon avis, la place de l'épouse est a.ux côtés de son mari conscient le ses devoirs; que l'on expédie à l'étrange* les impotents, c'est une bonne mesure. Mais que des hommes solides et en état de pouvoir — chacun dans la mesure de ses forces et de ses moyens — rendre service au pays, quittent ce pays au moment du danger, cela est :ndiffne de nous, indiqne de notre passé, in-"ompatible avec le bel élan de patriotique solidarité qui a salué la fière et crâne réponse de la Belgique à l'ultimatum de l'Empire allemand, c'est une lâcheté envers nos troupes, nos officiers, nos gouvernants et envers tous oeux qui entendent rester à leur poste îb contribuer au salut commun. Il faut, il est nécessaire, qu'un terme soit mis à cet exode ; non pas que la présence dans 'e pays de pareils couards, d'individus indignes de porter le nom glorieux de Belge, soit lésirabCe pour le Pays,. mais_ il ne faut pas, M faut éviter à tout prix, qu'il puisse être dit in'il y a des Belges capables de pareille lâ-oheté. Un patriote. Nous n'ajouterons que ceci à ce qu'écrit lotrô correspondant, c'est que nous-mêmee ions avons exhorté les couards à s'en aller. T1 en existe malheureusement partout. Nous 'eur répétons: Qu'ils s'en aillent! Anvers n'a •>as besoin de leur détestable présence. Ces rens-là sont bons pour provoquer de l'affolement.Quant à leur mettre un fusil en main, n'y songéons pis, ce serait désastreux. Personnes égarées Le Baron Albert van ZUYLËN van NYé* VELDT, engagé volontaire, est prié de se présenter n. 13, avenue de li Chapelle à Ber-chcm-Anvers, ou du moins d'y donner de ses nouvelles. A la Croix-Rouge Ambulance de la rue Albert Grisar, 19. — Orphelinat des filles. — Jours et heures de visite : Dimanche de 10 1/2 h 11 1/2 h. du matin. Mercredi et vendredi de 1 à 2 heures de relevée. ! Nos deux éditions sont complètement dilféren-s tes. f • (VOIR AD .VEKSO)

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