La Métropole

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02 February 1914
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LA MÉTROPOLE 21e Année NkT^T" ïT.clitioï» 33 —S ^soj>owsï^ce3r5!flrr3rgs (Jti n>» • ••••#••••• Six mot! .............J-f. ®7* Trois mois. «••••••••••• ir. * w On l'abonne & tons les bureaux de poste et aux lacteuri. ETRANGER, le port en sus: Poux 1k HOLLANDE, s'abonner de préférence aux bureaux da poste, plutôt qu'au journal même. le numéro Journal quotidien du matin le numéro ^ Tous les Jours 59,ruedes Peignes,Anvers Le dimanche ^ da 4 à 10 Administration: » 3519 de 10à 16 CENTIMES pages Rédaction : Téléphone 617 Page» Annonces : la petite Chronique sportive la ligne ligne .... fr. 030 „ , ^2^2 Annonces ftnancfcL » B 00 Faits divers fin id# » 2 00 Réclames la ligne, » I 30 La Ville id* » 5 00 Faits divers corps ieL » 3 00 Emissions Prix à convenir Pour toute la publicité, sauf celle de ia province d'Anvers, s'adresser à r AGENCE H A VAS : â. BRUXELLES : 5, place des Martyrs. à PARIS : 8, place de la Bourse. àiiLONPj^SiiÏBBiiii^ii CbeaDsideE. C.^ 111 Lundi 2 Février 1914 Les Snobs ->—«S 5 ^ D'origine britanniquo, comuie le dit so. nom le snobisme a pourtant toujours e des racines sur le continent. Il so réclam des dandys, des incroyables et, à bie: chercher, on lui retrouverait d'autres an ■ céfcrc* plus lointains, dont les traits diJ firent des siens davantage: parmi les pt tits-maïtres et les précieuses, les beau; esprits et les mousquetaires. il y eut des snobs chez les ligueurs e les réformés, il dut y en avoir jusque sou les armures et lés hennins du moyen^âgt Athènes et Rome en tous cas en foisor In ô vent. La mauvaise herbe du snobisme a cr avec toutes les floraisons; elle a pouss plus haut et plus dru quand les autre tsàvea s'affaiblissaient. Les snobs jouère-r toujours quelque infime rôle de comparsî dans les grandes actions du monde, ma: n'occupèrent la .scène qu'aux heures d décadence; le snob est, en effet, un pr< duit de décadence: souvent dangereux, y< Uir.is utilisable. ' Rien à faire du snob, pour une boni raison: parce qu'il n'est rien e»t ne pei rien par lui-même. Tout-es les latitud) feefc tous les milieux, comme toutes les épi ques, ont leurs snobs, de couleur, d'à lure, de costumes et de mentalités varié F mais domines par la même idée maîtress la monte préoccupation absorbante: fai: r ce que font les autres — les autres snol ■de l'endroit — suivre le chic en march I courir au-devant de la, nouveauté; avo tous la bouche ouverte pour pousser ï dernier cri, quoi qu'il dise; être prêt Imoaler dans le dernier bateau, où qu\ tmene. Peu à peu, le-s snobs ont abdiqué leu goût-, leur volonté, leur conscience; pre grossion logique et quasi inévitable. Pour faire comme tout le monde, o: consent d'abord à se livrer à tel passe [.temps fastidieux, en se persuadant qu'o] y trouve du plaisir; à prôner tel artisb ou telle œuvre, d'autant plus haut qu'il, vous laissent plus froid, à fréquente; telles personnes qui plaisent beaucouj 'moins qu'on ne le dit ou qui ne plaisen pas da tout. Vieunent ensuite les sacrifices d'ui | autre genre, plus douloureux: lo renonce Iment à une croyance, à un idéal, à un [opinion qui ne sont pas à l'ordre du jou; lïla-as le monde des snobs; le ralentisse raent, la rupture d'une sympathie ou d'ur Uieu du cœur que le snobisme n'admettrai: J«une suis demaudé, bien souvent, quels étaient les chef3 mystérieux qui diri geaieut lûoavciïteai da snobisme. Snobs, plus snobs encore que les autres, saisis sant d'instinct- le côté niais des choses Pince-sans-rire, s'amusant à faire valetoj cette meute docile? Ou encore, quelque hommes d'Etat aux desseins ténébreux quelques Vieux de. la montagne modernes tenant les invisibles ficelles qui fon aller le monde, et ayant jugé indispen &ab!e, on ne sait pour quelle raison, d ligoi-ter, d'abrutir et d'annihiler une pai cie du genre humain . Le snob, en effet, cesse de compter pai mi les individualités. Il est à l'homm dans la vraie acception du mot ce qu'es 10 phonographe à ^instrument de mu telque.il n'a ni chant, ni vibration propre 11 se borne à répéter d'une voix blanche en les déformant enoore, le-3 sons plus oi jmoiiis mélodieux gravés sur des registre répandus par milliers. Dans l'ordre moral, les snobs sont le pauvres diables dépourvus de ce que pos Cèdent les plus modestes esprits: une idéi à soi, un jugement propre. Les snobs se départagent en deux caté gories: snobs de naissance et snobs pa: contagion . Tout petits déjà, en classe ou à la nur lery, les premiers se faisaient d'instmo les perroejuets et les singea du cousin élé ga t, du camarade prétentieux du voisii soi-disant chic, qui les éblouissaient, ca: le vernis, le luisant, le toc seuls frappen l'œil spécialement construit du snok Jamais, dans l'existence, coux-ci ne dis t-ingueront autre chose; ils ignoreront 1? foi et le sentiment, l'enthousiasme et Pin digna-tion , la joie de penser, d© vouloir de combattre.... D'autres qui furent de braves gens, de* [gens intellectuels et utiles, se sont laissés aller à devenir des snobs, volontairement ou à lour insu, par cette faiblesse de caractère qui subit peu à peu l'influence de l'entourage, ou par une erreur vaniteuse qui leur a fait voir dans le sno-bismo un fleuron manquant à leur couronne d'honorabilité,do richesse ou de mé rite, une sorte de panache indispensable à leur uniforme de gens comme il faut 1 estampille du mondo moderne, du mi lieu distingué auquel ils se flattent d'ap ^artenir. C'est cet artiste, cet homme de lettre, une si beilo nature, un si bon enfant à ses débuts qui, depuis que le succès a attiré les snobs autour de lui, se laisse impressionner par leurs admirations, et pour les conserver et les accroître, lutte contre ses meilleures tendances, inclipe son talent, 'hit taire son cœur. Evidemment, là oit le snobisme marque le plus tristement.et le plus aisément sa trace, c'est sur les âmes toutes fraîches, enoore tn bourgeon, qui allaient s'épanouir et qui, dans l'ét-au où il les presse, ne donneront que des fleurs étiolées. Mais nous, tout expérimentés que nous sommes, ne nous croyons pas trop vite à l'abri du danger. . Parfois, nous craindrons d'affronter ce petit sourire qu'ont les gens fri-jolea pour nos préoccupations graves, cc: haussement d'épaules des vaniteux ou des dédaigneux devant une action sage ou généreuse, devant l'aveu sincère d'un sentiment vrai ou d'une joie naïve: un manque d'élégance nous paraîtra presque aus-difficile à. avouer que le serait un man-Q-lle de raison ou do bonté; nous serons Jssi embarrassés d'un parent démodé, ami peu décoratif que nous pour-fc}'être d: une relation suspecte.... «t là une atteinte légère de snobisme ! "7 ooupoiia y court; soyons des gens d'ac-'W et avant tout des hommes d'œuvrea. . "'fendons notre indépendance morale, Plus précieuse des libertés, et, avec j j,co <I,U> reste encore de l'originalité, du goût et du cœur belges. 'ean de Loi. » L'actualité 1 En AlBace~Lorra.it .1 .. b _^ La démission des membres du go i versement alsacien rendue publïq - A par le secrétaire d'Etat Zorn v L Bulach lui-même ne pouvait pas rester lor temps sans suites et effectivement- les orj nés officiels ont annoncé dès hier le remp • cernent du secrétaire et des sous-seorétaii d'Etat par de nouveaux hommes. Il ne r t te des anciens membres du gouvornome s quo le chef du département des finance». : On pense bien qu'il est trop tôt de youl< - pronostiquer quoi que ce soit au sujet < nouveaux membres du gouvernement en - » sace-Lorraine. Leur choix importe peu d'f / leurs, puisqu'en réalité o'est le statthali qui détermine la politique des Reich^lande s au sujet de ce dernier aucune décision n'i - encore prise. Le comte von Wedel sans d< s te ne restera paa longtemps en fonctions n s plus après le départ de ses collaboratei e d'autrefois, mais en attendant on ignore < core qui lui succédera. Le» indications au officieuses que i^ossiblo qui ont fait le te de la presse à ce sujet doivent être accepfci avec quelque circonspection; au dernier r e ment, ces indications peuvent se révéler co ^ me fausses. iS Ce qui osb incontestable dans tous les c )- c'est qu'avec de nouveaux hommes un nou 1- esprit devra entrer dans l'administration s surtout dans la politique en Alsace-Lorrai Le gouvernement qui s'en va laissera le & venir d'un gouvernement sans principes c sans méthode. On n'a pas eu tort do lui )S procher son inaction et de le rendre rœp sable en grande partie des fâcheux inc-idoi ;r de Saverne. Si ce gouvernement était int c venu a tompa, ces événements n auraient h mais eu le caractère qu'ils ont pris. Coin: il le chancelier a dit au Reichatag, « il y t ra beaucoup de choses à faire pour létal r en Alsace-Lorraine un état de chovseo n< mal ». Evidemment, tout dépendra main nant do la rceolution des hommes nouvea et surtout de leurs aptitudes à réaliser cej 1 promesse du chancelier que rien de ce qui " été recoxinu nécessaire pour le rétablisseane i d'un état normal ne sera négligé. : Les membres du gouvernement envoyés 3 Alsace-Lorraine sont surtout de hauts for , tionnaire^ qui n'ont pas de passé politiqr ( et il semble bien que le choix fait par gouvernement impérial de ces homnmies s( - asseîî heureux, à condition, bien entend qu'ils ne songent pas à apporter i'espi i que l'on a appelé le mauvais esprit pri - >ien dans l'administration du pays d'empii î Sous ce rapport, le nouveau stàtlhalter au • une attitude bien déterminée à prendre. Un autre point sur lequel le pays attend des indications précises do la part du succ< seur du comte von Wedel et des nouveai ' chefs dt« ministères, c'est la façon dont gouvernement entend traiter le6 divers pa ; tis politiques au Parlement alsacien-lorrai lie manque de direction et de principes p îil'ques qui sentait faire tout le fond de . direction du pays par le oomte von Wed | et ses collaborateurs a créé on AIsace-Lom ! ne une situation des i>his bizarres. Loi-s d , premières élections pour le Parlement, ' gouvernement a ostensiblement favorisé 1 » candidats radicaux et socialistes et comba ; tu tout ce qui s'appelait catholique. Le so [' ci de ne rien faire qui eût pu paraître co - traire aux idées prévalant à Berlin a fa e commettre cet impair au gouvernement ; sacien-lorrain. La population d'Akace-Lc raine, qui est pour les quatre cinquièmes c thodique, avait envoyé au Parlement ui deputation catholique assez forte pour q\i ^ fût possible au gouvernement de faire de ci 1 te députation grouxiée dans le centre aL - cienniorraiu lo noyau solide d'une major , avcc laquelle il aurait pu gouverner eu te , repos. Mais l'esprit anticlérical a prédorni ! chez ces hommes et les manifestations de ( , esprit ont fini par mécontenter toute la i pulation à tel point que le nationalisme q n'avait aucun représentant au Parlement 5 lendemain des élections s'est manifesté d' ne façon désagréable peu de temps après l'o 1 verture do l'assemblée législative. Parmi ] membres da centre surtout-, ce3 tendaiu^» - firent remarquer et les entreprises de l'ab • Wetterlé n'ont trouvé auprès de ses amis p litiques aucime désappix^bation suffisan pour l'obliger à s'en separer. Le contr» £ iemand du Rcichstag a dû tirer les cons ' quences do cette affaire et se séparer nett nient du centre alsacien précisément à ca 1 se de ces tendances nationalistes. La véritable solution consisterait do: } dans le choix d'un stattlialter catholique q fût à môme de comprendre et de tenir coin . te du oaractère do la population d'Alsac t Lorraine. 11 ne faudrait cependant pas r tomber dans la faute commise lors de la d signation du prince de Hohenlohe comn ' stattlialter. Lo prince était catholique ans; mais au point ae vue politique, il était lo de partager les idées du centro et pencha plutôt du côté des nationaux libéraux. 1 statthalter de ce genre pourrait plutôt toi gâter que tout réparer. —J. Joerg. L'heureuse mystification La mystification de notre confrère Birau — inventeur de l'ineffable « serviteur de démocratie », Hégésiçpe Simon, — a fait tour do la presse et distrait pour un mome: les Parisiens. Heureuses les mystificatio qui n'excitent que le rire, tant d'autres fa sant. parfois couler cruellement bien des la mes. « ["/e# Annales » nous rappellent à propos l'histoire d'une facétie, à la fois ph santé et généreuse, dont le fameux cornis Vivier fut jadis l'auteur. Vivier, s'il aimait à rire, était néanmoû un bravo homme. Il entre un jour dans i bureau de tabac, fouille pendant une dem heure les boîte» de cigarcs et finalement d mande.... des œufs sur le plat. La burah's prend la chose en femme d'esprit et fait se vir deux œufs sur le plat au corniste, qi les mango. Mortifié d'avoir trouvé plus malin que lu Vivier ne vout pas en avoir 'e démenti ; revient le lendemain : mémo scène. Et quin: [jours durant il trouve son couvert mis. 0 (tout en mangeant, il causait, et tout en cai sant il apprit que la buraliste n'était pas t tulaire du bureau do tabac. Veuve d'un ai cien officier, après avoir subi mille viciss tudes, elle s'était mise aux gages pour faii vivre ses vieux parents. Peu de jours après, Vivier, se trouvai dans le cabinet de Napoléon III, qui l'aima beaucoup (le corniste était Corse et parer de Bonaparte), l'empereur lui offrit un c gare. — Ah! sire, s'écria Vivier, j'aimera mieux un bureau do tabac. Et il l'obtint-, en effet, pour la brave dam< Le lendemain, Vivier revint à son « re tiurant », comme d'habitude. — Ce sont mes derniers œufs, dit-il à 1 débitauté. Je vais prendre pension ailleur. Régions nos comptes. Est-ce bien cela? Et, bravement, il tendit le brevet ] brave femme qui, après avoir lu, se jet toute palpitante de joie et d'émotion dar les bras du corniste. —• Ah! monsieur Vivier, balbutiait-elle travers se3 larmes, j'étais bien sûre que ma gré tout le dernier mot vous resteraitl Échos ' LA VILLE ue on Programme de la journée : g- £ fetes et conferences Fanoy-Falr de 1914. — De 2 à 6 heures, dans *7 grand» salle de la Socité royale d'Harmonie, tr "t siènie journée de vente. Cuvro 8t.-Pierre Clavcr. — A 8 heures et dem >ir à l'Institut St-Jg'nace. conférence avec projectlo es par le R. P. Fulgence, 0. C.: «Les missions n_ l'Ubangl.» • i 8ooiété de» Nouveaux Concerts. — A 8 heui u" et d^mie, au Théâtre Royal, troisième conc< er d'abonnement avec le concours de M. et M; et Weingartner. ?st Club Fratorn»!. — A 8 heures et demie, au C £ ,u_ Suisse, soirée intime. on Antwerp Touring-Club Kosnioa. — A 8 heuj et demie, en la salle Peter Benoit, assemblée ( 11 nérale et conférence sur les Ruines de Villers-Ville.ssi ur cours les 10- Polyglot Club. — A 8 heurca trois quarts, m Syndicat du commerce et de l'industrie, réuni' île la section de sténographie. Société d'Astronomie d'Anvers. — A 8 heui et demie, à l'Institut supérieur do commert rel coui-s français par M. H. Dlerclix. et Club Africain-Cercle d'Etudes ooloniales. — ie. 8 heures et demie, 'd l'Institut supérieur de coi )U_ merce, cours d'hygiène coloniale, par le Dr Bf i trand. Extension Universitaire cachoUquo fiaman ro" d'Anvers. — A 8 1 J'2 heures du soir, troisième >n- i;on systématiciue de la série «Médecine» au C îts lège St-Jean Berchmans, entrée par la rue C 3i- Juifs. ja_ Berlitz School, S, Meir. — Langues vivante«. ne u_ EXP08IT10NS Sallo dos fôtes de la ville. — De 10 à 4 heui )r" exposition du cercle d'Art u Aze ick kan », (ouvei ;e- jusqu'au 25 février). ax Salle Wyncn. — De 10 à 4 heures, exposition j .te phonse Do Clercq, (ouverte Jusqu'au 0 février). „ Cerclo Artlstlquo. — De 10 à 4 heures, expositi Richard Baseleer: «Venise» (ouverte jusqu'au aT' février). ^ La mission do VUbangl e, Nous rappelons à nos lecteurs la oonf le ronce très intéressante et agrémentée < >it projections lumineuses, qui sera donnée < u, soir, à 8 h. 30, en la salle des conféreno it de l'Institut St-Ignace, courte rue Neuv is- 35, par le R. P. Fulgence, de l'ordre d e. Capucins, préfet apostolique de l'Ubangi. ra 3.e conférencier parlera des « Missions < l'Ubangi », sujet traité pour la preniiè; ra fois à Anvers. s- Par symoathie pour nos missionnaires < ix pour contribuer à la réussite de cette fête £ le bienfaisance, nous prions nos lecteu r- d'y assister on grand nombre. Une quête a □ . profit des missions sera faite à l'intermèc 0- de la conférence. la L03 perwonae» empêchées d:y assister soi el priées d'envoyer leur obole au trésorier c 1- l'œuvre St-Pierre Claver, qui organise ce bs te fête, rue do la Vigne, 25. le as — t- Le règne du club La presse catholique a signalé à maiut l." reprises les dangers courus par les comm , nés administrées par les socialistes. ~ Un document suggestif est révélé à ce pr " po3 par le journal socialiste « le Olairon » c ^ décembre dernier, qui publie eu premiè: •\l page ki curieuse information suivante: >t- ECAt:SSINNES. — Tous les mombr ;a- des comités des groupes socialistes soi té priés do se réunir ce samedi 27; à G li, c ut ^pir, à la Maison du Peuple, pour disent né * ordre du jour du Conseil communal et- de la propagande pour lo S. U. o- Le présent avis tient lieu de eonvoc ui tion. iu Ainsi donc dans cette bienheureuse ooi u- muue d'Ecaussinnes-d'En^bien, c'est la M« u- son du Peuple qui administre, c'cst-à-di es un club! Elle donne des ordres à ceux qu'e] se a chargés de la représenter et les fait ma cher au doigt et. à 1 œil. o- Et la séance c officielle » du Conseil : te sert qu'à entériner les décisions prises p: a- le club rouge. Q- Les intérêts communaux, vous pensez si < e- s'eu occupe! 11- C'est évidemment du joli! Tango et furlano 9- M. le chevalier Pichetti, dit Jean Carr e_ re, maître do danse à Jîome et correspoi é- dant du « Temps » de Paris, a raconté dai !0 les colonnes do ce grave organo une histoii ,i, dont nombre de gens ont dû se méfier, ma n dont le ridiouie était couvert par le prest it ge du journal. n M. Uarrère racontait- notamment que . it St-Père aurait fait danser devant lui par c jeunes aristocrates vénitiens le tango en vi _ de substituer à cette exhibition malsaine ux danse vénitienne connue sous le nom do « fui lana ». Et Sa Sainteté aurait donné sa pie ne approbation, annulant ainsi les mandi monta ecclésiastiques condamnant le tang< j-'0 Cette histoire, par son ridicule énorme, i |a mérite même pas de démenti, eit nous ne noi le en serions pas plus occupé si d'autres granc 10 organe» étrangers n'avaient pas « coupé ?s dans la farce. 1_ Le chevalier Pichette a peut-être été ii y- commodé par le succès de M. Birrault, so ^ confrère de 1' « Eclair «, mais la mystificî ^ tion de ce dernier avait le privilège do l'a te prit, ce qui n'est pas 10 cas poau- le coït» pondant du t Temps ». is Tï ^ A l'Avenue anglaise >e Nous a.ttirons la très iustaule attentio l*- de l'administration communale do Borgei li hout sur la situation déplorable dans laqueK se trouvent les habitants de l'avenue Angla i, se (Engeîsche Lei), procdie de la- ligne d il chemin de fer de la Hollande. e Cette^ avenue est aujourd'hui compléta r, ment bâtie. On y trouve plusieurs fabriqua i- lourdement imposées et, malgré cela, no i- seulement elle n'est pas pa.vée. mais encoi i- on n'y a pas établi d'égout. Il s'ensuit qu i- les habitants sont forcés de déverser leui e eaux ménagères et autres devant leurs ma sons, sur le chemin qui leur sert do chaussé< t ce qui a pour conséquence Inévitable d t transformer ce chemin en un niaréoag it nauséabond . i- Si l'on songe que l'hôpital de Borgerhoi est proche de cotte artère, on pourra se rei s dre compte de quel danger cette situation pré sente au poiut do vue de la santé publique >. Il nous revient que tous les propriétaire s- riverains, sauf un seul, sont prêt» a acquil ter le coût des travaux de construction d a cet égout indispensable, mais que leur j. plaintes n'ont- pas jusqu'ici trouvé d'échos Dans ces conditions, nous voulons croire qu a celles-ci ne sont pas arrivées eu haut lieu e n qu il nous suffira d'attirer publiquemen s l'attontion des autorités communales de ne tro populeux, riche et prospère faubourg bu Dioette situation déplorable, pour qu'on don - ne immédiatement aux travaux indisponsa Ibies un commencement d'exécution» Bruxelles ou Brussclles ? Voici encore & ce sujet une observation qu n'a pas été faite et qui a bien sa valeur: r Bruxelles ni Brusseiles n'est français. E n'. a dono pas à discuter la façon dont on doi prononcer le nom de notre capitale en fran cais. En réalité, 11 n'y a qu'un nom, le nor flamand Brussel. Et c'est toujours ce non flamand que l'on retrouve. A l'origine Broeksel ou Broekzele, devenu Bmksel oi Bruksele, a pu donner naissance à Fortho graphe et à la prononciation française Bruc selle, mais le flamand s'étant apuré, adouc par l'élimination de la consonne k, est deve la nu Brusselle ou Brussel, adopté depuis de siècles, et qui n'a été traduit en uucime lan : gue; croyons-nous. Les Français et les Bel ns ges d'expression française, au lieu do « traie duiro » le nom, oe qui eut donné quoique chose comme Delamaire ou Auserarais, on! es simplement adopta le nom flamand elont ilf rt doivent donc suivre et respecter la pronon-llc ciation. Et puisque celle-ci est Brussel, — ce fé qui fait parfaitement admettre Brusseiles, — ôlle ne peut devenir en aucun cas Bruksel-«s les, dussent tous les dictionnaires prétendre :é- le contraire. a- Discute-ixjn pour savoir si /on prononcera en flamand Amiens ou Aitiinnse, Dijon on Diyonn, Bordeaux ou Borelehauckx ? EXTERIEUR France a Les deux masques r De la « Gazette de France » : je A la conférence du comma niant Evans, le- M. Monis, ministre de la manne, a parlé, en >1- mettant dans sa voix. une grande émotion. es « d'un monument expressif » élevé pal Evans îi ses camarades: « une croix, symbole do résignation et de surnaturelle espérance » ! • A la Sorbonne, M. Monis célèbre la croix, es Au ministère de la marine, il signe des cir-'te culairee qui interdisent à nos marins la cé-. lébration du Vendredi-Saint, fête cependant " de celte croix, symbole de résignation et de >Q sunna turel le espérance. 12 Et dire que M. Monis tient bureau d'esprit... de vin! Pour l'aviation militrire Paris, 1er février. — M. Poîncaré a pré- - sidé oet après-midi à la Sorbonne la céré-monio de cl o mire de la souscription publique *e pour l'aviation militaire. De nombreuse '° personnalités do l'année et de l'aéronautique ^ y assistaient. M. Poincaré a fait l'élogo de l'œuvre entreprise par la Franco entière, ar-53 dente et enthousiaste. Il a ajouté que la >ia-. tion restera Ce qu'elle a toujoiîrs été: saine !° et robuste, joyeuse et forte, consciente élu e grand rôle qui lui est dévolu efans l'histoire ... rie la civilisation^ glorieuse de «m passé et ^ suro de son avenir. (Vifs applaudisso-ments.) I Allemagne o L'AFFAIRE DES USINES TOUTILOFF Les maisons Vickers et fjfiipp Piu-is, 1er février. — Le journal « Ex-celsior » publie une interview ele M. Bar-kor, l'administrateur de la Compagnie Vickers, qui a mené toutes les négociations pour les affaires de Russie et qui était de passage à Paris, rentrant à Londres. Voici un extrait des eléclarations do M. >3 Barker: i- La Compagnie Vickers. je vous le déclare do la façon la plus formelle, nous dit M. Bar->- ker, n'est absolument pour rien dans l'af- II faire Poutiloff. Elle n'a ausime attache d'au-'e cune nature avec la maison Krupp lu Russie et ne s'est jamais trouvée daus aucune îs combinaison industrielle d'exploitation avec Lt la Société Krupp. u Le nouveau ministère d'Alsace-Lorraino ^ Berlin, 31 janvier. — La eléinission pré-sentée par le seorétaire d'Etat von Bulach est acceptée. Lo baron reçoit la couremno de l'oixlro ele l'Aigle Rouge ele lr© olasse et est appelé à La Ire Chambre de la Diète do n- Prusse. En même temps quo l'acceptation de à- leur elémission, il est conféré à M. Pétri For-re dre de la Couronne de Ire olai-.se et à M. le Mandel l'étoile da l'ordre do l'Aigle Rouge r- ele 2e classe. M. Koehler reste en fonctions au elépaiterneut eles finances. Lo comte Roo-ie dorn, conseiller supérieur do gouvernement à u" Potsdam, est nommé secrétaire d'Etat: il est chargé du département do l'intérieur au »n ministère. On a choisi le baron de Stein, conseiller rapporteur à l'office impérial de l'intérieur, comme chef des départements do Fagricultu-ro et des travaux publics. Il reste à -pourvoir au poste de sous-secrétaire d'Etat a La justice. Le comte Siegfried de Rœdern l" Berlin, 31 janvier. — Le comte Siegfried 15 de llœdorn, qui est le successeur du baron ? Zorn von Bulach au poste de secrétaire d'E- 13 tat on Alsace-Lorraine, n'a jamais été en l~ Alsace, au moins officiellement. U a 4-1 ans. L est fila du comte Louis do Rœdern, qui e est classé comme appartenant au parti de 6 I'c-mpire (parti conservateur indépenelant). 0 La nière du comte Siegfried est née liasse, f et le comte Siegfried lui-mêm© est marié à î1" une demoiselle Bertha Hasse. l" Le oomte Siegfried de Rœdern a débuté comm© assesseur dans la petite ville de K Freienwalde ; il fut quelque temps auxi-e liaire au ministère des finances; en 1905, il s fut nommé landrat do l'arrondissement de s Nioderbarnim ; en 1911, il elovint conseiller * supérieur de présidence. En somme, tout ce qu'on sait de lui, c'est L~ qu'il est un Prussien de la plus belle eau, Q qu'il a fait tout© sa carrière dans les envi-k rons de Berlin. h Autriche-Hongrie A LA CHAMBRE HONGROISE Les relations avec la Roumanie Budapest, 31 janvier. — Le oomte Tisza, président du Conseil des ministres, répond à n une interpellation du comte Bethlen, mem-bre do l'opposition, au sujet de3 déolarations e du ex>mt© Cxerniu, ministre ei'Autriche à Bu-i- carest-, concernant les rapports entre la po-e litique extérieure et les pourparlers que le comte Tisza a engagés avec les Roumains du y- pays hongrois. s Le président du Conseil, dans sa réponse, n proteste contre l'allégation que ses pourpar-e 1ers aveo les Roumains ele Hongrie aient eu e pour but de réparer les graneles fautes de s politique extérieure vis-à-vis de la Roumanie i- et de faire disparaître la tension qui exis- tait dans les rapports avec la Roumanie, e Le président du Conseil exprime ses re-e grets qu© le ministre ait l'ait des déclarations eians une interview. t II les regretterait même s'il n'était pas - obligé de faire des objections importantes à - la déclaration du ministre. Il les regrette >. d'autant plus vivement qu'il a pleine confian-s ce élans la loyauté et la correction de ses in-r- tentions. e En ce qui concerne les relations amicales 5 entre l'Autriche-Hongrie et 1a Roumanie, el-. les sont aussi bien dans l'intérêt de la me>-e narchie quo dans celui do la Roumanie. Si' t cependant l'attitude do la Roumanie a rendu t impossible lo maintien de rapports amicaux, - ce n'était pas une raison pour désespérer. II! r y a différents moyens de sauvegarder nos in- - térêl», mais le président dti Conseil croit que - c'est une question purement académique, sans être pour çola indifférente quand on se demand© si des rapports amicaux reposanl sur des intérêts d'Etat peuvent aussi être consacrés par les sympathies de l'opinion publique. Sans doute, on verrait avec joie cesser le mouvement d'opinion défavorable e FAutrich© qu© l'on constate en Roumanie, mais l'idée ele gagner à tout prix 1 opinior publique de la Roumanie ne peut pas être le facteur décisif de notre politique intérieure.La réponse du président du Conseil a et* repoussée par les interpeJlateurs, mais elle a été acceptée par une grande majorité. Le ministre de l'intérieur a soumis ensuite à la Chambre le projet <lo loi en vue du remaniement elea circonscriptions électorales grâce auquel le nombre des mandats de députés serait porté de 413 à 435. Après l'ajournement du Parlement Vienne, 1er février. — La c Wiener AE-gomeine Zeitung » publie un décret impérial rendu en vertu au paragraphe 14 ele la Constitution, comprenant les douzièmes provisoires pour lo premier semestre 1914. Russie Sur l'augmentation de l'armée russe La a Deutsche Tages Zeitung » écrit: a Par suite do la prolongation du service militaire dans F armée russe qui a été_ porté de 3 ans à 3 1/4 ans dans l'infanterie, et de 4 ans à 4 1/4 ans pour la cavalerie et les troupes montées, l'armée russe atteint 1,840,000 hommes pendant l'hiver de 1913-1914, dont 1,322,000 hommes en Europe. En 1914-1915, pendant l'hiver, l'année russe atteindra 1,860,000 hommes, et, en 1910, 1,900,000 ,dont. 1,352,000 en Europe. U ne s'agit-, bien entendu, que des effectifs de paix. » La somme consacrée à l'appel des reserves et à leur instruction a passé de 200,000 roubles en 1907 à 11,165,000 roubles en 1913. » Il résulte de plus des documents officiels qu'on 1913 plus de 25 millions de francs ont été consacrés à augmenter le matériel d'artillerie. Enfin on s'attend à ce quo dans le courant de cette aunée 19^ régiments de eïa-yalorie nouveaux soient créés. » Uns mesure douanière russo-finlandaise St-Pétersbourg, lor février. — Sous la présidence de l'adjoint au ministre des finances, il s'est tenu aujourd'hui une conférence au sujet de l'établissement d'une union douanière entre la Finlanele et la Russie. Les principaux représentants de Finelustrie russe et finlandaise assistaient à la réunion. L(ïs industriels russes ont fait ressortir la nécessité d'une réalisation progressive des mesures projetées afin d'éviter que diverses branches ele l'industrie lusse no s'en trouvent ébranlées. Les industriels russes et finlandais ont alors été invités à examiner on commun à quelle date il conviendrait que cotte union douanière fût réalisée. Les Russes ont promis uno réponse pour avril. Chili Une loi financière Santiago du Chili, 1er février. — L© Sé-: nat- a adopté la loi qui fixe au mois de janvier 1915 la conversion en or du papier mon-uaio du type 12 penco et crée uno caisse de conversion chargée d'effectuer l'échange des billets, d'assurer ia stabilité du change et de valoriser la monnaie. Mexique LA CONSPIRATION CONTRE HUERTA Des arrestations Mexie», 1er février. — José Luiz Requa-na, chef élu parti national démocrate, qui fut candidat à la vico-présidence lors des récentes élections, a été arrêté chez lui et incarcéré à là prison militaire. On croit qu'il est soupçonné el'avoir participé à un mouvement-séditieux.Pedro Delvillar, propriétaire du principal théâtre de Mexico, a aussi été arrêté. Il accompagnait M. Félix Diaz ele la Havane à la V'era Cruz, lorsque ce premier fut rappelé par M. Huerta. Rasex>n, dont -îo nom fut mentionné lors do la récente conspiration contr© Huerta, est, croit-on, en fuite. Il fut candidat à la vie>e-présidence lors des récentes élections. La erise balkanique EN ALBANIE Les intentions d'Essad Pacha Vienno, 31 janvier. — La « Zeit » apprend de bonne source qu'aucune nouvelle n'est encore parvenue sur le résultat de l'entretien des délégués do la commission internationale de contrôle avec Essad Pacha. Ce dernier a déclaré récemment qu'il ne pensait en aucune façon se retirer de la vie politique, mais qu'il soutienelrait toujours un régime impartial. Essad Pacha évite soigneusement de donner des indications sur le6 buts réels de sa politique. Durazzo, 1er février. — Après avoir conféré avpc les délégués allemands et anglais à la commission de contrôle, Essad Pacha a déclaré qu'il remettrait sa démission avant trois jours à la commission internationale. Celle-ci, après l'en avoir remercié, l'autorisera à aller à la rencontre du prince de Wied comme représentant du peuple albanais. Essad Pacha reviendra en Albanie en compagnie du prince. LE SOULEVEMENT EN FAVEUR DE IZZET PACHA Condamnation à mort VaLona, 31 janvier. — Le procès de haute trahison contre 1© majexr turc Belcir Aga et sœ complices, sous l'inculpation d'incitation à la révolte, qui avait commencé 1© 11 janvier, devant le Conseil do guerre, a pris fin aujourd'hui. Le Conseil d© guerre a condamné Bekir Aga à mort ; 24 complices dont 9 erfficiers turcs, à des peines de prison allant de 3 à 15 ans, et un autre à 4 mois de prison. 4 acousés civils ont été acquittés. Valona, 1er février. — Le jugement du Conseil de guerre qui conelamne Bekir à mort et plusieurs officiers aux travaux forcés sera soumis au prince. L'exécution en sera suspendue jusqu'à l'arrivée du prince. M. Venizelos à Vienne Vienne, 31 janvier. — A 5 h. de l'après-midi a eu lieu chez l'emperrour un dîner auquel assistaient' M. Venizelos avec sa suite, et les membres de la légation de Grèce, le ministre des affaires étrangères, comt© Éer-ohtold, le baron ele Maoehio, le comte de Wickenbourg et le comte Forgach, chefs de section au ministère des affaires étrangères, le ministre do la guerre, le ministre commun: des finances, le comte Sturghk, président du! Conseil des ministres, etc. Avant de dîner, l'empereur a reçu M. Venizelos dans son bureau. M. Venizelos est parti à 10 h. du soir pour St-Pétersbourg. Après ia visite de M. Venizelos à Berlin Berlin, 1er février. — La c Grazette de l'Allemagne du Nord » s'exprime ainsi dans sa revue d© la semaine: Pendant sa visite ^ Berlin, M. Venizelos a eu i'occas;on d'exposer la politique pacifique ele la G-rèco aux hommes d'Etat allemands au cours des entretiens qu'il a eus à différentes reprises aveo eux. Ses déolarations ont fortifié dans les cercles politiques allemands la conviction que sous sa direction la Grèce dans ses relations avec l'Europe se laissera guider par le désir d'entretenir dcei , rolations pacifiques et sûres avec les Eta i ses voisins et avec les grandes puissances. Les puissances et la Grèce Paris, 1er février. —t L© correspondant d c Temps » à St-Pétersbourg déclare tenir c source officielle que M. Venizelos a pu coi stater, au cours des conversations dans 1< ! capitales qu'il a déjà visitées, que les grai des puissances sont toutes d'accord avec 1 Grèce pour que celle-ci reçoive Chio et Myt lène. Le correspondant ajoute: Les puissai ces d© la Triplic© objectent toutefois que cc île® ne pourront être fortifiées. Elles se refi sent également à vouloir donner la garanti que la Grèc© demaud© eu retour à l'Europ pour ces deux îles qu'il lui sera impe>ss: blo de défendre. LETTRES D'EGYPTE Correspondance particulière de la «Métropole Aviateurs en Egypte. —- La situation gém raie. Alexandrie, 23 janvier. L'Egypte continue à être le rendez-vou des aviateurs: Védrines, Bonnior, Ollivier e Pourpe sillonnent notre ciel. En ce momenl Pourpe est arrivé à Khartoum, ayant frar chi les 2,000 kilomètres qui séparent le Ca re de la capital© du Soudan en quatre ét£ pes d'environ 500 kilomètres. C'est un e> ploit splendide, étant donné qu'il lui a fall traverser d'énormes étendues inhabitée^ surtout entre W ad y Haifa et Abou Hame où son seul guide était le fil d'acier de 1 voie ferrée qui traverse le désert. Védrines a eu à son arrivée au Caire vi incident fâcheux avec Roux, le pa^k^ar d Deaucouit; cela a jeté un froid sur les fête quo Fon comptait donner en son honneui Pour le moment, il se repose à Mena House au pied des Pyramides, et dimanche demie il s'est rendu" à Zagazig aveo un passage egyptien, pour revenir ensuite atterrir d nouveau devant le sphinx. N'oublions pas les exploits de l'Anglai Mac Clean, qui sur son hydroplane est e train de remonter le Nil. Il est actuellemen à Assiout, attendant uno pièce de recliang pour continuer son voyage. Pendant qu'il s rendait d'Alexandrie au Caire, il fut la cai se d'une bonne aventure qui arriva à u huissier du tribunal mixte précisément e train eFinstrumenter dans un village arabt Les villageois en voyant arriver la machin bourdonnante so jetèrent à terre en cri an que c'était le diable des chrétiens. L'hui; sier, plus familiarisé, agita au contraire so mouchoir, et oomnia l'aôroplano ne se troi vait qu'à trente mètres du soi, les pa^sagci lui répondirent. Ne doutant pas que l'hui: sier ne fut un allié du diable, les fellahs £ préparaient à lui faire un mauvais part quand le chef du village intervint pour lei faire comprendre les risques qu'ils couraior en attaquant un fonctie>nnaire des tribi naux. L'infortuné huissier, heureux d'e être quitte à si bon compte, jura qu'on r l'y reprendrait plus à faire des signes au aviateurs. Bonnier n'a guère l'envie d'aller du Caii au Cap, ot cela pour deux raisons: d'abor 1a somme offerte de 500 liv. st. est dérisoii ot ne pourrait lo mener plus loin que le la Nyanza, ensuite il faudrait d'abord installe les ravitaillements nécessaires sur le pa cours, ce qui ne peut se faire a moins c plusieurs mois. Il faut- vraiment avoir vèc en Afrique pour apprécier la légèreté< de c< comités européens d'aviation qui du jour a lendemain câblent à un aviateur ici: « D< main vous partirez pour lo Cap. » Ils s'inu ginent que tout se passe comme en Eurof et perdent de vue la difficulté des commun cations dans certaines régions. • « s La situation générale du pays semble r'* méliorer: le coton eentinue à arriver régi lièrement à Alexandrie ; on prévoit une n coite de 7 millions de cantars au maximun ce qui aura pour effet de maintenir les prh D'un autre côté, les exportations préser tent un peu plus d'animation. Il t>st rema-quable de noter à ce yo&t ds ttu, çuo le achats do coton élu c^4«iiïa£ « -ment de l'Allemagne u'ufl jamais af in portants que cette saison; ils dépassent foi tement les chiffres de l'année précédent* tandis que les embarquements vers le Roy ai me-Uni et l'Am&.fq e sont plutôt en dim nution. Ceci r.omble être un résultat toi naturel du développement sans cesse croi: *ant eles établissements allenn /*ds en Egyj te, non seulement au point de vue commei cial, mais aussi au point do vue industriel les efforts des Allemands ne cessent pas. I prennent pieel ici de plus en pins, et cel au détriment en grande jpartio do la Be gique: il semble que depuis quelques année l'esprit d'initiative a fait défaut à nos con patriotes en ce qui concerne l'Egypte. Il ont trop voulu s'y maintenir dans des sp< cialités: sociétés foncières, tramways, etc. ] fallait au contraire chercher d'autres champ d'entreprise; comme l'ont fait les Allemand avec tant de sueœès en dépit de la crise. L seul effort belge de cos dernières années d'ailleurs oouronné do succès, est l'installa tion en Egypte, il y a déjà deux ans, el la- Banque belge pour l'Etranger; elle a ét récompensée de sa tentative, car voici qu'e le vient- d'ouvrir à Alexandrie une suoeursf le, que je considère comrriie appelée à bie plus d'avonir encore que l'agence du Cair do ce grand établissement financier. Sphinx. f 9 V C MONITEUR DU 1er FEVRIER Ordre de la Couronne. — M, Ilmet, ju£ .suppléant à ia justice ele paix du canton <1 Marche, est nommé chevalier ele l'ordre. Décoration civique. — La décoration câvi que est décernée aux personnes ci-aiprès dési filées, en récompense des services rendu dans le cours de leuir carrière: La aroix die ire classe: A Mme s Veys, sceu hospitalière, à i'hosplioe-hôpita-1 <le Thielit W'u'Maert, id. La méelailite de ire dasse: A Mme Ver lioye, sœur hospitalière à l'hospice-hôpiita de Thidit„ Armée. — Sont nommés: Dans le service do santé: Médeokis adjoLnl ele réserwî, les médecins stagiaires Meuj-is e Bertrand. Pharmacien de 4e classe die réserve, N plianmacien auxiliaire de réserve Defays. —- I^e major Deguffroy, professeur du ex>iurs el'état-major à l'école de guerre, a ét< diairgé de l'aeknin-iwtration die l'étabMssomeni' d'iinatiruotiion précité. Io oapiitainie commandant, adjoint d'état-truijor Cabra, professeur suppléant du cours ele fortification à l'école de guerre, adjoint i rébat-major de l'année, a été déchargé des fanctionis ele professeur suippléant qu'il remplissait à ta dliite école. — Le < capitaine conimand;mt odjoin1 d'état-maiew Cabra est nommé professeur di coums /elfâ fortifioation à l'école de guerre. < —L'ex-lieutena<ut L'uégeois, dont la démos-sion a étié acceptée, est réintégré élans sor ancien grade. s— La démission du j2raidie -gt de l'emploi qu'il ocoupe dans l'année, offerte par le sou** lieutenant Wouters, est acceptée. Ordre judiciaire. — Sont acceptées les dé-u missions de M. Huet de ses fonctions de juge e suppléant à la justice de paix du canton dé t. Marche et d'avoué près le tribunal de pre-s mière instance de Marche. Il est autorisé k L_ porter le titre honorifique de ces fonctions, a Contributions directes, douanes et acclsei. i_ — M. Schetter, géomètre du cadastre de iro L> classe à Ija I^ouvière, est nommé contrôleur s élu cadastre de 3e classe en service sédentaire _ k Bruxelles. e I.0 « Moniteur » de oe jour publie La loi ac- 0 cordant la naturalisation ordinaire à M, 1 Meyer, instituteur, à Pâturages, né à Gué-mar (Allemagne), le 4 janvier 1877. INTÉRIEUR Pour les employés. Nous croyons devoir attirer l'attention des employées et des employés 6ur le Secrétariat national des unions piofessionnellei # chrétiennes d'employés, qui est établi à Bro-xelles, 7, ru© du Boulet. (Tél. A 452.) C© secrétariat, a pour but le développement et la défens© des intérêts profession* s nels ©t moraux des employés; il atteint .son j. objectif en prêtant son concours à la création d'unions professionnelles d'employés, d< ' bourses d'emploi ©t de cours commerciaux. Il donne aussi dos renseignements gratuiti sur toutes les questions intéressant les employés et accoreîe son appui à tout employé ^ ayant de justes revendications à fairo va-| loir. ' De nombreux conférenciers, français ©t ' flamands, sont à la dispédition du secrétariat.3 Le secrétariat édite un journal bi-men-suel, « Le droit do l'employé », qui publie . de nombreux articles relatifs à l'amélioration du sort de l'employé; actuellement, * Le droit de l'employé » fait paraître les résul-j. tiats d'une enquête, très documentée, sur r les systèmes de pension en vigueur dans le< e administrations publiques ©t les grandes administrations privées du pays; l'âbonnemen! est de 2 fr. par an. * Demander renseignements au secrétaire t permanent, 7, rue du Boulet, Bruxelles. . Une statistique des prix Nobel Une revue américaine, «Sience progressa, " étaol&t une curieuse statistique des prix Nol>el décernés pour la littérature et la science, | depuis la date de leur fondation, il y a treize ' ans. De 1901 à 1913, soixante prix ont étd . attribués à des savants, des médecins et des littérateurs appartenant à quinze nationalité» différentes. En tenant ce>mpte du chiffre de la population de chaque pays et en prenant com-nie base unitaire ie chiffre de cent mil* û lions d'habitants, on constate que le pays qui par rapport à sa population, a remporté ta : plus grand nombre de prix Nobel, est la ' Suède; viennent ensuite la Hollande, la Nor-, vège et le Danemark. I-a France occupe 1» i 5e naiig avec 14 prix Nobel pour une popula-" tion de 39 millions d'habitants. L'Allemagne a recueilli 18 prix Nobel pour uno popuilalion de 65 millions d'habitants. (.a Krance l'einpoî te donc de Ixr ucoup sur l'AH-emagne, en tenant compte de-la diffé-,* iv?nce efùi existe entre les chiffres de leur " populaition. L'Angleterre ne vient, enfin, qu'en 9e rang a près la Suisse et la Belgique. Mais les toutes dernières places de i'écheJI« ~ sont détenues par les Etats-Unis et la Rus-sie, qui ne comptent, chacun, qu'un prix Nobel depuis treuse ans. " Un amusant écho de la manifestation libérale contre la loi scolaire Du exjrrespoaidant bruxellois du «(Bien ! Public » : « On a souvent critiqué la ladrerie, la pingrerie des hommes politiques libéraux. La _ presse de gauche ellc-môm© l'a dénoncée à _ différentes reprises et elle a déploré notain-ment avec amertume que le parti n'eût pas l k sa disposition pour y abriter ses différentes ' œuvres un local vaste et spacieux, une gran-^ elo Maison Libérale, due à la générosité de ses mandataires et pouvant rivaliser en im-6 j>oi"lance a\-ec Patiia ou la Maison du Peuple. H )> Dernièrement toutefois un Mécène Hbé-t_ ral a eu un geste généreux, un geste vraiment .. royal. Mais ce n'est pas ie parti dont il se , revendique qui en a été l'heureux bénéii-claire. Le million du philanthrope était eles-[. tiné aux œuvres de la Sociale et l'on n'a pas l oublié avec quel enthousiasme la Maisexi du Peuple fit fête à l'infâme capitaliste qui ve-y_ malt de 1a doter si magnifiquement. » Dans les milieux libéraux, le premier . moment de stupeur passé, on. manifesta un s très vif dépit. Mais les journaux n'en laissè-;i rent rien paraître et continuèrent à faire _ l'élogo du Mécène et à se pâmer devant J V u-s lenos de son cadeau. On espérait peut ûr© . l'amener ainsi à réparer le funeste oubli.Mais s le philantlirope éclairé n'était pas disposé k _ <céclairer» davantage et sïl fut l'objet d© l diiscrèles sollicitatiejns, il ne parut pas s'en ç apercevexin On raconte à oe propos un fait s qui, s'il est réel, donnerait une assez piètre e idée de la dignité des politiciens libéraux. Le ; grand homme aurait été l'objet d'instance# l i«*essantes pour qu'il piit à sa charge lei e frais de la récente manifestation des manekt-é t aires libéraux contre 1a loi scolaire. Il aurai? !_ réponeLu à cette démitre lie pai- un refus poH. _ Il faut espérer pour le bon renom des poli$. tl ciens libéraux que ces brmts (t invraisemblv-e oies » seront démentis. » Le ((Vieux-Général» Voici ses pronostics pour le mois de février! ((Du 1er au 9 février, temps froid, nou-\-d'lie chuite de neige, vent violent; du 10 an 17, forte^ gelée, plius rigoureuse encore que celte de janvier, neige abondante; élu 18 au -3» dégel, pluie, inondations en France, en Belgique et dans d'autres pays d'Europe; du 24 au 28, petites gelées, beau temps, sec, puis chute de neige vers la fin du mois. » I^e «Vieux-Général» n'a pas été tirés heu-^ reux dans ses -pronostics du. mois dernier. -\ussi peuit-on légitimement espérer qu'il se tremipera encore cette fois-ci. 5 Les écuries norvégiennes du roi Léopold Le gouvernement vient, à "ha demande du . Roi, de décider d'affecter une partie eies écu-1 ries norvégiennes éeli fiées par feu le roi Léopold à' front de l'avenue de la Reine à . Ostende, à l'installation d'un musée de pécho [ maritime et à l'e>rganisaticn. d'expositions artistiques et coloniales. Ces expositions seront organisées dans lej ■ ailes latérales des écuries, tandis que le t musée sera installé dans le bâtiment central et les galeries qui limitent 1e fond de la cour d'honneur. L'autre partie de l'édifice, qui est fort , vaste, sera affectée aux magasins d'armes de la garnison. Dès à présent, les chevaux et le matériel du charroi du 3e de ligne y ont élu domicile. Torpilleurs grecs à Ostende, Au elébut de cette semaine arrivera dans le port d'Ostende une escadrille de torpilleur* grecs venant d'Ymuyden, en Hollande. C'est jxw autorisation spéciale dju gouvernement belge que cette flottille, qui comprend six torpileurs pourra venir se ravitailler de char-Ix>n et de vivres à Ostende. Les bâtiments £rees qui comportent uaj effectif de 30 officiers et de 450 hommes.sorrt placés sous le commandement supérieur du ca<pita>iinie de corvette Dknopoulof.

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