La Métropole

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05 October 1914
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5 CËB le un LA METROPOLE s Hits le i*i y11 1 ■ - ^ —- 21e Année Mo 278 édition B rue des Peignes, 59 'ANVERS .... , ||in m il mu -icti Eli ! il II IITI rue des Peignes, 59 ANVERS ■■ ijL'jSSa Lundi 5 octobre 1914 LA GÛERRE La situation a peu change fessa esitef à Tanw«iie Attitude patriotique des Anversols La situation à Anvers Anvers, dimanche 10 heures du soir. — (Officiel). Sur toute la ligne la lutte d'artilâerie s'est poursuivie pendant toute la journée. La situation! générale n'a pas subi de modification.Los niMiiiqués offisie's français La bataille de l'Aisne lies alliés reprennent l'ofîensive Progrès lents niais sûrs Paris, 4 octobre. — Commtmiqué de 15 heures. — A nxTtore a il© gaucho, après avoir repoussé toutes les attaques ennemies, noua j vvons repris l'offensive sur plusieurs pointa. Sur d'antres, nos positions se sont sensiblement maintenues. Rien à signaler au centre jusqu'à l'Ar-gonne.Dans l'Argon u&, nous avons refoulé 1;ennemi vers le Nord. Dans la Woevre méridionale nous progressent mais très lentement. A notre aile droite (Lorrain* et Vosges) rien de nouveau. (Havas) ÂTERMONDE Wacsmunster, 4 octobre. — Après deux jour do tranquiHité l'ennemi a fait à Ter-monde et à l'Est et à l'Ouest de cette ville une démonstration tapageuse cet après-midi. Vers 4 heures du soir il porta aes premiers coups dans la direction de Cas tel, hameau d« Moerzeke. Il tira dans la direction de Grembeirgen, le faubourg Nord de Ter m onde et plus à l'Ouest nous entendîmes le canon dans la direction Alost-Gand. L'ennemi occupait les digues de la rire droite de l'Escaut espérant peut-être qu'une défaillance de notre part lui permettrait la passage. Mais les coups bien ajustés de notre artiî- | ierie eurent tôt fait de réduire les batteries ennemies au silence et à 6 heures du soir, ©lies s'étaient tues. • Les Arsmands niellent liép en éia! de défense TJ:< de nos amis rentré de Liège, il y a quelque» jours, rapporte que la ville est très cal-ai'j et> tout s y passe aormalemoai. La population attend avec résiliation. Los Allemands déplacent un® activité extraordinaire pour remettre Liège en état de défense, mais leurs efforts ne servent pas » Ed'chose. A deux reprises, ils ont eataye îconstniîre le fort de Pontiss®, mais doux colui-ci s'est écroulé. I a prè:wière tentative coûta la vie à 18 df leurs hommes p-t la deuxième fois à 25. Partir derniers se trouvait un officiw supérioui fr., enterré en grande pompe, mais au milieu de l'indifférence la plus flacial®. Le fort ao Liera ne réussit pas mieux et ki s^Hernandts se bornent à entourer les ancien* fort.-, rie tranchées. Altitude patriotique des Anversois M Nous avons constaté hier arec ua réel nm-îmant de fterté b féline et sang-froid de i _popt;ïation de notre viiie. Lôw instants sérieux qui sont notre bt oette houre n'arrivent pas à ébranler k mue a i t t ud'e de l'immense majorité do »oa >a citoy en s et il est juste de les féliciter de ptt* attitude patriotique bios faite pour lîme:- îçs quelques pessimiste® qui detunk*-nt dans nos rues, l'âme navroe et les jara-» f^xgeo-Njantes, tués de peur avant la lottro. La journée dom.iniaa.1,5 d'hier fut excc-k^u^o, » ruas pi-ésentaient une grande aaimaiioa! Dans les églises, la foule des fidèles ne ssa il'affluer au pied des aut-ala, au ooura - oette première journée de l'octave du Ro-ire. Vers le Dieu créateur monta avec fer-i'~ la piàtw do tout un nantie de ebré- >XA. I Le roi de Roumanie voulait combattre avec S^Âilemagns Paris, 20 octobre. — Le «Journal des Dé-bstfs » ( édition de Bordeaux) publie l'information suivante, qui Lui est adressée die Buoaraat : « 11 partit que T^MVemagne avait compté çur Ptotorveotion ée> la Roumanie, dès le cQîTiriwicwiem de ki guerre. Quand kï roi Gard demanda erv conseil des mûttaros ta mobilisation générale, M. Cos-vyçhkio, 1© ministre des fnances, lui a/urait dit : « Nous vouloo» bien, si c'est contre i f Autriche. » Alor», »« rai avemk répondu : «J'ai donné ?Pia parafe à i Empereur Guillaume, et un HohoaaoiWa ti«K sa parole. » « Le pevs ne co«fmaît pas de Hohenzolilem; i! tne coruvaît que le roi de Royamar.de, cyua n*a p3xs à denmer sa parois à qui que ce soit », étirait répatvdu M. Bratiano, présidesvt du oonseaL ... . C'est aloi's cfue la roi décida de_ réunir un conseil d» la couronne Avec les anciens mirnis-;.res. Il n'eut pour kii qu'urne soûle voix, celle d'un ancien présider* <ki conseiil, M. Carp, <t£ sotte qu*ii fut sois! à vouiloir marcher avec l'A^errva^rte. On raconte aiussi cfiie le roi aurait fa«t de-Htamder au ^érwéraJ Averesco, ancien chef ri '<k^-m«ior général, sacrifié par M. Bratia-no, et aotuelfteaneot eommandan-t du ier corps 'armée il la <Wnande du roi, de tenter un coup d'Etat et d'arrêter ks ministres. Le général aurafe répondu : «Sire, fa. première victime sena Votre Majesté. » _ On dit même qu'3 y a des officiers supé-r :e»urs Qui aa.iraien't déeferé pu Ils préféreraient déaarter chez les Russes que de mar-ch«r j.y*c ?'Autriche. Toujours» lestw-ii que PoptAMo* p-vî>li<îuje ot presqa» tous lès jour-v-îiux la ^'.sir-pe contre l'Autriche. »» Magnifique Gérémcnfe religieuse à Londres Des prières pour les aïiiés Londres, 4 octobre. — Une grande foule cï» téte <k laquelle on rcmsrqtiait notamment l'ambassadeur français, k- ^ ; :xwnnel de l'am-Hftssade, h* menu)«-es de la légation belge et (ie nombreux réfugiés belges, a assisté à l'office ào Notre-Dame de rranoe, Leicester Sq^iare, Wêstwnd, Londfi-es. où des 'prières iarent éiw» jxnur les troupes alliées. (Reuter's Tel. Cy.) tes troupes des Mes Rente-, 3 octobre. — Dans la «Tribuna» 4e Roufô, un corre«pondant se tirouvarit à Lyoa, écrit d\me façon piitoresque le pas-:-^tge <iec t-raâns amervamt Vs con-tin-gents de IWflftéa 'Vas I«tk;s. Ces contingents embar-«ués î Bomfcay dans la première semaine de ^ptombre ©nt débarque successivement à Marseitte d'»ù iils ont été expédiés directement sur te frora. Ces k'oup&s paraiwenî: admirablement ar-ratées «t équipées. Les soldats agitent aux p<*"tifcre«s de* drap3«ox anglais et franqais et iiTStfvi/îsatwîit leur joie en des idiomes naturel-b«>et*t kxNwnpréheneiblcs pour la foule qui les accAaine sur les quais des gares. Le corrc*pondan<t affirme tenir d'un employé du «h-amin de fer, que d'après^ le ncxm-bre des trains déjà passés, le premier envoi de tro-Ufp» s'élèverait <x près de 50,000 hom-!&tes.< Un ennemi invisible LondrM, 3 octobre. — D'un correspondant <ra «Daily Mail» : Nous e*ttiba$taras un eanemi invisible.Dans ".wt i© casher une armée, les chefs allemands -xo^leai. Ils montrent une admirable habilité à ekeisir les ^oaitkms et à se servir A première vue, ii Bcrablait qu'il n'y avait t>î» 4'ansUe olle«itaade sur l'Aisne. Leurs ';hs teœbaieait. de batteries dissimulées rwfce rinfoeterie fraafaise pouvait voir lee •'riairs ©ï la funaée — ffliaée blanche ou iu-rsée a«re — MtLe* ^ae les obus étaient tirés - ! de rartillerie «a «fiatpapdo ou par les gros cs«*«u. Le» soidata paavai&wt voir les aero- J »a«ei «[ai gwi-iUieat le fea, mais d'Al-oaaaasU aaean. Ce fai aiasi i'j.Vsri, lur.is «^la 7. changé. pl*£« tï-anrferaia le« tianekée» alVmanîes •a Dans ï* régicai efeajnpenoi»e, *e sol e?-t si eraveux çae fei pluie ne n'éeoule pas. II retient l'eaw ?o«3«Me itse tassa. T>a p3«ie ekaaoa lea Allemands des tran-Gamme an Wairoau eafaraé dans son aixiai les avères (Taiit^wae les obligè--■"«t 4-» wrtir. Un© f»«8 dehers» ils devinrent ua bat fae£e. Les Français les attaquèrent à '.s WeanetAe. La plrn-e était mauvaise pour le m**de, ssain e?'» fut «léwvfrtreuse pour ya grsiid ne»are 4'Alle-nsaade. Après la des-traetêoa de la oa^BMralcS' d© Seiass, eea atta qnea à la baïonnette par Jas Français seront pia» tewibîîa c««rpe que jamais. A Saint-Quentinj la bataille a oté violente. Les Allemand# réa«jire«t à s'gmparer d'une pari» à» h. viSe., 4«nt ils avaient été skeasée une feis. Es se fertifièrent dans les r«ais«M* et les Fronçais ne j^'r^t lea chasser. !>a nûte^iûeuses furent mises en nation dans ruea et causèrent ua terrible effet. Les Français aranaieat pu déloger les Allemands ea bombardant la ville, mais ils craignirent de mettre le feu aux maisons et de tuer beaucoup d'habitants asi sa tenaient iana laura cave®, léoessiié fatale de l'intervention de l'Italie et de lai Roumanie , | Rome, 3 ocjtobra. — Le s ilattino^r, de Na.pl.es, publie un important article dfâ son * dia-ecteaur, M. Scarfogko, au sujet de la ne<u- ^ ti'aiité italienne : t i « La proclamation de la neutradâté da la ; part de l'Italie, dit-il, a été par eJllie seule, et ; par ses conséq uenoes, une participation à la ^ guerre. Quant à l'intervention effective de i'Italie et de 1» Roumaie ,ajoute M. Soar- * foglio, eàe est une nécessité fs.taie à laqu-^d aucun gouvernement ne saurait se soustraire, . La guerre aotueïie & mas en mouvement les j instincto pa*i«moidianx des nations et des ra- 1 ces. Elile a créé chez fous les peuples un courant irrésistible. » Le «Matftânoï déclare toutefois que l'Italie | doit rester libre de choisir le moment où «£<? j entrera en scène. Quand le moment de l'a©- , tion sera venu, toutes les forces na-tàonaiee ^ devront être lancées vers le but à atteindre, | qui est la possession de la mer Adriatique, de ( Trieste à Santi-Quaranta. _ , C'-e jmir-Jà, l'Italie tirera son épée intacte . et affilée, non pas seulement pour revend':- ^ quer son droit national, mais encore pour . rétablir dans l'humanité, qu'on voudrait rejeter dans la barbarie, le règne de Ja justice ( et d» la paix. I Dans 'a Potope russe ; Pas d'occupation de Varsovie i Pétrograde, 4 octobre. — Le gouverneur « militaire de Varsovie et des environs a fait : placarder ce qui suit : Dans oes derniers temps fa population est agitée par des bruit» abeur- ; -les sur l'occupation éventuelle de 1* viile. : Sur l'ordre du commandant d'armée, il porte i à la connaissance publique que Varsovie et . tea-environs sont comme auparavant hors de 1 tout danger du côté ennemi. Aussi il prie les ; habitants de rester tranquilles et de vaquer ; paisiblement à leur» affaires, 1 ( Havas-Reuter ) Ua départ pnur Qstendc L'administration de la marina organise | ... lundi 5 courant un voyage payant l'Anvers à Ostende par la maie à turbines ' « ViBe de Liège ». Ce bateau partira à 1 heu- ( re de l'après-midi du quai Jord&en». Le prix ' de la traversée est fixé uniformément à 10 ! franca par personne aduïfte et à 5 franc» par 1 «niant do moins de 12 ans. Ces prix sont j payables à l'embarquement. Aucun biililet de 1 faveur e sera admis ni délivré pour ce voyage. [ Comme le service des buffets ne fonctionne 1 pas à bord, les passagers sont invités à se ' munir éventueilHement des vivres nécessaires. Les bagages de poids et de vulume normaux < pourront être admis gratuitement. J L ' embarquement pourra se faire à partir de ! 10 heures. < Les Russes en Hongrie; St-Pétersbourg, 2 octobre. — Ils_y sont ' déjà, en plein, dit la chroniqueur militaire, j le colonel Shumsky, qui écrit dans la «Ga- l /otte de la Bourse» : «Il est évident, que les troupes autrichien - ( hàs de Gàlicie devaient défendre lea défilés ( des Carpathes, qui commandent les routes • vers la capitale de la Hongrie. De la région c de Pr?/vmysl, trois lignes ferrées traversent 1 les Carpathes ot aboutissent à Budapest.Nos ^ troupes se meuvent le long de deux d'entre r elles. Une colonne qui s'avance viâ Turka, a c atteint Uzsok et a franchi les frontières do la £ Hongrie, 30 verstes ou 20 milles plus loin (38 <: kII. ), elle sera dans les plaines arrosées par la r Tiska, un affluent du Danube. L'autre colonne avance de Sanok, où elle Wembarda un détachement ennemi en retraite. Cette colonne doit descendre 40 versteti (26 milles ou 46 kilomètres) pour atteindre-!* plaine hongroise. Le célèbre défilé du Du-kla est sur son chemin, c'est par là que nous entrâmes en Hongrie en 1849, pour le soumet-tre. De ce défilé partent 4 routes excellente* pour tous genres de troupes. j Notre passage des Carpathes est un de-'< beaux faits d'armes de la campagne. Beau coup d'écrivains militaires prétendaient qu^ p l'armée russe excellente en plaine, était m- g capable d'opérer dans les montagnes, bien , ^u'il y a plus d'un siècle nous ayons démontré ! !e contraire sous la conduite de Souwarow. s L'énergie aveo laquelle nous poussons de- t ^ant nous les Autrichiens en Galicie est dé- ^ montrée par le fait que nous avons pris Dem- ' bitea (Debica) une jonction de lignes importantes entre Przemvsî et _ C-racovie. De là s ne us marcherons sur une ligne parallèle, avec e les troupes ennemies qui se replient sur Ora-co^e.En résumé, nous envahissons la Hongrie, r nous poursuivons les Autrichiens en dé- fi route, et on peut être certain maintenant, s aveo notre poursuite sur une ligne parallèle. r qu'un désastre attend la monarchie austro-hongroise. 3l n —a&-3cct>-*-aaeM5»—— y La " Métropole „ • » en Scandinavie" Les personnes qui désireraient envoyer en Scandinavie <r La Métropole », contenant 90 le rapport des atrocités traduit §n langue b danoise peuvent s'en procurer à noi suichets. Les engins de guerre modernes S.i£i torpille On sfâiii que d'après ocrtailms techniciens nglaîa, l'amiral Sir Percy Scott pe.r exemple, a marine moderne ne devrait comprendre [ue deux types de bâtiments : des torj>ilfeurs :t des sous-marins. Ce serait donc la fin et Du blindage et des pièœ-s de fort caAiibre puis- ' yue les types en question ne comportent qui quelques pièces peu pulsssantes. Leur arme- ' neni prânoipai, c'est la torpille qu'on a tour 1 tour portée aux nues et critiquée comme nefficaôe, conane constituant un inatrumerut ncertain et fantasque. La vérité est sans doute dans cette région libyenne où 9e tient, dit-on, la vertu. En tous xns, les actions navaies qui prendront place iurartt la gueme aduedle devraient nous fixer ie façon précise et compléter tes onaeigne-nents de la guerre russo-japonaise. A 1 "heure )ù se sont déjà engagés sur mer un certain lombre d'escarmouches, ii nous a paru inté-i&ssaint de retracer rapkkmenî les cafactéris-iq/ues de ce que les officiers de niaruie anglais appeiôent leur «poisson en fer blanc». La torpille automobile, dorat l'invention n*3 remonte guère qu'à une quarantaine d'an-lées, le premier exemplaire ayant été con-itr.Uiit dans îes ateliers Wljikeih-ead de F mime m Hongrie, a un or^nisme mécanique des >lus complexes et presque sans rapport avec 'embryon du type, espèce de machine infer-îalle fixée au bout d'un espar et qu'il fallait, n quelque sorte, aller porter à domicile con-re le flanc même du bâtiment visé. La torpille est restée une sorte d'obus, , l'obus automobile Initeiligent, qui contienn ai lui-même tout ce qui est nécessaire à sa jropuils&oni, à sa direction,à son explosion. >a lancée, ou plus exactement sa rhise à l'eau, te fait généralement par des tubes immergés, a torpille filant droit entre deux eaux afin l'aller atteindre le bâtiment visé au-dessous le la ligne de flottaison, en un point vulné-able de sa coque, là où sa.cuirasse s'amincit. Pour plus de simplicité on peut diviser ia orpiiîle en trois parties : le moteur, ks appareils d'équilibre et de direction, tant horizontale que verticale, et enfin l'explosif. Le moteur est sans doute la partie qui a anlt la plus de progrès durant ces dernières innées. L'énergie est toujours fournie par un réservoir d'air comprimé à près de ^ cent utmosphères et dont ^utilisation a fai)t l'objet le nombreux brevets. Les torpiUles les plus ' nodemes sonit, en e<ffet, pourvues d'un sys-ème de réchauffage qui augmente notabl- ^ nervt leur portée, des maisons japonaises et allemandes ayant assuré qu'elles obtenaient le façon constante une portée de dix kilo-nètres.Il faut cependant considérer à l'heure ac-uelle que la portée normale d'une torpille i© dépasse pas six à sept mille mètres,-ce ou | st très suffisant. C'est que la torpille se dé->laoe à une allure telle que les inifluences extérieures, — courants, choc des vagues, -te.. — si faiMes soient-elles, acquièrent çuand on tire sur un but éloigné, une Lmpor-ance ocnsi<léral>le qui fait que fréquemment >n manque le buir et de loin. Un procédé assez courant pour remédier à. ces erreurs. est de ilrer deux torpilles à la fo-is. On a même pré-:onisé des salves de torpilles, dont lé rende-n/:int est, aesure-t-on, fort élevé. De très nombreux insbruments. gyroscope? >endules, appareils de décompression progressive, de conapensation et même, si j'en srovais un brevet récent, microphone agissant électriquement sur le gouvernail de dlree-ion, ont été ajoutés. Mais ils n'ont guère imélêoré le caractère bizarre de oet animal iquatique auquel 11 est arrivé parfois, après jne ginatfion surprenante, de revencr mord e flanc de son maître ou des amis de son naître. Signalons en passant que la température 1 nême de l'eau, en modifiant très largement a dénoté, influe sur la ligne suivie par le >rojectile. Il est vrai que quand la torpille aitteiint son >ut, elle produit des dégâts considérables. ^'est que cet. obus qui a, souvenez-vous en, jueique cfinq mètres de long sur cinquante rnitimètres de diamètre, contient plus de jent vingt kilogrammes d'un explosif exfrô-nement puissant. Le coton poudre emploi adis à cet usage est aujourd1iua'_ supplanté >ar le brimitrotoluène. Cet explosif au nom >arbara a cette particularité quliil est extrê-nement d'iffiioSe de le faire détoner. C'est • tiirnsi qu'on peut scier une torpille ou tirer Dessus sans qu'elle explose. I>e trinitroto-uène exige pour détoner une double amorce le fulminate de mercure et de tétryl, _agissant yar percussion de la f^çon la plus simple du 1 non de. Mais il faut pour cela qu'elle atteigne l'abord son but et c'est là, comme on l'a vu, h ose des plu® difficiles. Les données manquent pour établir à ce sujet d)?s statistiques ' >mbantes. Il y a d'assez nombreux exemples [e toa-^o'lilages par les Japonais de cuirassés : usses; mais la plupart du temps ces derniers ïtaùemt arrêtés, souvent ils n'étaient même >as sur La défensive, ce qui permettait de les ipprochor de très près. _ < ' On voit qu'il y a loin de là au problème ' pufi consiste, pour un torpilleur marchant p;i xempie à trente nœuds, à envoyer une tor- : yille sur un autre bâtiment animé ^ lui-même 1 l'une vitesse propre élevée. 1-e fait que les rois mobiîcis, torpilleur, torpille et bâtiment ! usé sont animés de vitesses très différentes. 1 l'est pas pour faciliter lies calculs. Espérons | ependorut que les (« moustiques » des flottes lllées sauront piouer au bon endroit ceux i es mastodontes allemands que leurs capitaines n'auront point vendus à quelque trafiquant turc ou maure. | Les sympathies anglaises; ( Vcdcâ effljfcre cent un. extrait d'une lettre ^ e réfugiés en Angleterre : «... Impossible do décrire l'enthousiasme du j euple anglais à notre arrivée à Tilibury, leur r empathie pour* les Belges est incroyable ; !6 boy-scouts rendent ici particulièrement I arvice en apportant toutes sortes de coanets- ! Mes, boissons, cigarettes, ©te. A maa arrivée j Londres une personne m'a mis presque de >roe une cigarette à la bauche, tandis qu'une ïcond'e tendait une ail omette enflammée, c b qu'une troisième me remplit les polies de quoi fumer plusieurs jour». Nous ;stons pour le moment à 1' «Alaxandra Pa~ t ice», immense bâtiment ayaat sea-vi i'espo- ; tion et de palais de» *poj*ts. Tout y est r isseanblé en vue de se à»i?aire et de s'acmu-ît et en attendant ua® ' autrè détonation -c ous y sommes bien seùs tous les rapports, ^ compris la ouisine aiuigaise à laquelle on ^ » fait également. Je ao doute pas pouvoir ]( lo procurer un emploi à bref délai, et grâce c la sympathie des Anglais il no nous man- 9 iera rien pour pouvoir continuer notre c dstanœ si éprouvée. $ » J'ai fait également quelques emplettes é 1 ville et il m'a été fort facile avec mon petit ^ igage da langue anglaise de me procurer ce a l'il ma felfoit. 9 |r LJne entrevue orageuse )o(— Le prince Rodolplie Liechtenstein, Autri-^iien de naissance, Français d'élection, étak rès peu épris de ce qu'il appelait sa patrie le hasard, et poussait à l'extrême degré la iain© des Allemands, «peuple de brutes mas lives, disait-il, êtres grossiers, vaniteux et Tialfaisamts ! » — «C'est une honte, pour /Europe, ajoutait-il, die se soumettre aux foiontes de ces barbares ! » Cette haine était. :hez lui, l'expression d'un sentiment très sin-:ère. On en pourra juger par l'anecdote raractéi-istïq'Ue, qui,- voici : Pendant l'armistice, au mois de février 1871, le prince me pria de l'accompagner dans, an voyage qu'il fit en Normandie, où il allait risiter un de 9es amis malades. La route ne Fut pas facile, le pays étant occupé par lef troupes allemandes; et ce ne fut pas sans peine que nous arrivâmes au but die notre ravage. L.a visite faite, nous nous disposions à re-^eauir sur nos pas, quand on nous fit observer qu'un mot du général commandant le département faciliterait la circulation, et nous nous -endîmes lie" soir même, à l'état-major in-ïtal'lé dans le principal hôtel de la ville de Rouen. Le prince fit passer sa carte et l'on nous introduisit immédiatement darus la salle h nanger de l'hôtel — il était environ huit heu--es du soir, — où dînaient le généiral et son Stat-major. On en était même au dessert, ainsi qu'en témoignaient une assiette des quatre mendiants, unie autre de biscuits, où e sucre avait tracé des arabesques, et un norceau dv roquefort sculpté au couteau e* sufermé sous une cloche de verre irisé pair îes doigts des convives. Sur la table, éparses, pleines ou vides, gisaient trois ou quatre bou-«illes de Champagne. I^e général était grand, maigre, osseux, îux larges épaules un peu voû'tées. Il avait es cheveux grisonnants, coupés en brosse, sur un front découvert. Ses moustaches déso-eiîs étaient d'un blond passé, striées de quelques poils blancs, et ses yeux bleu-faïence *3 détachaient sur fond vieil ivoire. Au bout le ses longs bras pendaient deux mains roupies est déformées par la goutte — 'tels des rrabes de mer cuits au court-bouillon; — îmifln l'aspect d'ensemble était peu sympa-iiique.Joignez à cela que 1a réception fut d'une rourtoisie hautainie, et d'une politesse impertinente.L'état-major se composait de trois officiers insignifiants, d'une gamme de couleurs îommençant au blond albinos, pour se terminer au roux fauve. Quand nous entrâmes, tout ce mondl? « ha-îhaiit de ^a paille» dans l'idiome de Gœthe, i travers des spirales de fumée, poussées, de x>utte leur force, par ces quatre paires de pou-non.3, en proie aux cigarettes; et l'on ne percevait qu'un violent et confus murmure de /oix rauques, coupé de quelques notes métalliques, grincements des sabres sur les daUes ie pierre. le général se leva, et salua en sie faisant .une visière des cinq doigts de sa main droite. \utomaciqiuernent en fit autant l'état-major. Puis tout le monde se rassit Moi, je fus dévisagé, flairé comme Français, et j'eus l'aumône d'un petiit saliût dédaigneux.La conversation s^engagea en aalemand, et e crus comprendre, aux gestes des officiers, qu'on échangeait les potïtesses coutum.iènes. bt que le géniéra.l s'excusait auprès du prince autrichien de le recevoir en pareilles condi-lions. Il griffonna un chiffon de papiler, qu'il lui 1x2mit, puis tendait son étui à cigarettes, fit apporter une coupe, une seule — décidément l'étais méprisé — et versa pleine,rasade d'un Champagne un peu gris, un peu terne, mais ^étiHkint. Le prince remercia, du haut de sa froide et :ière poMitesse, trempa ses lèvres dans la roupe. et fit la grimace, ayant sans doute ^connu oue cet enfant supposé de 'a veuve ^Ucquot était un bâtard, né à Saumur. Tout à coup, uin bntiit épouvantable se fit snt-endre dans la cour de l'hôtel, suivi de rou-emeumts sourds, de cris, de j urons et de hurle-nents.Le général, surpris, tressaute sur sa chaise. ut d'une voix impérieuse commande d'aller /oir ce qiui se passe. Le plus jeune des trois aides-de-canip — le >lond albinos — se leva, porta la main à sa casquette plate, rapprocha les talons à l'or-lonnance, et sortit raide comme la justice, faisant vilja-er ses éperons et laissant traîner son .sabre tout au long des marches de llesoa-àer de pionre. On attendit anxieusement. Il revint bientôt, toujours grave, se remit mi position — toujours à l'ordonnance ■— et yxpiiqua au général que ce fracas avait été produit par de s charretiers ivres, qui déchar-jeaient des pièoes de vin sur lie pavé de la îour. I^o général eut un sourire die mépris — du )î!us profond mépris — et se tournant vers noi, me dit, en français — c'était la première ois qu'il daignait ptrler notre langue — d'un on qu'il s'efforçait de rendre incisif et bla-Çuie'ur : — Eh bien, monsieur, quand les Français roudinont pnendre leur revanche, il faudra i l'abord, qu'ils ne s'enivrent plus, et ensuite ju 'ils apprennent à décharger des pièaes de ' du sans faire autant de bruit. Puis, enchaniDé de la plaisanterie, qu'il trou- 1 rait chair mante, il eut un gros rire bruyant, 1 Liuquél l'état-major fit écho. Je ne sais que répondre, tout surpris par ' k>tile apostrophe inattendue. _ ; Il n'en fut pas de même du prince Rcdol-«h* qui, très violent et très impressionnable, i itaàt devenu pâle de colère rentrée. Il sem- ! ►lait qu'il eût pris à son comptie la moitié df 1 ""injure; il se leva donc, et d'une voix qu'il 'efforçait de rendre calme : — Mon général, répondit-il, quand les : français prendront leur revanche, ce ne sont 1 as lies pièces de vin, ce sont des pièces de f a non qu'ils déchargeront... et ça fora encore 1 lien plus de bruit.,. Il y eut un grand silence. i Le général mordit sa moustache, et un peu 0 «a lèvre avec. 1 L'état-major fit la moue. 1 l Puis, la première émotion passée, et après s m momein* d'inévitable gêne, la conversation éprit, languissante, et la fumée des cigaret-?s, devenue plus mélancolique, tourbit'Lonna, «ne entrain. Cependant lie prince n'était pas satisfait. !a petke vengeance ne lui suffisait pas. Il en umimait sourdement une autre. Alors, tout oucemeni, sans en avoir l'air, tout en cau-ant, tout en fumant, il se dirigea, de la façon 1 plus indvff<irante, vers un immense piano ni, dans l'embrasure d'une fenêtre, croupis-aii e-a sa vieille coque de palissandre dévermi. Il l'ouvrit, machiinai*ment, plaqua quelles accords, courut quelques gammes, puis » laissa aliler à l'inspiration), ot se sentant coûté par son auditoire, se mit à jouer, tout e bon. Comme un vieux coursier qui retrouve aes rdeurs, sous l'éperon, 1 Instrument eut un ï îtaw i^utnetsse ; ii ma ahaaidinonp^ pas troc,jj il chanta presque j liste, vibrant die ses cordes détendues, sous l'étreinte des doigts harmonieux de l'admirable artiste. Ce qu'on entendit d'abord, oe fut le «Choral de Luther », un chant lent, grave, plein le grandeur dans sa monotonie retligieu.se et juatère. Le général et l'état-major devinrent sérieux, songeurs : ils eurent un souvenir d*5 Là-bas; iils revinrent, sans doute, avec les yeux de la pensée, les plaines de la Silésie; cc Gretchen», la blonde; les oies fumées de Poméranie, enfin toutes les joies de la patrie absente... Au « Choral de Luther », par une transition joyeuse, succédèrent des valtees de Strauss. t Le prince était éclectique. _ c Le général dodelinait de la tête, tandis que l'état-major avait des fourmis aux jambes, j et il y eut comme un frémissement d'éperons sautillant en cadence. Puis, changement subit, imprévu; aux valses joyeuses succéda lie «Rhin allemand», oelui de Musset. _ -j Puis enfin, oe fut la « Marseillaise » ; d'à- ? bord en sourdine: elle semblait venir de loin; ^ elie se rapprochain; elle mugissait, et fin;>: ( par éclater en vibrations terribles: oe fut com t me un bruit de bataille, comme une aurorf- ( de victoire I ( Et le vieux piano lui-même, oublieux de ses ( rhumatismes, sonnait la charge, à pleines cordes. Le général devint rouge comme braise. L'était-major fut congestionné. Le piano se tut enfin et, au milieu d'un sàlone.* de mort, le prince Rodolphe me fit ' un signe, salua et sortit. ' A peine dans la rue,_ il poussa un soupir j de soulagement et me dit : « Ce « monsieur 1 avait été vraiment trop impertinent; ces gens n'ont pas la victoire générerise; ils sont com- ; me des parvenus étonnés^ de la fortune qui leur arrive 1 » Puis il se mit à rire, et avec un geste de gamin: « C'est égal, dit-il, je ne su--- j pas fâché de leur avoir dit «zut...» en musique !» . Le prince Rodolphe, ce pauvre « Roudy » . quitta la diplomatie vers la fin de 1872 et se retira .dans son château de Waleubach, un r vieux manoir féodal, où dans un coin soli- 1 taire il vécut en phillosophe. L est mort, il y a quelques années, à Venise, d un mal étrango qui se compliquait de ce dégoût de Loute*; choses que les Anglais appellent le « sjplf '^n » . « que Tertullien dénommait «.raxlium vitae», qui n'est peait-être à tout prendre que le mal " d'un cerveau qui a trop pensé, d'un cœur f^énéi'oux, qui sVst usé, parce qu'il a trop battu !... S'il était encore de oe monde, je sais bien pour qui seraient ses vœux ! Félix Duquesnel. i Au pays wallon', Aiibaye du Vai-Dieu Lô Père Thomas, religieux prêtre de l'a-b- ? i>ayo du Val-Dieu à Auboi, noiw ecru quo le» ( biessés du 7 au 10 août qui ont- eie recueil ' soignés à cett3 abbaye ont été faits prison- 1 □iers. Lo Père Thomas est actueiileanemt. rofu- . ^ié à Fauquetmont (Limbourg hollandais). Voici les noms de cm militaires. _ 1 1. Mouart Léopold, sous-lieutenant à l'é- < eoia miiiDaiire de Bruxelles, demeurant, rue T mu Parc, 30 (La Plante), Namar ; _ r 2. Vrancken Pierre Joseph Charles, du 9o c régiment de ligne, garde barrière à la gare r oen-trale d'Anvers ; t 3. Gem-is Oscar, du Se bataillon d'un régi- c ment de génie, demeurant Boschaartstraat, c 134, Anvers (Kiel) ; , 4. Somers Alphonse, demeurant rue EikeJ, \ 51, Berchem (.invers). 5. Deprez Jean Simon, du 9e régiment de Ligne, 4e compangie. demeiwant rue Adieu Quartier, 78, Herstaii lez-L;ége ; ^ 6. B and eus Charles, natif de Led^ (Alost), ' et demeurant ruo du Sabre, à Erondegem 1 près Alost. 7. De Brabander-D© Brabander Iiufim, demeurant rue Oppex à Liedekercke (Dender- i ll?euw). _ _ 1 8. De Prins Polydore, machiniste au chemin de fer de l'Etat belge, demeurant Chaussée de Gand, 99, Alost. 9. Nelisjen Jean, du 3e bataillon 3me ré- c giiment diu génie, demeurent rue Winkelom, 13, Eigeubilseu (Limbourg hollandais). Les sympathies hollandaises; M. Bergsheyst d'Amstea-dam nous écrit à r la date du 29 septembre la lettre qiîi suit , at dont nous avons conservé le texte original : Messieurs, Un de nos amis nous montre le numéro de rotro journal daté du 20 courant que quel- ; ^u'un de chez vous a bien voulu lui adresser. . Ce qu$ « La Métropole » écrit concernant ~ la façon dont l'Allemagne inonde la Hollande (, (et probablement tous les pays' neutres), de journaux illustrés, de pamphlets, de livres j même, est parfaitement vrai. Nous avons devant nous : «Germany's ? roasons for war with Ru.^sia », livre de 48 r [>age, imprimé chez Leibheit & Thiesen, à f Berlin. v « De -R-aairheid over den oorlog », livre de -j-142 pages, imprimé en hollandais, chez E. s. Mrttler. & Sohn, à Berlin. } 1 Kriegsehrouik «, Monat August 1914, en j, liMemand. sans nom d'imprimeur, et toute € me collection d'autres feuilll'es voilantes, j (ournaux, etc., qui nous ont été adressés, j .ourent sans que l'on sait par qui, mais dont r e contenu tendontienx prouve assez le but i-;n vue. l Comme habitant d'un pays neutre on n'a r x°.s 1q droit d'exprimer sa préférence pour une r les parties en guerre, mais aussi on a 1e diroit ie s'indigTi'er de la façon dont une des parties a roui nous forcer d'adopter sa façon d'envi->ager les clioses. Personnel!ement nous sommes d'ailleurs >ersuadés qu'il fcrait beaucoup d© plaisir t la majorité civilisée de notre peuple, si iîle recevait aussi de temips à autre de3 nou-rellos dirpotes de ses amis les alib'és. Iyp> publication en hollandais du Whitehook m^iais et sa d'rf ribution gratuite, la publi-•ation des dépêches anglaises chez les :nar-■hands de cis?are3, l'envoi de la « Métropole ». or ment déjà un bon commencement. Un peu >1ius d'activité dans cette direction ne nuirait >as cependant. \j Veuillez agréer, Messieurs, l'expression de d ios sentiments distingués ainsi que l'assu- s •ance de la grande syr^^thie que nous sen- n on s tous pour ocux qui ont tant souffert et v ouffrent encore innocemment. J. BERGSHEYST. n d Recn pour k Ligue du souvenir l A. L. Dermoni 1— <3 rtme Dcrmont 5. — 411e Dermont 5;.— djne Jos. Robijrhs 2.— ►t. Jos. Robijms 2.— A. Albert De Keu&em&er 1.— s< L Philippe 2.— ci A. Marcel d'Arks 1.— 1* A. Braes-But» 2. —r« , d. .y, l1' Echos LA VILLE Le nom des m&s H existe chez n«n* u\e wi# ^'Autriche. C<ï tom ne fait évid»mtaent pas plss plaisir qts* elui de la rue voa Bary ! Ne pourrait-on 1» débap^BKw et la nomnwf ne des Alliés? La poésie dsns l'armée La poésie fleurit <kma tes waigs de nos vaSIr ants soldats. Soldurfc et poète, ib» le sont tou«| ^ous recevons jouraeilenieat plusieurs lettrée oatenant de beaux poèmes <jui font preuvft lo talent et d'inspiration. Malheureusement lous ne pouvons y faire l'aeeueil que noua léeirerions pour beaucoup io motifs que n«« orrespondants compreadts»at dont le man-[ue do temps et d-® place m'est }>as le moindre Pour le personnel des magasins Dès le début de "la guerre, sertains grand» nagasins devant 1* stagnation des affaires ont éduit leur personnel et n'ont conservé 1» estant qu'à raison de 50 % de leur salaire, )epuis lors, les affaires «nt repris et pour ie^ucoup d'entre ces magasins les grosse# ommandes ont afflué et le personnel t»ra\-ailèè riplé pour un salaire réduit de moitié. Tous n'ont pas agi de la sorte, tant s'ea aut, presque tous les patrons ont tenu tout Bur personnel à salaire plein et nous crqyon» 1 u'il suffh-a que nous fassions appel à ceux lui jusqu'ici n'ont pas suffisamment p°n»é h eurs collaborateurs de tous temps pour qu'il» eviennent à des sentiments de meilleure hx> □auité. >-©«€(>< » L'aspiration des • volontaires Entre les douzaines de lettres de volontaire? mpatients d'aller au feu, nous choisi***»»* elie-ci qui est biea révélatrice de leur état .'âme : Assassins, incendiaires, releurs, Attifb^ îuililaume le Sanguinaire, etc., etc., qi* ais-je encore ? Voilà bêlas les tristes... titre? [écornés tant aux soldats allemande qu'ai hef de cette armée de bandits et c'est gr4o« u journal « La Métropole » que nous avoefe omiaissance des actes qui ent valu oes appei-ations à ce peuple qui se prévalait non £^*u-sm-ont de la civilisation mais encore du droit e civiliser 1 Demander-vous donc tous quelle souffrant* norale, quelle torture de tous les in^Miti es b^.fbn.res infligent à oeux qui, corami ous, t^>lontaires *i rti Heurs de forterefwttj ■blieés de nous en référer av^o la plus absolut onfiunce aux récita qui nous sont apporté uotidiennement, d'attendre avec u^ ience angéliqne le moment de courii ** »«»-ours de nos frères attaqués, somme* t~cc& t contraints d'attendre le m<Miaen psyohol? •ique pour laisser gronder ses... instrument ■engeuirs ! * # « Lorsque le cHairo® sonne l'appel, les yean£ 'illuminent..., les pliysio7VH<frmies s'animeovtt ^ poitrines batter.t, à se rompre ; c'est. 1 doit y avoir des élus ; il y a des volontaire^ lui vont pouvoir partir. Serons-nous du nombre ? Teîle est la question qui est ]ws»e dans tout es groupes. Hélas non l "Pas encore nous dit-on. Ah 1 que oes mots font mal. Quel trieti etour dans les chambrées et que ce silene* le moi*t qui y plane en dit long. Oui, nous voudrions donner tout ce qu4 ou pouvons, tout ee que notre Souveraw n droit d'attendre de nous. Oui nous awwit e suprême désir de récompenser dans ht aesure du possible no3 chefs, nos instruo eu;rs ,dignes de tous les éloges et qui on» ertes mérité de la Patrie en faisant par hxu ravail incessant, de simples volontaire® qu< ions étions des hommes, prête à partir p&ei» .'ardeur au combat. Animés de oes senti»enta a'œt-oe pas avee ofiniment de raison que le ministre de la ;ixen>o s'écriait à la Chambre lors de la séam-e mémorable que tous les Bruxellois onà noore présente à la mémoire : « Si la Belgique était vaincu® elle ne wr« amais soumise -! » Non elle ne subira jamais le joug pn»» ien ; elle n'oubliera jamais les cruauté» in-itgées aux Belges innocenta. Oui elle gardw# n plus profond de son cœur oes pages vivantes des souffranaea imposées aux innooeti-es victimes. Toujours le souvenir des Riartyrs fera bouA-ir le sang des réels patriotes ot à ce sujafc \ « Ligue du Souvenir » est toute indiquM t si, par 1a volonté céleste, «eus pouvons «a mur revoir nos foyers, ee jour là même c'osi ar milliers que nous nous i*serirons. C'«H •ar milliers que nous nous Mettrons en oam-agne pour y recueiLîir les arWié^ioss depuis « plus jeunes jusqu'aux plus âgés et alor», rais alors seulamen.t notre ©eiascienoe ea» aix nous pourrons fièrement dire que nofcrî lissioîi est terminée, que m«tro devoir est ccompli. Pas avant I F. D., V«-ieaia.ir« artilleur. A ANVERS Pour nos blassés H vient de se fonder au Kiol deux nouvei-•s ambulianoes de la O^ix-R-ouge, disjxtsan^ e 150 lits. Elles sont étaWiea dans les vaste® illes du Refuge, à la haussée Saint-Bosv ard, et de l'Asile dec petites aœuis des patt» res, rue Wa.erloa*li^f. Nous faisons un appei pkaldareux à la érosit-ft inépuisable des Ai^vaysois ot surtoiMt es habitants du Kiel. Teua les dons, tels ae, chemises, oaleçoas, draps de lit, panta= mis, pantouffles, bas, argent, etc. seroafc 3<?us avec la plus vire r«onna.i?*sa.nce. Des demoiselles feront une toarwée au KieJ, n de oes jours. Faisons leur bon acoueiîi est pour la Patrie, c'est ptur nos brave* >ldats, nos pauvres blessés l Oes deux ambulantes domaadaat l'aide de sux ou trois cyclistes! Nos sociétés d'agrément Un groupe de leet*ttws noua écrit que toui ►nt décidé à donn «r leur démission des eo> étés et cerciles, si oeux-ci 00a servent danê ur sein des membres allemands. Ils espè-«nt que les sociétés savantes également vsâ« ront au

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This item is a publication of the title La Métropole belonging to the category Oorlogspers, published in - from 1914 to 1918.

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